18/07/2013
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Presse de Velsna: actualités et informations

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"La presse de Velsna est un monde fascinant, étranger. Quelques familles riches qui se disputent et se déchirent de l'information. Gare aux manipulations, ces colonnes de papier ne sont guère autre chose. Trie l'information, démêle le vrai du faux. Ici le monde de la presse est aussi impitoyable que les couloirs du sénat."
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LegislaTV, Journal parlementaire de la Grande République a écrit :
Fabrizio Lograno, 8 mai 2012

Lorsque le système déraille

Cela fait deux semaines que les élections sénatoriales ont eu lieu. Deux semaines depuis ce coup de tonnerre immense porté aux institutions de Velsna. Les visages sont encore fermés au Palais du Patrice lorsque sont interrogés les sénateurs en sortie de session, en particulier ceux qui s'apprêtent à quitter leurs sièges pour se rediriger vers la vie civile. Certains ne s'en étonnent guère: "On savait que ça allait arriver, mais on s'entête à ne rien réformer" entend-on de la bouche de l'un, "Le peuple réclame de pouvoir participer aux élections. Tous nos voisins ont mis sur place des réformes démocratiques, et nous, nous nous évertuons de garder un système de suffrage censitaire qui ne répond plus aux aspirations des velsniens" entend-on de la bouche d'un autre.
Le système était pourtant considéré comme infaillible : freiner les excès du peuple en donnant un poids plus important aux gens de raison qui font vivre économiquement la cité, telle a toujours été la recette de la stabilité de Velsna. Mais que se passe t-il lorsqu'une partie de ces élites économiques en a assez elle-même de cela, et exige elle aussi des changements. Nous avons là la cause du résultat de ces élections.

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On les appelle les Hommes de la plèbe, un nom bien présomptueux pour des individus qui en réalité sont des gens de bonne famille pour la plupart. Les revendications de ces gens là sont simples: il faut réformer le système, s'ouvrir à la démocratie et au peuple. Le résultat parle de lui même : si le Patrice peut encore compter sur une majorité pour gouverner, jamais la République n'était passée aussi près de tomber sous la coupe d'individus qui lui sont ouvertement hostiles. Il n'aura fallu qu'une cinquantaine de sièges de différence pour sauver la République, mais jusqu'à quand cette situation va perdurer. Le Sénat s'est acheté un sursis de quatre ans, mais personne n'est dupe : la prochaine élection sera peut-être la dernière que connaîtra la République telle qu'on la connait si le gouvernement ne fait rien pour remédier à cette situation.

De quelles solutions dispose t-on alors. Élargir le cens électoral ? Lâcher un peu la laisse pour espérer acheter la fidélité du chien ? Tous s'accordent à dire que ces solutions n'en sont pas vraiment et que le salut du gouvernement actuel proviendra essentiellement de si oui ou non ses ambitions à l'étranger sont satisfaites. Un revers diplomatique ou politique, et tout cela pourrait très mal finir. Des réformes d'ordre social seraient si paraît, également à l'ordre du jour.
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LegislaTV, Journal parlementaire de la Grande République a écrit :
Fabrizio Lograno, 9 mai 2012

Troubles en Zélandia, un ambassadeur qui pose question

Rarement la nomination d'un ambassadeur aura semé autant de trouble dans la vie politique de la cité sur l'eau. Depuis hier, le Sénat connait encore une fois des remous. En cause, la nomination de Vittorio Vinola au poste d'ambassadeur auprès de la Fédération de Zélandia.

On pourrait penser, prime abord, que c'est le fait de recréer une ambassade dans une nation connue pour son hostilité envers la Grande République qui pose question. En réalité, ce problème est d'ordre secondaire. Certes, quelques dents ont grincé lors de la dernière session des Mille, mais ce point de discussion a rapidement été éludé.

Des protestations se sont surtout élevées lorsque est arrivée l'annonce du nom de l'Homme en poste : Vittorio Vinola. Sur les bancs de l'opposition, un tel vacarme a suivi que la session parlementaire a dû connaître deux interruptions de suite. Là ou une nomination habituelle figure à la toute fin de l'ordre du jour habituellement et n'est qu'une formalité, celle de Vittorio Vinola est un nouveau symptôme de la crise latente que traverse le régime. Les Hommes de la Plèbe se sont insurgés de voir un de leurs meilleurs rhéteurs devoir quitter la cité et ont crié au complot du Conseil Communal pour se débarrasser de Vinola. En effet, le député s'est rendu célèbre le soir de la dernière élection sénatoriale en appelant la foule venue fêter son élection à "bousculer le vieux système" et à "se soulever pour Velsna", réflexion qui a été interprétée par le Conseil Communal comme une provocation. Vinola avait ainsi écopé d'un avertissement qui pourrait mener, s'il était répété à un bannissement temporaire des sessions sénatoriales. Le sénateur a fait son mea-culpa pour éviter une sanction plus dure mais y a gagné le soutien et la reconnaissance du peuple. C'est ainsi que la nomination qui a suivie s'est retrouvée à la surprise générale au centre de toutes les attentions.

