23/12/2016
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[CULTURE] Registre culturel et sociétal de la Fédération d'Alguarena - Page 4

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CROYANCE

NOCHES DE LAS ALMAS VACIAS

Las Noches de las Almas Vacías.
"Las Noches de las Almas Vacías", soit les "nuits des âmes vides" est une croyance populaire née au XVIIe siècle dans l'actuelle Felicize, et destinée à masquer les mouvements de trésorerie de l'armée royale et protestante de Skibedon.

Dates : 1 semaine du 15 au 31 octobre, définie chaque année selon pleine lune

Genèse
La croyance faite autour "des âmes vides" est apparue dans les années 1650 à 1660 en Ujax, à l'initiative du gouverneur provincial. L'objectif était d'amoindrir la criminalité et de permettre le déroulé discret de manoeuvres, sur un territoire colonisé encore faiblement institutionnalisé, du fait de son éclatement sous une configuration archipélagique. En effet, là où la Felicize s'est vue colonisée en 1600 par les colons protestants du Royaume de Skibedon, l'aménagement et l'institutionnalisation notable du territoire ne se sont faites que bien après. Une période de transition, pour ne pas dire de flottements, qui amenait certains groupes bandits à sévir dans les terres, à la faveur de la nuit. Par ailleurs, il est également nécessaire de préciser que la guerre contre les catholiques de l'Empire d'Arobelas battait son plein et nécessitait de maintenir un brouillard de guerre sur son ennemi pour ne pas lui permettre des initiatives dommageables sur le territoire felicizien. La recrudescence des actes de brigandages envers les colons et possiblement des représentants de la monarchie de Skibedon, ajoutée au risque d'incursions hispaniques de l'Empire d'Arobelas par les côtes, pouvaient revêtir une menace critique sur le devenir de la guerre des colonies entre catholiques et protestants, s'il était avéré que les autorités royales de Skibedon ne pouvaient plus percevoir l'impôt et déplacer des fonds sur son territoire.

La légende des âmes vides, entre menace et opportunité.
Dans ce contexte, le gouverneur Rupert Murray pour le compte du Royaume de Skibedon en Heenylth (nom d'une ex-province coloniale de ce qui allait devenir l'actuelle Felicize), exprima le souhait d'organiser une légende autour des croyances et des superstitions, pour servir deux besoins stratégiques:
  • motiver un climat de peur autour d'une période de l'année, où la présence de patrouilles sur les routes serait renforcée et justifiée, tandis que l'activité des riverains nettement moindre
  • opérer toutes les transactions financières périodiques sensibles, comme le déplacement de fonds par voie terrestre puis maritime, à destination du Royaume protestant de Skibedon, en évitant les activités nocturnes et routinières de la population qui seraient susceptibles de rapporter certains évènements aux ennemis catholiques.

Mais la création d'une légende doit toutefois s'appuyer sur une part de vérités incontestables pour alimenter l'imaginaire collectif. Par chance pour lui, les terres colonisées de l'actuelle Felicize abritaient des cultures différentes, partagées entre des communautés de colons et natifs. Les spéculations faites autour des modes de vie des natifs allaient donc déjà bon train, bien avant cette entreprise, alimentant un lot de rumeurs persistant. Il est aujourd'hui acquis à l'Histoire, que le gouverneur Murray a directement orchestré des manifestations inexpliquées dans les provinces heenylthaines de la mi-octobre à début novembre. Silhouettes difformes aperçues de nuit sur les sentiers des principaux points de passage des actuelles provinces d'Ealedun et de Bentford, massacre par la lame d'un cheptel en plaine, sigles et autels fallacieux en forêt, disparition d'un voyageur de nuit, les supercheries organisées par le gouverneur furent suffisamment nombreuses pour marquer d'une pierre noire la deuxième quinzaine d'octobre, avant de tout stopper aussi brutalement que ça n'avait commencé en novembre.

Craignant cependant que les citoyens excédés ne mettent en porte-à-faux sa gestion de crise, le gouverneur et ses complices se sont arrangés pour que le dernier évènement de la quinzaine, à savoir la disparition d'un voyageur et marginal prénommé Douglas Hyde, puisse permettre la fomentation d'une hypothèse l'identifiant suspect. Des procès-verbaux, consignés par le bailli de l'époque, mettent en exergue une situation financière et familiale dégradée pour ce quinquagénaire dont des faits de violence sur la voie publique ont pu être relatés ainsi qu'attestés par des témoins. A leur avantage, il ne sera jamais fait mention d'une réapparition de Douglas Hyde en société après le signalement de sa disparition par le responsable d'exploitation qui l'employait et sa culpabilité autour des évènements intervenues dans la région de l'Ujax, resteront présumés.

La rumeur publique, fera quant à elle état de la présence d'une fosse commune dans la région de l'Ujax et renfermant les corps de 42 natifs massacrés pendant l'ère coloniale en 1600. On racontait alors que les travaux d'urbanisme portés par les autorités coloniales, s'étaient trop étendues à proximité des sépultures, enterrées sans les égards des us et coutumes natifs. Certains membres de la communauté native pacifiée, ont largement contribué à renforcer cette théorie, destinée à donner du crédit à leur culture et à leurs croyances, dans un monde en pleine mutation. Avec l'accord des autorités provinciales, les restes des 42 victimes furent exhumées et de nouveau inhumés selon les rites natifs le trimestre suivant cette sordide histoire, mais il fut convenu par la pensée collective, que chaque année à la même période, les ménages fassent preuve de discrétion et de sédentarité à la maison le soir venu, pour permettre aux restes des autres natifs tués sous la période de conquête coloniale, de rejoindre les terres consacrées où ont été inhumées ces 42 personnes retrouvées.

Dans le soucis de préserver l'intégrité des biens et des personnes et si l'on en croit les registres des décrets d'époque, les autorités eurent même à trancher une série de mesures instaurant un couvre-feu sur différentes régions, motivant l'arrestation de toutes personnes trouvées sur les routes à la nuit tombée durant cette quinzaine et celle de l'année qui suivit, tandis que les registres de trésorerie de l'établissement bancaire provincial ont fait état d'une série de mouvements financiers à destination du Royaume métropolitain sur la même période.

Il faudra indubitablement attendre de retrouver partie de la correspondance privée du gouverneur et d'un aristocrate local pour entériner la supercherie. Une missive dans laquelle le gouverneur se réjouissait du décompte permis des sommes envoyées à la couronne sans heurts sur les routes, qu'elles soient provoquées par des brigands ou des catholiques.

Les historiens viennent quant à eux regarder l'issue de ces évènements avec un certain pragmatisme, leur reconnaissant une utilité circonstancielle eu égard à la guerre de religion en cours à cette époque et le risque réelle que brigands et catholiques ne tentent de s'accaparer l'or colonial du Royaume de Skibedon, dans des provinces encore bien morcelées et insulaire pour se voir sous contrôle total des autorités coloniales.

La semaine des âmes vides, de l'épouvante aux festivités.

cortège
Cortège funèbre de la semaine des âmes vides, Riverstead dans la région d'Ujax.

Bien heureusement, la croyance faite autour de la semaine des âmes vides, est depuis davantage tournée vers les festivités que l'effroi, impliquant petits et grands dans des moments de célébrations et de partages. Ainsi donc chaque année, sur une période que l'on identifie comme la 2e quinzaine d'octobre, les feliciziens défilent au travers de faux cortèges funèbres hauts en couleur, pour "remplir les âmes" des victimes de la conquête coloniale et les guider vers les principaux sites de terres consacrées dans le pays. Une façon de se "racheter" et d'offrir à la communauté native, une nouvelle opportunité d'entretenir la promotion de son patrimoine culturel, dans un pays où les identitarismes conservent une dynamique prospère.
HISTOIRE

L'ORDRE DE LA FOI NOUVELLE (ROYAUME DE SKIBEDON)

Chevaliers de l'Ordre.
"Les chevaliers de l'Ordre de la Foi Nouvelle" constituent un collectif de prêtres combattants, missionnés par l’Église protestante et la couronne du Royaume eurysien de Skibedon, pour porter l'évangélisme dans les territoires natifs de l'archipel paltoterran.

Fondation et prérogatives de l'Ordre
L'Ordre de la Foi Nouvelle est né aux alentours de 1465, lorsque les échanges commerciaux avec les natifs de l'archipel paltoterran ont commencé à motiver la présence de missionnaires au sein des caraques pour débuter l'évangélisation des territoires autochtones de Paltoterra-aleucie. Un choix mûri, placé sous une dynamique conjointement portée par le Royaume de Skibedon et l'Eglise protestante pour en définitive :

  • asseoir une influence de l'Eglise protestante dans le Nouveau-Monde auprès des natifs, tandis que celle-ci reste en déclin en Eurysie, largement rognée par les institutions religieuses catholiques de Catholagne et de son cercle d'influence régional,
  • identifier un cadre juridique et une dimension morale, à la grâce de prisonniers et autres condamnés destinés à faire route vers la Paltoterra du Nord, de sorte à libérer des geôles, éloigner des individus désapprouvés en société eurysienne et alimenter la machine de guerre protestante en Paltoterra à moindre frais, sans heurter les sujets de sa Majesté en Eurysie,
  • instaurer un Ordre religieux et militaire, capable d'entamer avec autonomie une série d'actions tournées vers la survie physique et moral des communautés protestantes, notamment par le maintien d'une unité dans la religion.

Entendons-nous bien, il y a toujours eu des prêtres protestants au sein des voyages commerciaux vers le Nouveau-Monde de la Paltoterra, cependant les tensions croissantes entre protestants et catholiques, ainsi que le ressentiment croissant de certaines communautés natives sur place, ont obligé à la présence persistante d'hommes en armes. Et sur la question, les émissaires de l'Eglise protestante au Nouveau-Monde n'y dérogent pas, à ceci près qu'ils n'accueillaient peu ou prou aucun combattants dans leur rang. C'est donc avec la volonté de rassembler des explorateurs, pieux et conquérants, que le cardinal Julius Stergrove embaucha Jasper Pembroke, un flibustier sauvé in extremis par l’Église de la pendaison, après qu'il fut reconnu coupable de plusieurs attaques sur des navires commerciaux.

L'engagement et l'élévation sociale d'un condamné à mort, mêlé à quelques succès militaires retentissant du Nouveau-Monde vers l'ancien, a achevé de construire l'image glorifiante d'une repentance acquise dans l'exploration et l'évangélisme paltoterran, donnant de la suite et de la force vive aux sujets de la Couronne de Skibedon, pour poursuivre la colonisation vers les espaces archipélagiques paltoterrans, traçant la voie vers l'une des plus grandes guerres de religions ayant touché le Nouveau-Monde et sa Paltoterra nord. Bien que la guerre des colonies se soit soldée à la faveur de l'Empire d'Arobelas, l'Ordre de la Foi Nouvelle a été déterminant dans le maintien à flots du Royaume de Skibedon et de son Église, sur ses possessions coloniales de l'actuelle Felicizie, jusqu'à la déclaration d'indépendance en 1804.

Blason de l'Ordre de la Foi Nouvelle
Armoiries de l'Ordre de la Foi Nouvelle


Jasper Pembroke, Lord flibustier commandant de l'Ordre
L'homme, épargné par son absolution et soumis à des prières de repentance, se vit confié la mission de recruter la première compagnie de l'Ordre de la Foi Nouvelle. La demande, placée sous le seau de l'Eglise, permit à Jasper Pembroke de faire sortir de prison un certain nombre de complices et marauds finis, en contrepartie de quelques actes publics de dévotion et la promesse d'un départ vers le Nouveau-Monde dans le mois qui suivit leur libération. L'attrait de l'Eglise protestante pour le Nouveau-Monde, se sachant en nette recul face au catholicisme en Eurysie, fut elle qu'un certain nombre de passe-droits furent donner au nouveau commandant de l'Ordre qu'était devenu Jasper.

Premièrement et afin de lui conférer une certaine légitimité auprès de ses frères de l'Ordre, Jasper Pembroke parvint à motiver l'octroi d'une lettre de noblesse, délivrée sur ordre de sa Majesté, le Roy Sigebert of Lanthorpe, protecteur du Royaume de Skibedon. Un décret royal qui vint instamment le promulguer Lord et lui conférer la reconnaissance nécessaire pour porter ses missions de recrutement en société. En effet, précédemment identifié comme flibustier par les foules et condamnés à mort avant son inespérée absolution par l'Eglise, le commandant de l'Ordre Jasper Pembroke avait peu de chance d'attirer les foules autour son aventure vers le Nouveau-Monde, considérant la mauvaise réputation et l'image dégradée qu'il essuyait auprès des autorités. En l’anoblissant, la couronne du Royaume de Skibedon le réintroduit en société, le dénommant fréquentable et porteur de valeurs reconnues par la Couronne et l'Eglise. Une aubaine inespérée pour l'ex-malotru, qui vint l'investir pleinement dans l'entreprise évangéliste souhaitée pour la Paltoterra.

Deuxièmement, il convient de rappeler que Lord Jasper Pembroke était un flibustier condamné pour ses agissements le long des routes commerciales ouvertes vers le Nouveau-Monde, il était par conséquent un Capitaine aguerri pour sécuriser sa navigation et défendre ses traversées par les armes si nécessaire, lorsqu'il n'allait pas directement rendre difficile celles des autres au travers de combats maritimes. Le choix et la désignation des cibles en mer relevait donc de sa seule appréciation et avec qui plus est, le crédit ainsi que le soutien moral de la couronne de Skibedon et de son Église.

Le capitaine Lord Jasper Pembroke fut un facteur déterminant de la résistance protestante au sein des îles de l'actuelle Felicizie, entre les années 1469-1475, un fait particulièrement dans le déroulé des combats maritimes qui ont jouxté les côtes feliciziennes, lorsque l'avant-garde catholique d'Arobelas a tenté d'y déloger les missionnaires jugés hérétiques. Mais même après 1475, le Lord Jasper Pembroke ne manqua pas de panache, après sa désignation en qualité de gouverneur de la région insulaire d'Ystreesh mêlant ses talents de meneur d'homme et de navigateur, à ceux de trésorier et de politicien. Il fut cependant capturé lors d'une embuscade terrestre tendue par des soldats impériaux catholiques en avril 1479, conduisant à son exécution publique le mois de sa capture. Les récits historiques liant les deux nations pendant cette période, ne font état d'aucune tentative de rançonnage de Lord Jasper Pembroke, l'Empire d'Arobelas souhaitant le maintenir sous une considération de vaurien, pendu au terme d'un procès expéditif pour saper le moral des autorités coloniales protestantes.

portrait de Lord Jasper Pembroke
Reconstitution par image de synthèse, du portrait de Lord Jasper Pembroke (1438-1479).

Hiérarchie de l'Ordre
Soutenu par 200 chevaliers et jouissant d'une certaine autorité morale dans les colonies et sur les osts provinciaux, l'Ordre de la Foi Nouvelle en Paltoterra est toutefois contraint d'adopter une organisation structurante, pour délimiter les missions de chacun, permettre la reconnaissance des éléments qu'il considérerait comme étant à forte valeur ajoutée, etc...

A cette intention, plusieurs fonctions (à ne pas confondre avec les grades tels que capitaine, général) ressortent :

  • Grand Maître : Fonction suprême de l'Ordre, il détient l'autorité nécessaire à la conduite des actions militaires et des intrigues politiques. Lord Jasper Pembroke fut le premier Grand Maître de l'Ordre, de 1465 à 1475, avant d'abandonner ses charges pour se faire le gouverneur provincial d'Ystreesh. Bien que l'Ordre soit perçu comme une entité indépendante, la nomination de son commandement suprême est directement motivée par l'Eglise protestante qui doit assurer de sa valeur morale, là où un décret royal en provenance de Skibedon, amorce la protection politique de la Couronne pour le détenteur d'une telle fonction. Durant l'exercice de ses fonctions, il jouit de l'ensemble des infrastructures inhérentes au patrimoine de l'Ordre sans toutefois jamais pouvoir s'en faire un propriétaire. Ainsi donc, le Grand Maître ne peut faire l'acquisition personnelle d'aucun bien d'une valeur de 1 300 écus, dans sa monnaie d'époque, soit le prix d'une chaumière. Ceci afin de garantir un dévouement entièrement acquis à la cause de l'Ordre.

  • Grand trésorier : Comme il a été largement spécifié dans le descriptif des fonctions du Grand Maître de l'Ordre, la gestion financière de l'Ordre est l'un des rares champs d'action sur lequel le Grand Maître ne saurait entamer de décision unilatérale. La fonction de Grand Trésorier est donc faite pour se faire co-décisionnaire des dépenses relatives au fonctionnement de l'Ordre et à la gestion de son patrimoine. Bien que positionné sur des attributions d'ordre pécuniaire, le Grand Trésorier n'en demeure pas moins un chevalier initié à la maitrise des armes de corps à corps.

