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Presse de Velsna: actualités et informations - Page 5

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Le velsnien libéré, la social-démocratie au cœur ! informations offertes par le Groupe industriel Falieri a écrit : Lucrezia Azurro, 24 avril 2017

Règlements de comptes dans le milieu des bateliers velsniens: les langues se délient.


D'ordinaire, on parle volontiers des bateliers des canaux de notre cité à l'évocation des charmes que Velsna exerce sur les touristes étrangers, de leur politesse, de leurs bons conseils concernant les adresses de la ville qui échappent au regard peu soucieux de ce qui l’entoure. mais l'affaire qui vient d'éclater ce jeudi 23 avril dans le quartier San Ciro est peut-être révélatrice d'un malaise profond au sein de ce tout petit monde, gangrené par les coups de mains, les règlements de compte et une violence endémique quasi clanique.

Ce jour du 23 en effet, les riverains du quartier de San Ciro ont assisté à une scène d'une violence rare entre un batelier et un groupe d'agresseurs. Ceux-ci, un groupe d'hommes âgés d'entre 20 et 55 ans, ont pris à partie le batelier du nom de Giovanni Agnelli au détour d'une rue d'ordinaire peu fréquentée, mais dont l'acte a été pris sur le fait par des touristes kah tanais. Sur sa propre gondole, celui-ci a été roué de coups, et entaillé de trois coups de couteau, avant que la Garde civique n'intervienne à l'appel à l'aide des touristes, appréhendant trois des cinq agresseurs. Par chance, Giovanni Agnelli a bien survécu à cette attaque et transféré à l'hôpital privé San Pietro, dans le quartier éponyme.

Ceux ci présentent un profil bien révélateur des motifs subséquents de l'agression à main armée: tous les trois étaient également des bateliers des canaux. Après interrogatoire, ceux ci ont révélé n'être que des simples exécutants d'un commanditaire bien lus puissant: le prestigieux collège des bateliers et des canaux de Velsna. En cause, Giovanni Agnelli aurait été exclu du collège des bateliers suite à une baisse de tarif exercée bien en deçà de la fourchette accordée par la célèbre institution. Exclu du collège, il aurait donc continuer d'exercer illégalement, ce qui aurait motivé cette attaque en plein jour.

Des réactions, diverses ne se sont pas faites attendre bien au delà du caractère illégal de l'action que la victime a effectuée. Un nombre de plus en plus important de personnes, essentiellement des anciens bateliers et autres proches de la corporation, n'ont pas tardé à pointer du doigt l'organisation "quasi mafieuse" du Collège des bateliers, faite de faveurs inter-personnelles. Car si cette attaque n'est guère la première, elle est probablement la seule à avoir eu un retentissement médiatique suscitant une vague d'indignation collective. D'ores et déjà, on interpelle certains sénateurs afin de mettre en branle un travail de fond quant à la transparence des collèges de corps de métiers, ces institutions régissant en grande partie la vie économique du pays et des groupes d’intérêts ayant un poids certain sur les décisions gouvernementales d'ordre économique. Ainsi, ce qui n'est en apparence qu'une simple attaque au couteau, pourrait bien provoquer un réveil de la population sur des organisations faisant partie intégrante du paysage politique velsnien, et qui sont de plus en plus décriées comme des "mafias légalisées". Le Maître des alances Rocco Ascone, a fait savoir au micro du Velsnien libéré que "L'illégalité de l'activité ne justifie pas l'impunité et la violence.", sans pour autant indiquer la marche à suivre adptée par le gouvernement communal sur la question, qui a l'air pris de cours par cette affaire.

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LegislaTV, Journal parlementaire de la Grande République a écrit : Fabrizio Vercetti, 25 avril 2017

Rubrique nécrologique d'avril 2017: annonce d'un décès d'une journaliste


C'est avec toutes nos condoléances et nos fraternels sentiments de professionnels du journalisme que nous annonçons le décès de notre consœur et pigiste du Velsna Libéré, Lucrezia Azurro à l'âge de 32 ans. Si les circonstances de la mort ne sont pas connues avec certitude, l'enquête de la Garde civique n'ayant pas encore débouché sur une conclusion définitive, la thèse du suicide est retenue prioritairement. La journaliste aurait été retrouvée pendue dans son appartement.

Les obsèques auront lieu ce vendredi 28 avril. Toutes nos pensées vont à sa famille et à ses proches.

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Quotidia, Le média de l'excellence, informations offertes par le Groupe Falieri a écrit : 4 Mai 2017

Cinéma: Fin de tournage pour Métatron V, quand le 7ème art devient une lettre d'amour à la culture raskenoise


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Il est 7h du matin lorsque le plateau du blockbuster tant attendu "Métatron V" est fin prêt pour mettre dans la boîte. Dernière scène après trois mois de tournage pour le film velsnien dont le réalisateur excentrique, le très prolifique Girolamo Clemenza, est le grand maître d’œuvre. On ne présente plus le célèbre velsnien, créateur de la saga du Métatron, la franchise phare de son auteur qui a exploser au là main le plafond du nombre de spectateurs au pays, mais dans bien d'autres parties du monde. La recette ? Se détacher totalement des références du cinéma d'auteur velsnien tel qu'on le présente et exploser les codes...littéralement.

En effet, les œuvres de Clemenza ne sont pas tant connues pour ses dialogues, sa mise en scène incisive ou son esthétique léchée que par un attrait quasi monomaniaque pour le domaine des artificiers. Les explosions, le bruit du vert tombant au sol et les slow motion intempestifs sont ainsi devenus la marque de fabrique de son auteur, que l'on ne connait plus que par ce prisme. Cette étiquette, l'intéressé l'assume volontiers sur le plateau, devant nos micros:

" Vous savez, on a tendance souvent, et par prétention, à se clamer des influences d'un tel cinéaste velsnien du courant réaliste, ou d'un obscur auteur de giallo kah tanais. Moi, je ne me réclame de rien de tout cela, et vous voulez que je vous dise: la plupart de ces films que j'ai vu à la fac sont chiants à mourir. Aux jeunes cinéastes qui m'écoutent, et aux professionnels du milieu, je tiens à vous dire la chose suivante: arrêtez de vous palucher sur vos films lorsqu'il suffit que je fasse un film avec des robots géants pour faire le triple de votre audience en salles."

Ne mâchant que peu ses mots, le réalisateur est tel une pile électrique sur le plateau, et se démarque de ses compères par le fait qu'il paraît bien plus souvent en discussion avec ses techniciens qu'avec ses acteurs. Encore une fois, l'intéressé est jusqu'au boutiste:

"Qu'on se mette d'accord: le but d'un film c'est pas le scénario, on s'en fiche de ça ! *Il déchire un script devant les journalistes, et devant les yeux de son assistance qui s'empresse de ramasser les morceaux par terre*. Depuis quand un film doit être jugé par rapport à ce qu'il raconte ? C'est pas ce qu'il raconte qui est important, c'est ce qu'il montre. Et quoi de plus beau de de voir plusieurs tonnes de dynamite exploser à l'écran sur un même plan ?"

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Girolamo Clemenza fixant une caméra avec perplexité

Bref, nous connaissons déjà le personnage, qui est devenu en l'espace de quelques années un acteur majeur de l'industrie cinématographique velsnienne à grand public, succès amplifié depuis la tenue d'accords velsniano-kah tanais régissant l'industrie, et qui permet à ce type d'auteur une visibilité bien plus grande qu'ailleurs. Lorsque le projet Métatron a débuté il y a plus de dix ans de cela, peu de gens du milieu pariaient grand chose sur ce qui n'était rien de plus qu'un film à produits dérivés pour enfants, la fameuse franchise de jouets robotisés raskenoise Métatron, à laquelle à succéder un certain nombre de séries animées dont le réalisateur clame "les avoir tous vu". L'Histoire est simple: celle de robots géants venus d'un autre monde, en quête d'un nouveau foyer et se retrouvant ainsi à Rasken sous l'apparence de voitures plus "bling bling" les unes que les autres. Le dernier volet de sa saga approchant, Girolamo Clemenza ne voulait pas se contenter de tourner le dernier opus tant attendu de cette série sur le territoire velsnien, ou dans des studios kah tanais. Pour ce dernier, Métatron VI devait sonner comme "une véritable lettre d'amour adressée à la culture raskenoise", comme l'explique l'intéressé.

"Vous savez, je dis bien souvent que je suis davantage raskenois que velsnien: j'aime les grosses bagnoles, les gros canons, les barbecues et les belles filles...et j'avais envie de clore la saga par un spectacle qui rende honneur à ses habitants. Alors j'ai décidé de mettre les petits plats dans les grands, quitte à payer de ma poche les frais de tournage supplémentaires à l'étranger et en décors réels. Je voulais m'approcher au plus près de ce qui fait ce que j’appellerais l’authenticité raskenoise, cette petite odeur d'essence et de sans plomb...et de chrome. Le cadre dans lequel nous avons tourné est parfait, probablement l'une de mes meilleures expériences de tournage. Nous avons même profité des contrats de sponsoring de Steiner...j'étais comme un gosse ! On a eu accès à un parc automobile entier !"

Le réalisateur, véritable touche à tout, fait volontiers le tour du plateau, n'hésitant au détour d'une scène, à arracher la caméra de son trépied pour passer à l'épaule, marquant ce film de son empreinte: celle de la contre-plongée exagérée et testostérone, le tout filmant des détonations à la chaîne. Exceptionnellement, nous avons eu accès à certaines rush brutes du film, son créateur posant fièrement à côté. Et de suite, nous avons pu constater que loin des clichés, le dernier Métatron serait empreint de ce qui ressemble à un discours social, comme l'explique Clemenza.


Quotidia: Comment expliquer le choix de votre part de dépeindre les autocons, les grands ennemis des métatrons, sous l'apparence de voitures étrangères, en particulier des électriques et des Agouti ?

Clemenza: *Hésite quelques secondes avant de répondre* J'ai pu...j'ai pu constater avec les années l'évolution particulièrement néfaste du parc automobile mondial, et vous savez, c'est un sujet qui me touche vraiment. La cylindrée c'est sacrée, et qu'est-ce que nous offrent les constructeurs automobiles depuis quelques années: le silence et le sifflement de batteries de trottinettes. C'est pas ça l'amour de l'auto pour moi: où est le romantisme du ronronnement des voitures quand vous enclenchez le démarreur ? Où est la niak ? Nul part. L'avenir que nous prépare ces gens est fade et sans saveur, et je tenais à parler de cela dans mon film. Il fallait également prendre la défense des industries locales, c'est important vous savez: une voiture raskenoise achetée, c'est un emploi pour un raskenois, ça aussi c'est important. Il faut bien comprendre ce que signifie Steiner pour des centaines de milliers de salariés. Steiner contre l'électrique, c'est un peu le prolo contre le bobo: entre ceux qui se lèvent à la campagne le matin et qui travaillent dur, et ceux qui prennent la voiture que comme un vulgaire outil pour faire 300 mètres, et aller au café hipster du coin. Alors j'ai décidé de livrer un message tout en m'amusant, et j'ai fait péter...je sais pas...peut-être 200 voitures électriques pour le tournage. On peut même dire que c'est un appel contre la gentrification que je fais...


