25/02/2015
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Bruits de couloirs - Page 4

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Charle Fromager : Cela n'a malheureusement rien de surprenant. Les Komunteranos ont déjà opéré de cette façon et, dans leur décalage total sur les façons de faire la politique et diplomatie, se sont offusqué face à l'outrage de leur manquement. Nous devons de plus être préparés à la désinformation qui va suivre avec ce conflit en plein éclatement, chaque parti cherchera à imposer sa version des faits pour avoir l'approbation de la scène internationale. Notons d'ailleurs que, malgré tout le soutien du Duché envers le Kah, nous ne tolérerons pour autant pas le moins du monde le moindre mensonge sur la situation là-bas, d'autant quand les komunteranos donnent déjà chaque jour une nouvelle raison de les mettre sous tutelle.
Pour ce qui est de l'hostile obsession à l'égard du Duché et les mensonges vis-à-vis de l'OND en général, il n'y a que deux explications, qui peuvent toutes deux être vrais :
-C'est une tentative de se rattraper aux branches, faire du "whataboutism" pour détourner l'attention de leurs propres tords et chercher des excuses pour qu'on oublie leurs successions d'exactions.
-C'est un prétexte pour adopter de façon encore plus écrasante leur régime. L'hostilité que vous évoquez démontre bien que la prétendue pacification des relations récemment initiée n'était qu'une façade, pour des desseins bien trop prévisibles. Ne pas reconnaitre la moitié du gouvernement, menacer ouvertement par missive, tenir en interne des discours appelant à la guerre, s'armant massivement (à des coûts surement exorbitants qui auraient surement pu être mieux investis dans une économie socialiste), et maintenant demander de condamner Sylva et accuser de tous les maux l'OND. Oui, c'est indéniablement une tentative de décaler la norme pour préparer le terrain à des ambitions bien plus autoritaires et bellicistes, faire accepter à la population la guerre à venir, même lui convaincre qu'elle est nécessaire, légitime. Il suffit d'ailleurs d'observer les dix milliers de morts ayant eu lieu chez eux, et témoignant de profonds dysfonctionnements et penchant dictatoriaux. Incompétence ou malhonnêteté ? Sylva a toutes les raisons de craindre les deux éventualités réunies, et que ces apparences de communisme utopique ne masquent qu'un énième eurycommunisme violent et arriéré.
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Un représentant du Royaume de Teyla, prenant dans une salle des représentants des autres nations :

Le Royaume de Teyla informe ses partenaires qu'il a reçu une proposition de rencontre de la part des autorités de la Loduarie Communiste. Le Royaume de Teyla envisage d'accepter la rencontre diplomatique afin d'engager de nouveau un dialogue avec la Loduarie Communiste. Toutefois, le Royaume de Teyla reste méfiant quant à l'utilité de cette rencontre et sur la parole des autorités de la Loduarie Communiste. Le passé nous a montré qu'on ne pouvait pas croire la Loduarie.

Malgré tout, tous les sujets peuvent être mis sur la table, d'après ce que nous comprenons, y compris la Translavya. Le Royaume de Teyla souhaite donc savoir si ses partenaires souhaitent aborder des sujets spécifiques, fixer des limites à la Loduarie Communiste ou toute autre choses.
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-Voila qui ressemble à une tentative de se forger une crédibilité et reconnaissance à l'internationale, répondit Charle Fromager. Si une normalisation des relations avec la Loduarie Communiste est bonne à prendre et pourrait même servir d'axe d'influence pour les orienter vers des directions plus pacifiques, elle ne doit en aucun cas servir à légitimer la moindre de leurs exactions.
L'oblast de Zladingrad est un exemple de choses que nous refusons toujours de reconnaitre par exemple. Conséquemment, la position du Duché sera simple : appuyer les positions que nous avons toujours appliquées jusque-là envers la Loduarie, à savoir l'opposition pure et simple envers son interventionnisme armée et violent. Nous ne pouvons pas tolérer que ce pays puisse poursuivre une telle attitude hégémoniste.
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Un conseiller de la première ministre tanskienne indiqua à ses partenaires que des discussions secrètes étaient aussi en cours entre la République Fédérale de Tanska et le régime de Lorenzo principalement à propos de Zladingrad, de la crainte Translave d'une attaque et de Velsna.

