21/02/2015
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Actualités clovaniennes - Page 5

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Inauguration du premier porte-avions de l'Armée Impériale

Le Pétroléon V, tout nouveau et premier porte-avions de l'Armée Impériale, dans les eaux territoriales clovaniennes du golfe des Merveilles

Cela faisait des années que les ingénieurs de l'Armée Impériale prévoyaient cette immense avancée dans le domaine naval, et voilà qu'aujourd'hui, le Pétroléon V, porte-avions de type PA1 pointe le bout de sa coque dans le golfe des Merveilles. Ce bijou de technologie militaire est le premier porte-avions dont la Clovanie se dote dans sa longue histoire, marquant ainsi les indéniables progrès effectués sous le règne de notre Empereur Pétroléon V.
Ces progrès vont du domaine militaire au domaine scientifique, sans parler des avantages diplomatiques et culturels dont la Clovanie bénéficie par l'entremise de son armée.
La foule s'est réunie dès le petit matin sur le port de Legkibourg pour assister à la première sortie du Pétroléon V. Son immense envergure n'a pas manqué d'impressionner toute la population Legkibourgeoise, laquelle avait en face d'elle, tout d'acier vêtue, l'immense puissance de leur nation. Après ce bain de foule, le porte-avions s'est dirigée vers le grand bain, à savoir l'Océan, pour y accomplir les premiers jalons de sa longue navigation.


Journal de Legkibourg
Gatien Poltrovitch,
Pour le Journal de Legkibourg
28/11/2012
4099
Grand discours de l'Empereur Pétroléon V et du Papriarche Zosime XII à l'occasion de la nouvelle année

Le Papriarche Zosime XII bénissant la nouvelle année clovanienne.

Alors que le monde chrétien célèbre une fois de plus le passage à la nouvelle année, le peuple clovanien s'est réuni en ce premier janvier devant le Palais de la Gloire, du haut duquel Sa Seigneurie Impériale devait donner un grand discours. Ce dernier a été retransmis sur toutes les chaînes de télévision du pays et sur toutes les antennes de radio. Il s'agit là du premier discours Impérial à l'occasion de la nouvelle année, ce qui augure peut-être quelque chose de spécial, ou qui émane d'une volonté d'imposer son image paternelle de la part de notre souverain. Quoiqu'il en soit, la foule a applaudi à tout rompre les mots de son Empereur, signifiant par là la portée et le sens des mots transmis par la bouche du pouvoir.

Le discours du souverain de Clovanie a été retranscrit ici par nos soins :

"Peuple de Clovanie,
Hommes, femmes et enfants clovaniens,
Vous qui, chaque jour que Dieu fait, contribuez à l'avancement incroyable de notre grande nation,
Nous vous souhaitons la bonne année.

Il est vrai que Nous n'avons jamais fait de discours célébrant le nouvel an par le passé, aussi ce grand discours doit-il vous sembler étrange et inhabituel. Vous aviez l'habitude de célébrer cette fête en famille ou entre amis, avec vos proches, et voilà que Nous vous convions à ce grand bain de foule !
Mais aujourd'hui, c'est Nous, Empereur de Clovanie, qui célébrons le nouvel an en famille. Car oui, la Clovanie est une immense famille, dont tous les membres sont liés ! Nous ne signifions pas par là qu'un sentiment d'amour anime chacun de vous envers tous les autres Clovaniens, chacun peut avoir des brouilles avec ses voisins, ou détester un homme qui lui a fait du mal, peu importe sa nationalité. Vous pouvez vous entendre mille fois mieux avec un Travien ou avec un Gondolais qu'avec le Clovanien de l'étage du dessus ! Certes.
Mais il est une chose que l'on ne peut nier, et qui tient sa preuve du sentiment qui habite votre cœur lorsque Nous prononçons ces mots, et dont la chaleur brave la rudesse de notre hiver. Cette vérité élémentaire, c'est que chacun de vous est lié par un héritage commun, par des lieux, des souvenirs, une langue, une culture, des mœurs, des idéaux communs. Le cœur de chacun de vous bat au son de Vive l'Empereur, partage l'amour du Comte de Prostine ou de la Basilique Saint-Michel. Nous pleurons les mêmes morts, nous respirons les mêmes parfums, nous goûtons les mêmes goûts. Nos oreilles s'adoucissent au son des mêmes oiseaux, et nos yeux s'agrandissent à la vue des mêmes colonnes de marbres.
Nous marchons tous dans la même direction.
Certains choisissent souvent de laisser de côté les festivités de la nouvelle année, tout comme ils ne célèbrent guère leur anniversaire. Ils considèrent absurde de célébrer une simple borne temporelle, alors que le temps, impitoyable, ne s'arrête jamais. Ce choix relève de leur domaine privé, mais laissez-Nous conjecturer la raison de celui-ci. Il n'est guère agréable de fêter le passage à une nouvelle ère, si celle-ci est synonyme de dévaluation. Si tous les aspects de notre vie se dégradent, marquer le passage à une nouvelle période ne procure que tristesse en soulignant le caractère irrécupérable du temps passé.