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L'intéressé a déclaré que "la cité ne devait pas se retrouver déchirée pour une décision politique aussi ubuesque." et qu'il acceptait de bon cœur cette nomination. Difficile à croire lorsqu'on sait que la République ne mise pas grand-chose sur cette reprise des relations bilatérales avec la Zélandia et que beaucoup de sénateurs ont déclaré que ce rapprochement éclaterait dés que les premiers litiges commerciaux avec la Zélandia auraient lieu. Nul ne sait comment cette situation va aboutir mais chacun sait que personne sur les bancs des Hommes de la Plèbe n'oubliera ce qu'il s'est passé ce 9 mai, le gouffre entre Hommes du Patrice et Hommes de la Plèbe s'est encore un peu élargi.

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l’Économiste, Groupe des médias Di Grassi a écrit :
Fillipe Van Smet, 12 mai 2012

Laurenti Alfonso, reprise d'activités

Laurenti Alfonso, un nom que tous les velsniens qui ont déjà pris un train, un avion ou un navire connaissent. Entreprise devenue quasi monopolistique à Velsna tant sa présence écrase les secteurs où elle exerce, Laurenti Alfonso est un groupe gigantesque de 210 000 salariés dispersés à travers le monde. Il est rare pour les velsniens de ne pas avoir un proche qui n'est pas directement ou indirectement employé par le conglomérat. Fondée en 1721 à la suite de la fusion des anciennes grandes compagnies de commerce issues de la période coloniale, Laurenti Alfonso a néanmoins vue sa présence remise en question à l'étranger par l'affaiblissement progressif de la place boursière de Velsna et le déclin politique progressif de notre cité dans la même période. Néanmoins, une reprise de l'activité diplomatique et économique s'est récemment fait sentir et a permis à Laurenti Alfonso de faire jouer ses réseaux tentaculaires au sein du Sénat.

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Le Palazio Alfonso, siège de la compagnie

En effet, ces efforts coïncident avec la volonté du Conseil Communal récemment élu d'assurer une certaine unité à un Sénat décidément bien divisé. Le but : renforcer la croissance économique en incitant les investissements étrangers dans la cité. Comment y parvenir ? En montrant l’exemple. "On va pas se leurrer, c'est encore une tentative des Hommes du Patrice d'essayer de cacher un arbre avec une aiguille. Ce n'est pas avec quelques milliards de Florius de plus qu'on va résoudre la crise de tout un système." s'insurgent déjà certains sénateurs de l'opposition. Il convient de noter que l'opposition ne présente pas un bloc d'opposition franche. Des rumeurs se multiplient arguant que la compagnie aurait reçu les encouragements de l'ambassadeur en place, le sulfureux Vittorio Vinola, afin de s'engager dans le système boursier d'Amstergraaf. Nul ne sait encore qui arrangera véritablement cette situation sur le long-terme.



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Velsna libérée a écrit :
Giuseppe Lauda, 17 mai 2012

