13/10/2017
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Bruits de couloirs - Page 6

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Un couloir pour mettre fin à une guerre
Jean-Luc Bourgard - Représentant du Royaume de Teyla


Voilà quelques heures, tout au plus quelques jours, que le Royaume de Teyla défendait à son seul compte la Confédération de Kresetchnie. Angel Rojas, Premier ministre de Sa Majesté, n'avait pas hésité quant à la prise de décision qui était d'accepter l'activation des clauses défensives dudit traité de défense. Le Gouvernement de Sa Majesté, reclus dans la capitale teylaise Manticore, dans laquelle on a jamais autant observé des convois de véhicules noirs massifs traverser la capitale. Les véhicules noirs massifs étaient devenus une rareté devenue commune dans l'esprit des Manticoriens. Les réunions interministérielles, entre le Gouvernement et les membres du Parlement et avec Sa Majesté, l'une des chefs des Armées (le Royaume de Teyla a deux chefs des armées, qui sont le chef d'État et le chef du gouvernement) s'enchaînaient à un rythme inégalé jusqu'à présent dans toute l'histoire récente du Royaume de Teyla, à l'exception de l'après-bombardement d'Estham.

Angel Rojas, avec l'appui de son gouvernement, n'a pas hésité à accepter l'activation des clauses de défense. En outre, les arguments du Royaume de Teyla étaient assez simples. Premièrement, la non-réponse de l'Estalie lors d'une prise de contact de la "dernière chance" ne laissait aucun doute quant aux perspectives futures. La déclaration d'un des chefs militaires de l'Estalie parlant de "l'anéantissement des moyens aériens et de projection" de l'Hotsaline n'était pas une réponse proportionnée selon le Gouvernement de Sa Majesté. Le Gouvernement de Sa Majesté a appuyé auprès des médias que toute réponse proportionnée n'aurait entraîné "aucune réponse de la part du Royaume de Teyla". Il ajoutait toujours dans les médias que l'absence d'avertissement de l'attaque auprès de Teyla est "insoutenable et ne peut qu'entraîner l'activation des clauses de défense". La suite des événements, à savoir la prise d'otages de certains citoyens de l'Organisation des Nations Démocratiques par l'Illirée et l'arrestation des diplomates teylais par la Fédération des Peuples d'Estalie, confirmait, selon ledit gouvernement, que le Royaume de Teyla avait raison.

Face à la situation actuelle, le Royaume de Teyla devait s'assurer du soutien de ses partenaires les plus proches. Alors Jean-Luc Bourgade rassembla les représentants des États membres dans l'une des salles de l'Organisation au siège de Manticore. Il avait avec lui beaucoup de documents sous le bras, qu'il distribua à chacun des représentants et prit enfin la parole.

- Vos Excellences, je vous remercie au nom du Gouvernement de Sa Majesté d'avoir accepté la demande du Royaume de Teyla d'une entrevue préparée dans la précipitation, je dois bien le reconnaître. Mais au regard du contexte en Eurysie centrale, j'ai espoir que vous serez compréhensifs. Je vais être long, je m'en excuse d'avance, dit l'homme d'un ton sec.

Jean-Luc Bourgade balaya l'assemblée, remplie de représentants des pays partenaires du Royaume de Teyla. Les rideaux plongeaient la pièce dans une demi-obscurité, rendant les visages des diplomates plus graves encore, soulignant les ombres sous leurs yeux fatigués par des nuits blanches et des rapports incessants. Le visage de Jean-Luc Bourgade était encore plus marqué par une fatigue et l'inquiétude face aux événements gravissimes qui se passaient actuellement en Eurysie centrale. La diplomatie teylaise gardait pour l'instant autant que possible le silence afin d'éviter d'envenimer la situation. Il se souvenait des débats houleux, des voix qui s'étaient élevées pour exiger une riposte plus dévastatrice pour les civils carnavalais.

