02/07/2013
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Actualités clovaniennes - Page 3

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Qui sont les Devotis, ce groupe religieux qui se remarque depuis quelques mois dans les élites legkibourgeoises ?



"Que le jour de Phébus se fasse sur l'Olympe !"

Si vous fréquentez l'aristocratie de Legkibourg, et même quelques membres des ses couches populaires, ce slogan vous dit sûrement déjà quelque chose. Il est prononcé et répété depuis déjà plusieurs mois dans les hauts cercles de la capitale, et ne peut que provoquer en nous une certaine appréhension, teintée d'une légère excitation. Il semblerait que, poussés par un certain ennui de l'Ortholicisme ou par une redécouverte des idéaux antiques, certains hommes et femmes se seraient tournés vers une toute autre religion que celle que nous pratiquons en Clovanie depuis presque deux millénaires, le polythéisme latin.

Quelle hérésie ! vous écriez vous devant votre journal si vous n'avez pas encore entendu parler de ceux qui se nomment les "Devotis" (littéralement : pieux, en latin). Mais il paraîtrait que cette religion commence à s'implanter de plus en plus fermement dans certains esprits fertiles de notre bien-aimée patrie, et non des moindres. Par exemple, le Comte de Mornel serait un adepte de ce nouveau culte, si l'on puis dire. En effet, au moment de la proclamation de la République Impériale par Pétroléon Ier, une redécouverte des idées et de la culture de nos ancêtres latins s'est effectuée sous l'impulsion du Premier Empereur. Au niveau de l'architecture, du vocabulaire politique, beaucoup de concepts ont été empruntées à cette civilisation fondatrice. Par exemple, il est curieux, quand on y pense, que notre souverain s'exprime par des Imperiale Decretum, mot latin, pour exercer son pouvoir Impérial.

Il semble simplement, que notre régime Impérial s'inspirant fortement du modèle latin, une résurgence de son culte s'effectue dans notre société. Seulement, il est assez curieux que ce réveil des dieux de l'Olympe n'ait lieu qu'au vingt-et-unième siècle. Cela pourrait s'expliquer par la préservation du culte Ortholique par Pétroléon Ier, ainsi que par la forte opposition d'Ortholiques conservateurs à ce moment-là, qui tend à s'affaiblir de nos jours.

Quoi qu'il en soit, certains adeptes demandent dès aujourd'hui le droit à l'entérinement du culte de Jupiter et de ses comparses dans les lois de l'État. Et pourquoi pas en faire la religion d'État, après tout ? Ces aristocrates n'ont décidément pas grand chose à faire de leurs journées. La civilisation latine a bien des choses à nous apprendre, mais notre grande histoire a maintes fois montré que l'Ortholicisme incarnait la meilleure et la seule vraie religion de ce monde. Méfiez-vous des travers dans lesquels certains esprits souhaitent vous entraîner. Par ailleurs, il peut être bon à rappeler que certaines âmes n'ont aujourd'hui pas d'autre objectif que leur intérêt personnel, et tous les moyens sont bons pour y parvenir

Les Devotis vont-ils continuer à propager leurs idées sur le long terme, ou seront-ils remis sur le droit chemin par les voies de la force ou de la raison ? Nul ne le sait, alors protégez votre âme.

jg;

Carl Michelon,
Pour le Journal de Legkibourg
28/01/2010
246
Impériale Decretum du 15 février 2010 :



Pétroléon V a écrit :
La construction de trente-cinq maisons de retraite dans les villes de Legkibourg, Leongrad, Solgrad, Solki, Fassalamert, Puis-sur-mont et Erdaim a été décidée. Elles accueilleront chacune entre 60 et 80 personnes.


Signature officielle de l'Empereur
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Assassinat sanglant du Prince César Jérémiévitch !



Quelle horreur !