Manifestation devant le Palais du Patrice

Alors que le Sénat a adopté ce jour un sénatus-consulte réaffirmant de manière ferme le déroulé traditionnel des élections sénatoriales, de nouveaux troubles civils sont venus perturber la session parlementaire. En cause, un groupe de citoyens auto-organisés se faisant appelé les "Classe X", en référence à la classe censitaire à laquelle ils appartiennent. Leur revendication intervient dans le contexte de malaise politique latent qui règne dans la cité sur l'eau depuis le lendemain de la précédente élection sénatoriale qui a vu la très courte victoire des partisans du régime. A savoir la fin pur et simple du système censitaire. La manifestation aurait ainsi rassemblée 12 000 personnes selon les organisateurs, ce à quoi le Bureau du Maître de la Garde a indiqué que le comptage officiel ne s'élevait qu'à 2 000 participants. Il est permis, au vu de la foule rassemblée devant le palais, de douter de ces affirmations.
Contrairement à ce que leur nom indique, ce groupe rassemblerait un spectre bien plus large de citoyens que des votants de la Classe X. Seraient présents en nombre des individus dont le niveau de vie les ferait être dans les classes IX, VIII ou voire VII. Il est également possible de constater le gouffre générationnel dans la foule, avec une très large prédominance de jeunes gens, pour beaucoup des étudiants. Défilent également avec eux des ouvriers, notamment des chantiers navals de Velsna, mais aussi des employés de banque, des comptables et des cadres. Si ce groupe est encore réduit, il est donc néanmoins de l’intérêt du pouvoir d'identifier les causes d'une telle manifestation, et s'il en est capable (ce qui m'étonnerait), de se remettre en question.
Car oui, il n'est pas là seulement question d'un droit de vote élargi. Des revendications davantage sociales que politiques émergent dans cette masse. Les manifestants exigent la mise en place d'un salaire minimum qui n'existe pas à l'heure actuelle dans la République ainsi que les augmentations de salaire qui vont avec. L’exigence d'un accès moins onéreux aux soins d'hôpitaux est également à l'ordre du jour avec la mise en place d'une caisse collective, ce que le gouvernement n'entend faire en rien en vertu du principe de saine concurrence des assurances privées, à tel que l'on se demande si les sénateurs qui siègent dans ce Palais appartiennent au même monde que le reste des velsniens.

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LegislaTV, Journal parlementaire de la Grande République a écrit :
Fabrizio Lograno, 23 mai 2012

Préparation de la visite de la reine de Teyla, les esprits s'échauffent au Sénat

La visite d'une délégation étrangère devait être l'occasion pour les membres du Sénat de serrer les rangs, il n'en sera rien, avertissent les membres des Hommes de la Plèbe. En effet, la venue d'une tête couronnée, en l’occurrence la reine Catherine III de Teyla n'a fait que mettre en porte à faux patriciens et plébéiens. Les seconds accusent les premiers de trahir l'esprit de la République en invitant un monarque à Velsna, une première depuis de nombreuses années. En effet, certains clament que Velsna sera toujours une cité libre et qu'elle n'acceptera jamais la venue d'Hommes de pouvoir qui tirent ce dernier de leurs pères. Face à ces contestations, le Bureau de l'Arsenal et le Bureau de la Garde ont déjà pris des mesures polémiques pour assurer la sécurité de l'escorte royale : dispositif anti-manifestation, instauration de périmètres de sécurité sur le parcours prévu, restrictions de circulation... Autant de provocations que certains sénateurs ont du mal à accepter, plusieurs ont déjà prévu de ne pas se rendre à l’accueil qui doit être fait à Catherine III au Palais du Patrice.

De plus, le Maître de l'Arsenal Matteo Di Grassi n'a pas fait montre d'une très grande habilité politique de par son franc-parler qui le caractérise tant : "On appelle ça de la realpolitik dans le milieu. Un jour, les Hommes de la plèbe apprendront ce mot. Mais pour l'instant, qu'ils nous laissent gérer cette cité. On ne les oblige pas à déménager à Teyla et à vivre sous la coupe d'un monarque non plus."

Il ne fait aucun doute que tout ce dispositif de sécurité sera utile face à une opposition galvanisée par ses bons résultats aux sénatoriales et qui souhaite profiter de cet évènement afin de faire la promotion de l'abolition du cens électoral, un serpent de mer dont le Conseil Communal a décidément bien du mal à se débarrasser.


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LegislaTV, Journal parlementaire de la Grande République a écrit :
Fabrizio Lograno, 24 mai 2012

Le Bureau fantôme, prochaine cible de Matteo DiGrassi

Depuis des semaines, nous nous habituons aux spectaculaires évènements, aux coups de théâtre au Sénat, aux conflits politiques
et aux coups bas. Mais tous ces épisodes dont raffole l'information-spectacle est un iceberg qui cache bien son jeu. Le fait est que nos institutions sont influencées par ces évènements et évoluent en conséquence. Si je vous dis "Bureau du Maître de la Garde ", à quoi pensez vous ? A rien ? Patricia Constanza, connaissez vous son nom ? Moi non plus ça ne me disait rien avant d'écrire cet article. C'est tout à fait normal, cela a toujours été un ministère particulièrement discret. Pourtant, le Maître de la Garde, Patricia Constanza est supposé être responsable des troupes terrestres de notre République, un rôle qu'il tient depuis environ 600 ans. Certes, l'armée de terre n'a jamais eu la même attention que la Marineri mais cela ne voulait pas dire qu'on la négligeait à une certaine époque. Cependant, depuis des années, cette institution a eu tendance à se scléroser: corruption généralisée, incapacité à agir de concert avec la flotte du Maître de l'Arsenal, chaîne de commandement gangrénée par des charges payantes et le népotisme...l'armée de Velsna apparaît de plus en plus comme une formation d'un autre temps, non seulement en terme d'armement mais également de mode d'organisation. "Il faut tout changer, de la cave au grenier, si nécessaire en prenant exemple sur nos voisins."

