03/07/2013
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Actualités clovaniennes - Page 5

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Inauguration du premier porte-avions de l'Armée Impériale

Le Pétroléon V, tout nouveau et premier porte-avions de l'Armée Impériale, dans les eaux territoriales clovaniennes du golfe des Merveilles

Cela faisait des années que les ingénieurs de l'Armée Impériale prévoyaient cette immense avancée dans le domaine naval, et voilà qu'aujourd'hui, le Pétroléon V, porte-avions de type PA1 pointe le bout de sa coque dans le golfe des Merveilles. Ce bijou de technologie militaire est le premier porte-avions dont la Clovanie se dote dans sa longue histoire, marquant ainsi les indéniables progrès effectués sous le règne de notre Empereur Pétroléon V.
Ces progrès vont du domaine militaire au domaine scientifique, sans parler des avantages diplomatiques et culturels dont la Clovanie bénéficie par l'entremise de son armée.
La foule s'est réunie dès le petit matin sur le port de Legkibourg pour assister à la première sortie du Pétroléon V. Son immense envergure n'a pas manqué d'impressionner toute la population Legkibourgeoise, laquelle avait en face d'elle, tout d'acier vêtue, l'immense puissance de leur nation. Après ce bain de foule, le porte-avions s'est dirigée vers le grand bain, à savoir l'Océan, pour y accomplir les premiers jalons de sa longue navigation.


Journal de Legkibourg

Gatien Poltrovitch,
Pour le Journal de Legkibourg
28/11/2012
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Grand discours de l'Empereur Pétroléon V à l'occasion de la nouvelle année

Le Papriarche Zosime XII bénissant la nouvelle année clovanienne.

Alors que le monde chrétien célèbre une fois de plus le passage à la nouvelle année, le peuple clovanien s'est réuni en ce premier janvier devant le Palais de la Gloire, du haut duquel Sa Seigneurie Impériale devait donner un grand discours. Ce dernier a été retransmis sur toutes les chaînes de télévision du pays et sur toutes les antennes de radio. Il s'agit là du premier discours Impérial à l'occasion de la nouvelle année, ce qui augure peut-être quelque chose de spécial, ou qui émane d'une volonté d'imposer son image paternelle de la part de notre souverain. Quoiqu'il en soit, la foule a applaudi à tout rompre les mots de son Empereur, signifiant par là la portée et le sens des mots transmis par la bouche du pouvoir.

Le discours du souverain de Clovanie a été retranscrit ici par nos soins :

"Peuple de Clovanie,
Hommes, femmes et enfants clovaniens,
Vous qui, chaque jour que Dieu fait, contribuez à l'avancement incroyable de notre grande nation,
Nous vous souhaitons la bonne année.

Il est vrai que Nous n'avons jamais fait de discours célébrant le nouvel an par le passé, aussi ce grand discours doit-il vous sembler étrange et inhabituel. Vous aviez l'habitude de célébrer cette fête en famille ou entre amis, avec vos proches, et voilà que Nous vous convions à ce grand bain de foule !
Mais aujourd'hui, c'est Nous, Empereur de Clovanie, qui célébrons le nouvel an en famille. Car oui, la Clovanie est une immense famille, dont tous les membres sont liés ! Nous ne signifions pas par là qu'un sentiment d'amour anime chacun de vous envers tous les autres Clovaniens, chacun peut avoir des brouilles avec ses voisins, ou détester un homme qui lui a fait du mal, peu importe sa nationalité. Vous pouvez vous entendre mille fois mieux avec un Travien ou avec un Gondolais qu'avec le Clovanien de l'étage du dessus ! Certes.
Mais il est une chose que l'on ne peut nier, et qui tient sa preuve du sentiment qui habite votre cœur lorsque Nous prononçons ces mots, et dont la chaleur brave la rudesse de notre hiver. Cette vérité élémentaire, c'est que chacun de vous est lié par un héritage commun, par des lieux, des souvenirs, une langue, une culture, des mœurs, des idéaux communs. Le cœur de chacun de vous bat au son de Vive l'Empereur, partage l'amour du Comte de Prostine ou de la Basilique Saint-Michel. Nous pleurons les mêmes morts, nous respirons les mêmes parfums, nous goûtons les mêmes goûts. Nos oreilles s'adoucissent au son des mêmes oiseaux, et nos yeux s'agrandissent à la vue des mêmes colonnes de marbres.
Nous marchons tous dans la même direction.
Certains choisissent souvent de laisser de côté les festivités de la nouvelle année, tout comme ils ne célèbrent guère leur anniversaire. Ils considèrent absurde de célébrer une simple borne temporelle, alors que le temps, impitoyable, ne s'arrête jamais. Ce choix relève de leur domaine privé, mais laissez-Nous conjecturer la raison de celui-ci. Il n'est guère agréable de fêter le passage à une nouvelle ère, si celle-ci est synonyme de dévaluation. Si tous les aspects de notre vie se dégradent, marquer le passage à une nouvelle période ne procure que tristesse en soulignant le caractère irrécupérable du temps passé.

En célébrant avec vous cette nouvelle année, Nous voulons illuminer le temps écoulé, justement parce que la Clovanie ne cesse de s'élever parmi les nations. Qu'il est agréable, mes enfants, de souligner le temps qui passe lorsque nous pouvons contempler le chemin parcouru avec honneur et fierté, lorsque nous pouvons proclamer haut et fort : je suis meilleur que l'année précédente !