  • Frère chevalier : Classiquement à la fonction en d'autres institutions et ordres, le chevalier est un titre implique un adoubement de la part d'une figure de l'ordre, Grand Maître ou même capitaines de l'Ordre inclus. En contrepartie de cette reconnaissance, le chevalier prête serment d'agir dans le sens des valeurs chrétiennes et de sa représentation terrestre, que sont l’Église et l'Ordre de la Foi Nouvelle.

  • Frère profès : Bien que toute personne engagée au sein de l'Ordre ait formulé des vœux et prêté serment, celles-ci ne sont pas nécessairement adoubées. Le rang de frère profès est donc un statut d'initiés à la religion protestante et à la maîtrise des armes, il n'a pas vocation à suivre ses frères chevaliers au combat, exception faite de considérations logistiques, agricoles et matérielles. Usuellement, le frère profès dédie ses journées à la prière, à l'expression de sa spiritualité ainsi quel 'intendance générale de l'Ordre, de sorte à permettre aux chevaliers de se consacrer à la religion et aux arts de la guerre.
POLITIQUE


ÉLECTION FÉDÉRALE DE JANVIER 2009 : MAZERI ABROGARA RÉÉLUE PRÉSIDENTE FÉDÉRALE.



Mazeri Abrogara
Misant sur un bilan octennal très favorable, après avoir ancré la Fédération d'Alguarena sur le toit du monde, Mazeri Abrogara continue d'occuper une place déterminante dans le paysage politique alguareno et la scène internationale.


La réélection de Mazeri Abrogara à la tête de la présidence fédérale d'Alguarena en janvier 2009, ne constitue pas un modeste renouvellement de mandat, mais dans le cas qui nous intéresse une forme de plébiscite concédé à la politique économique profitable du pays sous sa mandature. Une mandature qui a propulsé l'Alguarena durant huit longues années, sur le devant de la scène internationale et des sphères économiques inhérentes. Si Mazeri Abrogara a su faire de l'Alguarena une puissance économique, elle est également connue pour avoir largement contribué au renforcement du lien social dans la société alguarena, par des politiques de promotion du travail sous toutes ses formes et la construction d'une identité culturelle forte qui a replacé la culture hispanique au centre de l'Histoire nationale. Un virage identitaire qui lui valut les foudres de l'extrême droite, inquiète d'être rognée sur sa chasse gardé, mais qui lui concéda possiblement la victoire face à elle et son relatif déclin dans les sondages portant sur les intentions de votes. Un point notable du scrutin, qui justifie la remontée des forces d'extrême-gauche, capitalisant elle aussi sur la réaffirmation de valeurs identitaires clivantes et jugées contraires aux aspirations du vivre-ensemble défendues par les mouvances gauchistes.

Mais quand on hisse la Fédération d'Alguarena en qualité de première puissance mondiale dès 2002, la possibilité d'ouvrir le débat autour des valeurs culturelles et considérations ethniques qui font de l'Alguarena est un risque qu'on nous pardonne bien volontiers, tant il parait assez lointain sur le quotidien des citoyens scrutant le prix des paniers de course. L'Alguarena, en dépit de l'inflation mondiale qui l'a particulièrement touché et du contexte géopolitique difficile imposé par les forces malyshevites envahissant le Prodnov, le quotidien des alguarenos bénéficie encore d'un train de vie confortable et digne, aidé par des exportations croissantes au lendemain de l'effondrement du Pharois Syndikaali et la désinstitutionnalisation du crime.

La stabilité du marché de l’emploi, voulu par des créations de poste records dans l’industrie et le tertiaire a permis aux autorités alguarenas de rendre supportable l'inflation traversant le pays. "Les gens travaillent, la balance commerciale est positive, les ingrédients du bonheur qui font aujourd'hui la recette du succès de Mazeri Abrogara, dans sa 9e année de mandature (renouvelée).

De nouveaux flux commerciaux d'importance, avec le Pontarbello, la zone méridionale aleucienne et le pourtour leucytaléen ont pu se dessiner, finissant d'offrir une nouvelle dynamique au continent aleuco-paltoterran, qui s'est stabilisé avec le retrait progressif de l'influence listonienne, dans l'actuel Pontarbello et à Port-Hafen...

Mazeri Abrogara, au terme de ses huit ans de mandat, a pour elle des résultats tangibles que ses électeurs (et les autres) ont souhaité voir inscrits dans la durée, en lui réitérant sa confiance. Seize ans de mandat, voilà les aspirations profondes exprimées par la population alguarena et peut-être à n'en pas douter, sa marque de confiance la plus explicite. "Le score issu du dépouillement de ce second scrutin est la preuve évidente qu'une majorité des citoyens de notre pays se s'est montrée, si ce n'est convaincue pour le moins curieuse, d'offrir à l'actuelle présidente en exercice une continuité à sa politique..." commentait en ces termes un journaliste couvrant l'évènement ce soir du 26 janvier 2009.

L'efficacité de ses politiques de soutien à l'innovation a permis aux industries alguarenas de faire de leurs biens manufacturés, des produits attendus à l'international, attendus sur le champ des exportations. En 2009, la Fédération d'Alguarena est l'un des pays, si ce n'est le pays, le plus avancé au monde sur l'innovation militaire et civile, à l'instar des procédés de fabrication industriels tournés vers la métallurgie ou l'automobile.

En soutenant l'innovation, Mazeri Abrogara déjouait sans le savoir le contexte inflationniste qui l'attendait, en se prévalant de pouvoir vendre des biens manufacturés sans considération faite de la situation économique des acheteurs, car ils justifiaient d'un niveau de sophistication avancé et offraient même à l'Alguarena in fine, un monopole dans la maitrise et l'offre technologique de plusieurs filières.

Toujours en soutenant l'innovation, Mazeri Abrogara a offert des billes crédibles aux petites et moyennes entreprises, qui n'avaient pas pour elles le luxe de produire massivement des biens destinés à la vente, se cantonnant de fait à des produits dont elles avaient la maitrise technologique, des produits high-tech. Ces entreprises, plongées dans le contexte inflationniste qu'est celui traversé par l'Alguarena auraient vu leur clientèle naturellement partir, pour se reporter sur l'offre (étrangère) la moins chère. Mais à qualité différente, les ventes de produits alguarenos ont pu tenir le choc d'une inévitable augmentation des prix, justifiant inlassablement de fonctionnalités ou de propriétés supérieures, à celles développées par la concurrence "low-cost".

Une trajectoire de croissance et d'innovation, qui a permis de faire le beurre de chacun dans l'archipel, profitant à différents niveaux des retombées défendues par les orientations stratégiques définies. Face à cela, l'opposition a manqué d'unité, multipliant des programmes opposables aux idées développées par la coalition présidentielle, mais qui peinaient de ce fait à faire l'unanimité dans leur propre coalition, considérant l'éventail assez large qu'elles se devaient de balayer... Des propositions d'autant plus difficiles à développer, qu'elles ne pouvaient raisonnablement s'appuyer sur un bilan économique palpable, comme l'a pu l'être celui de Mazeri Abrogara et sa coalition présidentielle définie sous le MPF.


synthèse
Synthèse des résultats

Les résultats des élections présidentielles fédérales de janvier 2009 marque l'évincement de toute opposition, jugée non crédible dans le maintien d'un dynamisme économique semblable à celui défendu par Mazeri Abrogara, au travers d'un mandat solide et d'un bilan complet qui ont sa popularité au niveau fédéral et international.
ECONOMIE


LE MARBRE, MATERIAU TOURNE VERS LA COMMUNICATION DU LUXE ET DE L'ABONDANCE ALGUARENOS.



Marbre
Le marbre est un matériau plurisectoriel, qui alimente l'économie alguarena par son accessibilité et les demandes d'exportation qui rendent favorables la balance commerciale.


Le réseau d’approvisionnement en marbre est assez dense en Alguarena, car bien que le territoire se trouve être comme chacun le sait, archipélagique, il existe une multiplicité des carrières sur les principales grandes îles alguarenas qui rendent son excavation et son transport aidant.

Il faut dire que les petites îles alguarenas qui ne justifieraient pas d’une carrière sur place, subissent d’un même coup une réglementation assez stricte autour de la construction neuve et de la mise à disposition restreinte de terrains constructibles. Ainsi, il est permis de considérer que les chantiers de constructions qui requéraient un accès aisé aux matériaux de constructions qu’est le marbre, sont essentiellement concentrés sur les principales îles alguarenas où l’activité économique y est nécessairement plus dense et le besoin d’attirer de nouveaux foyers croissants.

Autre point à considérer, il est également vrai que les petites alguarenas qui voient leur réglementation suffisamment stricte pour entraver l’urbanisme, sont également les mêmes qui entretiennent des réglementations défavorables à la prospection et l’exploitation des sols de ces mêmes territoires insulaires. Les freins liés autour de l’exploitation des sols, se mêlent donc à ceux développés pour limiter le développement des constructions neuves.

Aussi, il faut entendre l’archipel alguareno comme se revendiquant être un territoire peu uniforme car ces petites îles, quand bien même un gisement y serait décelé et l’exploitation autorisée, serait potentiellement insuffisamment grand de par sa taille, pour susciter l’attrait d’un promoteur ou d’une société d’excavation.

L’essentiel des sources d’approvisionnement et des débouchés (en tout cas pour le commerce intérieur) est exclusivement ou presque cantonné aux grandes îles alguarenas qui peuvent s’offrir un accès facilité au marbre et une réglementation aidante, développée au travers des politiques d’urbanisme ou d’attractivité des territoires. L’afflux des habitants insulaires, cherchant train de vie plus favorable en se rapprochant si ce n’est de la capitale, de ses principales grandes agglomérations, est un point qui motive les pouvoirs publics locaux à soutenir dynamiquement des projets de construction, qui mobilise partie des productions nationales de marbre. Car forte d’une superficie de 1 441 241 km², inégalement répartis convenons-en, l’Alguarena est finalement et comparativement au nombre de ses habitants, assez peu peuplée et offre des perspectives d’urbanisme infinies dans les îles, qui ne trouvent leurs premiers freins que dans l’aménagement de parcelles densément occupées par une flore sauvage et tropicale.

Quelle place pour le marbre dans cette configuration ?

Avec un réseau de fournisseurs aidants et une capacité à surproduire la matière première, les réseaux de distribution spécialisés en matériaux de construction font du marbre un matériau de premier plan dont l’accessibilité pourrait faire pâlir certains pays du monde, où ce même matériau est perçu comme un critère de luxe dans la plus-value espérée pour la bâtisse. L’importance de la présence du matériau vient également inciter les professionnels du bâtiment ou encore les artistes, à fournir des services sachant prendre en considérant ce matériau et lui procurer la meilleure mise en valeur possible.

Si le marbre revêtirait presque un caractère low-cost ou en tout cas bon marché dans son utilisation faite sur le territoire, la capacité de la Fédération d’Alguarena à exporter le marbre en fait un atout notable dans la gestion des flux entrants et sortants, dans l’équilibre de la balance commerciale.

Une situation appréciable relevée des autorités du département fédéral au commerce, mais aussi des firmes transnationales qui justifient d’une assez bonne fortune par l’exportation de ce matériau prisé des acheteurs les plus fortunés. "Le commerce du marbre se porte bien à l’étranger, de nombreux pays d’Aleucie entrent dans une phase que l’on pourrait qualifier de pays émergents et les investissements dans la pierre vont bon train. Les familles et ménages sur place, justifiant d’un pouvoir d’achat amélioré, font le choix de devenir propriétaires et alimente un marché des constructions dans lequel nos sociétés d’excavation, de transformation et d’embellissement du marbre, doivent jouer leurs cartes…" explique-t-on dans les couloirs du département fédéral au commerce extérieur.

Bâtiments relevant des institutions et services publics, complexes résidentiels, infrastructures touristiques ou villa individuelle justifiant d’un certain standing, les débouchés ne manquent pas dans un monde où, en dépit de l’inflation impactante rencontrée en certaines régions, d’autres nations ont encore le vent en poupe pour inciter et accompagner des investissements sur place.

Le marbre, bien que présent abondamment dans les infrastructures de certaines îles alguarenas reste donc tourné vers l’exportation. Un point particulièrement vrai en ce qui concerne l’Alguarena, s’agissant d’un état archipélagique équipé pour ce faire, en hubs commerciaux et plateformes portuaires d’envergure. Le réseau de transport maritime alguareno, dont le pays est rappelons-le, situé sur un détroit commercial stratégique, entretient là encore quelques atouts dans sa capacité d’exportation à grande échelle.

Bien que répandu dans la construction résidentiel, le marbre est également un matériau ornemental, un matériau d’embellissement, que l’on retrouve à des emplacements stratégiques des agglomérations, pour défendre un certain prestige, eu égard aux populations touristiques qui les traversent. A Aserjuco ou encore Pomosejo s’il fallait citer des exemples, il est systématisé l’emploi du marbre dans la construction des toilettes publiques, tant pour le revêtement mural des locaux, que les accessoirisations faites à l’intérieur, lavabos et bancs tout particulièrement…

Le marbre est donc un matériau aussi utile qu’esthétique, qui donne une notoriété particulière aux infrastructures alguarenas et un cachet appréciable aux villes soumises à d’importants flux touristiques et concourant à un degré d'internationalisation. Sur des considérations logistiques et économiques, c’est également un matériau durable et résistant, qui garantit la pérennité des constructions et l'intérêt durable des primo-accédants à la propriété dans des endroits du monde où l'humidité et les intempéries, peuvent poser de véritables obstacles à l'installation.

Mais les constructions ne sont que la face émergée de l'iceberg réunissant les débouchés du marbre dans la société alguarena, le milieu artistique est également, par l'intermédiaire du marbre, un levier de promotion de la culture alguarena, au travers de la réalisation et de l'exposition d'oeuvres artistiques notables et à forts impacts visuels. Statues et scultupres en tout genre, sont alors des oeuvres destinées à travrser les ères et derrière lesquelles le public peut simultanément contempler la réalisation technique qui en est faite, ainsi que sa capacité à traverser les âges...

Le marbre tient donc un réel rôle dans la diversification économique de la Fédération d'Alguarena, en positionnement l'industrie du marbre au carrefour de nombreuses activités demeurant en expansion sur le territoire. Le marbre est alors un produit capable de simultanément faire vivre les industriels, les ouvriers du bâtiments, et les artistes sculpteurs, trois catégories qui passent indubitablement pour des personnes mal payées.

Outre l'énumération (assez large) des utilisations permises au marbre, il convient d'indiquer que le marbrage peut profiter de procédés de fabrication divers et variés, le rendant atypique par ses couleurs, les formes et les épaisseurs des rainures, etc... Ces variantes permettent l'instauration de critères qualitatifs, qui bonifient facilement le produit par une base tarif supérieure.
SOCIETE


LA CROQUETA.


Plateaux de croquetas revisitées et assorties.
Au saumon, au jambon, à la crevette, aux champignons ou que sais-je encore, la recette des croquetas est l'atout anti-gaspillage des soirées entre amis réussies.

Les Croquetas, l’atout des ménages en provenance des Encolanas qui se veut une solution antigaspi idéale pour couvrir les soirées en famille et entre amis. Les croquetas, ou les croquettes dans leur dénomination francophones de nombreux pays du monde se font aujourd'hui un des plats emblématiques de la cuisine encolanaltèque et qui, la mondialisation aidant, tend à se répandre et à se faire un produit phare des industries agroalimentaires de la Fédération.

Il est vrai que si la genèse de ce plat était permise, il conviendrait d'emblée de souligner la confection purement artisanale du mets. Préparée à son origine dans les foyers miséreux des Encolanas en 1920, la croqueta était un plat rendu possible par l'accumulation des restes de nourriture sur plusieurs jours. Un poulet mal désossé et dont il restait de la viande sur la carcasse, du saumon ou des crevettes qui risquent vite de se perdre s'ils ne sont rapidement cuisinés les jours suivants, une pêche assez famélique pour faire l'objet d'un repas digne du nom? Vous préparez des croquetas sur une base béchamel avec de la chapelure et vous rendez tout de suite le tout plus consistant. Un plat qui tient au corps, peu onéreux, avec un minimum d'efforts et de matières nobles? C'était assurément le concept. Et ainsi présentées en petites bouchées, les ménages pouvaient les manger sur plusieurs jours durant encore, voire les partager à l'entourage.