Ces derniers mois, les attaques se multiplient ainsi contre le Maître de la Garde, qui bien que nommé à nouveau à l'occasion des
éléctions sénatoriales, essuie les critiques venant autant des Hommes de la Plèbe que de son propre camp. Le Sénat tout entier semble donc
ligué contre lui qui il est vrai n'a pas un bilan très reluisant, comme dit précédemment. Alors les sénateurs s'activent en commission parlementaire à huit-clos afin de remédier à cette situation : il faut refonder notre armée. Plusieurs solutions sont mises sur la table, tant par la majorité que l'opposition, mais c'est bien la proposition de ces premiers qui paraît la plus travaillée. Ainsi, il a été proposé par le sénateur Giovanni Petrola de supprimer purement et simplement le Bureau du Maître de la Garde et d'y adjoindre ses charges au Bureau de l'Arsenal, ce qui donnerait une plus grande cohérence à une chaîne de commandement unique entre marine et armée. Meilleure vision d'ensemble, allocation de budget plus cohérente, une seule armée pour un seul cerveau. Les plébéiens restent sur la réserve concernant ce choix, non pas parce qu'ils y sont opposés idéologiquement mais en raison de l'identité du détenteur du portefeuille de l'Arsenal, Matteo DiGrassi, qui est en train de devenir l'Homme le plus détesté parmi leurs rangs, bien avant tous les autres sénateurs du Patrice.
Advienne que pourra, mais il est fort probable qu'une proposition de sénatus-consulte quant à l'avenir de ce bureau fasse son bout de chemin au Sénat ces prochaines semaines.



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Velsna libérée a écrit :
Giuseppe Lauda, 29 mai 2012

La santé, grand oublié de l'oligarchie

Nous avons un "Maître des médecins", mais que cela sert t-il d'en avoir un si notre République n'a aucun plan de santé cohérent ? Nous sommes en présence d'un Ministère sans médecins, sans hôpitaux publics et sans patients. Je vais vous expliquer ce qui ne va pas dans notre République. Il y a quelques mois, mon fils s'est cassé la jambe pendant nos vacances dans les montagnes de Teyla, un accident commun pour un jeune homme amateur de ski. De retour en urgence à Velsna, nous avons été à l'hôpital Santa Croce, propriété du groupe Tomasso dans la quartier du Rialta. Première facture pour la radio, à destination de la famille Strozi qui a énormément investi dans le secteur de l'imagerie médicale. Ensuite, l'intervention visant à repositionner les os brisés et à poser l’attelle est à mettre au crédit de la faramineuse facture du groupe Tomasso, exorbitante compte tenue du caractère lambda de ce type d'intervention. Enfin, il faudra revenir vers eux pour une troisième facture lors des check-up ultérieurs. Pour une intervention médicale basique, j'ai ainsi dû débourser 6 000 florius à deux entreprises différentes.

En soit, je peux me le permettre, je gagne ma vie correctement. Maintenant, imaginez vous à la place d'une famille de dockers de l'Arsenal et vous vous retrouvez avec cette facture. Nous vivons dans une République où 35% de la population préfère avoir recours à des solutions maison qu'à de véritables soins car le secteur de la santé est le monopole de rapaces qui réalisent des profits sur le malheur des autres, voilà ce que je dis. A des individus qui font tourner l'économie velsnienne a plein régime, nous leur refusons des soins élémentaires en leur répondant "enrichissez vous, et revenez quand ce sera fait". Et bien j'ai de plus en plus de mal à accepter ces affirmations, et je pense qu'une part de plus en plus grande de la population de Velsna est du même avis.

