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[PRESSE] Agence fédérale de presse - Page 8

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8 mars 2014 - Une organisation internationale pour la promotion des cultures natives, la présidence fédérale d’Alguarena se déclare intéressée pour son développement.


Panorama des cultures natives d'Aleucie et de Paltoterra
Plusieurs associations culturelles natives ont été sollicitées par la présidence fédérale, pour se faire représenter au sein d’un projet d’organisation international défendu par l’Akaltie.


Nelzoh Ixcabatl est le président “d’Esprit nahuati” une association chargée de promouvoir l’histoire des peuples natifs avant l’apparition de l’histoire coloniale de l’archipel. Comprenez par là un travail et un devoir de mémoire ambitieux mais qui pourtant, n’avait jusqu’ici trouver les encouragements de l’état archipélagique. “La présidence fédérale de Mazeri Abrogara a largement défendu une institutionnaliste de l’Histoire nationale, soutenant sa politique de promotion par le biais des programmes scolaires et universitaires agréés plutôt que des relais privés.

Une piqûre de rappel faite à la première puissance mondiale, qui doit travailler la commémoration de ses peuples fondateurs, largement relégués derrière les pages d’un livre d’histoire traitant de la catholicisation de l’archipel.

Si les institutions sont ouvertes à la réintégration, voire la valorisation du passé natif pour l’Histoire nationale, force est de constater que des études anthropologiques sont encore nécessaires pour déterminer l‘étendue d’un tel héritage, en quête de reconnaissance. C’est à ce compte là que les associations de défense des modes de vie natifs, peuvent trouver une place durable et le franchissement d’une première marche vers l‘obtention de subventions internationales.

“Actuellement, les associations culturelles et commnautaires ne peuvent percevoir aucune subvention de la présidence fédérale, qui identifie un caractère discriminant au fait de subventionner certaines associations ou pas d’autres, ou sur un montant x et un montant y pour l’autre…

Subventionner les associations communautaires natives, c’est s’obliger à subventionner les cultes protestants, catholiques et animistes, voire caaganistes de la Fédération, jusqu’où poser la limite?” explique Isaura Perùgga, une haut-fonctionnaire du département fédéral pour la recherche, le développement humain et les sports. “Notre capacité à instruire des projets d’organisations culturelles internationales permettra de professionnaliser les associations à l’origine des demandes de subventions et donc de faire un tri naturel et juste, au regard de nos actuels critères d’appréciation… La portée internationale de cette organisation compterait pour beaucoup dans l’identification et la reconnaissance des associations communautaires éligibles.”

Ainsi, le projet d’organisation internationale communautaire trouve un écho bien favorable en Alguarena, fut-il dédié aux seules communautés natives d’Aleucie et de Paltoterra. Par cette initiative, une instance internationale pourrait bien offrir à Mazeri Abrogara et son gouvernement, les cartes nécessaires pour subventionner équitablement l’ethnologie, grâce à l’installation de critères indiscutables localement et qui auraient pu, en leur absence, taxer le gouvernement de communautarisme. Il est vrai qu’en matière de résurgence identitaire, la présidence fédérale de Mazri Abrogara s’est déjà adonnée à quelques initiatives, à commencer par la modification du nom de la Fédération d’Arkencheen, devenue Fédération d’Alguarena en 2004 et l’hispanisation de toutes les institutions officielles, faisant de la langue hispanique la langue officielle avant l’anglais.

Le projet d’organisation internationale pour la promotion des cultures natives d’Aleucie et de Paltoterra, un allié utile pour la réaffirmation identitaire de l’Alguarena? Certains se permettent de le croire indiquant une convergence et une opportunité manifeste pour la programmation culturelle alguarena, débutée en 2004 par les réformes préalablement citées. Promouvoir les cultures natives, c’est rappeler que l’archipel alguareno s’est construit sur des bases solides avant même l’ère coloniale, rencontrant la prospérité au travers de l’un des empires régionaux les plus historiques : l’Empire du Mazaticue.
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3 novembre 2014 - Dépenses au budget de la défense, "ce qui flotte nous coule" ironise Bianca Barrios, la conseillère fédérale à la finance et à l’économie.


Navire en cale sèche
Dans un contexte international porté par le démantèlement du Pharois Syndikaali et la hausse des coûts financiers autour de l'entretien des marines nationales, la question de sa taille est partie intégrante de la définition budgétaire 2015-2018.


"Près de deux cents quarante entreprises alguarenas ou entreprises, sont liées de près ou de loin à l'entretien des bâtiments de la marine fédérale. J'entends les contraintes budgétaires qui sont les notres, mais entendez les enjeux sociaux, ou même encore les simples craintes formulées à travers la population, si nous persistons à dire que nos armées sont un luxe et que les moyens alloués à leur protection, le sont également" s'insurge en ces mots Ulvèz Perogalata, député fédéral sous l'étiquette Liga pro Federación de Naciones (LFN) et adhérent au groupe parlementaire de la LIGA DE SOBERANISTAS (LS).

"Il n'y a pas plus prospère pour les citoyens alguarenos qu'une ère de paix et de désarmement mondiale. La réduction des moyens actuellement dédiés aux forces navales fédérales, sera à même de débloquer des fonds supplémentaires pour la mise en place de politiques sociales, tournées vers la santé et l'éducation du plus grand nombre. L'armée fédérale alguarena est une réponse à la menace que certains états et groupuscule ont souhaité faire peser sur notre Fédération, force est aujourd'hui e constater et réjouissons-nous de cela, que ces menaces apparaissent bien résiduelles et ne justifient plus l'entretien d'un arsenal militaire tel que celui que nous connaissons. On ne produit pas de richesses plus sûres et durables que celle qui s'affranchit des armes..." Lui a alors répondu Valentina Curbelo, vice-présidente pour la Fédération d'Alguarena et directrice de la communication institutionnelle affiliée à Islas Unidas (IU) le parti fédéraliste de la Heenylth.

Et chacun n'a pas fini d'y aller de ses arguments, défendant des perspectives tantôt nationales et internationales, intrinsèquement liés à la situation du Pharois Syndikaali et la hausse du coût des matériaux ainsi que des entretiens imputables aux flottes de guerre.

"En 2014, tous les pays veulent une flotte de guerre, c'est l'acquisition principale et de premier ordre pour un bon nombre d'entre eux. La Vice-Présidente n'expose que la moitié des facteurs invitant à une réduction des moyens militaires lorsqu'elle parle d'une accalmie mondiale. La vérité est aussi que, l'importance donnée à l'acquisition d'une flotte de guerre par de nombreux pays, s'est faite croissante et vient par conséquent, chambouler les marchés portant acquisitions des matériels et des compétences humaines, nécessaires à la construction et l'entretien es bâtiments..." souligne l'économiste Felicity Edminston. "Les différents types d'acier mobilisés pour sa construction, le carburant consommé pour ses manoeuvres quotidiennes, le coût des personnels engagés à son bord, sont des arguments valables dans la décision politique défendue par la présidence fédérale de Mazeri Abrogara, reste qu'il est moins évidente à assumer que celle d'un monde en passe de se pacifier. Dans le premier cas, vous avouez des erreurs de trajectoire dans la politique budgétaire de votre pays, dans le second, vous vous félicitez des investissements entrepris et tracez une corrélation directe entre votre capacité de dissuasion et le tarissement des menaces entourant vos sphères d'influence. Les options étaient limitées et on comprend aisément que la présidence fédérale Abrogara ait fait le choix d'entamer une communication positive, autour de l'arrêt des productions navales et la mise au rebut de certains bâtiments jugés bien obsolètes..."

Pour appuyer cette communication, le gouvernement fédéral Abrogara peut largement s'appuyer sur le démantèlement du Pharois Syndikaali, un foyer pour l'institutionnalisation de la piraterie, qui a mobilisé des années durant, des capitaux alguarenos légitimes, pour porter la sécurité des routes commerciales maritimes au dessus de la pile des sujets gouvernementaux. Des propos mélioratifs, pour vanter la politique étrangère et sécuritaire d'Alguarena, mais qui tranche ceux relatés par Bianca Barrios, la conseillère fédérale à la finance et à l’économie qui, en réunion plénière des conseillers fédéraux aurait avancé l'idée que "ce qui flotte nous coule", sous-entendu indiscutable, pour affirmer le poids financier de la flotte de guerre alguarena, sur le budget de la défense et à fortiori, fédéral.

Des propos qu'aucun officiel n'a, rappelons-le, souhaité confirmer ou commenter.
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8 janvier 2015 - Vigilance renforcée sur les îles encolnaltèques des Burbujas Verdes, après l'annonce d'un tsunami en fin de journée.

Ceci est un communiqué officiel des autorités fédérales d'Alguarena.

Un tremblement de terre océanique est intervenu en cette fin de matinée au coeur du Deltacruzando, situé aux coordonnées satellite X: 21147 Y: 19334. Les mesures enregistrées pendant l'évènement font état d'un tremblement de terre d'une magnitude de 8 sur 10, définie par l'échelle Moya. Selon toute vraisemblance et après recoupement des données scientifiques de plusieurs équipes spécialisées, la puissance de ce tremblement de terre est de nature à nous faire craindre l'imminence d'un tsunami dans les heures qui viennent.

Comme le décrit la présente cartographie jointe à ce message, les zones les plus exposées au tsunami sont :
- les îles sud des Burbujas Verdes,
- la côte Sud-Est de l'ile de Barano.

carte de projection scientifique
Carte projective des risques tsunamiques relatifs au tremblement de terre du 8 janvier dans l'océan du Deltacruzando (clic gauche pour agrandir).

Par conséquent, les autorités locales demandent à tous les résidents et non-résidents actuellement présents dans ces territoires de rejoindre avec un stricte nécessaire, les zones de sécurité sismiques définies au sein de leur agglomération et arrondissement respectifs. Les effets personnels à privilégier pendant votre sécurisation sont un moyen d'information et/ou de communication qui ne soit pas dépendant du réseau téléphonique local, des vêtements chauds et confortables le temps de votre présence provisoire au sein des zones de sécurité sismiques. La nourriture et les moyens de couchage seront distribués sur place, par les autorités, merci de signaler vos allergies auprès d'un coordonnateur de zone après l'avoir rejointe.

Considérant l’importance des secteurs susceptiblement frappés par ce tsunami, il est demandé à chacun de se rendre acteur de sa sécurité, pour permettre une intervention efficace des services de secours, qui ne sauraient être inutilement mobilisés sur des sauvetages évitables, dans le cadre d'une stricte application des présentes consignes de sécurité. A travers ces consignes de sécurité, c'est également un message de solidarité de la nation toute entière pour les Encolanas que nous souhaitons adresser.
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9 janvier 2015 - Tsunami aux Burbujas Verdes, le jour d'après.


Photos des dégâts enregistrés sur les côtes des Burbujas Verdes
Côtes des Burbujas Verdes, la désolation au large des Encolanas.


Bien que localisées à près de 2 380 km de l'épicentre du tremblement de terre survenu au coeur de l'océan du Deltacruzando, les îles du Burbujas Verdes ont essuyé un important tsunami ce 8 janvier à 21h45, soit précisément dix heures vingt après la première secousse sismique en zone océanique, que certaines figures de la communauté scientifique étrangère viennent positionner à une échelle de 6. Une catastrophe annoncée, par l'intermédiaire des communications gouvernementales qui ont dominé toute la veille après-midi.

"Il est des pensées pour lesquelles nous aimerions tous avoir tord mais tout porte à croire que les prévisions tsunamiques portées à la population le 8 janvier après-midi se soient malheureusement déroulées de façon conformes à nos scénarios, frappant de plein fouet les côtes Est des îles des Burbujas Verdes, aux Encolanas..." a déclaré en ces termes la Vice-présidente fédérale Valentina Curbelo, affiliée au Movimiento Igualitario Unido MIU).

Les autorités encolanaltèques ont d'ores et déjà déploré la mort de 145 personnes, toutes restées dans les zones résidentielles, invitées à évacuer vers les Zona de seguridad sísmica. Des ZSS qui ont été quant à elles épargnées par les vagues. Bien qu'il ait été fait état de ces victimes, le bilan pourrait fort malheureusement encore s'alourdir, avec l'annonce de près de 83 portés disparus, présents dans les zones sinistrés.

