30/05/2016
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[CULTURE] Registre culturel et sociétal de la Fédération d'Alguarena - Page 4

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CROYANCE

NOCHES DE LAS ALMAS VACIAS

Las Noches de las Almas Vacías.
"Las Noches de las Almas Vacías", soit les "nuits des âmes vides" est une croyance populaire née au XVIIe siècle dans l'actuelle Felicize, et destinée à masquer les mouvements de trésorerie de l'armée royale et protestante de Skibedon.

Dates : 1 semaine du 15 au 31 octobre, définie chaque année selon pleine lune

Genèse
La croyance faite autour "des âmes vides" est apparue dans les années 1650 à 1660 en Ujax, à l'initiative du gouverneur provincial. L'objectif était d'amoindrir la criminalité et de permettre le déroulé discret de manoeuvres, sur un territoire colonisé encore faiblement institutionnalisé, du fait de son éclatement sous une configuration archipélagique. En effet, là où la Felicize s'est vue colonisée en 1600 par les colons protestants du Royaume de Skibedon, l'aménagement et l'institutionnalisation notable du territoire ne se sont faites que bien après. Une période de transition, pour ne pas dire de flottements, qui amenait certains groupes bandits à sévir dans les terres, à la faveur de la nuit. Par ailleurs, il est également nécessaire de préciser que la guerre contre les catholiques de l'Empire d'Arobelas battait son plein et nécessitait de maintenir un brouillard de guerre sur son ennemi pour ne pas lui permettre des initiatives dommageables sur le territoire felicizien. La recrudescence des actes de brigandages envers les colons et possiblement des représentants de la monarchie de Skibedon, ajoutée au risque d'incursions hispaniques de l'Empire d'Arobelas par les côtes, pouvaient revêtir une menace critique sur le devenir de la guerre des colonies entre catholiques et protestants, s'il était avéré que les autorités royales de Skibedon ne pouvaient plus percevoir l'impôt et déplacer des fonds sur son territoire.

La légende des âmes vides, entre menace et opportunité.
Dans ce contexte, le gouverneur Rupert Murray pour le compte du Royaume de Skibedon en Heenylth (nom d'une ex-province coloniale de ce qui allait devenir l'actuelle Felicize), exprima le souhait d'organiser une légende autour des croyances et des superstitions, pour servir deux besoins stratégiques:
  • motiver un climat de peur autour d'une période de l'année, où la présence de patrouilles sur les routes serait renforcée et justifiée, tandis que l'activité des riverains nettement moindre
  • opérer toutes les transactions financières périodiques sensibles, comme le déplacement de fonds par voie terrestre puis maritime, à destination du Royaume protestant de Skibedon, en évitant les activités nocturnes et routinières de la population qui seraient susceptibles de rapporter certains évènements aux ennemis catholiques.

Mais la création d'une légende doit toutefois s'appuyer sur une part de vérités incontestables pour alimenter l'imaginaire collectif. Par chance pour lui, les terres colonisées de l'actuelle Felicize abritaient des cultures différentes, partagées entre des communautés de colons et natifs. Les spéculations faites autour des modes de vie des natifs allaient donc déjà bon train, bien avant cette entreprise, alimentant un lot de rumeurs persistant. Il est aujourd'hui acquis à l'Histoire, que le gouverneur Murray a directement orchestré des manifestations inexpliquées dans les provinces heenylthaines de la mi-octobre à début novembre. Silhouettes difformes aperçues de nuit sur les sentiers des principaux points de passage des actuelles provinces d'Ealedun et de Bentford, massacre par la lame d'un cheptel en plaine, sigles et autels fallacieux en forêt, disparition d'un voyageur de nuit, les supercheries organisées par le gouverneur furent suffisamment nombreuses pour marquer d'une pierre noire la deuxième quinzaine d'octobre, avant de tout stopper aussi brutalement que ça n'avait commencé en novembre.

Craignant cependant que les citoyens excédés ne mettent en porte-à-faux sa gestion de crise, le gouverneur et ses complices se sont arrangés pour que le dernier évènement de la quinzaine, à savoir la disparition d'un voyageur et marginal prénommé Douglas Hyde, puisse permettre la fomentation d'une hypothèse l'identifiant suspect. Des procès-verbaux, consignés par le bailli de l'époque, mettent en exergue une situation financière et familiale dégradée pour ce quinquagénaire dont des faits de violence sur la voie publique ont pu être relatés ainsi qu'attestés par des témoins. A leur avantage, il ne sera jamais fait mention d'une réapparition de Douglas Hyde en société après le signalement de sa disparition par le responsable d'exploitation qui l'employait et sa culpabilité autour des évènements intervenues dans la région de l'Ujax, resteront présumés.

La rumeur publique, fera quant à elle état de la présence d'une fosse commune dans la région de l'Ujax et renfermant les corps de 42 natifs massacrés pendant l'ère coloniale en 1600. On racontait alors que les travaux d'urbanisme portés par les autorités coloniales, s'étaient trop étendues à proximité des sépultures, enterrées sans les égards des us et coutumes natifs. Certains membres de la communauté native pacifiée, ont largement contribué à renforcer cette théorie, destinée à donner du crédit à leur culture et à leurs croyances, dans un monde en pleine mutation. Avec l'accord des autorités provinciales, les restes des 42 victimes furent exhumées et de nouveau inhumés selon les rites natifs le trimestre suivant cette sordide histoire, mais il fut convenu par la pensée collective, que chaque année à la même période, les ménages fassent preuve de discrétion et de sédentarité à la maison le soir venu, pour permettre aux restes des autres natifs tués sous la période de conquête coloniale, de rejoindre les terres consacrées où ont été inhumées ces 42 personnes retrouvées.

Dans le soucis de préserver l'intégrité des biens et des personnes et si l'on en croit les registres des décrets d'époque, les autorités eurent même à trancher une série de mesures instaurant un couvre-feu sur différentes régions, motivant l'arrestation de toutes personnes trouvées sur les routes à la nuit tombée durant cette quinzaine et celle de l'année qui suivit, tandis que les registres de trésorerie de l'établissement bancaire provincial ont fait état d'une série de mouvements financiers à destination du Royaume métropolitain sur la même période.

Il faudra indubitablement attendre de retrouver partie de la correspondance privée du gouverneur et d'un aristocrate local pour entériner la supercherie. Une missive dans laquelle le gouverneur se réjouissait du décompte permis des sommes envoyées à la couronne sans heurts sur les routes, qu'elles soient provoquées par des brigands ou des catholiques.

Les historiens viennent quant à eux regarder l'issue de ces évènements avec un certain pragmatisme, leur reconnaissant une utilité circonstancielle eu égard à la guerre de religion en cours à cette époque et le risque réelle que brigands et catholiques ne tentent de s'accaparer l'or colonial du Royaume de Skibedon, dans des provinces encore bien morcelées et insulaire pour se voir sous contrôle total des autorités coloniales.

La semaine des âmes vides, de l'épouvante aux festivités.

cortège
Cortège funèbre de la semaine des âmes vides, Riverstead dans la région d'Ujax.

Bien heureusement, la croyance faite autour de la semaine des âmes vides, est depuis davantage tournée vers les festivités que l'effroi, impliquant petits et grands dans des moments de célébrations et de partages. Ainsi donc chaque année, sur une période que l'on identifie comme la 2e quinzaine d'octobre, les feliciziens défilent au travers de faux cortèges funèbres hauts en couleur, pour "remplir les âmes" des victimes de la conquête coloniale et les guider vers les principaux sites de terres consacrées dans le pays. Une façon de se "racheter" et d'offrir à la communauté native, une nouvelle opportunité d'entretenir la promotion de son patrimoine culturel, dans un pays où les identitarismes conservent une dynamique prospère.
HISTOIRE

L'ORDRE DE LA FOI NOUVELLE (ROYAUME DE SKIBEDON)

Chevaliers de l'Ordre.
"Les chevaliers de l'Ordre de la Foi Nouvelle" constituent un collectif de prêtres combattants, missionnés par l’Église protestante et la couronne du Royaume eurysien de Skibedon, pour porter l'évangélisme dans les territoires natifs de l'archipel paltoterran.

