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[PRESSE] Médias Feliciziens - Page 4

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The World Post

27 octobre 2016 - Marthon Fulton, l'étendard felicizien sur le toit du monde.

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En accédant aux fonctions de Présidente de l'Organisation des Nations Commerçantes, Martha Fulton se fait l'une des figures feliciziennes les plus célèbres à l'international et la première felicizienne à la tête de l'ONC, après l'arcoan Ichtaca Divigracia.


La Felicize est fière d'accueillir aujourd'hui la nouvelle, disons le historique, de l'élection de Martha Fulton à la tête de l'Organisation des Nations Commerçantes. Une démonstration et la concrétisation d'une ambition personnelle, d'un parcours exceptionnel, tourné vers la réussite de tous. Un parcours atypique d'une femme, felicizienne, porteuse d'une incarnation de la Felicize engagée, éthique et bâtisseuse dans une Fédération où l'on nous jurerait à sa marge. Martha Fulton, qui n'a jamais exprimé le désir de vivre ailleurs que dans sa belle île natale de Bentford, est incontestablement la figure emblématique des valeurs fondatrices d'un état dans l'état, un état fédéré fait d'audace et d'autodétermination. Une détermination qu'il est permis de d'abord décrire de façon religieuse après l'apparition du protestantisme, puis politique après son indépendance. La Felicize est une terre d'autodétermination et d'affirmation et Martha Fulton en est maintenant la porte-voix.

Une femme ambitieuse, compétente et clairvoyante, affinée par des années d'engagement politiques et "poly-éthiques", elle qui s'interdit toute compromission. Martha Fulton a démontré dès ses débuts en tant que conseillère fédérale aux affaires étrangères, l'excellence d'une détermination, d'une compréhension des questions du commerce international nourri d'un indéniable don pour la négociation. L'itinéraire exceptionnel qu'elle avait tracé l'avait tout logiquement amenée à assumer des fonctions toujours plus importantes au sein de l'institution fédérale et aujourd'hui celle d'une organisation internationale de premier plan comme l'Organisation des Nations Commerçantes.

Qu'il soit qustion de la Fédération ou de l'Organisation des Nations Commerçantes, Martha FUlton avait, à travers elle, engagé la Felicize dans la rédaction d'importants accords commerciaux ayant permis d'assurer la prospérité économique durable de notre région, dans un trio infernal avec l'Arcoa et les Encolanas, nos partenaires rivaux. Ses succès multiples et son indéfectible dévouement au service de l'intérêt général lui avaient valu non seulement le respect de ses concitoyens mais également le soutien de ses partenaires économiques à travers le monde, allant jusqu'à se faire reconnaître parmi les femmes les plus influentes et puissantes du monde, par un journal de renom cantais.

L'élection à la présidence de l'Organisation des Nations Commerçantes de Martha Fulton, au-delà de la reconnaissance qu'elle constitue à cet égard et l'achèvement donné à sa carrière politique, montre aussi le respect dont elle jouit dorénavant sur la scène internationale. Mais outre sa personne, Martha FUlton place également la Felicize à ce titre comme un véritable terreau de talents reconnus internationalement, des talents capables de fournir des leaders capables d'agir au sein de sphères stratégiques, des personnages influents, innovants et respectés au plan international.

L'ensemble du corps social felicizien éprouve ainsi donc une immense fierté à l'occasion de cette nomination, considérant cette réussite comme le résultat d'une forme d'efforts collectifs aujourd'hui récompensés, ainsi que d'une ambition d'état fédéré qui pèse. Un état fédéré inspirant, dynamique et influent. C'est avec les espoirs de cette population, fidèle et déterminée à poursuivre son rôle actif et positif dans le commerce international et les affaires mondiales, que Martha Fulton prend désormais place sur de nouvelels fonctions, dotée d'épaules que l'on veut voir élargies de ces nouvelles responsabilités. Nous sommes persuadés que Martha Fulton saura relever d'une énergie semblable à celle précédemment déployée, chacun des défis à venir opposés à elle.

Avec force, il nosu appartient en ces circonstances bienheureuses d'affirmer notre sincère sympathie et admiration à sa Présidence et ainsi que notre engagement à poursuivre notre étroite collaboration, entre Fédération, état fédéré et ONC. Une coopération visant à la promotion d'échanges commerciaux équitables, sûrs, durables et profitables pour l'ensemble des nations membres. Ces circonstances tout à fait exceptionnelles ont provoqué un grand nombre de manifestations de joie et d'admiration dans la sphère intellectuelle et économique felicizienne.