Ce matin, une cérémonie d'inauguration était organisée pour l'ouverture du tout premier chemin de fer reliant les villes de Fialles et Sative. Son Excellence le Prince César Jérémiévitch, cousin de Sa Seigneurie Impériale Pétroléon V, principal donateur pour le projet, était évidemment présent pour ouvrir cette voie ferrée et pour assister au départ du premier train. Tout allait bien, le généreux Prince coupa le ruban, serra la main de chaque homme qui avait travaillé sur le projet, et fit profiter tout le monde de son fameux rire contagieux. Hélas ! Pour la dernière fois...

Au moment du départ du train, tous se tenaient sur le quai, applaudissant cette avancée historique dans la ville de Fialles. César Jérémiévitch était en première position, saluant de la main le conducteur du serpent d'acier qui allait être son meurtrier. Le bel homme tendait son bras vers les phares du train, sourire aux lèvres. Mais tout à coup, une main sortie de la foule le propulsa sur les rails, et son sourire se transforma alors en un affreux rictus. Selon les hommes qui étaient présents, la terreur fut la première expression qui traversa son visage, mais elle se changea bien vite en une douloureuse désillusion, suivie d'une sérénité qui étonna tous les témoins. On aurait pu dire qu'il connaissait bien cette douleur, cette peur, et qu'il s'y résignait, acceptant la mort comme un membre de la Famille Impériale l'accepte. Quelle trahison devait-il ressentir pourtant ! Lui qui avait tant donné pour la construction de cette ligne de chemin de fer et qui se voyait à cet instant trahi par derrière ! Le visage du conducteur ne pouvait pas moins retenir son effroi, le sort lui imposant le fardeau d'incarner le meurtrier involontaire de son bienfaiteur adoré.

Le Prince lui pardonnait du regard, ne pouvant toutefois guère lutter contre ces roues métalliques qui lui déchirèrent les entrailles.

Le personnel de la Gare de Fialles a immédiatement été mis en branle pour répondre à cet affreux forfait

Après que le train eut été brusquement arrêté, les hommes d'armes présents se précipitèrent, trop tard, au devant du corps sanglant du Prince. La mort du cousin de l'Empereur fut déclarée par les médecins à peine après la découverte de son cadavre sous les roues meurtrières du train.

La police a tenté vainement de retrouver la trace de l'assassin, dont l'identité est encore inconnue. S'agit-il d'un communiste, de ceux qui souhaitent haut et fort la disparition de toute forme de monarchie en Clovanie, ou bien d'un membre des Factions Autoritaires, dont la présence se fait de plus en plus dangereuse ces derniers temps ? Seul l'avenir nous le dira.

Pour le moment, contentons-nous de porter le deuil de notre Prince adoré, feu César Jérémiévitch, âgé de seulement 29 ans. Son fils Louis devra poursuivre sa jeune existence sans son père. Il n'est âgé que de 9 ans. Puisse la figure de son défunt paternel l'inspirer et le guider dans sa vie.


jg;

Luc Baudouin,
Pour le Journal de Legkibourg
26/03/2010
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Communiqué Impérial à l’intention du peuple clovanien

zf

Clovaniens, Clovaniennes,

L'homme qui s'adresse à vous en ce jour est un homme en deuil, un homme profondément attristé, mais surtout, un homme en colère.

Ce matin, aux premières lueurs du jour, le soleil s'est couché pour un des illustres membres qui composent la Famille Impériale. Mon cousin, Son Excellence le Prince César Jérémiévitch, a lâchement été assassiné alors qu'il inaugurait la ligne de chemin de fer Fialles - Sative, dont il avait été le principal contributeur financier. Alors que le premier train sortait de la gare de Fialles pour se diriger vers l'enthousiaste bourgade de Sative, le Prince a été, par derrière, jeté sous les roues de la grande machine de fer qui s'avançait fièrement sur les rails.

Le meurtrier n'a pas encore été retrouvé, ce sera chose faite dans les plus brefs délais. Nous saurons lui administrer la sanction qu'il mérite.