Délicieuses, pratiques et facile de préparation, les croquetas sont restées dans l'ère du temps et sont passées d'un plat transpirant la misère à un plat astucieux riche de ses variantes pour satisfaire et surprendre toutes les papilles qui leur sont opposées. De nos jours, ces dernières sont toutefois devenues des préparations culinaires ayant retrouvé leur lettre de noblesse, après qu'elles apparaissent autant servies dans la cuisine d'une grand-mère "mamie gâteaux" que dans la salle d'un restaurant de chef étoilé. De plus en plus présentes dans les cuisines des ménages alguarenos, ces bouchées viennent incarner toute la praticité et la simplicité d'une cuisine moderne, tournée vers la réduction du temps alloué aux corvées pour le consacrer à ses loisirs, la lutte en faveur de la réduction des déchets ménagers pouvant causer un certain coût chez les ménages alguarenos (la gestion des déchets peut inclure du fret maritime selon l'autonomie de l'île et le niveau de sophistication de ses infrastructures). Retour sur les points forts d'un plat encore trop méconnu par-delà la Paltoterra...

Les Croquetas sont les arguments de campagne des associations écologistes et citoyennes, motivées par les mesures antigaspillage.

Les écologistes alguarenos de la trempe de Marisol Cotilla le savent pertinemment, quand on veut faire boire l'écologie aux concitoyens, il faut leur promettre que ça leur fera gagner de l'argent. Et en la matière, les croquetas ne manquent fort heureusement pas d'arguments. Le gouvernement alguareno du MPF étant jusqu'ici assez peu mobilisé sur la question environnementale, des associations non gouvernementales et des observatoires indépendants ont conduit une série d'études, fixant à 7 000 pesetas alguarenas, le coût moyen et annuel du gaspillage alimentaire (le salaire moyen annuel est de 135 000 pesetas alguarenas). Rapportés à l'année, ces chiffres dévoilées par des organisations militantes et luttant contre le consumérisme sont de nature à impacter la conscience et à susciter l'attrait des foyers souhaitant franchir le pas vers une réduction de leurs dépenses alimentaires.

"Expliquez qu'il faut réduire ses déchets alimentaires parce qu'à l'autre bout de Geokratos, un gondolais ne mange pas à sa faim ne marche pas. Il faut toucher au porte-monnaie, expliquer ce qu'ils y gagnent." indiquait en 2006, Elena Barcarò, présidente de l'association "Manger moins mais manger bien".

Le principe même des croquetas est de faire un "mets surprise" tant le contenu n'est pas perceptible à l'oeil de qui ne les pas encore mangées. Cuisinées sur une base béchamel et entourées de chapelure, les croquetas sont un plat qui peuvent s'accommoder de tout nouvel ingrédient, qu'il soit question de viandes blanches, rouges, charcuteries, de légumes ou fromages. Déjà cuites, préparées ou simplement crues avant la préparation de la pâte, les viandes sont hachées menues et mêlées à la béchamel. Elles ne viennent pas dénaturer le plat et si à cela, vous leur préférez du poisson ou du fromage, libre à vous, la combinaison des saveurs est infinie et s'il est question de cuisiner les restes, dites-vosu bien que quelqu'un a dû mettre la recette qu'il vous fait en ligne !

En permettant aux ménages alguarenos, de recycler tout ou partie de leurs restes alimentaires, les collectifs citoyens engagés pour la réduction des déchets alimentaires accompagnent les ménages dans la réduction de leurs dépenses inscrites au budget course. En ligne, les vidéos présentant les recettes de croquetas sont les plus répandues et les plus visionnées d'Alguarena.

Alliées antigaspillage, gestionnaires des stocks alimentaires, planificatrices des repas, tous les qualificatifs sont bons pour les promoteurs d'un anti-consumérisme souhaitant réhabiliter la croqueta dans le quotidien culinaire des alguarenos...

Cependant, certains de ces promoteurs ont pu se voir reprocher l'élévation du niveau d’obésité en Alguarena. Une élévation directement liée à la hausse des consommations de ces produits préparés en friture à l'huile et garnis de surcroit d'une béchamel assez épaisse. La croqueta, ainsi vilipendée par les nutritionnistes avait l'obligation de faire peau neuve au travers de recettes plus saines mais tout aussi gourmandes, notamment par l'intégration croissante de légumes dans sa préparation. D'abord présentées garnies de charcuteries et de poulet, les croquetas sont désormais davantage présentées sous des traits colorés, les légumes en leur sein aidant à fournir un visuel plaisant et des odeurs gustativement parlant, attrayantes...

De nouvelles recettes assez suivies par les amateurs de cuisine puisque bien que la viande se périme rapidement, il n'est pas rare que des légumes commencent eux aussi à se faner sur un intervalle plus ou moins similaire, égarés dans un bac à légumes au bas du frigo. Courgettes, épinards, carottes et pour les moins scrupuleux pourquoi pas la pomme de terre (qui est un féculent, je sais), de nombreux légumes peuvent indistinctement rejoindre la recette et la préparation d'une farce de croquetas. Leurs gouts, leurs textures ou le détail qui en est fait : finement hachés, précuits ou crus, sont autant de déclinaisons possibles et offertes à l'imagination de chacun.

En bref, la croqueta est l'alliée des fins de mois de difficile ou des consciences tournées vers la réduction des déchets par celle du gaspillage alimentaire, dont les saveurs gustatives des plus variées, parviennent à conquérir un panel de consommateurs toujours grandissants.

Les Croquetas se présentent comme une solution idéale pour la préparation de repas conviviaux, en famille ou entre amis.

Si les arguments budgétaires et écologistes peuvent décemment toucher les ménages et orienter les consommateurs vers des plats tels que les croquetas, ces dernières ne manquent pas d'autres atouts pour finir de les convaincre, à commencer par leur aspect facile à partager. Car certains diraient que l'un des plus grands plaisirs de la cuisine, c'est de partager le fruit de son travail avec ses proches. "La cuisine est une douce corvée récompensée par la convivialité de l’instant" soutenait Margareta Vistoracias, la star des émissions télévisées culinaires en Alguarena sur les 20 dernières années. Comprenez à ce propos, que la convivialité des plats à partager vaut l'effort nécessaire à leur préparation...

Et en matière de partage et de convivialité, les croquetas semblent indubitablement et parfaitement se prêter à ce genre d'exercice, qu'il soit question d'un dîner entre amis, d'un apéritif en famille, d'un déjeuner rapide à la maison ou à emporter en extérieur. Pourquoi?

Tout d'abord parce que les croquetas se présentent sous les traits de fines bouchées, faciles à entamer et à finir. Chacun peut s'en saisir et choisir le moment opportun pour s'arrêter. Vous pouvez vous servir et resservir pour les manger graduellement. On est très loin du gigot d'agneau qui une fois entamé, reste un plat définitivement entamé et difficile à présenter à de nouveaux futurs invités. Avec les croquetas, que nenni, chaque jour suffit sa peine, faites en cinquante lundi, vous pourrez indistinctement en resservir trente ou même vingt le mardi ou le mercredi à de nouveaux invités, sans qu'il vous soit fait mention d'une infamie pour avoir servi les restes d'un précédent repas.

La forme relativement compacte qu'on donne à ces croquetas est aussi appréciable en ce sens qu'on peut les manger facilement sans avoir besoin de s'encombrer d'un important nombre de couverts. Pas de fourchettes, ni couteaux, possiblement pas d'assiettes, non vraiment les croquetas sont définitivement le synonyme de la simplicité, une simplicité qui en fait l'alliée parfaite des petits creux en extérieur lorsqu'elles ne sont pas servies sur plateaux apéritif ou en buffet. Faciles à transporter, on comprend donc aisément qu'elles soient un excellent choix, pour la tenue de repas en famille ou entre amis, lors desquels chacun peut facilement se servir, selon les goûts annoncés.

Autant présentes lors des apéritifs dinatoires, que d'un pique-nique ou d'une réunion informelle, familiales ou professionnelles, ces petites fritures s'intègrent parfaitement et naturellement à un cadre de partage, un moment de convivialité. La simplicité qui est faite quant à leur préparation, leur consommation, en fait un mets de choix, à privilégier pour les occasions où l'on souhaite s'éviter la complexité ou la pesanteur, de repas trop formels.

Une recette adaptée à toutes les occasions.

Nous commencions à le dire à l'instant, l'une des grandes forces de ce plat est aussi sa capacité à intervenir en de multiples occasions, qu'il soit affaires de moments de convivialité entre collègues, amis ou parents, avec de petites, moyennes ou grandes portions, assorties de sauces diverses, les croquetas peuvent couvrir un large éventail des gouts et des couleurs présents dans la nature. "Il n'y a que ceux qui n'aiment pas la béchamel qui n'y trouverait pas leur compte..." argumentait Margareta Vistoracias dans son émission consacrée à la préparation de ce plat anthologique.

Mais attention, ne pensez pas à tort que les croquetas soient une fin en soit. Servies en guise d'apéritifs ou d'entrées, accompagnées ou non d'une salade ou encore d'une soupe, elles peuvent tout aussi bien être l'amorce ou la pièce centrale de votre repas. Si tant est que des chefs restaurateurs ont depuis saisi l'idée et proposent à la carte, plusieurs plats gastronomiques venant sublimer les croquetas (cf : images d'illustration).

Les croquetas, ce sont les caméléons, les passepartouts de la cuisine hispanique, elles s'adaptent à toutes les occasions et tous les palais, tantôt présentées en bouchées apéritives, en entrées ou plats suivies d'un accompagnement, aux ingrédients en provenance de chaque horizons et assaisonnées de sauces aux milles saveurs, la seule limite faite à leur réalisation est votre imagination à identifier la garniture retenue pour les faire...
PATRIMOINE

LE PALAIS PRESIDENTIEL


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Le Palais présidentiel d'Alguarena appartient au patrimoine fédéral et se fait un lieu d'Histoire, de vie et d'esthétisme.

Le Palais Présidentiel d’Alguarena est né au lendemain de l’indépendance, proclamée le 9 octobre 1833 des suites d'une réhabilitation d'un tribunal impérial. Les autorités décidèrent alors de doter la jeune République Fédérale d’une résidence officielle pour son chef de l’État, symbole de la nouvelle souveraineté et du centre du pouvoir. La nature passée des lieux obligea la présidence de l'époque à amorcer d'importants travaux qui ont pris fin le 18 octobre 1833, même si son occupation effective par la famille présidentielle est intervenue dès le 14 septembre de la même année.

Confié à un consortium mixte d’architectes aguerris et d’artisans locaux, le projet d'aménagement s'est inspiré des modèles architecturaux coloniaux pour ne rien trahir de son esthétisme, exception peut-être de la volonté qui a été la leur d'intégrer des motifs propres à la culture alguarena, dans les codes architecturaux de la bâtisse.

Le palais est situé sur un plateau peu élevé, en périphérie de la capitale, Aserjuco, à près de cinquante mètres d’altitude. Une surélévation qui permet une vue panoramique sur la large baie à l'Est de l'île. Son principal accès est celui emprunté par l'avenue des Nations, large promenade où bordent de grands palmiers royaux, et qui débouche sur une esplanade dallée de pierres claires. La nature du style architectural du palais réside dans la juxtaposition de références coloniales néoclassiques typiques des civilisations hispaniques ayant dominé l'Eurysie sous l'ère médiévale. A ceci près que le palais a dû ici composer avec des touches tropicales.

La façade sud, la plus monumentale, s’étend sur 120 m, dont l'étendue est rythmée de douze colossales colonnes, supportant un portique monumental de 6 mètres de profondeur. A son point le plus culminant, il est possible d'atteindre les 8 mètres de hauteur, sitôt les bas-reliefs passés et qui se font la représentation allégorique de l'unité fédérale. Un aigle doré aux ailes déployées, ceinturé d'une couronne de fleurs locales (telles que l'hibiscus et le frangipaniers, s'en fait la pièce centrale. L'escalier en granit rose, se veut large de 15 mètres environ, et se trouve flanqué de deux statues monumentales en marbre blanc, figurant la Justice et la Paix, en ce lieu hautement symbolique. Considérant la première vocation du bâtiment, il est permis de convenir que ces bustes demeuraient présents à l'installation des premiers occupants après qu'il soit fait état de travaux dans le Tribunal.

Le revêtement principal est en pierre de taille extraite des carrières limitrophes, dont la teinte ivoire capte agréablement la lumière tropicale. Une teinte variant du blanc cassé au beige rosé, selon l’heure du jour et le positionnement de l'astre solaire. Les ornements de façade sont en stuc peint à la chaux, saturé de fragments de coquillages broyés pour évoquer la mer des littoraux et rendre ainsi les honneurs à cette nation archipélagique, tournée vers les mers. Tout ce qui est garde-corps, balcons et grilles extérieures, sont forgés par des maîtres ferronniers des Burbujas Verdes, leur réputation valant le temps et l'échange pécunier conditionnant la délivrance de leurs oeuvres.

Si l'intérieur du bâtiment flirte avec la magnificence, les jardins et son esplanade ne sont pas en reste non plus. Un extérieur qui regroupe trois niveaux de terrasses plantées et aménagées. La terrasse supérieure, située en bordure immédiate de la façade principale nord, est dédiée à l’esplanade des cérémonies officielles (c'est-à-dire si un élément de référence s'impose, les réceptions d’ambassadeurs, les défilés militaires ou les commémorations nationales). La deuxième a été occupée par de véritables jardins à l'Eurysienne, des jardins géométriques, ayant fait l’objet d’aménagements de parterres fleuris, séparés par des allées de gravier blanc, ponctués de fontaines à vasques circulaires. Le troisième niveau, plus sauvage, propose un aménagement paysager associant espèces endémiques (comme le kaïol, le manioc à fleurs, la palme royale) et des bassins d’eau limpide, où sont installés des nénuphars à travers un bosquet aux arbres clairsemés. Des pergolas couvertes de vigne vierge abritent lieux d’ombre et de recueillement le long d'un parcours pédestre.

Mais si nous retournons à l'intérieur du bâtiment, dès le seuil franchi, le visiteur qui s'y trouverait serait immédiatement immergé dans un vestibule de haute hauteur (estimée à 10 mètres). Un sol en marbre polychrome local (vert, blanc, noir) s’apparente à un damier géant, tandis que les murs arborent de grandes fresques représentant les différentes régions d’Alguarena, ses différentes îles et nations. Un lustre en cristal, suspendu au centre du vestibule, diffuse une lumière crue qui fait ressortir l’éclat doré des moulures de plafond.

Accessible du vestibule par un portique en arc, le grand hall mesure quelque 300 m² de quoi se faire un lieu d'impression pour serrer la main d'un dignitaire étranger en visite dans la capitale de la Fédération archipélagique. Les piliers, décorés de volutes sculptées, supportent une mezzanine circulaire réservée aux orchestres lors des réceptions. Le parquet en chêne massif, en forme de chevrons, craque un peu sous les pas, tandis que de grandes fenêtres en ogives inondent la pièce de lumière naturelle. Les murs portent des tentures de velours pourpre brodées d’or, tandis que deux trônes présidentiels, plus cérémoniels fonctionnels et rappelant davantage les instances judiciaires coloniales d'époque, sont placés dans une niche richement ornée.

L’aile ouest est quant à elle dotée de trois salons diplomatiques agrémentés de styles différents (classique, art déco tropical, contemporain) et largement utilisés on le devine assez bien, pour recevoir les délégations étrangères. Le "salon bibliothèque" dispose de rayonnages en acajou et de plus de 10 000 ouvrages littéraires traitant de l’histoire et de la géopolitique alguarena. Un bureau présidentiel d’appoint, sculpté, permet, dans un cadre intime, de travailler, tout en garantissant la réception "digne" de représentants étrangers et autres officiels. Un autre espace de travail, que l'on pourrait qualifier de salle de conseil pour les échanges collégiaux entourés des délégués fédéraux est présent dans cette même aile, destinant par sa tête à pouvoir anticiper la venue de l'ensemble des conseillers fédéraux, par la présence d'une grande table ovale en bois rose, le tout cerné de fauteuils en cuir vert sous une verrière de 12 mètres de diamètre mais la vue de l'extérieur présente un vitrage teinté, opaque. Sur les murs sont accrochés les tableaux de présidents passés et autres figures historiques décisives dans la définition de l'Histoire du pays. Un rappel de la continuité faite à ce jour, dans l'exercice du droit de gouverner et le devoir qu'est celui de se rappeler leur sacrifice, parfois au sens propre et figuré.