Les universités feliciziennes comme l'Institut Supérieur de Commerce de Wilster ou l'Université Politécnia de Bracamonte, ont salué l'élection de l'une de leurs anciennes étudiantes, présentées à maintes reprises parmi les plus brillantes de sa promotion, de sa génération.

Du point de vue politique, tous les partis représentés au sein de l'assemblée parlementaire et fédérale ont réagi de manière unanime. Tous les partis représentés à l'Assemblée Parlementaire Fédérale ont publié des communiqués valant prise d'actes ou de réjouissances à la faveur de Martha Fulton, mettant en avant ses compétences humaines, professionnelles et sa stature morale. Même certaines formations politiques historiquement critiques des institutions internationales, présentement l'ONC, ont noté le bienfait permis autour d'une telle nomination, y voyant une chance de rénovation éthique et de transparence en matière de gouvernance du commerce mondial. Les partenaires étrangers de la Felicize et de l'Alguarena ont également, dans la foulée, adressé leurs félicitations, eux dont les représentants à l'ONC ont accessoirement désigné Martha Fulton à l'unanimité.

Un grand nombre de politiciens et économistes ont salué l'expérience et la clairvoyance de Martha Fulton tout en lui donnant leur confiance pour rétablir un dialogue international basé sur la réciprocité, l'équilibre, le respect et la justice. Apparaît ainsi donc une image d'une Felicize forte, mûre et engagée, dont le leadership devra s'affirmer sur un nouveau théâtre plus international dans les années à venir, le timbre de voix calqué sur celui de Martha Fulton.

Les institutions économiques alguarenas, elles, ont également dit le bien qu’elles pensaient (et attendaient) de cette nomination. Les chambres de commerce fédérales et les bourses nationales ont publié un rapport commun qui montre le rôle structurant et à bien des égards revitalisant, qu’est susceptible de jouer Martha Fulton dans la réorganisation des chaînes d’approvisionnement mondiales. "La volonté qu'est celle de Martha Fulton de formaliser les balances commerciales de l'Alguarena et des autres pays de l'ONC ouvre des opportunités immenses dans la structuration économique et commerciale mondiale. Le PIB désigné derrière les membres de l'ONC est très important, ça changera littéralement la vision économique que nous nous ferons du monde et des rapports de force en présence." Prévient avec un enthousiasme difficilement contenu la politologue Felicity Edminston.

Le secteur technologique, particulièrement dynamique dans l'état fédéré arcoan, est lui venu exprimer une certaine forme d'attachement de longue date à la valorisation de l’innovation et du commerce numérique. L'ONC, en créant le bureau des aides au développement, était sur une bonne dynamique. Les grands groupes industriels feliciziens, espèrent toutefois que Martha Fulton saura contenir le risque d'une réglementation restrictive à leur activité, les produits phytosanitaires et agricoles en tête. L'arrivée hypothétique de Velsna au sein de l'ONC, troisième puissance économique mondiale, les laissé pour l'heure dans l'expectative même si le risque d'une concurrence déloyale subsiste considérant la situation géographique avantageuse de Velsna, que l'on assure être une force à la complémentarité des flux commerciaux alguarenos.

Dans les milieux artistiques et culturels, plusieurs créateurs et gestionnaires de patrimoine ont tenu à rendre hommage à cette figure désormais emblématique de l'archipel nord occidental, véritable trait d'union entre l'Aleucie anglophone et protestante, et la Paltoterra hispanique et catholique. En effet, beaucoup espèrent de sa part un engagement plein et entier dans la valorisation des patrimoines feliciziens, potentiellement menacés par l'hispanisation renforcée des territoires et "l'english-bashing" au sein de la Fédération depuis l'amorce de ses projets de "réaffirmation culturelle".

Pourtant cela paraît peu vraisemblable considérant la séparation des prérogatives entre l'ONC et la présidence fédérale sur cette thématique. Une effervescence sur les thématiques culturelles qui témoigne donc du lien profond qui unit la population à cette femme au parcours politique inspirant, mais également du besoin collectif de donner forme, dans la mémoire commune et au plus haut niveau international, d'une sorte de réussite et d'engagement partagés pour l'histoire et la société feliciziennes.

La Felicize, unanimement et fièrement, accueillera favorablement l'élection de Martha Fulton.
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The Explorer Sentinel

3 mai 2017 - Marketing low cost et le scandale des déchets publicitaires : l'affaire des canettes vides de la boisson Sol Dorado.



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L'entreprise Sol Dorado aurait volontairement déposé des canettes vides au sein de plusieurs espaces publics pour doper ses ventes en feintant la surreprésentation de ses produits en société.