Bien que la liste exhaustive des victimes reste à consolider, le gouvernement encolnaltèque de Tomás Villacrés, Coalición para el Éxito Nacional (CEN), a souhaité communiqué la liste des premières victimes, pour concentrer les bénévoles sur la recherche des portés disparus et permettre d'identifier les personnes en contact avec les victimes au moment de la catastrophe. En effet et en sus de la sécurité civile encolanaltèque ainsi que des services de secours, de nombreux bénévoles issus des régions non sinistrées, sont descendus dans les zones touchées par la catastrophe, pour faciliter la recherche des secouristes qui supervisent des opérations de recherches et de déblaiement.

Premières données relatives aux victimes
145 morts, 112 citoyens alguarenos, 33 touristes dont les identités et nationalités sont en cours de confirmation auprès des ambassades étrangères.
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22 janvier 2015 - Gary Buckett, le suspect identifié comme l'auteur des tirs survenus à Veratica le 14 janvier dernier, a été arrêté par le police felicizienne.


Portrait de Gary Buckett
Livré aux enquêteurs, Gary Buckett sera interrogé pour mettre à plat les motivations qui l'ont obligé à perpétrer le drame de Veratica.

C'est un renseignement particulièrement décisif qui a conduit les policiers de Felicize jusqu’au domicile de l'ex-compagne du suspect, résidente d'un quartier résidentiel tranquille. Selon plusieurs sources policières, le suspect avait trouvé refuge dans le vide sanitaire de la maison, un espace exigu et difficile d'accès, où il s'était caché dans l’espoir d’échapper aux recherches qui mobilisaient rappelons le, un important dispositif policier, compte tenu de l'ampleur du crime survenu à Veratica.

Le dispositif policier mis en place de façon partagée entre les forces de l'ordre feliciziennes et fédérales, s'est révélé déterminant dans l'identification du suspect et l'établissement d'un périmètre de sécurité favorable à son arrestation, en dépit de la présence de riverains que les autorités locales s'efforçaient d'évacuer pour éviter toute victime collatérale d'une interpellation qu'aucun identifierait comme étant à "hauts risques".

L'arrestation du suspect a été permise grâce à l'assistance de robots miniatures chargés d'infiltrer le vide sanitaire, une caméra embarquée décrivant la situation sur place et les contraintes opérationnelles à l'investissement de ces lieux exiguë et lourdement défendus. "Cette arrestation est le fruit d'un travail d'investigation remarquable et de l'associer de technologies décisives pour la préservation de la vie de nos hommes et de celle des personnes interpellées. Rendons hommage au dévouement et au professionnalisme des personnes quotidiennement impliquées pour notre sécurité..." a souhaité souligner ainsi Pedro Degrano, le maire de Veratica.

La cartellisation de la criminalité alguarena, a longtemps passé sous silence la nécessité de suivre et observer la formation d'organisations terroristes. "Vous ne pouvez pas lutter contre le terrorisme comme vous luttez contre le crime, et inversement. Longtemps les forces de police se sont ancrées dans une lecture criminelle, économique, des agissements illicites portés sur le territoire nationale. Il convient maintenant de considérer l'idée selon laquelle des gens peuvent agir, tuer sur des considérations différentes, qui ne répondent pas à une logique d'asseoir un business mais une idéologie. Les assassinats idéologiques, sont une tragédie nouvelle pour notre pays et l'ère que nous traversons, et pour lesquels il appartient à nos institutions de se réarmer, sur les plans législatifs et opérationnels : on ne lutte pas contre le crime et contre le terrorisme avec les mêmes méthodes, les mêmes outils, les mêmes moyens...

Ce terrorisme, aujourd'hui fruit d'un loup solitaire, doit nous permettre d'amorcer un changement de paradigme eut égard à la gestion de notre sécurité intérieure. "Il faut accepter l'idée que le mal existe et qu'une criminalité puisse s'inscrire dans un schéma non conventionnel, motivée par autre chose que l'appât financier ou la quête d'influence, mais bien la résultante d'une haine viscérale et impondérable..." a expliqué le conseiller fédéral de la justice, de la défense et de la protection de la population Mauricio Sáenz, pour le Partido de Emancipación Indiviso.

Dans ce domaine, le haut fonctionnaire souligne la diversité des pistes à creuser, partagées entre les politiques carcérales, l'éducation nationale, un système de récompenses propres aux informateurs ou encore la lutte contre les armes fantômes, celles-là même qui, intraçables viennent entâcher nos rues de sang. Saluant l'arrestation de Gary Buckett, le conseiller fédéral Mauricio Sáenz tient à nous rappeler le début du parcours qui selon ses termes, "s'impose à nous." Dans ce même communiqué et les autorités feliciziennes ne pouvant définitivement l'écarter, il a également souhaité que toute la lumière soit fournie sur les complicités, directes ou actives, indirectes ou passives, dont a pu bénéficier le forcené.

Connu pour son attrait envers les armes à feu et une première expérience militaire au sein des milices d'autodéfense feliciziennes, aujourd'hui dissoutes, Gary Bucket est une bombe à retardement comme il en existe encore des centaines sur le territoire felicizien. La dissolution des milices d'autodéfense feliciziennes s'est révélée être une absolue nécessité pour fédérer notre armée et s'éviter un délitement du monopole de la force légitime. Toutefois, les circonstances de la dissolution de ces milices d'autodéfenses, mêlées à un climat social mouvant, sur fond de fracture identitaire liée au multiculturalisme en Felicizie, fait résider un certain lot de risques pour l'ordre public, considérant les personnalités hétéroclites et l'absence de suivi de ces ex-membres de milices.

Gary Bucket, une pensée raciste latinophone confirmée, après la saisie d'un certain nombre d'appareils électroniques à son domicile et dont les investigations ont permis de faire ressortir des consultations à plusieurs forums de discussions, fréquentés par des théoriciens et des survivalistes racialistes. Des investigations complémentaires sont en cours pour permettre de recouper l'ensemble du projet funeste de l'homme et si des cibles supplémentaires étaient prévus au lendemain de Veratica.
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19 mars 2015 - Construire l'avenir, industrialiser autrement : l'essor de l'industrie 4.0 alguarena

Industrie 4.0
L'industrie 4.0, l'avenir du secteur industriel, à l'épreuve des productions d'armements?


La réindustrialisation de l'Alguarena, voeu pieu appelé par la présidence fédérale, se conditionne à la prise en compte d'un diagnostic évident : avons-nous les moyens de produire simultanément quantitativement et qualitativement? Des industriels, soucieux e maintenir leurs productions dans l'archipel, ont tenté depuis plusieurs années auparavant, d'offrir réponse à ce dilemme décennal, le département fédéral à la finance et à l’économie, est allé à leur rencontre.

Finis les bleus salissants et les opérateurs courant d'un bout à l'autre des lignes pour réapprovisionner celle-ci, chez Benca industries, dans les ateliers d'armement parmi les plus célèbres au monde, il règne une forme de force tranquille, un relative quiétude qui interpelle. Et pour cause, les coups de clé à molette contre les parois métalliques de la chaîne, ont laissé place au passage d'un ouvrier atypique. Habillé d'une chemise à manche courte et à carreau, Pedro est le nouvel employé de maintenance des machines du groupe, pour son site basé à Pomosejo.

"Aujourd'hui, pensez-bien, nos machines sont connectées, intégrées et automatisées, j les vois toutes d'un même oeil, sur cet écran. J'ai les ratios de production, les défauts d'alimentation, les opérateurs n'ont plus besoin de me rapporter les problèmes constatés sur machine, je les vois et plus d'une fois c'est moi qui suit allé les voir pour leur indiquer les défauts de production..." nous confie-t-il tout sourire. Il faut dire que les défauts de production dans l'armement, peuvent coûter très chers par une mise au rebut systématique des biens nouvellement manufacturés. Du gabarit ds munitions, au bourrage des poudres, pas de place à la libre interprétation de ces valeurs, Pedro le sait que trop bien.

"Nos produits ont vocation à équiper nos soldats et à s'exporter chez nos clients à travers le monde entier, dans un contexte de guerre ou de tensions extrême. Si nos clients les utilisent, c'est qu'ils en ont besoin et ils n'ont pas le luxe d'un second essai... Alors faisons bien et qu'une fois..." Mais comment peut-on parler d'une nouvelle ère de l'industrie alguarenas, qu'est-ce qui formalise le changement de paradigme nourrit par nos industriels? Pedro nous explique.

"L'intégration croissante de nouvelles technologies ont rendu nos lignes de production moins sujettes au remplacement de certaines pièces, réduisant leur temps d'arrêt pour maintenance. De plus, avant, nous ne suivions pas l'usure des pièces machine en temps réel mais uniquement en fin de journée ou début de production, lorsque les machines étaient à l'arrêt. SI ces pièces tombaient en panne dans la journée, c'est le branle-bas-de-combat. En intégrant des capteurs ou des pièces connectées, on suit à l'écran l'état d'usure de certaines pièces, l'augmentation des défauts de qualité, ce qui nous permet planifier les remplacements de celles-ci dans une logique d'optimisation du temps d'arrêt de production... C'est clairement une nouveauté, qui fait du bien. Alors bien sûr il faut toujours un intervenant manuel, un approvisionneur mais la nouveauté dans l'industrie telle qu'on la redécouvre, c'est notre capacité à suivre simultanément le parc de machines d'un site et à anticiper les pannes, les casses, par des interventions de maintenance usuelles, plus courtes et moins couteuses..."

Et même en matière de maintenance curative, les nouvelles technologies ne sont pas restées sur le banc de touche, favorisant l'optimisation du temps de chacun. "La pièce défectueuse ligne 16, c'est un piston. Si je clique dessus, j'ai les références et les principales disponibilités sur les sites de nos fournisseurs, temps de livraison et tarifs mentionnés. Je cours pas derrière des références, ni des coups de fil pour sonder l'état des stocks. ça fait gagner de l'argent, mais sur un site de 62 lignes, je vous garantis que ça vient aussi soulager d'une certain charge mentale..." tente-t-il de nous convaincre, sourire narquois tracé sur les lèvres de part et d'autres.

L'industrie 4.0 d'Alguarena, vient donc répondre aux défis de flexibilité et d'adaptabilité attendus des acteurs économiques locaux, assujettis à une concurrence croissante. Outre la capacité de ces technologies à maintenir une production quantitative, et d'en surveiller les actions de maintenance pour garantir la qualité des productions, l'industrie nouvelle ère vient également permettre une adaptabilité de la production par ses capacités à paramétrer facilement et sur écran, les critères de qualité attendus par le client. "On peut redéfinir une production après son lancement, ajuster les paramètres d'esthétisme, coloration. C'est appréciable pour la gestion et le suivi des petites commandes..."

Et si l'homme est maintenant rendu capable de communiquer avec les machines, les machines elles-mêmes peuvent communiquer entre elles. Ainsi, déjà capables d'adapter automatiquement des actions pour maintenir l'efficience de leurs productions, elles sont maintenant capables d'enclencher des actions, au regard de la situation donnée par une autre machine appartenant à l'élément de production. L'exemple le plus évident, serait ici les situations de veille ou de sous-régime imposées à la machine, dans le cadre d'économie d'énergie ou de management de l'usure des pièces. En sus du ralentissement de la production, les erreurs d'assemblage seraient également détectables, évitant dès à présent la sortie de stocks des marchandises, qui obligerait un retour client sous quelques semaines et le renvoi de celles-ci.

"Jusqu'à présent on définit les process applicables à ces machines, mais sous-peu nous travaillerons à intégrer des machines qui redéfiniront et ajusteront leur propre process. Moins de 30 secondes, c'est le temps qu'il faut à nos machines pour changer de modèles en production. Un gain de temps qu'il est indéfiniment permis d'améliorer, considérant la possibilité à terme, d'intégrer des caméras et capteurs aux robots de production, pour leur permettre de se mouvoir et d'interagir dans leur environnement de travail.

Si l'exemple aujourd’hui applicable est celui porté par l'industrie de l'armement, plusieurs industriels en conférence interprofessionnelle ont pu se convaincre du retour sur investissement défendu par la démarche. Une persuasion dont nous nous sommes nous-mêmes faites la victime et qui nous a légitimement motivé à mettre en place des actions de formation en partenariat avec les associations des secteurs, motivé à mettre en place des financements, visant à accompagner l'outillage des industries participantes à cette rentrée dans une nouvelle ère.
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20 janvier 2016 - Elections présidentielles fédérales : Luis Saragoza-Medina et Ulvèz Perogalata confirment chacun leur participation à un débat télévisé pour l'entre deux-tours.

