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[PRESSE] Médias Heenylthains - Page 3

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Leading News

15 juillet 2004 - L'huître heenylthaine triploïde, la solution scientifique aux limites ostréicoles de la Heenylth?


Génétique alimentaire
La recherche génétique naissante peut-elle bénéficier à l’ostréiculture heenylthaine?


Les producteurs avaient toutes les raisons d’en rêver: une huître ultime, qui satisfait aux préalables requis en habitat naturel pour son développement. L’objectif n’est pas secret, il est question de génétiquement créer une huître qui soit capable de poursuivre sa croissance au sein d’un environnement qualitativement réduit et appauvri en apports nutritifs. Insoumise à la fragilité de son écosystème, l’huître triploïde vient offrir à ses producteurs une opportunité de produire toute l’année, et dans des quantités plus rentables sur chacun des cycles positionnés.

Génétiquement conditionnée pour adopter une forme gracieuse et uniforme, l’huître triploïde heenylthaine est devenue le cheval de course marketing des sociétés piscoles et chaînes de restauration, qu'elles soient spécialisées ou non dans les produits de la mer.

En rivalité croissante avec les syndicats de poissonniers pharois, “GoFood” et "OCmeal" comptent parmi les enseignes heenylthaines désireuses de maintenir la productivité de leurs bassins d'aquacultures, déjà malmenés par la concurrence encolanaltèque et ses élevages de crevettes en plein essor. Désormais bousculées par la production pharoise, les industries piscicoles du pays veulent identifier de nouveaux leviers pour marquer l'écart, conscientes qu'elles ne disposent pas des mêmes atouts que les Encolanas pour offrir des productions qualitatives. Talonnée par les productions étrangères qui se positionnent auprès des chaînes de restauration arkencanes, “OCmeal” fait le choix d’initier des recherches vers la création de fruits de mer génétiquement modifiés, pour maintenir la quantité des productions heenylthaines actuelles et positionner un tarif attractif en vue de distancier l'offre des exportateurs étrangers.

Défiant les principes de la nature, l’huître triploïde pourrait en phase finale d’expérimentation, s’industrialiser pour occuper plus de 70% des collecteurs en ostréiculture de Heenylth. “L’huître triploïde heenylthaine, c’est la promesse d’un produit de la mer à moindre coût pour le producteur et le consommateur. C’est la promesse d’une rentabilité acquise toute l’année pour nos ostréiculteurs” déclarait Zac Wenham du département marketing de OCmeal. “L’huître triploïde est le projet gagnant/gagnant de la restauration, de l’ostréiculture et de la consommation…”

Mais qu’est-ce que l’huître triploïde en fin de compte? L’huître triploïde est une huître créée en laboratoire avec non pas deux chromosomes comme ses sœurs aînées, mais trois.

Stérile, l’huître triploïde présente un atout majeur à la production: sa capacité à grossir plus vite que ses congénères. Là où ses sœurs aînées concentrent une partie de leurs apports nutritifs à la reproduction, la triploïde maintient l’importance de ses réserves pour se faire la plus charnue possible en ne dédiant aucune part de son alimentation à la reproduction. La triploïde, par sa stérilité, développe également l’avantage d’être non laiteuse et donc de se montrer plus goûteuse, une huître laiteuse qui se dit d’une huître produisant un lait ensemencé et destiné à la reproduction.

Sur tous ces aspects, l’huître triploïde heenylthaine vient donc développer un avantage concurrentiel sur des critères de productivité et de rentabilité pour aider OCmeal à pénétrer durablement le marché de la restauration à base de fruits de mer. Etant donné les investissements en la matière et la présence d'un 3e chromosome, certains s'amusent déjà à dire que la triploïde présente maintenant un quotient intellectuel supérieur à celui que nous lui connaissions, remettant en cause l'expression familière qui dit d'une personne simplette qu'elle a le QI d'une huïtre.