Fondation et prérogatives de l'Ordre
L'Ordre de la Foi Nouvelle est né aux alentours de 1465, lorsque les échanges commerciaux avec les natifs de l'archipel paltoterran ont commencé à motiver la présence de missionnaires au sein des caraques pour débuter l'évangélisation des territoires autochtones de Paltoterra-aleucie. Un choix mûri, placé sous une dynamique conjointement portée par le Royaume de Skibedon et l'Eglise protestante pour en définitive :

  • asseoir une influence de l'Eglise protestante dans le Nouveau-Monde auprès des natifs, tandis que celle-ci reste en déclin en Eurysie, largement rognée par les institutions religieuses catholiques de Catholagne et de son cercle d'influence régional,
  • identifier un cadre juridique et une dimension morale, à la grâce de prisonniers et autres condamnés destinés à faire route vers la Paltoterra du Nord, de sorte à libérer des geôles, éloigner des individus désapprouvés en société eurysienne et alimenter la machine de guerre protestante en Paltoterra à moindre frais, sans heurter les sujets de sa Majesté en Eurysie,
  • instaurer un Ordre religieux et militaire, capable d'entamer avec autonomie une série d'actions tournées vers la survie physique et moral des communautés protestantes, notamment par le maintien d'une unité dans la religion.

Entendons-nous bien, il y a toujours eu des prêtres protestants au sein des voyages commerciaux vers le Nouveau-Monde de la Paltoterra, cependant les tensions croissantes entre protestants et catholiques, ainsi que le ressentiment croissant de certaines communautés natives sur place, ont obligé à la présence persistante d'hommes en armes. Et sur la question, les émissaires de l'Eglise protestante au Nouveau-Monde n'y dérogent pas, à ceci près qu'ils n'accueillaient peu ou prou aucun combattants dans leur rang. C'est donc avec la volonté de rassembler des explorateurs, pieux et conquérants, que le cardinal Julius Stergrove embaucha Jasper Pembroke, un flibustier sauvé in extremis par l’Église de la pendaison, après qu'il fut reconnu coupable de plusieurs attaques sur des navires commerciaux.

L'engagement et l'élévation sociale d'un condamné à mort, mêlé à quelques succès militaires retentissant du Nouveau-Monde vers l'ancien, a achevé de construire l'image glorifiante d'une repentance acquise dans l'exploration et l'évangélisme paltoterran, donnant de la suite et de la force vive aux sujets de la Couronne de Skibedon, pour poursuivre la colonisation vers les espaces archipélagiques paltoterrans, traçant la voie vers l'une des plus grandes guerres de religions ayant touché le Nouveau-Monde et sa Paltoterra nord. Bien que la guerre des colonies se soit soldée à la faveur de l'Empire d'Arobelas, l'Ordre de la Foi Nouvelle a été déterminant dans le maintien à flots du Royaume de Skibedon et de son Église, sur ses possessions coloniales de l'actuelle Felicizie, jusqu'à la déclaration d'indépendance en 1804.

Blason de l'Ordre de la Foi Nouvelle
Armoiries de l'Ordre de la Foi Nouvelle


Jasper Pembroke, Lord flibustier commandant de l'Ordre
L'homme, épargné par son absolution et soumis à des prières de repentance, se vit confié la mission de recruter la première compagnie de l'Ordre de la Foi Nouvelle. La demande, placée sous le seau de l'Eglise, permit à Jasper Pembroke de faire sortir de prison un certain nombre de complices et marauds finis, en contrepartie de quelques actes publics de dévotion et la promesse d'un départ vers le Nouveau-Monde dans le mois qui suivit leur libération. L'attrait de l'Eglise protestante pour le Nouveau-Monde, se sachant en nette recul face au catholicisme en Eurysie, fut elle qu'un certain nombre de passe-droits furent donner au nouveau commandant de l'Ordre qu'était devenu Jasper.

Premièrement et afin de lui conférer une certaine légitimité auprès de ses frères de l'Ordre, Jasper Pembroke parvint à motiver l'octroi d'une lettre de noblesse, délivrée sur ordre de sa Majesté, le Roy Sigebert of Lanthorpe, protecteur du Royaume de Skibedon. Un décret royal qui vint instamment le promulguer Lord et lui conférer la reconnaissance nécessaire pour porter ses missions de recrutement en société. En effet, précédemment identifié comme flibustier par les foules et condamnés à mort avant son inespérée absolution par l'Eglise, le commandant de l'Ordre Jasper Pembroke avait peu de chance d'attirer les foules autour son aventure vers le Nouveau-Monde, considérant la mauvaise réputation et l'image dégradée qu'il essuyait auprès des autorités. En l’anoblissant, la couronne du Royaume de Skibedon le réintroduit en société, le dénommant fréquentable et porteur de valeurs reconnues par la Couronne et l'Eglise. Une aubaine inespérée pour l'ex-malotru, qui vint l'investir pleinement dans l'entreprise évangéliste souhaitée pour la Paltoterra.

Deuxièmement, il convient de rappeler que Lord Jasper Pembroke était un flibustier condamné pour ses agissements le long des routes commerciales ouvertes vers le Nouveau-Monde, il était par conséquent un Capitaine aguerri pour sécuriser sa navigation et défendre ses traversées par les armes si nécessaire, lorsqu'il n'allait pas directement rendre difficile celles des autres au travers de combats maritimes. Le choix et la désignation des cibles en mer relevait donc de sa seule appréciation et avec qui plus est, le crédit ainsi que le soutien moral de la couronne de Skibedon et de son Église.

Le capitaine Lord Jasper Pembroke fut un facteur déterminant de la résistance protestante au sein des îles de l'actuelle Felicizie, entre les années 1469-1475, un fait particulièrement dans le déroulé des combats maritimes qui ont jouxté les côtes feliciziennes, lorsque l'avant-garde catholique d'Arobelas a tenté d'y déloger les missionnaires jugés hérétiques. Mais même après 1475, le Lord Jasper Pembroke ne manqua pas de panache, après sa désignation en qualité de gouverneur de la région insulaire d'Ystreesh mêlant ses talents de meneur d'homme et de navigateur, à ceux de trésorier et de politicien. Il fut cependant capturé lors d'une embuscade terrestre tendue par des soldats impériaux catholiques en avril 1479, conduisant à son exécution publique le mois de sa capture. Les récits historiques liant les deux nations pendant cette période, ne font état d'aucune tentative de rançonnage de Lord Jasper Pembroke, l'Empire d'Arobelas souhaitant le maintenir sous une considération de vaurien, pendu au terme d'un procès expéditif pour saper le moral des autorités coloniales protestantes.

portrait de Lord Jasper Pembroke
Reconstitution par image de synthèse, du portrait de Lord Jasper Pembroke (1438-1479).

Hiérarchie de l'Ordre
Soutenu par 200 chevaliers et jouissant d'une certaine autorité morale dans les colonies et sur les osts provinciaux, l'Ordre de la Foi Nouvelle en Paltoterra est toutefois contraint d'adopter une organisation structurante, pour délimiter les missions de chacun, permettre la reconnaissance des éléments qu'il considérerait comme étant à forte valeur ajoutée, etc...