Toutefois, Jean-Luc Bourgade, ancien ministre de l'Éducation de l'actuel parti au pouvoir, était informé concernant les divers courants et lignes politiques qui traversaient le Gouvernement de Sa Majesté. La montée d'un courant "interventionniste et militariste" auprès de l'entourage de quelques ministres après le bombardement d'Estham avait inquiété grandement Jean-Luc. Même si Angel Rojas avait su, jusqu'à présent, maintenir une ligne gouvernementale aussi "pragmatique qu'il le pouvait", les récents actes jugés contraires à la morale pour les Teylais allaient changer les équilibres au sein du Gouvernement de Sa Majesté. Le tout était de savoir à quel point les équilibres seraient changés dans l'actuel gouvernement à l'approche des prochaines élections générales.

Comme vous le savez, depuis plusieurs heures (ou jours selon la timeline pas très claire), reprit-il sur un ton préoccupé, mais cordial, des combats aériens ont lieu en Eurysie centrale et plus spécifiquement au-dessus de la Confédération de Kresetchnie et encore plus précisément la plupart des combats ont lieu en Hotsaline. Les combats actuels font suite à un tir de missiles balistiques de l'Hotsaline contre l'Altrech qui venait de subir un coup d'État communaliste avec une forte probabilité que des forces communalistes extérieures aient aidé à renverser le régime en place. Je ne vais pas m'étendre sur la légitimité ou non de l'attaque de l'Hotsaline, chacun aura son avis, Vos Excellences.

Toutefois, permettez-moi de m'étendre sur les raisons pour lesquelles le Gouvernement de Sa Majesté a accepté l'activation des clauses de défense qui lient le Royaume de Teyla à la Confédération. Cela tient en quatre points principaux. Le premier est bien entendu l'honneur et la vision de la diplomatie qu'a le Gouvernement de Sa Majesté. Angel Rojas, Premier ministre de Sa Majesté, tient à informer les États membres que le Royaume de Teyla tiendra ses engagements en toute circonstance. Bien que l'Hotsaline soit l'attaquant, la non-activation des clauses aurait jeté le trouble quant à la notion que donne le Royaume de Teyla à l'article cinq du traité de défense de l'Organisation des Nations Démocratiques. Cela aurait pu participer à l'affaiblissement de l'alliance.

Le second est le fait que le Royaume de Teyla a démontré, en faisant décoller ses aéronefs et donc détectables par les nations communalistes et de l'Illirée, qu'il était prêt à défendre l'Hotsaline avant le début des hostilités. Plus encore, Vos Excellences, nous avons envoyé une communication à la Fédération des Peuples d'Estalie qui est la suivante, mot pour mot :


"Le Royaume de Teyla a repéré de multiples appareils volants à travers l'Eurysie centrale et du Nord. Certaines informations font état d'appareils estaliens en direction de l'Hotsaline. Le Royaume de Teyla s'en tiendra à ses traités de défense. En outre, cela veut dire que le Royaume de Teyla n'émettra aucun tir le premier mais qu'il ripostera à toute attaque envers des soldats ou appareils teylais, hotsaliens ou encore une attaque sur le territoire hotsalien. Une attaque de la part de l'Estalie et de ses partenaires ou de ses partenaires remettrait en cause les accords concernant la Translavya (en admettant qu'il y a eu des accords)."

Lorsque les belligérants ont lancé les hostilités, ils savaient dans quoi ils s'engageaient. Plus inquiétant pour le Royaume de Teyla, l'envoi de la communication n'a reçu, sur le moment et toujours actuellement, aucune réponse de la part de la Fédération des Peuples d'Estalie. Ce qui était un signal très inquiétant, en plus de l'arrivée de plus de trois cents avions en direction de la Confédération. C'est cette inquiétude et l'acceptation qu'une attaque aura lieu quoi qu'il arrive, que le Royaume de Teyla a décidé lors des premiers échanges de tirs, de procéder à des tirs de missiles balistiques contre la Fédération des Peuples d'Estalie afin de démontrer sa totale détermination à défendre la Confédération.