Peu soucieuse de l'environnement, notamment pour ce qui a trait aux usages de pesticides, la présidence de Sarah Kimble semble oublier le destin lié qu'elle s'est offert avec les forces écologistes du pays, usant du ticket d'entrée pour la présidence heenylthaine que ces derniers ont contribué à lui offrir. Une main trop molle sur le dossier de la génétique à des fins alimentaires, pourrait définir rompre le lien qui unit gauche et écologie. La triploïde, un piège pour la cohérence politique du gouvernement de Sarah Kimble?
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Reporter Daily

16 octobre 2005 - La gauche pourrait voter l’autorisation de rouler sans permis, après avoir listé une série de véhicules éligibles.


Véhicules
Des voitures sans permis pour développer le marché automobile et faire face au développement des produits automobiles étrangers.


Même si la Fédération d’Alguarena continue de maintenir d’importants pôles d’innovation sur son territoire et particulièrement centrés sur la recherche automobile, il y a à parier que les nations de ce monde vont connaître un rattrapage conséquent de leur retard technologique sur les cinq prochaines années. L'avancée technologique que certains pays pourraient entretenir, serait de nature à limiter les débouchés commerciaux des voitures alguarenas. Pour limiter les baisses prévisionnelles des exportations automobiles sur le marché mondial, les ministres des Finances et de l’Economie Dennis Mayer (NLWP - New Left Wing Party), du Travail et de l’Agriculture Casey Folkner (SRP - Social Regulation Party), ont identifié des pistes destinés à booster les ventes automobiles sur le marché intérieur.

A l’international, quand vous voulez vendre plus, la facilité consiste à toucher un autre pays où le pouvoir d’achat est en cours de développement. Pour favoriser l’essor de ces ventes à l’intérieur du territoire, il est en revanche nécessaire de toucher d’autres publics.

Le nombre d’acheteurs alguarenos potentiels n’étant pas extensible, il est nécessaire de toucher des consommateurs qui sont aujourd’hui exclus de ce marché, faute d’un pouvoir d’achat suffisant ou bien liés à des contraintes législatives. Considérant le taux d’échec au permis de conduire, à 17% en 2004 et toujours supérieur à 15% depuis 2001, les économistes ont estimé qu’il y avait annuellement une perte de 8,3 millions de pesetas alguarenas, compte tenu des ventes de véhicules qui n’auront pas lieu faute d’obtention du précieux sésame.
“Permettre la commercialisation de véhicules dispensés du permis de conduire remplit plusieurs objectifs tels que l’émancipation sociale des personnes non véhiculés, leur insertion auprès du tissu économique heenylthain et la multiplication des ventes automobiles sur le territoire national puisque quiconque le souhaite pourra maintenant faire l‘acquisition d’une voiture, indépendamment de sa réussite aux examens de conduite…” affirme la ministre du travail qui voit à travers ce projet législatif le combo gagnant du secteur industriel automobile des dix prochaines années.

Le gouvernement de Sarah Kimble tente de fédérer sur la base des rapports ministériels issus de l’observatoire pour les prospectives et les mutations sociales et économiques. Ce rapport, alimenté par une centaine de pages et confirmé par pas moins de trois autres études, laissent entendre que certains pays pourraient, sur les cinq prochaines années à venir, développer des technologies avancées pour permettre la réalisation de véhicules concurrentiels au marché alguareno. En la matière, le rapport n’hésite même pas à citer le Syndikali Pharois, considérant l’importance de son bassin de recherche et de développement, identique à celui de la Fédération d’Alguarena.

Ainsi donc, pour offrir un plan de développement durable sur les années à venir, le gouvernement de Sarah Kimble et après elle l’état fédéré de la Heenylth, entendent révolutionner la conduite automobile en identifiant une puissance de véhicules au-dessous de laquelle la présentation d’un permis de conduire ne serait plus un indispensable.