Aujourd'hui, Nous vous demandons à tous, Clovaniens et Clovaniennes, de porter vos plus beaux habits de deuil, pour que nous partagions tous ensemble la tristesse que peut causer la perte d'un être aussi bon que mon cousin. Des funérailles officielles seront organisées dans les prochains jours.


Que Sa Seigneurie le Prince César Jérémiévitch repose en paix, avec tous ses glorieux ancêtres.


Votre Empereur endeuillé,

Pétroléon V.
Gloire à l'Empire.


26/03/2010
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Communiqué Impérial à l’intention des observateurs du monde entier

zf

Prise de parole de l'Empereur à propos des agissements impies et abjects de Monsieur Blaise Dalyoha


Alors que nous pleurons encore la mort de Notre bien-aimé cousin et que nous recherchons encore activement son perfide assassin, ce bas-monde nous a encore donné un motif de colère. Monsieur Blaise Dalyoha, de la Principauté de Carnavale, a souvent fait preuve de l'arrogance obscène qui le caractérise, par exemple en proposant, tout simplement, de racheter la Clovanie. Nous avons toujours répondu à ces estocades par la plus sage des vertus : la patience. Mais aujourd'hui, les vicieux libéraux de Carnavale ont franchi une étape de trop.

Vous connaissez tous, Clovaniens et Clovaniennes, le très saint Ordre des Clarisses de la Charité, qui a fait son retour sur notre sol il y a peu. Bien que nous soyons éloignés des sœurs Clarisses d'un point de vue religieux, nous n'avons jamais nié la joie communicative qu'elles pouvaient apporter partout où leurs pas les mènent, et c'est pourquoi nous les avons toujours accueillies avec la plus franche des reconnaissances. Par ailleurs, notre amour pour ces bonnes sœurs ne peut qu'être décuplé par l'amitié indéfectible qui nous lie au Royaume de Prima. Ces femmes ne sont habitées que par le désir de répandre le Bien à la surface de la Terre, et cette vertu devrait être source d'admiration pour chaque homme doué du minimum de raison lui permettant de se définir comme tel.

Même les communistes de Loduarie ont accepté leur venue à bras ouverts ! Mais c'est à une autre de nos frontières que la déchéance des valeurs civilisationnelles vient aujourd'hui de frapper. Les immondes capitalistes de la Principauté de Carnavale, sur le territoire de laquelle des sœurs Primaines avaient officiellement été autorisées à entreprendre leurs bienfaitrices actions, ont commis les actes les plus condamnables qui puissent exister à l'encontre de ces dernières. Ne supportant point que l'on puisse prodiguer des soins et offrir la santé sans rétribution matérielle sur son sol, Blaise Dalyoha a sauvagement et lâchement entrepris de commercialiser le corps des ces nonnes sans la moindre des vergognes. N'importe quel Carnavalais peut désormais avoir accès aux organes de ces femmes innocentes et vierges de péché. Les organes qui leur permettent de vivre, aussi bien que ceux qui leur permettent de donner la vie, sont disponible sur l'immonde marché capitaliste que constitue cette Principauté.

Nous ne décrirons guère les atrocités subies par les sœurs de l'Ordre des Clarisses, mais Nous pouvons les résumer ainsi : en ces actes se combinent la cupidité, la volonté d'abrutissement des masses, la libération des instincts, et la soif de sang et de chair qui composent les Carnavalais, désincarnés par des siècles de libéralisme. La publicité blasphématoire diffusée à l'heure où Nous vous parlons pour promouvoir cette ignoble dégénérescence en est la plus parlante illustration. N'oublions pas de préciser que Dalyoha a pris le soin, en amont, de détruire l'hôpital fondé par l'OCC et de demander une rançon pour le retour des ces malheureuses femmes en terre Primaine. Cet acte d'une impiété déjà paroxystique ne lui avait point suffi.