Dans les espaces adjacents de ce bâtiment des plus anguleux, sont disposés plusieurs bureaux de conseillers fédéraux avec un openspace dédié aux attachés chergés de les seconder, le totu relié par un couloir technique sécurisé qui prive ses usagers de longues allées et venues, à travers les autres espaces du château, évitant également des personnes extérieures et susceptiblement capables de capter des informations au départ d'un changement de pièce. Les espaces du premier étage laisse peu de doute sur la nature privée de ces endroits, le tout rendu accessible par un escalier à balustres de fer forgé en colimaçon. L'étage est constitué d’une chambre des plus classieuse, d’un salon intime et feutré, d’une salle-à-manger au format familial et d’une loggia ouverte sur la mer tracée au loin, une loggia agrémentée de ses fauteuils bleus et de ses jardinières suspendues, où palmiers stylisés se marient harmonieusement sur le bois des boiseries murales.

Si le Palais Présidentiel est un espace tout désigné pour travailler et vivre, il se doit également d'être lieu prêt à recevoir, dans le faste et la convivialité. Située au fond d’un passage dallé sur la propriété présidentiel, de façon presque frontale à la bâtisse et ses lieux de vie, la salle des Fêtes d’une superficie de 400 m² est pourvue d’une scène escamotable, d’un système son de haute fidélité, d’un parquet amovible pour les bals. Les plafonds sont décorés par un collectif d’artistes locaux, représentant la faune alguara. S'il fallait la décrire il serait permis d'y voir des aras multicolores, des papillons géants ou encore un iguanes stylisé. Les murs latéraux sont quant à eux ornés de mosaïques en verre coloré, réparti en pastilles se réfléchissant dans la lumière dorée des lampes suspendues.

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Sur cette même propriété et attenant au palais, l'endroit ne s'est pas fait faire l'économie d'une chapelle, tous les dirigeants et chefs d'état d'Alguarena étant réputés de confession catholique ou se devant de le revendiquer pour défendre ses ambitions culturelles et sa moralité. Un état de fait repris dans une aile annexe, avec la présence d'un petit Musée d'Histoire fédérale, présentant des reliques, des costumes traditionnels et artéfacts natifs qui se sont faits l'héritage d'une civilisation oubliée.

Il serait convenant de préciser que sur ce propos, le palais abrite plus de 300 œuvres d’art (partagées entre les peintures, les sculptures, les tapisseries et les céramiques…), chaque salle se voyant attribué sa symbologie, par la présence d'une ou plusieurs oeuvres "dominantes", telles que "Coeur d’Or", une sculpure en or et onyx, "l'Arbre de Vie" qui repose sur la présence d'une stèle de bronze et enfin le "Regard du Futur" quant à lui matérialisé d' une installation lumineuse interactive.

Au-delà de ces espaces faits d'apparats, il existe également sous le palais, un bâtiment technique abritant plusieurs générateurs électriques, des réservoirs d’eau de pluie et des systèmes de filtration. Des panneaux solaires intégrés aux toitures visent à assurer la majeure partie de la consommation énergétique (soit environ 60%), un fait rendu d'autant plus important par la nature du bâtiment L’accès du palais est protégé par des portails blindés, des caméras infrarouges ainsi qu'un réseau de tunnels de service consacré à l’évacuation d’urgence. Un dôme pare-balles en verre feuilleté, à l'allure d'une serre-véranda, domine l'arrière cour de la propriété, dans le cas où une fusillade devait intervenir en extérieur, le temps d'une réception.

En définitive, le Palais Présidentiel n'est pas mince affaire à décrire, se voulant bien plus qu'un simple siège du pouvoir exécutif. C'est là un bâtiment conçu comme un symbole incarné, immuable, repère, de la République et de sa Fédération. Il est l'incarnation d'une vision d'unité fédérale et donc d'ambition collective. Chaque pierre le composant, chaque salle le conceptualisant, chaque ornement le sublimant, est ainsi pensé pour donner du reflet à l'Histoire riche de ce pays archipélagique, ses luttes constantes et ses réussites, tournées vers la composition d'un avenir destiné à rendre fières les générations futures.

Une élégance permise par l'intégration des codes architecturaux issus de l’héritage colonial et revisités avec audace, le Palais Présidentiel est ainsi un bâtiment se voulant un hommage aux racines natives et coloniales du territoire tout en affirmant une rupture assumée pour embrasser la souveraineté acquise. On y met en avant les savoir-faire artisanaux locaux par la présence remarqué et remarquable de boiseries sculptées à la main, de mosaïques inspirées des motifs ancestraux, de mobilier confectionné par des artisans d’Alguarena…

Le Palais Présidentiel est en définitive un véritable écrin culturel, se faisant une vitrine de la tradition, de la puissance, mais aussi de la modernité eu égard aux aménagements entrepris pour des raisons parfois tant pratiques, sécuritaires, qu'esthétiques. Une croisée des chemins assumée, entre d'un côté la mémoire et l'avenir, la tradition et le progrès, il exprime avec fierté l’identité nationale tout comme, par son ampleur et sa visibilité une certaine forme d'harmonie, le respect et l’espoir.
FAUNE & FLORE


LE JAGUAR PALTOTERRAN (PANTHERA ONCA PALTOTERRANIS)


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Le Jaguar paltoterran, ou Panthera onca paltoterranis dans sa dénomination scientifique, est le prédateur terrestre le plus puissant et dangereux répertorié dans les îles alguarenas.

Description physique
Le Jaguar de Paltoterra (ou localement d'Alguarena) est un félin de grande taille, pouvant atteindre la taille d’1,85 mètre de long (queue comprise). Il pèse généralement, à son âge adulte, entre 80 et 120 kg, ce qui en fait l’un des plus redoutables prédateurs pour l’Homme en Alguarena. Identiquement à son cousin des autres régions du Nazum, son pelage est orné de rosettes noires creuses, sur un fond jaune doré, avec une décoloration progressive de la tête vers le postérieur, du fondé vers le clair. Les plus grandes tâches de son pelage sont présentes sur son dos et ses flancs, mais ce sont par conséquent les parties de son corps où il y en a le moins.

Les pattes et l’arrière, comptabilisent le plus de tâches puisqu’elles s’y font les plus petites. Ces tâches sont alors si petites, qu’elles se font noires et pleines, dépourvues de l’auréole foncée visible passée une certaine taille. Une tête massive et puissante semble conclure le tout, lui permettant de chasser des proies de grande taille.
Description comportementale et mode de vie

Le jaguar paltoterran interagit principalement de nuit, tout en restant possiblement actif tôt le matin à l’aube ou tard le soir au crépuscule. Un état de fait expliqué par la nécessité pour lui de chasser en des circonstances favorables, à savoir lorsque les proies dorment ou sont contraintes à une visibilité réduite. A contrario, le félin jouit quant à lui d’une excellente vision de nuit, ce qui lui permet de courir rapidement ses proies sur de courtes et moyennes distances. C’est un carnivore et ses principales proies sont les capybaras, les cerfs et tapirs et parfois même en des circonstances particulières, des reptiles. Le repas mis de côté, c'est également une espèce assez territoriale où chaque individu tend à occuper un large espace de 25 à 50 km², dont les délimitations sont marquées de griffures et d’urine.

Chaque femelle peut donner naissance à une portée de un à quatre petits, après une (courte) gestation de cent jours. Quoiqu’il en soit la nature est bien faite et l’équilibre entre les prédateurs et les proies impose très fréquemment la survie d’un à deux petits par portée uniquement.

Naturellement discret et bon grimpeur, le Jaguar sait facilement se soustraire à la vue de l’Homme et de ses proies. Craintif, le jaguar délocalise fréquemment son territoire lorsque celui-ci est durablement occupé notamment par des habitations ou des activités humaines prolongées. Cependant, il n’est pas impossible et même rare que celui-ci vienne chasser aux abords de zones urbaines, notamment pour attraper des animaux d’élevage voire des animaux de compagnie, lorsque les chasses des dernières nuits se sont faites difficiles.

Musclé et agile, cet animal est pensé pour se faire un impitoyable prédateur, sur terre, dans l’eau et dans les arbres, avec une queue destinée à faciliter son équilibre.

Habitat
Pour ce qui est de l’Alguarena, le jaguar tient ses habitats dans les régions les plus humides, c’est-à-dire les îles principales d’Arcoa et des Encolanas, même si dans le cas de ce dernier, les activités touristiques croissantes sur place tendent à détruire son habitat à l’état sauvage et réduire sa zone de chasse, provoquant une diminution progressive de sa population (aux Encolanas seulement).

En ce qui concerne les îles arcoanes, la présence du Jaguar (malgré sa grande discrétion et furtivité) est surtout décelée dans la jungle où la diversité alimentaire est la plus forte et cas échéant les zones à “reliefs” du pays, sur une altitude excédant rarement mille mètres, les proies s’y faisant trop rares au-delà. Identifié comme super-prédateur en Alguarena, c’est-à-dire qu’il ne connaît pas de prédateur (autre que l’Homme), il joue par conséquent un rôle crucial dans les actions de régulation des proies, dont certaines peuvent être dommageables aux zones agricoles et espaces de cultures. Il est sur place, le garant d’une bonne santé environnementale, par sa capacité à maintenir les écosystèmes, y compris auprès de prédateurs reptiles.

Risques et menaces sur l’espèce
Mais malgré ses capacités d’adaptation, le jaguar paltoterran subit encore trop souvent les effets des aménagements urbains et agricoles sur son habitat naturel. A ce détail près encore que la déforestation liée à la reprise économique fulgurante de l’archipel alguareno a nourri cette tendance néfaste et lu ia donné plus d’ampleur que précédemment.

Bien que ce ne soit pas le danger premier susceptible de toucher l’animal, il subsiste encore de nombreux actes de braconnage à l’encontre du Jaguar, dont la fourrure est très prisée au sein du secteur de la maroquinerie de luxe. Egalement vrai aussi, le braconnage lié aux activités agricoles qui voit de plus en plus de fermiers et paysans, entamer des actions punitives contre ce super-prédateur qui s’attaque à leur bétail. Et enfin, l’urbanisation, une menace qui vient cette fois provoquer la parcellisation des habitats naturels du Jaguar et empêche celui-ci de parcourir le territoire à la recherche d’une femelle pour s’accoupler. Un fait qui cantonne les jaguars à une zone restreinte et réduit considérablement la diversité génétique qui leur permet de survivre sur du long terme, à force de consanguinité.

En bref…
En définitive, le jaguar d’Alguarena est un super-prédateur qui incarne la force et la splendeur de la faune alguarena. Un fait largement imputé par sa taille imposante et l’imaginaire collectif qui le voudrait mortel pour l’Homme, et ses capacités d’adaptation hors normes qui en font un chasseur nocturne d’exception, chasse à l’occasion desquelles il conjugue puissamment sa force musculaire, son agilité dans les arbres et aussi son aisance aquatique. Un chasseur qui ne peut être évité et qui est rendu imparable aux proies diversifiées placées dans sa ligne de mire.

Un fait rendu appréciable aux mêmes paysans qui le chassent par crainte aveugle, puisqu’il régule naturellement les populations de ces espèces herbivores susceptibles de nuire aux cultures et aux plantations agricoles. Sa survie reste cependant fragilisée par les activités humaines en Alguarena et ses incroyables capacités dédiées à la survie pourraient ne pas suffire à le prémunir des menaces croissantes associées à la destruction ainsi que la fragmentation de son habitat naturel, avec la déforestation accélérée de certains espaces rattachés à ses zones territoriales, en raison d’une reprise économique sous haute cadence? La réduction de ses zones d'habitat le contraint également à des espaces restreints où la consanguinité règne et menacera à long terme la viabilité de son espèce par la dégradation progressive des gènes.
ECONOMIE


Air Alguarena


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La compagnie Air Alguarena se veut une compagnie incontournable des vols à destination et au départ des archipels, en plus d'être un lieu de transferts adéquat pour l'ensemble des vols internationaux transitant par la Paltoterra.

Informations générales


Nom de la compagnie : Air Alguarena
Siège social : Aserjuco
Date de création : 1992 avec toutefois le lancement des premiers vols commerciaux qu'à compter du second semestre 1993.
Propriétaire : l'Etat se veut l'actionnaire majoritaire avec une ouverture à l'actionnariat du privé pour aiguiser la stratégie de vente sous un consortium public-privé.


Air Alguarena se veut le résultat d'un projet assez ambitieux et consistant à développer des vols reliant l'ensemble des archipels revendiqués par la Fédération dont les îles urbanisées et comptant parmi les plus petites, étaient inaccessibles autrement que par voie maritime. L'autre objectif était de noter la fédération d'une compagnie aérienne aux assises afin de créer un hub aérien international qui puisse tenir face aux géants du secteur en voie de développement sur le continent aleuco-paltoterran.

Historique

Le 15 juin 1993, Air Alguarena a inauguré sa première liaison entre Pomosejo et l’aéroport Margarita Solenida dans les actuelles îles des Burbujas Verdes. Une mini prouesse mais qui permet néanmoins de motiver et donc d'acheter les premières flottes d'appareils pour démultiplier les liaisons aériennes à même de faire des Burbujas Verde le point d'ancrage du tourisme de luxe en Alguarena.

Précurseuse des démarches R&D et justifiant d'une bonne maîtrise des technologies de l'aéronautique, l’Alguarena met très vite à la disposition de la compagnie aérienne phare, des avions performants et rendus fiables, qui garantiront la notoriété de ses vols. A même de capter une partie substantielle des flux économiques mondiaux, l’Alguarena fait profiter la compagnie aérienne d'un positionnement de choix, pour piloter l'offre et la demande de ce secteur en passe de mondialisation concurrentielle.

Pour défendre sa position de leader des flux aériens de l'archipel, Air Alguarena défend quatre ambitions :
  • Relier les gens et le territoire par l'entretien d'une fréquence de vols rendus fiables sous tout aspect,
  • délivrer une expérience client rendue unique par sa capacité à défendre des critères de standardisation internationaux auprès de correspondances régionales parfois très reculées dans le territoire,
  • financer et motiver un pôle scientifique d'excellence autour des questions d'aéronautique,
  • intégrer la politique commerciale et économique du Groupe dans la promotion d'un patrimoine culturel, naturel et même économique pour l'archipel.

Des ambitions qui se traduisent dans la détermination même des valeurs du Groupe, retranscriptibles de la manière suivante:
  • Excellence,
  • innovation,
  • identification et promotion des territoires ainsi que de l'ADN archipélagique,
  • connexion entre les terres et les peuples.

Si l'on raisonne purement en termes de fréquence des vols, Air Alguarena mise essentiellement sur les marchés domestiques avec des liaisons inter-îles, avec des temps de vol égaux à 65% de l'activité du Groupe. Effectivement, 65% des temps de vol sont dédiés aux liaisons inter-îles de l'archipel alors qu'ils sont généralement liés à des liaisons n'excédant pas quelques heures, c'est dire si la Compagnie mobilise une importante part de ses appareils à la satisfaction de ce besoin tourné vers les petits courriers.

Toujours à titre indicatif, notons que 82% des vols de la compagnie n'excèdent pas une heure. Pour ce qui a trait au marché international, la compagnie aérienne mise sur des destinations stratégiques défendues par les relations diplomatiques définies par le gouvernement fédéral. Par conséquent, les états membres de l'organisation des nations commerçantes (ONC) sont parmi les principales cibles. Un point particulièrement vrai pour la Sérénissime République de Fortuna, qui constitue une porte d'entrée sur le monde fortement appréciée.

TOPOGRAPHIE


LA VILLE DE NAPUS



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Prises de vue aériennes et intramuros de la ville de Napus, étalées sur 130 ans d'âge, justifiant des modifications dans l'urbanisme directement proche à la Cathédrale de San Napoleón. (clic gauche pour agrandir).


Nom : Napus
Statut : Chef-lieu de région de la Pantina
Pays : Arcoa
Région : Pantina
Population estimée : Environ 80 000 habitants
Altitude moyenne : 450 mètres
Climat : Tropical à tempéré selon les saisons, alternant humidité et sécheresse.


Histoire de la ville

Napus, anciennement San Napoleón del Sur, est une ville à l’histoire riche et complexe, dont les origines remontent bien avant la période de l’occupation coloniale. Avant l’arrivée des conquistadors impériaux d’Arobelas au XVe siècle, le site était déjà occupé par un important village indigène, appartenant à la civilisation de Pamborés, lesquels se caractérisaient par leurs talents agricoles et leur dévotion aux “montagnes” et à leurs dieux.

Ainsi, le lieu n’a guère fait office de “terre vierge” pour les colonisateurs hispaniques à leur arrivée, mais bien d'une rencontre intercivilisationnelle, exposant les futurs colons à un modèle social et culturel bien marqué. Issus d'un peuple agricole, les Pamborés ont effectivement présenté des terres particulièrement fertiles, aidées par la présence de rivières à même de séduire les colons hispaniques qui auraient aussi grand besoin d'irriguer leurs champs et d’acheminer les marchandises en toute sécurité par voie de l’eau, sans risquer de heurts en forêt avec des autochtones.