Une ambition louable lorsqu'elle est défendue par les volets socio-économiques mais attaquables sur le plan environnemental, puisqu'elle promet la multiplication des véhicules motorisés, un coup de poignard dans le dos jugent certains élus de la Green Dream Union, les alliés écologistes qui ont longtemps estimé avoir offert la présidence à Sarah Kimble.
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Leading News

26 octobre 2005 - CHESTERBORO : plusieurs milliers d’inspecteurs et propriétaires d’auto-école ont fait le choix de manifester devant le ministère du travail, après l’autorisation de vendre des véhicules conductibles sans permis.

Manifestation d'instructeurs au permis de conduire et propriétaires d'auto-école.
Les instructeurs du permis de conduire et les propriétaires d'agence de conduite ont manifesté côte à côte pour dénoncer la commercialisation de véhicules qui n'exigeront pas de détenir un permis de conduire.


Ce week-end des 22 et 23 octobre, les inspecteurs du permis de conduire heenylthains, soutenus par plusieurs centaines de représentants d’agence auto-école, ont manifesté dans les rues de la capitale, volants en main et klaxons enfoncés. La source d’un tel mécontentement est la promulgation d’une loi autorisant la commercialisation de véhicules accessibles aux personnes non détentrices d’un permis de conduire. Une véritable tentative d’assassinat jugent certains manifestants, qui accusent véritablement le gouvernement de brader la technicité du métier d’instructeur de la conduite.

“Autoriser n’importe qui à avoir un véhicule et à rouler, même en l’absence d’un permis, ce n’est pas reconnaître le travail quotidien fourni par nos agences” s’écrit Joshua Mc Lake, gérant franchisé de l‘enseigne Illic’Auto.

Partout dans la profession, cette réforme législative, lourde de conséquence sur la réglementation en matière de sécurité routière, ne passe pas. Et que ce soit en manifestant ou non, les acteurs du métier comptent bien faire entendre leurs voix, y compris en menaçant d’accomplir des excès de zèle, qui consisteraient à offrir le code et le permis de conduire à tous les candidats se présentant aux examens. “En autorisant la conduite de véhicule sans justification d’un permis, l’état nous prouve qu’il ne considère pas à sa juste valeur les compétences d’un conducteur. Si tel est le cas, nous en ferons de même et octroierons le permis à toutes les personnes qui se présenteront à l’examen en 2005…”

Côté gouvernement, on se défend de dénigrer la profession mais on persiste et signe, estimant que tout à chacun devrait être égaux si à diplôme égal, c’est le manque de mobilité qui pénalise une candidature. Par cette loi, le gouvernement de Sarah Kimble entend faire valoir une évolution sociale pour les plus démunis et les plus éloignés de l’emploi. En outre, il réaffirme que la voiture sans permis n’a pas vocation à satisfaire tous les besoins d’un ménage, qu’elle constitue un achat par défaut, compte tenu de sa vitesse et de sa taille limitées. Ainsi, les membres du gouvernement en sont persuadés, la vente des autres véhicules, sans limitation de puissance ou de taille, resteront très largement majoritaires. La circulation de véhicules sans permis aurait uniquement vocation à rendre mobile des personnes qui, sans ça, ne pourraient justifier d’une obtention du permis de conduire…

Un message qui peine encore à percer le blocage des professionnels du secteur.

Du côté des constructeurs automobiles, la nouvelle est accueillie à bras ouverts, considérant les opportunités de vente durables qu’une loi pour la commercialisation de véhicules sans permis suscite. Pour donner tort ou raison à l’un des deux lobbys en présence, un groupe d’étude spécialisé sur la sécurité routière entend analyser les premières données sur l’accidentologie du premier semestre de l’année 2006...

Mais les manifestants sont quant à eux formels, soucieux de ne pas pénaliser les jeunes trop longtemps, ils regagneront leurs établissements tout en débutant une action de zèle où les réussites aux permis pourraient flirter avec le 100%.
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The World Post

29 octobre 2005 - Un prêt à taux 0 pour aider les ménages heenylthains à acheter des véhicules sans permis.


Coup de pouce pour l'achat d'une voiture sans permis.
Pour protéger l'industrie automobile pendant les dix prochaines années à venir, le gouvernement poursuit ses actions en faveur d'une commercialisation des voitures sans permis, à commencer par une aide au prêt à taux 0%.


