28/11/2014
01:14:00
Index du forum Scène Internationale Diplomatie internationale Organisations internationales Organisation des Nations Démocratiques

Conseil Général - Page 5

574
Manticore le 13 août 2013
CG-RO.......... .... .... ...... ....
ORDJO............. ....... .........


NOTE
Origine : ............ Secrétariat général du Conseil
Destinataire : .....Délégations
Objet : ............... Réunion ordinaire du Conseil général du 12 août 2013, ordre du jour

Les délégations trouveront ci-joint les points du jour à aborder dans le cadre de la réunion ordinaire du Conseil Général. La présente réunion n'est pas publique.


___________________

[i]Lettre du triumvir de la Grande République Matteo DiGrassi concernant une demande de rôle de médiateur de l'Organisation des Nations Démocratiques dans le cadre des relations entre Sérénissime République d'Achos et la Grande République Velsnienne.

Annexe :
Lettre du Triumvir Matteo DiGrassi, 11 août 2013

3561
Jean-Luc
Représentant teylais au Conseil général, Jean-Luc bourgard



Le représentant teylais entra dans les premiers dans la salle du Conseil général de l'Organisation des Nations. Il ne comptait plus le nombre de réunions qu'il avait faites et où il avait eu l'honneur de représenter le Royaume de Teyla. Ce poste satisfaisait son égo après sa défaite dans la primaire du Mouvement Royaliste et d'Union, dans laquelle il était le favori. Pourtant, c'est bel et bien le Premier ministre qui remporta la primaire après avoir mené une campagne dans les primaires efficace et accablant l'actuel représentant du Royaume d'une phrase sensationnelle en direct à la télévision : "Je ne vais pas déléguer pour vous informer que vous n'êtes pas sélectionné pour faire partie de mon gouvernement". Cette phrase en réponse sur une non-délégation des tâches d'Angel Rojas lui remontera à la mémoire à chaque réunion du Conseil général. C'est pour cette raison qu'il est ici, afin de calmer l'homme et son égo et qu'il ne gêne en aucun cas le gouvernement avec une tentative de lutte interne. Il ne savait pas s'il devait se sentir humilié ou au contraire remercier le Premier ministre de l'avoir envoyé à l'Organisation des Nations Démocratiques, qui reste d'une importance cruciale pour le Royaume de Teyla.

Cela n'empêcha pas l'homme de se tenir droit comme un I sur son siège. Tous les sujets qui ont un lien avec la Grande République intéressent de très près le Royaume de Teyla, au regard de son action des derniers mois. En attendant le début de la réunion, il regardait les lumières au plafond puis enfin les dossiers qu'il avait entre ses mains. La pile de dossiers devait être la plus élevée des intervenants. Le Royaume de Teyla avait obtenu un nombre très important d'informations sur Velsna, permettant aux analystes teylais de faire leurs rapports et leurs analyses. Une chose est sûre à la suite des analyses de la situation, la guerre entre la République d'Achos et la Grande République paraissait très improbable pour tous les analystes et les hommes politiques teylais.

« Très estimés représentants,

Tout d'abord, nous ne pouvons dissocier la proposition de la République d'Achos de celle de la Grande République de Velsna. Les deux lettres qui nous sont adressées nous permettent de comprendre la vision des deux pays sur la situation actuelle. Tout d'abord, les deux pays sont conscients de la situation que nous trouvons problématique. Cette conscience est un signe plutôt positif, du moins pour la Grande République de Velsna, dont l'un trois triuvmirs souhaitent garder un dialogue avec la République d'Achos. C'est un signe important pour que la situation n'escalade pas entre les deux nations et un signe de bonne foi, je pense. Pour l'instant, nous avons vu que le Triumvir Digrassi est un homme franc. Sa signature sur la missive diplomatique adressée est donc vue comme un gage, mais aussi un signe de bonne foi.

La proposition d'Achos nous surprend et nous inquiète, bien que nous apportions toujours notre soutien à la République d'Achos. Ma compréhension de la missive diplomatique est peut-être fausse, mais nous y comprenons qu'Achos nous propose de mettre fin à la guerre actuelle à Velsna en passant par son territoire et avec le soutien de leur armée. Cette proposition ne fait pas sens, si nous intervenons à Velsna, dans le contexte actuel, l'organisation sera décrédibilisée. Achos nous confie avoir subi une défaite diplomatique, si leur réaction est la guerre, c'est bien dramatique. Nous pouvons garantir la sécurité à la frontière avec la République, mais point de guerre de notre point de vue, c'est un plan suicidaire qui créera plus de problèmes qu'il n'en résoudra.

