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Activités étrangères au Kronos - Page 6

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Juste un gars sur un banc


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"Aaaah fait chier plus de batterie. Ces putains de cocos et leurs portables de merde." Celui qui enrage sur son téléphone qui vient de s'éteindre c'est Aerion Barnareos, ou plutôt Emilio Di Rocco, un des innombrables infiltrés youslève au Kronos.
Depuis le basculement des Kroniens vers l'eurycommunisme on ne compte plus le nombre d'espions que la Youslévie a déployée de l'autre côté de la frontière youslévo-kronienne. Le peu de considération des autorités kroniennes vis-à-vis des premiers mouchards aura donné raison au Service et aura titillé l'appétit aux renseignements youslève qui ont depuis inondés la partie métropolitaine mais aussi afaréenne du Kronos communiste, suivit peu de temps après par les autres services de sécurité extérieure de l'Organisation des Nations Commerçantes. Aerion n'est donc qu'un petit pion dans un échiquier qui le dépasse, il est en bas de la pyramide, le genre de gars qu'on va préférer sacrifier et laisser pourrir dans une geôle plutôt que de contrarier le plan. Il n'est quand même pas à plaindre, sa couverture est solide et, pour l'instant, il n'a rien à craindre.

Du côté de ceux qui ont de l'importance, ceux qui dirigent, les choses ce sont accélérées depuis quelques temps. Avec la victoire au large des côtes du Bajusid, une certaine effervescence s'était faite ressentir au sein du Service de Sûreté et de Renseignement Extérieur Youslève. Mais le moment où tous ont senti un cap passer, du simple Aerion à la Directrice du Service Daria Altamirano, c'est la nomination d'Heran Romeretegui à la présidence de l'ONC. Le Vasque avait assuré lors de son investiture vouloir régler les questions kroniennes et prodnoviennes le plus rapidement possible. Il avait depuis multiplié les phases en ce sens dans des réunions formelles en allant un peu plus loin en privé. Mettre le grappin sur Calabraise et renverser le régime dictatorial serait non seulement une grande réussite en tant que président de l'ONC mais serait une belle revanche personnelle pour l'ancien Directeur du Conseil youslève qui avait été malmené par son bruyant voisin.
Mais c'est sans compter sur Leone Vaillancour qui elle aussi compte parachever ses six années à la tête de la Youslévie par ramener la tête de Calabraise à Sedjan (littéralement ou pas) et hisser le drapeau rouge-blanc-gris sur le Palais des Lumières. En sachant que les deux derniers locataires du Palais de l'Union ne peuvent pas se voir en peinture, la chute du Kronos eurycommuniste risque d'être aussi le moyen pour Romeretegui et Vaillancour de se mesurer une dernière fois l'un à l'autre avant la fin de mandat de cette dernière.
En plus de ça, certains des autres pays membres de l'ONC ont eux aussi massivement dépêchés des agents sur le territoire kronien. La coopération sera donc primordial afin de coordonner ce beau monde et d'éviter les actions seules qui pourraient mettre en péril les efforts des uns et des autres depuis maintenant presque 5 ans.

"Faut juste pas que ça me mette dans la merde tout ça,pensa Aerion,j't'avoue que j'aurais bien la haine si j'me fais cramer parce que monsieur Heran ou madame Leone ont voulus être les premiers à choper le gros lot." Aerion interrompit ses considérations géopolitiques à la vue d'un groupe de jeunes filles."Y'a au moins ça de bien ici. Heureusement que j'suis pas au Farisistan où elles sont soit voilées de la tête au pied soit sans chicots. Ça va être l'été en plus tout le monde va commencer à sortir, sauf moi putain...Mais au pire j'men fou j'suis sensé me fondre dans la foule nan ? Ba voilà, y'a quoi de mieux que se fondre dans la foule que..."
- Le retour du beau temps, n'est-ce pas ?
perdu dans ses pensées Aerion avait à peine remarqué la vieille femme qui s'était assise à côté de lui.
- Ouais, ça fait du bien.
- Mes os me font souffrir, ça veut dire que ce n'est pas encore tout à fait l'été, ne vous découvrez pas d'un fil.
Avec un grand sourire, la mamie se relève et repart aussi rapidement qu'elle était arrivée. Aerion allait replonger dans ses pensées mais se rend compte que la vieille dame avait laissée un vieux sac plastique. Il se retourne et la cherche du regard mais ne l'aperçoit pas. Il prend le sac blanc et l'ouvre.
A la vue de son contenu la dernière phrase de la femme fait sens : "ne vous découvrez pas d'un fil."
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Logo de la brigade du Jaguar Paltoterran