Ulvèz Perogalata & Luis Saragoza-Medina
De gauche vers la droite, Ulvèz Perogalata et Luis Saragoza-Medina, les deux candidats opposés au second tour des élections présidentielles fédérales.

Nous sommes à une semaine du second tour, un second tour qui verra s'affronter les deux piliers de la droite alguarena, que sont Luis Saragoza-Medina (MPF) et Ulvèz Perogalata (LS)... En lice pour le poste suprême à la tête de la présidence fédérale, les deux candidats ont enfilé les gants et entendent défendre leurs idées pour aller rassembler les voix qui se sont perdus chez leurs rivaux politiques, sur le premier scrutin. Pour faire entendre leur voix et taire celle de l'adversaire, un débat télévisé a été organisé sur la chaîne de notre antenne pour les institutions fédérales. Un débat télévisé pour lequel ils ont tous les deux et d'ores et déjà souhaité répondre présent. Une dernière opportunité pour les indécis, d'entrevoir et d'esquisser l'Alguarena de ces huit prochaines années.

Un face-à-face prometteur, destiné à offrir les clés de langage à qui souhaitent comprendre la vision aspirée pour la Fédération, sur des thématiques de politique étrangère, d'économie, ou encore de recherche et développement... "Les débats télévisés ont pour eux de permettre une certaine expression de l'envergure présidentielle des candidats, leur charisme, leur esprit de synthèse et in fine, leur capacité à vulgariser et rendre intelligible à chacun leurs propos..." souligne la politologue Felicity Edministon. "Etre prétendant à la présidence fédérale d'Alguarena, ça se mérite. Quiconque refuse un débat télévisé pour y concourir, fait craindre une certaine faiblesse dans sa communication. Il est très qu'un candidat se risque à refuser le débat. Je ne suis donc pas surpris de les voir tous les deux répondre à l'appel. C'est l'évidence même..."

Le débat télévisé, organisé sur notre chaîne, portera sur des enjeux prédéterminés par l'actualité, ainsi que par nos auditeurs, invités à travers un sondage, à s'exprimer sur leur principal source d'inquiétude pour les années à venir. C'est donc pour eux l'ultime chance de convaincre et de toucher le coeur des auditeurs sur des sujets qui les préoccupent... "Mais c'est aussi un bon exercice pour mesurer les divergences entre droite modérée du MPF et droite radicale de la LS. Pour un électeur de gauche, ce n'est peut-être pas déterminant dans son choix de vote mais pour un économiste ou un écologiste, j'ose espérer que oui..."

Luis Saragoza-Medina, le candidat de la coalition MANIFESTACION POPULAR FEDERAL (MPF) s'est montré enthousiaste à l'idée de, je cite "permettre aux alguarenos de mesurer les opportunités d'une continuité avec la ligne politique énoncée par Mazeri Abrogara et les menaces des idées de papier défendu par, non pas mon rival, mais le rival de tout alguareno souhaitant la réussite à son prochain..." Toujours selon lui et considérant la conjoncture actuelle des choses, "l'Alguarena montre une absolue nécessité à afficher de la stabilité pour traverser les défis actuels qui feront appel à nos alliances naturelles, sans s'interdire le pragmatisme économique. La croissance reprend, nous pouvons rassurer les marchés et souscrire à différents engagements internationaux, tout cela est notre bilan... La dynamique va venir, il faut garder le cap. Ces résultats sont le fruit de l'engagement sans faille du précédent gouvernement de Mazeri Abrogara ainsi que des députés qui comme moi, ont fait le choix de soutenir les investissements qui vosu aujourd'hui profiter au plus grand nombre..."

Quant à Ulvèz Perogalata, le candidat de la coalition LIGA DE SOBERANISTAS (LS), qui s'est aussi déclaré présent au débat, il a indiqué vouloir profiter du présent débat télévisé pour énoncer "l'urgence d'une réaffirmation de la souveraineté d'Alguarena, d'une réindustrialisation globale et ambitieuse du territoire" considérant la Fédération d'Alguarena comme "une nation méprisée sur laquelle nos ennemis essuient leurs pieds depuis des années..." Un propos qui en annonce d'autres, à commencer par la nécessité de "porter l'Alguarena vers le renouvellement de son indépendance, étrangère aux compromis et exemptée de contributions aux alliances diamétralement opposées à ses intérêts" des propos pour lesquels les spécialsites voient une allusion directe à l'Organisation des Nations Commerçantes, très critiquée pour son désintérêt exacerbé autour du dossier prodnovien.

A en croire les résultats du 1er tour, les votes exprimés pour le second seraient finalement incertains. Un second scrutin qui serait dès lors tendu, puisqu'il implique de mobiliser un électorat naturellement porté à gauche et touché par un contexte inflationniste durable. Rassurer ou porter le changement assumé et brutal? Voilà des caps connus s'il fallait les vulgariser, pour aider les électeurs à faire leur choix.

Estefania Cotilla, journaliste d'investigation confirmée par ses reportages autour de la question migratoire et des clivages sociétaux adjacents à la politique fédérale, nominée au grand prix Teltica, est la modératrice pressentie pour animer ce débat très attendu. Abordé sous la forme de questions directes, la journaliste a déclaré entendre permettre aux candidats d'exprimer leur point de vue sans "ambage", de façon claire, nette et concise, pour vulgariser la politique aux personnes qui nous regardent et fournir ainsi, un choix éclairé pour le jour du vote qui arrive à grandes enjambées...

Les enjeux sont importants, l'audience risque de l'être tout autant, il est crucial d'orienter le débat et de fournir des clés de réponse aux électeurs indécis ou simplement déçus d'une absence de représentativité dans le second tour, considérant l'échantillonnage très ancré à droite, qui en est ressorti... La diffusion du débat a volontairement été envisagée pour 20 heures, afin de garantir au plus grand nombre la possibilité de le voir, exception faite d'une minorité de personnes engagée sur des activités de nuit. Qu'elles se rassurent, un créneau a été identifié pour permettre la rediffusion complète du débat, le lendemain à 12 heures, toujours sur notre chaîne.

Les commentateurs, journalistes et experts politiques espèrent des débats de fonds, qui sortent du jeu des attaques ad hominem auxquelles les a peut-être habitués Ulvèz Perogalata, pour faire de ce débat une clé de lecture profitable aux électeurs et au final, à l'expression de la démocratie par un rehaussement de la participation. Emettre des attaques personnelles et des jugements est une chose aisée quand on appartient à une opposition, mais construire un argumentaire politique et rendre ses idées opposables, défendables devant un adversaire, là est la grandeur d'un homme politique aspirant à se faire dirigeant d'une nation de l'envergure de la Fédération d'Alguarena.
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26 janvier 2016 - L'élection présidentielle fédérale de janvier 2016, la victoire de Luis Saragoza-Medina et du MPF.


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Pour Luis Saragoza-Medina et la coalition du MPF, c'est le franchissement de la lignée d'arrivée d'une campagne électorale sur laquelle beaucoup escompter pour faire barrage à la Ligue Souverainiste (LS).

Nous sommes le 26 janvier 2016 et la Fédération d'Alguarena découvre son nouveau président fédéral en la personne de Luis Saragoza-Medina. Un choix porté par la majorité des votants, qui oriente le pays vers un tournant décisif eu égard aux enjeux géopolitiques pressants. Une campagne soldée par l'affrontement de deux droites aux aspirations profondes et dont l'un d'elles entend désormais façonner les huit prochaines années.

Luis Saragoza-Medina, candidat "héritier" de la présidente fédérale sortante en la personne de Mazeri Abrogara et de la coalition Manifestacion Popular Federal (MPF) a été élu, fort de 56,7% des votes enregistrés sur ce second tour, soit plus de 11 millions de voix, là son adversaire Ulvèz Perogalata, a plafonné à 43,3% des votes, soit 8,5 millions de voix. En dépit de sa défaite, certains y voit si ce n'est LA, UNE victoire, par le franchissement des seuils et des plafonds de verre jusqu'ici prédit à 25% des voix. "C'est un revers pour la gauche, qui n'est plus le parti d'opposition légitime au MPF" a déclaré en ces termes Ulvèz Perogalata, "l'heureux candidat défait en quelques sortes" s'était fendu d'un raillerie un journaliste d'une chaine locale de la Pazoca. Il a également indiqué ne pas souhaiter contester les résultats du scrutin.

Il faut dire que dès les premières heures du dépouillement des votes, les observateurs ont relaté une différence nette du nombre de voix comptabilisées, à la faveur du candidat-élu Luis Saragoza-Medina. L'annonce des résultats définitifs, bien qu'il soit généralement affaire que de pourcentages, fait tout de même l'étalage d'un écart d'un peu moins de trois millions de votes, à la faveur de Luis Saragoza-Medina. "Ce n'est pas rien dans un pays où 37 millions de personnes sont autorisées à voter et inscrits sur les listes électorales pour ce faire..." indiquait un analyste politique en duplex sur notre chaîne télévisée il y a encore quinze minutes. "Cependant entendons-nous bien" corrigea-t-il, "l'extrême-droite d'Ulvèz Perogalata fait un score historique, un score qui semble ne plus rendre tabou l'élection à la présidentielle fédérale de cette même droite radicale."

Il faut dire qu'avec l'arrivée d'Ulvèz Perogalata à la tête de la Liga de Soberanistas (LS), le parti a gagné en visibilité, finissant de creuser un fossé idéologique autour du fond et de la forme des propositions de chacun. "Si vous lisez les programmes de Luis Saragoza-Medina et d'Ulvèz Perogalata, vous devinez la fracture sociétale qui en train de se jouer dans notre archipel, lorsque plus de 8 millions soutienne un programme aspirant au rapport de force dans l'emprunt du détroit alguareno actuel et la suspension de tout trafic en l'absence de relations internationales fiabilisées." souligne quant à elle la politologue Felicity Edminston.

Car oui, tous les analystes politiques conviennent de dire que ces élections présidentielles fédérales ont opposé des personnalités, des méthodes, mais aussi des idéologies qui seront difficilement compatibles dans une majorité présidentielle. "C'est pour cela que certains évoquent l'idée selon laquelle la Ligue Souverainiste est la seule opposition légitime de ce gouvernement, car à ce jour, on va finir par identifier la Sociodemocratia en Movimiento SDM (sic la gauche alguarena) comme un parti davantage compatible avec la Manifestacion Popular Federal (MPF) que ne le sera jamais la Liga de Soberanistas (LS).

"Les sujets clivants sont incontestablement la question de la souveraineté économique de l'archipel, la politique étrangère, avec la volonté manifeste pour Ulvèz Perogalata et son parti, de suspendre toutes les coopérations en place le temps de faire un grand tri. Si on en comprend l'intérêt, il faut également comprendre qu'une telle manoeuvre serait dommageable à nos relations diplomatiques actuelles et impliquerait un effort certain de la part du département aux affaires étrangères, pour les restaurer. J'espère ne pas sortir de mon rôle en vous affirmant qu'il nous faut nous réjouir qu'une telle politique n'ait pu prendre prendre dans notre pays" explique en ces termes la politologue Felicity Edminston. "Luis Saragoza-Medina est un homme de consensus, qui fait autant de la politique avec le fond qu'avec la forme de ses mesures."

Une polarisation des idées qui s'est exprimée dès le premier tour par une polarisation des votes, avec le candidat d'extrême-droite annoncé en tête grâce à une base électorale solide mais malheureusement sans porosité avec les autres électorats. Dans ces conditions et considérant le report des votes, Luis Saragoza-Medina a largement pu profiter des soutiens contraints ou sincères, en dépit du caractère inconciliable affiché par une partie de l'opposition qui s'est refusée tout appel à voter pour le futur président fédéral. Un historique qui promet quelques difficultés pour les législatives à venir par une incapacité à trouver un majorité présidentielle qui puisse s'affranchir des frontières et des couleurs politiques actuelles...