A cette intention, plusieurs fonctions (à ne pas confondre avec les grades tels que capitaine, général) ressortent :

  • Grand Maître : Fonction suprême de l'Ordre, il détient l'autorité nécessaire à la conduite des actions militaires et des intrigues politiques. Lord Jasper Pembroke fut le premier Grand Maître de l'Ordre, de 1465 à 1475, avant d'abandonner ses charges pour se faire le gouverneur provincial d'Ystreesh. Bien que l'Ordre soit perçu comme une entité indépendante, la nomination de son commandement suprême est directement motivée par l'Eglise protestante qui doit assurer de sa valeur morale, là où un décret royal en provenance de Skibedon, amorce la protection politique de la Couronne pour le détenteur d'une telle fonction. Durant l'exercice de ses fonctions, il jouit de l'ensemble des infrastructures inhérentes au patrimoine de l'Ordre sans toutefois jamais pouvoir s'en faire un propriétaire. Ainsi donc, le Grand Maître ne peut faire l'acquisition personnelle d'aucun bien d'une valeur de 1 300 écus, dans sa monnaie d'époque, soit le prix d'une chaumière. Ceci afin de garantir un dévouement entièrement acquis à la cause de l'Ordre.

  • Grand trésorier : Comme il a été largement spécifié dans le descriptif des fonctions du Grand Maître de l'Ordre, la gestion financière de l'Ordre est l'un des rares champs d'action sur lequel le Grand Maître ne saurait entamer de décision unilatérale. La fonction de Grand Trésorier est donc faite pour se faire co-décisionnaire des dépenses relatives au fonctionnement de l'Ordre et à la gestion de son patrimoine. Bien que positionné sur des attributions d'ordre pécuniaire, le Grand Trésorier n'en demeure pas moins un chevalier initié à la maitrise des armes de corps à corps.

  • Frère chevalier : Classiquement à la fonction en d'autres institutions et ordres, le chevalier est un titre implique un adoubement de la part d'une figure de l'ordre, Grand Maître ou même capitaines de l'Ordre inclus. En contrepartie de cette reconnaissance, le chevalier prête serment d'agir dans le sens des valeurs chrétiennes et de sa représentation terrestre, que sont l’Église et l'Ordre de la Foi Nouvelle.

  • Frère profès : Bien que toute personne engagée au sein de l'Ordre ait formulé des vœux et prêté serment, celles-ci ne sont pas nécessairement adoubées. Le rang de frère profès est donc un statut d'initiés à la religion protestante et à la maîtrise des armes, il n'a pas vocation à suivre ses frères chevaliers au combat, exception faite de considérations logistiques, agricoles et matérielles. Usuellement, le frère profès dédie ses journées à la prière, à l'expression de sa spiritualité ainsi quel 'intendance générale de l'Ordre, de sorte à permettre aux chevaliers de se consacrer à la religion et aux arts de la guerre.
POLITIQUE


ÉLECTION FÉDÉRALE DE JANVIER 2009 : MAZERI ABROGARA RÉÉLUE PRÉSIDENTE FÉDÉRALE.



Mazeri Abrogara
Misant sur un bilan octennal très favorable, après avoir ancré la Fédération d'Alguarena sur le toit du monde, Mazeri Abrogara continue d'occuper une place déterminante dans le paysage politique alguareno et la scène internationale.


La réélection de Mazeri Abrogara à la tête de la présidence fédérale d'Alguarena en janvier 2009, ne constitue pas un modeste renouvellement de mandat, mais dans le cas qui nous intéresse une forme de plébiscite concédé à la politique économique profitable du pays sous sa mandature. Une mandature qui a propulsé l'Alguarena durant huit longues années, sur le devant de la scène internationale et des sphères économiques inhérentes. Si Mazeri Abrogara a su faire de l'Alguarena une puissance économique, elle est également connue pour avoir largement contribué au renforcement du lien social dans la société alguarena, par des politiques de promotion du travail sous toutes ses formes et la construction d'une identité culturelle forte qui a replacé la culture hispanique au centre de l'Histoire nationale. Un virage identitaire qui lui valut les foudres de l'extrême droite, inquiète d'être rognée sur sa chasse gardé, mais qui lui concéda possiblement la victoire face à elle et son relatif déclin dans les sondages portant sur les intentions de votes. Un point notable du scrutin, qui justifie la remontée des forces d'extrême-gauche, capitalisant elle aussi sur la réaffirmation de valeurs identitaires clivantes et jugées contraires aux aspirations du vivre-ensemble défendues par les mouvances gauchistes.

Mais quand on hisse la Fédération d'Alguarena en qualité de première puissance mondiale dès 2002, la possibilité d'ouvrir le débat autour des valeurs culturelles et considérations ethniques qui font de l'Alguarena est un risque qu'on nous pardonne bien volontiers, tant il parait assez lointain sur le quotidien des citoyens scrutant le prix des paniers de course. L'Alguarena, en dépit de l'inflation mondiale qui l'a particulièrement touché et du contexte géopolitique difficile imposé par les forces malyshevites envahissant le Prodnov, le quotidien des alguarenos bénéficie encore d'un train de vie confortable et digne, aidé par des exportations croissantes au lendemain de l'effondrement du Pharois Syndikaali et la désinstitutionnalisation du crime.

La stabilité du marché de l’emploi, voulu par des créations de poste records dans l’industrie et le tertiaire a permis aux autorités alguarenas de rendre supportable l'inflation traversant le pays. "Les gens travaillent, la balance commerciale est positive, les ingrédients du bonheur qui font aujourd'hui la recette du succès de Mazeri Abrogara, dans sa 9e année de mandature (renouvelée).

De nouveaux flux commerciaux d'importance, avec le Pontarbello, la zone méridionale aleucienne et le pourtour leucytaléen ont pu se dessiner, finissant d'offrir une nouvelle dynamique au continent aleuco-paltoterran, qui s'est stabilisé avec le retrait progressif de l'influence listonienne, dans l'actuel Pontarbello et à Port-Hafen...

Mazeri Abrogara, au terme de ses huit ans de mandat, a pour elle des résultats tangibles que ses électeurs (et les autres) ont souhaité voir inscrits dans la durée, en lui réitérant sa confiance. Seize ans de mandat, voilà les aspirations profondes exprimées par la population alguarena et peut-être à n'en pas douter, sa marque de confiance la plus explicite. "Le score issu du dépouillement de ce second scrutin est la preuve évidente qu'une majorité des citoyens de notre pays se s'est montrée, si ce n'est convaincue pour le moins curieuse, d'offrir à l'actuelle présidente en exercice une continuité à sa politique..." commentait en ces termes un journaliste couvrant l'évènement ce soir du 26 janvier 2009.

L'efficacité de ses politiques de soutien à l'innovation a permis aux industries alguarenas de faire de leurs biens manufacturés, des produits attendus à l'international, attendus sur le champ des exportations. En 2009, la Fédération d'Alguarena est l'un des pays, si ce n'est le pays, le plus avancé au monde sur l'innovation militaire et civile, à l'instar des procédés de fabrication industriels tournés vers la métallurgie ou l'automobile.

En soutenant l'innovation, Mazeri Abrogara déjouait sans le savoir le contexte inflationniste qui l'attendait, en se prévalant de pouvoir vendre des biens manufacturés sans considération faite de la situation économique des acheteurs, car ils justifiaient d'un niveau de sophistication avancé et offraient même à l'Alguarena in fine, un monopole dans la maitrise et l'offre technologique de plusieurs filières.

Toujours en soutenant l'innovation, Mazeri Abrogara a offert des billes crédibles aux petites et moyennes entreprises, qui n'avaient pas pour elles le luxe de produire massivement des biens destinés à la vente, se cantonnant de fait à des produits dont elles avaient la maitrise technologique, des produits high-tech. Ces entreprises, plongées dans le contexte inflationniste qu'est celui traversé par l'Alguarena auraient vu leur clientèle naturellement partir, pour se reporter sur l'offre (étrangère) la moins chère. Mais à qualité différente, les ventes de produits alguarenos ont pu tenir le choc d'une inévitable augmentation des prix, justifiant inlassablement de fonctionnalités ou de propriétés supérieures, à celles développées par la concurrence "low-cost".