Ce besoin de santé devrait être ajouté à la longue liste de revendications que le peuple a déjà lorsqu'il manifeste devant le Palais du Patrice : donnez nous le vote, donnez nous notre argent et donnez nous des médecins !
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l’Économiste, Groupe des médias Di Grassi a écrit :
Fillipe Van Smet, 2 juin 2012

Capitalisation du Groupe Oliviera en bourse d'Amstergraaf, le secteur bancaire en ébullition

Cette information, au vu des actualités était passée inaperçue pour qui n'investit pas dans des activités bancaires et boursières mais dans le milieu, elle a fait l'effet d'une bombe. En effet, en début de semaine dernière, Theresa Oliviera a annoncé des plus discrètement la capitalisation et l'entrée en bourse d'Amstergraaf du Groupe éponyme. Très vite, les conséquences du titre à la bourse de Velsna se sont fait ressentir avec un gain de 9,2 points à la fin de la journée. Cette capitalisation de la plus grande banque de Velsna traduit une dynamique que nous sommes en train de constater depuis le début de la législature sénatoriale il y a quelques mois : les entreprises velsniennes font le pari de l'investissement étranger, de pair avec le regain des ambitions diplomatiques affichées par le gouvernement et le Sénat. Theresa Oliviera n'a pas voulu répondre aux questions de nos pairs mais il n'est nul besoin de recueillir ses mots pour ne pas voir ses intentions : le Groupe Oliviera fait confiance au gouvernement et réussit à convaincre les acteurs de l'économie velsnienne de répondre en canon aux ambitions extérieures de Matteo DiGrassi.

Néanmoins, plusieurs économistes ont fait part d'une certaine appréhension malgré les bons résultats de l'opération boursière. Si Amstergraaf est une place réputée pour sa stabilité, nul ne peut être devin en ce domaine et aucune place boursière n'est vraiment à l'abri d'un crash soudain. C'est comme si ces entreprises liaient le destin de l'économie velsnienne avec celui d'acteurs étrangers, ce qui provoque des doutes, essentiellement de la part de l'opposition sénatoriale. Doit-on prendre des risques inconsidérés pour s'assurer des gains à court-terme ?

Dans tous les cas, cette opération est pour le moment une réussite dans un contexte où Velsna tente de séduire des investisseurs étrangers. De plus, cela permet au Groupe Oliviera de gagner en visibilité à l'étranger, ce dont elle a grand besoin depuis que nous connaissons l'ambition que le groupe a de profiter de la législation velsnienne concernant le secret bancaire. Theresa Oliviera espère ainsi attiré plus de capitaux étrangers qu'elle n'en a cédé à Amstergraaf. Nul doute que la nouvelle tombe à pic quand on sait que des entretiens diplomatiques sont actuellement en cours avec l'Empire démocratique du Nord qui pourraient peut-être aboutir à des accords commerciaux de grande importance...


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LegislaTV, Journal parlementaire de la Grande République a écrit :
Fabrizio Lograno, 10 juin 2012

Bras de fer dans la Manche blanche

Le Sénat est depuis peu pris dans un débat qu'il n'a pas décidé, initié par la déclaration d'intention de la Fédération de Kolisburg quant à la revendication d'une Z.E.E. En effet, le gouvernement de Kolisburg et celui de notre cité qui jusqu'ici s'étaient mutuellement ignoré sont désormais en porte à faux sur ce sujet sensible qui n'a cessé de diviser les parlementaires. Sans aucune prise de contact préalable ni aucune ambassade mutuelle, la Fédération a pris l'initiative de demander la tenue d'une réunion d'urgence auprès de la République et de la Zélandia, autre acteur incontournable de la Manche blanche. Cette audace n'a pas manqué de susciter la colère du Sénat, peu enclin à être pris au dépourvu de façon aussi abrupte.

Toujours est-il que le Maître de l'Arsenal a accepté cette rencontre malgré des signaux qui montrent que dans tous les cas, cette initiative de a part du Kolisburg visant à légitimer ses demandes ne devraient pas être reconnues par les nations ne faisant pas partie de ses discussions comme le Royaume de Teyla, par exemple. Quelles sont donc les marges de manœuvre de la République sur ce sujet ? En premier lieu, il convient de dire que le poids politique de notre cité ne doit pas être sur-estimé. C'est ce qu'a semble t-il compris Matteo DiGrassi qui attend de se positionner suivant ce que la Zélandia fera afin de donner davantage de poids à nos propositions.

Cette prudence s'explique en partie par les capacités militaires de Kolisburg qui paraissent en augmentation, ce à quoi la République a répondu par un programme d'armement naval, mais qui risque d'arriver bien trop tard pour avoir une importance dans cette confrontation. Enfin, les négociations en cours avec Teyla pourraient bien avoir une influence sur le positionnement final de notre cité. Notre gouvernement et le Sénat a d'ores et déjà prévenu qu'il ne se ferait pas le signataire d'une déclaration qui ne prend pas en compte les aspirations des voisins de Kolisburg qui ne participent pas à ce sommet, reste à savoir maintenant si ces demandes seront satisfaites.


