11/05/2017
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ARTS


LES ROSILLAS DANS L'ARCHITECTURE ALGUARENO



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Les rosillas sont un élément architectural caractéristique de l'héritage colonial de l'Empire d'Arobelas.


Le contexte historique de leur apparition, ses influences sud-eurysiennes hispaniques.

L'Alguarena, même en sa qualité de première puissance mondiale, reste fondamentalement un état conditionné par l'Histoire mondiale et l'héritage colonial en provenance du Vieux Continent eurysien. Les cultures natives de Paltoterra, véritable berceau civilisationnel intégré à l’Histoire mondiale, sont par conséquent et en différents endroits, marquées du passage de l'Empire d'Arobelas, état colonial millénaire ayant défiguré ou bien dirons-nous modelé, une partie de la Paltoterra à son image. Un passage notamment marqué par l'architecture émergente du XVIe siècle. Parmi ces éléments que l'on pourrait dire "introduits" par les colons hispaniques sud-eurysiens figure la rosilla, un dispositif architectural inspiré des traditions sud-eurysiennes et nord-afaréenne. En effet, dès le moyen âge dans le sud-eurysien, les rencontres entre les civilisations nord afaréennes et sud afaréennes recomposent l'architecture locale, la noblesse se targuant de pouvoir faire venir les meilleurs architectes et les meilleurs produits du monde (ici nord-afaréens) pour faire de leurs villas des éléments architecturaux à part dans la société impériale sud-eurysienne.

Les rosillas, éléments architecturaux atypiques, répondaient alors à des objectifs esthétiques et pratiques, en allant d'abord arborer une conception unique en son genre pour le terroir sud-eurysien et donner une forme d'intimité à la famille des nobles les intégrant à sa villa. Dès lors, il n'est pas rare d'apercevoir ces maisons nobles intégrer des balcons fermés et des treillages de bois finement sculptés, hérités de la tradition islamique nord-afaréenne. Ces balcons grillagés, connus dans le sud-eurysien sous le nom générique de miradores, permettaient aux habitants de voir au-dehors tout en préservant leur intimité. Un art mauresque du "voir sans être vu" qui a son importance par une fonction double et se voit adopté par la culture hispanique d'Eurysie du Sud, très largement représentée par l'Empire d'Arobelas. Naturellement, les conquérants et colonisateurs hispaniques ont diffusé ce savoir-faire architectural dans leurs colonies du Nouveau Monde après leur installation et l'Alguarena, colonie archipélagique, n'échappe pas au principe. Le pays, doté d'un climat tropical, offrait un terrain idéal pour transposer ces balcons nord-afaréens, pour prévenir l'entrée de bêtes sauvages dans les étages des habitations et garder un espace ombragé pour contenir les fortes chaleurs.

Apparition des Rosillas à l'époque coloniale

C'est donc durant la colonisation hispanique de l'archipel paltoterran qu'apparaissent les premières rosillas au sein de l'architecture locale. Le terme rosilla désignera également ces balcons clos par une persane de bois ou de fer forgé, rappelant l'esthétique nord-afaréen tout en s'adaptant au contexte local, une réappropriation utile étant largement permise eu égard aux conditions de vie sur place comme décrit précédemment. Dès le XVIIe siècle, les grands marchands, les administrateurs coloniaux et les autres notables font édifier des demeures inspirées des palais sud-eurysiens, incorporant des patios intérieurs et des balcons protégés, calfeutrés. Ces rosillas ornent notamment les façades des maisons seigneuriales dans les villes coloniales d'Alguarena, marquant un mélange de styles eurysiens et nord-afaréens. Construits en bois tropical local (notamment l'acajou) ou en métal, ces treillages s’inscrivent dans la continuité des "balcons à jalousies", une expression toute désignée pour caractériser ces points de vue occultés.

La volonté de ne pas voir se brasser les cultures hispaniques et natives paltoterranes, invitent d'autant plus la noblesse locale à recourir à ce balcon hors norme, pour éviter le mélange social et culturel, faisant de ce balcon fermé une véritable tradition. L'Alguarena, sans renier le berceau civilisationnel sur lequel elle s'est fondée, s'est appropriée à son tour ce concept importé : on y voit dès lors fleurir des rosillas sur les édifices coloniaux, symboles à la fois de prestige impérial et d'adaptation au climat local et ses contraintes.

Rôle et usages des Rosillas : voir sans être vu

La fonction des rosillas est double, comme nosu vous l'avons précédemment dit. Sur un plan social, elles répondent aux codes d'honneur et de pudeur de l'époque coloniale. Inspirées des moucharabiehs islamiques exportés de Nord-Afarée, les rosillas ont conservé cette fonction de permettre aux femmes de la noblsse, de regarder l'extérieur sans être vues ni accusées d'actes inconvenants. Les rosillas offrent donc aux dames de la haute société coloniale, la possibilité de profiter du spectacle de la rue en toute discrétion et sans jugement. A une époque marquée par la ségrégation des genres, des races et l'importance donnée aux convenances, ces balcons grillagés protègent utilement et valablement les femmes nobles des regards indiscrets et des "incommodités" sociales dont les femmes et filles pâtiraient directement mais aussi leurs maris et pères, si jamais elles étaient accusées d'observer avec lubricité des hommes en contrebas.

Les chroniques coloniales rapportent d'ailleurs que ces balcons étaient initialement envisagés pour soustraire les femmes aux regards voyeurs, tout en leur donnant l'occasion d'observer la ville en restant cachées. Une pensée hypocrite, convenons-en mais qui n'est pas nouveau. On retrouve ce principe jusque dans les églises coloniales : des tribunes discrètes à treillage permettaient aux abbesses et religieuses d'assister à la messe sans être visibles des fidèles masculins. Les rosillas deviennent ainsi un symbole de respectabilité et de raffinement : voir sans être vu, tel est leur leitmotiv, un reflet des mœurs d'une société coloniale où l'apparence et l'honneur priment, en premier lieu dans l'intérêt desp ères et époux nobliaux et bourgeois.

Résumer l'emprunt des rosillas à cette pensée de voyeurs serait toutefois trop réducteur. Sur le plan climatique et pratique, les rosillas constituent effectivement une réponse astucieuse aux conditions locales puisque l'Alguarena, comme il en est également question des terres de Nord-Afarée et de Sud-Eurysie, rencontre finalement un climat chaud et ensoleillé où la nécessité de ventiler les intérieurs et de tamiser la lumière est cruciale ou en tout cas un confort sur lequel les familles rattachées à la noblesse ne rechignent pas. Les panneaux ajourés des rosillas ont effet pour eux de filtrer les rayons directs du soleil et la chaleur tout en laissant circuler l'air frais à l'intérieur de l'habitat sans avoir à maintenir grandes ouvertes les fenêtres.

Ainsi, on rtient de ces balcons fermés qu'ils permettent de rafraîchir les habitations durant les journées torrides, tout en projetant une ombre bienfaitrice sur la façade. Contrairement aux balcons eurysiens ouverts, sans demi-mesure, "exposés au spectacle public", la version sud-eurysienne, à la croisée des mondes eurysiens et afaréens, occidentaux et orientaux, créée finalement un espace intermédiaire entre l'intérieur et la rue. Une sorte de loge hautement qualitative, ornementale et ombragée, où l'on peut s'asseoir à l'abri sans subir les regards ni l'ardeur du soleil. Comme l'explique un adage inspiré de l'architecture islamique d'Afarée du Nord, "le balcon eurysien est fait pour se montrer, le balcon nord-afaréen pour se cacher" et en particulier pour protéger les femmes des vues extérieures. Une lecture à double sens, entre d'un côté ces femmes soucieuses de ne pas être vues, mais qui s'offrent malgré tout le luxe de voir impunément quiconque déambuler dans la rue en contrebas. Une lecture à double sens qui vient en compléter une autre, puisque les rosillas alguarena offrent une solution architecturale orientées dans deux directions, la quête d'une intimité et d'un confort thermique.

Les atouts des rosillas :

  • Intimité et statut social : Elément d'architecture coloniale d'origine nord-afaréenne, la rosilla permet aux occupants (notamment les dames de haut rang ou leurs filles promises à un mariage ou non) d'observer la vie urbaine sans compromettre leur pudeur ni leur statut. A l'abri derrière la grille, elles peuvent profiter du plein air et des festivités de rues qui voient défiler les processions, corridas, etc..., sans être exposées aux regards ou à la promiscuité de la foule. Ce dispositif sert donc de "fenêtre privative" préservant l'honneur familial, d'où son surnom de fenêtre à jalousie, même si présentement elle viserait à s'en prévenir !

  • Ventilation et lumière tamisée : Sur le plan climatique, les rosillas ont également pur elles d'améliorer le confort des demeures. Le treillage ajouré casse les rayons du soleil, évitant l'éblouissement et la surchauffe des pièces en milieu de journée, tout en laissant entrer une lumière adoucie qui économise bougies et lanternes. De plus, la circulation d'air est maintenue : l'air frais vient s'infiltre par les ouvertures donnaient à la cloison de bois, permettant de rafraîchir l'intérieur sans ouvrir complètement les volets. En saison des (fortes) pluies, ces balcons filtrants permettent même de profiter de la pluie sans mouiller l’intérieur, puisque l'eau se voit en partie arrêtée par le grillage serré. En somme, la rosilla combine les avantages du balcon en permettant la vue, le renouvellement de l'air ainsi que le passage de la lumière sans les inconvénients.