31 mai 2013 - CONFIDENTIEL - Kronos 2013 - Le peuple pensait rouge, le peuple voit rouge.

Aspirations chimériques kroniennes
Les espoirs véhiculés par la révolution de Baldassare Calabraise ne trouvent plus preneur.

Niché dans le faste d’un Palais des lumières, “Baldassare Calabraise ne représente plus que lui-même”, énonce un rapport du service des renseignements alguarenos. Un constat porté par la succession des échecs militaires depuis la bataille navale de Leucytalée, l’opposant aux forces navalo-terrestres de l’ONC et les cas de corruption grandissants dans son armée et les figures à la loyauté chancelante, susceptible de conduire Baldassare Calabraise dans le précipice des abîmes qu’il a entretenu.

Il faut dire que les griefs sont nombreux à l’international et le dictateur apparaît de façon centrale, sur les revendications, qu’elles soient du Lofoten ou bien de la Fédération d’Alguarena, première puissance mondiale engagée face au régime calabriste. “Il est indubitable que Baldassare Calabraise tienne à lui seul ou presque les moyens de satisfaire les exigences de la coalition de l’ONC. Si ce n’est toutes les revendications, à minima celles qui permettraient à chaque partie prenante de se poser autour d’une table des négociations…” reprenait ce même rapport écrit plus haut. Baldassare Calabraise, l’entête de chaque pamphlet à destination du Kronos, l’allégorie même du caractère vicié qui a plongé le pays dans son abyme et la guerre ayant embrasé l’Afarée du Nord qu’est le Bajusid.

Baldassare Calabraise est un symbole de répression sur la dissidence politique et ceux que le régime aurait tôt fait de qualifier de “rebelles”, après une pensée maladroitement exprimée en public ou une interprétation expéditive de ses agissements en société.

Le Kronos doit panser ses plaies et force est de constater que la menace guerrière agitée par Baldassare Calabraise, prônant des “missiles balistiques partout” prête à “détruire les capitales des nations de premier plan en ce monde” pour dissuader ses ennemis, a atteint ses limites et a même si l’on voulait précisément décrire la situation, produit l’effet inverse. Une épée de Damoclès constante pour la population kronienne métropolitaine et dont l’échappatoire semble connu, à travers la dislocation d’une pensée unique au Kronos, pour afficher au monde entier une pensée contraire à même de se désolidariser de son leader actuel.

C’est donc dans ce contexte que le dictateur kronien abordait les suites de son éternel mandat, le portant à la tête d'un des pays les plus scrutés dans le monde eurysien.

Une fragilité à l’extérieur du pays qui n’était pas sans attirer les ambitions de parties prenantes à l’intérieur du territoire. Fallait-il afficher un souffle nouveau pour le Kronos sur la scène internationale? Fallait-il attendre une opération étrangère sur le sol kronien ou entreprendre un geste malheureux contre le tyran en place? Des questionnements légitimes pour qui prenait à coeur l’avenir du pays sur les cinq prochaines années. La réponse à donner manquant toutefois de clarté, des acteurs nouveaux se présentèrent dans le paysage kronien, pour “aider à la décision” considérant les dilemmes face à lui.