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LegislaTV, Journal parlementaire de la Grande République a écrit :
Fabrizio Lograno, 13 juin 2012

Traité pour Velsna, victoire pour DiGrassi

La rencontre prévue avec le Royaume de Teyla a bien eu lieu, malgré les protestations sociales quant au régime censitaire qui ont émaillé la journée et "pollué" le cortège de la reine Catherine III. Comble du succès pour Matteo Digrassi, le Maître de l'Arsenal que la majorité a appris à tout autant détester que l'opposition, la journée fut un succès et la plupart des articles que ce dernier a proposé ont trouvé réponse de l'autre côté de la frontière. Certes, s'attarder sur la question étrangère était un pari risqué, mais que ce dernier est en train de remporter. Sur le plan intérieur donc, la perspective d'une motion de censure du Sénat s'éloigne pour DiGrassi, mais l’échec du Maître des balances Dino Scaela fait en revanche craindre pour lui.

En effet, ce rendez vous était à la fois celui de l'Arsenal que des Balances et le seul article non retenu était une proposition phare émise par Scaela. Si rien n'est à prédire en politique, ce revers risque de fragiliser sa position au gouvernement. Il n'est ainsi pas impossible que le Sénat évoque l'idée de le censurer, mais cela paraît peu probable étant donné le soutien dont il y dispose encore. De plus, le législatif ne compte pas déstabiliser le gouvernement avant la tenue de cette autre rencontre à risque qui est celle initiée par Kolisburg. En effet, il n'y aura pas de repos pour nos maîtres de bureau puisqu'ils se rendront sous peu dans la capitale de la Fédération. En face, ces derniers sont déterminés à faire prévaloir une Z.E.E que beaucoup de nations qui ne participent au sommet risquent de ne pas reconnaître, y compris le Royaume de Teyla.

Ce test de la diplomatie de la Grande République n'est donc pas terminé pour un Maître de l'Arsenal qui sait pertinemment qu'il n'a pas le droit à l'erreur, surtout lorsque l'on s'aperçoit de la faiblesse de la majorité sénatoriale. En effet, c'est bien l'opposition des Hommes de la plèbe qui est attentive au déroulé des évènements. Si la démonstration de force durant la rencontre avec Teyla n'a pas été aussi forte qu'annoncée, l'opposition compte bien maintenir la pression, quitte à pousser les va t-en guerre à critiquer la tentative de compromis auquel le gouvernement velsnien tente de parvenir à l'issue de cette rencontre avec Kolisburg, qualifiant d'emblée DiGrassi de mollesse face à "une revendication si importante de la part de la Fédération que l'on devrait la prendre pour une insulte".

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LegislaTV, Journal parlementaire de la Grande République a écrit :
Fabrizio Lograno, 30 juin 2012

Vaikonenland et visite officielle du Premier Ministre Rutter

Les sujets étrangers ont la cote au Sénat dernièrement, c'est néanmoins le sentiment partagé par beaucoup de représentants qui emboîtent le pas d'une majorité parlementaire occupée par les problèmes de l’extérieur pour mieux répondre à ceux de l’intérieur. En effet, les Maîtres de Bureaux n'ont eu de cesse ces derniers mois de rediriger l'attention vers des sujets qu'il veulent capitaux pour le redressement de l'économie de la cité, avec des résultats variables. Si les accords avec Teyla ont été célébrés et que les afflux de capitaux en provenance de Zélandia ont enrichi certains, la tension avec Kolisburg a fait le malheur des pécheurs de Tarquini. Alors qu'en est-il des intention du Sénat en ce qui concerne la guerre civile sanglante qui se déroule à pour ainsi dire deux pas de chez nous au Vaikonenland ?

"Sujet compliqué", "Moins nous sommes liés à cela, mieux nous nous portons" disent certains, "mission humanitaire obligatoire" diront d'autres, le thème divise et ne semble pas prêt de surgir dans l'ordre du jour du Sénat. Le Conseil Communal a 'ores et déjà indiqué qu'il ne s'agit pas pour l'heure d'un "axe de travail viable". Nous verrons sur le long terme si cette indécision aura des conséquences sur les capacités de la République à agir sur la scène internationale.

