Ce jour du 23 en effet, les riverains du quartier de San Ciro ont assisté à une scène d'une violence rare entre un batelier et un groupe d'agresseurs. Ceux-ci, un groupe d'hommes âgés d'entre 20 et 55 ans, ont pris à partie le batelier du nom de Giovanni Agnelli au détour d'une rue d'ordinaire peu fréquentée, mais dont l'acte a été pris sur le fait par des touristes kah tanais. Sur sa propre gondole, celui-ci a été roué de coups, et entaillé de trois coups de couteau, avant que la Garde civique n'intervienne à l'appel à l'aide des touristes, appréhendant trois des cinq agresseurs. Par chance, Giovanni Agnelli a bien survécu à cette attaque et transféré à l'hôpital privé San Pietro, dans le quartier éponyme.
Ceux ci présentent un profil bien révélateur des motifs subséquents de l'agression à main armée: tous les trois étaient également des bateliers des canaux. Après interrogatoire, ceux ci ont révélé n'être que des simples exécutants d'un commanditaire bien lus puissant: le prestigieux collège des bateliers et des canaux de Velsna. En cause, Giovanni Agnelli aurait été exclu du collège des bateliers suite à une baisse de tarif exercée bien en deçà de la fourchette accordée par la célèbre institution. Exclu du collège, il aurait donc continuer d'exercer illégalement, ce qui aurait motivé cette attaque en plein jour.
Des réactions, diverses ne se sont pas faites attendre bien au delà du caractère illégal de l'action que la victime a effectuée. Un nombre de plus en plus important de personnes, essentiellement des anciens bateliers et autres proches de la corporation, n'ont pas tardé à pointer du doigt l'organisation "quasi mafieuse" du Collège des bateliers, faite de faveurs inter-personnelles. Car si cette attaque n'est guère la première, elle est probablement la seule à avoir eu un retentissement médiatique suscitant une vague d'indignation collective. D'ores et déjà, on interpelle certains sénateurs afin de mettre en branle un travail de fond quant à la transparence des collèges de corps de métiers, ces institutions régissant en grande partie la vie économique du pays et des groupes d’intérêts ayant un poids certain sur les décisions gouvernementales d'ordre économique. Ainsi, ce qui n'est en apparence qu'une simple attaque au couteau, pourrait bien provoquer un réveil de la population sur des organisations faisant partie intégrante du paysage politique velsnien, et qui sont de plus en plus décriées comme des "mafias légalisées". Le Maître des alances Rocco Ascone, a fait savoir au micro du Velsnien libéré que "L'illégalité de l'activité ne justifie pas l'impunité et la violence.", sans pour autant indiquer la marche à suivre adptée par le gouvernement communal sur la question, qui a l'air pris de cours par cette affaire.