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[PRESSE] Médias encolanaltèques - Page 4

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El Legado

28 mai 2012 - Sportconnect, le projet novateur d’un mercato pour les sportifs internationaux.


SPORTCONNECT
Sportconnect, se veut une nouvelle organisation non gouvernementale dédiée à la mise en relation des sportifs internationaux.

Devant l’engouement des affaires relatives au sport, il arrive que des personnes se trouvent un talent, qui ne soit pas nécessairement sportif, mais mondialement sollicité en de faciliter les mouvements d’athlètes à travers le monde. Installé au coeur d’une Aserjuco, ville parmi les plus animées au monde, l’homme d’affaire encolanaltèque Ricardo Marisocas veut croire au sien, en inaugurant le premier mercato mondial des sportifs et athlètes.

Souhaitant profiter de la réussite sportifs de nombreux alguarenos, à commencer par la sélection nationale de football masculine, détentrice d’un titre international parmi les plus prisés au niveau mondial, l’homme s’est depuis plusieurs mois mis en relation avec plusieurs athlètes alguarenas, pour identifier leurs souhaits de carrière et relever les opportunités entourant chacune. Et le constat lui apparaît sans appel, si les sélections nationales font rêver, de nombreux sportifs engagés à un haut niveau de compétition, s’estiment insuffisamment payés dans les petits et moyens où ils jouent le restant de l’année.

Passionné par le foot et les affaires, Ricardo Marisocas se rêverait-il comme le contributeur à la réussite des clubs présents au sein des moyennes et grandes agglomérations, désireux d’acquérir les talents et les meilleures promesses de réussite sans possiblement les trouver? L’homme semble aimer le penser et nourrit depuis quelque temps, l’ambition de créer un marché des sportifs, pour identifier et faciliter les mises en relation entre agents de sportifs et clubs, de sorte à faciliter des actions de transfert ou de mises à disposition contre commission. “Le monde regorge de talents sportifs et la Fédération d’Alguarena ne fait pas exception, il n’y a qu’à voir les titres de notre sélection nationale de football, ou les performances individuelles de nos athlètes. Tout ce beau monde mérite de se rencontrer, j’espère en être le trait d’union pour permettre la multiplication des rencontres sportives et le développement du sport international par le biais des transferts…”

Une idée mûrie autour de sa passion et d’un constat clair, confie le quadragénaire “vous pouvez avoir les compétences que tout le monde cherche, si vous n’êtes pas visible vous subirez des barrières quasi infranchissables si vous aspirez à une carrière professionnelle. Antonio RUIZ est l’exemple que tout peut arriver, mais sauf tout le respect qu’il lui est dû, n’y avait-il pas des centaines d’Antonio RUIZ avant sa naissance?” L’homme explique en effet que c’est durant le suivi d’un match amateur, qu’il avait décelé des sportifs de grande qualité, mais dont les rencontres sportives, manquant encore trop de visibilité, avaient été boudés par les sélectionneurs qui “pèsent” dans le monde du sport collectif…

En créant un mercato qui mette en relation les clubs, les sportifs ou leurs agents, Ricardo Marisocas entend donner à chacun la visibilité suffisante pour qu’un choix déterminant pour la carrière des sportifs (ou des clubs) soit fait. “J’avais jusqu’ici le sentiment d’une profonde injustice, pour ces sportifs qui donnent au quotidien mais, parce qu’ils ne jouent pas dans le bon stade, contre la bonne équipe, manquaient leurs chances. En ouvrant un mercato, j’offre un visuel complet et permanent sur la réussite technique de chacun, permettant aux sélectionneurs et autres présidents de clubs, de disposer d’une aide à la décision tangible, pour permettre à chacun un arbitrage juste et équitable, pour qui s’en donne les moyens…”
L’équité et le choix, deux buts poursuivis par Ricardo Marisocas, pour défaire les murs érigés autour des sportifs de petites agglomérations et villages, dont le talent se veut effacé sous l’épaisseur de la canopée et la quiétude de leurs villages en zone provinciale.

Partagé entre la mise en relation et l’historicisation des réussites sportives, le projet Sportconnect réinvente le sponsoring et la sélection des sportifs de haut niveau, pour le plus grand bonheur des sélections et des clubs qui, face à l'opulence des jeunes sportifs se présentant à eux, peinent à trouver le temps nécessaire pour déceler les profils parmi les plus prometteurs.