Le conseiller transmis plusieurs points devant être abordés selon eux, à commencer par l'impérativité pour la Loduarie de respecter le traité de paix signé en Zladingrad concernant sa limite de déploiement de forces, le respect absolu de la règle de non-intervention dans le cadre des tensions internes à Velsna. Enfin, le respect de la souveraineté de Translave et l'absence nécessaire d'intervention militaire accompagné d'une absence de déstabilisation régionale.

Le conseiller indiqua aussi qu'il était bon de rappeler que l'Organisation des Nations Démocratiques est une alliance défensive, qui ne présente pas une menace pour son régime bien qu'elle le condamne. Et que par conséquent toute perturbation des environnements proches de notre pays ne faisait que dégrader nos relations alors même que l'OND en elle-même n'appliquait pas de politique similaire à l'encontre de son régime. Et qu'une telle situation ne pouvait être tolérée indéfiniment.

Le conseiller valida les points évoqués par Charle Fromager tout en encourageant les discussions que pourraient avoir le Royaume de Teyla.
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Un conseiller caratradien se chargea de transmettre les points que son pays considérait comme les plus importants et qui n'avaient pas été déjà mentionnés : déjà, qu'il fallait toujours garder à l'esprit en discutant avec la Loduarie que celle-ci ne respectait pour ainsi dire aucun engagement et aucune promesse. De fil en aiguille, la position caratradienne sur le sujet était de ne jamais faire aucune concession à la Loduarie ; le conseiller jugea également bon de rappeler au Teylais l'interêt qu'il y aurait à convaincre la Loduarie de démilitariser partiellement sa frontière.
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En cette chaude journée de juillet 2013, le Soleil tape fort sur Manticore : capitale du Royaume de Teyla et siège du Conseil Général de l’Organisation des Nations Démocratiques. À l’ombre d’un arbre, au sein d’un espace fumeur dudit Conseil Général, se tient un conseiller diplomatique Zélandien cherchant à se protéger de la chaleur de l’astre du jour. Ce n’est après tout pas un hasard que l’on appelle ces grands blonds aux yeux bleus des “Rosbif”, ces derniers ayant la particularité de griller à la lumière du Soleil.

Ce conseiller diplomatique est alors en train de rouler un joint lorsque la sonnerie de son téléphone retentit. S’arrêtant net, son pétard en mains, ne sachant pas quoi en faire, il décide finalement de tout remettre dans son sachet : herbe et feuille, puis décroche d’un air bougon. Après tout, il ne peut se permettre d’ignorer l’appel, la sonnerie de ce dernier indiquant qu’il s’agit là du Secrétariat Fédéral aux Affaires Étrangères. Et c’est le Secrétaire Fédéral lui-même qui est à l’autre bout du fil : son appel doit donc avoir un rapport avec quelque chose d’une grande importance… et c’est en effet le cas. Sitôt la conversation terminée et l’appareil raccroché, le diplomate Zélandien cour à la recherche de ses homologues Ondiens afin de les amener dans une salle de conférence vide. Sitôt cela fait, il prend alors la parole.

Conseiller diplomatique Zélandien a écrit :Chers homologues, merci d’avoir répondu présent.

Si je vous ai regroupé dans cette pièce, cela est dans le but de vous faire parvenir une demande de monsieur Rutter : Secrétaire Fédéral aux Affaires Étrangères de Zélandia concernant le blocus Ondien de l’Oblast “““Indépendant””” de Zladingrad, ainsi que de notre ultimatum envers le régime Lorenzien.