  • Ornement architectural : Au-delà de leurs fonctions pratiques, les rosillas apportent une touche esthétique remarquable aux édifices, même des décennies après la découverte du monde et des arts nord-afaréens. Les dentelles de bois découpées ou de fer forgé constituent de véritables œuvres d'art qui enrichissent les façades coloniales et fournissent la preuvre d'un véritable savoir-faire. Importées par les artisans arobelos formés aux techniques nord-afaréennes faites de bois sculpté à motifs géométriques ou floraux, elles sont rapidement reproduites localement. Si bien qu'en Alguarena, les tailleurs de bois natifs ont incorporé leurs propres motifs traditionnels, avec l'émergence de formes végétales inspirées de la flore tropicale, des symboles natifs stylisés. L'emploi de ce stylisme permet aussi aux familles nobles de commander certains motifs allégoriques de leur famille, pour asseoir leur réputation. Chaque balcon agrémenté de sa rosilla devient une pièce maîtresse de la façade, embellissant la bâtisse.

Intégration locale et héritage culturel

Bien qu'iissue de la colonisation de l'archipel alguareno par l'Empire d'Arobelas, la rosilla a néanmoins durablement intégré le paysage architectural et culturel d'Alguarena au point de composer désormais un des éléments de patrimoine et constitutif de l'identité archipélagique. Au fil des siècles, les balcons grillagés sont en effet devenus le signe distinctif de bon nombre de maisons d'habitations que celles des seuls aristocrates, grâce aux procédés de fabrications industriels et à la généralisation de leurs formes ainsi qu'à la baisse de leur coût directement rattachés à sa production. On les rencontre dans les maisons de ville traditionnelles, chez les couvents ainsi que certains bâtiments officiels réalisés après l'indépendance, se dressant en ultime symbole de la manière dont la rosilla est devenue un bien appartenant, dans son utilisation comme dans sa diffusion, à l'archipel hispanique. Les architectes alguarenos du XIXe siècle, voulant réaliser un style de rosilla porteur d'authenticité pour l'archipel, pouvait alors marier traditionnellement les rosillas à des éléments de décoration autochtones. En milieu rural, par exemple, la construction de balcons à treillis en bambou ou en fibres végétales tressées a pu se faire, reprenant là aussi des savoir-faire artisanaux indigènes. Les motifs géométriques des rosillas coloniales vont également être réinterprétés alors même que des motifs natifs parfosi seront parfois directement liés à l'Empire mazati, le tout virant en un art hybride, dans un mouvement d'appropriation progressive signalant la malléabilité de cet élément, d'abord importé, mais désormais perçu comme intrinsèque à l’identité archipélagique de l'Alguarena.

D'un point de vue culturel, les rosillas ont aussi influencé les modes de vie puisqu'elles ont, en leur temps, favorisé l'émergence d'une sociabilité discrète. Il n'était pas rare sous cette époque que, derrière la grille ajourée, les membres d'une famille épient la rue et multiplient les commérages, après avoir commenté tout ou presque des événements du quartier, le tout sans être vus et transformant ces balcons en véritables loges d'observation. Une singularité qui vaudra d'ailleurs le deuxième nom de miradores pour les désigner, tant ils s'inscrivent dans une logique de voyeurisme sur un espace environnant. Outre cet aspect, des récits populaires évoquent des romances naissantes à travers le treillis, ou des voisins échangeant des nouvelles à voix basse de rosilla à rosilla, tirant parti de ll'état de semi-clandestinité qu'offrent ces balcons. Ainsi, la rosilla n'est quoiqu'il en soit pas qu'un ornement de façade : c'est un espace de vie et d'interaction sociale feutrée, reflétant l'esprit d'une vie communautaire portée en Alguarena. Une vie communautaire se faisant un mélange de pudeur héritée de l’Eurysie septentrionale catholique et de convivialité chaleureuse propre aux cultures nord-afaréennes.

En synthèse, l'apparition des rosillas dans l'architecture des bâtiments d'Alguarena s'explique par un contexte de colonisation hispanique où les colons ont importé le modèle nord-afaréen des balcons moucharabiehs, depuis adapté aux besoins de pudeur sociale, permettant de voir sans être vu, et de confort climatique dans un pays tropical. Au contact du riche héritage mazati, ces structures venues de Nord-Afarée ont été réinterprétées et intégrées localement, jusqu'à devenir un élément emblématique de l'architecture alguareno. Les rosillas viennent donc parfaitement illustrer le dialogue entre influences étrangères et tradition indigène. De quoi le faire figurer parmi les exemples réussis de métissage architectural et culturel, où l'on voit une pratique venue de l'Afarée via l'Eurysie, se fondre harmonieusement dans le décor et les moeurs d'une terre archipélagique. Les rosillas alguarenas, nées de la colonisation, sont ainsi devenues un symbole identitaire, témoignant que l’histoire d'un pays s'écrit aussi dans le bois sculpté de ses balcons.
ECONOMIE


TATANA – constructeur automobile.


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INFORMATIONS GENERALES

Nom de la société : TATANA
Secteur d'activité : Constructeur automobile, activités de conception ET production automobiles (SUV, berlines et citadines).
Siège social : Buezonte (Région du Gualao - ARCOA)
Effectifs : environ 2 800 salariés (hors sous-traitance) exclusivement présents en Alguarena.
Devise : "Innovar en silencio, defender en la sombra" (litt. "Innover dans le silence, défendre dans l'ombre").
Slogan : "Tatana : en tout temps"
Complexes industriels (hors sous-traitance) : 5 complexes industriels au travers des principaux sites que sont Buezonte et Atimalco.
Année de création : 1922.
Exportation : A définir via le graphique de Mesolvarde (LIEN)


CHRONOLOGIE PRINCIPALE

1920-1930 : A cette époque, l'industrie automobile était naissante, jusqu'ici formalisée par des concepteurs dont l'empire industriel tenait dans un garage ou un carport. Joaquín Vidal, ingénieur en mécanique formé en Eurysie, était l'un d'eux, rêvant de bâtir une voiture robuste adaptée aux routes et climats difficiles de l'archipel.

Dès 1922, il aménagea ce qui s'apparente à une petite usine, Rue del Seguillo à Buezonte. Un atelier "plus plus" pour maquetter et construire les prototypes inspirés de modèles eurysiens. Si bien qu'en 1925, fort de son expérience, il lança officiellement la marque Tatana (le mot "Tatana" vient d'un oiseau mythique qu'est l'ara rouge, symbole de raffinement et de liberté dans la culture native. La première voiture de série, la Tatana V-33, sortit en 1927. On pourrait la décrire sous les traits d'une berline cinq portes aux lignes anguleuses, équipée d'un moteur quatre cylindres de 35 ch. Pour l'époque, je vous prie de croire qu'elle offrait déjà un confort des plus appréciables, avec des suspensions assouplies ainsiq u'un freinage hydraulique. En ce qui concerne la vitesse, elle atteignait 75 km/h, considérant la qualité des routes de l'époque et l'infrastructure routière limitée, c'était clairement un record pour une automobile arcoane, et déjà notable pour l'automobile alguarena.

Années 1930 : Tatana continue d'innover, la mise en place d'une Fédération et de subventionnements mutualisés à l'échelle de l'ensemble des états fédérés faisant son effet. En 1931, l'ingénieur-chef Pedro Alvarez développa un bloc-moteur plus léger en alliage d'aluminium, ce qui va tout de même entrainer une réduction de poids (significative) de l'ordre de 10%, permettant à la V-33 d'atteindre 85 km/h, finissant de dominer le marché automobile de son époque. En 1933, la marque lançait plusieurs nouveautés pour justifier de nouvelles séries : un nouveau châssis plus rigide, une boîte de vitesses à quatre rapports et une carrosserie améliorée (ce qui eut pour conséquence directe d'offrir un coffre plus grand). Ces améliorations firent de la Tatana V-33 l'une des voitures les mieux finies du pays et disons-le sans ambages, l'une des plus en vue du secteur. Des innovations technologiques de taille, qui permirent de lancer plus facilement la Tatana Mini en 1934, un protoype de citadine pour répondre à la demande de voitures moins coûteuses, sous un rapprot qualité prix favorable. Il faut aussi avouer que dans le même temps, les infrastructures routières se développaient et les chemins cabossés devinrent peu à peu pavés, les modèles citadins tournés vers des trajets courts ou mieux aménagés, étaient un débouché tout trouvé pour le développement des ventes automobiles dans l'archipel.

Années 1950-1960 : La guerre albelo-alguarena, chamboule fortement l'activité du groupe. L'usine fut en effet partiellement réquisitionnée pour produire des véhicules utilitaires en vue d'équiper l'armée fédérale alguarena, qui entend faire acheminer un certain nombre de miliciens vers le front avec des équipements limités en nombre ou en tout cas largement réquisitionnés le long de la ligne de front. Ces productions sont principalement destinées à garantir le transport e troupes massivement mobilisées par les autorités, ainsi que l'entretien d'une flotte de véhicules sanitaires, soit des ambulances.