C'est pourquoi, au nom de toutes les valeurs que Nous avons toujours défendu depuis un un millénaire et demi, au nom de la Piété, de la Bonté, de l'Honneur dont Nous ne cessons de Nous revendiquer, Nous condamnons fermement Blaise Dalyoha pour ses actes à l'encontre de l'Ordre des Clarisses de la Charité.


Pétroléon V.
Gloire à l'Empire.


28/03/2010
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L'assassin du Prince César Jérémiévitch retrouvé par la Police Clovanienne


Après un mois de recherches, le peuple clovanien peut enfin trouver satisfaction.

Il y a un mois, le Prince César Jérémiévitch était lâchement poussé sous les roues d'un train par une main inconnue, dont le propriétaire s'était tout aussi lâchement enfui. Caché dans la foule, les agents de police déterminés à rendre la Justice de Son Excellence n'ont pu trouver le perfide meurtrier dans les premiers temps, ce qui a suffi à ce dernier pour se échapper aux radars. Son visage avait apparu devant les caméras de surveillances juste avant son fieffé crime, mais le gredin connaissait assez bien les caméras de la ville pour y échapper dans les instants qui ont suivi.

La piste du communisme a d'abord été explorée par les enquêteurs, mais ceux-ci se sont rapidement tournés vers les Factions Autoritaires. Le groupe d'extrême droite dirigé par Alexandre Morlakov et qui affole la population depuis déjà plusieurs années aurait donc commis ce jour son premier attentat. Hélas ! Il a fallu que leur couperet s'abatte sur l'un des membres de la Famille Impériale, qui plus est l'un des hommes les plus vertueux de cette nation, le Prince César Jérémiévitch, qui laisse son fils Louis orphelin ! Pour l'instant, aucune preuve n'a été fournie pour attribuer aux Factions Autoritaires la responsabilité de ce meurtre, mais tout porte à croire que cette sombre organisation se cache derrière cet affreux attentat.

Le meurtrier, Benoît Masderre, a été retrouvé ce matin à Fialles, dans la cave de l'un de ses amis qui le cachait sans être au courant de son odieux forfait, selon ses dires. Masderre a été condamné à la peine capitale, le procès a été très expéditif et les aveux ne se sont pas fait attendre. Le coupable était membre des Factions Autoritaire, mais il nie toute filiation entre son crime et l'organisation. Il aurait agi par simple détestation du Prince qui, selon lui, "faisait trop le beau alors qu'il ne foutait pas grand chose".


jg;

Céline Ionères,
Pour le Journal de Legkibourg
27/04/2010
269
Impériale Decretum du 16 mai 2010 :


Pétroléon V a écrit :
Nous créons aujourd'hui une nouvelle distinction de la patrie, récompensant les étrangers dont les actes et les valeurs sont jugés honorables et dignes de récompense par Nous. Cette distinction prend le nom de Médaille de l'Honneur Étranger.


Signature officielle de l'Empereur
1639
Réforme : le Premier Ministre désormais élu !


Une loi proposée par Odile Marktov (Aigles) a été votée par l'Assemblée Impériale il y a deux jours, et était jusqu'ici passée sous les radars. En effet, je suppose que peu d'entre vous ont été mis au courant de cette réforme de notre régime politique, alors qu'elle peut entraîner des conséquences majeures pour l'avenir de la Clovanie. Désormais, le Premier Ministre ne sera plus désigné par notre Empereur comme le voulait la loi depuis le règne de Pétroléon Ier, mais bel et bien élu par l'Assemblée Impériale. Cette élection aura lieu une semaine après les élections législatives, et le candidat devra être un des nouveaux élus de cette Assemblée Impériale. En somme, le dernier des quidams peut dorénavant prétendre au poste si prestigieux de Premier Ministre, et uniquement par démagogie !