Désireux de mettre les pieds dans le plat en ce qui concerne la relance industrielle du secteur automobile, le gouvernement de Sarah Kimble a affirmé ne pas se contenter d’autoriser la commercialisation de véhicules sans permis, mais également d’octroyer une aide de l’état permettant aux banques l’octroi d’un prêt à taux 0%. Une action destinée à booster les ventes, par l'accroissement du pouvoir d’achat des ménages les plus modestes.

Actuellement, les personnes les plus éloignées du marché de l’emploi sont celles qui ne peuvent se véhiculer, un cercle vicieux si l’on considère le coût actuel d’un code et du permis de conduire en Heenylth, d’une somme totale de 2 400 livres heenylthaines.

Projetée sur l’année 2006, cette nouvelle aide pourrait être le levier manquant pour lancer la commercialisation des véhicules sans permis. La possibilité d’emprunter à taux 0% pour faire l’acquisition d’une voiturette? Ce sera bientôt possible face aux différentes manœuvres gouvernementales qui entendent inciter les consommateurs à acheter plus de véhicules affranchis du permis de conduire. Un projet de loi qui pourrait en effet trouver preneur puisqu’il s’inscrit et de manière visible, dans une action sociale en faveur du pouvoir d’achat des heenylthains désireux de faire l‘acquisition d’un véhicule motorisé.

Une bonne surprise supplémentaire pour les ménages modestes et un énième camouflet pour les professionnels de l’instruction à la conduite, déjà éméchés après la promulgation d’une loi autorisant la commercialisation de véhicules sans permis. Car pour eux, non content d’autoriser la commercialisation des véhicules sans permis, le gouvernement de Sarah Kimble est résolu à en favoriser la vente, par l’octroi d’aides financières permettant aux banques la délivrance de prêts à taux 0%. Les organisations syndicales dénoncent de leur côté un acharnement de la part du gouvernement et promettent de réagir sur le terrain.

Pour critiquer cette aide bienvenue, plusieurs tractations des courants d’extrême-gauche dénoncent l’aide faite aux banques, pour qu’elles octroient ces prêts à taux 0%. Mais les directions des principaux groupements bancaires et le ministre des Finances et de l’Economie: Dennis Mayer (NLWP - New Left Wing Party) ont anticipé le coup puisqu’ils ont d’ores et déjà travaillé sur une contre-argumentation, évoquant notamment le fait que cette aide sera octroyée sous la forme de crédits d’impôts et non d’un versement vers les établissements bancaires, si et uniquement si ces derniers peuvent justifier d’un nombre et du montant des prêts à taux 0% accordés. L’octroi de cette aide gouvernementale s’inscrit donc dans une obligation de résultats pour les banques, par la fourniture des données relatives à la souscription de prêts à taux 0%.

La guerre des communications n’en finit donc pas entre d’une part le gouvernement et les industriels de l’automobile, acteurs d’une démocratisation de la voiture sans permis, et les professionnels de la conduite qui craignent une baisse qualitative du niveau des conducteurs et une hausse de l’insécurité routière.
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The Explorer Sentinel

20 mars 2009 - La constitution d’une flotte de guerre pour la société militaire privée du Jaguar Paltoterran, une opportunité commerciale à plus de cent millions de pesetas alguarenas.


Sous-marin alguareno S131-Telva, en manœuvre dans un port militaire, avant ses opérations de maintenance en came sèche durant les années 2008.
La Brigade du Jaguar Paltoterran lorgne sur le S131-Telva pour constituer les premiers éléments de sa flotte, une transaction de plusieurs dizaines de millions de pesetas alguarenas se dessine-t-elle?