La guerre cédant sa place à la paix en avril 1952, l'usine réattaqua la deuxième moitié du XXe siècle avec une notoriété renouvelée, poussée par les récits de la Guerre et des batailles connexes qui l'ont jalonné. Si bien qu'en 1948, l'intérêt de l'institution fédérale s'étant définitivement confirmé, un programme de réinvestissement et de rénovation des outils de production Tatana se met en place, avec le concours des pouvoirs publics. La ligne de production et de montagesem odernisent, la capacité de production du groupe Tatana est telle, qu'il se place naturellement et facilement en acquéreur d'un nombre d'appels d'offres au départ de l'armée fédérale d'Alguarena, équipant celles-ci avec un certain monopole sur les décennies à venir.

La production civile en parrallèle ne décroche pas, la demande croissante ayant été anticipée par ces investissements. La légende et la robustesse Tatana était lancée, conservant par ailleurs son indépendance en refusant plusieurs offres de rachat d'industriels étrangers soucieux de s'implanter en Alguarena face à un marché automobile finalement très fermé aux industriels eurysiens.

Profitant de la croissance économique de sortie de guerre avec Albel, des appels d'offres favorables à ses activités et de la demande civile croissante, le groupe Tatana continua de doubler sa capacité de production jusqu'à la fin des années 1950. De nouvelles lignes de production sont ouvertes puis, suite logique donné à ce succès, un nouveau site de production, à Atimalco où il sera permis de profiter davantage encore de la proximité des infrastructures portuaires, marquant un tournant de sa capacité d'exportations.

De ces projets de développements viendront plusieurs modèles, tels que :
  • la Tatana Rangero, un pick-up de 1955, destiné aux fermiers ou aux populations excentrés des pôles urbains, la clientèle historique des véhicules de la marque Tatana.
  • Viendra aussi la Tatana Miniroad, un véhicule tout-terrain léger de 1958, pour élargir la gamme et donner suite à la version militarisée du début des années 50.
  • En 1956, la marque semble changer de cible et présenter son cabriolet Costa Breeze au Salon de l'Automobile de Portovina, confirmant son savoir-faire et renouvelant l'intérêt de la clientèle des grandes et moyennes agglomérations. Ces modèles disponibles, Tatana se voit contraint de dédier une novuelle période à l'innovation. Et à ce titre, les années 1960 apportèrent de nouvelles innovations profitables à la pérénnisation des marchés. Les suspensions des véhicules sont améliorées, la carrosserie acier se veut plus fine. A la fin des années 60, Tatana produisait près de 25 000 voitures par an, couvrant environ 30% du marché alguareno, secteurs public et privé confondus.

Années 1990 : La mondialisation s'amorce et les marchés vibrent lentement. Le cours du pétrole, confronté à l'industrialisation et l'ouverture au commerce international de nombreux états, peine à satisfaire la demande, amorçant une importante hausse des carburants. Face aux fluctuations des prix pétroliers, le groupe Tatana travaille l'amorce d'un virage stratégique. Carlos Vidal, le fils du fondateur Joaquín Vidal et ingénieur en électrotechnique, lance dès 1975 les premiers projets de motorisations hybrides, le moteur à hydrogènes en tête. En 1979, la Tatana Aqua devint la première berline à moteur hydrogène commercialisée en Alguarena, d'une vitesse maximale de 80 km/h. Pas de quoi convenir aux amateurs de sensations fortes mais pour ceux qui identifient la montée des carburants comme un frein à l'acquisition d'un véhicule, l'offre change la donne. Ce modèle ne suscita pas pour autant un vif intérêt international, se cantonnant essentiellement au marché intérieur.

Au carrefour du siècle, Tatana comptait 2000 employés et une production cumulée de 400 000 véhicules depuis 1925.

La mondialisation, si elle est synonyme d'opportunités vers des marchés émergents, impose toutefois son lot d'innovation pour aller satisfaire les marchés aux critères les plus exigents, particulièrement vrai en ce qui concerne la sécurité. ABS, airbags, électronisation du moteur par la multiplication des capteurs, autant d'intégration qui vont tenter de séduire les ménages autant que rassurer les institutions des différents pays aux normes changeantes et parfosi diamétralement différentes.

Années 2000 : Pour ses 75 ans, Tatana dévoila en 2000 un nouveau logo stylisé en forme de "T" , symbole du renouveau de la marque. Une transition toute trouvée pour la mention d'un nouveau centre de design fut inauguré en 2002 à Buezonte, conçu par la célèbre architecte de l'archipel Maria Sanchez. Un petit musée "Tatana Legado" ouvrit en 2005 quant à lui au coeur de l'usine, présentant les anciens modèles restaurées, tels que le V-33 de 1927, l'Aqua, véritable prouesse technologique. Ces initiatives renforcèrent l'engagement de Tatana envers son patrimoine. Les investissements se poursuivirent : en 2010, l'usine élargit son hall de peinture, et la production annuelle frôlait les 45 000 véhicules.

PRINCIPAUX MODELES (NON EXHAUSTIFS)

Tatana V-33 (1927)
Une berline cinq portes aux lignes anguleuses avec un moteur quatre cylindres 35 ch, des suspensions assouplies, un freinage hydraulique, une vitesse de pointe 75 km/h. C'est la première voiture de série construite rue del Seguillo a Buezonte. Elle impose d'emblée les standards de confort et de robustesse sur les routes encore mal pavées de l'archipel.

Tatana V-33 version aluminium (1931-1933)
C'est une évolution de la V-33, pour lui donner une certaine longévité. Dans la liste des améliroations enregistrées sur le véhicule, il y a le bloc moteur en alliage d'aluminium, se réclamant plus léger d'environ dix pour cent, contribuant humblement à l'élévation de la vitesse, estimable à 85 km/h. Il est également permis de citer un châssis rigidifié, boite quatre rapports, coffre agrandi. Reste la référence nationale pour la finition et la fiabilité au début des années trente.

Tatana Mini (prototype 1934)
Une petite citadine destinée aux nouveaux réseaux urbains densifiés. La question est ici de l'esthétisme, car sans ça le groupe débute un certain empattement.

Utilitaires militaires Tatana (1951)
Durant la guerre albelo-aluarena, une série de jeeps et de camions légers produits pendant la guerre entretient l'intérêt du groupe. Châssis simplifie, moteurs faciles à réparer, le groupe profiite de la réouverture ud pays aux marchés pour ajuster son offre. Des transports de troupes et des ambulances, Tatana fait la preuve de sa capacité à répondre urgemment aux besoins pour hier.

Tatana Rangero (1955)
On a ici un pick-up destiné aux fermiers et aux régions rurales, agrémenté de sa cabine simple trois places, d'une benne en bois renforce, d'un garde au sol haute. Sur la question de la motorisation, le groupe y a introduit un moteur six cylindres avec transmission une robuste. Dès lors, le Rangero devient le compagnon de travail des exploitations agricoles et des artisans isolés.

Tatana Costa Breeze (1956)
Cabriolet deux portes présente au Salon de l'Automobile de Portovina en 1956. Ds lignes élégantes, toit souple, moteur quatre cylindres vif. C'est un véhicule qui va clairement aller chercher les amateurs de promenades côtières, mêlé à la clientele urbaine aisée qui cherche un véhicule de loisir "made in Alguarena".

Tatana Miniroad (1958)
C'est un tout-terrain léger dérivé des versions militarisées du début de la décennie. Un bien parfait pour la randonnée hors route, les pistes forestières et les fermes de montagne, bref un bien parfait pour l'aventure.

Tatana Aqua (1979)
Un nouveau modèle destiné à rajeunir l'image des berlines Tatana. La berline Aqua, profitant d'une propulsion hydrogène, voit sa vitesse maximale culminr à 80 km/h. Réservoir pressurise, pile a combustion interne refroidie par eau, à croire que l’innovation n'attend pas. C'est la première réponse adaptée du groupe alguarneo et ud maillage économique local, pour parer les hausses de carburant.

Tatana Eldorado (2010)
La Tatana Eldorado est un SUV urbain adoptant un style assez dynamique pour ne pas dire sportif. Il se veut cnfortable à bien des usages, cultivant son attractivité auprès des familles avec enfants ou des jeunes adultes, par des finitions élégantes (notamment la sellerie) et une robustesse manifeste. L'habitacle pouvant accueillir cinq adultes avec bagages, il s'est fait le véhicule de l'autoroute des vacances de son époque.
ECONOMIE


ZARATE - constructeur automobile.


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INFORMATIONS GENERALES

Nom de la société : ZARATE
Secteur d'activité : Constructeur automobile, activités de conception ET production automobiles (SUV, berlines et citadines).
Siège social : Carabarón (ENCOLANAS)
Effectifs : environ 5 700 salariés (hors sous-traitance) présents aux Encolanas, en Alguarena et au Pontarbello.
Devise : "Zarate, à ne pas rater").
Complexes industriels (hors sous-traitance) : 8 complexes industriels au travers des principaux sites encolanaltèques que sont Carabarón, Montelevano.
Année de création : 1953.
Exportation : A définir via le graphique de Mesolvarde (LIEN)


CHRONOLOGIE PRINCIPALE

1953 : Fondation de Zarate aux Encolanas par Miguel Zarate, dans un ancien atelier de serrurerie.

