A l'attention de Monsieur Frédéric Gustafen, Ministre des affaires étrangères de l'Union Confédérale de Tcharnovie,Monsieur Gustafen,
Si nous vous contactons aujourd'hui c'est bien évidemment par rapport aux évènements qui secouent une fois de plus la Tcharnovie. Les tensions entre les ethnies slomènes et littanites sont révélatrices d'un contexte difficile au sein de votre toute jeune Union Confédérale.
Unir différentes peuplades sous une même bannière, un même idéal, n'est pas une choses aisée, la Youslévie est déjà passée par là en son temps et nous pouvons témoigner de la difficulté du processus que vous êtes en train de mettre en œuvre.
Parfois, il faut savoir faire comprendre aux plus téméraires et bruyants que ces derniers auraient plus intérêts à ne pas avoir les yeux plus gros que le ventre et que l'heure est à l'union et non aux revendications.
Nous savons néanmoins que la réalité est tout autre et que l'Etat tcharnovien n'est pas encore suffisamment armé, façon de parler bien sûr, pour faire face aux belliqueux et aux importuns.
C'est pourquoi, la République Fédératrice de Youslévie se porte volontaire pour se placer en conciliateur afin de pouvoir régler cette affaire au plus vite et faire en sorte que le sud de l'Eurysie ne devienne pas encore plus chaotique qu'il ne l'est déjà.
De plus, et afin d'apporter un soutien ferme et sans détour à votre gouvernement et pour pouvoir stabiliser la situation, nous vous proposons le déploiement d'un contingent de l'armée youslève sur les territoires disputés par les Slomènes et les Littanites afin de calmer le jeu et de faire passer les velléités guerrières à certains, le temps de pouvoir trouver une solution à ce conflit.
Comme expliqué précédemment, la RFY ne sait que trop bien qu'il faut savoir écouter les minorités ethniques tout en gardant un certain niveau de fermeté. Ces deux choses n'ont pas été faites par le passé mais ce sont des erreurs que nous avons su corriger avec le temps et nous pensons pouvoir, et devoir, empêcher que cela ce produise ailleurs, qui plus est dans un pays ami.
Enfin, si la Youlslévie est si volontaire pour venir prêter main forte à l'Union Confédérale Tcharnove c'est avant tout car nous savons les bénéfices que pourraient avoir une Tcharnovie stable et paisible aussi bien pour nous, Yousléves et Tcharnoves, que pour l'ensemble de la région, à commencer par l'UNE. En effet, une intégration de la Tcharnovie au projet Evasien est un enjeu majeur des prochaines années à l'UNE mais cette même intégration en sera possible que si les tensions et accrochages ethniques cessent pour de bon.
Ne voyez pas en cette missive une tentative d'ingérence ou un quelconque reproche à l'égard de la politique national tcharnove. Voyez-y plutôt une proposition d'aide d'un Etat ayant déjà subit cette situation et qui aujourd'hui a les ressources nécessaires pour pouvoir aider une nation amie dans vivant les mêmes déboires.
Avec toute l'amitié et le respect de l'ensemble du Conseil de la République Fédératrice de Youslévie.
Hermione Aviles
Secrétaire aux Affaires Etrangères de la RFY