“Derrière ces sportifs il y a des gens avec une histoire, vous ne pouvez pas mettre en relation des personnes sur la base d’un nombre de buts inscrits ou que sais-je d’autres encore? Il faut humaniser les échanges entre les clubs et les jeunes athlètes, en promettant un panorama et une vue d’ensemble sur chaque sportif, étalé entre les performances, mais aussi les parcours et leurs aspirations. C’est ça qui fera la différence entre un bon et un mauvais recrutement. Les sélectionneurs ne mangent pas des joueurs mais une équipe. Vous pouvez recruter les meilleurs talents du pied de notre monde, s’ils sont incapables de travailler ensemble et ne nourrissent pas d’ambition sur votre club, vous continuerez de regarder les finales de tournoi devant votre télé” nous explique-t-il, de manières peut-être brutales il est vrai, mais intelligibles pour chacun.
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Presse encolanaltèque

8 janvier 2015 - Tremblement de terre dans les profondeurs du Deltacruzando, les Burbujas Verdes en première ligne.

tourisme insulaire
Le tremblement de terre survenu dans les profondeurs marines de l'océan du Deltacruzando, est susceptible de répercuter un tsunami d'ampleur sur les Burbujas Verdes, où l'activité touristique est la plus forte du pays.

Une alerte en provenance d'une équipe scientifique althaljir a sonné le glas des opérateurs de voyage et plus globalement des encolanaltèques, après qu'il leur fut rapporté une activité sismique décrite comme "forte" et "particulièrement inhabituelle" dans l'océan du Deltacruzando. Un évènement assez peu éloigné finalement et surtout hors norme, si bien que les conséquences de celui-ci pourrait se manifester en fin de journée, par la survenue d'un tsunami le long des côtières balnéaires encolanaltèques aux alentours de 21h30. Une information depuis confirmée par les autorités encolanaltèques, puis fédérales, qui obligent à la mobilisation rapide de moyens, à commencer par l'armée et la sécurité civile des Encolanas, territoires les plus exposés aux conséquences de cette activité sismique.

"Il a été rapporté à notre autorité et confirmé par celle-ci, la survenue d'une activité sismique importante au sein des plaques océaniques du Deltacruzando, spécifiquement à hauteur de la faille géolocalisée aux coordonnées satellite X: 21147 Y: 19334" a annoncé la Première Ministre encolnaltèque Celeste Morterero du parti Coalición para el Éxito Nacional (CEN). "L'enregistrement des données faites à cette activité sismique hors norme, sera de nature à provoquer la survenue de plusieurs vagues majeures, que la communauté scientifique du pays est venue qualifier de tsunamis.

Par conséquent, il est demandé aux citoyens encolanaltèques et aux ressortissants étrangers, résidant ou se trouvant actuellement sur les îles des Burbujas Verdes, la stricte application de ces mesures de sécurité qui sont :
  • de vous déplacer vos proches et vous pour d'une part vous éloigner des côtes, puis pour vous rapprocher des ZSS (Zona de seguridad sísmica), dont les coordonnées géographiques sont disponibles sur notre site officiel et en affichage étendu sur vos écrans tandis que je vous parle. Pour les personnes ne disposant pas d'équipements télévisés, prière de contacter le 0-400-004 où un enregistrement audio répétera les coordonnées géographiques de ces zones de sécurité sismique selon votre géolocalisation où la localisation saisie en début de communication,
  • de limiter vos déplacements à la stricte évacuation vers des ZSS, de sorte à ne pas engorger les axes routiers qui seront fortement sollicités par les moyens de secours. Les ZSS sont des zones préalablement identifiées comme surélevées et pour lesquelles un hôpital de campagne est en cours d’aménagement, merci de ne pas prendre avec vous plus de choses que nécessaire. Sont identifiés comme nécessaires, un moyen d'informations non téléphonique, des vêtements chauds et une couverture. L'ensemble des besoins vous sera fourni au sein des ZSS mais nous devons intégrer l'éventualité d'une mauvaise répartition des populations entre les ZSS, considérant les personnes en itinérance pendant l'évènement. Nous rappelons également que l'usage du téléphone dans ces circonstances, serait de nature à saturer notre réseau et à différer la mise en relation téléphonique des personnes en exprimant le besoin ou la nécessité.

