Bruits de couloirs - Page 2

Au sujet de la candidature actuellement refusee de Kölisburg. Le ministère des Affaires etrangeres a fait évoluer sa position concernant la Z.E.E. nous en rejetons les termes bien que Zélandia ait recemment signé un accord sur ce point là. Nous nous baserons uniquement sur le droit federal tanskien et les evolutions du groupe de travail sur le droit maritime. Je me dois de vous avouer que la position est en passe d'évoluer avec la tournure des événements et la gestion des refugies du Valkoïnenland.

Chers collègues, excusez-moi de vous interrompre. L'Empereur m'a fait part de son désir de vous informer de la situation actuelle. Vous n'êtes pas sans savoir que l'Empire soutient les révolutionnaires dans la dictature okraistanaise. Pour soutenir l'intervention de notre allié la Tcharnovie, nous avons envoyé des troupes par avions et du matériel par bateaux. Nos troupes sont seines et sauves en ce qui concerne celles en avions, cependant nos cargos ont été interceptés par des pirates pharo-koyotites.

Oui, nous avons suivi la décision de l'Empire d'intervenir aux côtés de ces alliés. La décision est noble et je la salue à titre personnel. Je tenais à vous dire que Tanska est outré par les actions de la piraterie pharoise qui contrevient à la stabilité régionale sans aucun doute.
Néanmoins, Tanska n'ayant que des relations cordiales avec la Tcharnovie et n'intervenant pas actuellement dans le cadre de cette guerre, je craint que nous ne puissions vous aider à l'heure actuelle dans le cas de cette intervention extérieure à l'OND. Nous pouvons proposer l'internement des cargos dans un port allié proche, hors de Manche Blanche, en Caratrad ou en Zélandia. Cela m'étonnerait qu'ils puissent parvenir à notre territoire.

Le Premier ministre, Angel Rojas a convoqué une réunion à huis clos. Sa Majesté Catherine III, le ministre de la Défense et des Armées, des membres de l'état-major, ainsi que des diplomates sont présents à la réunion. La réunion porterait sur le déclenchant de l'article de cinq de la charte militaire de l'Organisation des Nations Démocratiques. Sans qu'on sache davantage sur la réunion, depuis hier matin, des policiers et des militaires sont présents en nombre à la frontière avec la Loduarie Communiste. Tout le trafic frontalier avec la Loduarie est arrêté depuis douze-heures. Le ministère des Affaires étrangères a mis le territoire de la Loduarie Communiste comme territoire "noir". Un dispositif interdisant à tous les teylais de se rendre en Loduarie et rappelant tous les Teylais déjà en Loduarie Communiste.

Devons nous prévoir des mesures d'urgences discrètes comme le rappel des congés et permissions des unités d'alerte, à titre purement préventif ?

Étant donné l'agressivité hors norme de la Loduarie depuis la guerre civile okaristanaise, il me semble qu'il serait sage d'anticiper le danger présenté par un État à la politique aussi erratique. Ce sont en tout cas des mesures que je vais faire remonter à Mr.McCaisgean. Le retrait du Valkoïnenland devrait de toute manière libérer des ressources importantes, que Teyla pourrait demander à avoir sur son territoire pour des "exercices".

Concernant les événements frontaliers ayant lieu actuellement entre le Royaume de Teyla et la Loduarie ; Mr. Rutter, le Secrétaire Fédéral aux Affaires Étrangères de la Fédération, m'a informé par téléphone que cette dernière [la Fédération] est prête à servir de médiatrice, étant donné qu'elle est seulement membre de la charte fondatrice, mais pas défensive. De plus, Mr. Rutter pense qu'en tant que membre du LiberalIntern, alliance fortement socialiste, bien que cela ne soit pas le cas de tous ses membres, la Fédération à une image peut-être plus neutre, pouvant amener la Loduarie à accepter une médiation et un compromis, plutôt que de passer par les armes.

Évidemment, rien n'empêche durant cette hypothétique médiation de mettre en place des exercices frontaliers au nom de l'O.N.D., ainsi que de stationner des forces alliées sur le territoire du Royaume de Teyla.

Messieurs, j'imagine que vous avez suivis de près la Conférence d'Elysium. Si ce c'est le cas, vous savez à quel point les articles 9 et 10 ont suscités de nombreux débats parmis les participants. Pour le moment, la Conférence est en pause, le temps que les participants votent. Tous les détails sont dans les dossiers devant vous. Le problème, messieurs, est que des cinq versions ayant été proposées pour les articles 9 et 10, celle qui nous semble la plus juste, c'est à dire celle qui nous semble être la seule à pleinement reconnaitre le caractère démocratique des territoires ultramarins de nos nations situés en Aleucie, perd. A l'heure où nous parlons, la majorité des votes, de loin, sont allés à la proposition 1, qui voudrait que les États comme les nôtres soient bornés au rôle de membres observateurs. Maintenant, la raison pour laquelle je nous ait réunis ici est pour une sorte de consultation informelle quant à l'attitude que nous devrions adopter, d'abord en tant qu'États aleuciens, ensuite en tant que membres de l'OND. Nous pourrions tout simplement refuser de reconnaitre le Traité d'Elysium lorsqu'il sera signé, ce qui décridibiliserait dès le départ une organisation incomplète. Cette solution me semble toutefois assez médiocre. Nous pourrions encore enjoindre les États n'ayant pas votés à se prononcer en faveur de la troisième ou de la quatrième proposition. Les résultats ne sont toutefois pas garantis, et, dans le cas de la troisième proposition, risque de poser des problèmes constitutionnels majeurs. Enfin, nous pourrions nous contenter d'accepter la 1ere proposition lorsque celle-ci passera, si elle passe. Je pense que nous aurions tout à gagner à ensuite coopérer afin d'obtenir un statut plus plénier au sein de l'organisation-à-naître. Qu'en dites vous, messieurs ?