Nous vous laissons juger de la nécessité de cette réforme, proposée par le plus jeune député de l'Assemblée. En tout cas, l'Empereur a validé cette loi, probablement par souci de conserver sa popularité dans l'Assemblée. De plus, les élections du Premier Ministre auront donc lieu dans trois ans, et Monsieur Bergé tient son poste d'une main de maître depuis bientôt dix ans. L'actuel Premier Ministre dispose d'une large adhésion du côté de l'Assemblée, ce qui ne devrait pas inquiéter le gouvernement.

Toutefois, les velléités personnelles sont monnaie courante dans un régime méritocratique comme notre République Impériale, si bien qu'on ne serait pas étonnés de voir des milliers de candidats se bousculer dans trois ans pour accéder au poste de Premier Ministre. Cette nouvelle réforme est bien la preuve que certains jeunes hommes de notre temps ont les yeux rivés vers les cimes du pouvoir, et que leur audace ne semble connaître que peu de limites. Quand l'ambition fait loi, les lois font les ambitions !


jg;

Oliver Stritsky,
Pour le Journal de Legkibourg
18/05/2010
118
Impériale Decretum du 5 juillet 2010 :


Pétroléon V a écrit :
La majorité judiciaire est repoussée à l'âge de quatorze ans.


Signature officielle de l'Empereur
340
Impériale Decretum du 4 septembre 2010 :


Pétroléon V a écrit :
Pour inciter les Clovaniens à la pratique de la douche froide et en collaboration avec Eau de Clovanie (distributeur d'eau), l'eau chaude sera coupée tous les lundis et mardis matin de cinq heures jusqu'à midi dans tous les habitats résidentiels. Une dérogation peut être demandée dans votre mairie en cas de force majeure.


Signature officielle de l'Empereur
1242
Plébiscite de l'Empereur pour un changement de la devise officielle


En ce jour du 10 septembre, les Clovaniens sont appelés aux urnes afin de décider de la devise qui guidera leurs vies et celles de leurs descendants pendant les siècles à venir. Décidée par Pétroléon Ier en précipitation lors de son entrée au pouvoir en 1898, la devise de notre République semble à beaucoup de nos concitoyens désuète, hachée et banale. Nous parlons ici sans ambage, avec la plus grande honnêteté, celle qu'un souverain doit à ses sujets. Si nous devons reconnaître les bienfaits évidents et nombreux du règne de Pétroléon Ier, il semble ici judicieux de rectifier l'une de ses inventions afin d'honorer au mieux son héritage. La devise que Nous proposons aujourd'hui au peuple de Clovanie nous semble bien plus parlante et judicieuse. Elle scande simplement les valeurs que nous devons à tout prix défendre dans les années et les siècles futurs. Nous ne nions pas que la précédente devise mentionnait des éléments à protéger de toutes nos forces, mais Nous allons aujourd'hui davantage en profondeur. Ce que les Clovaniens, la République, et l'Empire défende, c'est la Patrie, l'Ordre, et la Beauté.


Pétroléon V.

Plébiscite du 10 septembre 2010


La devise officielle de la République Impériale Pétroléonienne "Pour les Clovaniens, pour la République, pour l'Empire." est changée en "Patrie,
Ordre, Beauté."

Résultat du suffrage le 11 septembre 2010.
229
Résultat du plébiscite du 10 septembre 2010


Le peuple clovanien ayant voté, les résultats du suffrage ont été dévoilés :

OUI : 68%
NON : 32%

La devise officielle de la République Impériale Pétroléonienne est donc désormais la suivante : Patrie, Ordre, Beauté.

11/09/2010
1566
Le coup d'envoi est donné !

LOGO EURY 2010 CLOVANIE

La coupe de football d'Eurysie 2010 peut enfin commencer !

C'était un jour que les Clovaniens attendaient tous avec une hâte grandissante, le premier match des phases de poules a lieu. Il opposera la Lambroisie et le Novigard. Depuis des mois entiers, la Clovanie s'affaire afin d'accueillir cette compétition sportive d'envergure continentale, et même mondiale ! Les stades sont apprêtés afin de recevoir les plus grandes équipes d'Eurysie, les villes et les communes mettent en place tous les dispositifs possibles au transports et au logement des supporters de tous les pays invités.