En célébrant avec vous cette nouvelle année, Nous voulons illuminer le temps écoulé, justement parce que la Clovanie ne cesse de s'élever parmi les nations. Qu'il est agréable, mes enfants, de souligner le temps qui passe lorsque nous pouvons contempler le chemin parcouru avec honneur et fierté, lorsque nous pouvons proclamer haut et fort : je suis meilleur que l'année précédente !

C'est ce que Nous vous demandons à tous de crier ce premier janvier, et pour les décennies à venir ! Le temps n'est désagréable qu'à celui qui le gaspille, il est lumière et source de vie pour ceux qui s'accordent avec les volontés du Ciel.

Grand est le destin de notre Patrie, grande est la tâche qui nous incombe dans ce bas monde, et immense sera la récompense accordée par la sueur de notre travail. Nous sommes aujourd'hui immensément fier de voir la Clovanie honorer son héritage, et disposer avec plénitude de tous les présents que Dieu a su lui accorder.

Bonne année, Clovaniens et Clovaniennes, et qu'à jamais résonnent dans vos cœurs les mots de Patrie, d'Honneur, de Travail, et de Beauté.


Après ce retentissant discours, les Clovaniens se sont tournés vers la Sainte Créopole de Legkibourd, située en face du Palais de la Gloire, pour assister à la bénédiction du Papriarche Zosime XII (voir photographie). Un long défilé militaire a ensuite démarré le long de l'avenue des Dames, mené par les officiers de l'Armée Impériale.


Journal de Legkibourg
Patrice Combe,
Pour le Journal de Legkibourg
01/01/2013
0
Gondo : deux ans et demi plus tard, où en est-on ?

Plage de Toutou-Manga, au Sud du Gondo

Voilà déjà deux ans et demi que les cargos clovaniens débarquaient en Afarée pour reconstruire le Gondo. Dans les esprits des ouvriers, il y avait de superbes plages, des complexes hôteliers, de grands immeubles et du soleil ! De quoi ravir les touristes du monde entier. Où en est-on à présent ?

Les plans clovano-gondolais avaient prévu la construction de 74 hôtels tout le long de la côte océanique, une projection ambitieuse, mais servie par le courage et la rigueur des ouvriers mobilisés. Tous les hôtels prévus ont été construits, et une dizaine d'établissements de toutes sortes ont été édifiées en plus, comme des offices du tourisme ou des grands magasins. Une trentaine de plages a également été aménagée pour la baignade, le bronzage et toutes sortes d'activités balnéaires chères aux voyageurs étrangers. Aucun doute : les plans que les gouvernements s'étaient conjointement fixés ont été tenus à la perfection ! Aucun Gondolais ne peut réprimer un grand souffle d'étonnement en voyant le paysage de son pays, jadis laissé à l'abandon, aujourd'hui tant revalorisé.

Un hôtel gondolais

De plus, cette grande vague de construction d'aménagements touristiques a fortement mobilisé la main d'œuvre gondolaise, redynamisant le marché de l'emploi local qui enregistrait naguère un important taux de chômage. Incontestablement, l'arrivée des investissements clovaniens a provoqué une véritable révolution dans la vie des Gondolais, qui ont pu retrouver de quoi vivre, s'intégrer à une nouvelle économie, et découvrir le savoir-faire clovanien dans le domaine architectural et humain. Les méthodes très précises des Clovaniens ont permis aux Gondolais de s'ouvrir à leur culture et de retrouver la joie du travail accompli. Chaque ouvrier que nous avons rencontré nous offrait le même ressenti : "il est bouleversant de savoir que je récolterai demain le fruit que je cultive aujourd'hui." Dans un pays où la survie du lendemain n'était soumise qu'à l'humeur des pillards ou des terroristes, le cadre de sécurité offert par l'Armée Impériale et l'emploi apporté par les chantiers touristiques a sauvé la population. Il reste à savoir vers quel domaine de l'emploi cette main d'œuvre pourra se tourner, maintenant que les établissements touristiques semblent terminés.
Les hôtels, les plages, les magasins et les infrastructures de transport nécessitent évidemment la présence de salariés, ce qui devrait occuper un certain nombre de Gondolais, mais la plupart des ouvriers ayant travaillé à leur construction ont acquis une spécialité qu'ils ne pourront pas mettre à profit dans ces domaines. Par ailleurs, il faut trouver des débouchés de consommation aux capitaux injectés dans la population locale, afin qu'elle puisse mettre réellement à profit ces avancées. Peut-être alors que les prochains investissements clovaniens se tourneront vers les domaines de l'alimentaire ou du commerce de biens ménagers.