Autre caractéristique participant au succès du film: toute l'équipe semble soudée derrière le projet, en témoigne l'assistante-réalisatrice Jolina Pizarro.

"Oh vous savez...Clemenza déborde d'idées, je dirais qu'il en parfois trop ! *rires nerveux* Par exemple...il voulait inclure des caméos de l'empereur Stanislav, qui se transformerait en voiture...puis en métatron. Et les spectateurs auraient dit "Oh merde ! L'empereur Stanislav est un mététron !"...*rire nerveux* vous voyez le genre...mais on avait peur des procès..."

Quid de son succès en salle, ça, nous le verrons pour sa sortie programmée en Aout 2017. D'ores et déjà il a été annoncé que le film sortirait en avant-première à Rasken, avant même de faire son entrée dans le marché velsnien: un choix audacieux qui place d'emblée les ambitions de ce film se voulant succès international.

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Affiche promotionnelle de Métatron V
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Quotidia, Le média de l'excellence, informations offertes par le Groupe Falieri a écrit : 7 Mai 2017

Violences politiques en marge de la mort de Juan Altarini: quand les optimates de Fortuna, les optimates de Léandre et les eurycommunistes s'entretuent


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Vidéo polémique des sénateurs Dom Mogador Altarini et Luigi Reina


Si la cité velsnienne est indépendante du pouvoir fortunéen depuis plus de 900 ans, il n'est cependant pas chose cachée que les deux cités états évoluent dans un environnement politique particulièrement intriqué, si bien que lorsque Fortuna est l'épicentre d'une secousse au sens politique du terme, Velsna finit tôt ou tard par en subir des effets variables, et l'inverse est également vrai. C'est de l'une de ces secousses dont les violences urbaines ayant éclaté durant tout le weekend dans le vieux quartier San Ciro sont le nom. Au départ de tout cela, l'annonce fracassante du décès de Juan Altarini, le présentateur vedette de l'émission "l'Heure des pronos", considérée comme le talk show le plus influent de la télévision velsnienne (l'émission étant retranscrite sur la chaîne de Quotidia TV depuis de longues années). Non content d'être une figure médiatique influente, Altarini était sans conteste un personnage de la vie politique fortunéenne, dont la mort pourrait bien avoir des conséquences importantes sur les équilibres de pouvoir interne au sein de la "cité qui coule".

Rapidement, les réactions se sont enchaînées à Velsna, d'abord relativement policées, et la première d'entre elle vint bien entendue de personnages de la faction politique des optimates fortunéens, réputés proches du rand nom du showbiz, au premier rang desquels figurait son neveu, Dom Fransceco Mogador Altarini, chef de faction. Immédiatement après l'annonce, celui-ci s'est empressé de réclamer la tenue d'un hommage national à Velsna, à la fois sur les réseaux sociaux et en interview, sur LegislaTV et QuotidiaTV à heure de grande écoute. Cependant, ces appels au deuil ont rapidement laissé place aux doutes, puis à la colère tant les ragots circulent vite sur les circonstances plus que douteuses de la mort du grand homme. Il ne s'en est fallu que de quelques heures pour que les accusations d'assassinat commencent à fuser, plus particulièrement entre les deux factions du camp ultra-conservateur, fortement liées à la politique fortunéenne. La session sénatoriale du lendemain, où devait être organisée une minute de silence en mémoire du présentateur a ainsi été perturbée par des appels à la vengeance de la part des rangs de la faction des optimates de Fortuna, clairement dirigée contre les quelques sénateurs des optimates de Léandre, qui ont rapidement dégénéré en une bagarre générale initiée, vraisemblablement par Dom Mogador Altarini. Séparés par les gardes wanmiriens et expulsés de la chambre, cela n'a pas empêché les deux groupes de continuer leur prise à partie dans les couloirs du Palais des Patrices et dans la cour centrale du bâtiment. Il est à noter que des jets de projectiles ont également visé les sénateurs eurycommunistes dans les gradins du Sénat, lesquels avaient refusé de prendre part à l'hommage d'un homme qu'ils décrivent comme "une engeance issue de la réaction qui dirige l'une des pires émissions de TV poubelle de tous les temps." aurait insisté le secrétaire général Géorgi Marcos.

On aurait pu penser que cette affaire allait s'arrêter là...mais c'était sans compter l'acharnement des accusations, qui ont débordé entre les deux factions ultra conservatrices et les eurycommunistes, bien au delà de l’hémicycle sénatorial. La publication d'une vidéo par le sénateur Altarini, peu après son éviction de l'assemblée, où celui-ci, avec un compère, s'est essayé au tir sur cible dans son jardin en compagnie d'un autre sénateur optimate, Luigi Reina, a provoqué une véritable embellie de violence. Dans celle-ci, on peut clairement identifier le mannequin, affublé d'un maillot où est inscrit la formule évocatrice "Landro-gauchiste", se voir infliger plusieurs rafales de de fusil d'assaut Corenno par les deux hommes. Le temps d'un face cam furtif, Altarini réitère les accusations, assimilant les factions landrines et communistes aux assassins de son oncle, évoquant un complot où les deux factions se seraient associées pour faire de Fortune "un pays de chochottes en abattant le rempart de virilité qu'aurait été Juan Altarini, empêchant la "cité qui coule" de basculer dans le communisme. Accusations retournées par les optimates landrins contre ce dernier. Les deux sénateurs ont ainsi concluent leur vidéo par un appel à la violence, qui a été particulièrement suivi.

La Garde Civique velsnienne a par la suite été incapable, dans la nuit du samedi au dimanche, de contenir les vagues de partisans des deux factions conservatrices, qui ont provoqué de véritables scènes de guerilla urbaines dans le quartier San Ciro, réputé très conservateur et bastion des vieilles familles optimates. On estime le nombre d'émeutiers à environ 5 000 au plus fort des affrontements, légèrement plus de fortunéens que de landrins. Ont ainsi été visées les pallazi des sénateurs landrins et familles liées de près ou de loin à la faction, frappées aux tirs de mortier et de divers autres engins de guerre. Par la suite, lorsque les landrins, barricadés dans leur quartier s'eurent été retranchés, les optimates fortunéens ont retourné leur colère contre la maison des syndicats de San Ciro, proche du Parti eurycommuniste velsnien, dans la continuité de l'accusation de collusion entre les deux factions. Le bilan au petit matin a été estimé par la Tribune civique de San Ciro a environ trente morts pou trois fois plus de blessés.

Avant même l'aube, le Gouvernement communal a émis un décret d'arrestation des meneurs des deux factions pour troubles à l'ordre public, décret que les gardes civiques de San Ciro n'ont pas encore appliqué à l'heure actuelle pour des causes qui demeurent encore inexpliquées, mais nul doute que les liens entre la Tribune militaire locale et les deux factions ont joué dans la non application de l'ordre. Une réunion du Gouvernement communal devrait se tenir dans la matinée pour décider de l'envoi ou non de la Tribune civique de l'Arsenal dans le quartier San Ciro pour appliquer l'ordre, celle-ci n'entretenant presque aucun lien avec les optimates de Léandre et de Fortuna.

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Quotidia, Le média de l'excellence, informations offertes par le Groupe Falieri a écrit : 8 Mai 2017

Tournée promotionnelle de Métatron V: quand Girolamo Clemenza fait irruption dans un show de catch raskenois


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Les bains de foule n'en finissent plus le le réalisateur velsnien le plus raskenois du showbizz. Alors que le tournage de dernier Métatron est dans la boîte que et que le travail de post-production a débuté à Velsna, ce n'est pas pour autant que celui que l'on décrit comme un créateur aussi "visionnaire que génial" est reparti avec ses bobines, loin de là. En effet, si on peut déjà dire, au vu des trends des réseaux sociaux raskenois et de ceux des échos, que les techniques de communications de l'artiste ne laissent personne indifférent, le public raskenois ne paraît pas être au bout de ses surprises quant aux manières dont le velsnien entend séduire le grand public.

Le réalisateur de Métatron a parfaite conscience qu'il est probablement l'un des créateurs les moins appréciés de la critique professionnelle, mais de toute évidence, cela fait bien longtemps qu'il a cessé d'essayer de leur plaire, pour se concentrer davantage sur ce qu'il nomme "la majorité silencieuse du cinéma", autrement dit les petites gens, les jeunes garçons et filles, les familles qui fréquentent que rarement les salles de cinéma. Détesté par la critique, il l'assume, en répondant volontiers qu'à contrario de leurs films, les siens font déplacer dans les salles des gens qui ne vont pour ainsi jamais dans les salles obscures.

"Cinéaste populiste", surnom qu'il accepte de bon cœur, on retrouve Clemenza partout où il estime que la "culture rasknenoise" s'exprime le plus, dans les lieux rimant avec authenticité du mode de vie local: le lundi, on le voit fréquenter les salles obscures de la capitale impériale et on le surprend à assister à une séance du fameux film "Seeschlacht", mettant en scène une invasion alien se heurtant à la résistance héroïque de la marine raskenoise qui finit par la repousser. En sortie de salle, on peut le voir visiblement bouleversé:

" Vous savez, ça doit bien faire une dizaine de fois que je regarde ce film...et franchement...comment ne pas tomber amoureux du cinéma après l'avoir vu. Le réalisateur de cette œuvre est une immense inspiration pour moi. Il a bien mérité ses 12 statuettes décernées par l'empereur lui-même."

Le mardi, on peut l'apercevoir en plein show de course de chars à l'est du pays, l'une des disciplines reines du sport mécanique raskenois. Entouré de personnes qui lui ressemblent: des gens simples et chaleureux qui viennent volontiers en famille. Ce jour là était celui de la course de seconde division, ce qui n'empêche pas le spectacle d'être toujours au RDV. Clemenza est comme un poisson dans l'eau dans cet environnement dont il paraît être connaisseur, n'hésitant pas à y aller de son commentaire auprès de locaux:

"Le numéro 17 sous-vire en permanence, et t'as vu comment il a coupé le virage 4 ? C'est un scandale."



A la caméra, il rappelle là encore une fois les références du cinéma d'animation raskenois, qui l'ont selon lui beaucoup inspiré:

"Ces courses ça me rappelle cette très bonne série animée.."Des filles et des gros chars". Je vous la conseille. D'ailleurs dans Métatron 2, j'en ai fait une bonne référence, avec la fameuse scène de course de chars, qui se changent en métatrons...et qui font pcheuuuuu poum poum poum TATATATATA...*il mime une mitraillette, puis un lance roquette avec ses doigts* bref...vous voyez le genre..."



Aussi, lorsqu'on voit ses activités de la semaine, il n'est ainsi pas étonnant de l'apercevoir dans le public d'un show de catch de la fédération raskenoise la plus suivie, à savoir la très prestigieuse RWA, la Raskenese wrestling association, à suivre au premier rang ce véritable théâtre populaire être narré sous ses yeux par des acrobates virtuoses, à la fois du ring et du micro...car le catch raconte des choses qu'il aime: des histoires simples montées de toutes pièces, avec un gentil et un méchant.