"Le report décisif des voix en faveur de Saragoza-Medina dans l'entre-deux tours, s'est fait en dépit de consignes électorales parfois édictées par les têtes de proue des partis d'opposition, je ne pense pas que le déterminisme de la gauche à se faire un parti d'opposition durera, s'il ne veut pas cristalliser les opinions autour de leurs positions de principe. De grands chantiers politiques, socioéconomiques attendent l'Alguarena et si la gauche s'obstine à se maintenir braquer, elle manquera tout ses rendez-vous et s’obligera à se reconstruire derrière l'extrême-droite. La gauche est, s'il était nécessaire de le chiffrer ou de le conceptualiser, la grande perdante de ces élections car contrairement à l'Unión de Ciudadanos Responsables (UCR), elle se ferme la porte du parlement fédéral avec l'espoir d'y trouver une base solide sur son seul réservoir électoral. Un voeu pieu m'est avis !"

Pour Ulvèz Perogalata, le candidat perdant de ce second tour, la défaite électorale n'est pas perçue comme une défaite personnelle mais systémique. Dans son discours de campagne suivant l'annonce des résultats, l'homme politique a en effet déclaré ne pas contester les résultats mais déplorer un scrutin en deux tours qui le prive d'une victoire, en dépit du rassemblement permis autour de lui lors du premier tour de ces élections présidentielles fédérales. Le report des voix dans l'entre-deux tours, les interventions politiques et médiatiques de chacun pour trouver la raison valable à un barrage de la LS. Autant d'évènements dans l'évènement que le candidat malheureux considère comme des coups de canif à la démocratie, des truchements faits aux électeurs qui lors du premier tour, furent majoritairement pour l'élection du candidat LS.

Les élections à un tour, une solution optimale selon Ulvèz Perogalata pour permettre l'évincement médiatique des candidats perdants pendant l'entre-deux tours et la considération donnée à c qu'il considère être le premier parti d'Alguarena. "Nous sommes le parti où le plus grand nombre d'électeurs votent sciemment en notre faveur, dans notre programme. Sous l'effet d'un second tour tout s'arrête et ce qui était le parti gagnant d'une élection, devient perdant et aussi illégitime que la sauce tomate dans un plat d pâtes à la carbonara. Indignons-nous."

Un lecture partisane a dénoncé Luis Saragoza-Medina, qui indique préférer garder son énergie et son attention sur les sujets qui préoccupent vraiment les alguarenos. Sur le sujet, la déclaration consécutive à la victoire de Luis Saragoza-Medina fait sens, se revendiquant être le candidat de tous les alguarenos et se réjouir d'avoir la confiance du plus grand nombre, fut-il au terme d'un second tour. "Le second tour permet à chacun d'expression sa sensibilité au premier, puis d'adapter son vote sur la base d'une shortlist. Sans second tour, vous ne voteriez pas qui vous avez envie de voir président mais le candidat pour qui votre vote serait le plus pertinent pour transformer l'essai en victoire..."

La mandature d'un président fédéral alguarneo fixée à huit ans, est difficile d'analyses tant les circonstances internes et externes à l'Alguarena peuvent changer sur cet intervalle, toutefois l'élection de Luis Saragoza-Mendosa nourrit les ambitions des acteurs économiques de l'archipel et les milieux financiers.

Avec une croissance en hausse depuis près d'un mois, à hauteur "d'un milliard de PIB par jour" les dernières mesures de Mazeri Abrogara en matière d'économie semble apporter leurs fruits et trouver les encouragements de Luis Saragoza-Medina, qui promet d'offrir une lisibilité des obligations de chaque chef d'entreprise. Des réformes administratives attendues, doublée d'un désir de voir l'économie se stabiliser au travers de politique d'innovation ambitieuse et de restauration de l'attractivité alguarena, face à des acteurs économiques nationaux et internationaux, qui voient fleurir l'opportunité des marchés mondiaux et nourrissent des analyses de plus en plus complexes, pour arbitrer la destination de leurs prochains investissements en capitaux.
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21 février 2016 - Luis Saragoza-Medina entend former son gouvernement indépendamment des résultats du MPF aux législatives.


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Quel visage pour l’exécution du programme présidentiel qui a fait élire Luis Saragoza-Medina?


"Je vais construire un gouvernement sur la base d'un programme soutenu par les alguarenos et non celle d'une quête de victoire aux prochaines élections législatives" disait Luis Saragoza-Medina, donnant le La à une succession de tractations politiques pour quiconque souhaiterait s’inscrire dans les rangs du futur gouvernement Saragoza-Medina. Car ce gouvernement aura manifestement beaucoup à faire pour soutenir les promesses de stabilité et de réforme en Alguarena.

Succédant à Mazeri Abrogara, Luis Saragoza-Medina est perçu par certains de ses rivaux politiques comme nouveau venu de la politique de haut vol en Alguarena, succédant par ailleurs à une force majeure de celle-ci dans laquelle il ne s'était jusqu'ici taillé aucune place. Son élection, succédant à plusieurs crises internes et une économie fragilisée par l'inflation, marque un tournant pour le renouveau politique de l'archipel, celui d'une promesse de stabilité économique et d'un pragmatisme intarissable dans la poursuite de réformes visant tant la vie politique intérieure qu'extérieure, avec pour cette dernière le fonctionnement de l'Organisation des Nations Commerçantes en ligne de mire.

Honorer les acquis du précédent gouvernement Abrogara, tout en défendant une vision politique propre à ses ambitions, voilà le défi naissant opposable à Luis Saragoza-Medina et sonne comme le fruit d'un héritage empoisonné. Car oui, l'élection de Luis Saragoza-Medina s'est faite dans un contexte où le pays continue de traverser une situation économique difficile avec une inflation moindre mais persistante et susceptiblement repoussoir pour les investisseurs faisant le choix d'y placer des capitaux.

L'essor industriel avec des projets de démocratisation des industries 4.0, la déréglementation progressive des projets d'ingénierie et de recherche scientifique autour des filières qui font l'économie archipélagique, le maintien des avantages commerciaux définis par la géographie stratégique du pays, sont autant d'héritages et de projets qu'il convient de porter pour démarquer les mandatures Abrogara et Saragoza-Mendina.

La Fédération d'Alguarena, personne ne saurait le nier, se trouve aujourd'hui à un carrefour difficile par la fin de course de l'âge d'or qu'elle a su entretenir sur près d'une décennie. L'apparition de l'inflation, l'éclatement de plusieurs révolutions d'obédience communiste en Paltoterra et les tensions internationales nourries face à des états voyous sont des points d'incertitude qui obligent à repenser les dynamiques présentes jusque là. La régulation et la fiscalité des entreprises alguarenas, fondées sur une administration complexe, a elle aussi trouvé ses limites et fait de la simplification administrative un enjeu sollicité des entreprises.

Etiquetté sous la définition de "droite modérée" Luis Saragoza-Medina et la Manifestacion Popular Federal (MPF) sont contraints à la continuité pour ne pas désavouer la politique du parti jusqu'ici développée par Mazeri Abrogara. Restaurer la confiance des alguarenos dans les perspectives économiques et politiques ud pays ne sera pas simple, la lutte contre l'inflation et la relance des institutions internationales de l'acabit de l'Organisation des Nations Commerçantes apparaissant comme des projets profondément ambitieux qui opposent continuité et nécessité de réformes.

La composition d'un futur gouvernement Saragoza-Medina n'échappe pas non plus à ce principe qui se voudrait un savant mélange entre l'expérience et le renouveau.

La difficulté notable pour le nouveau et futur président fédéral qu'est Luis Saragoza-Medina, c'est de former un gouvernement qui viennent non seulement répondre aux attentes de son électorat mais également celui des autres, ayant voté pour lui par défaut plutôt que par conviction. Et pour produire des résultats, Luis Saragoza-Mdina entend composer un futur gouvernemental abreuvé de figures expérimentées et novatrices, pour porter l'audace et le professionnalisme attendus autour des réformes à venir. "Chacun devra pouvoir apporter son esprit créatif, sa personnalité et espérer s'appuyer sur des figures expérimentées.

Conseiller aux affaires étrangères fédérales : Simón Velázquez

Martha Fulton, l’ancienne ministre des Affaires étrangères, a marqué l’historique de la diplomatie alguarena pendant plus de quinze ans. Sa retraite, annoncée en 2013, avait laissé un vide dans le domaine diplomatique du pays. Un départ prévisible qui amena la nomination de Simón Velázquez pour lui succéder. Un décision jusqu'ici reconnue comme étant judicieuse, eu égard aux premiers pas et rencontres diplomatiques assumées par le diplomate. "Simón Velázquez st un homme d'expérience qui jouit encore de trop peu d'année sur ses actuelles fonctions pour se voir taxer du bilan diplomatique de Mazeri Abrogara. Il serait judicieux pour Luis Saragoza-Medina d'envisager son maintien sur ses fonctions actuelles..." confie Alberto Santinosa, député fédéral de la Manifestacion Popular Federal (MPF) et proche conseiller de Luis Saragoza-Medina. Pour lui, Simón Velázquez est un diplomate calme et pragmatique qui permet des rencontres bilatérales efficaces et de qualités, avec les partenaires présents et en devenir de notre nation. Il jouit par ailleurs d'une crédibilité réelle qui permet de donner de l'écho à la voix alguarena sur la scène internationale.

Sa connaissance des dossiers en cours, notamment quant aux sources de tensions croissantes sur le théâtre paltoterran après les révolutions du Communauterra et de Caribeña, sera également appréciée pour donner une forme de continuité aux interprétations et aux grilles de lecture en vigueur.

Conseiller fédéral à la finance et à l’économie: Arturo Gasparez

La question économique du mandat à venir de Luis Saragoza-Medina est central tant la question de l'inflation et de la perte d'attractivité du territoire archipélagique pour nourrir des investissements appelle une réponse ferme et durable pour inverser la tendance. La Fédération d'Alguarena, ce sont des ressources naturelles et un tissu industriel relativement développé à n'en pas douter. Mais quel atout dans cette configuration, si les industries manufacturières peinent à s'installer dans le pays car les frais à l'installation sont trop importants?

Les économies qui reposent strictement sur l'extraction et l'exportation des ressources naturelles est l'adage des pays pauvres, incapables de fournir une réelle valeur ajoutée à leurs biens exportés. En déréglementant le cadre législatif entourant la recherche et l'innovation, le gouvernement Luis Saragoza-Medina entend favoriser la production de biens manufacturés, intégrant des hautes technologies, pour rééquilibrer la balance commerciale.

Économiste assez éloigné des sphères médiatiques, Arturo Gasparez a défendu des thèses économiques en université et dont l'absence sur les plateaux télévisés, lui a épargné jusqu'ici d'afficher ses convictions politiques. Identifié pour porter le développement de l'industrie manufacturière du pays, puis la simplification des démarches administrative des chefs d'entreprise, de leurs obligations en matière de déclarations fiscales.

Le secteur touristique, après le désastre du tsunami ayant frappé les Burbujas Verdes, demande lui aussi un attention particulière, imposant l'idée selon laquelle il apparait crucial de revitaliser ce secteur en crise.

Conseiller fédéral de la justice, de la défense et de la protection de la population : Ignacio Camila

Ignacio Camila est un ancien officier de la réserve opérationnelle, ayant eu à sa charge la supervision d'opérations humanitaires et de sauvetage sur des théâtres sinistrés. Plus récemment, il s'est fait un conseiller des cellules de crise associées aux opérations de sauvetage des populations impactées par le tsunami ayant touché les Burbujas Verdes. Le rôle d'Ignacio Camila sera de réassurer la sécurité intérieure et extérieure de la Fédération, laissée en suspens après le relatif gel des politiques défendues par l'institution de l'Organisation des Nations Commerçantes.

Face aux enjeux des guerres de haute intensité en baisse, devancer par une multiplication des guerres asymétriques et opérations de déstabilisation internes, la sécurité fédérale doit nourrir de nouvelles stratégies défensives pour elle et ses alliés.

Conseillère fédérale à l'environnement, aux transports, à l'énergie et à la communication: Clara Taldello

Le développement durable n'est pas une fin pour le programme de relance de la croissance défendue par Luis Saragoza-Medina. Non il est plutôt un moyen pour embrasser cette croissance. Autrement dit, si le développement de produits durables peut défendre une certaine idée de l'indépendance énergétique et économique du territoire, Clara Taldello aura clairement pour ambition de soutenir et d'accompagner son développement. Le cas de l'énergie solaire pour aider à l'indépendance énergétique des territoires alguarenos est un cas de conscience typique qui peut susciter l'arbitrage tel que précédemment décrit.