En ce qui concerne les touristes, ils continuent d'affluer sur le littoral gondolais, au nombre de 20 millions depuis deux ans et demi, la plupart étant des Clovaniens. Ce chiffre n'est pas celui qu'attendaient les autorités des deux pays, mais il peut s'expliquer par le climat encore tendu du pays, même si les conflits ont été chassés des littoraux méridionaux. De surcroît, le seul aéroport du pays (aux mains du gouvernement légitime) étant situé à Porzh-Erwan, tout au Sud du Gondo, la desserte des plages situées plus au Nord apparaît laborieuse pour le voyageur lambda qui voudrait effectuer un voyage sans trop d'escales.

Les chantiers touristiques gondolais sont donc une grande réussite, autant pour la population locale que pour les touristes clovaniens, même si de nombreux investissements sont encore à effectuer dans le pays.

Journal de Legkibourg
Albert Quenelle,
Pour le Journal de Legkibourg
03/04/2013
1010
Les médecins s'activent au Palais de la Gloire

Aux premières heures du jour, alors que la ville de Legkibourg se réveille à peine, une voiture s'approche prestement du grand Palais de la Gloire, demeure éternelle du souverain de la Clovanie. À l'intérieur, nos journalistes reconnaissent le docteur Paul Strombovitch, Haut-Médecin Impérial, l'homme en blouse blanche chargé de la santé de la Famille Impériale. La voiture a à peine le temps de s'arrêter devant la grille d'entrée que celle-ci s'ouvre immédiatement : le médecin est attendu.

Malgré toutes nos tentatives d'en apprendre davantage sur la mission du docteur, nous n'avons pu recueillir aucune information supplémentaire. Voici ce les sobres mots employés par l'un des gardes du Palais : "Nous ne pouvons rien communiquer concernant la santé de Sa Seigneurie Impériale. Vous serez informés bien assez tôt si la chose est grave."
Il semblerait donc que la santé de l'Empereur soit mise à l'épreuve, prions pour que le docteur Paul Strombovitch exerce avec talent son savoir afin d'écarter toute menace à la paix civile et au calme politique.

Journal de Legkibourg
Simon Druide,
Pour le Journal de Legkibourg
06/12/2013
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Impériale Decretum du 21 mars 2014 :


Pétroléon V a écrit :À compter de ce jour, les chemises de couleur rouge et blanc seront interdites dans l'espace public sous peine d'une amende de 8 Nariols.

Signature officielle de l'Empereur
2015
Une messe noire devotis au Palais de la Gloire

Le Palais de la Gloire sous la tempête...

Depuis maintenant quelques jours et à l'insu du commun des Clovaniens, le Palais de la Gloire est agité par une violente affaire d'hérésie, impliquant le très influant Chambellan et Comte Achille de Malmon, ouvertement devotis.

Rappel : le dogme devotis est une nouvelle religion ayant émergé il y a quelques années dans l'aristocratie clovanienne, consistant en la résurgence des dieux latins.

Sa Seigneurie Impériale Pétroléon V était alors en terre grisolienne, où elle faisait la connaissance du Prince Ludovico XIV et de sa famille. Toute la Famille Impériale était présente pour ces festivités, et le magnifique paysage de cette rencontre présageait un moment féérique, presque figé dans le temps. Une nouvelle amitié se tissait entre Clovaniens et Grisoliens, prête à perdurer pour des décennies. Mais un communiqué en provenance de Clovanie interrompit violemment cette escapade leucytaléenne, incitant l'Empereur à rentrer le plus vite possible, assurer le pouvoir que les cieux lui destinèrent.

En l'absence de l'Empereur, le Chambellan Alfred de Minski accusa de Malmon d'avoir souillé l'honneur du Palais en y organisant une messe devotis. On ignore tout de la véracité des propos de Minski, mais ils provoquèrent une immense vague d'indignation dans le Palais de la Gloire. Chacun se positionna contre ou pour le comte de Malmon. Les Ducs de Lior et d'Arfansev, proches conseillers de l'Empereur, se portent publiquement garants du Comte, mais on peut légitiment douter de leur honnêteté au vu de leur appartenance au dogme devotis. À l'inverse, le Prince Clément, frère de l'Empereur est selon les rumeurs farouchement favorable à la répudiation du Comte de Malmon.

En tout cas, le Comte a pour l'instant été seulement temporairement déchu de ses fonctions de Chambellan du Palais de la Gloire, en attente de son procès religieux. L'opinion attend une ferme résolution de l'Empereur, dont on a peu entendu les sentences depuis la rumeur de sa maladie. Des manifestations ont eu lieu à Legkibourg, demandant parfois jusqu'à la mise à mort du Comte de Malmon et de tous les Devotis du pays, montrant un besoin de réponse de la population, qui voit se propager un système de pensée opposé au dogme officiel.