Ce soir là, le "méchant" n'était autre qu'un catcheur dont le personnage était celui d'un urbain, que certains qualifieraient "d'hipster", se garer près de la scène avec une Agouti flambant neuve, et arracher le mrico des mains de l'annonceuse pour annoncer à toute l'audience son mépris de la masse:

"Regardez vous ! Vous êtes une honte, tous les raskenois sont une honte ! Vous vous gavez de pétrole, de nucléaire et de pollution comme les grosses outres que vous êtes ! Comprenez vous pas que l'éolienne est l'avenir du pays ? Que bientôt, tout le monde roulera dans des voitures telles que celle que j'ai là ? Des électriques qui coûtent une somme telle que vous ne pouvez pas vous l'imaginer ? Vous, avec votre gras qui dépasse de votre bide ! Vous les pauvres, et vous aimez un mode de vie de pauvre ! Continuez donc de vous rouler dans la merde, dans vos voitures polluantes !"

*La foule le hue vivement, conformément au rôle qui est le sien, avant que la musique d'entrée d'un autre catcheur se fasse entendre.*


Le public est en délire alors que le héros de la foule presse le pas et monte sur le ring: Captain Patriot arrive pour sauver la journée ! Le héros des petits et des grands, vétéran de la guerre civile, avec son éternel brassard au poignet droit "Never gave up", et son pantalon aux couleurs de Rasken. D'emblée, il charge verbalement "Timéo le hipster":

"Toi, jeune urbain. Tu devrais avoir honte ! L'image que tu donnes de ton pays est déplorable. Ce n'est pas seulement ces gens là que tu insultes, ce sont tous les employés et les ouvriers des usines automobiles, ce sont tous les gens qui travaillent dur du matin au soir, pour que tu puisses acheter ces t-shirt faits avec du pétrole raskenois ! Cesse donc tes fake news sur le nucléaire jeune urbain; as tu seulement une idée du coût écologique d'une éolienne ? D'une batterie au lithium ? Toi, tu te bats pour ta pomme et ton petit confort, moi..je me bats pour ça. *Captain Patriot met en avant son pantalon de lutteur aux couleurs du drapeau raskenois* Si tu n'aimes pas ce pays, va donc vivre en Communaterra !"

Captain Patriot saisit alors son adversaire par les épaules et lui inflige une suplex, le mettant à terre, alors qu'il bande les muscles devant une foule en délire. Mais, probablement comme prévu par le script, celui-i aperçoit le célèbre réalisateur velsniens:

"Mais que vois-je ? Regardez donc ! C'est Girolamo Clemenza ! Applaudissez le !"

Clemenza se glisse alors dans le ring, saluant la foule, puis, alors que ce dernier et Captain Patriot se fixent, leur regards se portent soudain vers l'Agouti du catcheur hipster. La foule sait...et scande aux deux hommes de s'occuper de l'auto. Nous assistons donc à cette scène hallucinante où le réalisateur velsnien et le catcheur approchent de la voiture électrique avec des barres de fer. La brandissant fièrement, Captain Patriot fait répéter à la foule: "Pas de ça dans mon pays !", avant de procéder à la destruction méthodique de l'Agouti devant un public en délire.



Je pense que notre rédaction n'est pas prête de revoir Clemenza sur le sol velsnien, tant il paraît naturel dans un cadre raskenois...


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Il sabato rosso: les vraies informations, celles que VOUS voulez !



APPLAUDISSEZ AU TOP !

Et bienvenue dans votre samedi rouge !!!


Le carton du Sabatto Rosso s'ouvre sur l'irremplaçable Alessandro Di Resta, apparemment prit au téléphone en plein conversation...privée....

"Moi aussi je t'aime...Tu portes quoi ? Vraiment ? Quelle coquine..Attendez...ça tourne là ?"

Le présentateur raccroche subitement.

"Excusez moi chers téléspectateurs, c'était le Sadr du Churaynn..."

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Bonjour messieurs dames, et bienvenue pour cette édition du 18 mai 2017. Ici votre serviteur dévoué et suave serviteur, Alessandro Di Resta, toujours la main tendue vers la lumière, celle d'un monde informé !

Flash spécial Crise diplomatique entre le Bloc nationaliste eurysien et l'Empire de Churaynn ! Alors que des rumeurs d'enlèvement fusaient au sujet de la disparition de grandiloquent Sadr, il se trouve que celui ci aurait été déposé sur une piste d’aérodrome en Afarée ce dimanche par un avion kartien, avec une valise pleine d'argent. Il apparaît que ses ravisseurs du bloc nationaliste n'auraient pas supporté sa captivité, et auraient débourser la coquette somme de 100 millions de crédits internationaux standards pour avoir l'autorisation de la population churaynn de le déposer chez lui.

Hôpital public: Le gouvernement communal velsnien se désolidarise officiellement du terme d'"Hôpital public".

Fortuneries: A Fortuna, une étrange série d'assassinats aurait frappé un certain nombre de leaders politiques. Lorsque nos équipes ont commencé à demander l'avis de différentes sources concernant l'identité de l'assassin, et que le nom de Déria aurait fait irruption dans la discussion, ceux-ci se sont montrés catagoriques: "L'Amiral Déria est un ange, jamais il ne commettrait pareille ignominie."

Guerre à Carnavale: On arrête jamais le progrès ! Alors que la guerre fait rage entre l'OND et Carnavale, et que celle ci tourne à l'avantage des premiers, la fameuse organisation aurait annoncé à la face du monde l'usage d'une nouvelle technologie balistique révolutionnaire: la mise au point d'obus et de missiles ne frappant QUE des cibles militaires, même en environnement urbain. Les bombes onédiennes seraient donc en théorie dans l'incapacité totale de toucher des cibles civiles. Les détails de ce nouveau dispositif semblent encore flous, mais des sources internes à l'organisation font état d'un distinguo en fonction du degré de froncement de sourcils des cibles. Les personnes "méchantes" seraient caractérisées par un froncement à partir d'une inclinaison des sourcils de 10 degrés.

Axe du bien: Vifs débats au sein des instances du Bloc Nationaliste Eurysien sur un possible déménagement des locaux de l'organisation. En effet, cela fait désormais trois jours que les représentants de la Rimaurie, de l'Altrecht et de Menkelt ne parviennent pas à se décider sur une localisation de leur siège, je cite, "plus en adéquation avec les valeurs prônées par l'organisation". Au choix donc, nous aurions:
- Une base souterraine en Nivérée.
- Un déménagement sur la face cachée de la Lune.
- Une installation au sommet de la plus haute montagne du Nazum, le tout gardé par des gardes lobotomisés.

Référendum: Grand jour pour les indépendantistes du Gradenbourg: les troupes rasknoises devraient quitter sous peu le territoire occupé depuis les années 1990. D'ores et déjà, les locaux ont esquissé un début de programme politique pour l'après Rasken, avec en tête de liste la "dissolution de la minorité raskenoi....*regarde ses notes plus en détail* ...non je me suis peut-être trompé, c'est peut-être "dissolution du gouvernement pro-rasken...ah non, c'est bien "dissolution de la minorité raskenoise", j'ai rien dit.

Grande criminalité: Face à une levée de boucliers d'une grande partie de la société civile contre la recrudescence d'affaires criminelles liées à des réseaux mafieux de plus en plus organisés, le porte-parole de la Famille Colombo aurait répondu: "Nous serons disposés à vous laisser tranquilles lorsque vous arrêterez de nous élire."

Pour finir, nous bouclons ce numéro avec une dernière nouvelle, mais non la moindre, puisque nous apprenons à l'instant qu'une opération humanitaire aurait lieu en Gramatika afaréenne. Des réfugiés auraient affluer par milliers dans le pays afin de réclamer des vêtements et de la nourriture. Lorsque nos équipes ont interrogé un bénévole d'une association en charge de soutien alimentaire, celui-ci aurait répondu: "C'est une situation terrible pour ce continent, je ne pensais pas que des menkeltiens pouvaient s'échouer aussi loin de chez eux."


C'est tout pour ce numéro, je vous remercie de votre fidélité. Et n'oubliez pas cher public: NOUS SOMMES IL SABATO ROSSO !

*Musique générique*


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Quotidia, Le média de l'excellence conservatrice, informations offertes par le Groupe Falieri a écrit : 29 Mai 2017

Au Chandekolza, la paralysie économique et l'insécurité font regretter "le bon vieux temps des Xin"


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Une ruelle d'un quartier aisé de Saipalbon


Il règne un malaise latent dans les rues de la métropole la plus pauvre du monde, et ce depuis déjà bien longtemps, un malais sur lequel personne ne semble pouvoir mettre le doigt à son échelle.

Comme tous les jours, Niang s'apprête à faire l'ouverture de sa boutique. Cet ancien voiturier gouvernemental s'est reconverti il y a six mois, avec un business plan dans un secteur qui peut-être, figure parmi les plus prometteurs du moment: l'armement personnel. Niang est donc passé du taxi de luxe à l'armurerie. Au Chandekolza, il est bien aisé, en absence d'une législation semblable à celle des pays plus avancés sur la question, d'exercer un tel changement de carrière. Pour cause, Niang a du flair, et son chiffre d'affaires double tous les trois mois. Parmi tous les habitants du quartier, le restaurant a fermé, le bar a fermé, la supérette du coin a fermée, mais l'armurerie quant à elle tient le pavé haut. Lorsque nos équipes arrivent sur place pour rencontrer notre homme, nous ne pouvons que constater qu'il s'agit de la dernière échoppe du quartier qui n'a pas encore mis la clé sous la porte. Dans un Chandekolza en proie à la stagnation économique depuis de longues années, dont les études récentes ont mis en évidence un PIB/hab non seulement le plus faible du Nazum mais également le plus faible au monde, il n'est guère étonnant de voir les marchands d'armes se frotter les mains.

Niang est content: aujourd'hui, ce ne sont pas moins de quarante clients qui sont venus frapper à sa porte, et il en vient chaque jour un peu plus.

" Les gens ont de plus en plus peur. Les étals des marchés sont vides, et la question n'est pas tant de savoir ce que l'on va manger ce soir que si l'on va manger tout court. Dans ce contexte, c'est normal que les gens veuillent mettre toutes leurs chances de leur côté."

Niang évoque ces difficultés avec une certaine empathie, malgré la nature de son commerce: fataliste, il n'hésite pas à nous répondre que si ce n'était pas lui, ces gens trouveraient un autre moyen d'acquérir des armes. Niang, ayant un peu de temps pour le repas du midi, nous invite dans sa petite balade. Celui-ci connait les bonnes combines, et nous montre étape par étape ses méthodes pour passer entre les mailles de la disette persistante que traverse le pays.

"Le pays entier a de plus en plus faim. On a l'impression d'avoir la classe politique la plus bête du monde, mais on se débrouille et on survit comme on peut. Cela ne sert plus à rien d'aller au marché, tout ce qui est vendu est soit trop cher soit avarié."