Sur ces sujets, le Secrétaire Fédéral est en contact avec le Pharois Merirosvo. Et dans leur dernière correspondance, ces derniers ont demandé à monsieur Rutter de faire parvenir à l’O.N.D. trois points.

D’abord, l’armée d’occupation Loduarienne quittera bel et bien Zladingrad. Les Pharois l’assure, le dictateur Lorenzo consent à la solution diplomatique.

Ensuite, les Pharois assurent aussi que l’oblat passera sous leur contrôle. Ils nous autorisent cependant à envoyer des observateurs et nous laissent libres de déclarer ce que nous voulons sur la question, mais le Grand-Capitanat refuse la présence militaire de l’O.N.D., à l’exception de la Federale Marine fan Seelân (marine Zélandienne NDLR), qui pourra, elle, patrouiller dans la zone.

Enfin, La Merirosvo demande à l’Organisation si cette dernière a des concessions politiques qu’elle aimerait obtenir de la Loduarie ? Ce qui est par ailleurs la principale raison de cette assemblée non programmée.

Sur ce, je vous laisse la parole.
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Un conseiller tanskien proche de la première Ministre fut tenu au courant de la demande zélandienne de discuter et rappliqua logiquement pour écouter ses propos.

conseiller politique tanskien a écrit :Nous sommes ravi d'apprendre que la Loduarie consent à obéir à l'ultimatum qui lui a été doublement imposé. Nous ne nous attendions pas à une prise de contrôle militaire de l'Oblast dans tous les cas. Notre, je parle ici au nom de Tanska, seul souhait eut été de leur proposer de revenir dans leur pays initial par référendum pour ensuite définir la marche à suivre compte-tenu du détachement illégal organisé par la Loduarie.

Nous aimerions donc que la Merirosvo réfléchisse à l'hypothèse de ne pas reconnaître le référendum organisé par la Loduarie. Cela n'est guère une demande mais plutôt une proposition...démocratique. Concernant les concessions politiques auprès de la Loduarie, nous aimerions nous qu'elle concède à ne plus venir en Manche Blanche perturber la stabilité régionale. Mais nous préférons, pour être honnête, que la priorité soit laissé à Teyla sur cet aspect et que celle-ci ne tienne pas compte de notre demande afin de formuler librement les siennes.
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Jean-Luc
Représentant teylais au Conseil général, Jean-Luc bourgard



Jean-Luc Bourgard passait dans le coin, il est donc le représentant du Royaume de Teyla.

Jean-Luc Bourgard a écrit :Je dois dire que je me retrouve dans les propos de mon homologue tanskien. Tout d'abord, l'oblast de Zalingrad doit avoir des élections libres et démocratiques, dont les conditions ne seront fixées ni par la Loduarie ni par un gouvernement provisoire dont les membres furent nommés par la Loduarie communiste. La présence militaire de l'OND n'est pas nécessaire et nous consentons à la demande de la République Pirate Pharoise.

Concernant la Loduarie et la Mer Blanche, je pense que nous devons étendre la proposition à l'Eurysie de l'Ouest en incluant la République fédérale de Tanska et les membres de l'Organisation des Nations Démocratiques dans leur ensemble. Dans ces zones, aucune intervention militaire, même à travers le mercenariat, loduarienne ne pourra avoir lieu sans l'accord des Pharois et de l'Organisation des Nations Démocratiques. Les deux accords seront obligatoires, sinon les Pharois n'empêcheront pas l'intervention de l'Organisation des Nations Démocratiques, et inversement, contre la Loduarie communiste. Notre organisation donnera son accord ou pas à travers le consensus et le vote de ses membres si nécessaire.