Parmi eux, la Brigade du Jaguar Paltoterran. Une société militaire privée alguarena de prime abord, mais dont les conditions d’engagement particulièrement réglementées au sein de la Fédération, en faisait un bras armé à l’international pour celle-ci, sans nécessairement assumer le poids politique de ses échecs et des pertes associées, à commencer par celles humaines. Du côté de l’organisation paramilitaire, outre l’aspect financier indéniable à travailler pour la première puissance mondiale, la possibilité offerte d’entretenir une base d’opération au Kronos, fusse-t-elle clandestine, promettait son lot d’opportunités pour oeuvrer avec davantage de force dans la région eurysienne, dont le capharnaüm ambiant promettait des aubaines commerciales dans les missions de renseignement et de déstabilisation politique.
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Attendez une minute !
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L'hélicoptère Loduarien avait décollé quelques minutes après que les officiers Loduariens aient vu la retransmission du groupe Blackhawk. Ce qu'il se passait, même si les Loduariens s'y attendaient un peu, ne devait pas continuer sur cette lancée actuelle. Du moins, elle attendait des explications.

Il traversa les cieux Kroniens, en direction du Palais des Lumières de Pendragon. À son bord, 2 pilotes, 4 membres des forces spéciales et deux officiers de commandement. Non pas venus d'une manière offensive, malgré leur détermination, mais pour discuter.

Seul, dans la cour du Palais des Lumières, l'hélicoptère se posa, débarquant les quelques hommes qu'il emportait, attendant l'arrivée d'une représentation de Blackhawk, voir même Calabraise en personne si c'était possible. Tout se passerait sous drapeau blanc, ou sinon...
Il ne valait mieux pas savoir.
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CTESI
Centre Tanskien d'Etudes Stratégiques et Internationales

Kronos, entre renouveau démocratique et fantômes du passé


Septembre 2013 - Cýrus Ernisson


A la surprise générale, le 20 juillet dernier un groupe paramilitaire peu connu prenait le pouvoir dans la République de Kronos, évinçant Baldassare Calabraise du pouvoir. Bien installé, soutenu par plusieurs pays partenaires mais affaiblit politiquement et militairement par ces défaites face à l'Organisation des Nations Commerçantes, l'autocrate kronosien paraissait pourtant loin de perdre le pouvoir lors de ce coup de palais orchestré à la perfection. Vraisemblablement aidé de forces des sécurité dont Calabraise aurait perdu la loyauté et l'attachement, expliquant la facilité de la prise de palais, le groupe Blackhawk à d'abord suscité des craintes à l'internationale conte un potentiel (nouveau) revirement autoritaire du pays.

Certes, ces dernier sont appelés à un référendum - rapide -, annonçant une transition démocratique du pouvoir alors en place, mais l'instabilité politique régnante, les tensions militaires toujours existantes et la passivité de la société civile kronosienne qui n'a pas ou peu battu le pavé dans les jours qui suivirent le coup d'Etat ont laissé craindre à une conservation du pouvoir. Le 25 juillet, dans l'un des votes les plus cruciaux de l'histoire du pays, et les plus importants pour l'avenir de la région, 40 567 000 kronosien se sont prononcés pour ou contre leur ancien gouvernement et ont décidé, à une écrasante majorité (91% des votes) de se défaire de l'ancien régime. L'un des piliers des régimes autoritaires eurysiens, et un Etat fondateur de l'eurycommunisme semble alors s'effondrer, à la quasi surprise générale, et sans mouvement de la population qui, en définitive, semble ainsi soutenir le mouvement.

La "Révolution silencieuse" est en cours. C'est une révolution comme nul autre pareil dans l'histoire récente. Loin de la révolution indépendantiste de Port-Hafen, qui a mené à son massacre par les forces impériales, loin de la révolution du MRO ayant conduit à l'intervention Loduarienne, à l'indépendance de Kalland, au détachement de Zladingrad puis à son occupation, loin des activités anti-révolutionnaires en Communaterra ayant amené au massacre de milliers de civils et à l'invasion kah-tanaise, loin de la révolution au Valkoïnenland qui plonge le pays dans la guerre civile. En d'autres termes, loin de la violence, le changement de régime en Kronos semble, pour l'instant, prendre la voix silencieuse d'un changement de régime pacifique.