La troisième raison est la disproportion de la réponse des nations communalistes. Il est évident, à bien des égards, que la réponse faite par ces nations à l'égard de l'Hotsaline n'est pas proportionnelle. En effet, l'envoi de trois cents avions alors que l'Hotsaline n'a tiré "que" vingt-deux missiles dérive de la proportionnalité attendue de la réponse. Mais plus encore, les déclarations estalienne, du haut commandement militaire, à savoir la volonté "d'anéantissement de ses moyens de projection et de frappe à l'étranger [de l'Hotsaline]". La déclaration dénote cette disproportion. Je reviendrai plus tard, dans ma prise de parole, sur les conséquences des objectifs estaliens et de ses alliés en cas de réussite.

Enfin, le quatrième et dernier point, Vos Excellences, bien que ce point soit plus tardif et démontre seulement que le Royaume de Teyla a eu raison de participer à la défense de l'Hotsaline au regard du comportement des nations communalistes et de l'Illirée. En outre, vous n'êtes pas sans savoir que plusieurs citoyens des États membres de cette organisation sont coincés en Illirée, en d'autres termes, ils servent d'otages à la nation illiréenne afin d'éviter une invasion ou que la médiation proposée par la Grande République de Velsna aille dans le sens de l'Illirée. Il n'y a pas que l'Illirée qui se permette d'utiliser des citoyens ou encore plus grave dans un sens des diplomates pour parvenir à ses fins. Je parle ici des récentes déclarations de la Fédération des Peuples d'Estalie.

En outre, on apprend dans ces déclarations, l'emprisonnement des diplomates teylais présents en Estalie, emprisonnement sans délai. Je tiens à rappeler, Vos Excellences, qu'une telle situation légitime le déclenchement de l'article cinq du traité de Bandarhan. Nous nous retenons de le déclencher, mais si la situation perdure et que les citoyens teylais continuent à être utilisés comme des otages, alors le Royaume de Teyla enclenchera l'article cinq. Il n'aura pas d'autre choix. En attendant, nous espérons recevoir le soutien total de l'Organisation des Nations Démocratiques quant à la rétention de citoyens teylais en Estalie et face à la prise d'otages de citoyens des États membres en Illirée. À ce titre, nous remercions la diplomatie tanskienne qui agit promptement sur le dossier illiréen.

La seule et unique question à laquelle il faut répondre dorénavant, Vos Excellences, est celle-ci : Comment provoquer la baisse des tensions tout en assurant la sécurité des diplomates teylais et en assurant un statu quo en évitant à tout prix une victoire des communalistes en Eurysie centrale ? En effet, la victoire militaire et/ou diplomatique en Eurysie centrale aurait des répercussions gravissimes à l'encontre du Royaume de Teyla et de la République Fédérale de Tanska. Plus précisément sur la sécurité de ces deux États. Et à vrai dire, je crains que nous puissions rajouter dans la liste des États qui seront en danger la République Translavique. La présence du Royaume de Teyla en Hotsaline permet de contrer l'influence des nations communalistes en Eurysie centrale et d'éviter toute propagation de cette idéologie en Eurysie de l'Ouest. Un objectif qui est apparu récemment depuis le comportement des Communes Unies du Grand-Kah en Carnavale qui ont aidé un régime génocidaire.


Jean-Luc Bourgade laissa le silence peser un instant, permettant à la gravité de ses propos d'imprégner l'assemblée. Il se redressa, son regard passant de l'un à l'autre, s'assurant qu'il avait toute leur attention.

Je crois que nous serons tous d'accord pour dire, bien que non publiquement, que l'idéologie communaliste, particulièrement lorsqu'elle répond aux directives du Grand-Kah, ne doit pas s'étendre en Eurysie et, autant que possible, dans les nations frontalières des États membres. Le soutien à un régime génocidaire, quels que soient les prétextes idéologiques, n'est pas quelque chose de tolérable. C'est une menace existentielle à laquelle nous devons faire face ensemble. Ainsi, si nous pouvons éviter la propagation de cette idéologie en Eurysie centrale, par la diplomatie, ou par la défense de l'Hotsaline pour maintenir notre présence sur place, le Gouvernement de Sa Majesté estime qu'il revient du devoir des hommes et des femmes qui ont vécu Estham d'intervenir.