Vous pensez que le pharois accepterait cela ? Dit le représentant à son homologue zélandien. Je crois que la proposition donnera une influence importante au Pharois sur la Loduarie, donc le pharois pourrait accepter, du moins c'est l'avis du gouvernement teylais.
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Maurice Carilac

Maurice Carilac a écrit :Nous sommes heureux de voir le Pharois se joindre à nos revendications quant au départ des loduariens de Zladingrad, bien que les motivations de la Merirosvo restent floues. Nous appuyons également la proposition tanskienne qui est de procéder à un nouveau référendum affranchi de toutes pressions antidémocratiques loduariennes ou d'autres origines. Notre proposition concerne particulièrement, elle, l'Empire. Nous souhaiterions la fin du blocus loduarien de la Manche Blanche contre l'Empire. Ces actions hostiles perturbent notre commerce et empêchent la bonne tenue de collaborations militaires entre l'Empire et ses estimés partenaires eurysiens.
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Pendant que les autres représentants prenaient chacun leur tour la parole, le conseiller diplomatique Zélandien prenait lui des notes de ce qu’il se disait dans cette salle, afin d’en faire part au Secrétaire Fédéral G. Rutter.

Conseiller diplomatique Zélandien a écrit :Donc si je récapitule. Premièrement, l’Organisation des Nations Démocratiques consent à ne pas envoyer de présence militaire de ses membres à Zladingrad, et laisse l’oblast dans la sphère Pharoise.
Secondement, l’OND propose à la Merirosvo de ne pas reconnaître la politique Loduarienne de l’oblast, notamment son indépendance, et donc une réunification de la région avec le reste de l’Okaristan-Kolcovo, lui-même dans la sphère Slavo-Albienne. Concession proposée par la République Fédérale de Tanska et l'Empire du Nord.
Troisièmement, interdiction à la Démocratie Communiste de Loduarie d’intervenir militairement en Manche-Blanche et en Eurysie de l’Ouest de façon plus générale sans une double autorisation explicite et de l’OND et de la Merirosvo. Si un seul des deux partis n’a donné son accord, alors l’autre est en droit d’intervenir contre la Loduarie sans en être empêché par le premier parti. Concession proposée par le Royaume de Teyla et la République Fédérale de Tanska.
Et enfin quatrièmement, la levée du blocus Loduarien à l’égard des bâtiments battants pavillons Nordistes concernant La Manche-Blanche. Concession proposée par l'Empire du Nord.
Peut-être, Monsieur Carilac, serait-il plus judicieux, stratégiquement parlant, d’étendre votre proposition à toute l’Eurysie. Qu’en pensez-vous ?

Ainsi, veuillez me dire si j’ai oublié des faits dans ce résumé. Par ailleurs, peut-être que les gouvernements du Duché, du Royaume-Unis et de la République ont, eux aussi, des concessions à demander à la Loduarie ?
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Dans une atmosphère tendue, un représentant du Royaume de Teyla conduisit les représentants des États-membres dans une salle sécurisée, où les téléphones portables étaient interdits. Le gouvernement teylais avait donné des instructions claires et précises concernant les événements récents, notamment la missive diplomatique des membres de l'opposition de l'Hotsaline, reçue une heure auparavant. Le représentant du Royaume de Teyla, de son âge ont pu deviner toute son expérience. D'un ton sévère et d'une voix grave il dit :

« Chers représentants,

Je vais être bref, le Royaume de Teyla a reçu, il y a une heure, une missive conjointe des membres de l'opposition de l'Hotsaline. Pour rappel, nous sommes liés par un Accord de Coopération Militaire avec la Confédération et nous avons deux bases militaires là-bas, dont un aérodrome. C'est le déploiement de soldats teylais à l'étranger le plus important. Actuellement, le Président et le gouvernement actuel empêchent la résolution du conflit par la voie diplomatique, toujours en cours bien qu'il y ait une trêve, pour permettre le maintien de l'état d'urgence qui permet indéfiniment de repousser les élections. Toutefois, l'état d'urgence doit être prolongé tous les X temps par l'Assemblée nationale, du moins la chambre basse. Ceci exposé, dans leur lettre, les membres de l'opposition, visiblement unis dans la démarche, dévoilent que des discussions ont lieu et ont eu lieu avec des membres de l'état-major hotsalien. Le but qu'expose l'opposition serait d'empêcher les députés du président, qui sont majoritaires, d'accéder à la chambre basse pendant qu'un vote sur l'abrogation de l'état d'urgence soit voté par les députés de l'opposition qui sont eux présents. Astucieux, n'est-ce pas ?!