Une trajectoire de croissance et d'innovation, qui a permis de faire le beurre de chacun dans l'archipel, profitant à différents niveaux des retombées défendues par les orientations stratégiques définies. Face à cela, l'opposition a manqué d'unité, multipliant des programmes opposables aux idées développées par la coalition présidentielle, mais qui peinaient de ce fait à faire l'unanimité dans leur propre coalition, considérant l'éventail assez large qu'elles se devaient de balayer... Des propositions d'autant plus difficiles à développer, qu'elles ne pouvaient raisonnablement s'appuyer sur un bilan économique palpable, comme l'a pu l'être celui de Mazeri Abrogara et sa coalition présidentielle définie sous le MPF.


synthèse
Synthèse des résultats

Les résultats des élections présidentielles fédérales de janvier 2009 marque l'évincement de toute opposition, jugée non crédible dans le maintien d'un dynamisme économique semblable à celui défendu par Mazeri Abrogara, au travers d'un mandat solide et d'un bilan complet qui ont sa popularité au niveau fédéral et international.
ECONOMIE


LE MARBRE, MATERIAU TOURNE VERS LA COMMUNICATION DU LUXE ET DE L'ABONDANCE ALGUARENOS.



Marbre
Le marbre est un matériau plurisectoriel, qui alimente l'économie alguarena par son accessibilité et les demandes d'exportation qui rendent favorables la balance commerciale.


Le réseau d’approvisionnement en marbre est assez dense en Alguarena, car bien que le territoire se trouve être comme chacun le sait, archipélagique, il existe une multiplicité des carrières sur les principales grandes îles alguarenas qui rendent son excavation et son transport aidant.

Il faut dire que les petites îles alguarenas qui ne justifieraient pas d’une carrière sur place, subissent d’un même coup une réglementation assez stricte autour de la construction neuve et de la mise à disposition restreinte de terrains constructibles. Ainsi, il est permis de considérer que les chantiers de constructions qui requéraient un accès aisé aux matériaux de constructions qu’est le marbre, sont essentiellement concentrés sur les principales îles alguarenas où l’activité économique y est nécessairement plus dense et le besoin d’attirer de nouveaux foyers croissants.

Autre point à considérer, il est également vrai que les petites alguarenas qui voient leur réglementation suffisamment stricte pour entraver l’urbanisme, sont également les mêmes qui entretiennent des réglementations défavorables à la prospection et l’exploitation des sols de ces mêmes territoires insulaires. Les freins liés autour de l’exploitation des sols, se mêlent donc à ceux développés pour limiter le développement des constructions neuves.

Aussi, il faut entendre l’archipel alguareno comme se revendiquant être un territoire peu uniforme car ces petites îles, quand bien même un gisement y serait décelé et l’exploitation autorisée, serait potentiellement insuffisamment grand de par sa taille, pour susciter l’attrait d’un promoteur ou d’une société d’excavation.

L’essentiel des sources d’approvisionnement et des débouchés (en tout cas pour le commerce intérieur) est exclusivement ou presque cantonné aux grandes îles alguarenas qui peuvent s’offrir un accès facilité au marbre et une réglementation aidante, développée au travers des politiques d’urbanisme ou d’attractivité des territoires. L’afflux des habitants insulaires, cherchant train de vie plus favorable en se rapprochant si ce n’est de la capitale, de ses principales grandes agglomérations, est un point qui motive les pouvoirs publics locaux à soutenir dynamiquement des projets de construction, qui mobilise partie des productions nationales de marbre. Car forte d’une superficie de 1 441 241 km², inégalement répartis convenons-en, l’Alguarena est finalement et comparativement au nombre de ses habitants, assez peu peuplée et offre des perspectives d’urbanisme infinies dans les îles, qui ne trouvent leurs premiers freins que dans l’aménagement de parcelles densément occupées par une flore sauvage et tropicale.

Quelle place pour le marbre dans cette configuration ?

Avec un réseau de fournisseurs aidants et une capacité à surproduire la matière première, les réseaux de distribution spécialisés en matériaux de construction font du marbre un matériau de premier plan dont l’accessibilité pourrait faire pâlir certains pays du monde, où ce même matériau est perçu comme un critère de luxe dans la plus-value espérée pour la bâtisse. L’importance de la présence du matériau vient également inciter les professionnels du bâtiment ou encore les artistes, à fournir des services sachant prendre en considérant ce matériau et lui procurer la meilleure mise en valeur possible.

Si le marbre revêtirait presque un caractère low-cost ou en tout cas bon marché dans son utilisation faite sur le territoire, la capacité de la Fédération d’Alguarena à exporter le marbre en fait un atout notable dans la gestion des flux entrants et sortants, dans l’équilibre de la balance commerciale.

Une situation appréciable relevée des autorités du département fédéral au commerce, mais aussi des firmes transnationales qui justifient d’une assez bonne fortune par l’exportation de ce matériau prisé des acheteurs les plus fortunés. "Le commerce du marbre se porte bien à l’étranger, de nombreux pays d’Aleucie entrent dans une phase que l’on pourrait qualifier de pays émergents et les investissements dans la pierre vont bon train. Les familles et ménages sur place, justifiant d’un pouvoir d’achat amélioré, font le choix de devenir propriétaires et alimente un marché des constructions dans lequel nos sociétés d’excavation, de transformation et d’embellissement du marbre, doivent jouer leurs cartes…" explique-t-on dans les couloirs du département fédéral au commerce extérieur.

Bâtiments relevant des institutions et services publics, complexes résidentiels, infrastructures touristiques ou villa individuelle justifiant d’un certain standing, les débouchés ne manquent pas dans un monde où, en dépit de l’inflation impactante rencontrée en certaines régions, d’autres nations ont encore le vent en poupe pour inciter et accompagner des investissements sur place.

Le marbre, bien que présent abondamment dans les infrastructures de certaines îles alguarenas reste donc tourné vers l’exportation. Un point particulièrement vrai en ce qui concerne l’Alguarena, s’agissant d’un état archipélagique équipé pour ce faire, en hubs commerciaux et plateformes portuaires d’envergure. Le réseau de transport maritime alguareno, dont le pays est rappelons-le, situé sur un détroit commercial stratégique, entretient là encore quelques atouts dans sa capacité d’exportation à grande échelle.

Bien que répandu dans la construction résidentiel, le marbre est également un matériau ornemental, un matériau d’embellissement, que l’on retrouve à des emplacements stratégiques des agglomérations, pour défendre un certain prestige, eu égard aux populations touristiques qui les traversent. A Aserjuco ou encore Pomosejo s’il fallait citer des exemples, il est systématisé l’emploi du marbre dans la construction des toilettes publiques, tant pour le revêtement mural des locaux, que les accessoirisations faites à l’intérieur, lavabos et bancs tout particulièrement…

Le marbre est donc un matériau aussi utile qu’esthétique, qui donne une notoriété particulière aux infrastructures alguarenas et un cachet appréciable aux villes soumises à d’importants flux touristiques et concourant à un degré d'internationalisation. Sur des considérations logistiques et économiques, c’est également un matériau durable et résistant, qui garantit la pérennité des constructions et l'intérêt durable des primo-accédants à la propriété dans des endroits du monde où l'humidité et les intempéries, peuvent poser de véritables obstacles à l'installation.

Mais les constructions ne sont que la face émergée de l'iceberg réunissant les débouchés du marbre dans la société alguarena, le milieu artistique est également, par l'intermédiaire du marbre, un levier de promotion de la culture alguarena, au travers de la réalisation et de l'exposition d'oeuvres artistiques notables et à forts impacts visuels. Statues et scultupres en tout genre, sont alors des oeuvres destinées à travrser les ères et derrière lesquelles le public peut simultanément contempler la réalisation technique qui en est faite, ainsi que sa capacité à traverser les âges...