C'est pourquoi nous sommes favorables à la proposition de la Grande République et que le rôle d'arbitre soit attribué à l'Organisation des Nations Démocratiques. Il faudra faire entendre raison à la République d'Achos si nous nous prononçons en faveur de la Grande République. Nous aimerions avoir l'avis de Caratrad sur la possibilité de faire accepter une médiation à Achos, avec la dernière réunion du Conseil militaire, votre nation semble avoir un lien particulier avec Achos.»
691
Charle Fromager : J'appuie les propos de notre homologue teylais. Bancale est la proposition achosienne de résoudre les conflits avec l'application d'un climat de tension pour détourner les efforts velsniens de leur guerre. Cela ne ferait que risquer un débordement du conflit dans la manche blanche, déjà déstabiliser par la Loduarie, les kolisiens, et le tout sous l'influence pharoise qui a toujours bénéficié du chaos.
Arbitrer les tensions entre Velsna et Achos est donc, selon Sylva, une excellente idée tant pour apaiser la situation que crédibiliser l'OND. Et tel que dit, traiter de la question de Kolisburg, dont les habitudes diplomatiques se rapprochent de celles de nos sinistres voisins, est capital. Nombre de membres de l'OND sont à proximité de la Manche Blanche et conséquemment exposés à ses remous.
1657
Børre Ekern a écrit :Nous rejoignons vos propos monsieur Bourgard. La lettre de la République d'Achos nous apparaît mal formulée ou du moins ne remplit les attentes que nous avions de leur part. Si Velsna de manière générale et en particulier les Triumvirs semblent avoir une animosité marquée, pour ne pas dire des velléités impérialistes envers Achos qu'ils considèrent comme leur arrière cour, il va de soit que chercher à fixer des troupes Velsniennes ne pourrait faire qu'accroitre inutilement des tensions. Qui plus est, compte tenu de la nature archaïque de certains processus décisionnels velsniens, un triumvir pourrait se retrouver, seul, avec la tâche de déployer ses forces à des frontières et en finirait considérablement affaiblit dans le cadre de leurs luttes internes.

Un arbitrage est préférable, et il n'a pas nécessairement à être neutre. Tanska tient ici à pointer du doigt l'importante militarisation de Velsna ces derniers mois. Des achats multiples, nombreux, sur étagère, sans aucune pensée stratégique, sans consolidation, sans réflexion mais qui, mit bout à bout, alimenteront un climat interne d'instabilité entre les triumvirs et provoqueront sans doute des craintes des voisins, à commencer par nous. Nous n'aimons guère voir un pays fondamentalement instable s'armer à marche rapide et ce point devra, un jour ou l'autre, être évoqué avec un ou plusieurs Triumvirs.

Mais cela n'est pas à l'ordre du jour je ne m'y attarderait donc pas. Nous sommes favorable à la proposition d'arbitrage de l'Organisation des Nations Démocratiques entre Achos et Velsna. Il nous parait important, néanmoins, de préciser que cet arbitrage serait entre Etats, et non entre Achos et un unique Triumvir. Il serait inacceptable que seul DiGrassi soit représenté ou ses seuls intérêts. Sa lettre l'indique, il parle en son propre intérêt, est ce réellement celui de Velsna ou seulement le sien. Cette question semble importante auprès de mon gouvernement.
2072
Colin Powell
Johannes Colin van Powell, représentant de Zélandia à l'O.N.D.


Élut en interne au Secrétariat Fédéral aux Affaires Étrangères afin de remplacer Monsieur Eldert Hensbergen qui, ayant pris sa retraite, était parti pour le Nazum Zélandien où il y avait fait l’acquisition d’une petite maison dite coloniale aux murs blancs et aux tuiles orangées, Monsieur Johannes Collin van Powell entra dans la salle de conférence d’un pas assuré, laissant deviner un caractère franc et énergique.

Ainsi, écoutant ses homologues Ondiens prendre chacun la parole, le Zélandien les écouta jusqu’à son tour, où il remonta sa paire de lunettes tout en se redressant.

Johannes Colin van Powell a écrit :Tout d’abord, Mesdames et Messieurs, représentants de vos États respectifs, permettez-moi de me présenter comme il se doit : Monsieur Johannes Collin Van Powell, remplaçant Monsieur E. Hensbergen comme représentant de la Fédération des Communes Zélandiennes au Conseil Général de l’Organisation des Nations Démocratiques.

Enfin. Sur le sujet à l’ordre du jour, à savoir la proposition de l’Amiral, Sénateur et Triumvir Matteo DiGrassi d’organiser une médiation entre la Grande République de Velsna et la Sérénissime République d’Achos, je rejoins vos avis, en particulier le vôtre, Monsieur C. Fromager, sur le fait que cela apportera plus de crédits à l’Organisation des Nations Démocratiques d’accéder aux demandes d’organisation d’une médiation entre les deux entités politiques concernées.