Hélas, l'opposition est certaine qu'elle n'arrivera pas à réussir ce coup de force, qu'ils appellent ironiquement un coup de force démocratique, sans le soutien des forces armées de Teyla, qui a sur place notamment un bataillon d'infanterie motorisée. En dehors de cet aspect, et malgré nos pressions incessantes, le pouvoir en place ne souhaite toujours pas convoquer de nouvelles élections, cela fait vingt ans qu'il n'y en a pas eu, mais que le reste d'une démocratie est assuré.

Ce que souhaite savoir le Royaume de Teyla est la chose suivante : Si le Royaume de Teyla soutient ce coup de force, tout en évitant d'être compromis, avons-nous votre soutien officieux ? Je tiens à rappeler que le gouvernement qui sera mis en place sera très favorable à l'Organisation des Nations Démocratiques, très certainement.

»
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Deux représentants de la République se joignirent à la réunion dans la salle sécurisée. L'un était le conseiller direct du représentant tanskien à l'OND, l'autre un membre du Service de Permanent d'Intelligence Extérieure. A l'écoute de l'information, seul le conseiller parla, après avoir eu une brève discussion avec son partenaire.

« Tanska n'est pas implanté dans la région depuis que nos soldats et personnel humanitaires ont quitté la Tcharnovie après l'envoi de l'aide humanitaire à la suite des brèves altercations entre deux de leur république. Néanmoins, le SPIE nous a fait remonter que le nouveau gouvernement de la Mährenie voisine a eu un discours important et qu'il ne faut pas négliger le 1er septembre dernier, appelant notamment à un rejet de l'Administration Militaire du Gradenbourg, de l'Organisation des Raches et de l'Etat d'urgence en Kresetchnie.

Nous vous disons cela parce que si le gouvernement met en application cette politique, et les rumeurs tendent à démontrer qu'ils ne comptent pas attendre plus de quelques mois sinon quelques semaines, la situation locale pourrait drastiquement changer du fait d'une intervention militaire Mährenienne. Aussi, nous sommes en cela favorable à l'hypothèse d'un soutien du royaume de Teyla au coup de force si il put limiter sinon éviter une intervention Mährenienne qui viendrait grandement déstabiliser la région. Néanmoins, cela pourrait aussi être vu comme un coup d'Etat par cette même Mährennie et, rejetant les présences étrangères de la rache ou du gradenbourg, elle pourrait aussi mal percevoir une action directe teylaise en Hostaline.

Ainsi, le SPIE recommande la prudence sinon la discrétion quant à la teneur de ce soutien pour le coup de force, la réassurance rapide, publique ou privée, auprès de la Mährénie que l'Etat d'urgence sera terminé et que l'Administration militaire et la Rache partiront, mais vous semblez indiquer que ce sera bien le cas, et évidemment le fait que les forces armées teylaises n'auront aucun élément d'influence à la suite sur la politique locale. il faut réassurer la volonté de démocratie et instaurer un dialogue avec eux pour éviter toute intervention alors que vous, eux, et l'opposition Hostalienne, semblent être sur la même longueur d'onde.

Enfin j'ai une question, vous avez parlé de discussion avec l'état-major hostalien mais as-t-on une idée de sa position précise en cas de coup de force ?
»
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« Oui, la prudence est de mise, nous ne pouvons être certains de la réussite d'un tel coup de force, bien que si le Royaume de Teyla y participe, il réussira très certainement, tant l'Hotsaline ne peut se passer de notre présence pour la défense de son territoire, et les événements avec la Mährenie ne feront que renforcer cette pensée des autorités politiques de l'Hotsaline. Les remarques de mes homologues tanskiens quant aux arguments, "évidemment le fait que les forces armées teylaises n'auront aucun élément d'influence à la suite sur la politique locale." Cela est d'autant plus pertinent que le Royaume de Teyla réorganise son armée afin de permettre un contact avec les locaux. Je pense quoiqu'il arrive que le Royaume de Teyla gardera une bonne image, majoritaire au sein de la population locale, du moins c'est l'avis du gouvernement et des analystes du Royaume.