Le temps de cette compétition, il n'est plus question de politique. Les dissensions idéologiques peuvent se régler sous les sifflets de l'arbitre, ballon au pied ou banderole au bras. Aujourd'hui, le patriotisme peut s'exprimer dans toute sa ferveur, dans la chaleur effervescente des enceintes sportives clovaniennes. Depuis toujours, les Clovaniens ont adoré tâté du ballon rond, et c'est donc un honneur incommensurable que de pouvoir voir se dérouler dans leur nation la plus prestigieuse des compétitions de football au monde. Ils pourront vivre cet événement magistral à travers leur passion commune du football, et rencontrer les ressortissants de tous les pays en tant qu'amateurs de ce sport universel.

Les frontières peuvent être abattues le temps de ces grandes rencontres sportives, et l'Eury peut être vécu non dans l'adversité, mais dans la camaraderie et la fraternité. Bien sûr, la rage de vaincre et la ténacité des équipes sera mise à l'honneur par les supporters, et ces derniers s'imposeront alors comme des juges universels du talent des joueurs. Point de favoritisme dans un stade de foot, et que les meilleurs gagnent !

Allez la Clovanie !


jg;

Olivier Stritsky,
Pour le Journal de Legkibourg
28/09/2010
1695
Les Noces des Dieux sont de retour au Grand Musée Princier

Aujourd'hui, Legkibourg rouvre ses portes à l'une des œuvres les plus marquantes de l'art clovanien : Les Noces des Dieux. Cette statue de 2,30 mètres de hauteur, bijou du Printemps Clovanien, avait quitté le plus grand musée de Clovanie pour se nicher dans une collection privée de moyenne envergure.

Les Noces des Dieux
Les Noces des Dieux, Jacobin Miltranovski, 1478

En effet, à l'heure où les finances de l'Empire n'allaient pas bon train, Pétroléon IV s'était vu dans l'obligation de vendre cette magnifique statue à la collection de Monsieur Grandet, amateur d'art cosmopolite qui n'avait pas hésité une seule seconde avant de débourser plus de 50 millions de Pétroléons d'Or (avant réforme de 2010) pour acquérir cette statue. La vente avait été actée en mai 1989, et la somptueuse masse de plâtre avait alors fait le tour du monde des expositions pendant quelques années, avant de croupir dans l'arrière-boutique de la collection Grandet. Le monde semblait alors avoir oublié le génie de Miltranovski.

Mais depuis quelques mois, les Noces des Dieux ont connu certaines péripéties. Tout d'abord, la mort d'Eugène Grandet, qui se refusait à vendre la statue pour rien au monde. Son fils, plus conciliant, accepta les avances du Grand Musée Princier lorsque sa fortune commença à décliner. L'affaire fut conclue le 30 octobre 2010, pour un montant de 24 000 Pétroléons d'Or.

Ainsi, une des statues les plus connues et aimées de l'art clovanien peut retrouver son peuple et les visiteurs du musée Legkibourgeois. Le Grand Musée Princier a été ouvert par Albert II en 1476, à un moment d'explosion artistique unique dans l'histoire de notre patrie. La statue avait alors été confectionnée par le maître incontesté de la sculpture de l'époque, Jacobin Miltranovski, en 1478, pour garnir les étagères du musée.

Une boucle se referme ! La statue pourra être visitée dès le 15 novembre.

jg;

Boris Nikolaïev,
Pour le Journal de Legkibourg
13/11/2010
168
Impériale Decretum du 16 novembre 2010 :


Pétroléon V a écrit :
Une barre de traction murale sera distribuée à tous les étudiants, afin de surmonter la tristesse de l'hiver par le sport.


Signature officielle de l'Empereur
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