Le marbre tient donc un réel rôle dans la diversification économique de la Fédération d'Alguarena, en positionnement l'industrie du marbre au carrefour de nombreuses activités demeurant en expansion sur le territoire. Le marbre est alors un produit capable de simultanément faire vivre les industriels, les ouvriers du bâtiments, et les artistes sculpteurs, trois catégories qui passent indubitablement pour des personnes mal payées.

Outre l'énumération (assez large) des utilisations permises au marbre, il convient d'indiquer que le marbrage peut profiter de procédés de fabrication divers et variés, le rendant atypique par ses couleurs, les formes et les épaisseurs des rainures, etc... Ces variantes permettent l'instauration de critères qualitatifs, qui bonifient facilement le produit par une base tarif supérieure.
SOCIETE


LA CROQUETA.


Plateaux de croquetas revisitées et assorties.
Au saumon, au jambon, à la crevette, aux champignons ou que sais-je encore, la recette des croquetas est l'atout anti-gaspillage des soirées entre amis réussies.

Les Croquetas, l’atout des ménages en provenance des Encolanas qui se veut une solution antigaspi idéale pour couvrir les soirées en famille et entre amis. Les croquetas, ou les croquettes dans leur dénomination francophones de nombreux pays du monde se font aujourd'hui un des plats emblématiques de la cuisine encolanaltèque et qui, la mondialisation aidant, tend à se répandre et à se faire un produit phare des industries agroalimentaires de la Fédération.

Il est vrai que si la genèse de ce plat était permise, il conviendrait d'emblée de souligner la confection purement artisanale du mets. Préparée à son origine dans les foyers miséreux des Encolanas en 1920, la croqueta était un plat rendu possible par l'accumulation des restes de nourriture sur plusieurs jours. Un poulet mal désossé et dont il restait de la viande sur la carcasse, du saumon ou des crevettes qui risquent vite de se perdre s'ils ne sont rapidement cuisinés les jours suivants, une pêche assez famélique pour faire l'objet d'un repas digne du nom? Vous préparez des croquetas sur une base béchamel avec de la chapelure et vous rendez tout de suite le tout plus consistant. Un plat qui tient au corps, peu onéreux, avec un minimum d'efforts et de matières nobles? C'était assurément le concept. Et ainsi présentées en petites bouchées, les ménages pouvaient les manger sur plusieurs jours durant encore, voire les partager à l'entourage.

Délicieuses, pratiques et facile de préparation, les croquetas sont restées dans l'ère du temps et sont passées d'un plat transpirant la misère à un plat astucieux riche de ses variantes pour satisfaire et surprendre toutes les papilles qui leur sont opposées. De nos jours, ces dernières sont toutefois devenues des préparations culinaires ayant retrouvé leur lettre de noblesse, après qu'elles apparaissent autant servies dans la cuisine d'une grand-mère "mamie gâteaux" que dans la salle d'un restaurant de chef étoilé. De plus en plus présentes dans les cuisines des ménages alguarenos, ces bouchées viennent incarner toute la praticité et la simplicité d'une cuisine moderne, tournée vers la réduction du temps alloué aux corvées pour le consacrer à ses loisirs, la lutte en faveur de la réduction des déchets ménagers pouvant causer un certain coût chez les ménages alguarenos (la gestion des déchets peut inclure du fret maritime selon l'autonomie de l'île et le niveau de sophistication de ses infrastructures). Retour sur les points forts d'un plat encore trop méconnu par-delà la Paltoterra...

Les Croquetas sont les arguments de campagne des associations écologistes et citoyennes, motivées par les mesures antigaspillage.

Les écologistes alguarenos de la trempe de Marisol Cotilla le savent pertinemment, quand on veut faire boire l'écologie aux concitoyens, il faut leur promettre que ça leur fera gagner de l'argent. Et en la matière, les croquetas ne manquent fort heureusement pas d'arguments. Le gouvernement alguareno du MPF étant jusqu'ici assez peu mobilisé sur la question environnementale, des associations non gouvernementales et des observatoires indépendants ont conduit une série d'études, fixant à 7 000 pesetas alguarenas, le coût moyen et annuel du gaspillage alimentaire (le salaire moyen annuel est de 135 000 pesetas alguarenas). Rapportés à l'année, ces chiffres dévoilées par des organisations militantes et luttant contre le consumérisme sont de nature à impacter la conscience et à susciter l'attrait des foyers souhaitant franchir le pas vers une réduction de leurs dépenses alimentaires.

"Expliquez qu'il faut réduire ses déchets alimentaires parce qu'à l'autre bout de Geokratos, un gondolais ne mange pas à sa faim ne marche pas. Il faut toucher au porte-monnaie, expliquer ce qu'ils y gagnent." indiquait en 2006, Elena Barcarò, présidente de l'association "Manger moins mais manger bien".

Le principe même des croquetas est de faire un "mets surprise" tant le contenu n'est pas perceptible à l'oeil de qui ne les pas encore mangées. Cuisinées sur une base béchamel et entourées de chapelure, les croquetas sont un plat qui peuvent s'accommoder de tout nouvel ingrédient, qu'il soit question de viandes blanches, rouges, charcuteries, de légumes ou fromages. Déjà cuites, préparées ou simplement crues avant la préparation de la pâte, les viandes sont hachées menues et mêlées à la béchamel. Elles ne viennent pas dénaturer le plat et si à cela, vous leur préférez du poisson ou du fromage, libre à vous, la combinaison des saveurs est infinie et s'il est question de cuisiner les restes, dites-vosu bien que quelqu'un a dû mettre la recette qu'il vous fait en ligne !

En permettant aux ménages alguarenos, de recycler tout ou partie de leurs restes alimentaires, les collectifs citoyens engagés pour la réduction des déchets alimentaires accompagnent les ménages dans la réduction de leurs dépenses inscrites au budget course. En ligne, les vidéos présentant les recettes de croquetas sont les plus répandues et les plus visionnées d'Alguarena.

Alliées antigaspillage, gestionnaires des stocks alimentaires, planificatrices des repas, tous les qualificatifs sont bons pour les promoteurs d'un anti-consumérisme souhaitant réhabiliter la croqueta dans le quotidien culinaire des alguarenos...

Cependant, certains de ces promoteurs ont pu se voir reprocher l'élévation du niveau d’obésité en Alguarena. Une élévation directement liée à la hausse des consommations de ces produits préparés en friture à l'huile et garnis de surcroit d'une béchamel assez épaisse. La croqueta, ainsi vilipendée par les nutritionnistes avait l'obligation de faire peau neuve au travers de recettes plus saines mais tout aussi gourmandes, notamment par l'intégration croissante de légumes dans sa préparation. D'abord présentées garnies de charcuteries et de poulet, les croquetas sont désormais davantage présentées sous des traits colorés, les légumes en leur sein aidant à fournir un visuel plaisant et des odeurs gustativement parlant, attrayantes...

De nouvelles recettes assez suivies par les amateurs de cuisine puisque bien que la viande se périme rapidement, il n'est pas rare que des légumes commencent eux aussi à se faner sur un intervalle plus ou moins similaire, égarés dans un bac à légumes au bas du frigo. Courgettes, épinards, carottes et pour les moins scrupuleux pourquoi pas la pomme de terre (qui est un féculent, je sais), de nombreux légumes peuvent indistinctement rejoindre la recette et la préparation d'une farce de croquetas. Leurs gouts, leurs textures ou le détail qui en est fait : finement hachés, précuits ou crus, sont autant de déclinaisons possibles et offertes à l'imagination de chacun.