Fort d’un budget consolidé, de plus de trente millions de pesetas alguarenas, le Jaguar Paltoterran veut capitaliser d’autres financements et négocier les acquisitions de ses premiers navires de combat. A ce titre, il est désormais acté que le Jaguar Paltoterran souhaiterait acheter notre sous-marin S131-Telva de classe Basilico. Un prédateur redoutable en hautes-mers, capable de chasser les destroyers, un comble quand l’on sait que la fonction première de ce dernier, est justement la lutte anti sous-marine. “Un tel contrat amorcerait une politique sécuritaire en hautes mers jamais égalée, par l’emploi possible de sociétés militaires privées, dans la lutte contre la piraterie internationale. Cette dépense est dès lors défendue comme un investissement, auprès de la gouvernance du Jaguar Paltoterran, qui pourra se targuer d’être la seconde entité non-étatique après les pirates rouges, à posséder un tel armement maritime.Une seconde rare qui présage de frictions armées entre les différentes factions, l’une n’existant que pour la chasse soumise à récompenses du second.

Alors bien entendu, il existe une concurrence réelle pour la fourniture de bâtiments de guerre au Jaguar Paltoterran, notamment du côté des autorités varanyennes, qui bradent comme aucune industrie ne l’a fait avant eux, plusieurs bâtiments maritimes. Mais faiblement modernisés et parfois conçus auprès de plusieurs états étrangers, ce qui complique les opérations de maintenance et l’harmonisation des équipements, ils trouvent jusqu’ici peu de preneurs. Une opportunité pour les industriels de l’armement alguarenos et le département de la défense fédérale, qui doit renouveler sa flotte militaire et trouver des débouchés commerciaux à ses “anciens” modèles, pour prévenir les surcoûts associés aux entretiens périodiques et le changement des pièces d’usure. Dans ces conditions, il est aisé de comprendre que le sous-marin Telva séduit pour sa haute technologie à l’international, là où il se fait pourtant vieillissant pour le parc militaire alguareno. Amorcer la constitution de sa flotte de guerre avec des bâtiments alguarenos, c’est s’assurer la récupération à moindre de coûts de navires militaires toujours dans l’ère du temps, et plus important encore, c’est s’assurer la capacité de production des industriels alguarenos pour harmoniser l’ensemble de sa flotte de guerre, facilitant la maîtrise des capacités d’armement et de navigation, par la similitude des appareils embarqués à bord.

“Il y a un décalage entre les performances des sous-marins alguarenos et la production navale moyenne à l’international. Si bien que là où vous trouvez un navire alguareno dans l’ère du temps à moitié prix, vous aurez du point de vue alguareno un rebut de la flotte militaire, un armement obsolète. C’est un peu le procès injustement fait au S131-Telva qui enverrait pourtant par les fonds l’essentiel des bâtiments de guerre présents au sein des flottes militaires étrangères n’appartenant pas aux sept ou huit premières puissances militaires” commente l’expert en question militaire Alberto Castarrera. “Un désamour qui peut profiter aux sociétés militaires privées agrées par la Fédération d’Alguarena, si elles savent saisir l’opportunité dans le temps imparti…”
Dans ce contexte, le groupe paramilitaire, aussi bien spécialisé dans la conduite d’actions militaires sur les théâtres hostiles et dans la défense territoriale pourrait signer le contrat de sa vie d’entreprise et faire l’acquisition de l’un des bâtiments navals les plus recherchés au monde. L’acquisition d’une force sous-marine est une bonne chose pour la conduite d’opérations commandos et la neutralisation de navires ennemis, cependant d’autres opportunités commerciales peuvent émerger de nouvelles acquisitions, à l’instar d’un transporteur de chalands et d’un porte-hélicoptère, dont l’Alguarena cherche à se débarrasser pour entamer des projets de production bien plus novateurs en la matière… Ces grands contrats d’armement apparaissent comme extrêmement solides pour le gouvernement fédéral alguareno, car son acheteur semble particulièrement dépendant de ces acquisitions pour développer son activité. “Les propositions émises par le Jaguar Paltoterran sont très sérieuses et font suite à un business plan bien délimité, qui rassure le gouvernement fédéral sur la longévité et la pérennité de telles actions commerciales toujours en négociation…”