Représentante de l'Alguarena auprès de l'Organisation des Nations Commerçantes : Martha Fulton

Bien qu'elle soit officielle retraitée de la vie politique depuis 2013, Martha Fulton a bien voulu accepté de revenir dans le monde diplomatique pour assumer un rôle clé au sein du gouvernement de Luis Saragoza-Medina. Elle sera ainsi la représentante de la Fédération d'Alguarena auprès de l’Organisation des Nations de la Coalition (ONC), une position honorifique mais pas que puisqu'elle est en mesure de développer une politique étrangère impactante pour l'Alguarena en inscrivant ses partenaires et alliés en son sein.

Dans des périodes de doute qui voient les populistes dénigrer l'adhésion à l'organisation internationale vieille de dix ans, Martha Fulton aura pour mission de maintenir les relations diplomatiques entre l'Alguarena et ses alliés de l'ONC, tout en faisant la promotion de l'apport fourni par l'organisation, dans la défense des intérêts alguarenos.

Le gouvernement de Luis Saragoza-Medina, bien qu’inscrit dans une certaine continuité par la couleur politique empruntée, représente malgré tout un virage important pour l’avenir du pays archipélagique. En combinant pragmatisme, réforme et diplomatie, le futur président fédéral Luis Saragoza-Medina cherche à maintenir la stabilité tout en modernisant le pays face aux défis de demain.
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12 mars 2016 - Le populisme en éveil et sa récupération politique des tragiques évènements d'Aserjuco, l’indécence d’un discours porté contre la Fédération.


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Le fédéralisme cible du populisme d'extrême-droite sur fond de récupération politique après la hausse des règlements de comptes entre les organisations criminelles de l'archipel.


Les récents événements tragiques survenus à Aserjuco et qui nous ont endeuillé ce mois-ci, par la multiplication des règlements de compte entre organisations criminelles, les fusillades ou même encore les incendies, ont bouleversé l'opinion publique et la classe politique qui s'en fait la digne représentation. Un choc avéré, légitime et même nécessaire pour penser les solutions d'une cartellisation de la criminalité archipélagique. Mais dans le sillage de ces drames, qui nous appellent à faire preuve d'un travail de fonds, tournés vers les dimensions économiques et sociales du territoire, une autre réalité cette fois-ci plus insidieuse, a surgi. Cette réalité, elle aussi brutale à sa manière, est celle de la récupération politique faite autour de ces évènements pour nourrir l'anti-fédéralisme. Certains journaux, proches des mouvements populistes et politiques les plus extrémistes de notre spectre politique, y ont vu une opportunité de servir une rhétorique des plus dangereuses, faisant la critique vive d'un état fédéral porteur de nombreuses garanties dans nos sociétés.

Des propos populistes, outranciers et démagogues, directement pointés sur le fonctionnement de nos institutions et de l'état de droit, érigés en sens contraire à nos principes.

Mais ce que nous vivons n'est en rien une faillite du fédéralisme, mais bien un défi à relever, ensemble, pour défendre la coopération et la lucidité de l'esprit politique de notre fédération, plongée dans un monde mouvant. Accuser notre modèle institutionnel de tous les maux sur la base d'un phénomène centré, c’est nourrir une illusion et pire encore, peut-être même qu'il s'agit là d'affaiblir les solutions qui nous permettraient d’avancer. Car le fédéralisme est, plus que jamais, notre meilleure défense face à la fragmentation des volontés communes et utiles, face au crime et à l’extrémisme politique démagogue. La guerre des mafias est devenue un terrain de jeu politique, ouvert par l'extrême droite et ses relais dans les médias. Des médias fort heureusement encore minoritaires mais organisés sous la forme d'une entreprise en charge de la transformation du réel, à des fins purement partisanes.

Les funérailles d’Esteban Peña et la violence qui a suivi, ont été utilisées comme tremplin par une certaine presse et par plusieurs figures d’opposition affiliées à la LIGA DE SOBERANISTAS (LS), pour accuser la Fédération d'Alguarena d’incapacité, d’impuissance, voire de complicité par une inaction indolente. Dans un climat émotionnellement chargé, où l’indignation est à son comble, des journalistes comme Noelia Perrez-Alzueta pour la Voz del Popolo, n'ont pas hésité à faire de la peur un argument central pour la détermination politique de notre appareil législatif des prochains mois. Une manoeuvre électoraliste, avec la manipulation des craintes comme moyen de persuasion, une forme de terreur pour justifier l'autoritarisme. Une arme politique et liberticide, assumée sans complexe par des hommes et des femmes qui ont fait le serment de servir nos institutions et d'informer dans le cadre le plus pur et strict de la vérité.

Un discours dangereux pour plusieurs raisons dont il conviendrait d'en retenir à minima les deux suivantes. Premièrement le deuil collectif est un levier de division qui entend forger des opinions nouvelles ou exacerbées, sur la base d'un choc émotionnel fort. Choquer pour déconstruire et reconstruire, voilà la stratégie éployée à grande échelle par des lobbys antifédéralistes pour renverser un rapport de force jusqu'ici construit sur des principes fédéraux "gagnant-gagnant". Le deuxième danger associé à la tenue de pareils discours est qu'il donne de l'écho à un lot de mensonges autour de la nature même de notre système fédéral. Face au crime organisé, internationalisé, le fédéralisme n’est pas le problème, mais bien la clé qui se doit de le solutionner.

Notre modèle fédéral repose sur un équilibre précieux, qui fait le trait d'union entre l'autonomie locale et la solidarité fédérale. Une architecture voulue en 1833 et qui permet une gouvernance de proximité, tout en concédant une forme de mutualisation des moyens et du renseignement, dans le franchissement des obstacles qui continuent de se heurter à nous aujourd'hui encore. Une coopération, une meilleure connaissance du territoire, et donc une plus grande capacité d’action face aux menaces qui puisent leurs forces sur un territoire étendu, généralement bien au-delà des seules frontières nationales jalousement défendues par les populistes. Un terrain de coopérations, sur lequel la lutte contre le crime organisé peut trouver sa place.

Contrairement à ce qu'ont pu affirmer certains journaux et personnalités politiques d'extrême-droite, le fédéralisme ne signifie pas l'abandon du pouvoir régalien, mais bien la possibilité de multiplier les points de vigilance autour de sujets considérés comme localisés, mais dont l'écho réel dépasse les frontières d'un seul état. Ce n'est pas non plus un goulet d'étranglement bureautique mais bien la possibilité dep rioriser la sujets à l'échelle d'un ou plusieurs pays, pour lui octroyer la dotation matérielle, législative et financière nécessaire...

Ce que nous révèlent donc ces récentes tragédies, ce n’est pas la faiblesse du fédéralisme, mais bien au contraire l’urgence prochaine de le renforcer, de le doter de moyens coordonnés, de ressources partagées et même de stratégies communes, inclusives pour chaque état membre et système judiciaire composant notre fédération.

La récupération politique des événements et règlements de comptes criminels dans la capitale, est une manoeuvre particulièrement préoccupante, nourrie sans complexe par l’extrême droite. En prétendant parler "au nom du peuple et de ses laissés pour compte", ces mouvances entendent instrumentaliser les émotions populaires pour attaquer l’ordre institutionnel. Elles dénoncent l’inaction de l’état fédéral tout en réclamant des mesures autoritaires locale, voire la suppression pure et simple de la structure fédérale. Mais dans un monde globalisé comme le notre, on ne combat plus le crime organisé avec des moyens nationaux, on le combat en développant des coopérations intelligentes et aux moyens d'investigation mutualisés, réactifs.

L'extrême droite et ses relais médiatiques désireux de nous imposer une lecture alarmiste des évènements, proposent en réalité le repli sur soi-même et la déconcentration de moyens qui seront à n'en pas douter, l'expression la plus flagrante d'une inefficacité judiciaire et policière. Ils sont les mêmes bêtes qui se repaissent de la violence qu'ils prétendent combattre. C'est une récupération politique outrancière, infamante et il faut le dénoncer comme tel, une manoeuvre visant au renversement idéologique du modèle politique alguareno, à sa déconstruction fédérale, à l'échec des efforts collectifs.

Face à cela, nous devons en premier lieu défendre l'idée que le fédéralisme tel qu'il existe présentement et tel qu'il est actuellement décrié, se fait un outil perfectible et que ses lacunes présentes seront les bases d'une coopération future pour tout ceux qui ont passé ces deux derniers siècles à le soutenir et à le promouvoir. Un fédéralisme perfectible mais pas obsolète, plus encore dans un espace mondialisé et aux économies globalisantes, qui impose d'améliorer la coordination entre les strates institutionnelles de nos états, d'adopter une meilleure répartition des moyens policiers, judiciaires et financiers entre nos nations, voire d'en redéfinir des nouveaux avec un champs d'action étendu à l'ensemble de la Fédération d'Alguarena, pour faire de la lutte contre le crime organisé, une mission aux ressources débridées pour laquelle chacun reçoit l'aide équitable et la vision d'ensemble de ses actions sur l'ensemble du schéma criminel au sein de la fédération.

Mais en dépit des récents évènements et de la brutalité des faits qui nous parviennent jour après jour, cela ne se fera pas dans la confusion ni sous la pression du populisme, cela doit se faire et se fera, par le dialogue, par la réforme, par le respect des institutions et la coconstruction d'outils adaptés aux enjeux définis par notre ère... Les critiques constructives sont nécessaires mais le procès d'intention ou encore d'inaction, fait au fédéralisme n’a rien de constructif, c’est une offensive idéologique contre la démocratie et le fédéralisme, une nostalgie autoritaire maquillée en solution de crise, pour faire fléchir les trajectoires électorales des futures élections législatives de la Fédération d'Alguarena en juin prochain.

L'Agence de Presse Fédérale (AFP) entend par conséquent à insuffler plus de responsabilité, de prise de hauteur et parfois même face au pire, une mémoire lucide, sur ce qu'est ou a été le fédéralisme dans l'Histoire économique, politique et sociale de nos nations. C'est pourquoi nous appelons nos consoeurs des métiers de l'édition et du journalisme, à nourrir le discernement et la responsabilité de leurs propos en ces temps troubles, afin de ne pas se faire l'instrument d'un agenda politique mal considéré. La liberté del a presse est un pilier de notre démocratie et il nous est inconcevable de la penser autrement. Cependant, il est depuis plusieurs années admis que cette même presse puisse se faire un outil de désinformation et de conditionnement électoral majeur. Il ne saurait par conséquent fait état, d'une quelconque exonération du professionnalisme et de la rigueur attendus des composantes de la Fédération, fussent-elles rattachées au monde journalistique.

Les mots ont un poids et la récupère politique des faits divers survenus à Aserjuco la semaine passée, viennent largement appesantir le climat autour de nos institutions et de la situation réelle du crime dans notre archipel. Les récits que l'on forge ou laisse se forger aujourd'hui, seront autant de feuilles de route scrupuleusement suivies demain par nos générations futures.

Relater des faits n'est pas conséquent en rien les habiller d'une vérité politique préfabriquée, d'une situation sécuritaire tronquée et biaisée par des logiques partisanes. Et si le parti pris est inexpugnable de la plume qui se destine à l'exprimer, prions qu'il soit fait une réelle considération du respect des victimes, décédées ou hospitalisées, projetées au rang de mascottes en devenir d'un discours politique qui ne se veut lié à elles d'aucune façon, si ce n'est la manière avec laquelle leur malheur pourra être exploité pour lier dans la haine et la discorde, leurs souvenirs à des campagnes politiques délétères tournées vers les élections législatives fédérales de juin 2016.

La Fédération d'Alguarena est un territoire archipélagique né de la diversité. Une diversité de cultures, de traditions et d'Histoire, opposée à une réalité économique et politique pragmatique, elle-même chargée de nous orienter vers des organisations viables, des institutions fédérales, pour défaire l'idée de laissés pour compte face à la faim, face à la maladie, ou face au crime, tout en garantissant le respect des spécificités locales et leurs arcanes décisionnelles sur place. Remettre en cause le fédéralisme entrepris jusqu'ici, sous prétexte de lutter contre la criminalité, "c’est comme brûler la maison pour tuer les termites". Cela revient à sacrifier ce que nous sommes au profit de ce que nous redoutons le plus, la tyrannie de l’émotion, la haine de l’autre, la multiplication des individualités et la déperdition des volontés communes pour ériger une Fédération protectrice des intérêts de chacun. Protéger ce que nous sommes dans nos individualités par la coopération et l'effort collectif, voilà les desseins du modèle fédéral alguareno.