Concernant la Fédération, les communes fédérées d'Aleucie ont fait remonter au Secrétariat Général le fait qu'elle se sentait mise à l'écart, et pour certaines, insultées même, d'avoir été ainsi mises au banc des nations Aleuciennes, alors que c'est dernière aient développé une identité Aleucienne propre, grandement différente de notre "métropole" [il insiste sur les guillemets par les gestes éponymes.], en particulier sur le plan linguistique.

Je peux donc dire sans aucun doute que votre première proposition, de ne pas reconnaître le traité fondateur de cette hypothétique organisation Aleucienne ne sera pas acceptée par les communes concernées, étant donné que cela les intéresse. De ce qui est de votre seconde proposition, il s'agit sûrement de ce qui convaincra lesdites communes, afin de, si je me mets à leur place - étant originaire du territoire Nazuméen, je ne connais pas les problématiques de mes camarades Aleuciens - favoriser la proposition de modification trois. Par ailleurs, cette seconde proposition ne nous posera pas vraiment de problème constitutionnel, puisque les communes, tant que cela ne les concernent qu'elles, et seulement elles, sans mettre dans le même panier les autres entités fédérées, peuvent avoir des relations bilatérales autonomes vis-à-vis de la Fédération, bien que reste prioritaire les accords dans lesquels est engagée cette dernière [la Fédération] dans son ensemble.

Et enfin, concernant votre troisième proposition ; si la proposition une est votée et que nos territoires Aleuciens respectifs ne peuvent être considérés que comme des observateurs, et non des terres Aleuciennes de plein droit ; alors, du moins de ce que j'en ai compris en discutant du sujet avec un ami Aleucien - et donc directement concerné -, nos communes et communautés locales préféreront abandonner l'idée d'intégrer ce traité pan-Aleucien, et à la place ; établir des relations commerciales au cas par cas.

Évidemment, ce que je dis là est surtout un pronostic général. Certaines entités ne doivent même pas s'intéresser à la conférence.

Messieurs-dames, merci de vous être déplacés et d'avoir répondu a notre invitation.
Si nous vous avons réunis aujourd'hui ici c'est que nous souhaitons vous soumettre une proposition et également vous consulter quant aux éventuels retours que vous pourriez avoir par rapport à celle-ci.
Comme vous le savez, la République Faravanienne que je représente est sur le point de conclure la construction de son centre spatial et ses sites de lancement. Avec eux bien sur des projets de lanceurs et de programmes en tout genre. C'est l'un d'entre eux que je souhaiterais vous partager.
En effet, l'agence spatiale faravanienne, le Centre des Etudes Aérospatiales (CEAS), n'a pas pu s'empêcher de constater que l'on manquait cruellement d'un système de positionnement par satellites. Ce qui freine naturellement les ambitions technologiques de tous. En conséquence, le CEAS souhaite se lancer dans la réalisation d'une constellation de satellites de navigation.
C'est la que l'état faravanien interviens puisque nous avons fait la suggestion de partager ce projet avec l'Organisation des Nations Démocratiques. Notre idée étant que le volet militaire de ce système de positionnement par satellites serait réservé aux membres de l'OND tandis que son volet civil serait piloté par l'OND également mais ouvert commercialement à tous après notre approbation.
Au vu de ces éléments, nous aurions souhaité vous consulter afin de savoir si un tel projet vous intéresse et si vous êtres prêt a le rejoindre.
Je vous remercie de m'avoir écouté et je vous passe la parole.

Nous comprenons bien sur votre position. Il est vrai que la question de la place du Miridian est délicat au vu des relations que vous entretenez avec lui dans le domaine. Néanmoins, au vu de la sensibilité que représente un système de positionnement par satellites, et encore plus au vu des applications militaires qui en découleront, il serait d'avantage judicieux que le projet reste piloté et réalisé par des membres de l'Organisation des Nations Démocratique uniquement. Cela exclut malheureusement la République de Miridian, néanmoins rien ne les empêche de souscrire a l'offre commerciale que ce système offrirait après coup. En revanche, un domaine qui correspondrait particulièrement bien a la coopération que vous entretenez serait celui des télécommunications, qui ne comporterait donc pas de volet militaire.
Au vu de votre expertise dans la production, et si vous souhaitez rejoindre le projet, il était envisagé de vous confier la réalisation des bus pour les satellites de la constellation. Cela me semblerait particulièrement compatible avec vos compétences. De nombreux autres rôles restent néanmoins à attribuer et leur assignation dépendra naturellement du nombre de participants et des spécialisations de chacun.