C'est un fait peu commun et pas plus éthique pour mériter d'être porté à la visibilité de tous. Au sein de plusieurs villes du pays, les trottoirs apparaissaient parfois jonchés de nombreuses canettes laissées vides et non comprimées aux couleurs pétantes de la célèbre marque de soda Sol Dorado. Une popularité soudaine pour la marque de soda préférée des moins de 25 ans mais dont le groupe est aujourd'hui accusé de dépôts d'immondices et abandon de déchets sur voie publique. Sol Dorado est un soda au goût tropical et au nom évocateur, qui fait un tabac dans les milieux universitaires. Mais à la genèse de tout ça, des faits troublants, avec à Pomosejo, Aserjuco et Jacalculbo, les incessantes découvertes du petit matin où plusieurs canettes vides trainaient, pour ne pas dire trôner, dans les espaces communautaires des universités, puis ce fut au tour des boîtes que l'on estimait branchées ou encore les lieux publics tels que les parcs et jardins. Des couleurs vives et flamboyantes ayant tôt fait de capter le regard des badauds et de susciter l'intérêt de nos journalistes.

Car sur le papier, comme à d'autres occasions, on pourrait décemment croire à l'essor soudain et brutal d'un énième produit à la consommation, faisant fureur du jour au lendemain après deux trois réclames publicitaires bien placées en journée. Mais bien rapidement, on se rendit compte que l'accumulation de détritus nous paraissait trop systèmatique et paradoxalement "ordonnée" pour n'être qu'un résultat du hasard. Des canettes vides mais intactes, déposées dans les espaces communautaires avec à chaque fois un nom, une marque : Sol Dorado.

Des étudiants de Jacalbulco ont commencé à rapporter le signalement de poubelles vomissant des canettes Sol Dorado après chaque soirée y compris au lenddemain des jours de fermeture de l'établissement. La canette de soda Sol Dorado, bien plus que de toute autre marque, bien plus que tout autre déchet. Un fait à minima étrange, pour un soda dont on entend à peine parler et dont les principaux points de vente restent limités ou en tout cas peu naturels eu égard au statut d'étudiants fauchés et non véhicules qu'ils étaient. A Chesterboro, un agent d'entretien nous confie avoir ramassé des dizaines de canettes identiques, toutes impeccables comme si personne ne les avait vraiment bues. Des témoignages au contenu concordant qui nous ont peu à peu mis la puce à l'oreille de nos reporters. Et ce qui n’était qu'un soupçon a pris davantage d'ampleur. Ne s'agirait-il pas d'une mise en scène orchestrée par l'entreprise elle-même pour faire croire à une popularité excessive et irréfrénable de sa boisson ? Une enquête qui s'est accélérée, après la réception des contributions d'étudiants filmant l'apparition de ces canettes emblématiques partout où ils avaient établi un QG, c'est à dire dans les espaces de vie des universités concernées, les poubelles afférentes, ect... Au fur et à mesure des témoignages, le caractère donné à l'exhibition de ces canettes intactes ne fait aucun doute, c'est une opération de marketing, avec ou sans l'aval du Groupe mais une opération marketing. Certains commentateurs nous rejoignent sur cette hypothèse, criant unanimement à la campagne publicitaire clandestine. Ils n'ont pas tort. Très vite l'entreprise est contactée par des organes de presse, elle nie toute pollution de l'espace publique, imputant ce fait aux consommateurs de sa boisson phare.

Pour autant, bien loin l'idée de nous satisfaire de cette défense molle, nosu avons entrepris la filature et le recoupement d'indices sur les secteurs ciblés pour deviner les circonstances dans lesquelles ces dépôts sauvages avaient eu lieu. Un jour nous croisons un jeune vingtenaire en train de traverser l'établissement et de se poser sur un banc, ouvrant un sac dans lequel il deux dizaines de canettes ordonnées règnent. Interrogé il se refusera à tout commentaire, n'ayant pas encore non plus déposé les traces de sa forfaiture.

Plus loin un autre est installé aux abords de l'établissement, nous l'interrogeons, il se fait clairement plus loquace et nosu laisse découvrir qu'il travaille pour une agence marketing sous-traitante, agissant (vraisemblablement) pour le compte de Sol Dorado. La surprise est totale et le camouflet bien grand pour l'entreprise qui a jusqu'ici nié totue volonté de déposer ces déchets publicitaires là où on prétend les avoir trouvé. "On m'a fourni des cartons entiers de canettes vides et payé pour les disperser la nuit dans des endroits stratégiques", confie désormais sans retenue le jeune homme, nous présentant même sortie de son sac, une casquette Sol Dorado pour attester de ses dires et des cadeaux commerciaux qu'elle représente, une contrepartie étant ici sciemment attendue.