Journal de Legkibourg
Paul Jorneaux,
Pour le Journal de Legkibourg
25/02/2014
1554
Alfred de Minski tué en duel par Achille de Malmon

Ce matin à six heures, un nouvel épisode de la tragédie devotis s'est joué dans un recoin du jardin de la Princesse, en plein cœur de Legkibourg.
La police arrive trop tard sur les lieux du duel

Les péripéties qui avaient conduit les deux aristocrates Achille de Malmon et Alfred de Minski à leur détestation mutuelle semblaient mener tout droit vers cette fin tragique. Il y a de cela trois mois déjà, Alfred de Minski accusait le Comte de Malmon de trahison de la Patrie en le désignant comme le principal instigateur de la messe hérétique tenue au Palais de la Gloire en l'absence de l'Empereur. Malmon, bien que farouchement imprégné du dogme devotis, nie toujours en bloc ces accusations et clame la virginité de son honneur.

Malmon risquait la peine capitale si l'on parvenait à prouver sa culpabilité. Comme l'enquête traînait en longueur, la presse et l'opinion bouillonnaient de rumeurs et d'allégations, ce qui ne tarda pas à faire exploser l'orgueil entaché du Comte de Malmon. Ce dernier déclara ainsi son principal accusateur en duel, selon les formes du code aristocratique traditionnel, dans la soirée du dix-neuf avril. Le lieu et l'horaire furent vite fixés : il fallait un endroit calme et dégagé, une bonne lumière et peu de témoins à l'horizon. Le combat se fit à l'épée, les deux opposants étant réputés comme d'excellents escrimeurs. Comme les deux hommes avaient grand hâte de se faire justice, la date de la confrontation fut fixée au lendemain.

Aux alentours de six heures et quart, la police alertée accourut - trop tard - sur les lieux de la rixe : le corps du Chambellan Alfred de Minski gisait sans vie dans la rosée, entouré des amis endeuillés qui étaient venus se porter garant de son honneur.

Journal de Legkibourg
Paul Hernand,
Pour le Journal de Legkibourg
20/04/2014
2171
La Clovanie gronde toujours plus contre les Devotis

LLes protestations contre les sacrilèges Devotis secouent toujours plus la Clovanie

Depuis maintenant près de quatre mois, la Clovanie s'embrase progressivement contre les ressortissants du culte minoritaire devotis. La tempête fut lancée par le scandale opposant Alfred de Minski et Achille de Malmon, et redoubla lorsque le premier fut assassiné par le second au cours d'un duel clandestin. Des émeutes agitent toutes les grandes villes depuis lors, et les lieux de culte devotis, bien que soigneusement fermés et protégés par leurs fidèles, sont la cible d'attaques violentes de la population. Les Ortholiques, c'est-à-dire l'immense majorité des Clovaniens, se soulève contre une partie de leurs élites et leurs débordements.

La mort de Minski a soulevé une vague d'indignation dans la population, notamment dans la jeunesse étudiante et impétueuse de Legkibourg, qui voulait voir dans ce duel la victoire de la foi ortholique. Achille de Malmon est sans doute désormais la personne la plus détestée du pays. Le Comte a été arrêté juste après son duel contre Minski, et la Justice retient donc maintenant deux chefs d'accusation contre lui, dont un dont il ne pourra guère se défendre.

Dans la nuit du 15 mai, la demeure secondaire du Comte de Malmon a été pénétrée par des émeutiers, qui y ont saccagé et cambriolé le mobilier. La complicité des domestiques du Comte est loin d'être exclue.

Le Chateau des Lys, résidence secondaire du comte Achille de Malmon, profané et saccagé dans la nuit du 15 mai

Même si la majorité de l'opinion demeure solidement attachée à la foi ortholique, beaucoup craignent pour leur sécurité et se refusent à une escalade de la violence en Clovanie. Les regards se tournent alors vers notre Empereur Pétroléon V, lui qui a toujours su trouver la voie de la sagesse même au milieu des tourments les plus confus. Mais le souverain se montre peu, et affiche souvent un air faible et fatigué, malheureuse défense contre les rumeurs concernants sa santé. Certains vont jusqu'à l'accuser d'être lui-même devotis, tant le bras de la Justice se montre lent à condamner et à interdire la pratique de l'hérésie sur le sol Clovanien.

Quoiqu'il en soit, les Devotis, bien que minoritaires, occupent très certainement une place importante auprès du pouvoir, puisque leur dogme sacrilège est toujours pratiqué et que les protestations du peuple clovanien à son encontre sont réprimées sans vergogne.




Journal de Legkibourg
Albert de Molins,
Pour le Journal de Legkibourg
20/05/2014
2061
La Nation proteste toujours : que fait l'Empereur ?

Des manifestants sont toujours réunis devant le Palais de la Gloire, fermement contenus par les forces de l'ordre.

Après que Sa Sainteté le Papriarche Zosime XII ait fulminé sa dernière bulle à l'encontre des Devotis, adressant à l'Empereur la demande d'interdire la pratique de la nouvelle hérésie, le peuple trouva dans cette prise de parole une raison de soulagement. On espérait alors à juste titre que Sa Seigneurie Impériale Pétroléon V mît en acte l'opinion promulguée par son chef spirituel suprême. Mais malgré les cris de protestation entonnés par le peuple legkibourgeois, l'enceinte du Palais de la Gloire croule sous le poids du silence, le silence de l'éminence extrême du pouvoir clovanien.