1956 : Sortie en série de la première berline, Zarate 1100

1962 : Lancement de la Primera, une berline familiale devenue emblématique de la collection Zarate

1969 : Premier grand salon automobile d'Alguarena : polarisation du marché intérieur face à Tatana

1985 : Pour étendre ses parts de marchés, le groupe Zarate entend s'investir sur la fabrication d'engins agricoles, le développement de la mondialisation pouvant laisser entendre que des pays en quête d'indépendance alimentaire, souhaiterait importer des engins agricoles pour doter des coopératives locales.

1990 : La mondialisation, entre opportunités et menaces. Les effets de la mondialisation entrainent outre les opportunités commerciales, une hausse des cours pétroliers qui affectent lourdement le développement du marché des engins agricoles. Les opportunités de vente dans les pays émergents s'éloignent, le business Zarate sur la partie agricole s'effondre. Le projet est avorté, le business se recentre sur l'automobile pour particuliers.

1984 : Modernisation de la ligne de production, poussée par les nouvelles ères industrielles. C'est l'arrivée des premiers robots industriels automatisés.

1991 : Grève générale dans les usines Zarate pour manifester contre une procédure de réduction d'effectifs en sortie de modernisation des lignes.

1995 : Partenariat avec un fournisseur électronique, pour intégrer le GPS et autres accessoirisions élctroniques sur certains modèles de la gamme Zarate.

2004 : Lancement de l'Aurora X1, premier SUV de la marque

2011 : Zarate remporte un rallye au titre d'une compétition fédérale avec l'Aurora X1 face à la Tatana Eldorado.

2012 : Ouverture d'un atelier de restauration de modèles anciens sur le site historique du groupe et engagement dans des évènementiels sportifs.

2016 : Lancement de la Piscarda, citadine iconique du groupe Zarate.


PRINCIPAUX MODELES (NON EXHAUSTIFS)

Zarate Primera, la berline familiale (1962)

Malgré les années écoulées, la Zarate Primera reste un modèle anthologique de la marque, périodiquement revisité au travers de nouvelles versions rafraichies et toujours porteuses d'un certain succès commercial. Il s'agit en définitive d'une berline familiale toute aussi polyvalente qu'évolutive, amenant ses dernières versions aux années 2000. Le modèle, aux lignes fluides, s'inspire largement du relief des collines environnantes. Généralement vendue sous des couleurs apaisantes (beige, bleu ciel ou gris perle), la Zarate Primera entend incarner la quiétude d'un voyage en famille. L'habitacle, voulu spacieux et lumineux par l'importance de la surface vitrée et la petitesse de sa carrosserie de toit est habillé de tissus tissés et propsoés sous une quinzaine de coloris différents, avec des incrustations de bois verni. Un vértiable clin d'oeil aux artisans locaux amène à considérer l'idée que la Zarate Primera échappe à cette vision industrielle de l'automobile, laissant encore à penser que chaque exemplaire entre vos mains est le fruit, l'ouvrage, d'un artisan émérite.

Au volant, le but recherché est clairement celui d'une berline paisible : on en ressent chaque caillou sans les désagréments d'une suspension rigide. Le tableau de bord, ergonomique et finalement peu chargé, ne montre que l'essentiel (vitesse, niveau de carburant et jauge de batterie pour les modèles hybrides). Le tout sur un simple écran, épuré et sans superflu.

La Primera actuelle (quatrième génération, lancée en 2015) propose des motorisations essence et diesel très économiques oscillant entre les 1,2 et 1,6 litres, respectivement réparties sous du 75-115 ch. une consommation parfaitement adaptées à un usage quotidien. En 2016, au titre du salon automobile d'Aserjuco, a été présentée une version hybride allégée de la Primera, couplant un petit moteur électrique au bloc essence pour améliorer encore davantage la consommation. Inscrite en milieu de gamme, elle est cette fois destinée à des familles modestes et à des flottes professionnelles de VRP et adeptes ud grand déplacement. Un argument de vente sculpté autour du rapport qualité-prix. Le véhicule présente une bonne habitabilité pour les longs trajets, un immense coffre (avec près de 500 L), et au final un faible coût d'entretien par la présence de pièces standardisées avec plusieurs équipementiers automobiles. Qui plus est l'équipement de série inclut la climatisation, l'ABS, et un système multimédia basique, tandis qu'en option on trouve le GPS intégré, des jantes alu, et quelques retouches de finition au niveau de la sellerie, qui se veut premium pour le conducteur.

Chaque année plusieurs milliers de Primera sortent des usines Zarate de Carabarón, Montelevano. Sillonnant le territoire en toute saison, plébiscitée pour sa fiabilité : un taxi encolanaltèque sur trois en possède un exemplaire, faisant de la Primera un taxi officiel des Encolanas entre les années 2000 et 2010. Une version utilitaire, sous la forme d'une petite camionnette a été proposée depuis 2010, pour les petites entreprises locales, attestant de la robustesse avérée des modèles de la marque. En définitive, la Primera est le symbole du pragmatisme Zarate : une berline sans frivolité qui a une place sur les marchés intermédiaires et se teste au travers des grands changements sociétaux et économiques de son ère.

Zarate Aurora X1, SUV compact apparu en 2004

L'Aurora X1, lancé en 2004, fut le premier SUV de Zarate. Le millésime actuel X5 (de cinquième génération) affiche de nouveau une allure robuste et massive, par la présence d'une grande calandre, de roues élargies et d'une garde au sol augmentée à 80 cm, rendant le franchissement d'obstacle beaucoup plus aisé. Malgré ses dimensions imposantes (de 4,7mètres de long), l'Aurora X5 est avant tout prévu pour la ville et les déplacements de famille : le rayon de braquage est calculé pour se faufiler entre des poteaux, et la direction est assistée pour réaliser des créneaux. A l'intérieur, l'ambiance inspirée de l'esprit aventurier : le siège conducteur est en hauteur offrant une vue dominante, le tableau de bord est en plastique dur texturé facile à nettoyer et les rangements sont pratiques, comprenant de nombreux espaces modulables ainsi qu'un bac sous les sièges. De fait, les matériaux choisis sont résistants à l'usure, comme le choix d'un plastique mat, des cuirs synthétiques traités anti-taches et d'une sellerie optionnelle résistante à l'eau, faisant du véhicule l'ami desp arents avec une famille nombreuse ou adepte des randonnées en nature.

Les motorisations de l'Aurora X1 sont les plus puissantes proposées par la marque, son moteur essence 2.0 litres (d'une puissance de 170 ch) ou le diesel 2.2 litres (quant à lui d'une pusisance de 150 ch) équipent la majorité des modèles disponibles. Ces moteurs, associés à une boîte manuelle ou automatique à 6 rapports, permettent une déclinaison de plusieurs standing convoité par les ménages aisés. Depuis 2016 et identiquement à la Primera, une version hybride a été intégrée à la gamme de l'Aurora X5: elle associe le 2,0 litres essence à un bloc électrique supplétif, permettant de réduire les émissions. La transmission améliore la motricité en cas de pluie ou sur des chemins boueux, un détail de taille pour les aventuriers à bord. Mais outre l'aventure et pour assurer le confort de l'Aurora X5, la marque a également retenu des suspensions indépendantes conçues pour amortir le plus efficacement possible les irrégularités du sol tout en conservant la tenue de route.

Proposé dans le segment moyen-supérieur, l'Aurora X5 cible tout particulièrement les familles urbaines désireuses de polyvalence. C'est l'un des rares modèles de Zarate à proposer en option une troisième rangée de sièges : l'automobile parfaite pour partir en vacances ou explorer un territoire, si bien qu'elle demeure très prisée des agences de location de véhicules. Si l'image de robustesse de la marque n'est plus à démontrer, c'est surtout sur le plan pratique que l'Aurora est souvent louée : sa stabilité sur autoroute et son espace intérieur généreux appellent à faire de la route et es longs trajets. Chaque année, plusieurs milliers d'Aurora sortent de l'usine, nourrissant le goût del 'aventure d'autant de ménages.

Zarate Piscarda, la citadine du futur (2016).

Lancée en 2016, après des années de maitrise technologiques autour du secteur automobile, la petite citadine baptisée "Piscarda"s’est empressée de prouver ses attributs : vive et compacte avec une longueur n'execéant pas 3,70 mètres, elle s'est rapidement faufilée partout et particulièrement dans le coeur des urbains alguarenos !

Son design apparaît réjouissant, à la forme arrondie, aux rondeurs semblables à un visage espiègle vous souriant. Des phares ronds, dégagés de tout surplus, et des couleurs d'un ton vif tels que le jaune moutarde, le vert pomme, le bleu ciel, l'orange potiron ou encore le blanc crème, tout se présente comme un antidote à la monotonie grisâtre du pavé urbain traversé par des transports en commun aux mines déconfites.