Le poteau rose découvert, les couloirs de l'université de Jacalbulco repoussent le mutisme ordinaire, celui qui permet un peu d'argent facile chaque mois mais se révèle lourd de contraintes si les autorités demandaient des comptes aux étudiants fauchés comme les blés qu'ils sont. Très vite, on nous chuchote à son sujet, avec une tonalité et un timbre de voix partagé entre ironie et agacement. Pour certaines filles qui approchent notre caméra, on nous dit qu'elles sont collées aux murs, calées dans les coins des escaliers, entassées dans les poubelles, comme pour effacer tout autre déchet. "Moi j'en ai jamais acheté une seule" confie alorsl 'une d'elles. "Je ne sais même pas quel goût ça a..." nous raconte Emilia, étudiante en droit, arborant des yeux fatigués par les soirs de révision. Celle-là pas de doute, si elle nous disait faire des soirées débridées avec ses amis, on la croirait pas. Pas étonnant qu'elle dise ne pas connaître.

Mais quoiqu'il en soit, un étau qui se resserre insatiablement sur l'entreprise. Nosu amenant à tenter l'approche discrète puis l'infiltration au sein du personnel Sol Dorada pour espérer le question de façon informelle. Ici, les personnes arbore un air désinvolte et indifférents, les yeux allant à la fenêtre où une canette vide avait été encore retirée ce matin. A l'université, la scène est devenue un gag, "c'est devenu mythique, ça fait partie du quotidien, "c'est comme si on cherchait le loup blanc, en beaucoup plus facile, on les cherche, on les compte et on les jette, comme on ferait un Où est Carlo? vous savez ces livres où vous devez chercher ds choses précises dissimulées au sein d'un livre plus grand et large.

Du côté des usines Sol Dorado en périphérie du territoire encolanaltèque, les confidences ne se tarissent pas non plus après qu'un employé accepte de nosu retrouver après le travail, son visage flouté et sa voix trafiqué pour ne pas le trahir auprès de son patron. Les commerciaux, les vrp et même des sociétés sous-traitantes de type distribution de journaux, toutes étaient sollicitées avc une instruction claire et unique, il fallait que le public ait l'impression que tout le monde buvait du Sol Dorado en soirée, entérinant la boisson dans un rôle cool. Un témoignage pour le moins troublant et révoltant à bien des égards, recueilli par nos journalistes infiltrés, qui confirme néanmoins et pour notre plsu grand bonheur, que la popularité apparente de la boisson a été fabriquée de toutes pièces. Des motivations marketing reposant sur une logique de social proof, c'est-à-dire des stratagèmes visant à influencer les personnes pour inciter l'achat par les consommateurs, présentement les plus jeunes et les plus démunis. Une immoralité double, qui génère de la frustration parmi les mouvements écologistes et altermondialistes de l'archipel.

Pour les autres consommateurs, l'idée est toutefois valable car en voyant les déchets d'un produit spécifique partout, le consommateur moyen est largement tenté de croire à un succès de la marchandise, qu'il retrouve vide et au sol, inlassablement, aucun cerveau rationnel ne peut le percevoir autrement. C'est pour ça que cela marche et s'est longtemps constitué comme une technique marketing supérieure en Alguarena.

Une campagne publicité qui peut parfois s'autoalimenter lorsque les publics juvéniles s'en donnent à coeur joie. "Si tu veux marquer un lieu, tu poses une Sol Dorado" dit avec fatalité un étudiant, portant désormais la sienne en main. Un groupe de filles s'en amuse plus ouvertement encore, décidant de lancer sur les réseaux sociaux un compte "Trouve ta canette", où chaque photo mettant en scène une canette perdue dans un lieu improbable fait gagner des points. Pour éviter la triche, les "organisatrices" de ce jeu vont jusqu'à demander les codes barres des produits pour s'assurer qu'ils ne soient pas réutilisés dans un environnement sérieux. Devant la statue d'un illustre personnage sensé incarner l'Historie du territoire à l'entrée d'un campus, dans une salle de cours fermée à clé, sur le bureau du doyen, les options sont nombreuses et l'imagination des étudiants, intarissable.

Des photos circulent à la vitesse des réactions et commentaires en ligne, mais jamais sans ce vert ou ce orange qui irradie l'écran. Mais là encore et fort heureusement, c'est désormais l'agacement qui prend le pas. Une campagne publicitaire clandestine, qui échappe à des frais d'usage et souille les espaces publics, un portrait bien triste qui teint le succès en scandale. Les communautés d'agglomération de Jacalbulco et d'Aserjuco se sont dites, rien de moins que "consternées par ces pratiques trompeuses et polluantes". L'affaire Sol Dorado, qui s'est très vite vue surnommée "le scandale des canettes vides" par les internautes et médias, alimente un tollé sincère.
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