Il faut dire qu’en plus de ça, le Jaguar Paltoterran n’est pas une société militaire comme les autres, car elle s’est déjà investie à l’international, dans la guerre d’indépendance amorcée au Pontarbello, ce qui vient de facto lui donner un marquage politique d’opposant à l’impérialisme kah-tanais. Car bien qu’il s’agisse d’une société privée, répondant au jeu de l’offre et de la demande, le mercenariat exercé à l’étranger par le Jaguar Paltoterran (ou celui de toute autre entreprise) est lourd de sens sur les opportunités commerciales présentes et futures. “Vous ne verrez jamais dans cette décennie et probablement celle qui suit, le Jaguar Paltoterran au service d’un donneur d’ordre kah-tanais, c’est inscrit dans le marbre le jour-même où le Jaguar Paltoterran s’est permis de faire tomber la tête des brigades solaires kah-tanaises sur le sol pontarbellois. Tout comme les brigades solaires ne pourront jamais se mettre au service de la paix et de la liberté au Pontarbello, toute société militaire privée fait des choix commerciaux dictés par la politique nationale du pays qui conditionne sa capacité à exercer son activité, c’est inévitable.”

Excellente nouvelle pour les industries de l’armement alguarenas dans ce cas, car le Jaguar paltoterran limite également le choix de ses fournisseurs en matière d’armements, la plupart des industries d’armement étant soumise à la délivrance d’agréments administratifs pour vendre auprès de tel ou tel acheteur, la coopération en matière de défense initiée entre la Brigade du Jaguar Paltoterran et le gouvernement fédéral d’Alguarena tend vers la délivrance facilitée du précieux sésame autorisant la transaction commerciale.

Car en plus de reclasser ses bâtiments maritimes obsolètes, le gouvernement fédéral d’Alguarena est bien en train de préparer le terrain à ses industries de l’armement, pour construire l’épine dorsale d’un secteur d’activité en plein boom et dans lequel la Fédération a tout intérêt à miser pour se désengager de la scène internationale en matière d’interventions armées, des initiatives militaires et des sorties politiques en la matière, toujours dépréciées par les populations nationales. En offrant au Jaguar paltoterran les moyens de projection nécessaires au déroulement d’opérations à l’étranger, la Fédétarion d’Alguarena entend se protéger du basculement de l’opinion publique, pour ce qui concerne son soutien aux interventions à l’étranger, les pertes à l’étranger du Jaguar Paltoterran n’affectant que très peu le moral des populations.

Alors si les bons de commande ne sont pas remplis, il convient tout de même de signaler qu’une lettre d’intention a déjà été adressée au gouvernement fédéral d’Alguarena, marquant l’intérêt du Jaguar Paltoterran pour certains bâtiments de la marine fédérale et son positionnement privilégié autour d’une cession de ces bâtiments si elle venait à avoir lieu et comportait d’autres potentiels acheteurs étrangers.

Considérant les montants en jeu, la solvabilité d’une société militaire privée telle que le Jaguar Paltoterran peut légitimement interroger la scène internationale et le gouvernement fédéral alugareno en premier lieu. Cependant, les premières analyses et les premiers audits financiers réalisés sont optimistes, considérant l’activité croissante de ce secteur singulier et peu envahi par la concurrence malgré quelques essais d’organisations aujourd’hui encore méconnues. La notoriété du Jaguar Paltoterran à s’être victorieusement opposé à l’une des principales forces militaires mondiales, associée au puissant outil industriel alguareno, promet des perspectives nouvelles dans la lecture et l'interprétation d’un contexte géopolitique en pleine mutation. “Il ne faut pas non plus oublier que le groupe paramilitaire du Jaguar Paltoterran a élu domicile au Pontarbello, c’est donc une force armée de proximité et sur laquelle la Fédération d’Alguarena souhaite capitaliser, car une société du mercenariat armé qui ne travaille pas pour vous, travaille possiblement pour votre ennemi…
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The Courier Tribune

5 septembre 2009 - Pionnière en électronique, la Fédération d’Alguarena compte désormais de premières intelligences artificielles spécialisées dans la création de contenus musicaux libres de droits.