Car pour sa part, l'habitacle de la Piscarda joue la carte séduction envers le bon père de famille, avec un siège conducteur réglable sous tous ses angles, une banquette arrière rabattable en 50/50 pour agrandir le volume de coffre et l'emport de biens pour la déchetterie, des vitres électriques à toutes les portes, des accoudoirs intégrés. Un tableau de bord qui s'avère volontairement minimaliste avec deux manomètres simples et un petit écran d'information général sur le véhicule, accentuant la vocation utilitaire de cette petite urbaine. Sur le plan technique, la Piscarda présente bien des résultats modestes mais calibrés pour son usage !

La variante électrique présente dès le lancement du modèle en 2016, se compose d'un moteur en 50 kW, soit une puissance que l'on pourrait définir à environ 68 ch. Le tout alimenté par une batterie de 22 kWh, capable de réaliser environ 200 km d'autonomie. La version essence, toujours disponible sur le territoire national malgré des exportatiosn croissantes vers les marchés émergents, possède un petit moteur 1,0L (soit 60 ch).

Ceci dit et quoi qu'il en soit, la Piscarda reste en-deçà des 950 kg. Un poids léger qui lui accorde un caractère presque "karting" sur les routes urbaines : le 0 à 100 km/h se fait en environ 14 secondes et la vitesse de pointe se limite à 130 km/h, une éternité pour qui souhaite les accélérations vives et soudaines mais disons le, son rôle n'est pas ici et cela est largement suffisant sur le réseau de distribution pour lequel elle est destinée. La compacité du véhicule et son agencement optimisé en font un modèle agréable à conduire, permettant d'appréhender l'univers des petites voitures citadines sans crainte de manquer d'espace ou du minimum de commodités. Ses lacunes techniques sont effectivement très vite oubliées par la carte de la polyvalence, donnée à un véhicule esthétique et modulable à maintes occasions.

Les dimensions de la Piscarda sont d’ailleurs souvent mise en avant comme son meilleur argument : des influenceurs et commentateurs spécialisés ne tarissent en effet pas d'éloges sur ce point et se veulent même les ambassadeurs de la marque en ne manquant pas d'afficher celles dont ils ont faitl 'acquisition, sous des couleurs et une accessoiration excentriques.

Véhicule électrique, la fin de vie de la batterie est reprise (sous réserve) par le constructeur, engagé dans une initiative (aux Encolanas seulement) de récupération des biens rares et précieux. Côté protection, la Piscarda ne déçoit pas, grâce à une coque avant renforcée même si elle reste très largement composée de thermoplastique, sa note de sécurité octroyée lors de l'évaluation par les services gouvernementaux fédéraux est parvenue à un honorable score de quatre étoiles sur cinq. De même, Zarate a bien compris qu'un pack sécurité à prix minoré en option pouvait rassurer une clientèle exigeante mais souvient assez mal à l'aise à la ocnduite et au stationnement pour naturellement se diriger vers ces véhicules caractérisés pour leur petitesse.

Des options sont ainsi fournies sur la question des capteurs de stationnement, d'une assistance au freinage d’urgence. Ainsi que chacun et particulièrement les parents soucieux do'ffrir une voiture première main à leurs enfants se rassurent, acheter une Piscarda c'est in fine fairel e choix d'un audacieux compromis entre des économies et une sérénité, au travers du tout électrique dans son agréable offre citadine. Travailleurs grandes villes, jeunes détenteurs du permis, détenteurs de petits budgets en quête d'économie sur les carburants, adulte célibataire ou couple accompli sans enfant, les publics visés par les ventes de Piscarda ne manquent pas et finissent d'ancrer la marque automobile Zarate, dans le top 2 des marques de constructeurs automobiles alguarenos.
ARMEE

L'ACADEMIA DE INVESTIGACION Y TACTICAS AVANZADAS DE CUZAMBARO (AITAC)


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L'AITAC est destinée à légitimer les officiers en charge des théâtres opérationnels, en justifiant d'un aguerrissement aux techniques de combat, tactique et stratégique.

Les enjeux de la formation militaire des officiers.

L'AITAC est sans doute l'académie militaire de référence pour les forces armées fédérales d'Alguarena. Elle est effectivement dédiée à la formation des officiers de l'armée de terre fédérale mais c'est aussi le point de départ de l'élaboration des doctrines de guerre. Son nom est un acronyme hispanique qui signifie dans sa formulation longue "Academia de Investigación y Tácticas Avanzadas de Cuzámbaro" que l'on traduirait assez fidèlement par "Académie de Recherche et Tactiques Avancées de Cuzámbaro".

Créée dans la seconde moitié du XXᵉ siècle, cette académie combine ainsi donc la tradition martiale et l'intégration progressive des hautes technologies dans l'armée fédérale afin de définir des doctrines d'emploi conformes aux valeurs de l'institution et adaptées à l'ère du temps la plus récente. Elle s'inscrit par ailleurs dans la lignée des académies militaires post-renaissances, c'est-à-dire des établissements d’enseignement qui préparent des candidats au corps des officiers, dans un environnement militaire spécialisé, là où avant cela les officiers étaient déterminés par la détention de charges écrites (bien souvent achetée). A ce titre, l’AITAC dispense un enseignement complet mêlant sciences militaires et instruction pratique. Car les officiers, longtemps perçus par les soldats issus du rang comme des technocrates en relative déconnexion avec le métier de soldats, manquaient effectivement d'un temps certain à engager sur des manœuvres opérationnelles. Dès les années 1980, ces perceptions ont commencé à évoluer et l'officier devient, en tout cas pendant ses classes,

L'Alguarena s'étant hissée depuis 2002 et encore en 2016 comme la première puissance mondiale, arbitrant tout ou partie des points de crispations mondiaux. L'AITAC nourrit par conséquent ses ambitions d'importants moyens, reflétant la hauteur des enjeux sécuritaires de cette époque après l'émergence de courants révolutionnaires d'obédiences communistes et communalistes, la formation politique d'autres organisations internationales telles que l'OND et enfin la multiplication des affrontements armés avec les forces rouges, d'abord au titre de la Guerre d'indépendance du Pontarbello, puis au travers d'un conflit globalisant en mer de Leucytalée, évoluant sur le théâtre terrestre. Comparativement aux autres pays, la Fédération d'Alguarena n'est clairement pas le pays misant le plus sur l'industrie militaire, donnant la part belle à son patrimoine culturel et ses pôles en recherche et développement. Le Grand Kah, pays communaliste investi dans le financement de révolutions à l'international, comptait en 2016 un industrie militaire sensiblement plus développée que l'Alguarena. Un fait qui, plongeait ans son ensemble géopolitique, amène la Fédération d'Alguarena à considérer avec plus d'égard encore, les programmes de formation aux manoeuvres tactiques et stratégiques, pour étouffer la logique du nombre au travers d'un emploi optimal des forces, inscrites au sein d'un ensemble harmonieux.

Aussi, la Fédération d'Alguarena s'est logiquement réinvesti de la question des financements des infrastructures tournées vers la formation des différents maillons de la chaîne militaire, l'AITAC vient opérer sur son dernier échelon. Il faut dire qu'avec deux cent milles soldats de l'armée fédérale, l'institution compte facilement plusieurs milliers d'officiers, qu'il devient important de former au travrs de programmes clairs et formalisés, afin de soutenir une certaine homogénéisation de la chaîne de commandement.

Les infrastructures :

Pour défendre ces ambitions, les enseignements théoriques et pratiques de l'AITAC se déroulent dans un large complexe ultramoderne, comprenant un centre de simulation virtuel, un laboratoire de recherche et de tests en technologie militaire, un terrain de manoeuvre de 12 000 hectares et des infrastructures supports comme un atelier mécanique, plusieurs pistes héliports pour les liaisons de l'état-major ainsi qu'une cantine même si en manoeuvre, les promotions passent clairement la majeure parti e leur temps en bivouac. Pouvant accueillir pas moins de 500 élèves officiers en simultanée, il est à ce jour la plus grande école d'officier de la Fédération d'Alguarena. Pour des raisons économiques et pratiques, l'AITAC a fait le choix d'investir dans la réalité virtuelle car il est difficile de former les officiers en l'absence d'importants contingents de soldats du rang. Exit la brigade e cavalerie blindée, les demandes de soutien aérien, ici les conflits de haute intensité sont planifiés à certaines occasions annuelles et mobilisent le reste du temps des équipements de simulation virtuelle.

La formation des officiers fédéraux entend donc répondre à des programmes standardisés par un comité d'instructeurs dument sélectionnés, chargés d'identifier et échafauder les scénarios simulés en stage. Pour accompagner le déroulé de ces programmes, l'Academia de Investigación y Tácticas Avanzadas de Cuzámbaro (AITAC) entretient des infrastructures fixes tel qu'un parcours du combattant avec plusieurs fosses, un terrain de manoeuvre, des pas de tirs de 300, 500, 800 et même plus d'un 1500 mètres pour les tirs de précision. Pour les exercices en réalité virtuelle ou simulée, deux hangars sont à la disposition des instructeurs pour créer des espaces collaboratifs, soit dans la simulation de tirs d'un équipage blindé, la simulation d'un déploiement de forces stratégiques, l'exécution frappes d'artillerie.

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La réalité virtuelle a cela de bien qu'elle permet de simuler l'envergure et l'intensité à moindre frais, des conflits pour lesquelles elle entend préparer chacun (clic gauche pour agrandir).


