Bruits de couloirs

Mesdames messieurs, je vais être bref.

Comme vous le savez, une guerre civile s'est récemment déclenchée au sein du Valkoïnenland. Celle-ci est actuellement d'une ampleur limitée. Cependant, une ville, Kønstantinopolis,e st actuellement assiégée par les miliciens. Elle est hors de portée des forces gouvernementales mais dispose d'une façade maritime protégée.

Je vous ai réuni pour vous indiquer que le gouvernement tanskien est entré en contact avec les autorités gouvernementales afin de discuter d'une possible intervention humanitaire afin de venir en aide à la population civile. En l'état, il ne s'agit pas d'une intervention militaire. Néanmoins Tanska ne laissera pas la population aux aboies si le gouvernement fédéral est impossible de réagir. Nous ne demandons pas forcément de nous soutenir même si un soutien pourrait être bienvenu. Toutefois, mon gouvernement souhaitait être transparent sur le fait que la possibilité de violer la souveraineté Valkoïnenlandaise est sérieusement envisagé. Encore une fois, uniquement dans le but de venir en aide à la population civile. Je vous transmet un document interne au Service Permanent d'Intelligence Extérieure pour vous informer davantage.

Merci pour vos informations chers collègue, je suis par ailleurs en mesure de confirmer les informations par notre DRE qui corrobore les éléments de vos services de renseignements. La situation est critique et je peux affirmer que mon gouvernement est disposé à aider toute initiative qui viserait a aider les civils de Kønstantinopolis.

Mesdames, messieurs, sachez tout d'abord que mon gouvernement est totalement favorable à une intervention humanitaire . Nos services se sont naturellement penchés sur la crise qui agite un État voisin du nôtre, et suivent de près les évolutions du Valkoïnenland. Une telle intervention demanderait néanmoins un grand doigté politique, et, si intervention humanitaire il y a, il sera vital de ne pas confondre les différents acteurs en jeu.

Je pense que pour des raisons évidentes de légalité, il nous faudra attendre l'accord du gouvernement légitime et démocratique du Valkoïnenland. Néanmoins, il me semble envisageable de passer outre cet accord si la sécurité des civils semble trop faible ou si des crimes de guerres sont découverts alors que le siège est en cours.
Concernant cette potentielle intervention, nous pourrions utiliser la métropole caratradienne comme staging area. Notre base la plus proche de Konstantinopolis n'est après tout qu'à peine plus de 600 kilomètres. Il me semble évident que les forces déployées devraient être limitées en nombre et en matériel ; nous ne sommes pas là pour envahir le Valkoïnenland, il faudrait quelques bataillons et/ou régiments, dans l'idéal multinationaux, et surtout des éléments logistiques et médicaux pour porter secours aux civils. La majorité des menaces sont de toute manière des miliciens légèrement équipés, ce qui nous amène aux règles d'engagement : en l'absence de données précises tant sur les forces gouvernementales que rebelles, il est vital que nous maintenions l'ascendant moral en ne permettant aux forces humanitaires de n'intervenir qu'en légitime défense, ce droit s'élargissant bien sûr à toute force menaçant d'attenter à la sécurité des civils ou des prisonniers de guerre. Concernant le détail de la planification, une note des Services de Renseignement de Sa Majesté vous sera expédiée.

Pour une intervention humanitaire ayant comme finalité l'aide et le sauvetages des civils prisonniers du sièges de la ville de Kønstantinopolis, la Fédération peut mettre à disposition son tout nouveau porte-hélicoptères, l'AGS Admiraal Seelân, ainsi qu'une quinzaine d'hélicoptères de transport moyen, soit pour apporter des ressources aux civils, soit afin de les évacuers de la zone de combats. Notre Marine peut aussi mobiliser trois patrouilleurs sur les cinq qu'elle possède à l'heure actuelle : les AGS Frijheid, Handel et Wrâld.

Permettez moi brièvement de revenir sur quelques points d'importance.

Monsieur Fromager, la violation dont nous parlons nous le faisons avec gravité. Elle aura lieu si les autorités gouvernementales se trouvent incapable de nous permettre d'intervenir et que la sécurité des populations civiles n'est plus effective, que leur survie même est en danger. Alors, et alors seulement, nous interviendrons non pas pour aller à l'encontre de la souveraineté Valkoînenlandienne, mais pour sauver les populations civiles. Tout cela est sujet à d'évidentes discussions.

Monsieur Marchant, Tanska a d'ores et déjà entrepris d'entrée en communication avec les autorités gouvernementales, et seulement elles. Je ne peux donc vous répondre avec aucune certitude. L'évacuation, hormis des blessés et des personnes fragiles, me paraît hautement compliquée et hors de notre portée. A moins que les services impériaux, ou quiconque, ait une idée sur comment évacuer des centaines de milliers de personnes, possiblement sous le feu.