On dénombre maintenant une trentaine de morts au cours des émeutes anti-devotis. Vingt-et-un de ceux qui auraient perdu la vie seraient des Devotis, assassinés en raison de leur pratique de l'hérésie ou de leur soumission aux aristocrates pratiquants de cette hétérodoxie, et neuf d'entre eux seraient des ortholiques, manifestants tués au cours des affrontements avec les forces de l'ordre.

Selon des sources sûres proches des conseillers de Sa Seigneurie Impériale au Palais de la Gloire, une nouvelle rumeur aurait pris forme et commencerait à se propager dans la population, accusant l'Impératrice Marine de souscrire au dogme nouveau. Ces bruits, s'appuyant sur la forte amitié qui lie l'Impératrice au Duc de Robolioubov, nouveau chef de file des Devotis depuis l'emprisonnement d'Achille de Malmon, expliqueraient le silence de l'Empereur au sujet des hérétiques. En effet, tout pousse l'Empereur à interdire le dogme devotis : le climat extrêmement instable de la population, les imprécations du Papriarche et les sacrilèges de Malmon. Mais ce dernier n'est même pas encore jugé, et le dogme devotis est toujours autorisé.

Tout incite donc à prêter foi aux accusations qui désignent l'Impératrice comme devotis. L'opinion s'inquiète également de l'état de santé de l'Empereur, sur lequel la population n'a reçu aucune communication. On pense alors que l'Impératrice profiterait de la faiblesse momentanée de son époux pour que ses amis et confrères devotis ne soient pas inquiétés, faisant fi du climat extrêmement tendu de la Clovanie et de son serment de mariage.


Journal de Legkibourg
Nom journaliste,
Pour le Journal de Legkibourg
31/05/2014
1464
Une Impératrice adultère ?

L'Impératrice Marine Olivérovitch, accusée d'adultère

Voilà ce que titrent tous les journaux du pays depuis quelques heures : en plus d'être complice et adepte du dogme hérétique, l'Impératrice Marine serait aussi coupable d'adultère...

Chacun sait que les Devotis, rongés comme ils sont par le vice et le péché de luxure, pratiquent lors de leurs messes noires des atrocités qu'on ne pourrait imaginer. L'attrait de la chair ne déconvient nullement à ces infidèles aux barrières morales complètement absoutes. Ainsi, si les accusations portées à l'encontre de notre Impératrice, nul ne pourrait écarter l'hypothèse selon laquelle elle serait mêlée à ces ignominies. Au regard de la crise morale que traverse actuellement la Clovanie, les plus hautes éminences du pouvoir ne sont pas forcément synonymes de vertu. Par ailleurs, l'amitié bien connue de l'Impératrice Marine avec le Duc de Robolioubov, chef de file déclaré de la mouvance immorale devotis, pointe un complice tout désigné de ses potentiels péchés horizontaux.

Nous n'avions pas vu venir une décadence aussi rapide en Clovanie. Notre aristocratie, en laquelle nous placions toute notre confiance pour gouverner le pays, était placée pour nous sous le signe de la vertu et de la vraie foi. Le peuple clovanien exige des réponses, comme Sa Sainteté Zosime XII l'a si bien exprimé dans sa dernière bulle. Il est temps que le pouvoir cesse de ses rendre complice, par sa passivité, de la déchéance religieuse, morale et éthique de nos élites. Que les aristocrates habités par la vraie foi combattent de toutes leurs forces les insolents infidèles !

Journal de Legkibourg
Olaf Poplovski,
Pour le Journal de Legkibourg
04/06/2014
3528
L'Empereur s'explique enfin !

Conférence de presse donnée par Sa Seigneurie Impériale l'Empereur Pétroléon V

Toute la Clovanie avait les yeux rivés sur son écran de télévision ce soir, alors qu'on venait d'apprendre que Sa Seigneurie Impériale donnait une conférence de presse pour enfin apporter une réaction aux violents événements des derniers temps. On attendait des réponses, des explications concernant le silence absolu du pouvoir face à l'anxiété grandissante provoquée par l'hérésie devotis. Chacun désirait connaître le sort réservé par la Justice au criminel Comte de Malmon, ainsi que la conclusion des rumeurs concernant la corruption morale de l'Impératrice Marine. Nous retranscrirons ci-dessous l'intégralité du discours prononcé par l'Empereur devant les micros des journalistes, laissant à ceux qui n'ont pas assisté à ce moment en direct l'occasion de se faire un avis sur la situation politique du pays.

Conférence de presse de l'Empereur Pétroléon V a écrit :
Journaliste : Votre Seigneurie Impériale, c'est un grand honneur pour moi de pouvoir m'adresser à vous aujourd'hui. Vous savez certainement que la Nation s'interroge cruellement sur votre silence de ces derniers mois. Qu'est-ce qui vous a empêché de prendre la parole ?