Un trait assez caractéristique de la ville qui lui vaudra de s'illustrer sous l'administration coloniale et son appellation nouvelle : San Napoleón del Sur. Un nom en référence directe au Saint chargé d'aider les marins et les navigateurs, et poussé par des relais missionnaires. La Pantina et avec elle Napus, sont devenues des centres de la culture et de religion catholique. Des plantations de maïs, de cacao ou encore de sucre de canne font sa réussite économique d'antan, aidées par l'apprentissage de techniques agricoles nouvelles et dispensées à la marge des enseignements catholiques des prêtres missionnaires.

Napus, un peu excentrée du détroit mais bien positionnée au coeur de l'archipel, se fait un carrefour prometteur pour la diffusion des biens agricoles locaux tout en restant à l'écart des grandes routes maritimes qui seront sujettes aux plus violents affrontements armés connus de la Guerre des Colonies, opposant le Royaume protestant de Skibedon et l'Empire d’Arobelas.

Napus s'est longtemps contentée de jouer un rôle régional pour le développement des marchés locaux et des haciendas, un cas à part qui lui permis de conserver certaines traditions et festivités culturelles, bien malheureusement perdues en d'autres endroits du territoire proche de la capitale, perdues à la faveur de nouveaux projets.

Après l’indépendance d’Arcoa, Napus a rencontré une certaine stagnation économique à cause de son éloignement des grands pôles industriels en formation qui ont fait l'âge d'or d’Alguarena. Cependant, à partir des années 1980, elle se réinvente, sous les effets du développement de coopératives agricoles soutenues par des politiques agricoles locales et l’émergence de mouvements fédéralistes et nationalistes soutenant des actions et des lois en faveur d'une indépendance alimentaire.

Aujourd’hui Napus est considérée comme une ville pionnière de la gestion durable des territoires, où se conjuguent traditions et innovations, évitant le déclassement habituel des territoires agricoles.

Géographie de Napus et sa périphérie directe

Sur un plan administratif, Napus est la ville du territoire de Pantina sur l’île de Mariposas. La ville est située au bord d’une zone de transition entre les hauts plateaux cultivés, les collines plus abruptes conduisant au Mont Batalca et la forêt tropicale dans sa direction sud. Ce positionnement lui confère un caractère à la fois géographiquement stratégique puisqu'il n'y peut varier les cultures, mais écologiquement plus fragile car ces hauts plateaux et la proximité de rivières stratégiques pour la région appellent à une politique agricole mesurée et responsable.

Les rivières El Viento et Calderón bordent en effet Napus et sont à la fois des sources d’eau potable, des voies d’irrigation et, souvent, des voies d’accès fluvial à petite échelle. Le sommet du Mont Batalca, qui est le point culminant local, a une influence sur les pluies et des microclimats particulièrement favorables à certaines cultures, notamment le café en altitude.

Le relief mixte conjuguant plateaux, collines et vallées, offre une multiplicité d’usages des sols : zones agricoles, pâturages, plantations spécialisées et productions haute gamme, forêts primaires avec certains espaces protégés avec des zones dites "de conservation" pour la faune endémique répertoriée sur place, principalement des oiseaux et des reptiles.

Climat et environnement

Le climat de Napus est caractérisé par deux saisons, l’une sèche de novembre à avril, l’autre humide de mai à octobre.

Pour ce qui a trait à la saison sèche, il est possible de relever : une exposition ensoleillée importante, une température modérée (22–26°C), des journées ensoleillées et des nuits fraîches. C’est le lieu et la période des récoltes des cultures majeures, mais aussi la saison des randonneurs et des touristes aventuriers. Les Burbujas Verdes étant un territoire dédié au tourisme de luxe ou en tout cas orienté sur le farniente.

Du côté de la saison humide, on y désigne une période où s’alternent averses régulières, humidité forte, fortes chaleurs avec des températures dépassant parfois les 30°C et inondations possibles dans certaines zones basses. Des catastrophes plus profitables qu'il n'y paraît, celle-ci étant particulièrement propice au renouvellement des sols et à la biodiversité locale.

L’environnement naturel est d’une richesse remarquable avec un répertoire de plus de 250 espèces d’oiseaux (certaines endémiques) et une foule d’insectes, reptiles et petits mammifères, que les scientifiques et naturophiles entendent continuer de développer. S'il est fait grand cas de l'agriculture sur place, la multiplicité des forêts sur zone offre de nombreuses essences rares, utilisées tant en pharmacie locale qu'à l'occasion de rituels traditionnels.

Economie

Nous l'avons dit maintes fois, l'économie de Napus s'appuie fortement sur une agriculture diversifiée (au travers du maïs, du café, du cacao, des fruits tels que les bananes et les agrumes), avec des acteurs économiques tournant autour de coopératives puissantes, tendant parfois sur l'élevage de bovins et caprins, un tourisme dit vert qui fait grand cas des treks, de recherches ornithologiques, séjour écologiques, un artisanat local assez développé avec le travail du textile, des poteries, la confection d’instruments. Plus difficilement la ville met en valeur sa capacité à développer des activités de type tertiaire, directement ou indirectement lié au tourisme.

Urbanisme et architecture locale

Le centre ville, que l'on peut qualifier d'historique à bien des égards, se construit autour de la Plaza Mayor, largement marquée par les arcades et colonnes des anciens bâtiments coloniaux, tels que l'église-cathédrale ou le forum de l 'ancien marché colonial.

La ville de Napus peut se décomposer sous différents secteurs, le centre historique qui comprend la cathédrale, la mairie et un grand musées, le Barrio Alto, traductible non sans une certaine vulgarité de quartier des riches, car il abritait les principales familles de propriétaires terriens, le Barrio Bajo qui se fait à contrario un quartier populaire où les familles travaillant les champs vivaient. Aujourd'hui la pénibilité au travail et particulièrement dans le travail des champs ayant changé, faisant appel à une main d'oeuvre de plus en plus qualifiée pour la maintenance et le dépannage des engins agricoles, cette découpe grossière n'est plus tout à fait vraie.

Société et culture

Une population native est majoritaire (génération héritière des minorités Pamborés), ce qui amène par conséquent la recherche d'un compromis entre catholicisme et traditions anciennes, entre les fêtes traditionnelles comme la San Napoleón, le carnaval et les moissons.

Un mélange des genres qui offre l'occasion d'assister à des danses avec des musiques atypiques, des événements festifs recherchés des écotouristes voulant réinventer l'aventure autour du partage de certains plats, comme les tamales, le chocolat régional, les arepas, pourquoi pas chez habitant…

Education et recherche

Il y a pour cette ville de 80000 habitants un seul établissement universitaire centrée sur l’interdisciplinarité, les thématiques autour de l’agroécologie et de l’environnement. Cette exception à part, le reste des établissements sur zone se partagent entre les écoles primaires et secondaires, un institut de la biodiversité (mais faisant intervenir des vacataires de l'université donc intrinsèquement lié à lui), quelques centres techniques agronomiques, de bon enseignement mais à distinguer des établissements universitaires puisqu'ils délivrent des certifications professionnelles et en rien des diplômes.

Infrastructures

Les infrastructures y compris routières sont assez anciennes voire d'époque dans la ville, ce qui amène autant de touristes qu'elles ne font fuir de résidents loin du centre ville. Néanmoins, quelques lignes de bus interurbains sillonnent la ville. Sur la question de la santé et autres services publics, il y a un hôpital régional qui cumule plusieurs spécialistes en chirurgie, pas plus de deux cliniques médicales, avec toutefois une flopée de postes de santé ruraux, permettant de regrouper plusieurs disciplines.

Considérant la présence de plusieurs rivières stratégiques, l'alimentation en énergie de la ville repose sur une source hydroélectrique locale, complétée par l’utilisation de panneaux solaires installés sur les larges et grandes exploitations agricoles. Les habitations et les infrastructures publiques sont toutefois interdites de recourir à ce genre d'installation compte tenu d'une politique d'harmonisation de l'espace public et de préservation de son architecture très stricte.

Patrimoine local

Malgré la richesse limitée de la ville et sa région limitrophe, Napus et ses alentours justifient d'un patrimoine dense et diversifié, comprenant en premier lieu des réserves naturelles avec des projets de reforestation établis en contrepoids des politiques agricoles marquées sur le territoire.

Pour poursuivre sur le patrimoine matériel il est permis de citer la présence de bâtiments historiques à l'instar de la Cathédrale San Napoleón, le musée des traditions, le parc Batalca ou encore le marché central colonial.

Figures notables

  • La ville a vu apparaître plusieurs figures notables à commencer par María Solis, qui a fait le lien entre les coopératives et les marchés internationaux, leur permettant de vendre à bon prix des marchandises en les regroupant sous des associations jouissant de protections juridiques notables et entretenant un contact régulier avec le gouvernement fédéral pour faire entendre leurs voix auprès de l’ONC.

  • Il y a également le “Padre” Alejandro D’Aracad qui prend fait et cause pour la réaffirmation culturelle des minorités Pamborés. Son action militante se veut assez à contre-courant de l'Eglise alguarena car celle-ci prône un universalisme et la promotion d'un héritage colonial intrinsèquement lié au catholicisme. En prônant une forme de militantisme nativiste, le Père D’Aracad fait à leurs yeux le choix d'une rupture avec l'héritage colonial qui fait état d'un catholicisme historique.
TOPOGRAPHIE


RIO EL VIENTO



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Río El Viento est un fleuve qui se fait central dans le développement économique et énergétique de la ville de Napus, chef-lieu de la région de la Pantina (clic gauche pour agrandir).


Nom : Río El Viento
Localisation : Pantina, Arcoa
Longueur : 76 km
Altitude de la source : 1 090 m
Altitude de la bouche : 165 m
Bassin versant : environ 740 km²
Principaux affluents : Río Calderón, Quebrada de las Palmas


Présentation générale

Le fleuve El Viento pourrait se présenter comme l'un des piliers naturels de l'environnement et de l'écosystème des alentours de Napus. En sus de ce point, il se fait une ressource écologique, économique et culturelle de premier plan. Le fleuve prend naissance dans les hauteurs du Mont Batalca et traverse les hauts plateaux cultivés, pour finalement terminer sa progression dans les plaines tropicales où se trouve le Río Calderón, tout en alimentant les réseaux d’irrigation et les réservoirs d’eau potable.

Comme explicité en préambule, El Viento prend sa source à environ 1 090 mètres sur les flancs du Mont Batalca. Ses premiers kilomètres se constituent en de rapides torrents, dont les plus rapides viennent alimenter une célèbre et remarquable cascade, dit la Cascade de la Bruma, haute de 28 mètres. Le fleuve serpente à travers vallées, plateaux et forêts avant de s’unir au Río Calderón. Son embouchure dans le Río Calderón, participe à la formation du grand bassin hydrographique de Mariposas.

Histoire et toponymie

Le nom El Viento est synonyme de vent en alguareno et renvoie à un phénomène observé à sa confluence. Un nom hispanisė mais qui ne trahit pas sa signification historique, puisque les pamborés l’appelaient Wayra Mayu en langue native soit le fleuve des vents. Un trait caractéristique des développements humains faits sur ses berges puisque le nom lui est venu après que les autochtones aient constaté la présence croissante des moulins hydrauliques des peuples colonisateurs.

Le fleuve se veut un axe maritime historique et stratégique dès le XVIIe siècle avec des moulins hydrauliques innombrables sur ses 70 et quelques kilomètres. Des moulins qui jouèrent d'ailleurs un rôle important dans la quête d'indépendance voulut 200 ans plus tard par l’Arcoa puisque de l'autosuffisance du territoire dépendait le contrôle ou l'arrêt de ces infrastructures. Les technologies et techniques agricoles ayant largement évolué depuis, le fait est bien entendu rendu obsolète même s'il continue d'offrir une activité agricole prospère, la survie des populations locales, depuis intégrées aux échanges nés de la mondialisation, n'en dépend plus

Sur place, El Viento permet d'entretenir un certain nombre d'espèces de poissons endémique dont les plus célèbres sont L’astroblepus radiantes, le tilapias, les anguilles bòrguera, les crevettes d'eau douce (à ne pas confondre avec les fameuses crevettes issues des activités piscicoles alguarenas). Sur terre, quelques espèces protégées ou dont la capture est (fortement) réglementée sont à garder à l'esprit telles que les grenouilles à lunettes, le toucan émeraude ou encore la tortue d’eau douce.

Pour ce qui a trait à la flore, il est possible de trouver dans son environnement direct des bambous géants, des figuiers d’eau, les héliconias. Espèces protégées : grenouille à lunettes, toucan émeraude, tortue d’eau douce.

Economie

Nous l'avons déjà spécifié mais l’irrigation des espaces agricoles des alentours de Napus est le principal apport économique de l'endroit. Une contribution active, majeure, pour les 12000 hectares de terres cultivées concernés. A l'agriculture s'ajoute la pêche artisanale, encore vitale pour certaines micro communautés dans les environs périphériques de Napus, peu qualifiée ou diplômée pour entreprendre des emplois de techniciens et de cadres.

Une économie subsidiaire mais dont les revenus se font croissants, est également liée au développement d'activités nautiques en rivière, celle-ci justifiant d'une cascade et de quelques torrents. Le kayak, la randonnée ou le canyoning sont les principales disciplines managées sur place par des complexes sportifs de la région ou quelques professeurs de sport indépendants.

L'hydroélectricité produite sur place est dépendante de ce fleuve dont les installations permettent la production de 2,3 MW, un approvisionnement énergétique d'appoint non négligeable pour Napus.

Divers

Mais chaque don de la nature entretient sa calamité et El Viento peut périodiquement ou exceptionnellement inonder les habitations limitrophes qui s'en sont faites codépendantes. L'année 1999 fut à cet égard, une crue très marquante. Mais même sans revenir à cette historique, il est permis de constater chaque année des coupures momentanées de routes et d’accès à des infrastructures. Quelques superstitions subsistent d'ailleurs autour de l'endroit, les plus célèbres d'entre elles étant “La Dame des Brumes” qui se veut une protectrice nocturne et dans sa forme mythique le “Serpent d’Argile”, une forme particulière des sols autour du lit du fleuve, creusés par les pluies et qui serait annonciateur des crues pour les locaux les plus traditionnels.

Quelques projets occupent aussi durablement les autorités locales et se trouvent attenants au fleuve, le plus important d'entre eux est la création d'un écomusée hydraulique, destiné à marquer durablement les esprits des apports offerts par El Viento, sur les questions énergétiques, alimentaires ou même encore le maintien d'un écosystème sur place. Une singularité qui vient en définitive rappeler la colonne vertébrale hydrique qu'est El Viento pour Napus et que le préserver est essentiel pour l’écosystème et dont font partie intégrante les habitants, rendus interdépendants sur les sujets énergétiques et économiques.
PATRIMOINE


LA CATHEDRALE SAN NAPOLEON (DE NAPUS)



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La Cathédrale San Napoleón est un bâtiment iconique du missionnariat catholique en terre native arcoane (clic gauche pour agrandir).


Nom : Cathédrale San Napoleón
Localisation : Ville de Napus, région de Pantina, territoire fédéré d'Arcoa


Présentation générale

La cathédrale San Napoleón de Napus est l’un des monuments religieux emblématiques de la région de Pantina comme de tout Arcoa. Son historicité, héritée des premiers missionnariats, fait d'elle le témoin de plusieurs siècles d’une histoire architecturale et religieuse dense.

Les travaux de construction de l’édifice débutèrent en 1604 à l’initiative du missionnaire de l'empire d’Arobelas, le Père Esteban Giúneméz. Il a été décidé de la construire sur les fondations d’un ancien lieu de culte indigène consacré au dieu agricole Pampu (qui donnera d'ailleurs son nom dérivé à l'expression ”perdu dans la pampa”). Une prouesse architecturale, une ambition civilisationnelle, une guerre religieuse pour laquelle fut d'ailleurs bénie la première pierre, dans une solennité et une cérémonie faste.

Architecture

Le plan basilical proposé pour la cathédrale San Napoleón de Napus se veut sous trois nefs, présentées sous un style baroque tropical largement inspiré par les modèles hispano-eurysiens, mais qui, compte tenu du climat et des matériaux à disposition propres aux territoires paltoterrans, nourrit un contraste encore flagrant pour se faire la copie conforme des cathédrales eurysiennes.

Même à une échelle différente, l'envie est là, reprenant l'idée des colonnes tournoyées, des retables monumentaux, c'est-à-dire ces constructions verticales sculptées dans le bois d'acajou local ou encore peints des fois et destinées à agrémenter l'arrière des autels religieux. Quelques fresques réalisées avec des pigments naturels et par des auteurs bien malheureusement anonymes pour partie d'entre eux, viennent constituer les chefs-d'œuvre de l’art sacré colonial, laissés pour compte des musées de la métropole eurysienne.