En bref, la croqueta est l'alliée des fins de mois de difficile ou des consciences tournées vers la réduction des déchets par celle du gaspillage alimentaire, dont les saveurs gustatives des plus variées, parviennent à conquérir un panel de consommateurs toujours grandissants.

Les Croquetas se présentent comme une solution idéale pour la préparation de repas conviviaux, en famille ou entre amis.

Si les arguments budgétaires et écologistes peuvent décemment toucher les ménages et orienter les consommateurs vers des plats tels que les croquetas, ces dernières ne manquent pas d'autres atouts pour finir de les convaincre, à commencer par leur aspect facile à partager. Car certains diraient que l'un des plus grands plaisirs de la cuisine, c'est de partager le fruit de son travail avec ses proches. "La cuisine est une douce corvée récompensée par la convivialité de l’instant" soutenait Margareta Vistoracias, la star des émissions télévisées culinaires en Alguarena sur les 20 dernières années. Comprenez à ce propos, que la convivialité des plats à partager vaut l'effort nécessaire à leur préparation...

Et en matière de partage et de convivialité, les croquetas semblent indubitablement et parfaitement se prêter à ce genre d'exercice, qu'il soit question d'un dîner entre amis, d'un apéritif en famille, d'un déjeuner rapide à la maison ou à emporter en extérieur. Pourquoi?

Tout d'abord parce que les croquetas se présentent sous les traits de fines bouchées, faciles à entamer et à finir. Chacun peut s'en saisir et choisir le moment opportun pour s'arrêter. Vous pouvez vous servir et resservir pour les manger graduellement. On est très loin du gigot d'agneau qui une fois entamé, reste un plat définitivement entamé et difficile à présenter à de nouveaux futurs invités. Avec les croquetas, que nenni, chaque jour suffit sa peine, faites en cinquante lundi, vous pourrez indistinctement en resservir trente ou même vingt le mardi ou le mercredi à de nouveaux invités, sans qu'il vous soit fait mention d'une infamie pour avoir servi les restes d'un précédent repas.

La forme relativement compacte qu'on donne à ces croquetas est aussi appréciable en ce sens qu'on peut les manger facilement sans avoir besoin de s'encombrer d'un important nombre de couverts. Pas de fourchettes, ni couteaux, possiblement pas d'assiettes, non vraiment les croquetas sont définitivement le synonyme de la simplicité, une simplicité qui en fait l'alliée parfaite des petits creux en extérieur lorsqu'elles ne sont pas servies sur plateaux apéritif ou en buffet. Faciles à transporter, on comprend donc aisément qu'elles soient un excellent choix, pour la tenue de repas en famille ou entre amis, lors desquels chacun peut facilement se servir, selon les goûts annoncés.

Autant présentes lors des apéritifs dinatoires, que d'un pique-nique ou d'une réunion informelle, familiales ou professionnelles, ces petites fritures s'intègrent parfaitement et naturellement à un cadre de partage, un moment de convivialité. La simplicité qui est faite quant à leur préparation, leur consommation, en fait un mets de choix, à privilégier pour les occasions où l'on souhaite s'éviter la complexité ou la pesanteur, de repas trop formels.

Une recette adaptée à toutes les occasions.

Nous commencions à le dire à l'instant, l'une des grandes forces de ce plat est aussi sa capacité à intervenir en de multiples occasions, qu'il soit affaires de moments de convivialité entre collègues, amis ou parents, avec de petites, moyennes ou grandes portions, assorties de sauces diverses, les croquetas peuvent couvrir un large éventail des gouts et des couleurs présents dans la nature. "Il n'y a que ceux qui n'aiment pas la béchamel qui n'y trouverait pas leur compte..." argumentait Margareta Vistoracias dans son émission consacrée à la préparation de ce plat anthologique.

Mais attention, ne pensez pas à tort que les croquetas soient une fin en soit. Servies en guise d'apéritifs ou d'entrées, accompagnées ou non d'une salade ou encore d'une soupe, elles peuvent tout aussi bien être l'amorce ou la pièce centrale de votre repas. Si tant est que des chefs restaurateurs ont depuis saisi l'idée et proposent à la carte, plusieurs plats gastronomiques venant sublimer les croquetas (cf : images d'illustration).

Les croquetas, ce sont les caméléons, les passepartouts de la cuisine hispanique, elles s'adaptent à toutes les occasions et tous les palais, tantôt présentées en bouchées apéritives, en entrées ou plats suivies d'un accompagnement, aux ingrédients en provenance de chaque horizons et assaisonnées de sauces aux milles saveurs, la seule limite faite à leur réalisation est votre imagination à identifier la garniture retenue pour les faire...
PATRIMOINE

LE PALAIS PRESIDENTIEL


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Le Palais présidentiel d'Alguarena appartient au patrimoine fédéral et se fait un lieu d'Histoire, de vie et d'esthétisme.

Le Palais Présidentiel d’Alguarena est né au lendemain de l’indépendance, proclamée le 9 octobre 1833 des suites d'une réhabilitation d'un tribunal impérial. Les autorités décidèrent alors de doter la jeune République Fédérale d’une résidence officielle pour son chef de l’État, symbole de la nouvelle souveraineté et du centre du pouvoir. La nature passée des lieux obligea la présidence de l'époque à amorcer d'importants travaux qui ont pris fin le 18 octobre 1833, même si son occupation effective par la famille présidentielle est intervenue dès le 14 septembre de la même année.

Confié à un consortium mixte d’architectes aguerris et d’artisans locaux, le projet d'aménagement s'est inspiré des modèles architecturaux coloniaux pour ne rien trahir de son esthétisme, exception peut-être de la volonté qui a été la leur d'intégrer des motifs propres à la culture alguarena, dans les codes architecturaux de la bâtisse.

Le palais est situé sur un plateau peu élevé, en périphérie de la capitale, Aserjuco, à près de cinquante mètres d’altitude. Une surélévation qui permet une vue panoramique sur la large baie à l'Est de l'île. Son principal accès est celui emprunté par l'avenue des Nations, large promenade où bordent de grands palmiers royaux, et qui débouche sur une esplanade dallée de pierres claires. La nature du style architectural du palais réside dans la juxtaposition de références coloniales néoclassiques typiques des civilisations hispaniques ayant dominé l'Eurysie sous l'ère médiévale. A ceci près que le palais a dû ici composer avec des touches tropicales.

La façade sud, la plus monumentale, s’étend sur 120 m, dont l'étendue est rythmée de douze colossales colonnes, supportant un portique monumental de 6 mètres de profondeur. A son point le plus culminant, il est possible d'atteindre les 8 mètres de hauteur, sitôt les bas-reliefs passés et qui se font la représentation allégorique de l'unité fédérale. Un aigle doré aux ailes déployées, ceinturé d'une couronne de fleurs locales (telles que l'hibiscus et le frangipaniers, s'en fait la pièce centrale. L'escalier en granit rose, se veut large de 15 mètres environ, et se trouve flanqué de deux statues monumentales en marbre blanc, figurant la Justice et la Paix, en ce lieu hautement symbolique. Considérant la première vocation du bâtiment, il est permis de convenir que ces bustes demeuraient présents à l'installation des premiers occupants après qu'il soit fait état de travaux dans le Tribunal.

Le revêtement principal est en pierre de taille extraite des carrières limitrophes, dont la teinte ivoire capte agréablement la lumière tropicale. Une teinte variant du blanc cassé au beige rosé, selon l’heure du jour et le positionnement de l'astre solaire. Les ornements de façade sont en stuc peint à la chaux, saturé de fragments de coquillages broyés pour évoquer la mer des littoraux et rendre ainsi les honneurs à cette nation archipélagique, tournée vers les mers. Tout ce qui est garde-corps, balcons et grilles extérieures, sont forgés par des maîtres ferronniers des Burbujas Verdes, leur réputation valant le temps et l'échange pécunier conditionnant la délivrance de leurs oeuvres.