Pour répondre à la question sur l'état-major, la missive diplomatique des opposants parle de l'état-major en tant qu'une entité. Il n'est pas question d'une partie de l'état-major. Si nous devons croire la missive, et le royaume émet des réserves, nous pouvons conclure que la position que prendra l'état-major est un soutien au coup de force, ce qui limitera les situations potentielles d'échange de tir.

Si vous souhaitez que le Royaume de Teyla soutienne le coup de force, et que vous avez des éléments de langage à transcrire de la missive ou des demandes à faire à l'opposition pour qu'on soutienne le coup de force, c'est le moment. La demande principale du Royaume, sera de garder en vie l'actuel président et les actuels membres du gouvernement. »
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Charle Fromager était un peu embarrassé par le sujet. Le cas de l'Hotsaline revêtait une certaine proximité avec celui de Velsna au début de la crise : un pays d'Eurysie centrale dans lequel s'annonçaient des troubles, où le Duché n'avait aucune opinion ni intérêt particulier, mais dont il se retrouvait impliqué par l'intermédiaire de l'OND.
Ce n'était pas d'être impliqué dans une autre crise qui inquiétait, loin de là, mais de ne pas en saisir les enjeux tel que ce fut le cas en territoire velsnien, avec une implication assez discrète du Duché incapable de suivre le rythme de la situation.
Le second point problématique concernait les risques de dérapage : Tanska faisait part des déclarations de la Mährénie et Velsna aussi devait débuter comme de banales élections (à quelques détails sociaux et meurtriers prêts). Tout laissait à craindre, du regard distant de Charle, que cela ne soit que le début d'une autre crise eurysienne bien trop prompt à dégénérer en impliquant l'Empire Raskenois et l'UEE plus généralement, ainsi que la Mährénie elle-même très proche du Grand Kah. C'était un nid de scolopendre dans lequel on n'avait pas spécialement envie de se risquer une morsure.

"Le Duché de Sylva va avant tout appuyer les deux éléments principaux déjà évoqués par mes homologues de Tanska : la nécessité d'être discret et de maintenir en confiance d'une façon ou d'une autre la Mährénie.
Maintenant je me dois d'admettre que Sylva n'entretient que peu de vue sur cette région à la réputation bien terne, au-delà de l'Hotsaline. Mais une action officieuse qui favoriserait un rapprochement, et une extension de l'influence de l'OND ne pourrait que jouer dans nos intérêts.
Pour ainsi dire, le Royaume de Teyla a l'approbation et le soutien officieux du Duché de Sylva."
4204
Jean-Luc
Représentant teylais au Conseil général, Jean-Luc bourgard



Le représentant du Royaume de Teyla au Conseil général avait eu une journée chargée. Il avait eu des rendez-vous toute la journée. Le moment le plus important de sa journée, sa rencontre avec le Premier ministre, n'a duré que vingt minutes, pour dix minutes de trajet, un temps précieux qu'il aurait voulu consacrer à d'autres sujets, mais il ne put le faire. On ne pouvait refuser un rendez-vous avec le Premier ministre. Hélas, pour le cinquantenaire, le rendez-vous avait ajouté une tâche supplémentaire à faire dans la journée, voilà que maintenant, il devait réunir les représentants des six autres nations de l'Organisation des Nations Démocratiques. C'est vers vingt-deux heures que Jean-Luc revient au siège de l'Organisation des Nations Démocratiques, puis réunit dans une pièce les représentants de chaque État-membre. Il déclare :

« Chers collègues, homologues, c'est toujours un plaisir d'être réunis en votre présence.