Je me ravis de la volonté de participation de chacun d'entre vous. Sur la base de la note du RIS monsieur Wishaw et de vos informations monsieur Malinovsky, l'officier vient de m'apporter ce document qui résumerait les forces navales à notre disposition pour un corridor. nous y avons adjoint deux Bâtiments Ravitailleurs de Forces destinés à la République faravienne actuellement dans nos ports en attente d'un transfert pour leur marine. Cette carte serait dans le cas d'une interventions sans combat, et uniquement sans combat.

Dans le cas où une intervention armée est à prévoir, ne sachant si chacun de vos pays seraient prêt à prendre part à la coalition, je ne pense pas qu'il faille prendre en compte cette carte. D'autant plus qu'une telle intervention demanderait évidemment des hommes au sol, ce qui est une toute autre chose.

Pour le commandement, nous l'accepterions avec honneur, seulement à l'accord unanime de chacun des participants. Et il ne s'agirait évidemment nullement de soustraire vos hommes et femmes à leurs obligations nationales, mais à simplifier, il fait de grands gestes de guillemets sur ce mot, la chaîne opérationnelle et la coordination.

Les bases opérationnelles seraient évidemment en sol caratradien ou zélandiens. Il me semble important d'en limiter toutefois le nombre.

Tout d'abord, il me paraît évident que la situation nous préoccupe tous. Je pense que la Secrétaire Général doit faire un communiqué sur la situation aussitôt qu'il est possible selon l'agenda de la Secrétaire Générale. Le Royaume encourage en ce sens.

Nous rejoignons l'estimée Madame Wishaw quant à l'obligation d'obtenir le mandat du gouvernement central avant toute intervention d'une nature humanitaire avec des moyens militaires. Cela conditionnera l'intervention sur le terrain où non du Royaume. Il appuie fortement les mots "sur le terrain". En attendant, le gouvernement donnera des moyens civils au ONG autorisées à se rendre place pour qu'elle puisse atteindre la ville et sa région au plus vite. Moyen de transport, matériel médical etc.

Nous souscrivons au plan d'action proposé par la représentation Caratradaise via une note. Le Royaume de Teyla pourra mobiliser des bataillons ainsi que des avions militaires au besoin pour la formation d'une mission conjointe.

Si nos Bâtiments Ravitailleurs de Force présents dans les chantiers tanskiens sont prêts a rentrer au service actif, nous pouvons les mettre a disposition de cette opération. Par ailleurs, nous pourrions également mettre a disposition nos hélicoptères qui seraient transportés par les airs via nos appareils de transport. Nous serions par ailleurs disposés a installer nos hélicoptères non seulement sur nos navires logistiques mais également sur les navires alliés. Il serait ainsi envisageable d'avoir un maximum d'hélicoptères sur zone afin de permettre la plus grande capacité d'évacuation possible. De même, mon état-major est actuellement en train de planifier la création d'une division aéromobile, a ce titre ils ont mis au point de nombreuses tactiques et stratégies liées a l'emploi massif des hélicoptères. Je suis certain qu'un détachement faravanien pourrait contribuer a la planification des opérations aéroportées.

L'organisme faravanien en charge de la navigation viens de produire le modèle d'avertissements au trafic aérien et maritime nécessaire pour encadrer notre opération. Je vous en ai imprimé des exemplaires que vous trouverez dans vos dossiers. Ces avertissements peuvent bien entendu être modifiés selon les modalités de notre opération mais incluent une zone d'opération restreinte qui sera effective pendant la durée d'un mois. Il sera alors possible de la renouveler si il est nécessaire d'étendre la durée de l'opération. Vous trouverez toutes les modalités écrites dedans. Je reste naturellement a votre disposition pour toutes questions ou remarques.

Bien, après discussion avec le Premier ministre ainsi qu'un délégué du ministère de la Défense, je peux vous dire avec plus de visibilité ce que peut mobiliser le Royaume de Teyla militairement. Tout d'abord, une fois le mandat donné par l'autorité centrale, nous pouvons engager d'ici vingt-quatre heures deux cents hommes, cela double sur une période de quarante-huit heures en plus. Nous pouvons nous charger du transport, nous avons fait l'acquisition récemment de quatre chalands de débarquement toute neuve. Concernant le matériel terrestre militaire nous sommes assez fournit. Mais cela depend des besoins de la coalition

Niveau aviation, nous pouvons mobiliser cinq chasseurs, toutefois au vu de la distance du Royaume de Teyla vis à vis de la zone d'opérations le Royaume devra avoir accès à des bases alliées permettant aux chasseurs d'être dans leurs rayons d'actions.

Concernant le besoin de bases alliées, celles de Frijhaven et de Slohoven, si elles sont prévenues assez tôt, peuvent accueillir vos chasseurs, ainsi que d'autres alliées en attente. Cependant, le Royaume-Unis d'Ynys Dyffryn et du Kentware serait peut-être plus proche. Mais à part cela, notre territoire et ses bases navales (aériennes inclus) sont tout à fait disposés à servir de base arrière pour une opération humanitaire, ou plus au besoin.