La simulation virtuelle n'est évidemment pas la solution à tout et vient donc en réalité que simuler l'effet de masse qui peut être ressenti au travers d'une opération stratégique sur théâtre extérieur. Il ne s'agit donc pas de permettre la simulation d'une expérience réelle au combat, mais de permettre l'existence d'un outil complémentaire prmettant un premier degré de formation à la complexité du commandement ou encore à la logique d'interactions interarmes. Car la réalité virtuelle, c'estl 'opportunité de composer et décomposer des exercices à chaque instant de son déroulement.

Organiser ces simulations au travers d'un outil reproductible, modulable et économiquement viable comme la réalité virtuelle, est une chance que peu de pays peuvent s'offrir comme entend le faire la Fédération d'Alguarena. Et sur le plan des exercices terrains, en conditions réelles, les exercices grandeur nature entrainent des coûts de carburant, une usure matérielle et un mobilisation humaine qui se monnaie assez chèrement selon l'ampleur du déploiement voulu.

Localisation et topographie

L'AITAC est située dans la région de la Pantina, en Arcoa. Située loin des grandes agglomérations, l'AITAC a finalement pour elle d'occuper de grandes zones propices à l'aménagement de terrain de manoeuvre sur espaces couverts ou dégagés. Baptisée l'Académie de Cuzámbaro, l'AITAC n'est en réalité situation qu'à une dizaine de kilomètres au Sud-Est, aux confins d'espaces tropicaux dominés par la canopée caractérisant la région de la Pantina. Un choix d'implantation qui permet la tenue de quelques exercices de moyennes et grandes échelles en extérieur sans leur donner une trop grande visibilité auprès des populations civiles.

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Académie militaire et terrain de manoeuvre adjacent (clic gauche pour agrandir).


Missions et organisation

L'AITAC a clairement pour vocation de théoriser et transmettre les tactiques militaires alguarenas, au fil des apparitions technologiques ou des évolutions sociétales qui amènent à en repenser les doctrines, les philosophies de vie. Elle dépend directement d'une branche du haut commandement de l'Armée Fédérale et pour cause, elle a vocation à préparer les futurs officiers de l'armée de terre fédérale, ceux qui à terme, ont justement vocation à accéder à es fonctions d'Etat-Major.

Pour un parcours riche de plusieurs typologies de mission, et une préparation axée sur plusieurs programmes :
  • cursus d'un an pour les élèves-officiers recrutés par voie interne,
  • cursus de deux ans pour les élèves-officiers recrutés par voie externe.

Au coeur du programme, plusieurs domaines d'expertise, tous ne sont pas abordés pendant une même classe, ils comprennent :
  • Un enseignement académique intégrant les sciences politiques avec en premier lieu des explications autour du fonctionnement des institutions fédérales d'Alguarena, la stratégie militaire, les langues étrangères dont plusieurs sont disponibles pour tenir compte des théâtres d'opération et axes de coopération militaire internationaux contemporains,
  • des études de cas relatés d'interventions passées, des RETEX (pour retours d'expérience) qui invitent les élèves-officiers à sonder les failles d'une défaillance pour la qualifier d'humaine ou doctrinale sur des thématique e guérilla urbaine, cyberguerre, attaque chimique, guerre des drones, etc...,
  • des expérimentations d'équipements en phase de prototypage, rendus disponibles par le centre de recherche et développement interne à la structure décrit plus tôt et en collaboration avec les industriels de l'armement comme la société Benca.
  • Le "Ciclo de estrategia superior" (à destination seule des officiers-généraux pressenties aux Etat-Major de l'Armée Fédérale), c'est un stage d’aguerrissement des officiers-généraux déjà confirmés à l'encadrement tactique et opérationnel de grandes unités, et devant maintenant étendre leur commandement à la planification stratégique et à l'articulation d'une Brigade, d'une Division ou d'une Armée.
  • "Curso de formación en coordinación de maniobras blindadas" (soit le stage d'aguerrissement à la coordination des manoeuvres blindées) avec des modules pratiques enseignant les doctrines de combat de chars et véhicules blindés alguarenos, incluant des exercices sur des champs de bataille à grande échelle.
  • "Curso de formación para la conducción de operaciones urbanas y de contrainsurgencia" (Stage d'aguerrissement à la conduite des opérations urbaines et contre-insurrectionnelles) avec des simulations de combats urbains et contre-insurrection, si besoin au moyen de casques avec une réalité augmentée.
  • Séminaires du Commandement Central, reposant sur un stage spécial, là encore destiné aux officiers-généraux et axé sur la coordination interarmes, l'appréhension des menaces globales ainsi que la prise de décision rapide.
  • Cours de Cyberdéfense et Guerre électronique, compte tenu du fait que les experts du domaine au sein de l'armée fédérale justifient d'un bagage universitaire conséquent et sont la plupart du temps intégrés sous des grades d'officiers. Ils peuvent alors s'aguerrir ici sur la protection des réseaux militaires, la guerre de l'information et l'utilisation de l'IA à des fins de commandement et de renseignement stratégique.
  • Programme de Leadership Avancé, un nom sans équivoque, il s'agit ici d'un stage complémentaire à l'orientation et au renforcement du management militaire, à la sensibilisation à la psychologie du soldat et des relations civiles et militaires, pour préparer les futurs grands commandants. Le stage peut être délivré indépendamment des autres stages conditionnant l'incorporation au sein d'un Etat-Major.

En définitive l'AITAC est à la fois un centre de formation, de perfectionnement et de recherche stratégique. Elle entend par conséquent façonner la doctrine et derrière elle, la hiérarchie des armées alguarenas sur plusieurs décennies. Dans le contexte alguareno de puissance globale, elle incarne un pilier de sécurité par l'assise de stratégies militaires complexes à la pointe de leur époque. Volontairement implantée très loin des grandes agglomérations, l'académie se veut un "laboratoire du champ de bataille", où sont élaborées, revisitées et mises à l'épreuve, les tactiques qui garantiront la supériorité d'Alguarena au champs de bataille.
SOCIETE


POLICIA FEDERAL DE ALGUARENA.


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La Policía Federal de Alguarena, au coeur des enjeux de lutte contre le crime organisée ainsi que la corruption.

Son histoire et sa création

La Police Fédérale d'Alguarena est fondée dans la continuité de la création de la Fédération, soit le 9 octobre 1833. Avec sa création, la police fédérale entend assurer une sécurité et une passation des informations qui dépassent le seul cadre étatique d'un membre fédéré. Aux origines raisonnablement qualifiées de modestes, la police fédérale a en effet pour première vocation de coordonner les moyens de lutte contre la criminalité, déployés par l'ensemble des Etats fédérés. Néanmoins, la criminalité évoluant dans le temps et à bien des égards même, se structurant, les moyens humains et matériels de la police fédérale se sont peu à peu sophistiqués, pour gagner un rang égal à celui d'une force de sécurité capable de tenir simultanément des interventions opérationnels et un suivi des enquêtes judiciaires. Avec le renforcement des moyens fédéraux et la coordination interétatique, la police fédérale entend finalement s'imposer comme un acteur du maintien de la cohésion interétatique.

A ses balbutiements, soit au milieu du XIXᵉ siècle, la première brigade mobile d'agents puisait à la fois dans la tradition militaire et dans la police judiciaire naissante. Et pour cause, celle-ci s'est beaucoup reposée sur les forces armées des Etats fédérés pour professionnaliser ses rangs. Des armées fédérées en perte de vitesse avec la conceptualisation grandissante de l'échelon fédéral, et qui pour partie de ses membres, trouve dans la formation de cette police spéciale un second souffle, une opportunité de carrière réelle.
Bien souvent vilipendées pour leur discipline zélée, ces brigades ont lentement mais sûrement fait évoluer l'institution vers une forme crédible et légitime, dominant par le corps et l'esprit les autres formations de police présentes au sein des Etats fédérés.

Au XXe siècle, la police fédérale élargit son champ de compétence, rompant avec les seules activités de coordination. Des interventions directes, avec les opérationnels, sont requises et les moyens pour ce faire avec ! Dans le but de contrecarrer les activités criminelles de réseaux de plus en plus organisés, elle met en oeuvre de premières actions visant la centralisation des informations et des accès facilités, un embryon de ce qui s'apparente aujourd'hui aux banques de données centrales du renseignement judiciaire, où mis en cause, victimes, modes opératoire et signalements sur faits délictueux et criminels, peuvent être formalisés et mis à disposition de chacun au travers de fichiers fédéraux numérisés.