Création de contenus musicaux par le recours à une intelligence artificielle, une première désormais possible au sein de l'un des pays les plus avancés en matière de technologies électroniques et informatiques.
La création d’une intelligence artificielle, capable de créer des compositions musicales, en totale autonomie et sans copier des morceaux existants, constitue une première notable dans le pays, soucieux de développer son patrimoine culturel musical.


Créer une musique libre de droit, comme ça à la va-vite et sur demande? Voilà ce que vous propose désormais “Cántame” (littéralement “Chante-moi” en espagnol), une application composée d’une intelligence artificielle, capable de produire du contenu musical sans jamais recourir à des bandes sons existantes afin de garantir l’accessibilité des créations, libre de droits. Développée par un groupe d’étudiants en informatique alguarenos, qui disposait d’un budget un peu limité pour intégrer l’achat de musiques à leurs loisirs, l’application pourrait bien aujourd’hui faire leur bonheur et marquer un tournant dans leur vie professionnelle qui n’avait pourtant même pas encore débutée.

L’intelligence artificielle, une notion assez récente et encore très théorique, qui prend peu à peu le pas au sein des nouvelles technologies en cours d'intégration dans l’espace économique mondial, fait ses premiers pas dans le domaine de la culture, et tout particulièrement la culture musicale. Une nouveauté qui plait, qui ébranle, qui effraie mais qui assurément, ne laissera pas indifférents les auteurs, les compositeurs ou les simples amateurs de mélodies ou autres sonorités.

“On a longtemps associé l’intelligence artificielle à un développement technologique chargé de rapporter de l’argent aux sociétés, principalement par la commercialisation de nouveaux biens à la consommation. Pour la première fois, tout cela n’a jamais été aussi faux qu’actuellement et l’intelligence artificielle est venue servir la gratuité de certains plaisirs qui contribuent directement à notre bonheur, ainsi qu’à notre épanouissement personnel…” nous explique Manuel Carvadeggia, étudiant en troisième année de programmation informatique et créateur/développeur de Cántame.

Au début, l’homme ne s’en cache pas, il avait d’abord l’application à des fins personnelles, afin de, je cite, “s’offrir impunément et sans limite de temps, l’accès à des contenus musicaux personnalisés” qui lui correspondent. Mais sa situation financière limitative, identique à celle d’autres étudiants alguarenos, l’a très vite invité à partager cette invention hors des codes de l’économie “traditionnelle” auprès de confrères étudiants eux-aussi en manque de sonorités., faute d’un budget suffisant pour les loisirs personnels. “Quand vous payez les courses alimentaires, non alimentaires, les charges de votre logement étudiant, les transports en commun, les abonnements en eau, électricité, services télévisés, etc… Vous vous retrouvez vite dans la panade pour financer vos premiers loisirs. Alors pour la lecture et l’achat de livre, je m'en fous je suis rôliste ! Mais je ne suis pas musicien… Et c’est là où a démarré mon imagination, en cherchant une application qui serait capable de me proposer des morceaux de musiques sans leurs droits d’auteurs, qu’elle aurait elle-même généré. J’ai très vite compris qu’une telle application n’existait pas, et je me suis donc naturellement penché sur son développement, une occasion pour moi de réviser les cours et de me libérer l’esprit…”
Pour le jeune étudiant ingénieur en informatique, la pratique est très simple : “pour générer des morceaux de musiques libres de droits, il vous faut coder et programmer, le bon algorithme”. C’est aussi simple que ça. Si votre algorithme est capable de suffisamment séquencer les sons, présents par centaines de milliers, pour ensuite les recomposer de manière aléatoire mais pas trop, vous avez une musique nouvelle et libre de droits d’auteurs !