Cependant, Je, et part là, j’entends les Secrétaires Fédéraux dont je suis le porte-parole en ce lieu, rejoins aussi l’avis de notre homologue Tanskien : Monsieur B.Ekern. La Grande République a une tête avec qui discuter à l’international. Ce n’est pas Umbra, ce n’est pas Tercera, Ce n’est ni Cervereti ni Nowa-Velsna, mais bien la cité mère de Velsna.
Ainsi, c'est avec Velsna même que la Fédération accepte de participer à la médiation. Pas avec l’un des Triumvirs en particulier. J’en profite d’ailleurs pour préciser que si médiation, il doit y avoir. Cela doit se faire avec des autorités, des représentants démocratiquement élus, et n’ayant pas pris le pouvoir par la force des armes, la perfidie et un massacre. Signifiant que seuls les Triumvirs et Sénateurs Vittorio Vinola et Matteo DiGrassi sont considérés comme légitime par la Fédération des Communes Zélandiennes.

Merci de m’avoir écouté.
2700
représentant Kaveh Abedi a écrit :Chers représentants, chers collègues, chers amis,

Je souhaite aujourd'hui vous rapporter des faits de la plus grand gravité. En effet, nous disposons d'informations inquiétantes en provenance de la République du Diambée, pays afaréen voisin de la République du Faravan. La République du Diambée a très récemment vécue d'importantes manifestations motivées principalement par des tensions raciales. Si les altercations religieuses, ethniques et claniques sont malheureusement pas nouvelles en Afarée, la réponse gouvernementale apportée au Diambée nous à en revanche profondément choqué. Les manifestants ont ainsi été massacrés par une police qui a tirée a balle réelle sans aucune retenue. C'est ainsi que les populations musulmanes notamment sont activement persécutées, marginalisées et sont victimes de massacres. De plus, les communications officielles émanant du gouvernement du Diambée laissent a suggérer une complicité active des autorités dans ce massacre. L'incapacité à faire preuve d'une vision a court et moyen terme permettant de sortir de cette spirale de violences nous laisse également craindre la continuation des exactions et des souffrances. Cette situation nous apparait aujourd'hui inacceptable.

C'est au vu de ce contexte que la République Faravanienne a pris l'initiative de contacter la République du Diambée afin d'obtenir des explications et de demander la cessation des actes de haines pour un rétablir la prévalence des droits de l'homme sous les plus brefs délais. Malheureusement, ces missives n'ont pas apportées les résultats escomptées et, au lieu d'apporter des assurances quant au strict respect des droits de l'homme, le gouvernement du Diambée s'est enfermé dans le déni et une rhétorique dangereuse. Ils nous ont ainsi affirmés que seuls eux pouvaient être en mesure d'avoir un droit de regard sur les affaires internes de leur pays. Cette position est inacceptable à de nombreux égards, d'autant plus qu'elle remet en question le principe fondamental de dignité humaine et de son universalité. Ainsi, la République Faravanienne ne peut tolérer que de tels actes soient pratiqués dans le voisinage direct de ses frontières.

C'est pour cette raison que j'en appelle aujourd'hui a l'Organisation des Nations Démocratiques afin qu'une consultation soit menée afin d'établir la situation exacte en République de Diambée, qu'une position commune soit adoptée et enfin, que des recommandations soient émises. Il est dans notre intérêt de faire respecter les principes qui nous tiennent tant a cœur et de faire cesser la souffrance de ces populations. Pour cela, et a l'issue de la consultation et dans le cas ou la République de Diambée serait dans l'incapacité de fournir des réponses satisfaisantes a nos inquiétudes, la République Faravanienne serait prête à soumettre au vote du Conseil Militaire l'application de l'Article 9 de la Charte Défensive.

Notre position est désormais connue et les faits ont été exposés, nous souhaitons vivement une résolution diplomatique et en accord avec les droits de l'homme à cette crise. Chers collègues, nous vous donnons dès a présent la parole.
2030
Suites aux mesures actives de contre-espionnage actuellement en place dans l'OND et de par l'énorme manquement au principe de compartimentalisation en laissant Charle Fromager en charge de représenter le Duché dans le conseil général et le conseil militaire, il fut réaffecté à un autre poste et remplacé par Juliette Mésange. Elle était spécifiquement affectée au conseil général et RIEN d'autre :

"Bonjour mesdames et messieurs. C'est un plaisir de participer pour une première fois à une séance du Conseil Général de l'OND. Je tâcherai d'être à la hauteur dans la représentation du Duché de Sylva dans les fonctions qui sont attendues de moi au sein de notre organisation.
Concernant ce qui se passe au Diambée, nous ne pouvons qu'appuyer ce qui a été dit. Les choses ont beau évoluer extrêmement rapidement, elles ne semblent pas aller dans le bon sens. Entre les massacres inadmissibles et l'isolement des populations musulmanes, nous sommes ce qui ressemble à une élimination systématique d'un groupe d'individu, autrement dit un génocide. Une intervention est urgente pour endiguer ce carnage.