La conclusion faite à cet amer constat, ne doit pas se tourner vers l'immobilisme et l'incrédulité de croire aux menaces idéologiques qui pèsent sur nous, tantôt partagées à notre droite qu'à notre gauche. Non, ce constat doit être le point de départ d'une conscience citoyenne, destinée à identifier et à déchiffrer les codes communicationnelles déployés de façon insidieuses dans notre espace public, notre espace médiatique, pour construire une réflexion auprès de chacun. Une réflexion exemptée des manoeuvres d'influence qui se font les fruits de la désinformation. Alors aujourd'hui et possiblement pour les mois à venir, ne cédons pas aux sirènes de la panique destinées à vous faire les électeurs d'une politique irréfléchie, non désireuse de réécrire nos institutions mais de les déconstruire sous l'emprise d'une peur rendue irrépressible par des médias et relais journalistiques partisans.

Redoublons ainsi donc d'efforts pour bâtir et muscler une Fédération qui se fasse la réponse juste et solidaire, des tourments opposés et maintenant imposés par une partie de la classe politique, à notre grande nation.

Pour paraphraser une partie de l'analyse du Dr. Matías Orellana, sociologue et expert en criminologie intervenant pour le compte du journal El legado, le fédéralisme est en Alguarena ce que la boussole est au monde marin quotidiennement exposé aux tempêtes. Il montre que sa nature n’est pas de déléguer notre pouvoir, par une lecture claire des trajectoires permises, en vue de répartir les énergies et les bonnes volontés intelligemment, entre ceux qui vivent, travaillent et protègent notre avenir à ne plus imagienr autrement que commun.
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1er avril 2016 - Martha Fulton prend ses fonctions de représentante alguarena pour l'Organisation des Nations Commerçantes.


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Retour à la politique pour Martha Fulton, ancien pilier des affaires étrangères et maintenant érigée en représentante alguarena à l'ONC.

Après une période d'absence remarquée des suites de l'annonce autour de son départ en retraite, plusieurs rumeurs avaient circulé, de Felicize aux Encolanas, en passant par l'Arcoa. Des rumeurs faisant état d'un retour de Martha Fulton pas moins de 3 ans après son départ effectif. Un délai court, qui n'en finit plus d'alimenter les spéculations au sein même des milieux diplomatiques internationaux.

Ces spéculateurs ont maintenant leurs réponses, puisque Martha Fulton revient officiellement sur le devant de la scène (diplomatique!) en reprenant ses fonctions prestigieuses de représentante de la Fédération d'Alguarena, mais non pas au département des affaires étrangères fédérales mais bien auprès de l'Organisation des Nations Commerçantes (ONC). Cette information, confirmée récemment par les autorités alguarenas quelques semaines auparavant, met définitivement fin aux discussions persistantes et souvent controversées qui animaient les cercles diplomatiques et médiatiques depuis plusieurs semaines pour s'enquérir des fonctions briguées par une telle personnalité annoncée sur le retour.

L'Organisation des Nations Commerçantes, organisation internationale reconnue pour son rôle plein et entier dans la promotion ainsi que la sécurisation du commerce mondial, la consolidation des relations économiques interétatiques, accueille avec enthousiasme le retour de "Madame la représentante fédérale d'Alguarena, Martha Fulton". Connue pour son engagement inarrêtable, sa rigueur et son expertise pointues dans les enjeux commerciaux internationaux, Martha Fulton retrouve les couloirs de la diploamtie étrangère avec de nouvelles fonctions enrichies, qui profiteront à ne pas en douter de son expérience "singulièrement significative", une expérience de l'avis de chacun, perçue comme le fruit d'une carrière remarquée et remarquable, jalonnée de crises politiques complexes au travers desquelles la Fédération d'Alguarena a su motiver le dépassement de sa condition actuelle, pour s'ériger en superpuissance économique et militaire de premier plan.

Pour l'Alguarena, ce retour dépasse largement le cadre d'une simple annonce diplomatique, considérant la stature et la visibilité précédemment faite, à cette incarnation du monde politique alguareno, jadis identifiée par les 15 personnalités féminines mondiales les plus influentes. Ce changement traduit clairement une stratégie ambitieuse de reconquête d'influence sur l'échiquier économique international, qui se doit de partir en premier lieu de l'Organisation des Nations Commerçantes. Lors de ses mandats en qualité de conseillère fédérale aux affaires étrangères, Martha Fulton avait réussi à augmenter sensiblement la visibilité de l'archipel, en passe à l'époque de dvenir l'actuelle première puissance que l'on connait. Son retrait de la vie politique avait indéniablement affecté la capacité de la Fédération d'Alguarena à faire entendre sa voix sur les enjeux économiques internationaux les plus sensibles (et les plus pressants!), privant ainsi le pays d'une représentation diplomatique forte et unanimement reconnue.

Les observateurs et experts de la fédération prédisent unanimement que Martha Fulton jouera un rôle pivot dans les initiatives majeures futures de l'ONC, à l'heure où la question d'un changement de présidence s'impose au sein de l'organisation. Sa présence et sa maitrise des historiques de crises politiques internationales, seront des atouts précieux à n'en pas douter, pour déminer plusieurs dossiers sensibles hérités d'une situation géopolitique complexe et insuffler l'énergie nécessaire pour pousser l’organisation à l'assaut de ses ambitions passées. Si Martha Fulton est officiellement déléguée à la représentation de la Fédération d'Alguarena auprès de l'Organisation ds Nations Commerçantes, nul doute qu'elle conservera l'écoute et l'oreille attentive de la nouvelle présidence fédérale alguarena, incarnée par Luis Saragoza-Medina depuis janvier dernier.

Son porte-feuille diplomatique et le réseau de contacts privilégiés noué après seize années comme conseillère fédérale aux affaires étrangères d'Alguarena, seront très attendus pour transformer l'organisation et nourrir des actions diplomatiques nouvelles à l'international.

Outre l'expertise économique et politique que chacun lui concède volontiers, Martha Fulton est avant-tout un personnage. "Si on fait revenir Martha Fulton, à 79 ans, sur la scène politique, c'est certainement pas pour la formater à l'image du nouveau gouvernement Saragoza-Medina, non c'est plutôt pour en faire une des locomotives..." affirmait un député fédéral du MPF, soucieux de garder son anonymat. "Il est évident que Martha Fulton, si elle revient, c'est parce qu'elle a demandé à avoir les mains entièrement libres et un poste où elle se sentirait le plus utile..." confie un autre député fédéral, entre deux colonnes de l'assemblée parlementaire fédérale. "Vous ne prenez pas Martha Fulton dans votre équipe pour lui dire quoi mettre, elle est l'équipe, sa mascotte et la charte graphique à elle seule" avait-il conclut d'un sourire narquois avant de nous abandonner pour un retour dans l'hémicycle à la reprise de séance.

Oui, au-delà de l'impact direct que promet son retour dans la sphère diplomatique, Martha Fulton est également une symbolique forte pour avoir accompagné l'âge d'or du pays, jusqu'à son hissage sur le toit du monde économique, politique et militaire. Avec les tensions persistantes en Paltoterra, tant politiques qu'économiques, la venue de Martha Fulton au sein de l’Organisation des Nations Commerçantes a vocation à se faire une référence sûre, un gage de solidité, sans s'interdire une vision pragmatique "Il faut des personnalités pour prendre les décisions qui dérangent et s'y tenir si le chemin emprunté doit traverser la tempête. Martha Fulton est un profil tout désigné pour opérer ce genre de va-tout" a déclaré en ces termes Felicity Edminston, politologue felicizienne et proche de la septuagénaire.

En choisissant d'investir Martha Fulton sur cette mission diplomatique "clé", le pays affirme ou réaffirme si cela était déjà perceptible, sa volonté inexpugnable d'occuper une place centrale et incontournable sur la scène économique mondiale. Une nomination qui témoigne des ambitions claires de l'Alguarena à renforcer sa crédibilité au sein del 'Organsiation des Nations Commerçantes, identifiée en désuétude après le délitement des volontés politiques abritées en son sein.

Sur le plan intérieur, cette (ré)intégration prestigieuse, voulue à la sphère diplomatique alguarena, est perçue comme une victoire politique significative pour le nouveau gouvernement alguareno que Luis Saragoza-Medina entend investir. Nouvellement élu à la tête de la présidence fédérale, Luis Saragoza-Medina s'est vu reprocher avec une certaine facilité, son absence d'expérience ou à minima de légitimité, dans le sillage béant qu'ont tracé les poids lourds de son parti, notamment Mazeri Abrogara, la présidente fédérale sortante après seize années de présidence sous deux mandatures. Sa capacité à intégrer Martha Fulton à son projet présidentiel traduit une forme de sérieux et un gage de viabilité pour les décisions à venir. Crédibiliser son programme et son équipe gouvernementale, voilà tout l'objectif de Luis Saragoza-Medina qui s'apprête à investir les fonctions suprêmes de la République Fédérale d'Alguarena dans maintenant moins de deux mois.

La présence de Martha Fulton à ses côtés le jour de son investiture devrait lui permettre de renforcer sa présence aux côtés des institutions internationales majeures, l’Organisation des Nations Commerçantes en tête, mais aussi d'assurer une popularité et un indice de confiance considérables auprès de l'opinion publique alguareno. Martha Fulton, la locomotive ou le jalon nécessaire au gouvernement Saragoza-Medina pour se crédibiliser et prendre de l'épaisseur à l'international? De l'avis d'experts il y a certainement un curseur à poser entre les deux mais de ce que l'on peut affirmer, c'est que cette investiture au plus près de la sphère d'influence de Luis Saragoza-Medina, traduit sa volonté claire et forte, d'un engagement à la faveur d'une coopération internationale renouvelée et renforcée.

Dans la feuille de route envisagée pour la représentante alguarena, plusieurs sujets sur la table et faisant écho à la trajectoire politique voulue pour la nouvelle présidence fédérale. Un programme pluridimensionnel, touchant aux pans scientifique, économique et politique de l'organisation, jugée en perte d'intégration à la sphère économique mondiale, autant pour le ralentissement de la croissance de ses états membres, que l'absence d'un visibilité claire autour de certains indicateurs économiques parmi les plus sommaires, l'absence de vision autour del a balance commerciale demeure peut-être l'un des plus flagrants.

1. VOLET SCIENTIFIQUE
  • 1.B faciliter l'échange des connaissances entre états membres, par l'organisation de coopérations scientifiques rétribuées/subventionnées. C'est-à-dire qu'un état ou une communauté scientifique d'un état-membre partagerait une avancée scientifique bénéfique à l'intérêt commun et s'en trouverait financée s'il en permettait l'implantation en dehors des frontières. Une tarification serait à négocier.
2. VOLET ECONOMIQUE
  • 2.B recensement des principales dispositions légales (relatives au droit du travail, salaire moyen, droit au repos, maternité/grossesse, etc...) le but étant d'avoir un éventail exhaustif ou presque des mesures adoptés localement, du positionnement concurrentiel de l'économie d'un état par rapport à un autre état membre,
  • 2.C formalisation d'une politique de prêts bancaires à taux préférentiels, garanties de remboursement et hypothèque à définir,
  • 2.D recensement des entreprises majeures et à portée internationale, sur tout ou partie des domaines réputés stratégiques (armements, bâtiment, logistique & transport, médecine, etc...).
3. VOLET POLITIQUE
  • 3.A Recensement des dispositions applicables et thématiques des mesures adoptées par l'ONC, au sein de chaque état membre,
  • 3.B réaffirmation des enjeux et objectifs de l'organisation, réaffirmation des enjeux nationaux de ses états membres et identification des lignes rouges défendues/défendables par celle-ci ("Qui peut faire quoi quand et pourquoi?")
  • 3.C normalisation des relations internationales entre les organisations de l'OND et du Liberalintern, afin de créer un climat favorable à la prospérité et exempt d'une course à l'armement,
  • 3.D commande d'une étude à l'analyse des capacités militaires actuelles de chaque état membre de l'organisation, pour l'identification des apports nationaux de chacun et une juste mesure de la dissuasion militaire actuellement entretenue par l'Organisation des Nations Commerçantes.