L’entrée principale ne manque elle non plus pas de panache avec sa mise en valeur par son grand portail à double archivolte, c'est-à-dire agrémenté sur sa partie supérieure de moulures ornementales le long de son arc. Un portail encadré de deux clochers de 48 mètres de haut, coiffés de coupoles carrelées de motifs azur et ocre qui connotent aujourd'hui assez facilement le drapeau alguareno.

Pour apprécier sa taille d'ensemble, citons des dimensions globales d'une longueur totale de 78 mètres, d'une largeur de 36 mètres et enfin d'une hauteur sous la voûte centrale de 24,5 mètres.

Les arts picturaux abrités dans la cathédrale sont aussi des éléments remarquables de sa composition. Il est par exemple permis de mentionner ceux contenus dans la nef centrale, avec le grand retable dit de “San Napoleón”, réalisation inestimable du maître artisan Manuel Olivares et datée de 1622.

On trouve au-dessus de chaque pilier des fresques présentant la vie du saint patron, ainsi que des scènes distinctes les unes des autres, mêlant différentes iconographies, à commencer par celles chrétiennes mais aussi des symboles pamborés tournés vers la nature comme des papillons ou encore un épis de maïs stylisé. Le but ayant été ici de faciliter la conversation au catholocisme des autochtones par le lien sous-jacent qui était fait entre leurs croyances locales, traditionnelles, et un schéma plus grand, sous l'égide du Dieu unique.

Autre réalisation d'exception du même auteur visible ici, et considérée comme l’une des plus belles de l'île, la tribune du prédicateur, une chaire en acajou délicatement ciselée dans les années 1635-1637.

Les éléments cuivrés de la bâtisse valent eux aussi le détour à l'instar des deux cloches présentes dans chacun des clochers bordant l'entrée de l'édifice sacré. Des cloches d'airain fondues en métropole eurysienne dans l'empire d'Arobelas et acheminées jusqu'à l'archipel alguareno. D'abord confiée à des moines, le travail a été délégué à des fondeurs d'exception présents en Eurysie et entretenant un mode de vie itinérant pour faire valoir leurs services auprès des meilleurs payeurs notamment grâce à l'emploi de “forge et fonderie roulantes”, tractées à l'arrière de roulottes gitanes. Une particularité sur laquelle il est nécessaire d'insister puisqu'elle prive qui aurait souhaité le connaître, du nom exact du ou des réalisateurs de ces oeuvres, ne décelant finalement qu'une signature imputable à l'ensemble de la communauté gitane fondeuse.

L'orgue, de taille assez monumentale, a été lui aussi fondu en Eurysie et assemblé sous plusieurs ensembles, après son expatriation vers la colonie archipélagique de l'actuelle Arcoa. On peut compter pas moins de 2350 tuyaux, un poids plume eu égard à certains ouvrages plus grand encore et présents pour la plus grande partie sur le vieux continent, faisant quant à eux le décompte d'un nombre de tuyaux pouvant aller jusqu'à 8000 pièces.

Indépendamment du nombre, l'ouvrage reste de qualité, après une dernière restauration complète en 2013, offrant par conséquent un excellent acoustique qui permet la tenue de concerts de musiques sacrées récurrents. Et puisqu'il est fait mention de la restauration de biens, précisons que la cathédrale a subi d’importantes consolidations notamment liées au renforcement des arcs, au dallage refait en marbre dont la disponibilité locale est déjà vantée. Des consolidations rendues nécessaires après la survenue d'un séisme fin 2012.

A la marge et sans enjeux sécuritaires, s'agissant de travaux de pur embellissement, il est également question de la restaurations des peintures. Pour pouvoir les reproduire fidèlement ou simplement les garder en mémoire, un projet de numérisation 3D de l’édifice (et de ses peintures) avait été lancé en 2008, comme une mesure d'anticipation après la prise de conscience ayant accompagné le séisme de 2012 et potentiellement à même de priver le pays de la préservation d'oeuvres architecturales et patrimoniales d'exception.

Activités et manifestations religieuses

La cathédrale de San Napoleón est identifiée par l'Eglise alguarena comme étant un sanctuaire diocésain, c'est-à-dire un établissement susceptiblement amené à accueillir des pèlerinages. Des manifestations religieuses dont la plus importante d'entre elles n'est autre que la Grande Procession de San Napoleón (dont l'organisation et la tenue sont fixées au 15 août de chaque année). Un évènement pouvant brasser jusqu'à 15000 fidèles sur place, soit un nombre monumental pour la ville de Napus, animée de (seulement) 80000 habitants.

Outre cette manifestation religieuse majeure, la cathédrale accueille aussi des infrastructures et des activités régulières comme un centre caritatif destiné, des ateliers de catéchisme, une bibliothèque religieuse avec des ouvrages datés jusqu'au XVIe siècle où encore un musée ecclésiastique comprenant quelques reliques ou oeuvres strictement religieuses.

Perspectives et projets des institutions religieuses locales.

Un projet de jumelage est actuellement à l'étude pour faire valoir la notoriété grandissante de l'édifice religieux maintenant que la mondialisation a fait son oeuvre et que le tourisme local se veut grandissant.

D'abord tournée vers la communauté locale, l'autorité religieuse et diocésaine de la cathédrale de San Napoleón entend effectivement attirer à elle plus de fidèles par delà les frontières régionales actuelles, les compagnies aériennes comme Air Alguarena faisant actuellement la preuve d'un travail acharné pour permettre des liaisons aeriennes régulières pour ne pas dire quotidiennes telles qu'initialement ambitionné par la Direction du Groupe.

Considérant l'incapacité de ces mêmes autorités à donner un accès plein et entier à toutes les parties d'un édifice placé en perpétuelle rénovation ou encore aux oeuvres et aux reliques face à des groupes pouvant très vite déborder le religieux en charge de l'établissement dès que l'affluence à venir se veut élevée, il est envisagé l’introduction de visites en réalité virtuelle, y compris pour intégrer des visualisations d'époque ou la tenue de manifestations religieuses s'étant déroulées a une date clé pour laquelle le touriste était absent.
Un projet soutenu par les autorités administratives de Napus et de sa région, qui profite de la part grandissante des technologies dans le paysage des activités tertiaires et de la réelle maîtrise technologique arborée par la Fédération d'Alguarena sur les thématiques d'électronique et d'informatique.

L’introduction de visites en réalité augmentée est rendue souhaitable pour accroître le potentiel d'accueil des visiteurs et touristes ainsi que dans une optique moins pécuniaire favoriser l'enrichissement du parcours des pèlerins et des fidèles, désireux de visiter ou revisiter le parcours spirituel de la ville, sous un angle nouveau pour ne pas dire même novateur.
TOPOGRAPHIE


LA VILLE D'ATIMALCO



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Peuplée de 750000 habitants, Atimalco est la troisième ville d’Arcoa, derrière Pomosejo et Aserjuco (clic gauche pour agrandir).


Nom : Atimalco
Statut : Chef-lieu de région du Gualao
Pays : Arcoa
Région : Gualao
Population estimée : 750 000 habitants
Altitude moyenne : 520 mètres au-dessus du niveau de la mer
Climat : Tropical tempéré, saison sèche (novembre à avril), saison humide (mai à octobre), influences maritimes et montagnardes.


Histoire de la ville

Atimalco se fait la première ville, le chef-lieu ou autrement nommée la capitale régionale du Gualao (une des provinces régionales de l’Etat fédéré d’Arcoa) et dont le gentilé de ses habitants est atimalcain et atimalcaine au féminin. Sur un plan démographique, Atimalco est le premier foyer de peuplement de l’ile des Mariposas, avec environ 750000 habitants, pas loin derrière le classement des deux plus grands foyers de peuplement arcoans, que sont Pomosejo (1) et Aserjuco (2), une médaille de bronze, qui lui vaut un statut particulier dans l’attribution des fonds fédéraux, considérant le caractère économique et démographique (en somme stratégique !) de cette agglomération aux allures de capitale miniaturisée.

Historiquement parlant et tout comme l’est la Pantina, le Gualao est un territoire fortement imprégné des cultures natives qu’ont été les pamborés. Bien entendu, la langue officielle y est l’alguareno (= langue hispanique) mais on y parle couramment des langues autochtones dont l’usage est limité à l’ile des mariposas. Il faut admettre que le caractère insulaire et la relative réussite économique de cette région, intégrée aux principaux hubs commerciaux du pays peut alimenter un certain chauvinisme. Le nom donné à la ville se lierait à ses origines précoloniales, puisque d’après les historiens qui ont fait ces découvertes, des écrits anciens formalisant les prmeières rencontres entre colons et natifs font référence à un terme indigène Atimalkō, lui-même la référence à un lieu de hautes eaux ou source dans la vallée, qui vient ici qualifier la nature des panoramas environnants partagés, entre rivières et montagnes.

En effet, comparaison faite avec les carnets de voyage des colons d’époque, leur itinéraire et l’appelation commune donnée à cette ville, il est permis d’affirmer que les colons impériaux d’Arobelas ont conservé le toponyme local dans son identité, non sans se permettre une légère hispanisation donnant la dénomination d’Atimalco, reprise très largement à l’écrit, pour ne pas dire exclusivement. Un choix détonnant, considérant ls précédents cas de villes ayant préféré procéder à un renommage local, calé sur le nom du Saint Patron en vigueur dans l’agglomération (comme par exemple Napus).

Malgré le chauvinisme local, le nom d’Atimalco se veut un nom aussi bien hispanisé (comprenez par-là colonial) qu’une référence directe à l’identité culturelle native du territoire, gageant d’une certaine entre le passé indigène de la ville et son identité contemporaine, fédéralisée. Ce qui a pour effet de ravir le plus grand nombre et d’afficher un curseur calmant les ardeurs des personnalités les plus chauvines sur place. Considérant son importance démographique et économique, Atimalco a toujours été soumise à un contrôle rigoureux, d’abord es autorités régionales du Gualao, puis nationales de l’Arcoa et enfin fédérales d’Aserjuco. Au vue de son improtance pour l’île des Mariposas, Atimalco est une ville accueillant des relais officiels des institutions fédérales, sans ça rendus absentes ou presque de l’île. L’état fédéré a lui aussi imité la démarche de façon plus prégnante encore, conscient du caractère névralgique donné à cette ville, à l’autonomie encore très encadrée l’Etat arcoan.

(200-1480)
Sans ça les premiers foyers peuplements du territoire interviennent très tôt, avec des marques de vie autochtones datées jusqu’à l’an 200 ap JC. Une occupation nourrit pendant plusieurs siècles sous la dynamique des pamborés, ethnie commune aux régions du Gualao et de Pantina avant d’être ravagée et réduite en esclavage par une autre ethnie native qu’est le Conetlarmoc https://geokratos.com/?action=viewTopic&t=28&p=0#m5623 futur grand rival natif de l’Empire du Mazaticue. Les fouilles archéologiques menées à la périphérie de la ville ont à ce propos révélé les restes d’un centre cérémoniel natif important : une pyramide tronquée en terre, des gravures faites à même la pierre et des objets offrandes en céramique destinés à accompagner les prières sollicités en contrepartie de sacrifices humains. Ces découvertes attestent qu’Atimalco était un sanctuaire religieux important du Conetlarmoc bien qu’il eut conservé son identité pamborés.

De cette tragédie, Atimalkô (dans son appellation native) est restée debout non sans cicatrices portées ad vitam eternam sur les installations tribales occupées par les clans tribaux conetlarmocs. Un village occupé et non rasé pour ce faire une terre de travail forcé à l’agriculture et au commerce (y compris d‘esclaves) avec les protestants. La présence prolongé du conetlarmoc à Atimalkô, a ensuite donné un mélange des superstitions et des divinités, mêlant les rites et réduisant significativement le nombre e dépouilles et charniers d’ossements humains retrouvés, ont les plus importants se sont aussi fait les plus anciens.

(1480-1550)
Mais identiquement aux autres régions arcoanes, la période coloniale portée par l’Empire hispanique et catholique d’Arobelas a fait son œuvre. Et l’archipel d’Alguarena est découvert en 1427 par des navigateurs au service de l’Empire d’Arobelas, la puissance coloniale hispanique tout droit venue d’Eurysie de l’époque, se voit alors confrontée à ces tribus natives et désireuse de faire muer sa présence commerciale à en une présence plus pérenne. C’est ainsi qu’à partir de 1519 que la conquête effective de l’île Mariposas commence, lorsque des conquistadors arobelos débarquent durablement et commencent à l’envahir. Atimalco, légèrement en retrait, échappe aux premiers abords à la mise à sac. Mais en 1525, l’avancée des troupes coloniales sous le commandement du capitaine Rodrigo de Monteverde entraine la capture de la vallée d’Atimalco. Après quelques escarmouches avec les guerriers locaux, les eurysiens hispanophones parviennent finalement à un accord avec le chef spirituel autochtone en vertu duquel ils s’établiront pacifiquement dans la zone en contrepartie d’une relative autonomie concédée au village. Les forces arobelas fondent officiellement l’administration coloniale de Atimalco en 1530. On érige sur la place principale une petite église en bois et le siège d’un poste militaire rudimentaire afin de contrôler les abords de la cité.

Au cours des premières décennies, Atimalco s’est voulue très modeste. Administré depuis la lointaine capitale coloniale de Pomosejo (dans la région de la Sobraraz sur l’île voisine de Malmana) il y a cependant gagné rapidement une place de choix : au centre d’une vallée agricole non loin des côtes, Atimalco est devenu un point de collecte des impôts et des productions locales (vivres diverses, coton, bois tropicaux). Les missionnaires catholiques ont également établi vers 1550 une mission permanente qui construira la première église en dur (et dédiée à San Ignacio) autour de laquelle la ville s’organisera selon un plan en damier typique des colonies eurysiennes de cet Empire.

(1600-1700)
50 à 100 ans plus tard, soit les XVIIe et XVIIIe siècles, Atimalco s’est développée progressivement avec l’essor de plusieurs haciendas installées dans la plaine environnante, cultivant la canne à sucre, les pigments et colorants, très recherchés pour l’exportation vers le vieux continent. Atimalco a alors acquis le statut de marché majeur du Nord de l’archipel de l’île, où viennent chaque semaine les paysans indigènes et autres cultures métissées pour vendre leurs produits sous les arcades de la plaza mayor de la ville, ce qui contribue à la prospérité des artisans et des commerçants. Si cette prospérité est volatile, elle a l’avantage d’attirer le regard des puissances rivales de l’Arobelas. En effet la seconde moitié du XVIIe siècle voit l’archipel être le théâtre des guerres coloniales entre l’empire Arobelas (catholiques hispaniques) et le royaume de Skibedon (puissance anglophone protestante) qui convoite l’île Mariposas, point de passage stratégique entre les continents Aleucie et Paltoterra pour la maîtrise des voies maritimes de chaque côté de l’archipel.



*A TERMINER*
HISTOIRE

ROYAUME PROTESTANT DE SKIBEDON (1437 – 1912)

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Le Royaume protestant de Skibedon, est l'un des rares royaumes à s'être illustré dans la découverte du Nouveau-Monde aleuco-paltoterran (clic gauche pour agrandir).

Présentation générale

Le Royaume (protestant) de Skibedon apparaît au début de la période renaissante, ou dit autrement pendant le moyen-âge dit tardif et précisément en 1437. C’est un Etat monarchique qui se forme sous l’égide d’une Eglise réformée, introduisant une nouvelle approche de la théocratie, de la chrétienté, dans une Eurysie encore largement dominée par l’Eglise catholique. Et dès le XVe siècle, le Royaume de Skidebon se veut un des bastions du protestantisme sur le continent eurysien, face à des empires catholiques impactants dans la région occidentiale d’Eurysie, à l’instar des Empires catholiques (lusophone) de Listonie et (hispanophone) d’Arobelas. Son nom est issu d’anciennes racines anglo-saxones (Ski renvoyant à l’idée de contrées froides et nordiques, diminutif de l’anglais skiing) et Bedon désignant quant à lui une des lignées fondatrices du Royaume, les Bedon. Dans une interprétation mesurée, il convient alors d’identifier le Royaume de Skibedon comme les Terres froides des Bedon. Une idée dont le trait a largement été grossi par les Empires catholiques, majoritairement situés plus au sud en Eurysie méridionale et pour lesquels le positionnement géographique du Royaume protestant marquait déjà une frontière climatique notable.