Pour cause, les prix des denrées les plus élémentaires semblent avoir explosé au fil des années, pour une multitude de raisons. Les chandekolzans ont tous leur petite idée sur la question, du moins pour ceux qui ne sont pas trop occupés à chercher de quoi mettre dans leur assiette. Ce qui vient à la bouche des chandekolzans en premier lieu est un mot fourre-tout utilisé à toutes les sauces: la corruption. Cela est en partie véridique, mais cette réponse manque de nuances et de précisions. Dans les faits, ce ne sont pas seulement les élites politiques qui sont en cause, et qui pour partie servent les intérêts d'une métropole akaltienne qui ne dit pas son nom, mais les structures mêmes de l'économie de l'Empire anti-colonial. Confédération éparse où la notion d'état est pratiquement inexistante, l'Empire anti-colonial peine depuis sa fondation à se muer en une économie fonctionnelle, et surtout qui n'existe que comme une composante d'un plus vaste marché akaltien. En effet, si en théorie, tous ces territoires bénéficient d'une autonomie politique relative (questionnable), cela est sans dire que toutes ces entités, du Chandekolza à la Nouvelle Kintan, subissent avec passivité les aléas et les fluctuations du marché akaltien au sein duquel l'Empire anti-colonial est intégré. Or, l'économie akaltienne elle même accuse des lacunes préoccupantes, et semble entraîner toutes ses dépendances avec elle dans un cercle vicieux permanent. Le Chandekolza consistue un cas extrême de ce que l'on trouve partout ailleurs au sein de l'Empire anti colonial: pays pauvre dont l'économie est fortement dépendante des secteurs agricoles et de l'extraction de biens bruts, directement exportés ensuite à l'Akaltie. Cela contribue à faire du Chandekolza une économie du rente réduite à un petit nombre de secteurs, extrêmement dépendante des fluctuations des prix des denrées et des ressources minières. Or, le système d'échanges dans lequel s'inscrit le Chandekolza l'incite à rester ainsi une productrice de biens à faible valeur ajoutée tant que l'Akaltie continue à être demandeuse de ces produits. Les services et l'industrie lourde quant à eux sont totalement inexistants.

Ce marasme est devenu d'autant plus criant depuis que la comparaison Chandekolza-Empire Xin a émergé à partir des réformes économiques impériales de 2015-2016. Le Chandekolza stagne et s'enfonce dans une misère structurelle tandis que de l'autre côté de la frontière, l'Empire Xin a accusé un triplement de son PIB intérieur brut annuel rien que pour l'année 2016. Si dans les allées du marché du quartier de Niang, on ne pense pas aux origines complexes de la misère ambiante qui s'est installée dans leur quotidien, on parle des Xin. Et pour cause, c'est vers la frontière impériale que se tournent désormais l'économie souterraine qui permet de faire vivre Niang. Loin des étals "officiels", on vend ainsi sous le manteau des denrées alimentaires venant tout droit de l'Empire du fils du ciel, et pour beaucoup moins cher qu'au local. On estime ainsi que ce n'est pas moins de 40% du PIB annuel brut chandekolzan qui tire désormais son développement du boom de l'économie informelle.

Niang est satisfait de ses courses: il s'est dégoté un sac entier de patates douces pour un prix seize fois inférieur à celui des marchés ordinaires. Il compte bien rentabiliser son achat pour la semaine. C'est ainsi que se dessine le quotidien des plus chanceux des chandekolzans, à son image. Mais même pour lui, cette situation s'avère parfois difficilement supportable.

"Les gens parlent vous savez...et c'est difficile de pas être d'accord avec eux. L'Empire anti colonial a tout simplement abandonné le Chandekolza, on se fait plus trop d'illusions, et on fait avec...mais parfois, je surprends des conversations, et je suis encore plus surpris de me rendre compte que je suis d'accord avec. On arrête pas de parler du "bon vieux temps des Xin". Et je me dis aussi "Si on pouvait appliquer ici les réformes qu'il y a eu là bas, ce serait bien. Si ça marche pour eux, pourquoi ne pas faire pareil ? Je ne dirais même pas non à un rattachement...si être dans l'Empire anti-colonial implique de crever de faim."

Discussions écoutées et vérifiées par nos équipes sur place dans la boutique de Niang dés le lendemain. Nous interrogeons ainsi un client qui s'avère être otivé dans son choix par des raisons pour le moins étonnantes.

"Je dirais pas que c'est avec le pas joyeux que je dois m'armer, mais quand il faut prendre de la qualité, mon choix se porte sur les vieilles armes que les velsniens nous ont laissé quand ils étaient là. C'est pas cher et c'est fiable, et ça me rappelle le bon vieux temps..."

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Fusil vieux d'un siècle, le Corenno modèle 1891 semble devenir l'un des attributs d'une "nostalgie velsnienne"

Ce bon vieux temps, ce client ne l'a probablement pas connu, la période de présence velsnienne s'étant achevée au début du XXème siècle, mais cela en dit long sur le sentiement de nostalgie et de fascination d'un grande partie de la population, à la fois pour l'époque des xin que des velsniens, que ceux qui les remettent au goût du jour évoquent les yeux plein d'étoiles, se rappelant d'une époque quelque peu fantasmée il est vrai, où le Chandekolza était une région plus prospère qu'aujourd'hui. Pour beaucoup, ce fusil Corenno modèle 1891 est devenu le symbole un peu daté d'espoirs que l'on permet de garder près de soit pour un meilleur avenir...reste à savoir ce que les chandekolzans comme Niang vont en faire.
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Quotidia, Le média de l'excellence conservatrice, informations offertes par le Groupe Falieri a écrit : 7 juillet 2017

A Messalie, la communauté velsnienne prospère au même rythme que sa ville


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Il est 11h dans le quartier San-Stefano de Messalie, et nous pourrions croire que nous sommes un jour de marché aux bords de Grand Canal de Velsna. Notre reportage du jour nous a mené dans la petite cité-état leucytalienne, où nous avons suivi durant plusieurs jours divers membres de la communauté velsnianophone sur place. Il ne faut toutefois pas croire que cette présence est récente: les deux cités partagent, malgré la distance, une Histoire commune. Non contentes d'appartenir à la grande aire culturelle de ce que l'on nomme "le Monde fortunéen", cet univers morcelé de cités-états dont le statut varie énormément, les deux métropoles ont été le lieu de mouvements de fonds similaires au cours de l'Histoire, impliquant les prouesses en matière de construction navale, de commerce et d'exploration. C'est ainsi que l'on doit au messalien, simplement nommé à Velsna "Agathocle de Messalie", l'exploration et la cartographie du grand nord eurysien au XIVème siècle.

Aujourd'hui, la communauté velsnienne sur place perpétue cet héritage en célébrant chaque année "le jour d'Agathocle", date marquant selon la tradition le jour du départ d'Agathocle de sa ville natale, faisant ainsi revivre dans les mémoires plusieurs siècles d'une relation spéciale dans le cadre d'un carnaval haut en couleur, et dont les géants défilant sur les chars attirent les petits et les grands.

Mais récemment, c'est l'orientation même du gouvernement messalien qui commence à attirer à la fois l'attention du Sénat de la cité sur l'eau, mais aussi celle d'une population velsnienne en quête d'opportunités économiques. Le grand mouvement de "braderie" des biens nationaux messaliens a en effet suscité l’intérêt de tous, de même que la grande dynamique d'investissements que les autorités locales ont suscité. De ce fait, de plus en plus d'entrepreneurs velsniens tout à fait honnêtes ont fait le choix audacieux de s'installer définitivement dans cette ville en plein boom économique. C'est ainsi le cas de Don Luca Gurino, un entrepreneur du pays, spécialisé dans l'industrie du jeu de hasard.

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Don Luca Gurino, un entrepreneur définitivement honnête

" Au vu de la conjoncture actuelle, Messalie était un choix d'implantation évident. Une ville libre où tout est à acheter ou à vendre, ça ne se refuse pas, et ça change de Velsna où...je dirais que des habitudes que je qualifierais de tanskiennes s'instaurent. L'augmentation récente de la taxe sur les grandes entreprises de 0,1% à 0,3% a été un gros coup dur pour mon business. Alors j'ai sauté le pas avec quelques amis, et je suis en train de remplir les papiers pour racheter un casino sur le front de mer."

A l'image de Don Gurino, les entrepreneurs sont de plus en plus nombreux à tenter leur chance à Messalie, profitant ainsi d'une loi locale relativement laxiste concernant la fiscalité, les régulations bancaires et l'accès à la propriété. Le Gouvernement communal de Velsna aurait lui même féliciter les positions messaliennes sur la question. Son excellence Julia Cavali, n'a pas tarit d'éloges sur la question:

"Les récentes orientations messaliennes ne font que renforcer notre bonne impression de l'orientation économique de cette cité, que nous ne pouvons que saluer. La façon dont le gouvernement messalien a construit son ponzi est digne de louanges, nous n'aurions pas mieux fait. Récemment, nous pouvons avoir l'exemple de l'opération Renaisans au Wanmiri par exemple, mais je n'ai pas d'exemples en mémoire qui me viennent lorsqu'il s'agit de souligner l'audace des loteries messaliennes, ou les afflux massifs de capitaux étrangers impliquant des retours sur investissement relativement faibles. D'ici peu de temps, j'ai bien l'impression que ce seront nous qui auront des choses à apprendre d'eux, il faut nous réveiller !"

La réflexion, sur le ton de la plaisanterie, n'en paraît pas moins comme un appel du pied envoyé par le gouvernement communal de Velsna, incitant les messaliotes à poursuivre sur cette lancée. Pendant ce temps, la communauté velsnienne de Messalie ne cesse de grandir, et d'y importer un mode de vie et des coutumes qui semblent parfaitement de compléter avec les croyances locales. En effet, il est de bon ton de nous rappeler que l'implantation velsnienne dans la région est ancienne, et qu'une église dédiée à San Stefano y est présente depuis le XVIème siècle. La présence de cette figure hagiographique n'est pas sans rappeler nécessairement celle de la dite communauté, San Stefano étant le saint patron des voleurs et des escrocs, en plus d'être celui de la ville de Velsna. Inutile de dire que la paroisse, épine dorsale du petit quartier du même nom, est de plus en plus remplie au fil des weekends. Le curé de la paroisse, le père Patrizio, n'hésite pas à nous faire remarquer cet afflux nouveau à chaque messe:

"Ce que je remarque, c'est que désormais, il n'y a plus seulement mes ouailles habituelles qui viennent me voir pour profiter de la sagesse de San Stefano, mais également des gens qui vivent hors de notre communauté, des locaux et des messaliens de longue date. La confession m'oblige au secret certes, mais il m'arrive de plus en plus souvent de recevoir celles de personnes qui viennent me voir en me disant qu'elle sont soucieuses pour leurs placements financiers, leurs combines douteuses et leurs escroqueries. Mais je les rassure, en leur disant que San Stefano ne se soucie pas de savoir si l'arnaque est réussie ou ratée, du moment qu'elle est tentée. Après tout, même lui a a raté son premier vol lorsqu'il a tenté de subtiliser les idoles paiennes des occitans de la plaine velsnienne... Dieu pardonne toujours aux mauvais voleurs."