Ces initiatives, inscrites sur tous les champs possibles, visent à démontrer l'ambition renouvelée de la Fédération d'Alguarena pour l'Organisation des Nations Commerçantes, un garant ou à minima un contributeur de la paix internationale, qui est jusqu'ici venu affranchir l'archipel de théâtres militaires et combats de haute intensité sur les territoires relevant de sa souveraineté. Avec Martha Fulton à la barre, le gouvernement Luis Saragoza-Medina entend réintroduire l'Alguarena au plus près des arcanes des conseils de l'organisation, pour y renforcer les coopérations dans une vision de prospérité partagée entre chacun et un renouvellement des aspirations à la préservation de la paix.
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27 mai 2016 - Une nation en effervescence, des citoyens partagés.

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"Dossier spécial avant les élections législatives" quel visage donné à la politique alguarena des huit prochaines années ?

A moins de quatre semaines du vote des députés fédéraux, la Fédération d’Alguarena se prépare à faire élire ses 350 députés aux termes d'une élection législative fédérale. Au moment où le climat de tension et d’incertitudes se développe, quelles sont les perspectives politiques des principaux partis ? Quelles sont les lignes de fracture de cette campagne ? Quels rapports de force peut-on anticiper après la journée du 20 juin? Autour de chaque parti, un tour d’horizon permettra d’exposer les enjeux.

L'Alguarena est un pays à la recherche de nouveaux repères. Après dix années de reprise économique, au cours desquelles la réindustrialisation n’est pas allée sans soubresauts, l’attractivité du territoire s’est pourtant améliorée de façon très sensible. "Certains détracteurs ont rêvé de voir l'Alguarena déclassée par le Pharois Syndikaali, Velsna et plus récemment le Grand Kah, la vérité est que l'Alguarena demeure la première puissance mondiale par l'entretien d'un outil économique resiliant, capable de faire preuve d'un certain pragmatisme, il est capable de continuer à attirer les investisseurs et restera par conséquent la première puissance mondiale de la décennie à venir" expose Felicity Edminston, politologue et essayiste politique.

La présidence fédérale de Luis Saragoza-Medina (MPF), élue en janvier et intronisée le 25 juin prochain, traverse un nouvel épisode angoissant dans l'attente des perspectives électorales qui suivront le mois prochain. "Tout peut arriver" rappelle-t-on à nos caméras dans les couloirs de l'Assemblée Fédérale, qui a perdu de ses tumultes habituels et du moins, recouvert de sa quiétude, à l'approche des élections.

Inflation faible mais durable, problèmes de mise en conformité des TPE & PME, hausse des coûts de production, popularisation des parcours universitaires, uniformisation des droits et services être les populations des petites et grandes îles, les combats sont ici, plus dans l'hémicycle. Car la réussite économique n'est jamais perfection et qu'un regard focalisé sur une partie de l'oeuvre suffit à mettre en exergue une vision bâclée donnée autour de certains détails. Dans le même temps, le registre sécuritaire se renforce dans la presse, alimenté par des faits divers de l’actualité criminelle dans la capitale Aserjuco et face à laquelle les politiciens sortants prient que rien de plus dommageable n'intervienne, tandis qu'une guerre des mafias est en cours. Cette conjonction d’enjeux structurels et conjoncturels favorise les discours populistes et les appels à l’identité, à l'interventionnisme de l'état sous tout rapport aux sphères sécuritaires et économiques.

Le MPF, la droite modérée qui doit consolider sans en faire trop.

La Manifestación Popular Federal, dans sa dénomination la plus brève le MPF, compte 175 députés fédéraux sortants. C'était peut-être un plafond de verre, il lui voir dans quelle mesure elle peut récupérer de nouvelles voies sans se compromettre sur un plan idéologique. Ce qui serait immédiatement sanctionné par le délitement de sa base électorale pérenne.

Certains disent que les élections législatives sont la suite logique des élections présidentielles, d'autres au contraire, pense que les électeurs continuent de voter sur des thématiques quotidiennes, proches d'eux, et qu'un député local ayant suffisamment oeuvré n'a aucune raison de nourrir des appréhensions à l'approche du scrutin. La vérité est que la pensée des électeurs n'a jamais été aussi trouble que présentement. C'est pourquoi dans le camp du MPF, le recours aux interventions publiques du Président Fédéral nouvellement élu, Luis Saragoza-Medina, est un luxe sur lequel on ne rogne pas.

Dans son discours le 17 mai dernier, le nouvel homme fort de la Fédération a pour cela donné une allocution dans un registre rassurant, rappelant le bilan économique de son parti et de la présidence fédérale précédente. Le tout étant justifier par des chiffres notables faisant état d'une croissance mémorable porteuse de la création de cent vingt mille emplois, dans les secteurs à forte technicité comme l'aéronautique, l'armement et l'informatique. L'Alguarena sous Luis Saragoza-Medina entend d'ailleurs se rêver en pôle d'excellence pour le développement de technologies et la conduite de recherches, destinées à industrialiser l'économie de demain. Car la classe politique alguarena le sait, les marges de manoeuvre pour réduire le coût de la main d'oeuvre n'a jamais été aussi limité. "Il faut accepter l'idée que notre main d'oeuvre coûte plus cher qu'ailleurs, ce doit être un sentiment de fierté sur lequel travailler car ce qui ne serait pas normal, c'est que nous ne soyons plus en mesure de produire les biens nécessaire à l'accompagnement de notre quotidien demain. Nous pouvons avoir les coûts de production parmi les élevés, si nous sommes seuls à produire ces biens, ça ne compte pas. Produisons la technologie de demain, repensons nos modes de vie d'aujourd'hui et faisons de l'industrie alguarena un fleuron intarissable..." a souligné le Président Fédéral.

La simplification des démarches administratives entamée par la présidence fédérale est typiquement de ces actions qui trouvent un certain écho localement, dans des régions reculées et insulaires où une PME de peut être deux cent salariés au plus, suffit à rythmer la vie d'un village. "Vous vous en doutez il n'y a pas beaucoup de firmes transnationales en dehors des îles principales. Si vous choyez les PME généralement partagées entre les mondes de l'agriculture et de la pêche, vous pouvez le vote de ces petites îles dont on ne se rappelle bien malheureusement les noms que trop tard, avant les élections.

Evitez l'étiquette du Président des villes, et regagner le coeur des provinces pour ne pas se laisser submerger par l'effet de distance du pouvoir. Si la question se pose aujourd'hui pour le MPF, elle est en réalité valable pour l'ensemble des partis qui peinent à occuper le territoire rural. Rebrancher la province (et ses îles) aux grandes agglomérations du pays, voilà le champs de bataille et les questions afférentes sur lesquels les partis vont s'affronter.

"L'électorat des villes est naturellement investi sur les questions politiques et compte un taux d'abstention moins important que les milieux ruraux de l'archipel. Si vous voulez voir une nouvelle donne politique en Alguarena, c'est à travers la participation des milieux ruraux, rien de moins. Des environnements discrets, à l'écart d'une politique regardée d'un oeil défiant..." nous explique toujours Felicity Edminston.

LS – Droite radicale souverainiste : l’ouragan Perogalata

A l’extrême droite, la Liga de Soberanistas (LS) d’Ulvèz Perogalata, portée par un populisme souverainiste, connaît un fulgurant essor sur les questions de nature régaliennes avec en fond de toile l'insécurité provoquée par une guerre des mafias présentée comme incontrôlable dans les journaux du pays.

Donner plus de pouvoirs aux Etats fédérés pour traiter localement les problèmes est selon le parti LS, un des gages les plus tangibles à la bonne utilisation des fonds fédéraux. Retirer un peu des fonds à la disposition de la Fédération au profit des budgets des états fédérés, était effectivement un moyen de rallier des soutiens locaux en leur promettant si ce n'est plus de moyens, plus de contrôle sur ceux-ci. La décentralisation du pouvoir et des moyens, avec un grand D, était l'un des crédos défendus par la Ligue Souverainiste. Motivée par un référendum populaire, la décentralisation n'est pas sans péril pour la définition des dépenses prioritaires et la recherche des intérêts communs à chaque Etat fédéré. C'est pour cela que le référendum populaire argué par Perogalata est un filet de sécurité qu'il semble enclin à utiliser si jamais il devait se lancer sur ce terrain là, sans réelle historique d'une mesure similaire ayant conduit au rétropédalage de la Fédéralisation. Plus de fiscalité aux Etats fédérés pour leur donner un sentiment d'emprise sur les difficultés propres à chaque territoire, voilà une noble cause à soumettre à l'épreuve des réalités économiques et des prises existants.

Défendre les états fédérés mais aussi les cercles traditionnels de la Fédération, voilà le combat assumé de la Ligue Souverainiste, pour trouver le vote des cercles sociaux les plus réfractaires au changement, leur promettant alors d'adapter le monde à eux, non l'inverse. Cliver les mondes, à commencer par la scène mondiale et les états fédérés, cliver la Fédération et les régions, cliver la campagne au travail et la ville arrogante, voilà le gagne pain et la recette du succès d'Ulvèz Perogalata. Une devise qu'on lit aisément entre les lignes "plaire à tout le monde c'est plaire à n'importe qui", Ulvèz Perogalata ne se cache plus, la Ligue Souverainiste fait du clientélisme et tout le reste n'est que citoyen de seconde zone assumés.

Et pour afficher les mesures chères à sa clientèle, la Ligue Souverainiste entend pousser au renforcement des polices nationales, pour leur permettre une intervention sur l'ensemble du spectre de la criminalité et de la délinquance. Une mesure, dit-elle, pour mieux réaffirmer la présence policière dans les territoires périphériques et réassurer la sécurité de proximité, par la présence d'agents"personnifiés", de ceux qu'on reconnaît... S’affirmant et même parfois s'affichant sur tous les réseaux sociaux, Ulvèz Perogalata alimente par des vidéos de terrain, non sans recoupages commentées de déclarations fracassantes, sa stratégie de polarisation du débat. L’option retenue consiste à faire de la LS "la bonne opposition" au système, au besoin en contournant les médias classiques, dans une société qui se veut entourée, pour ne pas dire assaillie, de crises existentielles.

SDM - Gauche modérée : un choix entre survie et relance.

La Social-Démocratie en Mouvement, sous le sigle SDM et la supervision d’Elisabeta Tejedor, joue rien de plus que son maintien. Avec 85 sièges sortants, elle voit se remettre en jeu ses bastions historiques urbains, au prix d'une compétition pas toujours loyale du GCCO sur sa gauche, et qui entend porter en son nom les sujets propres aux thématiques sociales et solidaires.

Il faut dire que GCCO, LS et SDM ont fait grand cas du réinvestissement de l'état dans ses campagnes. Le SDM entend par conséquent à ce titre, faire voter la création d'un plan économique à la faveur des campagnes, financés par une légère majoration de l'impôt des revenus les plus les plus hauts. Insuffisant nous assure-t-on dans les camps adverses, ce qui a pour effet immédiat d'inviter les deux extrêmes à la surenchère. C'est de bonne guerre, de l'avis des consultants extérieurs, la ruralité est la clé de la victoire de ces législatives.

Sans tracer tous les contours de son financement, la SDM entend aussi faire voter la revalorisation des minima sociaux, et entamer des facilitation de l’accès au logement et à la santé, d'une part par l'anonymisation des dossiers soumis aux commissions logements sociaux des municipalités et d'autres parts en contraignant les professionnels de santé à privilégier certaines zones d'implantation pendant deux à cinq ans, avant d'envisager une implantation libre. La SDM entend par cette mesure, faire découvrir les régions archipélagiques aux professionnels de santé et les inciter à poser bagages dans des endroits qu'ils n'auraient jamais foulé s'ils n'y avaient pas été contraints.

La SDM est fédéraliste et entend défendre un partenariat renforcé avec la Fédération, pour solutionner des recherches de fonds financiers et un mécanisme économique et social solidaire pour chaque acteur local, pour freiner et pourquoi pas inverser, la logique anti système grandissante de certains électeurs.

GCCO - Gauche radicale :misère et scandale.

Malgré le scandale de détournements révélé début avril, le GCCO a bon espoir de ne pas passer en dessous du plancher des onzes sièges, aidé par les difficultés de la SDM, la montée de l'extrême droite qui peut nourrir une levée de boucliers profitable à son parti.

