18/07/2013
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Presse de Velsna: actualités et informations - Page 3

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RingFM a écrit :
"Regazzo", la radio qui vous décrit la politique Velsnienne à sa juste valeur

Onde du 25 mai 2013





Bienvenue sur RingFM avec Reggazzo, et j’vous assure qu’il n’y a pas que les moulins zélandiens qui virevoltent dans l’ciel, y’a aussi les politiciens velsniens, alors restez avec nous. Le meilleur de la politique de notre pays de fou, c’est sur le Ring que ça se passe.

Pour le gros carton du mois, j’réserve ma médaille d’or à Dino Scaela. Là j’dois dire que j’ai été impressionné. La dernière fois qu’on a vu un killcount pareil, c’était il y a quoi…dix ans peut-être. 54 sénateurs. Je ne sais pas trop quoi en penser : être choqué, ou lancer des fleurs à Scaela pour nous avoir économisé autant d’impôts. Moi j’ai ma théorie à ce sujet : un de ses collègues à dû lui dire qu’il y avait un système de points pour devenir le prochain Patrice. Un sénateur : dix points. Le type s’est cru à un tournoi de tir sportif. Et en plus on n’est pas seulement sur du quantitatif mais sur du qualitatif : ça donne des points bonus. Version courte : ils ont décidé d’ouvrir la saison annuelle du championnat de natation en avance cette année. On dit que le corps du p’tit Frederico a été jusqu’à mi-chemin de Tanska avant qu’il se fasse bouffer par les requins. Le p’tit gros a gagné la première manche, mais on a toujours nos challengers pour le titre en lice. On va commencer par le Vinola. J’ai cru comprendre qu’il est parti se remémorer ses classes d’hiver dans le Zagros. La légende dit qu’il attend toujours les paquets de riz de l’OND, mais j’suis pas sûr que Scaela lui en laisse, parce qu’il est 18h et qu’il a entamé l’échauffement avec du poulpe frit. Ensuite, j’ai cru comprendre qu’un certain DiGrassi n’était pas très heureux de pas avoir été tenu au courant des exploits sportifs de son frère. Pour le prochain carton du mois, je l’imagine bien réitérer son exploit du championnat de tir au canon sur cible 1996, édition Achosie. Belle année. En tout cas hésitez pas à paier au bookie le plus proche. On dit que Vinola est l’outsider en ce moment : 1 pour 10. 1 pour 3 pour DiGrassi. Et puis ça contribue au financement de nos ondes alors bon…si vous voulez éviter de vous retrouver à devoir suivre des programmes culturels tanskiens je vous conseille de me filer de la thune parce que j’ai encore rencontré personne qui a survécu à cette expérience.

Autre info toute chaude qui va sans doute alimenter la caisse des paris sportifs. Le service des espaces verts de Strombola a signalé les allées et venues d’une espèce qu’on croyait disparue : des achosiens. Je savais pas que la saison de la chasse débutait aussi tôt dans l’année. En tout cas c’est l’mot d’ordre que les chasseurs de Strombola ont reçu. Au moins les achosiens ont eu la décence de s’aligner sur la frontière pour rendre la tâche plus facile. C’est ce qu’on appelle un DPC dans l’milieu : un décor plein de cibles. Bonne chance les gars.

Allez comprendre notre monde politique… Meurtres, comptage de points, cartons…que le plus fou l’emporte ! On souhaite bonne chance à nos sénateurs pour le deuxième épisode de crève ou crève. Aller, on fête ça en musique ! Restez avec nous sur RingFM et votre serviteur, Regazzo. Voilà une douce musique pour vous récompenser d’votre patience. Et oubliez pas de vous méfier des changelins, c’est des vraies saloperies.




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Quotidia, Journal généraliste a écrit :
Victoria Cavali, 3 juillet 2013

Guerre en Communaterra: Quand la Fondation Herdonia s'engage à nouveau dans l'humanitaire

L’investisseur-star Toni Herdonia ne fait décidément rien comme les autres. Amoureux du risque financier, cherchant à conciliant la cause humanitaire avec le principe de lucrativité, ce dernier aura marché à pas de géants depuis l’année dernière. En l’espace d’un an, la « Fondation Herdonia » aura été l’une des sociétés dont l’action à la bourse de Velsna a certainement connu la plus forte croissance. Les raisons de ce succès ? « Moi. » répond modestement l’intéressé. Si la Fondation Herdonia est aujourd’hui une entreprise prospère, le jeune PDG admet volontiers que son modèle de prise de risque lui aura valu quelques sueurs froides. Ainsi, le coup fut dur lors de l’ouverture du marché Wanmirien, ce dernier n’ayant pas prévu les besoins réels de ce pays si particulier, de son propre aveu. Cette franchise, elle est devenue sa marque de fabrique : tout assumer, ne rien renier, y compris les échecs. Résultat des courses : un siège social en face de la basilique San Stefano de Velsna et un résultat net de 2 milliards de florius pour l’année fiscale 2013.

Pour ce faire, Herdonia n’a pas hésité à concilier ses compétences en management avec son intérêt toujours renouvelé pour l’aide à la personne en zone de guerre et le soutien humanitaire. L’entreprise s’est fait tout particulièrement connaître par son activité durant la guerre d’Okaristan, durant laquelle les franchisés, que Herdonia surnomme les « iboat », ont permis le passage de plusieurs milliers de réfugiés, nommés « ipassengers » par le personnel de l’entreprise. Herdonia n’a pas hésité à promouvoir la création d’une application permettant la mise en contact directe entre ces réfugiés et les chefs d’entreprises de leurs pays hôtes afin de mettre en place la réinsertion de ces derniers dans la vie civile le plus promptement possible. Avec moins de bonne fortune, ce dernier a tenté de renouveler la même expérience auprès de la main d’œuvre wanmirienne, avant de réaliser que le retard technologique de ce pays ne pouvait pas permettre de renouveler cette entreprise. Cela ne l’a pas arrêté pour autant et ce dernier a su adapter sa tratégie et totalement changer le business plan wanmirien, en réorientant son modèle vers l’aide à l’enfance. Ainsi, afin de lutter contre la misère infantile et le vagabondage, il a procédé à l’ouverture d’un groupe de corrections de courriers diplomatiques, secteur important dans l’économie Wanmirienne, dont le personnel était entièrement composé de mineurs de moins de 16 ans, payés largement plus que ce que le salaire moyen du Wanmiri permet.

