Nelzoh Ixcabatl est le président “d’Esprit nahuati” une association chargée de promouvoir l’histoire des peuples natifs avant l’apparition de l’histoire coloniale de l’archipel. Comprenez par là un travail et un devoir de mémoire ambitieux mais qui pourtant, n’avait jusqu’ici trouver les encouragements de l’état archipélagique. “La présidence fédérale de Mazeri Abrogara a largement défendu une institutionnaliste de l’Histoire nationale, soutenant sa politique de promotion par le biais des programmes scolaires et universitaires agréés plutôt que des relais privés.
Une piqûre de rappel faite à la première puissance mondiale, qui doit travailler la commémoration de ses peuples fondateurs, largement relégués derrière les pages d’un livre d’histoire traitant de la catholicisation de l’archipel.
Si les institutions sont ouvertes à la réintégration, voire la valorisation du passé natif pour l’Histoire nationale, force est de constater que des études anthropologiques sont encore nécessaires pour déterminer l‘étendue d’un tel héritage, en quête de reconnaissance. C’est à ce compte là que les associations de défense des modes de vie natifs, peuvent trouver une place durable et le franchissement d’une première marche vers l‘obtention de subventions internationales.
“Actuellement, les associations culturelles et commnautaires ne peuvent percevoir aucune subvention de la présidence fédérale, qui identifie un caractère discriminant au fait de subventionner certaines associations ou pas d’autres, ou sur un montant x et un montant y pour l’autre…
Subventionner les associations communautaires natives, c’est s’obliger à subventionner les cultes protestants, catholiques et animistes, voire caaganistes de la Fédération, jusqu’où poser la limite?” explique Isaura Perùgga, une haut-fonctionnaire du département fédéral pour la recherche, le développement humain et les sports. “Notre capacité à instruire des projets d’organisations culturelles internationales permettra de professionnaliser les associations à l’origine des demandes de subventions et donc de faire un tri naturel et juste, au regard de nos actuels critères d’appréciation… La portée internationale de cette organisation compterait pour beaucoup dans l’identification et la reconnaissance des associations communautaires éligibles.”
Ainsi, le projet d’organisation internationale communautaire trouve un écho bien favorable en Alguarena, fut-il dédié aux seules communautés natives d’Aleucie et de Paltoterra. Par cette initiative, une instance internationale pourrait bien offrir à Mazeri Abrogara et son gouvernement, les cartes nécessaires pour subventionner équitablement l’ethnologie, grâce à l’installation de critères indiscutables localement et qui auraient pu, en leur absence, taxer le gouvernement de communautarisme. Il est vrai qu’en matière de résurgence identitaire, la présidence fédérale de Mazri Abrogara s’est déjà adonnée à quelques initiatives, à commencer par la modification du nom de la Fédération d’Arkencheen, devenue Fédération d’Alguarena en 2004 et l’hispanisation de toutes les institutions officielles, faisant de la langue hispanique la langue officielle avant l’anglais.
Le projet d’organisation internationale pour la promotion des cultures natives d’Aleucie et de Paltoterra, un allié utile pour la réaffirmation identitaire de l’Alguarena? Certains se permettent de le croire indiquant une convergence et une opportunité manifeste pour la programmation culturelle alguarena, débutée en 2004 par les réformes préalablement citées. Promouvoir les cultures natives, c’est rappeler que l’archipel alguareno s’est construit sur des bases solides avant même l’ère coloniale, rencontrant la prospérité au travers de l’un des empires régionaux les plus historiques : l’Empire du Mazaticue.