L'ensemble des présentes consignes reste disponible sur notre site officiel institución-encolanas.en"

Attendues pour 21h30, les premières vagues devraient toucher les côtes des Burbujas Verdes, où un arrêté interdisant toute pratique d'une activité nautique civile, a été promulgué.
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El Legado

Le Dr. Matías Orellana, sociologue et expert en criminologie, en réponse à Noelia Perrez-Alzueta, pour son article "Mars rouge à Aserjuco"

10 mars 2016 - La Fédéralisation, une réponse durable à l’insécurité et un rempart pour nos concitoyens.

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Le Fédéralisme bouc émissaire utile et facile pour dénoncer la barbarisation de nos sociétés?

Il est devenu bien banal, ô mille fois hélàs, de voir et lire les titres alarmistes d'un certain nombre de journaux d'information devenus bien éloignés de ce principe, dépeignant un pays en chute libre, comme si chaque crime, chaque drame localisé, se devait d'être le signe implacable et avant-coureur d'une faillite plus profonde et collective. L'article récemment publié par le journal populiste d'extrême droite Voz del Popolo, signé par la journaliste Noelia Perrez-Alzueta, se destine à être l'illustration la plus parfaite. Une démonstration et un passage en force de cette mouvance sensationnaliste, qui a sa préférence à pointer du doigt les fondations du système plutôt que d'en faire apparaître les forces structurelles et ses perspectives dans un monde mouvant face auquel il se voue à nous préparer.

Il y a effectivement ici un contresens des plus ostentatoires : la fédéralisation du territoire ou encore nommée autrement son fédéralisme, est loin d'être la cause du désordre actuel et d'une flagrante cartellisation de la criminalité à l'échelle fédéral. Il est tout ou partie de sa solution, un des rares leviers de résilience dont dispose encore les trois micronations qui composent encore à cette date, la première puissance mondiale.

Pour débuter l'illustration de mon propos, il faut rappeler une vérité des plus simples et des plus élémentaires, la fédéralisation n'est en rien un désengagement, c'est une répartition du pouvoir et de ses prérogatives. Là où un état présenté comme unitaire concentrerait toutes les décisions à la capitale, souvent bien éloignées des réalités de terrain et c'est particulièrement vrai dans un espace archipélagique comme le nôtre, le fédéralisme alguareno permet aux entités locales de répondre avec une juste répartition des ressources aux défis sécuritaires, économiques et sociaux qui les traversent sur leurs territoires respectivement. Une juste répartition des ressources entend que celle-ci soit inscrite dans un schéma équitable et non égalitaire. Qui d'autre qu'un état fédéral, peut concentrer suffisamment de ressources pour permettre au plus éloigné des territoires, à la plus pauvre des collectivités, de toucher le denier qui lui est dû?

Dans la périphérie d'Aserjuco, puisqu'il faut la nommer comme l'expression incarnée du mal, c'est à El Calvário que des cellules associatives ont pu financer sur fonds fédéraux, un programme d'aide à la sortie de délinquance d'une quarantaine de jeunes en 2012 et qui serait peut-être sans ça aujourd'hui, l'auteur des crimes qui nous mettent en émoi. Ces fonds fédéraux ne sont permis que par une vision claire des priorités d'investissement et la répartition efficace des subventions sur l'ensemble d'un territoire archipélagique. Plus proche de nous, aux Encolanas, et précisément à San Lázaro, c’est grâce à la coordination judiciaire entre les tribunaux nationaux et le parquet fédéral que une filière de trafic d’armes a été démantelée l'an dernier, par le développement d'un réseau d'informations, de coopérations, qui dépasse le cadre national. Il faut arrêter avec cette idée qu'il y a des criminels encolanaltèques d'une part, des criminels arcoans de l’autre, il y a la criminalité point, et tous les vases communicants nécessaires à leur prospérité sont déjà là. Nous n'avons dès lors plus que le choix de la manière dont nous souhaitons les affronter, ensemble ou en ordre dispersé.

Car entendons-nous bien, les succès qu'il m'est permis de citer ne sont pas le fruit du hasard, mais bien celui d’un système fédéral qui sait conjuguer autonomie et solidarité, proximité et efficacité, avec chacun des états qui le composent.

Crions-le avec force, une guerre des mafias ce n'est pas une guerre contre le fédéralisme.