La fondation du Royaume de Skibedon se déroule donc dans le cadre de bouleversements religieux et politiques majeurs en Eurysie. Les écrits réformateurs qui paraissent en 1415 de Bartholomew Asheford, sujet du Royaume de Skibedon, ont amorcé la graine d’une profonde réforme religieuse, à même de bosuculer l’autorité de l’Eglise catholique jusque là dominante. Une initiative singulière, qui émet un écho singulier dans certaines régions septentrionales d’Eurysie, aux prises avec un climat rigoureux et une politique de marginalisation des royautés nordiques éloignées des principales routes maritimes, ce qui les rend réceptives à une autre conception de la spiritualité, là où les Empires méridionaux (catholiques) du pourtour leucytaléen avaient jusqu'ici la part belle du commerce.

La lignée des Bedon, issue de la noblesse locale, a quant à elle joué un rôle prépondérant dans la formation du Royaume protestant, avec l’appui d’autres familles influentes partageant les idéaux réformateurs et solidifiant une proclamation d'un nouveau Royaume, établie au nom d’un Etat monarchique indépendant et fondé sur une refonte des mœurs, à partir de laquelle s’organise une gouvernance autour d’un lien indéfectible entre pouvoir royal et autorité religieuse.

Géographie et environnement

On a commencé à le deviner mais le Royaume de Skibedon était situé à la pointe nord-occidentale de l’Eurysie (continentale), baignant à l’ouest dans l’océan d’Espérance tandis qu’au sud la chaîne montagneuse du Blackbelt, sous-entendu la ceinture qui offre à la défense du Royaume les faveurs d’un relief accidenté, composé de vallées fertiles enclavées et naturellement protégées d’incursions catholiques majeures.

Effectivement, la chaîne montagneuse du Blackbelt, une imposante et austère cordillère, délimite naturellement le Skibedon au sud. Une limite potentiellement rendue infrachissable par la présence de sommets pouvant culminer à 6000 mètres d’altitude, se faisant la vigie des vallées profondes et encaissées, plus ou moins marécageuses, avec en prime un enchevêtrement de formations géologiques achevant la naissance d'une barrière défensive naturelle permettant de ralentir les incursions ennemies et de limiter le contingent déployable sur place par ce dernier. Tandis qu'à la marge de ces montagnes, plusieurs vallées fertiles sont entretenues par le Royaume, même difficile d'accès.

Ces terres agricoles, dont les rendements céréaliers étaient maximum, ont permis de développer une approche agricole compatible avec le climat parfois rude de la région. Au nord et à l’est, la région s’ouvre sur la plaine environnante, où les forêts riches en bois de construction et en gibier passent pour les deux ressources principales en provenance de ces terres moins peuplées qui, il est vrai, offrent d’ailleurs l’un des deux candidats à la dénomination du royaume. Ainsi cette région forestière, bien que moins peuplée que les vallées riches en terres agricoles, a apporté ses dimensions à l’économie de la région, en fournissant à la fois le nécessaire pour construire les embarcations maritimes du royaume et fournir divers produits en partance vers d’autres régions en commerce avec le royaume.

Inférieur aux principaux empires catholiques de l’époque sur le plan militaire, le Royaume de Skibedon est contraint de faire de la géographie une conseillère à part entière de la gouvernance du Royaume, à commencer par l’établissement d’une forteresse naturelle sur ses frontières sud, partagées avec les empires méridionaux catholiques et la fortification côtière, cette fois-ci matérialisées par es forts d'importance et jumelée à l’entretien d’une marine militaire d’expérience, alimentée par des marins de renoms comme le fut par exemple Lord Jasper Pembroke (1438-1479).

Conscient de voir sa survie conditionnée à sa capacité à tenir ses côtes face aux empires catholiques eurysiens et raids barbares de tribus albiennes plus au nord encore, le Royaume de Skibedon déménage sa capitale elle-même sur les côtes, concentrant son attention et ses ressources au plus près de celle-ci. Une capitale identifiée dans les livrs d’Histoire d’époque, sous le nom de Lanthorpe.

Outre la considération militaire, Lanthorpe a été installée dans une région côtière pour favoriser la tenue de hauts lieux au pèlerinage du protestantisme à travers le vieux continent, le protestantisme pouvant se faire un crime passible de mort auprès de certaines inquisitions religieuses catholiques. Prendre la mer et non les routes au travers e Royaumes et Empires catholiques, devient de ce fait une solution viable et sûre pour permettre la rencontre es communautés protestantes mondiales. Lanthorpe se fait alors une terre de rencontre et de pèlerinage de référence pour toute une communauté.

Pour ce qui a trait au climat, celui de Skibedon se caractérise par de longs hivers rigoureux, avec des chutes de neige conséquentes, et de courts étés tempérés. Cela a conditionné le mode de vie des Skibedoniens et motivé le développement des techniques agricoles telles que la culture en terrasses, l’utilisation de serres, préfigurant des futures serres pour prolonger les saisons de croissance.

En dehors des espaces agricoles aménagés, les domaines sauvage du Royaume, à commencer par les forêts, majoritairement dominées par des conifères, abritent aussi une biodiversité dont certaines espèces répondent de manière optimale aux rigueurs climatiques, pour leurs graisses et fourrures. Le développement de techniques de gestion durable de ses ressources forestières a été crucial pour l’économie locale, notamment en termes de production de bois de construction ou de chauffage.

Il n'en a peut-être pas été fait mention mais la géographie de Skibedon a indubitablement façonné la culture et la société du Royaume. Les conditions climatiques rudes se sont alors faites e pairs avec une communauté résiliente, au moral solide où solidarité ainsi qu'entraide sont nécessaires. Les coutumes et traditions populaires, y compris ans les rites de chasse ou le rapport à l'alimentation, ou encore des festivités locales, témoignent d’un savoir-vivre destiné à les présenter parés au monde.

La relative isolation de certaines régions, par la chaîne montagneuse du territoire sud, a permis de conserver dialectes et pratiques culturelles, contribuant ainsi à la richesse et à la diversité du patrimoine skibedonien. Les paysages ouverts du royaume ont également inspiré une multitude d’artistes, écrivains et musiciens, qui rendent ainsi hommage à la beauté et à la grandeur de leur terre natale, non sans affubler de 1001 légendes la cordillère.

En dépit de ce relief identifié de chacun comme particulièrement difficile, le Royaume Skibedon a su structurer un réseau de routes et de sentiers important, se faisant une connexion quotidienne entre les principales villes et régions de ses possessions terriennes. Des ponts en pierre et des tunnels ont été construits avc le gage d'une bonne manufacture, afin de permettre un franchissement des obstacles naturels facilitant le commerce et les déplacements. Des ports comme celui de Lanthorpe ont été adaptés à l’accueil de grands navires, consolidant la position du royaume dans le commerce maritime. Ainsi entra le Royaume de Skibedon dans les prémices du commerce international.

Les fortifications côtières, conçues pour assurer la protection contre les invasions, témoignent de l’importance stratégique donnée à la défense du territoire. Associées à une marine aguerrie, elles ont permis au Skibedon de rester indépendant des empires catholiques voisins.

Histoire politique

Dès la période de fondation, le Royaume de Skibedon s’est intronisé dans un milieu où les relations géopolitiques se sont complexifiées, alimentant une diplomatie rendue difficile auprès des empires catholiques de Listonie et d’Arobelas. Ce dernier est en effet peu enclin à la formation d'un Etat protestant au sein des zones d'influence de sa domination religieuse. Un point d'autant plus vrai que l'Empereur Listonien et celui d'Arobelas jouissaient d'un positionnement particulier auprès du Pape catholan et que par conséquent, la formation d'une Eglise réformée est susceptible d'amoindrir l'influence papale dans laquelle ils ont tous les deux su se positionner.

L'apparition d'un Royaume protestant d'idées religieuses nouvelles fait donc office de contrecoups pour les Empires catholiques d'antan, une rivalité est née et inévitable pour permettre à ces derniers de sauvegarder une forme de domination religieuse, d’hégémonie politique. Des tensions politiques croissantes, muées en conflits armés encore marginaux. Des conflits armés mineurs, sans permettre de motiver la reddition de l'un ou de l'autre et qui va par conséquent nourrir le sentiment identitaire de Skibedon, face à la tradition catholique de ses voisins sud.

Pour se préserver de la menace catholique sonnante en son cœur politique, Skibedon s’est tourné vers des Etats protestants croissants encore en Eurysie, et ayant lui prêter main forte ne serait-ce qu'en maintenant leurs voies commerciales après qu'Arobelas et Listnie aient lesl eurs dans le but d'asphyxier l'économie de Skibedon. Toutefois, considérant la part grandissante du protestantisme au contact du Royaume de Skibedon, le Royaume commence à tenir un rôle militaire crédible pour les minorités protestantes d'Eurysie.

Une réussite d'autant plus surprenante qu'avant sa réforme, le Royaume de Skibedon était positionné dans la sphère d’influence de l’empire catholique hispanophone d‘Arobelas, faisant de lui de ce fait, un état client qui ne disait pas son nom. La réforme de son Eglise locale et la tenue d’un haut lieu de pèlerinage protestant sur place, l’ont positionné sur une place inconfortable vis-à-vis de son ancien créancier commerciale à qui l’on inflige une perte d’influence notable.

Sur un plan politique, le Royaume de Skibedon a amorcé son schisme après les publications du réformateur Bartholomew Asheford, parues en 1415. Ce sont alors ces publications qui entrainera une réflexion profonde au sein de l’Eglise skibedonienne, visant à donner naissance au protestantisme tel qu’identifié pour la région. Des publications admises par l’Eglise skibedonienne, puis sa monarchie, qui place l’Empire d’Arobelas et le Royaume protestant anglophone en situation de confrontation armée grandissante avec l’Empereur catholique Alberto IV de l’Arobelas.

La dynastie royale skibedonienne de l’époque qu’est celle des Tharmwiggs campe sur ses positions pour ne pas perdre le soutien de l’Eglise Skibedonienne et répond aux manœuvres militaires de l’Arobelas. Les premiers affrontements, encore limités, débuteront en 1438, soit un an après la proclamation officielle du Royaume protestant de Skibedon. Dans les faits les deux nations étaient déjà en guerre dès 1437, mais les contraintes logistiques à la tenue des premiers affrontements ont imposé ce delta de dates dans le calendrier. Structurellement parlant, la haute société skibedonienne est organisée autour d’une autorité théocratique stricte dont le Roy Stephen de Tharmwiggs s’en réclame le chef spirituel de l’Eglise.

A son chevet, il n’en demeure pas moins la présence d’hommes d’Eglise influents, chargés de relayer et d’appuyer l’autorité du Roy en société, dans un contexte militaro-économique rendu compliqué. Un ensemble de conseillers religieux que la populace viendra surnommer la noblesse pieuse, en référence directe à l’élévation sociale et même politique, des hommes d’Eglise protestants.

L’économie du Royaume

L’économie du Royaume de Skibedon s’est longtemps fondée sur l’agriculture et l’artisanat, mais la découverte du nouveau monde qu’est l’Aleucie-Paltoterra en 1452 l’invite à redéfinir sa stratégie commerciale par l’intégration de marchandises nouvelles, exotiques. Des approvisionnements en ressoruces rares croissants, qui vont alimenter le poids politique et commerciale du Royaume, face à des états du pourtour leucytaléen qui justifient jusque là des meilleurs réseaux commerciaux.

La normalisation de ses relations avec les autres royaumes protestants et son positionnement clé dans les terres archipélagiques de Paltoterra, prochainement disputées à l’Empire catholique d’Arobelas, le propulse parmi les états forts d’une autorité religieuse émergente et en quête d’une influence croissante sur les dynasties royales d’époque. Preuve en est de cette émancipation économique, le Royaume de Skibedon créera l’écu skibedonien, ce qui aura pour effet immédiat de mettre fin au troc persistant de ses territoires reculés et limitrophes, la valeur de l’écu skibedonien grimpant en flèche. L’écu skidonien est alors frappé du symbole d’une épée entrecroisée et une Bible, rendant de ce fait bien compte de l’engagement spirituel et militaire du royaume. Une absence d’écriture latine sur sa monnaie frappée, remplacée par une écriture dite légale, finit de marquer la rupture avec les institutions religieuses catholiques.

Cette émergence économique lui donne des assises réelles pour asseoir une spécificité culturelle de plus en plus marquée. La langue anglo-saxonne skibedonienne s’afferme au fil de ses emprunts par les royaumes commerçants avec la monarchie protestante et embrasse les prémices d’une forme (contenue) d’internationalisation.

Le commerce densifié amène la propagation du style de vie et de pensée skibedonien, invitant la culture skibedonienne à formaliser des écrits de plus en plus nombreux, au travers de techniques d’imprimerie encore balbutiantes, tandis qu’on produisit jusqu’à lors des ouvrages calligraphiques à la main, chers et par conséquent limités aux productions religieuses et historiques.

Les textes littéraires à consonance religieuse, les chants liturgiques ne sont toutefois pas en reste puisque le Royaume de Skibedon se fait un état notable du protestantisme et une source de sa diffusion sur la scène internationale au travers d’ouvrages de qualité et agrémentés de fresques offrant des scènes bibliques intelligibles à chacun, lettrés et non lettrés. Cette diffusion de l‘influence skibedonienne entrainera même la formation d'institutions spécifiques à l’image de l’Ordre de la Foi Nouvelle, explicitement chargé d’asseoir une influence de l’Eglise protestante dans le Nouveau-Monde paltoterran et d’en défendre ses communautés expatriées. De ce fait, le Royaume de Skibedon passe d’un acte de résistance à une offensive claire et formelle, destinée à contrer les ambitions hégémoniques de l’Empire catholique d’Arobelas.

Ses armoiries jouissent d’une notoriété nouvelle qui permet de les rendre distinctibles auprès d’autres dynasties que celles présentes dans son environnement eurysien proche. Celles-ci sont par ailleurs reconnaissables à la présence d’un écu royal rouge dont la croix protestante se fait l'extension de l'épée pleinement engagée pour la Réforme de l'Eglise.

Dans le sous-sol du Royaume de Skibedon se trouvent de nombreuses ressources minérales, telles que du fer, du cuivre, du charbon, qui permettront plus tard la création et l'approvisionnement d'une industrie aux portes de sa Révolution (XVIIIe siècle). Une industrie métallurgique performante pour la fabrication d’armes, d’outils, de navires ou encore de voies ferrées, qui continuent de mettre sous la lumière ce petit Royaume excentré du commerce mondial. Les mines, souvent éparpillées dans les zones reculées, ont aussi favorisé les communautés minières et enrichi la mosaïque des ménages présents dans le Royaume, alimentant un niveau de vie assez enviable pour des territoires d'Eurysie septentrionale.

Les rivières alimentées par la fonte des neiges et les pluies ont été aménagées pour dans le but d’être à la fois irriguées et génératrices d’énergie hydraulique. Des moulins à eau ont été implantés le long de celes-ci, facilitant la mouture des céréales et la production de textiles. Sur un plan économique et bien que le Royaume de Skibedon peut paraître encore bien déclassé eu égard aux nations du pourtour leucytaléen, il est permis d'avancer l'hypothèse selon laquelle il s'est fait un Royaume majeur du Nord de l'Eurysie.


Phase fondatrice (1437–1500)

Expansion et consolidation (1500–1700)

Apogée industrielle et rayonnement (1700–1850)

Déclin et absorption (1850–1912)




*A TERMINER*
BIOGRAPHIES


César Gálvez (alias Jerónimo Ier).


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César Gálvez (alias Jerónimo Ier), cardinal preferito de la Fédération d'Alguarena


Prénom et Nom : César Gálvez
Nom "pontifical" : Jerónimo Ier
Fonctions :
  • Cardinal-Evêque de la Fédération d'Alguarena.

Jeunesse et formation

César Gálvez naît le 25 mars 1936 à Tamapaera dans la province d’Arcoa, au sein d’une famille on s'en doute aisément, très chrétienne. Introduit à la religion très jeune, il y trouve une vocation semblant dès lors évidente, non seulement parce que nombre de ses aînés sont entrés dans les ordres, mais aussi parce qu’à l’âge de douze ans, il est scolarisé dans le séminaire local où il reçoit une instruction religieuse extrêmement rigoriste, fondée sur des doctrines traditionnelles, laissant de place ou de choix quant à l'interprétation permise des textes religieux. Initié à dès ses 14 ans, César Gálvez devient très vite un ambassadeur de qualité, en se faisant le relai de l'ensemble du répertoire enseigné au séminaire dès lors qu’il y a commencé ses études théologiques.