Dans ce contexte, Bernabé Saavedra a pris le parti de délivrer plusieurs discours à portée sociale et imprégnés de populisme. Des discours visant à dénoncer les "magouilles des élites", qui organisent selon lui, le vrai pillage des caisses. Sur un plan politique, le GCCO a exprimé son souhait de voir le salaire minimum être là priorité d'un parlement "à gauche" en identifiant des nouveaux barèmes de répartition des taxes sur les salaires.

Le GCCO a également beaucoup fait parler de lui dans ses actions de lutte contre les délocalisations de certaines industries alguarenas, assommées par le poids de l'inflation et leur incapacité à rentabiliser des investissements sur le territoire archipélagique. Un point donné à la formation politique qui travaille régulièrement avec des cellules citoyennes contre le démarrage et la poursuite de projets immobiliers destructeurs, la fermeture ou la réduction d'effectifs de sites industriels.

Le GCCO nourrit par conséquent des stratégies de communication particulièrement agressives, visant à sans cesse rappeler les "trahisons" des partis modérés que sont MPF et SDM, non sans se proposer comme une alternative politique juste et inclusive, aux discours de haine défendus par la Ligue Souverainiste. Le GCCO joue la carte des victimes au service d'autres victimes, pour reconquérir son électorat historique alors que sa crédibilité ne pourra se reconstituer que par le dépassement des affaires judiciaires en cours.

L'UCR, balle au centre, mais contre quel camp jouer?

L’UCR, le parti centre-écologie conduit par Marisol Cotilla cultive volontairement les indécisions. "L'écologie n'est ni de gauche, ni de droite" affirmait elle, comme pour se justifier de ne pas avoir à prendre position pour ou contre l'un des partis présents face à elle. Il faut dire qu'après ses prises de position pendant l'entre-deux-tours ont ouvert une fenêtre d'opportunités que peuvent légitimement lui jalouser les autres.

En soutenant la candidature de Luis Saragoza-Medina (MPF) au second tour des dernières présidentielles fédérales, Marisol Cotilla fait la preuve de son pragmatisme, de sa capacité à réinventer une politique contextuelle, émancipée des positions dogmatiques. Incapable de s'unir à la gauche, et incapable de séduire l'extrême droite en soutenant la surenchère idéologique, la droite modérée du MPF a tout intérêt à considérer avec sérieux la présence de l'UCR et pourquoi pas convenir d'une alliance qui l'a maintienne en place dans des régions que le MPF sait imprenables à son compte.

En l'absence de majorité parlementaire il faudra un arbitre, l'UCR peut elle tenir le rôle ? Le veut elle seulement ?

Engagée dans la transition écologique, l'UCR manque encore de maturité ou à minima de crédibilité, sur les autres thématiques. "Et c'est normal car un bon nombre de thématiques ne sont pas des combats convenus par le parti" confie la politologue Edminston. Et face aux thématiques du développement durable, la société alguarena elle même manque de maturité, ne pensant l'écologie que sous un regard économique, gagnant-gagnant.

Pour faire la démonstration de sa politique écologique et économique viable, l'UCR doit marquer des points au travers d'un gouvernement de "collaboration".

Consciente de ses limites électorales, l’UCR se veut par conséquent un appui politique à l'arsenal législatif du pouvoir, un terrain de négociation qui le tourne inexorablement en soutien implicite du MPF. Un soutien au MPF, non sans garder une fenêtre entrebâillée vers la SDM, autour des grands enjeux sociaux et de transition écologique pour lesquels ce parti constitue un réservoir de voix appréciable.

Se présentant en tiers de confiance, en politiques responsables et pragmatiques, les membres del’UCR espèrent redevenir incontournables au sein de la majorité parlementaire, qu'ils font le pari de voir tanguer vers la droite.

Sondages et tendances.

Le dernier sondage avant le scrutin, fait état pour le baromètre Politicalguades perspectives suivantes:
Pour le dernier baromètre PollAlguarena, au mois de mai 2016 :

MPF : 42 % (48 % en 2010)
LS : 22 % (12 % en 2010)
SDM : 14 % (20 % en 2010)
GCCO : 8 % (5 % en 2010)
UCR : 6 % (4 % en 2010)

Des chiffres qui viennent, selon toute vraisemblance, écarter le scénario d'un raz de marée LS malgré une poussée spectaculaire et la fragilité croissante des partis traditionnels, étrangers à tout sensationnalisme, en pierre de vitesse sur le champs de la communication.

Quels sont les grands enjeux de campagne qui s'imposent à nos partis?

Sur la question de l'économie et de l'em­ploi, les actuelles perspectives de réindustrialisation du territoire soulèvent la question des zones d'implantation à privilégier, allons-nous vers une redynamisation des périphéries urbaines ou la création de nouveaux pôles d'excellence en ruralité. Quels soutiens apporter aux PME et industriels de la ruralité ?

La sécurité intérieure, thématique chère à la Ligue Souverainiste, est un sujet particulièrement prégnant dans les médias, largement influencée par la survenue d'une guerre des mafias tonitruantes, occupant les ondes des chaînes régionales et nationales d'Arcoa. Comment repenser la sécurité de chacun face au crime organisé, internationalisé ?

Les réformes territoriales pousseront elles jusqu'à l’autonomie fiscale, appuyés par la tenue de référendums régionaux proposés par la LS ou maintiendrons nous un Etat centralisé sur l'ensemble des thématiques connues? Une configuration défendue par le MPF.

La justice sociale dans sa définition la plus large, doit être revalorisée. Quel portrait à celle-ci ? Faut revaloriser des minimas salariaux, à travers une fiscalité attractive qui réduise le coût des salaires pour les employeurs ? Le public pourra t-il suivre? A quel prix?

Quoiqu'il advienne des résultats, nul ne peut aujourd'hui parier sur une majorité pure du MPF au parlement fédéral. Dès lors, le temps des alliances est incontestablement de retour et le vote seul de l'électeur ne suffit plus à comprendre la trajectoire actuelle du pays. A un mois du vote, l’Alguarena est à la croisée des chemins où se rencontrent, se mêlent, la stabilité technocratique du MPF, la déferlante populiste de la LS, la recomposition fébrile de la gauche et la crédibilisation des écologistes.

Le 20 juin prochain, tout se décidera. Il se décidera si la Fédération poursuivra sa route pragmatique, partageant des alliances circonstancielles dans une scène politique assujettie aux turbulences quotidiennes ou basculera dans un cycle de luttes politiques à nouveau, dont on ne sait pas qu'elle majorité dégager ?
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20 juin 2016 - Elections législatives 2016 : la mer est bleue, le parlement fédéral aussi !


Dossier spécial, suite et fin : la nouvelle composition parlementaire dévoilée.

C'est un tournant majeur qui conclut ce scrutin législatif, avec une recomposition de l'équilibre des forces parlementaires, à l'Assemblée Fédérale. Si la Manifestacion Popular Federal (MPF) se maintient avec tout de même 157 sièges, demeurant la première force politique du pays, il perd néanmoins dix-huit mandats comparativement à la mandature précédente. Un score qui a de quoi briser l'état de grâce attribué à la précédente présidence fédérale de Mazeri Abrogara, qui héritait successivement de 166 sièges sur son mandat 2000-2010, puis 175 sièges sur la période de mandature 2010-2016. La droite dite modérée qu'est le MPF, se voit maintenant présidée par Luis Saragoza-Medina, un président fédéral qui jouit encore d'une bonne lancée autour de son premier mandat mais dont la mise en avant pourrait crisper les parlementaires d'autres partis vers lesquels il espérerait se tourner pour nouer des alliances.

C'est donc un MPF présenté en demi-teinte ce soir, marqué par la fin de son plébiscite, lui-même alimenté jusqu'ici par la justification d'une forme de réussite économique. C’est en effet rien de moins que seize années au cours desquelles le MPF a été en position dominante, se renforçant pour passer de 166 à 175 sièges, largement aidé par la performance de la présidence Mazeri Abrogara, qui a placé le pays en tête de bon nombre des classements internationaux. Aujourd'hui retombé à 157 sièges, soit son score le plus bas après quinze ans de vie parlementaire, les observateurs disent entrapercevoir un reflux. D'autres justifiant de la même expertise préfèrent nuancer cette idée, y voyant davantage la surmédiatisation d'Ulvèz Perogalata de la Ligue Souverainiste qu'une réelle bévue consommée par le MPF.

L'érosion d'une confiance? Peut-être malgré tout, considérant le crédit grandissant d'un député qui fait du jugement de valeur de ses pairs, un élément de langage assumé et des positions clivantes une marque de fabrique. Mais le combat ne semble pas joué pour autant, considérant les sondages à la marge e ces élections législatives, qui font état d'une satisfaction des citoyens et du patronat, autour des premières mesures défendues par la présidence Saragoza-Medina, en ce qui concerne la relance industrielle et les actions de simplification administrative. C'est la question de la ruralité qui a profité à la Ligue Souverainiste mais sur le sujet, malgré des effets d'annonce, Ulvèz Perogalata et son parti montrent encore copie blanche. Reste pour eux à voir comment ils vont concrétiser les projets vendus à la ruralité pour transformer l'essai et ne pas perdre ce qui demeure un effet d'annonce.

Car présentement, rien ne saurait le nier, la Ligue Souverainiste s'impose sous l'effet d'une onde de choc, enregistrant un score historique, jamais atteint jusqu'à lors. Elle, qui démarrait le millénaire avec 31 sièges, puis un timide rehaussement à 34 sièges sous la mandature 2010-2016, se voit maintenant propulser avec 82 sièges, plus du double. Une belle affaire, qui ne doit pas être perçue comme un chèque en blanc de la part d'un électorat qui est capable de garder en mémoire sur un bilan à huit ans. La "Liga de Soberanistas" (LS) marque des points, il est vrai et incontestable, un simple fait se suffisant à lui-même est le nouveau rang qu'elle occupe désormais, portée deuxième groupe parlementaire, là où la SDM occupait jusqu'à le rôle.

Une autre difficulté réside dans le caractère soudain donné à l'ascension de la Ligue Souverainiste. Passer de 34 à 82 députés fédéraux, oblige le parti à une certaine professionnalisation de ses éléments, car rien ne dit qu'ils avaient un vivier constitué de longues dates, autour de figures notables et d'expérience, légitimés sur le terrain. Un vote LS à ce stade, parait davantage comme un vote pour Ulvèz Perogalata. "La capacité d'Ulvèz Perogalata a nourrir son discours de punchlines, pour toucher l'électorat en colère, a été révélateur de la capacité du parti LS à cristalliser le mécontentement, de la droite à l'extrême gauche. Car voir l'électorat de la même manière qu'on regarde les bancs de l'assemblée, présumant que l'électeur d'extrême gauche ne saura jamais aussi éloigné que de l'extrême droite, est une utopie. Le spectre électorale est un cercle, et la porosité entre une partie de l'électorat des gauches et droites radicales est totale..." nous précise la politologue Felicity Edminston. Car si l'on peut toujours discuter de la forme empruntée par Ulvèz Perogalata, le fond lui entre les discours de l'extrême gauche et de l'extrême droite, reste inchangé. rejet des élites assimilées aux centres urbains, priorités à donner aux oubliés de la Fédération, décentralisation du pouvoir et de la décision, pourquoi pas en région?

Un discours de radicalité qui, en dépit des chiffres, paie aussi à gauche, avec la présence d'une gauche modérée certes affaiblie, mais son aile gauche si ce n'est renforcée, relancée. La SDM (gauche dite modérée) c'est aujour'hui 50 sièges contre 85 précédemment, un net recul, un semblant de dégringolade, qui permet possiblement au GCCO de doubler le nombre de ses sièges actuels, passant de 11 à 22 députés fédéraux. Un nouvel indicateur de la radicalité donné aux discours politiques maintenant empreint d'un populisme qui parvient à séduire une frange des électeurs intéressés par la rupture.

L’Unión de Ciudadanos Responsables (UCR) ne boude pas son plaisir, engrangeant sur ce mandat un total de 24 sièges. Une mini performance qui contredit l'idée que l’écologie, bien que demeurant perçue comme une thématique niche, peut se faire un sujet de préoccupation des alguarenos et plus encore, un sujet porté par la plus haute instance politique du pays : son assemblée parlementaire fédérale. Forte de ce résultat, en partie dû à une stratégie politique nourrie avec le MPF, Marisol Cotilla est aujourd'hui en passe de défendre de nouvelles idées dans les futurs projets de loi défendus devant l'assemblée...
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