À destination des représentants de la République du MokhaiTrès chers représentants,
L’empereur, mes équipes et moi-même suivons depuis plusieurs jours avec une très grande attention, teintée d’une forte gravité les divers troubles qui agitent votre pays. Tout d’abord, nous sommes très triste d’apprendre qu’autant de vies innocentes ont été perdues dans des troubles sociaux. Nous regrettons bien évidemment ces tragiques événements et nous présentons toutes nos condoléances.
Cependant, nous regrettons que rien n’ait été fait par le gouvernement du Mokhai pour empêcher et prévenir ces troubles et que rien n’ait été fait non plus pour enclencher un processus de sortie de conflit, mutuellement bénéfique. Nous regrettons, et dénonçons même, la très grande difficulté et même l'impossibilité pour les ressortissants étrangers de quitter le Mokhai.
De plus, nous avons également pris note du changement de régime actuellement en cours dans le pays. Nous ne souhaitons nullement condamner la fin de la démocratie, qui serait vraiment des plus risibles venant de votre part, ni de la mise en place du communisme. Cependant, nous espérons que vous ne prendrez pas le chemin sinistre des autres régimes communistes, ce qui serait terrible pour l’ensemble du Nazum.
Sachez que nous restons très attentifs à la situation et que nous allons consulter nos alliés pour déterminer la marche à suivre si la situation reste très tendue dans le Mokhai.
Chaleureusement
Karaimu, le 6 février 2010, Keiko Burujoa, princesse burujoise et directrice du département des affaires étrangères