Le Carnaval annuel dédié à San Stefano est certainement la manifestation populaire qui répond le mieux à la question du dynamisme de cette petite communauté. L'affluence y croit chaque année, attirant même d'autres messaliotes. Ce rituel civique, symptomatique de la plupart des communautés velsniennes, même à l'étranger, sert initialement à façonner la cohésion civique et politique de la communauté, et demeure un marqueur identitaire puissant pour tous ses participants. L'esprit du carnaval est ben là, même à des centaines de kilomètres de Velsna: l'abolition temporaire de toutes les contraintes et norme sociales dans une grande communion de quartier: le riche devient pauvre et le pauvre devient riche. Le port du costume permet une liberté de ton et de parole inconnue pendant le reste de l'année, les individus peuvent transgresser les règles sans se faire reconnaître. Tel est l'esprit à adopter.
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Illustre excellence, la droite fortunéenne au cœur, informations offertes par le Groupe Altarini a écrit : 22 juillet 2017

Tyrannie et monarchie, la grande hypocrisie velsnienne




Deux définitions du despotisme reviennent sans cesse dans la littérature classique velsnienne : le despotisme est un régime arbitraire qui ne connaît pas de loi, affirment certains textes, alors que pour d’autres, le despote gouverne égoïstement dans son seul intérêt. Mais qu’est-ce qui l’empêcherait de traduire l’oppression gratuite en corps de loi, de devenir un despote reconnu par la loi ? Car, de toute façon, il ne peut gouverner sans assurer l’ordre public, et son pouvoir serait celui d’un vulgaire bandit s’il ne faisait pas de la politique, s’il ne prenait pas les mesures favorables à certains intérêts matériels qui ne concerneraient pas seulement les siens, tout en se préoccupant constamment de son maintien au pouvoir.

La politique pratiquée par le despote est souvent contraire aux intérêts matériels et immatériels d’une petite ou grande partie de ses sujets et les défavorisés seront soit privés de leurs biens, soit surtout sevrés de libertés. Le despote aura alors recours à la violence pour imposer une politique arbitraire ou légalisée, mais toujours au service du pouvoir, et l’appareil d’Etat fera progressivement prisonnière la collectivité dont il émane, dont il est l’organe. Se délectant de plus en plus dans l’exercice de sa dictature, gouvernant selon une vision, une sorte d’apostolat et savourant les servitudes qu’il fait peser sur ses sujets, il voudra être obéi au doigt et à l’œil. Se souciant de sa popularité, il pourra être momentanément détesté par la plèbe qui, le plus souvent, ne tardera pas à le flatter et à l’adorer. Allégations mensongères d’une part et compliments de l’autre excluront tout avertissement, tout conseil.

Le despotisme, dit-on, vire immanquablement à la tyrannie, mais la notion de tyran reste ambiguë et confuse; pour l’époque antique, il suffit de penser à un personnage aussi déconcertant que Dino Scaela. Aux yeux du Sénat, c’était un tyran, alors qu’auprès de la plèbe de Velsna, il a joui d'une très grande popularité, et qu'une bonne part de la population apprové son coup d'état. Il cherchait d’ailleurs autant l’exercice du pouvoir que le besoin de plaire pour se faire adorer face aux contestataires. Pourtant, loin d’être seulement un tyran égoïste, comme ceux qui l'ont vaincu essaient de le faire croire en rasant son palais, et en saccageant toute iconographie de sa personne, Scaela fut longtemps encensé par la plèbe de la capitale, car il fut le premier sénateur velsnien à répondre à un vœu onéreux, mais depuis longtemps réclamé par le peuple velsnien: celui du lancement d'un vaste programme d'aménagements publics, qui participèrent à l'édification d'une légende dorée de Scaela. Du reste, le Sénat ne le détestait que pour le tort grave et inutilement ruineux des bienfaits complaisamment répandus sur la populace. Alors que la plèbe cherchait à se faire aimer par l’oppresseur, le Sénat, taraudé par sa susceptibilité chatouilleuse, voulait être avant tout respecté. La dignité qu’il revendiquait n’était donc nullement, comme il le prétendait, le rempart de la liberté commune, mais une revendication égocentrique et exclusive. Afin que le «peuple» soit docile et obéisse volontiers aux directives et à tous les agents du tyran, celui-ci lui fera sa cour et le comblera de réjouissances publiques, faisant progressivement aimer le régime en sa personne.

Dans l'espace public , les tyrans se feront acclamer par le «peuple» et, forçant le trait, ils auront la prétention de se faire acclamer par le Sénat lui-même. Alors qu’ils n’hésiteront pas à opprimer nombre de sénateurs et à les acculer au suicide, en les accusant de lèse-majesté ou de haute trahison. A propos de ces tyrans et de leurs comportements, le sénateur Visconti, d temps de la tyrannie de Squillachi (1602-1604) raconte une scène dont il fut, en même temps, le spectateur et l’acteur. La scène se situe au champ de course de Munda, et celui-ci participe aux épreuves hippiques, chevauchant en personne, les bêtes dans l’arène. Comme on le leur avait ordonné, les sénateurs l’ont acclamé, avec les slogans obligatoires désormais officiels: " Tu es le maître, tu es le premier, tu es le vainqueur à jamais ". Squillaci, lors d'une cérémonie publique, vient de tuer une autruche : "Il lui coupe la tête et s’avance vers la partie de la tribune où nous autres sénateurs avons pris place et tend vers nous la tête de l’autruche de sa main gauche, sans un mot, avec un hochement de tête et un mauvais sourire". Dans l’hommage qu’il leur fait là des dépouilles, les sénateurs reconnaissent ou croient reconnaître une menace silencieuse sur leur propre tête. Mais sur le moment, la difficulté fut pour eux de ne pas rire : " Nous avions tous plus ou moins envie de rire que de pleurer, mais il nous aurait tous massacrés avec son épée si nous avions ri. Alors je pris le parti de mordiller des feuilles de lauriers de ma couronne, et je suggérai à mes voisins de faire comme moi, pour que le mouvement incessant de nos lèvres déguisât notre envie de rire.".

Jaloux de son autorité, le tyran veut que sous lui tout soit peuple, mais il préférera la plèbe. C’est elle le peuple où il se sentira à l’aise, dont il saura se faire aimer, alors que les sénateurs lui font ombrage. La conduite de ces tyrans décriés, de ces monarques tyranniques qui manquent de respect à la caste qui s’élève plus haut que les têtes de tous leurs sujets découle, d’une attitude impérieuse qui détermine leur comportement. Refusant de prêter attention et de se rendre accessibles aux plus aptes, ils finissent par négliger les affaires, par faire des coupes sombres dans leur propre faction, par s’adonner aussi parfois à la boisson et à des amours honteuses. Mais c’est le sénateur Déria (XIIIème siècle) qui dessine l’idéal type de ces potentats:

" Vinrent des patrices qui, par droit de naissance, avaient succédé à leur père et avaient, matériellement, tout le nécessaire et même plus. Voyant cette abondance, ils cédèrent à leurs appétits et estimèrent que les gouvernants devaient se distinguer de leurs sujets par le vêtement, que leurs festins devaient être dressés tout autrement… Lee Patriciat se changeait en tyrannie, cependant que le régime commençait à être ébranlé par des conspirations".


Ces complots, affirme Déria, sont dus à la fierté des couches dirigeantes : " Ce n’étaient pas les gens du plus bas peuple qui conspiraient ainsi, mais les hommes les mieux nés, les plus fiers et les plus hardis, car eux supportaient plus que mal que tout le monde les abus de leur maître ".

Mais à Velsna, à vrai dire, les sénateurs voulaient-ils vraiment gouverner ou, du moins, diriger ? Car un non vouloir latent nourrissait un déchirement intime, cause profonde du conflit entre le pouvoir executif et le Sénat. Les relations n’étaient qu’une succession d’hypocrisies et les sénateurs en voulaient paradoxalement au prince de leur propre incurie. De fait, ils étaient soulagés de laisser mes tyrans les décharger du fardeau gouvernemental.

Lorsque les patrices héréditaires étaient en présence d’une noblesse, d’une caste haute à respecter, les relations étaient habituellement sereines et se déroulaient sans arbitraire et sans morgue. Mais quand l’un des partenaires faisait défaut, l'ambition pointait à l’horizon. Dans un premier cas, le potentat traitait avec mépris l’assemblée et les grands commis de l’Etat, ravalés à la condition de simples fonctionnaires, et dans un deuxième cas, la crainte de perdre le trône fera voir en chaque compétence reconnue la menace d’un dangereux concurrent, d’un compétiteur à éliminer. Lorsque les relations entre l’executif et l’assemblée étaient confiantes, on avait donc un prince méritant, mais à l’opposé, on n’avait plus que des tyrans fous, massacreurs de sénateurs.


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Dom Francisco Mogador Altarini: l'entretien choc, à propos des "salopes sans conviction" (Déria, Achos et cie)



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Installé à titre permanent à Fortuna (depuis les émeutes que ce dernier a provoqué il y a quelques mois à Velsna, qui lui ont valu une mise en procès auquel ce dernier a prit la décision de ne pas assisté), Dom Fransesco Altarini dresse un portrait acerbe de la politique velsnienne et internationale, plus particulièrement les récents développements faisant acte de "bascule" dans la géopolitique mondiale: Fortuna, Achos, Carnavale, le trublion n'épargne personne dans les lignes de son propre journal, qui fait office d'organe de presse pour le cartel ultra conservateurs des fortunéens de Velsna.

Journaliste: Enchanté excellence Alatarini, encore une fois, c'est un plaisir de m'entretenir avec vous. Vous n'êtes pas sans être au fait des derniers développements de a situation interne à Fortuna. Vous qui disiez qu'il s'agissait là d'un modèle politique, il semblerait qu'un climat pré guerre civile est sur le point d'éclater. Des voix, dont la vôtre commencent à s'élever à l'encontre de l'Amiral Déria, lequel serait selon vous coupable de ce que vous qualifiez de "vaste machination.". En tant que conservateur velsnien pur et dur, comment pensez vous qu'il faille aborder la question ?

Dom Altarini: Je pense pas que la question soit si difficile que ça tu sais...il y a que des gauchistes pour essayer de tripoter un fait dans tous les sens et le tordre à leur avantage. Nan, la réalité elle est simple et je maintiens: l'Amiral Déria, non seulement en plus d'être un landro-gauchiste qui conspire contre Fortuna, en plus d'être un landrin de naissance, ce qui est une honte en soi...en plus de tout ça, Déria est une fiotte qui fait tout ça dans l'ombre. Parce que...je vais te dire, il y a un truc dont la politique actuelle manque. Et j'ai envie de dire que c'est à droite comme à la gauche malheureusement...et ce truc, c'est le manque de couilles. Quand t'as un type, qui n'est pas foutu de faire un créneau avec un patrouilleur, qui est curieusement le seul membre du gouvernement à ne pas être affecté par une vague d'assassinats, oui on peut se poser des questions, et en particulier du fait que le type est trop une chochotte fragile pour avancer à visage découvert.

