A l'intention du gouvernement d'AlguarenaMadame, Monsieur,
J'avoue avoir été surpris en voyant cette annonce de votre part nous concernant. Il me semblait bien, effectivement que vous aviez effectué un demande création d'ambassade, et qu'elle était toujours au stade embryonnaire comme toutes les autres demandes. Cependant vous voir affirmer que vous n'aviez toujours pas reçu réponse a été un choc. Je me suis donc précipité vérifié et j'ai malheureusement découvert que vous aviez raison. L'ensemble du gouvernement rousmalien s'excuse de cette faute impardonnable, révélant notre nouvelle administration internationale encore bien précaire. Je ne sais comment votre demande a pu passer au travers des maille du filet, surtout que je l'ai personnellement lu, avant de la transmettre au comité chargé des ambassades. Je vous fait donc mes plus plates excuses.
Cependant, Madame, Monsieur, permettez moi de préciser, avec tout le respect que je vous doit, que le fond de votre missive a beau être juste, la forme ne l'est pas. Je m'explique. Il est vrai que nous ne vous avons pas répondu et encore une fois excusez nous de cette faute. Cependant vous affirmez que c'est aussi le cas de votre allié le Pontarbello. J'ignore d’où vous avez reçu cette information, mais je peux vous garantir qu'elle est fausse.
Le Pontarbello a effectivement lui aussi demandé à implanter une ambassade sur notre territoire et nous lui avons remis un accusé de réception, l'informant que la demande était en cours de traitement, mais que certains détails restaient à régler. Or il s'avère que ces détails, qui ne concerne que le Pontarbello et la Patrie de Rousmala, ne sont malheureusement toujours pas réglés. La situation n'ayant toujours pas avancée, nous ne les avons pas contacté à nouveau.
Vous affirmez par la suite que ces absences de concrétisations de projets sont une marque d'hostilité. Permettez moi la encore, Madame, monsieur, de vous détromper. Vous pouvez le constater par vous même, aucune des demandes d'ambassades, même celles acceptées, n'a été finalisée. Vous aurez beau parcourir toutes les rues du pays vous ne trouverez malheureusement pas d'ambassades. Ainsi il ne faut pas prendre votre cas pour une action hostile. Tous les pays en sont au même stade.
Je me permet toutefois d'ajouter une précision, qui ne vous concerne nullement, bien que vous démontriez un fort intérêt suspect pour notre relation avec le Pontarbello. Vous le dites vous même, "si le Rousmala lève le petit doigt, le Général pontarbellois Leopoldo Sapateiro va lui en lever un autre, son majeur." Il me semble que dans ce cas la notre pays est loin d’être hostile, mais que c'est plutôt le Pontarbello qui réagit fortement. J'espère que vous comprenez, Madame, Monsieur, que lorsqu'il nous est donné cette description d'un pays, par l'un de ses alliés, le premier abord n'est pas des plus glorifiant.
Ainsi nous n'avons en aucun des intentions hostiles à votre égard, ni à celle de votre protégé. Cependant, il semblerait d'après vos mots, que la relation que nous aimerions partager avec le Pontarbello n'est malheureusement pas partagée.
Veuillez agréer, Madame, Monsieur, à nos plus plates excuses, ainsi qu'à nos sentiments les plus dévoués.
Cordialement,
Sébastien Dumas, Ministre des Affaires étrangères de la Patrie de Rousmala