Toutefois et tel que constaté au Hvitnesland (sa prononciation fut catastrophique), intervenir pour neutraliser des groupes fascistes parait être un motif pertinent selon certains pour entretenir une propagande anti-OND, chose que je déplore. Si nous n'avons en soi pas à prendre à cœur ce genre de, permettez-moi l'expression, commérages, il est impératif d'entretenir une bonne image pour avoir l'approbation internationale nécessaire à légitimer nos actions. Nos objectifs doivent après tout s'inscrire dans le temps, sur le long terme, et cela nécessite de ne pas être saboté sur un point ou un autre par d'autres nations.
C'est dans ce cadre que le Duché soutient une coopération avec les acteurs afaréens déjà en place, à savoir le FCAN et (soupire) l'UAA. Il est naturel de faire part de nos objectifs aux États à proximité, premiers concernés par cette affaire et pouvant légitimement prétendre à la responsabilité de s'en occuper. C'est dans cet état d'esprit que nous devons prendre contact avec les services dédiés de ces organismes.

Concernant les opérations à mener, nous n'avons rien à ajouter sur ce qui est proposé, à savoir identifier clairement la situation sur place pour s'accorder sur les mesures requises avant de les appliquer."
1794
Callum Black, nouveau représentant permanent de Caratrad au Conseil Général de l’OND, pris la parole à son tour :

« Nous rejoignons entièrement les propos de Mme. Mésange. La situation actuelle du Diambée est d’autant plus préoccupante qu’elle semble s’inscrire dans une dynamique extrêmement négative du pays et de son gouvernement : quand des milices n’organisent pas un génocide, c’est l’État qui fait tirer sur les manifestants. D’une manière générale, les derniers événements en Afarée sont assez préoccupants, et nous craignons que le continent ne continue de s’enfoncer dans l’instabilité, comme c’est le cas par exemple d’Antegrad.

Toutefois, je me permets de repréciser un point que vous avez évoqué, chère collègue : il est important de toujours rappeler que l’intervention au Hvinestland ne fut PAS organisée, planifiée ou menée par l’OND de quelque manière que ce soit. La propagande qui critique une intervention de l’OND au Hvitnesland est donc doublement idiote. J’aimerai savoir en quoi elle est donc si préoccupante.

Je vous rejoins néanmoins sur ce qui est de l’image internationale ; à la suite de l’opération Clean House, le Premier Ministre a décidé avec le Cabinet qu’il n’était plus dans les intérêts de Caratrad que de jouer au « Constable Awelien », défendant partout la veuve et l’orphelin à la pointe de son revolver fumant. Cela ne veut pas dire que nous nous opposons à toute forme d’intervention ; simplement, mon gouvernement ne participera pas à d’autre missions que purement humanitaires, si de telles missions sont organisées par l’Organisation au Diambée.

Pour ce qui est de l’image de l’Organisation, je ne saurais trop dire si arrêter un génocide lui serait vraiment une mauvaise chose. J’invite nos collègues à se prononcer sur cette question.

Nous soutenons donc la proposition du Duché visant à contacter les autres organismes afaréens afin d’organiser une démarche commune. Peut-être est il temps que les afaréens se prennent en main ? C’est en tout cas la position du gouvernement caratradais.
1291
Børre Erken pris la parole à la suite de son collègue caratradais :

« Estimés représentants, chers collègues,

Je tenais tout d'abord à féliciter personnellement Madame Mésange et Monsieur Black pour leur entrée au sein de ce Conseil Général de notre Organisation. Puissent nos débats et discussions permettre l'amélioration de nos démocraties respectives et de cette organisation.

Je ne peux que soutenir votre proposition, Madame Mésange, de ne pas se soustraire à la coopération avec d'autres acteurs afaréens déjà en place. Je dirais même plus que Tanska estime qu'il est la nécessaire de ce lier à eux sinon de laisser à des Etats afaréens l'initiative de l'action à entreprendre. Il en va de l'image que nous pouvons et devons laisser auprès de l'Afarée pour nous éviter une avalanche de critiques absurdes et infondées mais néanmoins virulentes qui nous touche en Eurysie. Peut être la République Faravienne entretient-elle déjà des relations avec des Etats voisins sinon Afaréens pour permettre de tels rapprochement.

Arrêter un génocide ne peut pas être une mauvaise chose, mais si nous l'effectuons de la mauvaise manière, sous entendue d'une façon qui déplait aux opinions, cela peut rapidement le devenir. Mais comme l'a indiqué Monsieur Black, peut être est-il en effet temps que les Afaréens règlent cette affaire avant tout par eux même. Nous soutiendrons par divers moyens une telle opération, mais nous ne commanderons pas n'y n'opèrerons sans doute pas ou peu de troupes au sol

2030
Jean-Luc
Représentant teylais au Conseil général, Jean-Luc bourgard



Jean-Luc Bourgard pris la parole neutre :

« Chers représentants,

Je remercie Kaveh Abedi d'avoir averti cette assemblée, ce conseil, de la situation inquiétante et dangereuse en Diambée. Le gouvernement de Sa Majesté est bien entendu choqué par la situation rapportée par mon homologue. Au choc s'ajoute l'outrage. Outré face au non-respect des droits de l'Homme, qui nous tient tous à cœur ici. Outré face à la déshumanisation d'êtres humains, à laquelle le pouvoir diambéen participe activement, complice d'un crime des plus barbares. Outré, car le pouvoir s'attaque aux innocents, aux faibles, nous rappelant à tous et toutes non pas un devoir, car ce que nous devons faire ne doit pas être dicté par la loi, mais par la pensée humaine, par notre humanité, par notre empathie.

