
NO: 1 / 07 Novembre 2017 / Langue originel: Yözid / Exp: Nezaret-i Hariciye
Maison Aykhanide
Dossier MokhaÏ NO:1
Lettre diplomatique
Sous les instructions du Sublime Palais dont le pouvoir est déléguée par nul autre que le haut seuil beylicale au nom de sa Majesté, le Bey des plus hauts Bey, ombre de Dieu sur les terres turciques, protecteur des mu'min et des miserabilis personae, Seigneur légitime des terres des Aykhans, des Marmars, des Ouzhems, des Tchorums, des Kamars, des Luzs, des Yurts et des Bozyurts, le Grand Bey Orkhan Ier, que le Très-Haut affermisse son règne.
Le ministère des Affaires étrangères Aykhanide envoie la lettre présente à l’honorable Ministre des Affaires Diplomatiques et du Commerce de la Fédération des Etats du Mokhaï, monsieur T'an Tae-Ran, afin de répondre d'émettre à son cabinet ministériel les communications diplomatiques du Sublime Palais.
Moi dis-je, Ministre des Affaires étrangères du Grand Beylicat Aykhanide, par l’accord de Sa Majesté le Grand Bey, souhaite à Allah paix et bénédiction sur vous, T'an Tae-Ran, Ministre du Pays de MokhaÏ.
. . . Nous contactons votre nation à l’occasion des communications qui ont été émises par l’Etat fédéré au votre, Pegaha, pour en profiter de tisser des relations diplomatiques avec la Fédération du Mokhaï. Veuillez, en premier lieu et avant de recevoir nos instances diplomatiques, accepter en aval de cette lettre un présent contenu dans un petit coffret. En l’ouvrant vous allez pouvoir découvrir des merveilles venant de notre Beylicat de Marmar dans la ville d’Iskenderun. Connu par ses habitants chaleureux, le goût de leurs loukoums illustre très bien leur tempérament, nous vous conseillons de goûter à ces mets avec le café yözid que vous nous cédons avec les loukoums au fleurs de jasmin. Nous espérons que ces petits présents vous satisferont.
. . . Si nous ne projetons encore aucun partenariat avec votre nation, cette optique ne nous est absolument pas fermée et sachez que nous serions prêt à recevoir les capitulations économiques qu’aurait à offrir le Mokhaï au Grand Beylicat. Par ailleurs, veuillez garder votre cœur apaisé quant aux relations que nous allons entreprendre avec l’Etat de Pegaha, il est habituel notamment comme avec le Kaderstan pour le Grand Beylicat de coopérer avec des Etats fédérés et de soutenir le développement de leur cultures et de la sécurité économique de leur peuple. Au vu du régime que vous soutenez, nous sommes sûr que celà est en accord avec vos principes de préservation des cultures locales.
. . . Concernant nos demandes, celà nous semble nécessaire d’établir une ambassade dans votre capitale, et d’accueillir en échange une délégation diplomatique Mokhaï au sein d’un des bâtiments d’ambassade dont nous disposons. Il nous semble naturel pour la Sublime Nation d’étendre ses liens diplomatiques aussi loin que possible à l’horizon des mers, dans la mesure où les terres sur lesquelles on pose le pas ne sont pas des terres de menace régies par des barbares.
Sur cette demande, moi dis-je vous délègue mes sincères salutations, souhaitant à Allah de veiller sur nous et sur les liens que nous allons entreprendre.
Ministre des Affaires étrangères
Représantant du Sublime Palais