La transition, rapide, peut-être trop, semble ce poursuivre davantage. Le 30 juillet, seulement 10 jours après le coup de palais, le groupe organisa des élections parlementaires dans le pays avec l'entrée de quatres partis au parlement, soit deux de moins que lors de la précédente mandature, mais néanmoins des partis plus libres. Le GPK (Gloire et Puissance Kronienne), favorable à une remilitarisation et sasn doute à une reprise des territoires en Afarée, le RK (Renouveau Kronien), lui aussi défenseur d'une remilitarisation mais aussi d'une décalabrisation du pays et d'une protection des droits humains, le SNL (Sécurité et Nation Libre), à nouveau militariste et centré sur les affaires internes et enfin le PEI (Paix et Indépendance), seule parti défavorable à la remilitarisation. Le RK a obtenu une large majorité des votes (374 sièges sur 650).

Les programmes des différents partis politiques pointent tous vers la centralité de la question militaire. En effet, une telle attention portée sur le futur des relations entre la société et l'armée n'est qu'un rappel, parmi tant d'autres, du peu de temps qui s'est écoulé avec l'ancien régime et d'une transition encore manquante, sans voie, et sans voix. Sans voie, parce qu'il ne s'est passé que quelques semaines depuis la chute du gouvernement communiste. Si Blackhawk rempli actuellement l'agenda de la transition démocratique, celle-ci reste rapide. Aucune constitution, aucune remontée de doléances, aucune consultation de la société civile. Et ce dernier point interroge. La société civile kronienne existe-t-elle encore après des décennies de musellement de son expression et d'un militarisme accentué ? Aucune mobilisation sociale, aucune revendication clairement visible malgré la liberté accrue des canaux de communication depuis le coup d'Etat et pourtant une très grande participation aux référendums et un grand désamour exprimé avec l'ancien régime.

Si RK et les autres partis abordent largement le sujet des droits fondamentaux, voir de l'abolition de la peine capitale pour le PEI, on peut ici extrapoler les attentes émises par la population. Mais par quelles voies ? La société civile était-elle vraiment silencieuse ? Sans doute que non, mais ces canaux d'expression se font plus discrètement, encore trop habitués aux décennies de dictature. En d'autres termes, ce n'est pas parce que pour nous l'expression de la société civile kronienne n'est pas visible qu'elle n'existe pas pour autant, il faut la chercher ailleurs. Car si pendant la dictature les droits fondamentaux furent restreints, certaines formes d'association et de communautés ont pu persister via le voisinage, les activités sportives ou même directement au sein des sections locales du Parti Communiste Kronien et des cinq autres partis présent au parlement. Ne voir dans l'absence d'expression, de mobilisation publique hors des urnes, l'absence d'une capacité à s'exprimer de la part de ces groupes politiques longtemps dominés. D'autant qu'ils sont sans doutes encore marqué par leur ancien régime. Les fantômes du passé communistes sont encore trop présents pour attendre les signes d'une démocratie vivante au grand jour.

Le risque reste cependant que la classe dominante, l'élite politique et intellectuelle qui a rapidement saisit l'occasion des urnes se saisissent aussi de cette forme de silence public pour imposer ses vues sur les attentes des autre catégories de population. Autrement dit, que l'on ne finisse par voir la démocratie kronienne encore balbutiante que par les expressions, surplombantes et biaisées, de ces élites déjà acclimatées voir anciennement proche du pouvoir. Plutôt que de chercher dans la rue, il faut davantage regarder les sections ouvrières, les syndicats, les milieux locaux pour trouver les pratiques politiques des anciens groupes dominés.