Chronologie des grandes étapes de la Policía Federal de Alguarena :
  • 1833 : Fondation, constitution des effectifs sur la base des anciens de l'armée de plusieurs états fédérés.
  • 1850 ‑ 1900 : premières actions contre les bandes organisées notamment sur les voies maritimes et les grands axes commerciaux intra fédération. On parle d'actions de lutte contre la piraterie, le détournement de navires, le terrorisme, de cellules de braqueurs en série, ect…
  • 1900‑1950 : Evolution des méthodes avec le renforcement du service opérationnel, les éléments de la police fédérale deviennent des éléments terrains, combinant les investigations judiciaires et la conduite d'opérations. Des brigades mobiles fédérales sont créées pour installer des QG de campagne le temps de conduire des investigations poussées et les opérations de police nécessaires à l'arrestation. Des moyens formatifs, humains et matériels, sont déployés pour aider la police fédérale à développer ces nouveaux spectres d'intervention, ces nouvelles prérogatives.
  • 1950‑1980 : Les technologies, notamment informatiques, se succèdent et la capacité d'investigation s'accélère.
  • 1980-2000 : Des unités spécialisées, tournées vers l'identification criminelle, la balistique, l’antiterrorisme ou encore les stupéfiants, se structurent.
  • 2005‑2015 : L'internationalisation du crime et la mondialisation des économies imposent une lutte fiscale et des unités de repression financière pour faire tomber certains criminels inatteignables en dehors de leur fiche d'impôt.
  • 2016 : Plan Seguridad 360 qui se définit comme un programme de lutte contre la criminalité à 360° en intégrant des plans de réinvestissement dans la modernisation des unités, l'intégration de technologies avancées, l'implication des communautés citoyennes dans le développement d'un réseau de surveillance et d'information. La lutte contre la criminalité devient systémique et la Police Fédérale s'est fait le maître d'orchestre.

Organisation structurelle et hiérarchique

La Policía Federal de Alguarena est une institution regroupant toutes les forces de police justifiant de prérogatives à l'échelle fédérale. Elles sont placées sous 'autorité directe du département fédéral à la justice, la défense et la protection de la population. Son siège central, abritant la direction de l'institution, est naturellement basé à Aserjuco, la capitale fédérale d'Alguarena. La Policía Federal de Alguarena est dirigée par un Directeur Général, nommé sur décision du département fédéral et par extension, la présidence fédérale elle-même. Si l'on s'attarde aux échelons qui lui sont rattachés, nous pouvons identifier une structure articulée en plusieurs directions ou divisions nationales, chacune spécialisée par domaine, que sont la police judiciaire, la sécurité publique, le renseignement criminel, le narcotrafic, l'antiterrorisme, etc.), afin de couvrir l'éventail des missions fédérales et des enjeux sécuritaires imposés dans un contexte de mondialisation de l'économie mais aussi de sa criminalité associée.

Sur le terrain, le caractère fédéral donné à l'institution se reflète également avec l'entretien de bureaux réginaux de la police fédérale, implantés au sein de chaque état fédéré (Arcoa, Felicize, Encolanas) souvent au sein d'agglomérations de plus deux cents cinquante mille habitants.

Bien entendu, il reste localement des moyens de police, des moyens nationaux ou communaux. Ce qui veut dire que la police fédérale est obligée à une forme de collaboration avec les institutions des Etats fédérés pour jouir de l'ensemble des moyens à l'entretien d'un plan de lutte généralisé contre la criminalité. Ces bureaux fédéraux vont donc coordonner une partie de leurs actions avec les autorités locales, qui mettent généralement à disposition des unités opérationnelles. Toutefois, considérant les enjeux de lutte contre la corruption, il arrive que la police fédérale soit contrainte d'oeuvrer en totale indépendance des forces de sécurité locales.

La hiérarchie donée aux forces de police fédérale, compte tenu de son passif avec l'armée comme énoncé lors de la chronologie à la création, amène cette institution à naturellement emprunter de façon notable au modèle militaire : les grades au sein de l'institution vont par conséquent d'agents subalternes jusqu'aux officiers supérieurs, avec des appellations et insignes d'inspiration militaire (on y compte par exemple des officiers portant le titre de colonel ou de commandant au sein de charte organisationnelle). Cette hiérarchisation stricte vise à assurer la discipline et l'uniformité des services sur l'ensemble du territoire fédéral.

Outre les grades, certains réunions sont organisées sous un modus operandi militaire, à l'instar de ces réuninos d'Etat-major de la Police Fédérale, organisées régulièrement à Aserjuco, regroupant le Directeur Général et les chefs de divisions, dans le but de coordonner les opérations majeures et d'élaborer les directives applicables à toutes les unités.

Valeurs et principes fondamentaux

Qui dit institution d'inspiration militaire, dit institution inspirée par des valeurs. Des valeurs inspirantes pour asseoir les principes de légalité, d'intégrité et de service public voulus pour l'organisation. La police fédérale d'Alguarena se veut, à travers ce modèle, garante de la paix et de la prospérité (ici la prospérité n'est pas connotée au sens économique du terme mais sous une définition harmonieuse de la Fédération mais elle fait clairement l'écho à la devise “Paz, Partición, Prosperidad”. Pour entériner ces valeurs et leur engagement, les agents affiliés à la police fédérale sont amenés à prêter serment sur la Constitution fédérale, reposant elle-m^me sur la Charte fondatrice de la Fédération, datée de 1833.

Le fait de voir les éléments del a police fédérale prêter serment sur la Charte et non auprès d'officiels vient souligner l'accent particulier voulu quant au caractère apolitique, neutre, objectif et tourné dans le sens des intérêts généraux. C'est un moyen de réaffirmer son souhait de s'inscrire sur des enjeux au-dessus des considérations partisanes ou locales. Ce qui va de fait, lui conférer un statut particulier de légitimité dans l'opinion des populations pour les affaires régaliennes, car l'action de la police fédérale vise à s'inscrire dans un plan de sécurisation globale et unitaire à l'ensemble de la Fédération.

En outre, la police fédérale est un réel levier de lutte contre la corruption qui pourrait se déployer au sein d'unités de police locale, travaillant en vase clos, au sein d'un pré carré leur laissant le champ libre. Pouvant détenir juridiction sur l'ensemble du territoire fédéral, elle est ainsi à même de casser les monopoles et pleins pouvoirs nourris par des commissaires et shérifs locaux.

Outre ces considérations peu flatteuses pour les polices locales, il est également nécessaire de considérer qu'il existe différentes strates de législation et réglementation en Alguarena, la réglementation fédérale surclassant les autres échelons (nationaux, communaux). Les policiers fédéraux, davantage au fait des législations fédérales, justifient d'une lecture qui leur est propre, dans la lutte contre les crimes et délits tombant sous le coup de leur juridiction.

Les valeurs fondamentales qui guident l'institution sont la loyauté, le courage, la probité, la lutte permanente contre la corruption, ce gage essentiel de la confiance et de la proximité des populations. Et l'institution n'hésite pas à mettre à l'honneur ses exemples personnifiés comme la colonel Isabella de la Sierra, à la tête du Commissariat Central (données 2017).

Des incarnations de la valeur donnée à la formation continue des agents de l'état, déployés avec le soucis d'une culture professionnelle tournée vers le respect des droits et de la déontologie, cherchant la coopération avec les polices fédérées, avec la justice et lorsque c'est nécessaire, la coopération auprès des agences fédérales voire internationales, comme celles développées à la marge de l'Organisation des Nations Commerçantes.

Prérogatives et compétences

Au sein del a Fédération, la police fédérale exerce des prérogatives dévolues, qu'il est permis de distinguer de celles des polices fédérées, c'est-à-dire les forces de sécurité propres à chaque état membre de la Fédération. Aussi, tandis que les polices fédérées (possiblement nommées policías estatales) sont compétentes pour la police de proximité, les patrouilles de secteur, la circulation routière, la petite délinquance et le maintien de l'ordre public local, la police fédérale se dédie sur es missions relevant de l'échelle nationale voire interétatique, avec des compétences qui englobent notamment les luttes contre :

  • la criminalité organisée et les grands trafics : La police fédérale est en première ligne contre les mafias alguarenas et étrangères, le trafic de drogue et la contrebande transcontinentale, mais également les réseaux criminels se répartissant un marché, à l'échelle d'un territoire, d'une nation, d'un continent. Ainsi, elle se trouve amenée à par exemple s'occuper de la traque des cartels de la drogue, usant du Pontarbello pour point d'entrée dans l'archipel.

  • les crimes fédéraux et le terrorisme : c'est-à-dire ici l'ensemble des infractions qualifiées de fédérales (notamment le terrorisme, l'espionnage industriel, technologique ou économique, les atteinte à la sécurité des institutions fédérales, la cybercriminalité à large échelle, etc… Ceci relève exclusivement de la compétence de la police fédérale. En outre, elle vient bien entendu assurer la protection des personnalités fédérales et des édifices publics fédéraux.

  • les infractions douanières : car même si l'Alguarena est incontestablement un archipel et une Fédération facilitant les mouvements des biens et des personnes en son sein, la criminalité organisée telle qu'envisagée au XXIe siècle, impose une certaine collaboration avec d'autres services étatiques, comme la marine fédérale ou la garde-côte, qu'elles soient conçues à l'échelon fédéral ou national. Des opérations de sécurité maritime ou de contrôle des flux marins et cotiers, sont donc parties intégrantes des prérogatives de la police fédérale, néanmoins et généralement accomplies avec le concours des autres services susmentionnés. Dans une cnsidération autre, la Police fédérale est également partie prenante de missions en collaboration avec les douanes du pays pour opérer la surveillance des zones portuaires, aéroportuaires, en vue d'empêcher toute installation de menaces sur le sol alguareno.