Entre les années 1960, très marquées par des tensions religieuses en Arcoa, entre protestants et catholiques, on l’accuse de participer à un groupe d’autodéfense catholique qui aurait été impliqué dans des actions violentes contre des communautés protestantes feliciziennes. Des propos en perte d'écho aujourd'hui mais qui conservent un peu d'épaisseur, bien que sa participation directe n’ait pas été prouvée, et qu’il soit longtemps resté éloigné de tout commentaire inapproprié envers les autres communautés.

Évènement marquant et ascension religieuse

César Gálvez obtient sa première fonction cléricale à l'âge de 25 ans, où il est ordonné prêtre. Il va depuis cette date progresser rapidement dans la hiérarchie ecclésiastique. Sa parole, son intelligence et sa fidélité à la tradition catholique lui assurent une reconnaissance croissante de ses pairs, le conservatisme demeure la pensée majoritaire au sein de l'Eglise alguarena.

Evêque puis archevêque de Pomosejo, il se trouve dès lors projeté au centre du catholicisme alguareno et de ses institutions, y devenant le leader et son porte-voix rendu incontestable. Et comme chef de file de la branche conservatrice de l’Eglise alguarena, César Gálvez s’oppose à ce qui dans les courants progressistes et les influences extérieures lui semblent nuisibles à la pureté de la foi et à l'héritage morale voulue par l'institution. Il est un promoteur d’un catholicisme de rigueur, organisé autour d’une tradition et d’un combat contre les hérésies modernes, les pensées pernicieuses qui identifient le catholicisme comme un sujet de mode, qu'il conviendrait de rhabiller tous les cinquante ans.

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Monseigneur César Gálvez, Cardinal-Evêque de la Fédération d'Alguarena


Engagements politiques et défense des catholiques .

César Gálvez ne limite pas ses interventions à la sphère religieuse puisque de tempérament dynamique, il se fait aussi un intervenant très présent sur l'espace médiatique. Défenseur des communautés catholiques à l’échelle nationale et internationale, il n’hésite pas à solliciter les instances politiques au secours des catholiques persécutés ou encore les laissés pour compte. Il critique les pratiques culturelles qui dénaturent dans son esprit les célébrations religieuses auxquelles il essaie de donner un souffle nouveau dans le pays. Ainsi, il critique les fêtes de Noël à Alguarena, trop axées sur la consommation et les loisirs, au détriment de la spiritualité et du sérieux de la fête et entame des actions de communication, des jeux, à même de réinvestir chacune et chacun au sein des manifestations religieuses. Malgré son conservatisme, César Gálvez soutient donc des initiatives culturelles nouvelles, lorsqu'il s'agit de réaffirmer l'expression ainsi que la perception de la foi catholique en société. Ses encouragements donnés à l’organisation de concours de crèches vivantes au sein des diocèses alguarenos, pour assurer avec la société civile un échange, un dialogue, une communion qui, il en est convaincu, feront grandir la foi catholique sur le territoire de l'archipel en permettant d’offrir des lieux de rencontre et de partage autour des traditions religieuses.

Il s’intéresse également en outre aux carences sécuritaires qui empêchent l’exercice de la foi catholique des communautés religieuses mondiales. La quête d'une vie, qui l'oblige à rechercher auprès du Cardinal Pontarbellois Diego Maximino De Campos, ses entrées pour contracter avec la Milícia para o Fervor Católico (MFC), une milice paramilitaire qui peut faire office de longs couteaux pour la défense des intérêts catholiques là où les gouvernements se refuseraient à assurer cette sécurité eux-même ou bien avec une manifestation d'impuissance particulièrement dommageable à l'atteinte de résultats.

Dans l'archipel alguareno plus précisément, le cardinal César Gálvez manifeste son inquiétude face à l’essor du protestantisme au Felicize et au caractère virulent de certaines de ses branches, qui identifient l'institution catholique comme un repaire vicié et des cibles auxquelles s'en prendre...

Relations avec le Saint-Siège​

Malgré son engagement certain pour les communautés catholiques mondiales, Monseigneur César Gálvez a longtemps entretenu des relations difficiles avec le Saint-Siège. Certes, il a été cardinal auprès du Vatican mais ce ne fut pas sans "combat" pour permettre la représentation de l'Eglise alguarena auprès du Saint Siège. Critiquant la hiérarchie cléricale qu'il accuse de se dessinée sous les traits d'une secte non représentative des communautés mondiales, il déplore ainsi la non-représentation de l'Eglise alguarena dans le collège cardinalice, alors que le catholicisme est fort dans la région archipéligique et se veut même la religion officielle, adptée de la majorité.

Préconisant un schisme, il entend de la sorte garantir au travers d'une institution religieuse parallèle et à la marge du catholicisme catholan, sa capacité à défendre ses traditions et ses fidèles sans attendre d’une autorité centrale bien éloignée des réalités locales. Un tapage médiatique entendu, offrant gain de cause au cardinal Gálvez et à pas moins d'une trentaine de cardinaux dont l'Alguarena peut se targuer d'en avoir fait un seuil plancher.

En définitive, Monseigneur César Gálvez, dit Jerónimo Ier, est une représentation du catholicisme à l'image de l'Alguarena, avec une incarnation de valeurs traditionnelles, une critique débridée et non contenue des dérives modernes, dont l'implication sur la scène médiatique fédérale ou mondiale, en fait un acteur politique, une personnalité publique, si ce n'est incontournable, à minima notable.

Réalisations

  • Archevêque de Pomosejo,
  • nomination au rang de capitaine général de l'Eglise catholique, sous Pie XVI,
  • cardinal-Evêque de la Fédération d'Alguarena.

Référence

ECONOMIE



BENCA, INDUSTRIEL DE L'ARMEMENT AEROTERRESTRE.

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Benca, "la protection à portée de main, vos ennemis à portée de tirs".



INFORMATIONS GENERALES

Nom de la société : Benca
Secteur d'activité : Production et maintenance d'armements aéroterrestres, motorisés et non-motorisés, tactiques et stratégique (missiles longue portée).
Siège social : Jacalbulco (ENCOLANAS)
Effectifs : environ 25 000 salariés (hors sous-traitance) répartis entre deux continents que sont la Paltoterra (essentiellement l'Alguarena) et l'Aleucie (essentiellement le Pontarbello).
Devise : "Benca, "la protection à portée de main, vos ennemis à portée de tirs".
Complexes industriels (hors sous-traitance) : 85 complexes principaux (61 en Alguarena et 24 au Pontarbello).
Année de création : 1955.


CHRONOLOGIE PRINCIPALE

  • 1953 - Le gouvernement fédéral met en application un décret portant dissolution de TMF (pour Talleres Militares Federales, soit la régie fédérale des ateliers militaires). Une dissolution qui impliquera la morcellisation et la revente du patrimoine industriel public.
  • 1954 - Ignacio Bañuelos, alors ingénieur en chef des "Arsenales de Jacalbulco", démissionne de son poste et fait l'acquisition d'un atelier de TMF, basé à Jacalbulco.
  • 1955 - Le site lance sa première fabrication et apparait dans la sphère de la défense, enregistré sous le nom e Benca, S.A.
  • 1955-1965 - Après de premières commandes ponctuelles honorées et au profit de la police enconaltèque, la société Benca décroche son premier appel d'offres : la police encolanaltèque entend faire l'acquisition des camionnettes blindées de type "Cabal", contraction de Camioneta Blinada Ligera. 500 exemplaires à produire sur 10 ans, la société est mise au pied du mur, les premiers investissement permettant l'industrialisation de ses chaînes apparaissent.
  • 1970 - La promotion générée par la fourniture des camionnettes de police "Cabal" est totale, le véhicule devient iconique de la police encolnaltèque et aiguisera sa notoriété au travers de timbres postaux qui finiront de le rendre célèbre.
  • 1975-1995 La mondialisation balbutiante oblige la Fédération d'Alguarena à réinvestir dans sa défense, pour entamer la projection de sa force de dissuasion militaire. Si le marché naval lui est totalement fermé, la Société Benca parvient à se positionner autour des demandes en blindés terrestres. Ce sera ce que les historiens appelleront même "l'âge des chenilles", avec une affirmation de la doctrine militaire terrestre alguarena, peu à peu ancré dans la préparation des combats de haute intensité. Un modèle est proposé et fourni par le gouvernement fédéral, coopérant déjà avec une autre industrie, ce sera le Yagán-75. Malgré le nom d'éléments à produire en sous-traitance (680 exemplaires), la société Benca affiche une demi satisfaction, devant intervenir sur des actions de sous-traitance seule. C'est pourquoi sur le même horizon, en 1983, la société Benca ouvre son premier centre de Recherche et de Développement, pour prototyper ses propres équipements militaires, sur l'ensemble des spectres en matières d'engagement (reconnaissance, cavalerie blindée, ect...). Les coûts de lancement sont pharaoiques et nécessitent très vite le concours de l'état fédéral, qui devient par conséquent l'action minoritaire, puis majoritaire de la société, en 1998.
  • 2000 - La capacité de la société Benca à produire ses propres modèles d'armement et à les faire connaître au sein de l'armée fédérale d'Alguarena, finit de l'introduire sur le marché international d'armements.
  • 2010 - La société ouvre le champs de ses services au consulting, notamment la formation opérationnelle d'officiers en charge d'un groupement de combat et plutôt une formation davantage académique, à destination des officiers chargés du commandement d'unités étendues tel qu'un régiment ou encore une brigade ou division.

ACTIONNARIAT

Plus qu'une société, Benca est donc LA société d'armements aéroterrestre par excellence sur le territoire archipélagique d'Alguarena. Positionnée sur un secteur aussi stratégique que celui-ci, son actionnariat est partagé entre l'état (actionnaire majoritaire à 51%) et l'illustre famille porteuse de projet qu'était au commencement les Bañuelos.

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Répartition de l'actionnariat au sein de la société d'armements Benca.


FICHE GENERALE

On a commencé à le dire, Benca est l’un des piliers industriels les plus stratégiques aujourd'hui présents dans le dispositif de défense de la Fédération d’Alguarena. Etant fondée en 1955 à Jacalbulco aux Encolanas, à partir des "vestiges" de l’ancienne Régie fédérale des Ateliers Militaires (TMF dans sa désignation hispanique), cette entreprise est devenue en seulement cinq décennies, l’un des plus puissants vecteurs de souveraineté technologique de l’Etat fédéral d'Alguarena. L'entreprise, consacrée à la fabrication et la maintenance d’armements motorisés et non-motorisés, d'armements aéroterrestres tactiques et stratégiques, se trouve au centre de l’organisation de la défense nationale et des équilibres géopolitiques continentaux dès ses débuts. Sa capacité à alimenter les marchés internationaux en quantité et en qualité de produits, lui vaudra l'attention particulière des autorités fédérales qui tarderont à durcir la délivrance désagréments administratifs autorisant les ventes à l'international. Ce n'est qu'après la survenue de l'attaque de l'aéroport damanien de Baidhenor, le 23 Novembre 2005, frappé par un missile balistique francisquien issu d'une vente entre la Société Benca et ce dernier, que le commerce des armements commence à se moraliser.

Sa capacité de production, mêlée à celel d'ingénierie, place la société Benca parmi les business les plus porteurs de son secteur. Un business à l'aise avec l'emploi d'une stratégie commerciale pragmatique, alimentée des réalités opérationnelles gracieusement fournies par l'armée fédérale d'Alguarena qui emploie tout ou partie de ses équipements. L'armée fédérale étant engagée à l'international avec pour principal théâtre d'opération la guerre civile varanyenne, il devient dès 2003 assez aisé, d'obtenir des retours d'expérience sur l'emploi d'armements de la société Benca en conditions réelles, pour pousser des améliorations au sein de ses centres R&D. Moderniser le parc existant, devient alors une source de revenus pas moins lucrative que la production de modèles high-tech, limités en capacité de production par les sites industriels Benca.

Son premier véhicule blindé, le "Cabal", répondait déjà aux exigences de mobilité, de blindage et de rusticité pour l’utilisation qui en était faite par les unités de la police encolnaltèque, effectuant des opérations dans les régions rurales et es barrages routiers après le signalement d'un braquage et autres vols à main armée. Seule ombre au tableau, le gouvernement fédéral vient en 1975 lui passer commande de plusieurs centaines de blindés pour lesquels il soumet le cahier technique d'une autre société d'armement. La sous-traitance sonne comme un déclic chez Ignacio Bañuelos, il ouvrira son premier centre R&D l'année suivant le contrat de sous-traitance, afin de proposer ses propres modèles militaires. Le char léger Yagán-75 permettra aux troupes fédérales de disposer d’un véhicule à la fois robuste et léger adapté à un usage en terrain escarpé, pour ne pas dire en montagnes. Par fierté plus que par analyse, Ignacio Bañuelos ne fera jamais d'offres pour produire durablement sous licence le Yagán-75 de la société concurrente une fois l'appel d'offre gouvernemental honoré.

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Positionnée sur les productions aéroterrestres, la société Benca est aujourd'hui leader de la fourniture en armements tactiques et stratégiques de l'armée fédérale, armées de terre et de l'air confondues.

Ses investissements terminés, le décollage des activités de la société Benca s'est forgé dans les années 2000, avec sa capacité de modernisation du catalogue existant et la production simultanée de nouveaux équipements. Et en 2010, sa situation de quasi-monopole sur les marchés de l'armement terrestre apparaît aux yeux de tous, jouissant d'une structuration industrielle aboutie, organisée autour de quatre-vingt-cinq complexes industriels "principaux", dont soixante-et-un sont répartis sur le territoire archipélagique alguareno et vingt-quatre au Pontarbello, sur la pointe sud-aleucienne. Un maillage industriel que beaucoup pourraient qualifier de dense et qui vient offrir des possibilités élargies quant à la capacité d'assurer simultanément la production, l'assemblage et la maintenance d'une gamme de produits rendue plus large qu'elle ne l'était auparavant. En effet, plongé dans un monde insécurisant et mondialisé, où les menaces viennent se présenter à nous de façon polymorphe, Benca a à coeur de développer une large gamme de produits spécialisés, ce qu'elle n'a pas toujours pu faire auparavant, faute d'une capacité industrielle réelle pour permettre le maintien d'un catalogue de nombreux armements.

A cette capacité de production et de maintenance, s'ajoutera ensuite la volonté du groupe à tenir un rôle de porteur de doctrine, c'est-à-dire le développement d'une offre de consulting, destinée à dispenser la formation aux équipements produits par le groupe, tout en convenant d'établir des groupes de réflexion, interinstitutionnels puisqu'ils ont vocation à inclure en premier lieu les états-major, pour penser les meilleures conditions d'emploi des équipements Benca et le caractère interopérable qu'il est possible de développer entre un ou plusieurs d'entre eux. Un changement de paradigme, clairement, pour la société qui est passé d'un statut de fournisseur de biens à fournisseur de service. Un partenaire stratégique désormais capable de développer un catalogue autour d'un panel d'armements interopérable et aéroterrestres, dont les conditions d'engagement sont optimisées au travers d'une série de doctrine convenues entre le pôle recherche & défense du groupe, et les états-majors partenaires.

Les équipements produits par Benca couvrent effectivement l'ensemble du spectre aéroterrestre moderne, par la présence de chars légers et loruds de type TAL-10 ou TAP-10, de véhiculs de reconnaissance entièrement modernisés à l’instar du VBR/VBTT víbora, des systèmes de missiles sol-air CAE-3M, des drones aériens de reconnaissance DVR-1 "Búho" et plus récemment encore, les puissants missiles à longue portée Aztlán-1. Autant d'équipements conçus avec une motivation double : affirmer la supériorité opérationnelle sur le champs de bataille, tout en garantissant une compatibilité 'emplois avec les standards logistiques et tactiques connus des armées alliées. Le meilleur moyen en somme, de récupérer un appel d'offres le plus large possible, comme il a pu en être question avec les commandes teylaises ou velsniennes.

Et pour donner du crédit à cette théorie, les chiffres viennent parler d'eux-même, la société Benca capte possibilement à elle seule, environ 30 à 35% des ventes mondiales, le reste étant partagées entre les Industrias Marbone (ALGUARENA), Danger System (GRAND KAH), l'Arsenal Régalien Fortunéen (FORTUNA) et quelques marchés montants comme ceux développés par certains états membres de l’Organisation des Nations Démocratiques, comme la Maison de l'Armement et des Gestionnaire d'Armes (TEYLA) ou son rival intime, la Société des Arsenalauti (VELSNA).

Mais face à elles, la société Bnca ne manque ni de panache, ni d'appétit, en misant sur la modernisation de ses lignes de production faisant entrer ses lignes dans l'ère industrielle 4.0. La numérisation de ses lignes et l'intégration d'une intelligence artificielle dans la gestion des stocks et de ses flux, se sont révélées être des actions salvatrices pour la compétitivité des productions Benca, ramenées aux prix les plus bas du marché mondial.

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