Aujourd’hui, le jeune entrepreneur est de retour avec une nouvelle idée, comme toujours. Se mettant régulièrement au courant de l’actualité, c’est désormais le conflit entre Communaterra et le Grand Kah qui attire désormais son attention. Bien que l’intéressé ne se rende que rarement sur le terrain, il a été confirmé que Herdonia ait été aperçu dans le territoire de l’enclave de Port Royal, ville zélandienne à la frontière du territoire de Communaterra, le tout accompagné de certains de ses franchisés, repérant sans doute le terrain et commençant à réaliser des démarches afin d’acquérir des quais attitrés et un siège régional. On connait déjà l’affection qu’Herdonia porte au modèle zélandien, décrivant le pays comme une véritable « patrie de la liberté d’entreprendre ». Lorsque ce dernier eut été interrogé sur son activité en Paltoterra, ce dernier a seulement répliqué avec son slogan devenu célèbre, le tout avec un sourire charmeur : « Un vrai humanitaire ne révèle jamais ses secrets. ». Toujours est-il que nous sommes parvenus à nous fournir en indices de ses futures activités dans la région. Fidèle à la recette qui marche, certains franchisés ne se sont pas cachés de l’important dispositif de passage de réfugiés devant être mis en place entre les plages de Communaterra et les ports de Zélandia et de Sylva dans la région. En tout, c’est une cinquantaine d’embarcations que le velsnien entend faire transiter d’un pays à l’autre, tout en assurant que les dispositifs de sécurité se sont améliorés depuis la guerre d’Okaristan. On nous rapporte ainsi qu’Herdonia a fait signer des décharges de responsabilité auprès de tous ses franchisés, les rendant juridiquement responsables dans le droit velsnien de tout naufrage causé par une surcharge des navires. Il n’en a pas fallu davantage aux franchisés pour revoir à la baisse le nombre de « ipessengers » autorisés à prendre la mer. Cette problématique n’avait pas été sans poser de problèmes en Okaristan, où on a rapporté douze cas de naufrages de franchisés de la Fondation Herdonia, occasionnant par la même occasion l’puverture d’un nouveau service de la Fondation Herdonia : « irecup », se réumant à des missions de récupération des biens et effets matériels des victimes de naufrage. « Si tout ce passe bien, on aura pas besoin de « irecup » cette fois », affirme l’un des franchisés.

Toutefois, l’expérience du Wanmiri a prouvé que l’on ne pouvait pas transposer toutes les situations. Les impératifs et les conditions de la guerre en Communaterra diffèrent en bien des façons du conflit okaristanais. Ainsi, « Yuri », franchisé déjà actif en Okaristan et dont nous tairons le vrai nom, présente la situation ainsi :
« Communaterra, c’est différent de l’Okaristan. Je ne sais pas si ça va marcher pour être honnête. Les okaristanais VOULAIENT quitter leur pays contre des pièces sonnantes et trébuchantes. Les gens d’ici que j’ai croisé…ils me font un peu peur. C’est comme s’ils sont animés d’un seul esprit. Un esprit de ruche comme dirait l’autre. C’est peut-être ça la puissance du socialisme j’imagine. Ça et il y a le Grand Kah. On a une toute petite fenêtre pour dégager de grands bénéfices, parce que lorsque le Grand Kah occupera tout le pays, je ne pense pas que nous pourrons continuer nos activités. Il faut faire vite, donc, avec une population beaucoup plus…obtue qu’en Okaristan. D’autant que cette fois, on aura de la concurrence, puisque je pense que les pays voisins vont peut-être émettre en place des couloirs de réfugiés. Je suis du genre optimiste d’habitude mais là…je dirais qu’il faut s’appeler Herdonia pour mettre la tête dans ce guêpier. »

A ces réserves émises par les associés d’Herdonia s’ajoutent des difficultés auxquelles l’investisseur a voulu répondre. Le prix des tickets de bateaux pour les « ipessengers » a été revu à la baisse, et a été mis en place un système de places lowcoast, où les « ipessengers cheap » seraient munis de gilets de sauvetage moins onéreux. De même, si les nations riveraines de la Manche Blanche avaient vu avec indifférence l’activité de la Fondation Herdonia, le continent paltoterran est peuplé d’acteurs politiques autrement différent, et il n’y a pas de garantie que les sylviens acceptent ces réfugiés. De plus, l’accès à l’application « findboat », qui en théorie devrait aider les éventuels « ipessengers » à géolocaliser les franchisés à l’accostage, n’est pas garanti. En effet, le faible revenu par habitant du pays ne garantit en rien qu’un nombre satisfaisant de « ipessengers » soient touchés par les notifications de l’application. Si nous devions évaluer avec les informations à notre disposition les perspectives de profits de ce nouveau projet, nous pourrions dire qu’il s’agit d’un investissement à risque dans la lignée de ce qu’a toujours proposé la Fondation Herdonia, mais dont les gains potentiels peuvent se chiffrer grandement. Seul le flair de l’investisseur, allié à un peu de chance, nous dira ce qu’il en est d’ici quelques mois.



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