A la marge de ces indications, rappelons que les polices fédérées (et non fédérale) conservent une autonomie pleine et entière pour tout ce qui a trait à l'ordre public courant ou l'application ds lois strictement relatives à leur état fédéré (Arcoa, Felicize et Encolanas). Ainsi, quand bien même il subsiste cette marge de manoeuvre locale, la police fédérale continue de travailler en étroite et intelligente collaboration pour d'une renforcer l'efficacité des actiosn de lutte mais aussi construire sous une dimension presque politique, le projet fédéral tel que nous le connaissons aujourd'hui.
SOCIETE


LA ROSE DES VOLEURS - LE MARQUAGE DES PICKPOCKETS DES MARCHES TOURISTIQUES



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La rose des voleurs est un stratagème visant à marquer les touristes et badauds vulnérables pour permettre à des équipes de détrousseurs de les voler au coeur des grands marchés encolanaltèques.


"Les roses des voleurs" constituent un marquage discret et de l'aveu même des officiers de police enquêtant sur ce phénomène, un acte d'ingénierie criminelle ordinaire aux Encolanas. "Ça part d'un bon sentiment, c'est un geste qui fait plaisir", une attention plaisante que des touristes n'assimilent malheureusement pas ou trop tardivement le procédé à l'image du voleur romantique. Pour autant la scène se multiplie aux abords des zones touristiques encolanaltèques, les marchés des grandes agglomérations en tête. Une main qui se tend sous l'effet d'un sourire fugace, conclue d'une rose blanche ou rouge offerte sans contrepartie apparente. Leur regard est parfois embarrassé, d'autres fois insistant.

Une fois la rose saisie par le touriste plus rien, ce dernier s'éloigne, au pire ravi, au mieux flatté, mais jamais inquiet. Pourtant quelques minutes plus tard, c'est là que le couperet tombe, cette même rose rouge ou blanche qui sert à marquer les cibles vulnérables ou au contraire à éviter déclenche l'action malfaisante (la codification des couleurs peut dépendre d'une bande à l'autre mais il est supputé que les roses blanches désignent une cible vulnérable là où une rose rouge désigne une cible à éviter...). Le touriste, précédemment gratifié d'une belle rose, sa femme ou lui, découvre que son portefeuille a disparu. Son téléphone, sa montre connectée, parfois même ses papiers, pour un touriste c'est la grosse catastrophe...

A la surprise, succèdent panique et colère, ou bien dépit et agacement, chacun y allant de sa réaction propre selon l'affection portée à l'objet manquant. L'intrusion est en apparence furtive mais le traumatisme bien grand.

Toujours le même procédé, une rose tendue comme la promesse de passer un agréablement moment, essentiellement à des touristes car ils sont connus pour se promener avec de grosses liquidités et sont surtout en situation de méconnaissance de ce phénomène. La Policía Federal de Alguarena ou encolanaltèque, est bien en peine pour prendre les voleurs sur le fait, alors elle s'évertue à conduire des campagnes de sensibilisations au travers de publications ou de SMS, ciblant et cette fois dans le bon sens du terme, personnes âgées et touristes face à ce qu'elle considère désormais comme un fait social structuré, et non de simples délits isolés.

C'est d'ailleurs à ce titre que l'implication des moyens humains et matériels de la police fédérale a été motivée, compte tenu de leur porosité avec des réseaux criminelles transfrontaliers, inscrivant leur business dans un environnement fédéral. Le procédé du "marquage floral" ou de "la rose des voleurs" est un phénomène qui trouve maintenant ses cellules de lutte spécialisées, considérant l'ampleur du phénomène, le coût économique qu'il peut entrainer par une fluctuation basse des touristes au sein des espaces touristiques voire la privation même de revenus directement liés aux touristes laissés sans le sou. Un rouage bien ancré, faisant l'usage d'éléments à priori inoffensifs, comme des personnes âgées ou des enfants, afin de céder plus volontiers une rose à un couple de touristes hésitant devant pareille attention délicate. Des vols commis en essaim et des responsabilités éclatées pour ne faire reposer la responsabilité que sur un nombre restreint d'individus.

Avec quel procédé? Le marquage se fait systématiquement aux abords des lieux de forte affluence touristique, à commencer par les entrées des marchés artisanaux, des lieux de culte, des galeries marchandes et commerciales, des points d’accès aux plages ou parfois même directement à la sortie d'une réception d'hôtel classé dont le quartier est réputé fréquenté par des touristes, considérant la proximité d'une gare, d'un aéroport, d'une centre historique...

L'offrande des roses est alors une double reconnaissance, le triage des cibles (par exemple : rose blanche je vole, rose rouge je ne vole pas, rose blanche je vole la personne, rose rouge je vole son accompagnant masculin, ect...) il y a autant de codifications qu'il y a in fine de bandes pour les pratiquer. Et en second, c'est une action de reconnaissance visuelle pour le pickpocket qui sait où trouver sa cible, une rose se portant rarement dans une poche mais à la main. Tri et marquage, voilà le double atout de ce stratagème ingénieux, en plus d'avoir pour conséquence de mettre en confiance les victimes, dans une traversée touristique à hauts risques...

La rose est un traceur GPS low-cost, résumerait en ces termes peu flatteur les officiers de la criminelle chargés d'enquêter sur les voleurs. La rose servant également et en effet, à marquer un portefeuille bien rempli, un sac mal fermé, un téléphone à la main, ect...
ARMEE


ARMEMENT : Lanzacohetes 61 "Smash"


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Le Lanzacohetes 61 "Smash" est un lance-roquettes qui, depuis 1961, continue d'intégrer les unités mécanisées et antichars, non sans des accessoires modernes.

Fiche technique :
  • Type : Lance-roquettes antichar portatif réutilisable
  • Calibre : 88 mm (roquettes non guidées sol-sol, antichar et charge creuse)
  • Portée efficace : environ 150 mètres avec un maxima théorique à 500 mètres.
  • Mode de tir : coup par coup via un tube lisse, tir sans recul.
  • Alimentation : unitaire par l'avant.
  • Masse opérationnelle : 6 kilogrammes hors munition, portée à 8,5 kilogrammes prêt à l'emploi/au tir.
  • Dimensions : 1 550 mm de dimensionnement au total une fois chargé, dont 1 400 mm pour le lanceur seulement.

Niveau d'armement correspondant : Lance-roquettes 1 à 9

Historique et conception : Prototypé dans la période de réarmement de la Fédération, des années après la guerre alguareno-albelaise, le lanzacohetes "Smash" ou L-61 est une arme antichar évolutive que l'armée fédérale continue d'employer au XXIe siècle, dans des versions modernisées. Mais à ses débuts, considérant la lenteur et l'incapacité des canons antichars à se mouvoir sur le champs de bataille, particulièrement celui opposant Alguarena et Albel, le choix est fait de reporter la capacité antichar des forces combattantes sur l'infanterie, les canons tractés antichars se voyant peu à peu remplacés.

Réinventer la lutte antichar auprès de l'infanterie et non de l'artillerie, voilà l'enjeu premier du L-61, qui l'ont conduit, année après année, à tenir le cap de cette ambition multidécennale. La particularité de ce lance-roquettes est l'absence de recul à l'exécution du tir, ce qui en fait une arme accommodante à l'infanterie et facile d'emploi pour tout à chacun. Et à sa création, l'inspiration première donnée à cette arme était justement tournée vers les modèles de lance-roquettes étrangers sans recul. Outre la mobilité, un critère de nature économique est aussi présenté à la dotation grandissante du L-61, la capacité antichar défendue par cet armement reste en effet sans égale au regard du coût de production face à des équipements blindés issus de l'industrie lourde. Simple à utiliser et peu coûteux, il peut donc être fabriqué rapidement, pour doter les unités d'infanterie et opposer une force efficiente devant une force blindée. Un point particulièrement vrai dans les espaces urbains, où les forces blindées ne peuvent anticiper le danger, porté dans une zone de proximité létale.

Equipements et accessoires : Le Lanzacohetes 61 "Smash" présente un nombre d'accessoires très limité mais le sac de transport en toile renforcée compte parmi eux. Un moyen de transport visant à tenir à l'abri l'armement et à permettre l'emport de quelques roquettes de réserves directement sur l'opérateur, en l'absence de caisses de munitions. Pour ce qui est des accessoires sur l'armement en tant que tel, on y trouve un viseur métallique simple, fixé sur le tube au moyen d'une glissière latérale. Il permet un ajustement sommaire des réglages de tir à courte distance, car la portée n'est clairement pas le point fort de l'armement. Les versions les plus modernisées comprennent un écran de visée rabattable sur lequel les repères de distance s'inscrivent, facilitant l'appréciation par l'opérateur, de la justesse et de l'efficacité de son tir en fonction de la distance annoncée. Des bouchons en caoutchouc permettent de fermer chaque extrémité du lance-roquettes, constituant une protection supplémentaire lors de déplacement sur des sols dégradés et des phases hors combat.
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Esthétique et camouflage : A sa création, le tube du L-61 était commercialisé sous une teinte verte olive mate. Une teinte harmonisée et présente sur différents armements mais qui enregistra quelques modifications après les premiers dépliements en jungle humide où les unités appliquaient elles mêmes de motifs de camouflage artisanaux pour casser la visibilité de ces teintes uniformes. Des initiatives disparates et éparses qui obligèrent le commandement à considérer un coloris commun à toutes.
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