Pétroléon V : Chacun sait que Nous avons récemment traversé quelques problèmes de santé. Nous sommes quotidiennement consultés par Nos médecins, les plus éminents du pays. Nous... Nous ne communiquerons rien de la nature de ces problèmes, mais Nous pouvons assurer que Nous sommes sur la voie de la guérison.

Journaliste : La Clovanie réclame le jugement du Comte de Malmon, accusé d'avoir profané une chambre du Palais de la Gloire par une messe noire devotis. Ces accusations sont elles avérées selon vous, et Achille de Malmon sera-t-il jugé prochainement ?

Pétroléon V : Le procès d'Achille de Malmon se tiendra bientôt, n'ayez aucune crainte. La nature de ses actes et leur caractère illégal ne dépendent que de Nous. Nous seul pouvons décider si la tenue d'une messe devotis dans le Palais de la Gloire est interdite ou non.

Journaliste : Mais, sauf votre respect, le Palais de la Gloire a été sanctifié par la Sainte-Union, et Sa Sainteté le Papriarche a elle-même condamné les actes impies dont sont accusés Achille de Malmon et ses complices devotis.

Pétroléon V : Je... Nous ne... la Justice tranchera. Je suis... Nous sommes la Justice.

Silence

Journaliste : Votre Seigneurie Impériale est-elle au fait des rumeurs concernant l'Impératrice Marine Olivérovitch, accusée aussi d'impiété et d'adultère ?

Pétroléon V : Nous connaissons les bruits qui courent actuellement dans la société clovanienne. Ils sont le fruit d'une inquiétude que Nous partageons entièrement et que Nous comprenons. Nous tenons à rassurer le peuple clovanien sur ce point : l'Impératrice est entièrement fidèle à la foi ortholique et n'a jamais souillé son honneur par le péché d'adultère. Maintenant que Nous avons réaffirmé la pureté de l'Impératrice, Nous ne tolérerons plus les attaques diffamantes visant à entacher son nom. L'Impératrice, tout autant que Nous-même, recherche activement le bonheur de ses sujets et partage entièrement ses doutes et ses craintes. Elle ne s'est jamais égarée de cette droite et juste voie.

Journaliste : Comment comptez-vous répondre aux émeutes qui meurtrissent le pays actuellement ? On dénombre maintenant près d'une cinquantaine de morts, devotis comme ortholiques.

Pétroléon V : Nous répondrons aux fauteurs de troubles et aux barbares comme Nous l'avons toujours fait : par la fermeté convenant à Notre titre.

Journaliste : Qui sont pour vous les fauteurs de troubles et les barbares ?

Pétroléon V : Ce sont ceux qui... par leurs actes, provoquent la violence et attisent... un climat de guerre civile. Nous punirons les criminels peu importe la foi en vertu de laquelle... ils commettent leurs agissements contraires à la vraie foi... enfin, excusez-Nous, peu importe la raison qui les pousse à contrevenir aux enseignements de la droite raison... et de la vraie foi !

Journaliste : Votre Excellence Impériale, nous vous remercions infiniment pour vos paroles.

Journal de Legkibourg
Léonie Malagne,
Pour le Journal de Legkibourg
07/06/2014
3341
Sécession dans l'Armée Impériale !

Coup de tonnerre en Clovanie ! Depuis seulement une petite dizaine de minutes, un message circule sur de nombreux postes de télévision et a été transmis directement à l'état-major clovanien. Il émane du Général de Lorminion, commandant du 7e Régiment Hoplite et ouvertement acquis à la fausse foi devotis. Les Clovaniens, pour la plupart restés fidèles à leur véritable religion, peuvent à présent craindre pour leur vie ! Le 7e Régiment Hoplite de Legkibourg a déclaré sécession ! On a trahi et bafoué les enseignements du vrai Dieu, on a profané ses lieux sacrés ; on attaque maintenant l'Armée Impériale et sa discipline réputée. Le Diable a pénétré jusqu'au plus profond de notre Patrie, il nous faudra réunir une force et une abnégation immenses pour l'en débarrasser. Ci-dessous la retranscription de la déclaration du Général de Lorminion :

Général de Lorminion a écrit :Cette déclaration s'adresse à Sa Seigneurie Impériale Pétroléon V, ainsi qu'aux ressortissants du peuple clovanien qui agréeraient à notre doctrine.

Ceux qui me connaissent vraiment, sachant que mon âme s'étend toujours vers les volontés que je juge les plus droites et les plus justes, sauront aussi reconnaître que ne se cache dans mes paroles aucune volonté de guerre ni de destruction. Je suis depuis trois ans adepte de la religion Devotis. À la seconde où l'on m'a présenté cette foi, j'ai ressenti dans mon cœur un attrait que je n'avais jamais connu pour aucune forme d'idéologie. Puis, à mesure que j'en apprenais plus sur cette nouvelle religion grandissante, j'éprouvais pour elle une forme de fidélité, au point d'un jour m'en faire l'un des plus fervents défenseurs.