Mais notre supériorité morale doit être utilisée avec intelligence. Le Royaume de Teyla rejoint les propositions de Mme Mésange. La coopération avec des nations du continent, bien que je sache que des membres de cette organisation sont Afaréens, est une nécessité pour éviter que l'Organisation des Nations Démocratiques soit perçue par la majorité comme une organisation impérialiste, dont la Loduarie s'amuse à jouer sur ce tableau en répandant de fausses informations. À ce titre, il me semble que le développement d'un traité similaire à celui proposé par le Royaume sur le Wanmiri, avec une nation sur chaque continent en dehors de l'Eurysie, est une nécessité. Nous aurions ainsi une légitimité à intervenir sur des continents ou aucun membre n'a sa métropole en plus des territoires souverains et légitimes des États-membres. Mais nous aurions avant toute chose un relais important sur chaque continent afin de permettre à l'Organisation des Nations Démocratiques d'étendre son influence à travers le monde et de permettre le développement de relations plus avancées, si les discussions et les actes se passent bien.

Pour en revenir à la Diambée et aux actes de celle-ci, il me semble que l'UAA est particulièrement active sur le sujet. Nous pouvons déléguer une mission diplomatique à la République Faravanienne auprès de l'UAA pour discuter de la situation sur place. Ainsi, nous privilégierions la coopération avec des pays afaréens, et ceux-ci seront contactés par un pays de ce même continent au nom de l'OND.»
660
Juliette Mésange : Il est des plus satisfaisants de constater encore une fois les convergences idéologiques entre membres de l'OND. Mettre un terme à l'odieux crime du Diambée sans s'imposer sur les nations afaréennes mais au contraire en les invitant à s'assumer est le meilleur recours qui soit. Le Duché de Sylva est conséquemment favorable à déléguer à Faravan la responsabilité de prendre contact avec l'UAA pour tirer au clair les mesures à prendre. Concernant l'UAA, c'est une alliance encore jeune, mais, elle a été telle que dit précédemment bien impliqué dans cette affaire. Et si ses membres comptent quelques remous économiques, ils sont dans l'ensemble dynamiques et impliqués sur le plan régional, en faisant des intermédiaires adaptés pour cette crise.
1074
Manticore le 10 juillet 2014
CG-RO.......... .... .... ...... ....
ORDJO............. ....... .........


NOTE
Origine : ............ Secrétariat général du Conseil
Destinataire : .....Délégations
Objet : ............... Réunion ordinaire du Conseil général du 10 juillet 2014, ordre du jour

Les délégations trouveront ci-joint les points du jour à aborder dans le cadre de la réunion ordinaire du Conseil Général. La présente réunion n'est pas publique.


___________________

Motion visant à l'autorisation d'un envoi de représentants diplomatique en République Démocratique du Wanmiri pour négocier le Traité de coopération internationale adoptée au sein de l'Instance de Réflexion Economique Multilatérale.

1. Validation du traité présenté en Instance de réflexion.

2. Validation et confirmation du niveau d'accréditation accordé aux représentants de l'OND.

*
* *


Discussion de la situation au sein du Gouvernement Militaire du Diambée et de la démarche à tenir.

3. Evocation de la situation des minorités musulmanes au Diambée.

Absent dans la documentation publique3-bis. Evocation d'une potentielle intervention humanitaire au Diambée.

*
* *


Sur demande du Royaume de Teyla, discussion sur la potentielle ouverture de négociations avec la Loduarie Communiste.

4. Proposition du Royaume de Teyla.


HRPDate retro car les éléments ont été évoqués il y a longtemps, je n'ai juste pas eu le temps de faire cela.
6595
Angel
Premier ministre, Angel Rojas



Au regard de l'importance de cette réunion du Conseil général de l'Organisation des Nations Démocratique, l'habituel représentant du Royaume de Teyla est remplacé durant cette réunion par le Premier ministre en personne. Ce remplacement s'explique par l'inhabituelle importance de la réunion pour le gouvernement de Sa Majesté. La proposition du Royaume de Teyla sur la Loduarie allait être du domaine de l'audace, face à une Assemblée dont il ne savait pas comment elle allait réagir. La proposition du Royaume de Teyla disait tout de la pensée teylais. Elle révélait l'obsession du Royaume qui recherche constamment la circonscription de la menace Loduarienne par la voie diplomatie en rationalisant les rapports entre le Royaume et la Loduarie. Jusqu'ici, il est évident que la politique menée est un échec absolument, mais cette fois-ci le rapport de force est en défaveur de la Loduarie selon le Premier ministre.