Si l'intérieur du bâtiment flirte avec la magnificence, les jardins et son esplanade ne sont pas en reste non plus. Un extérieur qui regroupe trois niveaux de terrasses plantées et aménagées. La terrasse supérieure, située en bordure immédiate de la façade principale nord, est dédiée à l’esplanade des cérémonies officielles (c'est-à-dire si un élément de référence s'impose, les réceptions d’ambassadeurs, les défilés militaires ou les commémorations nationales). La deuxième a été occupée par de véritables jardins à l'Eurysienne, des jardins géométriques, ayant fait l’objet d’aménagements de parterres fleuris, séparés par des allées de gravier blanc, ponctués de fontaines à vasques circulaires. Le troisième niveau, plus sauvage, propose un aménagement paysager associant espèces endémiques (comme le kaïol, le manioc à fleurs, la palme royale) et des bassins d’eau limpide, où sont installés des nénuphars à travers un bosquet aux arbres clairsemés. Des pergolas couvertes de vigne vierge abritent lieux d’ombre et de recueillement le long d'un parcours pédestre.

Mais si nous retournons à l'intérieur du bâtiment, dès le seuil franchi, le visiteur qui s'y trouverait serait immédiatement immergé dans un vestibule de haute hauteur (estimée à 10 mètres). Un sol en marbre polychrome local (vert, blanc, noir) s’apparente à un damier géant, tandis que les murs arborent de grandes fresques représentant les différentes régions d’Alguarena, ses différentes îles et nations. Un lustre en cristal, suspendu au centre du vestibule, diffuse une lumière crue qui fait ressortir l’éclat doré des moulures de plafond.

Accessible du vestibule par un portique en arc, le grand hall mesure quelque 300 m² de quoi se faire un lieu d'impression pour serrer la main d'un dignitaire étranger en visite dans la capitale de la Fédération archipélagique. Les piliers, décorés de volutes sculptées, supportent une mezzanine circulaire réservée aux orchestres lors des réceptions. Le parquet en chêne massif, en forme de chevrons, craque un peu sous les pas, tandis que de grandes fenêtres en ogives inondent la pièce de lumière naturelle. Les murs portent des tentures de velours pourpre brodées d’or, tandis que deux trônes présidentiels, plus cérémoniels fonctionnels et rappelant davantage les instances judiciaires coloniales d'époque, sont placés dans une niche richement ornée.

L’aile ouest est quant à elle dotée de trois salons diplomatiques agrémentés de styles différents (classique, art déco tropical, contemporain) et largement utilisés on le devine assez bien, pour recevoir les délégations étrangères. Le "salon bibliothèque" dispose de rayonnages en acajou et de plus de 10 000 ouvrages littéraires traitant de l’histoire et de la géopolitique alguarena. Un bureau présidentiel d’appoint, sculpté, permet, dans un cadre intime, de travailler, tout en garantissant la réception "digne" de représentants étrangers et autres officiels. Un autre espace de travail, que l'on pourrait qualifier de salle de conseil pour les échanges collégiaux entourés des délégués fédéraux est présent dans cette même aile, destinant par sa tête à pouvoir anticiper la venue de l'ensemble des conseillers fédéraux, par la présence d'une grande table ovale en bois rose, le tout cerné de fauteuils en cuir vert sous une verrière de 12 mètres de diamètre mais la vue de l'extérieur présente un vitrage teinté, opaque. Sur les murs sont accrochés les tableaux de présidents passés et autres figures historiques décisives dans la définition de l'Histoire du pays. Un rappel de la continuité faite à ce jour, dans l'exercice du droit de gouverner et le devoir qu'est celui de se rappeler leur sacrifice, parfois au sens propre et figuré.

Dans les espaces adjacents de ce bâtiment des plus anguleux, sont disposés plusieurs bureaux de conseillers fédéraux avec un openspace dédié aux attachés chergés de les seconder, le totu relié par un couloir technique sécurisé qui prive ses usagers de longues allées et venues, à travers les autres espaces du château, évitant également des personnes extérieures et susceptiblement capables de capter des informations au départ d'un changement de pièce. Les espaces du premier étage laisse peu de doute sur la nature privée de ces endroits, le tout rendu accessible par un escalier à balustres de fer forgé en colimaçon. L'étage est constitué d’une chambre des plus classieuse, d’un salon intime et feutré, d’une salle-à-manger au format familial et d’une loggia ouverte sur la mer tracée au loin, une loggia agrémentée de ses fauteuils bleus et de ses jardinières suspendues, où palmiers stylisés se marient harmonieusement sur le bois des boiseries murales.

Si le Palais Présidentiel est un espace tout désigné pour travailler et vivre, il se doit également d'être lieu prêt à recevoir, dans le faste et la convivialité. Située au fond d’un passage dallé sur la propriété présidentiel, de façon presque frontale à la bâtisse et ses lieux de vie, la salle des Fêtes d’une superficie de 400 m² est pourvue d’une scène escamotable, d’un système son de haute fidélité, d’un parquet amovible pour les bals. Les plafonds sont décorés par un collectif d’artistes locaux, représentant la faune alguara. S'il fallait la décrire il serait permis d'y voir des aras multicolores, des papillons géants ou encore un iguanes stylisé. Les murs latéraux sont quant à eux ornés de mosaïques en verre coloré, réparti en pastilles se réfléchissant dans la lumière dorée des lampes suspendues.

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Sur cette même propriété et attenant au palais, l'endroit ne s'est pas fait faire l'économie d'une chapelle, tous les dirigeants et chefs d'état d'Alguarena étant réputés de confession catholique ou se devant de le revendiquer pour défendre ses ambitions culturelles et sa moralité. Un état de fait repris dans une aile annexe, avec la présence d'un petit Musée d'Histoire fédérale, présentant des reliques, des costumes traditionnels et artéfacts natifs qui se sont faits l'héritage d'une civilisation oubliée.

Il serait convenant de préciser que sur ce propos, le palais abrite plus de 300 œuvres d’art (partagées entre les peintures, les sculptures, les tapisseries et les céramiques…), chaque salle se voyant attribué sa symbologie, par la présence d'une ou plusieurs oeuvres "dominantes", telles que "Coeur d’Or", une sculpure en or et onyx, "l'Arbre de Vie" qui repose sur la présence d'une stèle de bronze et enfin le "Regard du Futur" quant à lui matérialisé d' une installation lumineuse interactive.

Au-delà de ces espaces faits d'apparats, il existe également sous le palais, un bâtiment technique abritant plusieurs générateurs électriques, des réservoirs d’eau de pluie et des systèmes de filtration. Des panneaux solaires intégrés aux toitures visent à assurer la majeure partie de la consommation énergétique (soit environ 60%), un fait rendu d'autant plus important par la nature du bâtiment L’accès du palais est protégé par des portails blindés, des caméras infrarouges ainsi qu'un réseau de tunnels de service consacré à l’évacuation d’urgence. Un dôme pare-balles en verre feuilleté, à l'allure d'une serre-véranda, domine l'arrière cour de la propriété, dans le cas où une fusillade devait intervenir en extérieur, le temps d'une réception.

En définitive, le Palais Présidentiel n'est pas mince affaire à décrire, se voulant bien plus qu'un simple siège du pouvoir exécutif. C'est là un bâtiment conçu comme un symbole incarné, immuable, repère, de la République et de sa Fédération. Il est l'incarnation d'une vision d'unité fédérale et donc d'ambition collective. Chaque pierre le composant, chaque salle le conceptualisant, chaque ornement le sublimant, est ainsi pensé pour donner du reflet à l'Histoire riche de ce pays archipélagique, ses luttes constantes et ses réussites, tournées vers la composition d'un avenir destiné à rendre fières les générations futures.