Mon esprit ressent depuis le début de cette année une lourde anxiété, celle de ne pouvoir combiner mon inflexible fidélité à ma Patrie et ma nouvelle foi, tout aussi brûlante. Pourtant, il semble que l'Empereur éprouve une certaine clémence face aux Devotis, contrairement à son peuple exalté par la haine. Le dogme Devotis est toujours autorisé par le pouvoir, et la condamnation d'Achille de Malmon n'a pas encore eu lieu. Par ailleurs, mon confrère le Duc de Robolioubov peut toujours prodiguer les bénéfices de sa bonne parole en liberté. Je peux aussi confirmer avec certitude que Son Excellence l'Impératrice est des nôtres. J'espère ne point compromettre son salut et sa vie par ces mots, mais je soutiens qu'elle gagnerait en vertu à afficher honnêtement la foi qui l'habite.

Devant le chaos qui menace d'engloutir notre magnifique Nation et devant l'inaction du gouvernement face à ce péril historique, je décide de mettre mon régiment, le 7e Hoplite, à la disposition de ceux des miens qui auront le courage de s'opposer à la vindicte ortholique. Mes hommes me connaissent et me font confiance, ils sont pour beaucoup acquis à la foi Devotis et sauront accomplir leur devoir jusqu'au bout pour la défense de la paix et de la vraie foi en Clovanie. L'Empereur est malade, c'est son épouse qui le contraint à l'inaction : nous lui demandons de nous soutenir.

Le geste accompli par mes trois mille hommes et moi est plein d'audace et de courage, il n'attend que le soutien de ceux qui se cachaient jusqu'alors par d'obscures manœuvres de palais. Devotis de Clovanie, rejoignez notre combat ! Le Duc de Robolioubov a déjà donné son plein assentiment à notre projet. N'ayez peur ni de la foi qui brûle en vous, ni des menaces d'un peuple égaré, ni de la faiblesse d'un gouvernement malade. Nous pouvons gagner. Soldats et officiers de l'Armée Impériale acquis à la nouvelle et vraie religion, rejoignez-nous !

La Clovanie tremble à l'écoute de cette déclaration de guerre civile : quels sont les projets du Général de Lorminion ? Disposant d'une force armée, jusqu'où iront les Devotis dans leur volonté de semer le chaos ? Il est temps de répondre par la plus extrême fermeté aux séparatistes.

Journal de Legkibourg
Joseph Badouin,
Pour le Journal de Legkibourg
15/06/2014
267
Impériale Decretum du 15 juin 2014 :


Pétroléon V a écrit :Suite à la déclaration de sécession du Général de Lorminion et du 7e régiment Hoplite, l'état d'urgence est déclaré. Monsieur de Lorminion est déchu de sa fonction de général et se rend coupable du crime capital de trahison de la Patrie.

Signature officielle de l'Empereur
2588
Sécession du 7e Régiment Hoplite : la réaction de l'Empereur

Après la déclaration tonitruante du Général de Lorminion, posant les bases d'un très inquiétant affrontement intestin au sein de l'Armée Impériale, Sa Seigneurie Impériale n'a pas perdu de temps pour réagir, offrant ainsi aux Clovaniens la réponse qu'ils attendaient. L'Empereur montre cependant les signes toujours plus alarmants d'une santé déclinante. Nous plaçons notre confiance dans les officiers de l'Armée Impériale encore fidèles à la vraie religion pour anéantir les sécessionnistes. Par Imperiale Decretum, l'Empereur a déclaré l'état d'urgence en Clovanie et a destitué le Général de Lorminion de son titre. Nous adjoignons ci-après le texte du discours qu'il a prononcé pour accompagner cette décision.

Pétroléon V a écrit :Ce matin, le Général de Lorminion a décidé de la sécession du régiment qui lui était confié, trahissant ainsi son devoir le plus sacré, tout cela en l'honneur de sa foi devotis. Je ne peux... Nous ne pouvons rester de marbre face à un tel affront. La paix en Clovanie est menacée de l'intérieur, pire cauchemar que nous pouvions connaître. Nous Nous sommes toujours refusé à condamner Nos sujets en raison de leur religion, ce qui a sans aucun doute provoqué les troubles que vous connaissez dans le pays. Nous maintenons fermement cette position.

Aussi, si Nous écraserons les traîtres du 7e Régiment Hoplite, ce sera uniquement au regard de leur immense trahison. La trahison de la Patrie est un crime puni de mort en Clovanie : Nous ne reculerons pas devant la peur, la peur et la pitié et Nous ferons appliquer la Justice comme il en va de mon devoir.