Avant le début de la réunion du Conseil, on a pu voir dans les couloirs le Premier ministre et l'actuel Secrétaire Général, Jean-Louis Gaudion, discuter dans les couloirs du siège à Manticore. Les deux se connaissent, Angel Rojas était le supérieur hiérarchique durant les deux années précédente de Jean-Louis au sein du gouvernement. C'est tout naturellement que la conversation entre les deux hommes se passa bien, bien que les sujets abordés soient délicats. En dehors des sujets lié à l'organisation, l'ancien ministre des Affaires Étrangères, avoua au Premier ministre, qu'après son mandat, il allait très certainement prendre la tête de la Présidence du parti politique Les Royalistes, un parti d'opposition. La partie à droite de l'échiquier politique était divisé entre deux partis, les Royalistes restaient le parti dominant la droite, mais le parti de centre-droit Parti Monarchique pour la Liberté et le Progrès accapare un nombre d'électeurs importants, ayant permis à Angel Rojas, d'atteindre la plus forte majorité absolue obtenue dans l'histoire politique du Royaume. Les deux allaient devenir des adversaires politiques, alors qu'ils coopèrent actuellement. Toutefois, c'est sûr des rires que les deux hommes, qui prient le soin de ne pas s'afficher devant les caméras, se quittent.

Avant de rejoindre la réunion, le Premier ministre alla voir le représentant de la République Fédération de Tanska et lui demanda une entrevue après la réunion, sur des sujets qui intéresseront la République, sans en dire plus à son interlocuteur. Après cette mystérieuse demande, il entre dans la salle du Conseil général, s'installe et fut l'un des premiers à prendre la parole.


« Très estimés Excellences,

Alors que le Premier ministre commença un long discours et monologue, celui-ci se leva afin que sa voix porte dans toute la pièce dans laquelle les puissances de ce monde étaient réunies.

Au cours de son histoire, nos nations se sont trouvées face à une multitude d'obstacles, de menaces qui pouvaient à chaque instant remettre en cause le système en place, bouleverser les équilibres politiques ou économiques de nos nations. Ces nations ont pu se montrer sans vergogne, sans morale face à des nations qui avaient une puissance inférieure. Pourtant, c’était à chaque nation, même si le concept de nation tel que nous le connaissons aujourd’hui n’existait pas encore, de se transcender et de mobiliser toutes ses forces pour faire face aux périls qui la menaçaient. Cette transcendance pouvait avoir plusieurs formes comme l'innovation, le savoir et le transmettre, se retrouver dans la religion afin d'alléger nos peurs, entamer des réformes d'État encore en vigueur chez certains membres.

Ces défis ne se sont pas faits sans sacrifices, sans laisser une marque indélébile en notre sein. Nous pouvons chez chacune des sept nations ici présentes, trouver des récits de courage, de fierté, d'aventure épique ayant marqué l'histoire de votre nation par le sceau de la victoire. Nous y retrouvons des périodes de grande tristesse, y compris au sein du Royaume. Je ne peux oublier la guerre civile qui a duré de mille huit cent quarante-huit à soixante-six restera à jamais dans la mémoire des Teylais pour sa cruauté, sa barbarie, mais aussi, car nous avons su nous unir sous une seule bannière.

Cette union, qui s'inscrit des siècles plus tard dans l'Organisation des Nations Démocratiques, nous a permis, à nous tous, de nous unir pour faire face à ces menaces et à ces défis. Je pense tout naturellement à la Loduarie Communiste, à Communaterra ou encore à la Translavya. Ensemble, nous avons réussi là où beaucoup auraient échoué, à savoir repousser les tyrans et les régimes dictatoriaux. Pendant trois ans, la Loduarie a constitué cette menace, ce défi pour nombre de nations ici présentes, mais aussi pour des nations tierces. Je pense à l'Okaristan, à la Translavia, qui dorénavant doivent répondre en partie à un homme fou. Ces actes, commis avec une brutalité sans limites, ont fait naître en nous une détermination inébranlable à protéger la démocratie, la justice, l'État de droit face à un régime barbare. Nous n'oublierons jamais ces vies sacrifiées, que ce soit les nôtres ou celles de nations tierces, qui ont fait face à ce régime.

Mais cette année deux mille quatorze a marqué un changement majeur. Nous ne sommes plus tributaires de la puissance loduarienne et de son organisation communiste. Notre travail à tous a permis, à travers le renforcement de nos capacités, de notre innovation, de notre interopérabilité, dont je tiens à saluer le travail de Faravan et de Tanska sur ce dossier majeur, de surpasser l'armée loduarienne. Cette domination n'est pas mineure, mais bel et bien majeure. Pourtant, chers partenaires, recherchons-nous la guerre ? Non !