Une élégance permise par l'intégration des codes architecturaux issus de l’héritage colonial et revisités avec audace, le Palais Présidentiel est ainsi un bâtiment se voulant un hommage aux racines natives et coloniales du territoire tout en affirmant une rupture assumée pour embrasser la souveraineté acquise. On y met en avant les savoir-faire artisanaux locaux par la présence remarqué et remarquable de boiseries sculptées à la main, de mosaïques inspirées des motifs ancestraux, de mobilier confectionné par des artisans d’Alguarena…

Le Palais Présidentiel est en définitive un véritable écrin culturel, se faisant une vitrine de la tradition, de la puissance, mais aussi de la modernité eu égard aux aménagements entrepris pour des raisons parfois tant pratiques, sécuritaires, qu'esthétiques. Une croisée des chemins assumée, entre d'un côté la mémoire et l'avenir, la tradition et le progrès, il exprime avec fierté l’identité nationale tout comme, par son ampleur et sa visibilité une certaine forme d'harmonie, le respect et l’espoir.
FAUNE & FLORE


LE JAGUAR PALTOTERRAN (PANTHERA ONCA PALTOTERRANIS)


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Le Jaguar paltoterran, ou Panthera onca paltoterranis dans sa dénomination scientifique, est le prédateur terrestre le plus puissant et dangereux répertorié dans les îles alguarenas.

Description physique
Le Jaguar de Paltoterra (ou localement d'Alguarena) est un félin de grande taille, pouvant atteindre la taille d’1,85 mètre de long (queue comprise). Il pèse généralement, à son âge adulte, entre 80 et 120 kg, ce qui en fait l’un des plus redoutables prédateurs pour l’Homme en Alguarena. Identiquement à son cousin des autres régions du Nazum, son pelage est orné de rosettes noires creuses, sur un fond jaune doré, avec une décoloration progressive de la tête vers le postérieur, du fondé vers le clair. Les plus grandes tâches de son pelage sont présentes sur son dos et ses flancs, mais ce sont par conséquent les parties de son corps où il y en a le moins.

Les pattes et l’arrière, comptabilisent le plus de tâches puisqu’elles s’y font les plus petites. Ces tâches sont alors si petites, qu’elles se font noires et pleines, dépourvues de l’auréole foncée visible passée une certaine taille. Une tête massive et puissante semble conclure le tout, lui permettant de chasser des proies de grande taille.
Description comportementale et mode de vie

Le jaguar paltoterran interagit principalement de nuit, tout en restant possiblement actif tôt le matin à l’aube ou tard le soir au crépuscule. Un état de fait expliqué par la nécessité pour lui de chasser en des circonstances favorables, à savoir lorsque les proies dorment ou sont contraintes à une visibilité réduite. A contrario, le félin jouit quant à lui d’une excellente vision de nuit, ce qui lui permet de courir rapidement ses proies sur de courtes et moyennes distances. C’est un carnivore et ses principales proies sont les capybaras, les cerfs et tapirs et parfois même en des circonstances particulières, des reptiles. Le repas mis de côté, c'est également une espèce assez territoriale où chaque individu tend à occuper un large espace de 25 à 50 km², dont les délimitations sont marquées de griffures et d’urine.

Chaque femelle peut donner naissance à une portée de un à quatre petits, après une (courte) gestation de cent jours. Quoiqu’il en soit la nature est bien faite et l’équilibre entre les prédateurs et les proies impose très fréquemment la survie d’un à deux petits par portée uniquement.

Naturellement discret et bon grimpeur, le Jaguar sait facilement se soustraire à la vue de l’Homme et de ses proies. Craintif, le jaguar délocalise fréquemment son territoire lorsque celui-ci est durablement occupé notamment par des habitations ou des activités humaines prolongées. Cependant, il n’est pas impossible et même rare que celui-ci vienne chasser aux abords de zones urbaines, notamment pour attraper des animaux d’élevage voire des animaux de compagnie, lorsque les chasses des dernières nuits se sont faites difficiles.

Musclé et agile, cet animal est pensé pour se faire un impitoyable prédateur, sur terre, dans l’eau et dans les arbres, avec une queue destinée à faciliter son équilibre.

Habitat
Pour ce qui est de l’Alguarena, le jaguar tient ses habitats dans les régions les plus humides, c’est-à-dire les îles principales d’Arcoa et des Encolanas, même si dans le cas de ce dernier, les activités touristiques croissantes sur place tendent à détruire son habitat à l’état sauvage et réduire sa zone de chasse, provoquant une diminution progressive de sa population (aux Encolanas seulement).

En ce qui concerne les îles arcoanes, la présence du Jaguar (malgré sa grande discrétion et furtivité) est surtout décelée dans la jungle où la diversité alimentaire est la plus forte et cas échéant les zones à “reliefs” du pays, sur une altitude excédant rarement mille mètres, les proies s’y faisant trop rares au-delà. Identifié comme super-prédateur en Alguarena, c’est-à-dire qu’il ne connaît pas de prédateur (autre que l’Homme), il joue par conséquent un rôle crucial dans les actions de régulation des proies, dont certaines peuvent être dommageables aux zones agricoles et espaces de cultures. Il est sur place, le garant d’une bonne santé environnementale, par sa capacité à maintenir les écosystèmes, y compris auprès de prédateurs reptiles.

Risques et menaces sur l’espèce
Mais malgré ses capacités d’adaptation, le jaguar paltoterran subit encore trop souvent les effets des aménagements urbains et agricoles sur son habitat naturel. A ce détail près encore que la déforestation liée à la reprise économique fulgurante de l’archipel alguareno a nourri cette tendance néfaste et lu ia donné plus d’ampleur que précédemment.

Bien que ce ne soit pas le danger premier susceptible de toucher l’animal, il subsiste encore de nombreux actes de braconnage à l’encontre du Jaguar, dont la fourrure est très prisée au sein du secteur de la maroquinerie de luxe. Egalement vrai aussi, le braconnage lié aux activités agricoles qui voit de plus en plus de fermiers et paysans, entamer des actions punitives contre ce super-prédateur qui s’attaque à leur bétail. Et enfin, l’urbanisation, une menace qui vient cette fois provoquer la parcellisation des habitats naturels du Jaguar et empêche celui-ci de parcourir le territoire à la recherche d’une femelle pour s’accoupler. Un fait qui cantonne les jaguars à une zone restreinte et réduit considérablement la diversité génétique qui leur permet de survivre sur du long terme, à force de consanguinité.

En bref…
En définitive, le jaguar d’Alguarena est un super-prédateur qui incarne la force et la splendeur de la faune alguarena. Un fait largement imputé par sa taille imposante et l’imaginaire collectif qui le voudrait mortel pour l’Homme, et ses capacités d’adaptation hors normes qui en font un chasseur nocturne d’exception, chasse à l’occasion desquelles il conjugue puissamment sa force musculaire, son agilité dans les arbres et aussi son aisance aquatique. Un chasseur qui ne peut être évité et qui est rendu imparable aux proies diversifiées placées dans sa ligne de mire.

Un fait rendu appréciable aux mêmes paysans qui le chassent par crainte aveugle, puisqu’il régule naturellement les populations de ces espèces herbivores susceptibles de nuire aux cultures et aux plantations agricoles. Sa survie reste cependant fragilisée par les activités humaines en Alguarena et ses incroyables capacités dédiées à la survie pourraient ne pas suffire à le prémunir des menaces croissantes associées à la destruction ainsi que la fragmentation de son habitat naturel, avec la déforestation accélérée de certains espaces rattachés à ses zones territoriales, en raison d’une reprise économique sous haute cadence? La réduction de ses zones d'habitat le contraint également à des espaces restreints où la consanguinité règne et menacera à long terme la viabilité de son espèce par la dégradation progressive des gènes.
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