Lorsque nous avons tous appris pour Estham, rappelez-vous où vous étiez en ce jour d'horreur. Nous avons pleuré, mais nous avons répondu présent aux côtés de l'Empire du Nord, car nous savions la promesse que nous lui avons faite, quelles que soient les circonstances. L'une des promesses les plus nobles : être aux côtés de la nation, du peuple attaqué. Et ce bombardement chimique de deux millions de morts, ce carnage qui a transformé des vies en cendres nous a marqués à vie, au fer rouge.


La voix de Jean-Luc Bourgade, jusqu'ici professionnelle, était empreinte subitement d'une émotion inédite, qui ravivait en lui les souvenirs de cette tragédie.

Ce jour-là nous avons juré que plus jamais une telle cruauté, barbarie, ne seraient tolérées. Nous avons compris que l'inaction n'était pas une option face à un État, et non un peuple esclave de ses maîtres, qui utilisait des méthodes inqualifiables. Hélas, à travers l'emprisonnement de nos diplomates, de nos citoyens en Illirée, à travers l'Illirée et l'Estalie, nous voyons le début d'une histoire dont nous connaissons tous la fin, Vos Excellences. Ces deux nations et les actions passées des Communes Unies du Grand-Kah à Carnavale nous rappellent trop les préludes de cette histoire que nous devons à tout prix éviter en gardant une présence en Hotsaline et cela passe, Vos Excellences, par la non-réussite du dernier objectif estalienne en date, à savoir un changement de régime de l'Hotsaline.

Le Gouvernement de Sa Majesté n'appelle pas à la guerre, bien au contraire, nous souhaitons régler cette situation par la diplomatie autant que possible et à cet égard nous avons plusieurs propositions. Je crains que toutes les parties n'iront pas à la négociation sans y être contraintes. Pour l'instant seul le Grand-Kah a accepté la proposition de médiation de la Grande République de Velsna. Si les nations participant aux opérations aux côtés du Grand-Kah (Mahnérie, Kauthlie, etc.) ni la Fédération des Peuples d'Estalie n'ont émis une réponse positive pour l'instant à la proposition de la Grande République de Velsna. Pour l'instant, de ce que nous sachions, mais nous ne sommes pas dans le secret diplomatique, seul l'Hotsaline et le Grand-Kah participeront à ces négociations. Nous avons reçu aussi une invitation, à l'heure actuelle nous sommes incertains quant à la réponse à apporter à la médiation. Déjà dans la missive il y a des menaces directes émises envers l'Organisation des Nations Démocratiques et nous espérons que nous recevrons le soutien plein et entier des États membres face à ces menaces puériles afin de faire plier une nation souveraine.

Mais à bien des égards, la flotte kah-tanaise est toujours dans la région et nous ne voyons en l'occurrence aucune voie permettant la présence du Royaume de Teyla à ces négociations, à cette médiation tant que la flotte kah-tanaise est sur place, que des citoyens teylais et des membres de l'alliance sont faits otages et que les combats continuent au-dessus du ciel Hotsalien. Un point très important au regard de la déclaration estalienne qui souhaite un changement de régime Hotsalien qui sous-entend une continuité des combats. Pour le Royaume de Teyla ce seraient les trois conditions non-négociables à tout début de médiation. Mais nous souhaitons prendre l'avis de nos partenaires les plus proches bien entendu, avant d'émettre la réponse à la Grande République de Velsna.