Tu vois...ce que je veux te dire...c'est que oui dans tous les cas, Déria je le détesterais même s'il faisait les choses comme il fallait, ça reste un landrin doublé d'un gauchiste, mais ce qui est le plus condamnable dans ses actes, c'est la méthode. Tu vois avant, nos ennemis, même ceux qu'on déteste vraiment, c'était des gars un minimum solides, avec du coffre. Et quand ils voulaient de tuer, ils venaient en face de toi et ils te disaient qu'ils voulaient te tuer. Des types comme Lorenzo, c'est l'exemple typique. Dis moi, c'était quand la dernière fois que tu as vu un adversaire olitique avec un peu de couilles et un peu d'honneur ? J'ai du mal à te l'avouer moi même, mais c'était Lorenzo. Et tu vois, Déria c'est l'exemple même de la puputerien, et le pire dans tout ça c'est que les types d'en face ont atteint un tel niveau de baissage de froc qu'ils ont rien pour lui répondre. Les types ont buté mon oncle, et ils ne s'en sortent que parce que les autres en face sont des fragiles qui savent pas lever la voix.

Journaliste: Tout de même, je pense à certaines personnalités politiques actuelles qui ne sont pas encore affectées par ce que vous appelez la "fragilité des nouvelles élites"...

Dom Altarini: Oui c'est sûr, des fois il y a quelques têtes qui sortent du lot oui, mais ça fait combien ça en proportion ? Moi je veux un buffet avec de la bonne viande, et toi tu me proposes quoi ? Une tranche de steak ? Oui ça existe encore, mais ça devient rare, ça devient trop rare. Je prends un exemple: je suppose que t'as entendu parler du Sadr ? Bon bah lui c'est l'un des rares exemples actuels de virilité j'ai envie de te dire. Le type ne baisse son froc devant personne, pas même devant Déria, et il fait des doigts à tout le monde. C'est ce genre d'individus qu'on veut en politique. Malheureusement, notre classe politique est de plus en plus atteinte par sa fragilité.

Un autre exemple que je pourrais prendre ce serait Salvatore Lograno, de Volterra. Le type, je suis pas d'accord avec tout ce qu'il raconte, tu sais mois je suis plus éleveur de moutons dans la plaine velsnienne que mineur de cypto, mais tu vois, le gars part de pas grand chose. Il est dirigeant aujourd'hui mais il sait ce que c'est que de mettre les mains dans le cambouis et le merde. Il dirige des mercenaires mais il a été mercenaire lui-même. Voilà, ça fait partie de ce que je te dire, sur la déconnexion de la classe politique, et ça touche presque tous les pays.

Journaliste: Je vois... Sur un autre sujet, et qui est l'une de vos préoccupations majeures, n'êtes vous pas inquiété par la montée des intérêts kah tanais en île celtique ?

Dom Altarini: Tu me dis qu'il y a pas de lien entre les deux sujets, j'ai envie de te répondre que c'est tout le contraire non ? Le fait que celtes baissent désormais leurs frocs devant des rouges, ça impliquent quand même beaucoup de choses. Déjà, que leur classe politique est de la même trempe que les mangeurs de soja qu'on soit se coltiner tous les matins aux infos chez nous. Mais aussi le fait que c'est une preuve de plus pour dire que les gens de cette île ne seront jamais nos amis. C'est plutôt clair je trouve, de se vendre au grand satan pour essayer de nous faire peur. De se dire conservateur pour ensuite se comporter comme des "salopes sans conviction". Au bout d'un moment je pense qu'il faut mettre les mots justes sur la situation que l'on connait. On fait le dos rond, on est polis, mais c'est pas parce que ces gens sont soudainement devenus gentils avec nous. Non, ces gens là ils nous haïssent et ils nous détestent au plus profond de leur être, qu'importe qu'on soit sympa ou pas avec eux. C'est pas en baissant notre froc, en signant des traités avec eux que ça va changer. C'est ça le problème avec les celtes: quand vous leur filer la main ils prennent le bras. Si on fait toutes ces "actions de bonne volonté " à leur égard, c'est pas non plus parce qu'on a envie de les faire, mais aussi parce que notre classe politique de femmelettes s'est auto-persuadée qu'il fallait cohabiter avec ces gens, ces gens qui veulent nous tuer j'ai pas peur de le dire. La réalité, c'est que nos politiciens sont incapables de démontrer la moindre agressivité sur ce dossier parce qu'ils ont perdu leurs couilles. Ils ont peut, ils ont peur de tout le monde: ils ont peur de la réaction des kah tanais, ils ont peur des onédiens, ils ont peur de leurs propres alliés... alors si vous espérez qu'ils fassent quoi que ce soit pour régler le problème achosien à l'avenir...vous pouvez vous gratter.

Nan, je reste sur ma position, contrairement à tous ces traîtres du gouvernement communal: la seule solution à long terme c'est la destruction totale et systématique d'Achos. Maison par maison, ville par ville...il y a pas beaucoup d'autres moyens de régler la question. Parce que tant qu'il y aura des celtes, nos concitoyens d'Achosie du Nord ne seront jamais vraiment en sécurité.

Journaliste: Je me doutais un peu de votre réponse à vrai dire, mais vous ne vous êtes pas fait avoir ! *rire* Mais passons: votre projet politique de grande coalition de la droite dure semble couronné de succès, et il est fort à parier que vos résultats aux prochaines élections soient plus élevés qu'en 2014. Comment expliquez vous jusque maintenant l'aisance avec laquelle vous avez manoeuvrer les préparatifs de campagne de sorte à ce que l'on vous considère désormais comme une possible 3ème force de l'Assemblée à l'avenir ?

Dom Altarini:
Moi ? Faire quelque chose ? Nan, tu te trompes: je n'ai rien fait. Si le cartel de Fortuna s'est formé pour nous protéger à la fois des gauchistes et des conservateurs mous, c'est avant tout du fait de leurs propres erreurs, et pas de mes initiatives. Nous, nous sommes là au bon endroit et au bon moment. Et pourquoi ? Pour la simple raison que ce sont eux qui provoquent les évènements, c'est leur fragilité qui nous permet de nous démarquer et de porter une voix différente. Eux rejettent des thèmes de campagne populaires que nous adoptons, quitte à se mettre à dos leurs anciens alliés. Je me rappelle en 2014, que la coalition des Hommes du Patrice avait été élue sur une base simple, avec deux points ! Deux points qui n'ont pas été respectés: primo, adopter une politique de fermeté vis à vis d'Achos. Là je ne parle même pas de raser Achos, ce qui serait l'aboutissement logique non..je parle simplement de taper du poing sur la table une fois de temps en temps. Aujourd'hui, où est-e que l'on en est ? Vous pensez que le traité d'Agricola est une victoire ? La vérité, c'est qu'on a baissé nos frocs comme des pisseuses en échange de la reprise du procès, un procès auquel on a le droit légitime. Vous pensez que ça leur fait quoi à ces électeurs qui pensaient régler ce problème en votant pour ces gars là ? Évidemment qu'ils se sentent trahis et évidemment qu'ils se tournent vers notre liste. C'est comme ONDehors: ces gens se sont battus pou Di Grassi, certains sont morts au combat parce qu'il leur avait promis que Velsna resterait une puissance non alignée. Deux ans plus tard, adhésion à l'ONC. Évidemment que ces gens allaient se tourner vers moi.

Notre programme il est pas révolutionnaire si tu veux, il y a rien de magique là dedans, c'est simplement qu'il a été abandonné par tous les autres. Les velsniens le savent, et ils n'ont pas besoin de qui que ce soit pour s'en rendre compte: Achos est un danger existentiel qu'il faut neutraliser d'une manière ou d'une autre. Et mon programme ne différera pas de cette ligne: il faut détruire Achos.

Journaliste: Eh bien je vous remercie, Dom Altarini, pour cet entretien qui comme toujours, permet de mettre les pieds dans le plat !

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Rapides et furieux, l'émission du Samedi soir !
Episode 35: le Grand tour de Rasken et l'offensive des électriques



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Le générique s'ouvre sur un grand plateau où son assis l'un en face de l'autre les trois présentateurs de l'émission, dans des sièges baquets réarrangés en fauteuils. Les applaudissements de la foule sont vifs, et s'arrêtent une fois que le prompteur l'indique.


Tolomei: Bonsoir à tous pour cette émission de Rapides et furieux ! Nous sommes toujours la prelière émission velsnienne consacrée à tout ce qui roule et tout ce qui fait couler de l'huile sur la piste ! Toujours avec vos bons serviteurs, au premier rang desquels...moi-même: Guiliano Tolomei. Comme vous pouvez le voir, je suis toujours aussi beau et avenant. Et pour m'épauler dans les conseils d'achat que je vous donnerai, je suis assisté du très désagréable Riccardo Hammodo ! Comment tu vas Riccardo ?

Hammodo: Comment je vais ? Eh bien je vais te la faire courte Guilaino: je suis l'homme le plus heureux du monde. Et vous savez pourquoi ? *il se retourne vers le public*

Tolomei: Non, pourquoi ? Le marché des deux roues dégueulasses s'est effondré ? Tu as enfin pu acheter le vespa de tes rêves ?

Hammodo: Non Guilano ! Non ! Aujourd'hui, cher public, sachez que toutes ces années de lobbying ont enfin payé, toutes ces années à vanter la qualité, le prix abordable et l'amour de l'automobile dont Rasken est animé a payé ! J'ai réussi à convaincre mes deux compères ici présent de laisser une chance à ces automobiles dont certaines sont encore méconnues sur notre marché: des véhicules à la philosophie audacieuse tout en offrant aux usagers tout ce dont ils ont exprimé le besoin. Aujourd'hui, notre émission est consacrée au parc automobile raskenois !

acclamations du public

Tolomei: Dis moi Riccardo...combien est-ce que Steiner te paye ? Je veux dire...tu fais ça gratuitement ? Vraiment ?

Hammodo: Bien sûr que non ! Moi, je suis trop honnête pour cela...je ne reçois mes chèques que de Strama, mais force est de constater que l'image que l'on a du parc automobile raskenois, en particulier celle de gammes de paquebots inconduisibles est vraiment à nuancer, et c'est pour ça qu'on a fait cet épisode à Rasken: mettre à l'épreuve les stéréotypes tout en se renseignant sur ce que font nos voisins pour protéger leur industrie automobile de...vous savez quoi...

Tolomei: "Vous savez quoi ?" Exprime toi Riccardo je t'en prie, dis moi quel est le nouveau fléau que le secteur automobile redoute, ce mal qui rend notre industrie sans âme et aseptisée, et qui en plus est une voie de garage...je ne vois absolument pas de quoi tu parles... *ironique*

Mayo: Bon aller Guilano, tu peux le dire, je sais que vous allez me tomber dessus...

Tolomei: Ah ! Jacoppo ! Je t'avais presque oublié. Oui, nous allions parler de l'éceuil dans lequel toute l'industrie automobile actuelle est en train de tomber, j'ai nommé...l'électrique !

huées du public

Tolomei: Calmez vous public, nous aussi on déteste ça...mais vous savez quoi ? Nous sommes des bons joueurs, et nous n'allons pas laisser la voiture électrique sans avocat digne de ce nom, j'ai nommé notre très cher Jaccopo Mayo !

applaudissements

Tolomei: En effet, nous avons confié à notre cher Jacoppo la deuxième partie de l'expérience qui constitue notre émission: celle d'une comparaison de gammes entre deux marques qui, actuellement, se disputent plusieurs segments du très exigeant raskenois. Bien entendu, nous connaissons tous Steiner ici pour ses très qualitatives gammes premium et haut de gamme, mais le saviez vous...que Steiner avait une gamme de citadines ?