Et sur le sujet, s'il ne fallait retenir qu'une erreur autour de la récente publication du journal Voz del Popolo, c'est la capacité de son réquisitoire à confondre le symptôme et la cause. Les mafias et autres organisations criminelles ne sont pas nées de la fédéralisation des territoires de l'archipel. Elles l'ont précédée, elles l'ont aussi contournée et elles cherchent aujourd'hui à tirer profit d'une réussite économique et sociale qui n'est là que par le fédéralisme centenaire de nos institutions. Ce que craignent ces organisations criminelles n'est pas la capacité d'une police nationale à frapper fort le temps d'un casse, mais bien la capacité d'une police fédérale à identifier les ramifications des groupes, leurs plateformes logistiques en dehors du territoire national. Sans fédéralisme, le champs de vision et plus généralement les champs du possibles, s'arrêtent aux frontières des microétats, rendus bien incapables de lutter dignement contre ces organisations tentaculaires et tournées vers l'international. Oui, le Cartel de la Muerte Roja est violent, plus violent qu'il n'a été permis de le soupçonner dans notre quotidien, plus brutal et mobile que ne purent le souhaiter nos cauchemars les plus aboutis. Mais c’est justement dans un système fédéral qu’on peut lui opposer une riposte transfrontalière.

Les tensions entre le niveau fédéral et les états fédérés, leurs systèmes judiciaires ainsi que policiers, ne doivent pas être vues comme des failles, mais comme le moteur même de la démocratie moderne : un dialogue institutionnel qui permet l’adaptation, l'adaptation des moyens financiers, législatifs et si nécessaires humains, par le détachement d'inspecteurs dédiés à la grande criminalité. Que certains dispositifs soient encore trop faibles ou mal coordonnés ne doit donc pas disqualifier le principe de leur existence, mais inviter à leur perfectionnement.
Les populistes, au travers de cet article critique et acerbe, demandent à changer de voie sur une route annonçant un virage, mais nous sommes dans un rond point et l'adversité imposée par la mondialisation, à laquelle n'échappe pas le crime organisé et maintenant internationalisé, ne fait que nous inviter à sublimer le fédéralisme existant.

J'en suis convaincu, nous sommes à un stade où plus que jamais il est nécessaire de vendre des réformes préférables à une brosse visant à retrouver un tableau blanc. La mutualisation des bases de données en criminologie, la fédéralisation de la lutte contre les cartels et les mafias, l'harmonisation et l'accélération des procédures judiciaires faisant cas de leur arrestation, le déblocage de fonds d'urgence pour financer la lutte de fonds dans certains espaces désurbanisés où lesp lantations de drogues pourraient être présentes, les programmes transfrontaliers de protection des témoins pour les extraire plus loin des environnements criminels dans lesquels ils sont plongés, voilà des mesures concrètes et porteuses d'une vision significative pour l'avenir sécuritaire de nos quartiers.

Même sous statut fédéral, l'individu reste citoyen. Et il m'est particulièrement injuste, presqu'insultant s'il fallait grossir le trait, de voir réduire les citoyens arcoans à de simples victimes, en proie à un système présenté comme désincarné. La Fédération d'Alguarena confère un statut citoyen supranational à chaque individu relevant des états le composant. Des droits conférant une meilleure couverture santé, des subventions fédérales à la justification de travaux spécifiques dans la résidence, des politiques d'harmonisation et de bonification des salaires selon un calcul de l'inflation détaillé dans chaque état, autant de spécificités qui sont aujourd'hui les gages d'une attention particulière, d'une reconnaissance de la citoyenneté fédérale. Faut rappeler qu'il y a un mois encore, les citoyens arcoans, égaux à tous les autres, votaient pour élire leur nouveau président fédéral des huit prochaines années? Doit-on interpréter là l'hypocrisie ambiante autour d'une forme de déclassement de la citoyenneté nationale? d'une forme d'appauvrissement des droits inhérents à chaque état? Non il est ici question de leur renforcement, d'établir des budgets participatifs et équitablement redistribués.

Mais oui, convenons que la situation est difficile, que des poches d’insécurité prospèrent là où les moyens peuvent parfois faire défaut. Mais faire tomber le fédéralisme en procès, c’est confondre la boussole avec l’orage, jetant la première parce qu'elle est secouée par le second ! La vraie réponse est ainsi donc dans la coordination des états et de leurs institutions, le renforcement d'un arsenal pluridimensionnel et la confiance en des dirigeants que nos citoyens ont le luxe de choisir. A cette condition, l’Arcoa et la Fédération d'Alguarena pourront non seulement se défendre face au crime organisé, également mais renaître plus fortes, ravivés.
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