Du reste, une perspective plus réjouissante pointe le bout de son nez à Velsna puisque aujourd'hui a lieu l'arrivée du Premier Ministre Rutter de Zélandia. Le Sénat a déjà fait part du déroulé du tracé, constitué pour l'occasion et a donné ses consignes de sécurité. Compte tenu de la rivalité historique entre les deux pays, cela est d'autant plus important, d'autant plus que les Hommes de la Plèbe sont encore une fois eux aussi déterminés à faire valoir leurs revendications à l'occasion d'un sommet international. Au programme, l'officialisation du réchauffement des relations entre les deux pays et peut-être même une occasion de plus pour certains sénateurs de tirer profit de l'arrivée d'un partenaire économique dans la cité.

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Velsna libérée a écrit :
Giuseppe Lauda, 4 juillet 2012

Okaristan, une affaire devenue celle de la République

Vous savez où se trouve l'Okaristan sur un planisphère ? Moi non. Qui se soucie de ce pays ? Pas moi. Et pourtant, par son incompétence, notre gouvernement nous implique dans cette affaire, encore une à mettre sur son compte. Je développe.

Si vous ne vivez pas dans une caverne, il y a de grandes chances pour que vous ayez entendu parler des évènements tragiques qui se déroulent en Okaristan. En effet, depuis le mois dernier, ce pays est devenu le nouveau terrain de jeu de la Tcharnovie, un autre pays dont j'ai peine à prononcer correctement le nom, pour tester ses meilleures armes sur une population civile. Bref, une affaire banale en Eurysie de l'est, comme l'était celle du Prodnov. Même recettes : conflits idéologiques entre blocs communistes et dictateurs militaires (que je soupçonne d'être les modèles de certains de ceux qui nous dirigent, suivez mon regard) pour les mêmes résultats. Maintenant vous vous demandez sans doute ce que nous venons faire là.

La réponse est plutôt simple : l'incompétence mais également l'irrespect de notre gouvernement envers sa population. Il n'est pas un secret que la Loduarie a énormément de contacts avec l'Olaristan, et cette proximité a abouti à leur intervention dans ce conflit. Mais ces derniers sont à grande distance et leur dispositif aéronef doit bien traverser le continent d'une façon ou d'une autre. Devinez par où ont-il décidé de passer. Regardez par la fenêtre pour trouver la réponse, citoyens. Chez nous. Donc, nous avons cette flotte aérienne qui fait le passage. A votre avis, quelle est la réaction la plus normale de tout gouvernement qui se respecte ? Émettre une protestation est la première chose à faire, escorter la flotte jusqu'à son propre espace si elle accepte de coopérer est la seconde, se défendre est la troisième. Devinez combien de temps notre gouvernement a mis ne serait-ce que pour effectuer la première étape: une semaine. Il a fallu une semaine pour qu'une protestation officielle soit émise. Et encore, il a fallu que le gouvernement teylais évoque ce fait avec le nôtre à propos de vidéos amateurs que ce dernier avait auparavant nié, faisant croire à des exercices militaires de notre part. Menteurs en plus d'être incompétents.

Ce qui rejoint ce que je vais dire ici. Combien de temps pouvons nous encore tolérer cela. Si il n'y avait que la malveillance, mais voilà qu'en plus de cela, nous venons de lui découvrir cette nouvelle qualité qu'est la stupidité. Soit, cela rendra la cause de l'opposition plus facile.

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LegislaTV, Journal parlementaire de la Grande République a écrit :
Fabrizio Lograno, 8 juillet 2012

Les déboires de DiGrassi derrière la création de la fonction de Maître des Jugements ?

L'absence est rarement une bonne chose en politique. Bien que ce ne soit que pour une mission diplomatique de Kolisburg, la courte épopée de DiGrassi dans le grand nord s'est soldée par un échec des négociations et une non-reconnaissance de la Z.E.E de la Fédération par la République. Matteo DiGrassi, auréolé de ses accords avec le Royaume de Teyla avait pourtant fait la promesse au Sénat que Kolisburg devait revoir ses ambitions "maritimes" à la baisse, cela n'a pas été le cas. Mais quel est le rapport avec la nomination de Virginia Raggi au poste nouvellement crée de Maître des jugements ?

Rien n'est moins sûr, mais les bruits courent au Sénat. Cette compétence, dévolue au Maître de l'Arsenal depuis plusieurs centaines d'années faisait partie de son très grand pré-carré que DiGrassi avait par ailleurs récemment agrandi en jouant d'influence pour rendre vacante la fonction de Maître de la Garde et d'absorber son portefeuille. Serait-ce le contrecoup de cette manœuvre qui s'est produit aujourd'hui ? Là encore, ce n'est qu'une théorie, mais le Sénat paraît se méfier de plus en plus du Maître de l'Arsenal ces derniers temps, tant par son action politique dont les résultats ont été aléatoires que par le pouvoir de plus en plus important qu'il semble s'accaparer.