Mayo: Jamais entendu parler...

Tolomei: ...Oui moi aussi ça m'a surpris au début, mais oui, ça existe bel et bien: aujourd'hui nous irons à Rasken pour vous faire le test sur piste réservée de la Steiner Vimo !

*applaudissements*

Tolomei: Et en face d'elle, nous tenons à vous présenter l'arrivée récente et bruyante d'un nouveau concurrent: le groupe sylvois Agouti, qui ces derniers mois a multiplié les offensives sur le territoire raskenois, dans une campagne de promotion agressive et jamais vue pour une gamme de véhicules électriques. Sur ce même segment, nous trouvons la Super Cité ! La question est de savoir désormais: par qui les clients se front le plus pigeonner. Mais ce n'est pas tout, parce que Agouti n'a pas hésité à mettre les bouchées doubles afin de sortir trois modèles sur trois segments distincts. Autant dire qu'il s'agit d'un pari extrêmement couteux qui jusqu'à présent n'a eu qu'un succès relatif en terme de ventes. Déjà, avant même de soumettre nos deux cobayes au test, il convient de nous poser des questions bêtes et méchantes qui affectent directement le porte monnaie du consommateur. Commençons donc par cela, et gamme par gamme. Hammodo: tu passes toutes tes journées à nous vanter Steiner, mais quand je vois le prix, je me dis que c'est pas pour rien que leurs citadines se vendent mal à Velsna...

Hammodo: En théorie, oui, c'est sûr, entre une Vimo qui coûte 16 000 florius et une Strama 005, qui dans la même gamme n'en fait que 13 000 certes...mais il faut bien se rendre compte des spécificités du marché raskenois, et nous dire que ces derniers sont prêts à mettre davantage d'argent que les velsniens dans leurs voitures. D'autant que si le 505 est une bonne option d'achat, la Steiner Vimo contient un certain nombre d'innovations technologiques, comme le moteur 6 temps. Tu le verras pour le test, mais quand on mets tout bout à bout, on se rend compte que c'est pas si cher payé pour ce que l'on a en bout de course. On a pas affaire à une simple voiture qui va d'un point A à un point B, mais à une vitrine technologique à pas cher.

Tolomei: Tu m'as l'air bien sûr de toi Hammodo, nous verrons... Et toi Jacoppo, que peux tu nous dire sur l'accessibilité de l'Agouti Super Cité ?

Hammodo: Chiant !

*La foule éclate de rire*

Tolomei: Un peu de politesse Riccardo voyons...même si je pense que tu ne dois pas être éloigné de la réalité... Laissons parler notre ami.

Mayo: Pour ce qui est de la Super Cité, comme c'est une électrique il faut compter pour plus cher, sans compter les frais de douane à l'exportation, étant donné que les usines sont au Paltoterra, et le fait que les franchises de concessionnaires raskenois prennent des royalties plus élevées à Agouti. Il va sans dire qu'Agouti n'a pas encore les infrastructures nécessaires à la vente de ce produit à pas cher, et que c'est encore un "produit de luxe".

Hammodo: Donc, si je comprends bien, tu viens de re-badger une vulgaire citadine en "produit de luxe" ? Elle a quoi de spécial l'Agouti ?

Mayo: Tu verras pour le test...

*Tolomei se tourne vers le public*

Hammodo: Mes chers spectateurs, quel est votre verdict pour notre première manche qu'est la bataille des prix ?

*le nom de Steiner raisonne au quintuple par rapport à sa concurrente parmi l'audience*

Tolomei: C'est bien ce que je me disais...Bon, on dirait bien que c'est la Vimo qui a passé le test des prix ! Mais ce n'est pas fini: Agouti peut encore se rattraper par notre sévère et implacable phase de test. Mais pour cela, nous devons nous retrouver à Rasken !




Le reportage s'ouvre sur une facecam au volant de Tolomei, conduisant une Steiner Vimo dans la campagne raskenoise.

Hammodo:Pour vous public, nous sommes partis cette semaine au pays de la choucroute et de la mauvaise bouffe. Mais il n'y a pas que de avantages à être raskenois. Certes, le cinéma, la gastronomie et les goûts musicaux de nos amis germains sont ce qu'ils sont, mais on ne peut pas nier une réalité: l'industrie automobile raskenoise a toujours fait des envieux, et je pense que ce n'est pas pour rien qu'une entreprise de requins comme Agouti a décidé de lancer son offensive directement en plein coeur du marché le plus important de Steiner. On peut se plaindre de beaucoup de choses en ce qui concerne Steiner: le prix, qui rend son segment citadines relativement inaudible à Velsna par exemple, ou encore la tendance à la sur-motorisation sur certains modèles, en particulier quand on remonte à des modèles plus anciens de la dernière décennie, et qui augmente à la fois la consommation et le prix pour des raisons qui dépassent souvent l'acheteur. Mais en dehors de cela, j'ai toujours apprécié la qualité de ces véhicules, que ce soit en terme de durabilité, de fiabilité, de finition et en performance. C'est mon pêché mignon, mais conduire une Steiner, c'est un peu comme aller au travail avec un petit monstre rugissant sous le capot, qu'importe le modèle qu'il soit premium ou d'entrée de gamme. Alors oui, le prix est un peu élevé sur le marché velsnien, mais vous payez pour de la qualité raskenoise.

On voit la Vimo faire des zig zag sur ce qui est une piste d’atterrissage reconvertie en piste de test.

Déjà, ma première remarque va pour la tenue de route et le répondant. Et sur ce point, je vais être catégorique: j'ai rarement eu autant de sensations en conduisant ce qui pourtant est de l'entrée de gamme. La voiture est poussée par un 4 cylindres en lignes d'un litre avec turbo, pour environ 100 chevaux. Vous allez me dire "1 litre ? Vraiment ?". Eh oui, j'ai été aussi étonné que vous: la marque n'a pas l'habitude de développer des unités de puissance d'un si petit calibre, ils sortent quelque peu de leur zone de confort, et c'est bien de les voir expérimenter. Pour tout dire, Strama a collé des 1,2L sur son modèle de 005 d'entrée de gamme pour environ 85 chevaux. Vous allez me dire qu'il y a forcément une arnaque sur la marchandise quelque part...moi aussi je l'ai cru, mais pas du tout. La configuration en six temps permet de compacter le moteur, tout e réduisant la consommation en carburant et en émission de CO2. Un bon point pour le consommateur comme pour l'environnement j'ai envie de dire. Et ce turbo...

Riccardo donne un coup d'accélérateur pour illustrer son propos.


C'est une citadine, mais avec un comportement de voiture de course. Un petit moteur certes, mais qui a du répondant Vous ajoutez le turbo au poids relativement raisonnable et la Vimo peut se prévaloir d'une conduite réellement agréable. 1,2 tonnes: pas la plus légère, mais ça fait largement l'affaire au vu de sa motorisation. On est habitué à des poids plus légers chez nous, mais Steiner a compensé ça en donnant du peps à la voiture, tout en lui gardant un gabarit raisonnable. Bon, maintenant qu'on a fait la partie moteur, on peut se pencher sur les finitions et tous ses petits aspects pratiques...on sa garer à côté de cette poubelle là...


Riccardo vient se garer à côté de l'Agouti Super Cité, Jacoppo étant arrivé avant lui. Les deux compères retrouvent Tolomei sur la piste, qui s'approche des deux voitures.

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La Steiner Vimo

Tolomei: En général, on reconnaît les bons et les mauvais modèles à la qualité des finitions. C'est un témoignage du sérieux des constructeurs, et cela a un impact sur les performances théoriques du véhicule. Prenez la Steiner par exemple: voyez comme les soudures sont au millimètre, c'est comme si un horloger avait fait cette voiture, quant bien même c'est de l'entrée de gamme les défauts de construction ne sont pas excusables. Au contraire, ce sont les modèles qui vont être les plus courants sur la route, et cela va représenter la qualité de la marque. Maintenant, regardons de plus près l'Agouti... Vous voyez l'écart entre le capot et la carrosserie ? Cette petite fente ? Eh bien ça, c'est ce que l'on appelle une faute éliminatoire, et c'est le genre de défaut qui affecte directement la consommation et la performance de la voiture, c'est le BA BA de l'aérodynamique. Malheureusement sur ce point là également je vais devoir donner mon point à la Vimo.

Mayo: Tu exagères...bon aller monte dedans et dis moi ce que t'en penses.

Tolomei monte péniblement dans le véhicule avant de démarrer. La voiture est rapidement maltraitée par l'équipe afind e tester ses limites (et de se défouler un peu). Tolomei, comme à son habitude, est particulièrement critique. Il mange un bockit sylvois dans la voiture, et en fait tomber sur la banquette.*


Tolomei: Oh mince, j'en ai mis partout... Mais bref, c'est pas comme si on allait pouvoir revendre cette épave à bon prix... Si je pourrais résumer la conduite de cette voiture...eh bien cela me rappelle l'époque où je voulais devenir marin. La voiture me rappelle un bateau en terme de maniabilité, un gros bâteau...la tenue de route est très pataude, c'est comme si j'étais dans la peau du petit obèse du fond de la classe. Nan, plus sérieusement, ce n'est pas acceptable de vendre une voiture qui n'est pas capable d'aller au delà de 130km/h en v-max en ayant un prix d'achat pareil. Ce n'est pas très sérieux, d'autant plus que nous sommes à Rasken, où l'absence de limitation de vitesse sur les autoroutes ne favorise vraiment pas l'usage de ce type de véhicule. La voiture pèse exactement le même poids que la Steiner, mais j'ai l'impression d'être un écolier qui se traîne un énorme cartable dans le dos: le sur-virage est particulièrement désagréable. Bref, je pense nous allons arrêter le massacre en ce qui concerne les performances et la tenue de route: l'Agouti est largement battue, encore une fois.

*Tolomei s'arrête et laisse percevoir une grande frustration en étalant vulgairement son bokit sur le siège passager. Il rejoint ses compères, bougon.*

Tolomei: Bon...ça fait combien là ? Trois à zéro pour la Vimo ? J'ai perdu le compte...Bon, bref, l'Agouti est une baleine mollassonne comme j'en ai rarement vu d'autres. Le tout pour 300km d'autonomie, ce qui pourrait être mieux quand on connait les évolutions récentes du secteur de l'électrique. J'ai l'impression qu'on essaie de nous faire passer une citrouille pour un calèche de luxe: toute cette communication tape à l'oeil pour ça ? Pffff...pour l'instant pour moi c'est poubelle, je ne la donnerais même pas à mon chien. Mais ici, nous sommes aussi patients qu’indulgents... voyons si elle se rattrape sur le plan de la praticité. La bonne tenue de route, le bon moteur...c'est très bien tout ça...mais pour qu'une voiture soit réussie il faut absolument qu'elle remplisse la fonction pour laquelle les acheteurs l'ont prise. Concevoir une voiture est un acte sérieux, encore plus une citadine, et les critères sont impitoyables. Il nous faut de la place mais sans faire une baleine roulante, il nous faut du coffre, mais sans que la voiture ne soit trop lourde...bref, un équilibre rigoureux et difficile à atteindre.