Nous devons être responsables afin d'éviter un conflit régional, voire mondiale. Quel que soit les actions de la Loduarie, celles-ci sont destructrices, alors que nous avons la force armée pour y répondre, nous devons assurer que les actions qu'entreprend la Loduarie échouent. Le Secrétaire Général loduarien a clairement exprimé sa foi inébranlable dans l’usage de la force. Cependant, j’ai la conviction que si nous lui présentons un accord en des termes précis et fermes, avec un message clair, cet accord ou rien, alors il choisira la diplomatie. Il a déjà choisi la diplomatie par le passé, avec d'autres forces communistes.

L'accord proposé devra garantir la sécurité de chacun, y compris celle de la Loduarie Communiste, tout en prenant en compte le rapport de force actuel. La première des clauses est la garantie que l'Organisation des Nations Démocratiques garantisse le régime actuel de la Loduarie. Dans le sens où nous ne mènerons aucune action hostile contre la Loduarie Communiste, si nous tentons de changer le régime politique de la Loduarie, si celle-ci respecte les termes de l'accord. Au regard des événements récents, nous pouvons inclure une reconnaissance de la DTC. Les termes que la Loduarie devra respecter seront nombreux, suivant nos propositions, mais en voici quelques-uns que le Royaume estime indispensables.

  • La limitation de la présence à deux navires simultanément loduariens dans la Manche Blanche.
  • L'arrêt des actions militaires entrepris par la Loduarie en Eurysie de l'Ouest, allant de Caratrad jusqu'aux côtes loudariennes et la République Fédérale de Tanska.
  • La démilitarisation progressive de la frontière teylo-loduarienne, avec comme objectif la présence de maximum cinq mille militaires à la fin de l'année deux mille vingt-cinq.
  • La limitation des moyens militaires de la Loduarie Communiste.

Chers partenaires, nous sommes à un tournant dans les rapports de force entre la Loduarie et cette organisation, montrons au monde, que nous souhaitons la paix et non la guerre. »
2789
D'habitude protocolaire, Børre Erken fut surpris par la présence d'un chef de gouvernement en personne qui amenait selon lui une gravité non nécessaire tout en renforçant le capital politique de la prise de parole teylaise au détriment des autres nations présentes. Néanmoins les termes propos n'allaient pas sans rencontrer un certain écho du côté de la représentation tanskienne qui avait eu ouï des volontés teylaises d'un tel traité avec la Loduarie et s'y était donc préparé.


« Excellences,

Les mots ont été durs sur les années précédentes mais ils ont été vrais. Jusqu'à présent, le seul rapport de force a pu fonctionner à l'égard de la Loduarie communiste. La dernière altercation entre des avions caratradais et loduariens au sud des côtes caratradaise en témoigne encore alors que la lumière doit être faite sur les raisons de cette rencontre qui aurait pu mal finir. L'année dernière s'est achevé sur la mort d'un pilote sylvois à la suite d'une autre altercation et d'une mauvaise compréhension mutuelle qui a aussi résulté en la mort de plusieurs loduariens à bord du croiseur nommé d'après le dictateur.

Cette route qui est actuellement la nôtre ne peut l'être indéfiniment sous peine de bel et bien provoquer un conflit. La présence de forces onédiennes et loduariennes en Translavie est un risque supplémentaire de déflagration bien que le territoire soit plus éloigné des coeurs de nos démocraties.

Sur les éléments proposés, nous sommes dans l'ensemble favorable à l'idée général des éléments évoqués bien que le terme de garantie du régime actuel ne saurait être formulé de la sorte. Il y a aura un respect des frontières loduariennes et une absence d'ingérence, mais en aucun cas Tanska ne saurait garantir le régime loduarien.

Pour les autres points, Tanska n'est pas opposé à une reconnaissance d la DTC par des pays membres de l'OND mais ne saurait s'y soumettre elle-même pour le moment. La limitation à deux navires loduariens en Manche Blanche est une notion qui nous plait et n'entrave pas non plus la libre circulation maritime loduarienne, ce qui paraît être une bonne option. L'arrêt des actions militaires entreprises mériterait une précision cartographique de premier ordre mais nous n'y voyons que des éléments positifs. Pour la démilitarisation progressive de votre frontière, Tanska n'a pas a se prononcer sur ce qui est avant tout une question bilatérale sur laquele nous n'avons pas à nous positionner.

Quand au dernier point, bien que fort souhaitable, je dois reconnaitre que nous estimons qu'il serait jugé impossible pour le dictateur et pourrait bloquer indéfiniement toute négociation. Cependant, cependant, une limitation des capacités balistiques, et en priorité de leur présences à proximité de nos frontières mutuelles paraît être un excellent élément de limitation des tensions. Les missiles balistiques prolifèrent, il y en a trop et beaucoup sont entre des mains de fanatiques, d'incapables, de dirigeants aussi incompétents qu'inconscients des capacités dont ils disposent et des conséquences que cela peut avoir. L'exemple translave parle de lui même et ne saurait proliférer à l'échelle du globe sous peine de provoquer une psychose générale des populations civiles.
»
4412
Juliette Mésange écouta tour à tour ses deux homologues. Leurs mots étaient bien choisis, adaptés au contexte géopolitique et aux dynamiques observées qui ne faisant que conforter les pessimistes constats de l'OND. Elle n'était pas pour autant d'accord sur tous les points, chose qu'elle prit le temps d'exprimer :