L'approbation des autres membres du Conseil Communal paraît avoir également été cruciale dans ce débat et le Sénat a pu compter sur l'appui entre autres, de Dino Scaela qui a fait devant les représentants un plaidoyer vibrant en faveur de la séparation "stricte et historique" des pouvoirs au sein de la République. Discours à charge contre DiGrassi, celui-ci était chargé de sous-entendus le rapprochant aux Patrices despotiques d'autrefois, ce qui n'a pas manqué de provoquer des heurts entre les sénateurs favorables à DiGrassi et ceux partisans de Scaela, le tout sous les yeux d'une opposition des Hommes de la Plèbe se délectant du spectacle.

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LegislaTV, Journal parlementaire de la Grande République a écrit :
Fabrizio Lograno, 11 juillet 2012

Préparations de la coupe du monde de football 2012: où en est l'équipe nationale

Il fait bon, parfois, de se recentrer sur des sujets légers et accessibles. Oublier la politique, oublier les tensions mondiales et ses déboires et prenons intérêt pour nos fameux Marineri et leurs fameuses tuniques pourpres. Ces derniers ont une coupe du Monde 2008 dont le parcours n'a pas fondamentalement touché les mémoires, avec cette élimination humiliante dés le premier tour. Mais le passé, c'est le passé. Il nous faut prendre du recul, analyser de façon concrète l'état de cette équipe, les réformes qu'elle a subit pour être ce qu'elle est maintenant.

Donc, que dire des Marineri ? En premier lieu, qu'ils ont été radicalement transformés par le sélectionneur Igino Orsino qui, il y a 4 ans a récupéré une équipe au fond du gouffre et en a complètement refondu l'organisation. Fini les tentatives audacieuses de 4-4-3 offensif qui n'aboutissent à rien d'autre qu'à des défaites certes flamboyantes mais qui restent des défaites, bonjour le pragmatisme défensif. Si ce n'est pas le football le plus gracieux qu'on ait vu dans la cité sur l'eau, force est de constater que les résultats sont encourageants. Cette équipe nouvelle a ainsi réussi plusieurs de ses tournées de préparation et Orsino a peaufiné petit à petit son plan défensif. Ce dernier, a prit conscience d'une chose: Velsna ne disposait pas d'un effectif lui permettant de jouer le football du précédent entraîneur. Jouer un football total nécessitait des ressources sportives que Velsna n'avait tout simplement pas. Autre nouveauté, Orsino n'hésite pas à chercher des joueurs velsniens qui brillent dans des championnats importants, certes, mais qui se rencontrent régulièrement et qui adoptent un style de jeu similaire. Fini également les têtes brûlées et les caractères, le nouveau sélectionneur a tout simplement renvoyé des vestiaires tous les égos un peu trop grands à son goût, y compris parmi le staff. Préparateurs physiques, entraîneurs...tout le monde a dû se soumettre à la même politique, celle du service du collectif.

Le 11 type de Velsna ces douze derniers mois est éloquent. Il n'y a dans cet effectif aucun joueur n'ayant participé au mondial 2008 et la moyenne d'âge y est de 24 ans, ce qui est particulièrement jeune pour une compétition de cette envergure. Il se compose comme suit:

- Vinfrido Crognale
- Assunto Castellani
- Gianmario Drago
- Eliodoro Colabella
- Antelmo Palo
- Duccio Palazzolo
- Alvaro Cassano
- Sansone De Angelo
- Dodato Corvo
- Ulisse Notarianni
- Siro Franceschi

Il y a un an, cette petite liste ne vous aurait rien dit, aujourd'hui c'est sur eux que reposent tous nos espoirs de titre. Un système de jeu défensif mis en place par une équipe néophyte. Le regista Alvaro Cassano a particulièrement retenu l'attention. Le jeune homme de 22 ans fait maintenant figure de métronome qui peut donner le tempo de toute une séquence de jeu. Ce n'est que mon avis personnel mais nul doute que cette équipe, bien que moins expérimentée, me paraît beaucoup plus prometteuse que ses prédécesseurs.

Autre sujet d'importance : l'équipementier. En effet, ce sujet en apparence anodin peut devenir problématique s'il n'est pas réglé. Pire, il n'y a pas l'air d'avoir énormément de candidats sur le marché cette année et aucune entreprise locale a émis un appel d'offre. Le temps (et surtout notre sélectionneur) devrait donner sa réponse à cette question prochainement.

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