Comme je l'ai énoncé, Vos Excellences, le Gouvernement de Sa Majesté ne croit pas à un arrêt des combats qui serait volontaire de la part de toutes les parties. C'est pourquoi, à l'image de l'Empire Raskenois, l'idée d'une No Fly Zone sur l'ensemble de la Confédération, avec accord de la Confédération pour obliger à une fin du conflit dans les plus brefs délais. Pour ce faire, nous comptons activer l'article neuf du traité de Bandarhan. Cela aurait pour conséquence de ne pas embarquer les nations les plus réticentes dans l'objectif d'établir une zone d'exclusion aérienne. Bien entendu, l'Hotsaline et la Confédération ne mèneront aucune opération militaire offensive en cas de No Fly Zone. Ainsi nous aimerions savoir les nations qui aimeraient s'impliquer dans un tel projet si nous activons dans un futur très proche l'article neuf du traité de Bandarhan.


Permettez-moi de revenir spécialement sur la frappe de missile teylaise pour terminer mon propos. J'aimerais expliquer le geste du Royaume de Teyla. Contrairement à ce que disent les nations communalistes, ce n'est en aucun cas une escalade. Je me demande où est l'escalade d'une frappe lorsqu'elle est de la même puissance que celle enclenchée par lesdites nations communalistes. La frappe du Royaume de Teyla est une frappe mesurée, calculée et défensive car nous pensons que l'ennemi avait pour but d'enclencher un conflit sur une durée longue afin d'avoir à l'attrition l'Hotsaline. Elle visait des infrastructures militaires estalienne directement impliquées dans l'agression contre Kresetchnie et l'Hotsaline. Elle n'était en rien une tentative d'élargir le conflit au-delà de ce que l'Estalie avait déjà fait par ses propres actions. L'Estalie et ses alliés bien entendu. Trois cents avions, c'est bien une escalade, cent trente missiles ce n'est pas une escalade d'autant plus quand les tirs visaient uniquement les pistes permettant le décollage et l'opérabilité de ces avions. Les tirs de missiles balistiques visent justement à faire stopper ce conflit.

Le Royaume de Teyla n'a que rappelé auprès de l'Estalie et de ses alliés que leurs actions auront des conséquences sur leurs appareils militaires. L'escalade, contrairement à ce qu'ils disent, est du côté de ceux qui parlent d'un "anéantissement" et de "démanteler" un régime, une nation. L'imposition d'une idéologie à un régime indépendant, c'est cela l'escalade.



Sources :
Dépêche AGP de l'Estalie.
Conférence de presse de l'Estalie.

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Juliette Mésange était bien informée de la position sylvoise, elle-même publiquement exprimée. Il n'y avait conséquemment pas spécialement de réflexion à adopter, d'autant plus que les grilles de lectures étaient partagées par Teyla et Sylva.

– Que ce soit sur la question de l'escalade du LiberalIntern, ses manquements diplomatiques, l'honnêteté et proportionnalité de la réponse teylaise doublée d'un ultime recours diplomatique hélas ignoré, et de la poursuite de l'escalade avec les déclarations estaliennes et les étrangetés qui se déroulent en Illirée, il devient urgent de mettre fin à cette guerre en devenir. L'alliance libertaire n'étant pas unanimement décidée à aller dans ce sens quoiqu'en disent les déclarations kah-tanaises, chose que permet la proposition teylaise d'activer l'article 9. Le Duché de Sylva annonce déjà son accord audit article, avec la mobilisation d'une division aérienne. Cela constitue un effectif important tout en disposant d'une seconde division en Sylva et de la double escadrille aéronavale en Carnavale. La question est surtout opérationnelle : nos effectifs seront-ils disposés en Krésetchnie, et devront-ils reposer sur la DCA locale pour se prémunir des frappes balistiques ou les compléter de nos propres DCA ? Devrons-nous diluer nos effectifs entre Teyla et la Krésetchnie ? Quoi qu'il en soit, Sylva devrait également pouvoir mobiliser un bataillon de DCA pour suppléer ceux de l'Hotsaline et compléter la défense anti-balistique.
Nous réitérons également notre proposition transmise par missive de faire parvenir un lot de missiles balistiques en Teyla, en dissuasion d'une réitération des folies libertaires, si l'idée leur venait de bombarder les aéroports krésetchniens.
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