Si j'ai convoqué cette petite réunion, c'est parce que, une fois n'est pas coutume, le gouvernement du Royaume envisage des changements majeurs d'un point de vue militaire, notamment avec la République Translavique. Rien de grave, je vous rassure tout de suite. Comme évoqué dans divers médias Teylais, le gouvernement envisage de faire des dons d'équipements majeurs à la République Translavique. Parmi ces équipements, on y retrouve vingt à quarante chasseurs ou encore une centaine de véhicules blindés, sans oublier une multitude d'équipements d'infanterie allant du simple fusil au lance-roquettes. Ces dons se feront si la République Translavique répond à nos critères, à savoir des élections qui ne tardent pas et l'assurance de la continuité d'un régime démocratique qui correspond aux volontés du peuple translave. Bien entendu, nous devons veiller à ce que les erreurs du passé, les crimes de guerre, ne se reproduisent pas et ne puissent être reproduits par le futur régime qui s'installera.

Outre ces considérations, nous estimons nécessaire de revoir l'entièreté du dispositif de déploiement militaire étranger au Royaume de Teyla au regard des dons et des opérations militaires traditionnelles, telles que des patrouilles dans la Manche Blanche ou encore la surveillance de la frontière Teylo-Loduarienne, une surveillance commune avec l'aide de la République Faravanienne, que je remercie chaleureusement. Actuellement, le déploiement de la République au sein du Royaume est le suivant : Un avion de guerre électronique, dix drones de reconnaissance et une dizaine d'avions de combat, qui sont déployés de manière permanente jusqu'à nouvel ordre.

Le duché de Sylva a aussi un déploiement permanent au sein du Royaume, dans le cadre de l'Organisation des Nations Démocratiques bien évidement. C'est là, le plus gros dispositif étranger sur le sol du Royaume de Teyla. Le déploiement du Duché est le suivant : un avion radar de 3ᵉ génération, un avion de guerre électronique de 1ʳᵉ génération, dix avions de chasse et quatre avions de transports tactique de la même génération que l'avion de guerre électronique. Huit avions ravitailleurs ainsi que des missiles de croisière.

Si le Royaume de Teyla émet un don de quarante avions de combat, le Royaume passe de cent trente-cinq avions à quatre-vingt-quinze avions de combat pouvant être déployés sur notre sol et à l'étranger. Ce chiffre peut paraître bas, mais je tiens à rappeler qu'il s'agit d'avions de chasse et de chasseurs bombardiers de sixième et septième génération, donc des avions de combat de bonne facture. De plus, entre-temps, nous avons remis à jour notre flotte aérienne d'avions ravitailleurs et de transport tactique, dix avions ravitailleurs et quinze avions de transport tactique. Parmi tous ces avions, il faut prendre en compte qu'une dizaine sont déployés en Hotsaline, afin d'honorer nos accords avec le pays en question. Ainsi, nous nous retrouvons dans une situation dans laquelle nous déployons quatre-vingts avions de combat face à la Loduarie Communiste, avec un AWACS. La Loduarie Communiste a quant à elle cent cinquante avions de combat prêts au combat actuellement, d'excellente facture aussi.

Pour faire face à cette masse d'avions, nous devons nous poser la question suivante : si le Royaume fait un tel don à la République Translavique, la Loduarie va-t-elle faire des dons d'avions à la DTC et dans quelle mesure ? Nous pensons que l'actuel déploiement de la République et du Duché est largement suffisant pour dissuader la Loduarie d'une attaque préventive sur le Royaume, mais qu'il serait envisageable de rendre les deux déploiements cohérents entre eux, mais aussi au regard de l'évolution de la force aérienne du Royaume. Qu'en pensez-vous, chers collègues ? Toute réponse devra prendre en compte que le gouvernement de Sa Majesté a commandé hier trente chasseurs-bombardier de quatrième génération. »
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