Et pas peu fier du résultat, le jeune citadin installé à Pomosejo au titre de ses études nous fait profiter en exclusivité d’un morceau de musique créé sur la base d’un petit cahier des charges que nous lui avons fourni, parce que toujours selon Manuel, “créer de la musique c’est très bien, la personnaliser à ses envies, c’est incommensurablement mieux !”

Terre à terre et pragmatique, même pour un inventeur, l’étudiant mesure malgré tout la révolution que sa découverte entraîne dans certains milieux, à commencer par ceux des musiciens dits “professionnels” qui vont composer et jouer des morceaux perfectibles, avec une certaine modestie et sur commande. “Les petites entreprises, ou les plus grandes grandes, si elles accèdent à cette application, pourraient se créer gratuitement, de petits contenus musicaux pour leurs spots publicitaires ou plus généralement, leurs communications, commerciales ou non. J’ai conscience que tout cela va bousculer le rapport de force entre de petits musiciens et leurs œuvres, face à des dirigeants d’entreprise sans cesse davantage marqués par une logique de réduction des coûts. Moi je pense avoir répondu à un besoin initial qui est de, permettre à ceux n’en ayant pas les moyens, d’écouter de la musique. Je ne pense pas fondamentalement que les personnes qui apprécient un titre ou un album “x” ou “y” vont s’interdire de l’acheter parce qu’une application propose de créer des sonorités différentes de ces musiques et sur des genres pouvant plaire aux amateurs de sons rock ou r'n' b, pour ne citer qu’eux.”

Néanmoins il nous appartient en tant que journalistes, de reconnaître que l’application, capable de générer un contenu illimité de partitions musicales homogènes et harmonieuses entre elles, est une nouvelle façon de réinventer le commerce des biens musicaux. Car au-delà de la capacité à créer du contenu libre de droits, c’est surtout la capacité développée par cette intelligence artificielle dans sa personnalisation qui a de quoi effrayer. “Cántame” est effectivement capable de créer des bandes musicales en considérant un nombre important de critères, définis et sélectionnés par l’utilisateur. Dans les critères venant conditionner le contenu musical créé, il est permis de nommer la durée de la partition voulue, le genre musical avec son ambiance également, les instruments positionnés sur le morceau et même sa rythmique. Une poignée d’instructions de base qui au terme de seulement trois à cinq minutes de paramétrage, vous donne un contenu sonore authentique et aligné sur votre saisie, que dis-je? sur vos desideratas…

L’atout principal de cette application réside en effet dans sa capacité à décomposer les notes, plus les notes musicales sont décomposées et plus la recomposition qui en fait derrière est infinie, proposant des partitions musicales illimitées, à même de permettre à cette bibliothèque musicale en ligne de régénérer. Alors qu’on se le dise néanmoins, les productions musicales générées par “Cántame” ne sont pas (encore) à la hauteur de compositions émises par les plus grands musiciens mondiaux, si bien que l’industrie du disque et du CD-ROM, reste viable pour les années à venir.

Bien que l’application reste à ce jour gratuite, son inventeur n’en oublie pas d’assurer ses arrières, en limitant notamment le nombre de téléchargements gratuits permis par mois, un plafond jusqu’ici limité à cinq partitions musicales. Un moyen selon lui, de s’assurer que des personnes ne créaient pas une économie parallèle à ce site qu’il souhaite pour l’instant conserver freeware. “Pour ajouter une musique d’ambiance à ses vidéos et créations visuelles personnelles c’est suffisant, je ne pense pas que quelqu’un saura produire un morceau capable de rivaliser avec un orchestre musical…”

En tout cas, pour celles et ceux qui ont exprimé un coup de coeur pour une création musicale créée à partir de l’application “Cántame”, il leur sera possible depuis celle-ci, de payer une certaine somme, présentement pas moins de quatre-vingts-dix-neuf pesetas alguarenas, pour s’assurer de l’acquisition d’une propriété intellectuelle sur celle-ci. Un moyen de garantir l’exclusivité d’un morceau sur le marché puisque l’application enregistrera de facto celui-ci et l’assimilera aux contenus protégés, sous-entendu interdits de reproduction.
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