*Tolomei se penche sur l'Agouti et ouvre le coffre*


Tolomei: J'ai comme l'impression d'être en face du sac de Mary Poppins: l'extérieur est énorme, mais le coffre est terriblement étroit. A ce compte là ça relève de la magie, c'est pas possible autrement. En terme d'optimisation de l'espace, j'ai l'impression que cette voiture constitue en soi un gâchis terrible. Comment on afficher une longueur pareille et être aussi à l'étroit ? Bon...je pense que ma note ne va pas beaucoup différer du reste: point pour Steiner encore une fois. 4-0 tout sec...c'était même pas une confrontation à ce train là, mais un cassage de genoux en règle. Mais vous savez quoi: nous avons un dernier test pour l'Agouti qui la permettrait de se rattraper: le test de la durabilité par le feu...

*C'est Hommodo qui a l'honneur d'asperger la voiture électrique d'essence (ironie), avant d'y mettre le feu comme il se doit.*


Hammodo: Alors ? Tu penses que ce test est réussi ?

Tolomei: Remets une dose d'essence pour voir ?
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Fabricca del armi della Dodecapoli a écrit :

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Il sabato rosso: les vraies informations, celles que VOUS voulez !



APPLAUDISSEZ AU TOP !

Et bienvenue dans votre samedi rouge !!!


Le carton du Sabatto Rosso s'ouvre, comme toujours...ah non, la chaise est vide... Alessandro Di Resta ne serait pas là ? Ah non, fausse alerte, celui-ci arrive sur le plateau: cravate dénouée et vêtements débraillés.

"Excusez moi chers téléspectateurs, J'étais en Illiriée et il y avait des bouchons à l'aéroport. Une queue d'enfer: ils parlaient tous une langue apposible à parler. Et le pire c'est que j'avais l'impression qu'ils appréciaient le fait d'être bloqués dans une file d'attente. Mais bref, BIENVENUE DANS IL SABATTO ROSSO !!! "

*Acclamations du public*


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Bonjour messieurs dames, et bienvenue pour cette édition du 18 mai 2017. Ici votre serviteur dévoué et suave serviteur, Alessandro Di Resta, toujours la main tendue vers la lumière, celle d'un monde informé !

Flash spécial Crise en Eurysie ! Oui, encore...'fin bref vous connaissez la chanson. Dans le cadre du grand concours des cons 2017, un régime révolutionnaire qui a coupé 40 000 têtes est en concours avec un régime fasciste pour savoir qui est le plus con. La dispute a dégénéré au point que plusieurs anciens lauréats de la connerie se sont positionnés pour l'un des deux camps, donnant lieu à un bras de fer d'énormes cons. La circulation des marchandises vers la Manche blanche orientale est logiquement perturbée par cet afflux subite de cons. Finalement, les deux camps, rouges et réactionnaires, ont convenu du règlement de la crise par un concours d'allumage de cigares géants vers des cibles plus ou moins aléatoires, encourageant ainsi à ce que d'autres cons soient attirés par l'évènement. Le but de cette nouvelle épreuve consistant bien entendu à mettre le plus de personnes possibles en colère. Le gagnant devrait être couronné la semaine prochaine roi des cons au Churaynn, le pays qui détient le lauréat de l'année 2016.

Intervention au Chandekolza: Depuis hier, la coalition tripartite de Velsna, du Jashuria et de l'Empire Ushong se heurtent à une résistance acharnée constituée de valeureux enfants et vieillards fidèles au gouvernement du autoritaire du Cong. La coalition a fait savoir à l'arbitrage qu'elle invoque des irrégularités en matière de fair play; En effet, d'ordinaire le règle veut que l'on ait des armes pour participer à une guerre. Par soucis d'équité sportive, la coalition va donc faire cadeau aux chandekolzans de "redoutables bâtons". Pour équilibrer davantage les combats, ceux ci seront taillés à la pointe.

Fraude aux entrepôts: En Everia, de plus en plus de voix s'élèvent contre un système de fraude de grande ampleur impliquant plusieurs entreprises de logistique militaire. Un système de blanchiment d'argent est soupçonné depuis que l'on sait que le gouvernement de l'Everia loue parfois des espaces entiers contre une étrange devise que l'on appelle "le respect". Ce serait ainsi plusieurs dizaines d'entrepôts qui seraient appropriés par divers escrocs contre ce fameux respect. L'Organisation des Nations commerçantes a fait état de ses inquiétudes concernant une telle pratique, arguant que "personne ne peut avoir autant de respect".

Fortuneries: Rachat de notre émission par le consortium médiatique Déria Inc. Nous serons donc contractuellement dans l'obligation de ne dire que du bien du grand Amiral Déria à compter d'aujourd'hui.

Axe du bien: Rencontre attendue demain entre représentants kartiens et menkeltiens. Un accord commercial devrait y être discuté sur la base des défauts communs des deux gouvernements.

Réseaux sociaux: Plusieurs voix se sont élevées dernièrement pour dénoncer les dérives du réseau social Echo. En effet, de cruels manques en matière de modération sont pointés du doigt suite à la publication ce dimanche du premier post de l'Histoire de la plateforme n'étant pas ouvertement raciste ou issu d'une propagande gouvernementale.

Diplomatie kartienne: Énorme surprise: la République de Karty annonce la rupture de sa quatrième alliance de l'année 2017. On soupçonne le gouvernement kartien de préparer une candidature au Forum de l'Afarée du Nord.

Colonialisme: Bide monumental observé cette année à la grande convention anti-impérialiste lorsque la totalité des participants ont dû se rendre à l'évidence qu'ils étaient eux aussi impérialistes.

Pour finir, nous bouclons ce numéro avec une dernière nouvelle, mais non la moindre: dans le cadre de l'expédition punitive du Liberalintern contre l'Hotsaline, la présidente du conseil d'Hotsaline Mariya Dovhan a invoqué une "union sacrée" autour de sa personne afin de briser l'offensive des rouges. L’association caritative "les Amis de la race blanche" a annoncé tenir une cagnotte destinée à la défense nationale.


C'est tout pour ce numéro, je vous remercie de votre fidélité. Et n'oubliez pas cher public: NOUS SOMMES IL SABATO ROSSO !

*Musique générique*


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Quotidia, Le média de l'excellence conservatrice, informations offertes par le Groupe Falieri a écrit : 22 septembre 2017

Art et armes: le forum des armuriers de la FADD d'Apamée prend ses marques à Rasken


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Le modèle de collection P-23, présenté au forum des armuriers de Rasken


Coup majeur pour la Fabricca del armi do Dodecapoli: après avoir décroché un contrat d'exclusivité avec plusieurs cités états dodécaliotes, la FADD, première société d'armements légers dans le monde fortunéen du nord, aurait, selon les dernières rumeurs, décrocher un important contrat d'exclusivité avec le gouvernement raskenois. En effet, suite à une longue période de négociations entre le gouvernement impérial de Rasken et les représentants de la FADD, les nouveaux partenaires seraient parvenu à un accord d'exclusivité. A partir du prochain trimestre, la FADD deviendra l'unique fournisseur d'armements légers d'infanterie de l'Empire !

Les coulisses de cet accord sont encore flous, et les sommes engagées sont, en vertu du secret fiscal, bancaire et commercial de la cité, soumis à de nombreuses hypothèses. Mais en tout état de fait, celui-ci devrait se chiffrer en plusieurs milliards de florius velsniens, et impliquer 100 000 fusils, et un nombre encore indéterminé de mitrailleuses. Bien entendu, exception culturelle raskenoise oblige, il s'agirait selon toute vraisemblance d'un contrat de licence permettant à la FADD la production de modèles déjà existant sur le marché raskenois et dans les rangs de l'armée. Toujours est-il qu'au delà de ce fait, la FADD n'entend pas rester au simple marché militaire, et espère bien capitaliser sur sa visibilité nouvelle dans le pays des margoulins. La FADD, en quête de visibilité internationale, après avoir conquis le marché dodécaliote, puis velsnien, espère bien dégager une manne financière plus conséquente encore, et les premières étapes vers la conquête de parts de marchés dans le domaine de la protection civile et l'armement "de prestige" semblent avoir été déclenchées.

C'est ainsi qu'à l'occasion de la tenue du forum des armuriers et des armuières d'Eberstadt, les franchisés de la FADD ont fait forte impression vis à vis d'une clientèle aussi exigeante et connaisseuse qu'est le grand public raskenois. En effet, l'armement personnel, dans un pays où le folklore et les industries locales pratiquent un lobbying intensif de l'armement, revêt d'une dimension importante, qui explique la taille conséquente du marché raskenois. On estime ainsi que le nombre d'armes en circulation dans le pays dépasse largement les marchés velsniens et dodécaliotes réunis.

C'est dans ce contexte qu'Italo Agnelli, représentant en chef du stand de la FADD pour ce forum, a vu ses masterclass autour des modèles civils de la FADD exploser en terme d'affluence. Bien au delà des représentants curieux de concurrents et d'autres entreprises d'armes locales, ce sont aussi des familles qui se sont déplacées pour assister à l'évènement. Les années passant, et l'insécurité consécutive aux tensions avec le voisin slave ont largement contribué à un essor remarquable du secteur d'activité, qui a l'air de bien faire les affaires d'Agnelli.

Dévoué à la tâche, celui-ci nous fait une brève présentation de ses modèles d'armes de poing, en commençant par une catégorie qu'il nomme "utilitaire". Sans fioriture, ces revolvers de petit calibre, les P-17, sont présentés comme "adaptés" au marché raskenois: d'utilisation facile et pratique et surtout, peu chers. Le coût de production faible semble être un soucis inhérent incarnant une part de la "philosophie" derrière la conception de ces modèles, dans une tentative de mettre la défense personnelle "à portée de tous".

A côté de cette première catégorie vient en revanche celle des "modèles spécifiques", et des armes dites exotiques que la FADD aimerait diffuser au sein d'un marché raskenois qui est plus avare de telles propositions, plus particulièrement le marché des armes dites "de prestige", davantage conçues pour l’apparat, la représentation et la collection que pour une utilité pratique. Au premier rang d'entre eux, ME "modèle P-23", une arme de ceinture davantage qu'une arme de poing, mais qui ne manque pas de faire tâche, avec sa crosse argentée sculptée et sa peinture rouge-bordeaux brillante. Ce calibre 38, déjà en vente parmi les collectionneurs velsniens, est présenté en édition limitée à 500 tirages sur l'ensemble du territoire raskenois. De quoi alimenter sa rareté, mais pas seulement, puisqu'il existe également avec une crosse en ivoire dans un modèle dit "sénatorial", quant à lui construit en 25 exemplaires sur tout le territoire national. De quoi attirer les propriétaires de cabinets de curiosité et mettre en valeur le savoir faire des artisans d'Apamée.

Concernant des chiffres prévisionnels, la FADD d'Apamée n'a pour l'instant pas établit d'objectif de manière publique, mais il semble clair que les ambitions sont hautes, et que les apaméens ne se sont pas installés dans le paysage pour disparaître tout de suite.
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