Les rapports des Kroniens à la démocratie sont encore compliqués mais pas inexistant. Les urnes en témoignent mais cachent un fossé encore existant entre des attentes d'un changement, validé par 91% des votants du référendum du 22 juillet, et l'expression publique de ces attentes. Le risque, pour les Kroniens, comme ce fut le cas sous la dictature, serait de voir ces attentes volées, dominées, écrasées par un nouveau régime, certes plus démocratique, mais qui parviendrait, dans le lapse de temps séparant les législatives des présidentielles, à priver les Kroniens d'un avenir correspondant davantage à leurs souhaits.
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tanska42

Un céréalier est parti d'un port tanskien au cours du week-end, chargé de grain il doit arriver dans un port Kronien dans les prochains jours à la suite d'un accord céréalier

Un cargo céréalier de la principale compagnie tanskienne de fret maritime est parti ce week-end du port de Førdeild sur le riage de la Manche Blanche en direction de Kronos. La jeune démocratie fait face à une hausse importante de son cour du blé et d'autres denrées céréalières à la suite de la perte de ces territoires afaréens et des perturbations de l'économie intérieur. Sur proposition tansienne, Kronos devrait recevoir des livraisons de grains au cour des semaines et mois à venir afin de maintenir, selon les souhaits du gouvernement nouvellement élu qui décidera des degré d'écoulement de la marchandise, un prix acceptable pour la population. Chaque navire devrait livrer quelques 20 000 tonnes de blés à la population et à l'industrie agro-alimentaire kronienne.

Du côté tanskien, on salue évidemment le tournant démocratique de la République de Kronos et les efforts fait pour démocratiser le pays tout en garantissant les droits des citoyens. Les céréales, achetés sur le prix du marché tanskien auprès des agriculteurs, seront pour le moment livrés sans coût à la République de Kronos. Les responsables tanskiens ont déclaré que le "couloir du blé" resterait en activité autant que nécessaire pour Kronos ou autant que les fonds à disposition serait disponible pour l'achat du grain, "auquel cas nous devrions réfléchir à envisager une vente à prix coutant auprès des kroniens".
1725
Questure

Questure de Manche Silice
Rapport sur le Kronos de Brando Merolla
Écrit par les enquêteurs Zdenek T. et Angelina V.

Observations effectuées lors d'un séjour du 19 au 23 novembre 2013 sous passeport diplomatique suite à l'autorisation du ministère des Affaires étrangères du Kronos.

Visite de Pendragon et de quelques localités. Nous constatons la disparition de nombreuses statues et symboles du régime Calabraise. Lorsque nous échangeons grâce à des interprètes mis à disposition par le gouvernement, la population nous paraît enthousiaste vis-à-vis de l'alternance politique réalisée ces derniers mois. Les autorités nous ont expliqué le processus de "Décalabrisation" en cours, consistant à "purger la société" des "maux du régime honni". Nous ne pouvons écarter la possibilité pour l'Etat kronien d'organiser ou d'exercer une répression arbitraire des partisans de l'ancien régime. Cela dit, le gouvernement et l'entourage de Brando Merolla, dans leurs déclarations et leurs actes, s'inscrivent à rebours de la pratique tyrannique et martiale du pouvoir tel que ce fut le cas sous Baldassare Calabraise. La perte des territoires ultra-marins semble avoir été intégrée par Merolla. Il nous est impossible d'en dire autant de la population à cause des sentiments divers qui nous ont été partagés : humiliation de la défaite militaire, incompréhension des revendications indépendantistes, attachement au kronos afaréen, sentiment de déclassement international.

Le Kronos de Brando Merolla s'inscrit, sur la forme, comme l'antithèse du Kronos Calabraisien. Pour autant, il conserve les capacités et l'appareil militaire d'un État belliqueux. En perdant ses possessions de l'Afarée, il a perdu son autosuffisance alimentaire et le peuple affronter une famine susceptible de destabiliser le nouveau régime. Aussi, nous préconisons une aide directe au Kronos, tout en veillant à neutraliser ses capacités de nuisance pour le paix régionale et internationale.
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