"Excellences,

Plusieurs points ont été avancés, avec certains très vrais comme notre volonté d'éviter la guerre et la nécessité d'établir un cadre clair pour y parvenir en vue des tensions actuelles. Je crains malheureusement que nos visions soient actuellement enfermées dans le prisme de nations de l'OND, avec des dirigeants raisonnables, sains d'esprit et confrontés à des contre-pouvoirs qui empêchent les abus. Or, nous savons pertinemment qu'il est vain d'espérer la même chose de notre "homologue" loduarien, ayant témoigné à mainte reprise son impulsivité, manque de vision sur le long terme, absence de considération pour les principes Humains ou Démocratiques, et surtout, sa vision purement militaire. Inutile de rappeler l'échec monumental du sommet de la détente organisé par Sylva durant ladite crise de l'Okaristan, dans lequel le secrétaire Lorenzo a lui-même dit ne plus croire en la diplomatie mais uniquement en la force, et nos rapports se sont jusque-là maintenus uniquement dans cette direction.

Évidemment, la Loduarie acceptera une partie des termes proposés parce qu'elle n'est plus en position de force pour les refuser. Elle est isolée dans ses excès militaristes et mégalomaniaques, même dans l'UICS dont le seul fervent support est un obscur partis d'un pays dont l'instabilité le rend bon à intégrer l'UEE. Mais elle ne tiendra aucunement cet engagement par respect de sa propre parole, mais parce que la force lui en incombe, et nous devons être conscients que ces promesses seront rompues à l'instant où le rapport de force basculera. Je ne dis pas que cela arrivera, mais que les promesses n'engagent que ceux qui y croient, ce qui n'est pas le cas du chef de la junte loduarienne. Éventuellement, les termes de cette proposition auront davantage pour finalité de clarifier ce que nous tolérons ou non et ce que nous nous engageons à faire ou ne pas faire pour conforter la Loduarie dans cette entente. Mais elle ne devra à aucun moment être prise pour acquise et nous devrons toujours garder à l'esprit qu'avec ce sinistre déséquilibré, c'est la force de notre côté et rien d'autre qui ne le fera tenir cet engagement.

Pour en revenir aux propositions elles-mêmes, je rejoins les propos de mon homologue Børre Erken. La limitation de la présence navale et des actions militaires dans les régions délimitées sont plus que souhaitable et raisonables, de même que la démilitarisation des frontières Teyla – Loduarie quand bien même cela relève de vos initiatives. Ceci dit, pour ce second point, que cela relève de la souveraineté des deux pays frontaliers ou non, c'est évidemment l'OND qui, par pur rapport de force tel qu'explicité précédemment, garantira (ou plutôt contraindra) le secrétaire général à contenir ses ferveurs.
Et concernant le dernier terme, je ne peux là encore que rejoindre les propos de notre homologue tanskien. C'est inapplicable bien que souhaitable, mais la paranoïa du dictateur loduarien le poussera à croire que nous voulons le désarmer pour l'envahir. Il est après tout impossible de reprocher à une puissance souveraine d'assurer de manière autonome sa défense.

Mais je suis toutefois d'avis de garder cette proposition pour laisser au secrétaire Lorenzo de la refuser après d'après négociations. Nous avons constaté sa tendance à toujours rattraper ses défaites par de petites victoires, des détails lui permettant de dire à son peuple asservi "Nous leur avons imposé ça !" Le premier exemple à me venir à l'esprit concerne la libération du pilote sylvois exigée par le Duché pour Noël 2013, et acquise quelques jours après. Le secrétaire a bien fini par relâcher le pilote ayant torpillé le navire à son nom et manquer de tuer sa femme et enfant, pire encore, il a reconnu l'innocence du pilote et la responsabilité de l'équipage du croiseur. Mais ! Mais il a libéré le pilote selon ses termes en ne respectant pas nos délais, c'était sa petite victoire, tel que les aveux du pilote publiés et obtenues via des suggestions que nous qualifierons "d'insistantes" à en croire les retours du pilote une fois revenus au pays. Ce dernier terme aura l'effet égal, donner une petite victoire réconfortante à ce tyran tandis qu'il sera contraint à approuver la suite.

Et enfin, j'aborderai le cas de la TDC : nous reconnaitrons la TDC comme État Souverain quand elle disposera de son propre gouvernement autonome indépendant de la Loduarie Communiste et plus généralement de l'UICS. Nous avons la même approche avec la RT, dont nous ne reconnaissons "que" le gouvernement d'intérim en sa qualité d'organe de transition, mais ne pouvons pour autant admettre que la RT est pour le moment un État Souverain. Nous pouvons par contre garantir que nous ne mènerons aucune action hostile envers la TDC, chose naturelle et qui plus est rassurante pour les acteurs impliqués."
Haut de page