3 février 2010.
À bord du croiseur Amiral "Geraert-Wojtkowiak" Loduarien.
Une belle journée en mer s'annonçait. Le temps était clair et beau. La mer était calme. Rien n'aurait pu prédire ce qu'il se passerait quelques heures plus tard. Rien n'aurait pu laisser présager que cette belle journée se transformerait en cauchemar vivant. Rien.
Amiral Clément Ibrahnov, nous avons reçu une communication en provenance de... L'ONC. Cela disait :
"Déposez les armes, et nous vous escorterons hors zone, sans coup férir, sans mort dans vos rangs, ni dans nos rangs, une sortie digne et honorable pour tous, avec le maximum de vies épargnées. Nous vous garantissons un sauf-conduit pour l'intégralité des navires et appareils de l'UNCS, ces derniers demeureront intacts.". L'ONC nous demande de déposer les armes, Amiral. Pour quelle raison, je l'ignore.
Bien. Dites à la flotte d'activer son arsenal antiaérien. Dites à l'amirauté Kronienne et Lambroise de faire de même. Nous sommes en guerre.
Amiral, souhaitez vous leur laisser un message ?
L'Amiral Clément prit le micro, et lanca, de sa voix la plus calme possible :
Allez vous faire voir, bande de connards d'impérialistes.
Sur tous les navires de l'UNCS, les canons antiaériens se mirent en branle, prêts à tirer dans les airs. 5 longues secondes encore, et ce qui prévoyait d'être une belle journée serait réduit à néant.
Les premiers missiles furent tirés. Ceux-ci furent rapidement éliminés par la défense antiaérienne, mais de nouveaux arrivèrent rapidement, surpassant les premières. Les premiers dégâts survinrent sur le navire Amiral Loduarien. Rapidement, on put constater une chose : L'ONC s'acharnait contre le croiseur Loduarien, en délaissant presque les autres navires de la flotte.
À bord du croiseur Amiral "Geraert-Wojtkowiak" Loduarien.
Missiles éliminés, une nouvelle salve de missiles a été repéré, nous les abbatons.
Corvette Lofotens aperçue, il s'agit de l’UPS Snøstorm. Attendons ordres.
Envoyez moi par le fond ce navire, maintenant !
Salve de missiles de saturation tirés...
Missile lourd anti-navires tiré...
Cible gravement touchée, je répète, cible gravement touchée !
Nous venons d'abattre 1 drone, 1 avion Youslève ainsi que 2 avions Lofotens.
Bien, continuez comme ça !
Vedette Alguarenos abbatue.
Un nouveau navire Lofotens pointe le bout de son nez, nous lançons une nouvelle salve d'attaque.
Le canon anti-navires arrière vient de lui détruire son canon anti-navires, elle ne pourra plus mener d'attaques rapprochés et va devenir une cible facile.
Alerte ! Nous détectons plusieurs torpilles en approche !
Éliminez les avec les lances grenades anti-torpilles !
Nos missiles de saturation sont touchés, plus moyen de les envoyer.
Lancez tout ce que vous avez sur toutes les cibles disponibles maintenant !
Amiral, êtes-vous sûr ?
Faites le.
Très bien. Nous envoyons immédiatement l'intégralité des missiles disponibles en direction des navires ennemis.
Nous sommes gravement touchés par une torpille, je répète, nous sommes gravement touchés par une torpille !
Alors, l'Amiral prit une décision ultime. Il ouvrit un couvercle sur le tableau de contrôle du navire, enclencha un bouton, et dit adieu à sa famille. On pouvait compter sur les Pharois pour mettre en place ce genre de technologies d'urgence.
Le navire explosa de l'intérieur, ravagé par l'autodestruction des dernières armes à bord.
Sur toute la flotte de L'UNCS, cette vision d'horreur fut le son final du glas mortel. Le croiseur Loduarien était le meilleur navire de tous, et si il n'avait pas tenu, les autres non plus, et cependant, ils tenirent bon face à leurs ennemis. La frégate Loduarienne Gyugo réussi finalement à éliminer la frégate UPS Frekkneve, frégate Lofotens déjà endommagée par le croiseur Amiral Geraert-Wojtkowiak. Les corvettes Loduariennes finirent même par couler définitivement la corvette UPS Snøstorm.
Personne ne pourra ignorer le courage qui avait animé les soldats qui avaient étés attaqués. Personne ne pourrait oublier le prix du sang, et chaque personne verserait sa dette. Que ce soit maintenant ou dans plusieurs années.
En mer.
En mer, le nombre de marins naufragés était nombreux. On voyait des flammes se former sur le pétrole dérivant, des corps flotter, et des soldats nager.
Parmi se trouvait un jeune Loduarien qu'on aurait pu qualifier de fanatique. Alors même qu'il nageait pour rester à la surface, il croisa un marin Lofotens, lui aussi à l'eau. Et après avoir consciencieusement insulté les parents du soldats ennemi, le jeune Loduarien se chargea de l'égorger au couteau dans la mer, faisant preuve d'un fanatisme total. Il fut emporté par les flots, mais quelques soldats virent son exploit, et bien après avoir étés "sauvés" par L'ONC, ils ne l'oublièrent pas. Et ils se dirent même que cela pourrait se reproduire...