C'est ce que Nous vous demandons à tous de crier ce premier janvier, et pour les décennies à venir ! Le temps n'est désagréable qu'à celui qui le gaspille, il est lumière et source de vie pour ceux qui s'accordent avec les volontés du Ciel.

Grand est le destin de notre Patrie, grande est la tâche qui nous incombe dans ce bas monde, et immense sera la récompense accordée par la sueur de notre travail. Nous sommes aujourd'hui immensément fier de voir la Clovanie honorer son héritage, et disposer avec plénitude de tous les présents que Dieu a su lui accorder.

Bonne année, Clovaniens et Clovaniennes, et qu'à jamais résonnent dans vos cœurs les mots de Patrie, d'Honneur, de Travail, et de Beauté.


Après ce retentissant discours, les Clovaniens se sont tournés vers la Sainte Créopole de Legkibourd, située en face du Palais de la Gloire, pour assister à la bénédiction du Papriarche Zosime XII (voir photographie). Un long défilé militaire a ensuite démarré le long de l'avenue des Dames, mené par les officiers de l'Armée Impériale.


Journal de Legkibourg

Patrice Combe,
Pour le Journal de Legkibourg
01/01/2013
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Gondo : deux ans et demi plus tard, où en est-on ?

Plage de Toutou-Manga, au Sud du Gondo

Voilà déjà deux ans et demi que les cargos clovaniens débarquaient en Afarée pour reconstruire le Gondo. Dans les esprits des ouvriers, il y avait de superbes plages, des complexes hôteliers, de grands immeubles et du soleil ! De quoi ravir les touristes du monde entier. Où en est-on à présent ?

Les plans clovano-gondolais avaient prévu la construction de 74 hôtels tout le long de la côte océanique, une projection ambitieuse, mais servie par le courage et la rigueur des ouvriers mobilisés. Tous les hôtels prévus ont été construits, et une dizaine d'établissements de toutes sortes ont été édifiées en plus, comme des offices du tourisme ou des grands magasins. Une trentaine de plages a également été aménagée pour la baignade, le bronzage et toutes sortes d'activités balnéaires chères aux voyageurs étrangers. Aucun doute : les plans que les gouvernements s'étaient conjointement fixés ont été tenus à la perfection ! Aucun Gondolais ne peut réprimer un grand souffle d'étonnement en voyant le paysage de son pays, jadis laissé à l'abandon, aujourd'hui tant revalorisé.

Un hôtel gondolais

De plus, cette grande vague de construction d'aménagements touristiques a fortement mobilisé la main d'œuvre gondolaise, redynamisant le marché de l'emploi local qui enregistrait naguère un important taux de chômage. Incontestablement, l'arrivée des investissements clovaniens a provoqué une véritable révolution dans la vie des Gondolais, qui ont pu retrouver de quoi vivre, s'intégrer à une nouvelle économie, et découvrir le savoir-faire clovanien dans le domaine architectural et humain. Les méthodes très précises des Clovaniens ont permis aux Gondolais de s'ouvrir à leur culture et de retrouver la joie du travail accompli. Chaque ouvrier que nous avons rencontré nous offrait le même ressenti : "il est bouleversant de savoir que je récolterai demain le fruit que je cultive aujourd'hui." Dans un pays où la survie du lendemain n'était soumise qu'à l'humeur des pillards ou des terroristes, le cadre de sécurité offert par l'Armée Impériale et l'emploi apporté par les chantiers touristiques a sauvé la population. Il reste à savoir vers quel domaine de l'emploi cette main d'œuvre pourra se tourner, maintenant que les établissements touristiques semblent terminés.
Les hôtels, les plages, les magasins et les infrastructures de transport nécessitent évidemment la présence de salariés, ce qui devrait occuper un certain nombre de Gondolais, mais la plupart des ouvriers ayant travaillé à leur construction ont acquis une spécialité qu'ils ne pourront pas mettre à profit dans ces domaines. Par ailleurs, il faut trouver des débouchés de consommation aux capitaux injectés dans la population locale, afin qu'elle puisse mettre réellement à profit ces avancées. Peut-être alors que les prochains investissements clovaniens se tourneront vers les domaines de l'alimentaire ou du commerce de biens ménagers.

En ce qui concerne les touristes, ils continuent d'affluer sur le littoral gondolais, au nombre de 20 millions depuis deux ans et demi, la plupart étant des Clovaniens. Ce chiffre n'est pas celui qu'attendaient les autorités des deux pays, mais il peut s'expliquer par le climat encore tendu du pays, même si les conflits ont été chassés des littoraux méridionaux. De surcroît, le seul aéroport du pays (aux mains du gouvernement légitime) étant situé à Porzh-Erwan, tout au Sud du Gondo, la desserte des plages situées plus au Nord apparaît laborieuse pour le voyageur lambda qui voudrait effectuer un voyage sans trop d'escales.

Les chantiers touristiques gondolais sont donc une grande réussite, autant pour la population locale que pour les touristes clovaniens, même si de nombreux investissements sont encore à effectuer dans le pays.

Journal de Legkibourg

Albert Quenelle,
Pour le Journal de Legkibourg
03/04/2013
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