Nous demandons au peuple Clovanien... de Nous faire confiance. Le 7e Régiment Hoplite ne fait plus partie de l'Armée Impériale, tous ses soldats et officiers ont été déchus de leurs fonctions. (longue pause...) Ils forment désormais un groupe de séparatistes armés, que la Clovanie considèrera comme son plus féroce ennemi jusqu'à sa reddition. Sur trois mille hommes qui composaient ce régiment, déjà... neuf-cents dix-huit ont rejoint les rangs de l'Armée Impériale, se désolidarisant des actes de Monsieur de Lorminion. Il ne reste donc que deux mille quatre-vingt deux hommes sous les ordres de ce denier... de ce dernier. Nous avons déjà procédé à la désactivation de leur réseau de télécommunication. Ainsi, cette sécession ne devait... ne devrait pas durer très longtemps. Il me faut un verre d'eau.

Il n'y aura pas de guerre civile. Les frères ne tueront pas les frères et les fils ne tueront pas les pères. Tout rentrera dans l'ordre. Dans sa déclaration, Monsieur de Lorminion a également appelé Son Excellence l'Impératrice Marine à rejoindre ses rangs et à soutenir sa cause, affirmant connaître sa foi devotis. L'obédience religieuse de Notre épouse ne fait pour Nous aucun secret, mais Nous ne doutons pas de son inflexible fidélité à sa Patrie. L'Impératrice ne soutiendra pas les fauteurs de guerre civile.

Vive la Clovanie.


Journal de Legkibourg
Joesph Badouin,
Pour le Journal de Legkibourg
15/06/2014
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Cuisante défaite de Lorminion et de son régiment sécessionniste

Deux soldats du 1er Régiment Impérial en reconnaissance après la bataille de Norient

La sécession du Général de Lorminion aura bien pu effrayer toute la Clovanie, l'Empereur avait raison : elle n'a pas duré. Trois jours après la déclaration de guerre du traître, ce qui restait du 7e Régiment Hoplite a été pourchassé dans Legkibourg vide et poussé en dehors de la ville pour éviter les dégâts civils. Deux mille hommes déambulaient ainsi, l'air hagard, à la vue des ambitieux qui s'aventuraient jusqu'à leur fenêtre pour braver le couvre feu. À leur tête, le général déchu, encore conforté dans sa fausse foi par les déclarations d'amitié du Duc de Robolioubov et convaincu qu'on viendrait le soutenir dans sa chute. Mais pas un mot de l'Impératrice, sa prétendue consœur en hérésie, à son égard, signe que ses alliés perdaient peu à peu foi en son initiative.

L'affrontement eut lieu à Norient, en périphérie de Legkibourg. Malheureusement pour les habitants de ce petit village, l'attaque fut lancée là par les hommes de Lorminion, malgré tous les efforts de l'Armée Impériale pour provoquer l'affrontement dans une zone dégagée. Ainsi, les canons hurlèrent à seulement dix kilomètres de la capitale clovanienne, dans un affrontement urbain ardu. Mais l'attaque des sécessionnistes était désespérée et émanait d'une lassitude de l'ensemble des hommes de Lorminion qui tournait au désespoir. Ainsi, le combat fut aisé pour le 1er Régiment Impérial, qui ne perdit que trois hommes dans l'affrontement.

Le combat commença tôt ce matin, aux alentours de 4h20, il prit fin en début d'après-midi, à 15h02. L'Armée Impériale dénombre pour l'instant 312 soldats tués dans le contingent sécessionniste devotis et 1666 prisonniers dont Monsieur de Lorminion. 104 autres soldats auraient pris la fuite. Le Général de Kadirititch peut se féliciter de cette victoire, qui découragera sans aucun doute les devotis de Clovanie à prendre à nouveau les armes contre le vrai Dieu. Un autre homme peut être récompensé pour sa bravoure : Son Excellence le Prince Clément, frère de Sa Seigneurie Impériale Pétroléon V, qui a tenu à participer personnellement aux combats.

Le Prince Clément est un fervent opposant aux devotis, il s'est notamment fait remarquer ces derniers jours pour ses allusions offensives à l'égard de l'Impératrice Marine. Ainsi, le frère de l'Empereur adhérerait lui-même aux accusations pointant la supposée hérésie de la première dame de Clovanie.

Nul ne sait comment se termineront les événements ni quelles décision prendra l'Empereur pour mettre fin aux troubles, mais nous pouvons être rassurés sur la mise hors d'état de nuire des sécessionnistes armés. Lorminion est fait prisonnier et sera certainement mis à mort comme l'indique la loi. Aucun mort civil n'a été compté dans la bataille de Norient, nous pouvons seulement pleurer les trois soldats du 1er Régiment Impérial qui se sont offerts en sacrifice à la Patrie triomphante. Les soldats Lucien Bonart, Julien Aristophe et Paul Binski trouvent aux côtés des plus grands héros de la Nation une place dans nos mémoires.


Journal de Legkibourg
Grégoire Hochet
Pour le Journal de Legkibourg
18/06/2014
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