FOEDUS CUSTODIRE
Octobre 2014
Fabian Kamenitz, l'homme fort du Pays Minier
Le moteur économique de la Manche Silice sur le point de se réveiller ?
Fabian Kamenitz est l'homme fort du Pays Minier. Élu à Meulière lors des élections régionales du 18 février 2014, il a immédiatement pris un moratoire sur l'arrêt programmé de l'exploitation des ressources fossiles.
Ce candidat de 54 ans est négociant dans l'industrie volaillère. Engagé politiquement depuis une dizaine d'années dans la ville de 6,5 millions d'habitants, il a acquis une certaine notoriété lors de sa participations aux élections de 2008. Malgré sa défaite, il est parvenu à rester dans le jeu politique en se saisissant des colères et des mécontentements de la population.
Ainsi, celui qui se présentait il y a 10 ans comme le chantre du pragmatisme libéral teinté d'écologie, s'est mué en défenseur acharné de l'appareil industriel du Pays Minier.
Avec sa proposition choc de faire passer le taux de chômage actuel (8,6% en Pays Minier à 2%) en 3 ans, Kamenitz s'est attiré les faveurs du patronat local.
Le gouvernement régional a adopté rapidement après son accession au pouvoir une série de mesures exonérant les entreprises d'un certain nombre de prélèvements et taxes en contrepartie d'embauches. Le principe est simple, les allègements sont proportionnels au pourcentage de nouveaux emplois créés. La durée de ce "cadeau" est fixée à 3 ans au-delà desquels, un suivi sera réalisé pour établir si le suivi des embauches.
L'angle mort des communautés
Outre la politique de plein emploi promise par Fabian Kamenitz, c'est sa vision à moyen terme pour la région qui a été appréciée. À travers son "pacte de rayonnement régional", il entend faire du Pays Minier un poste avancé de La Manche Silice en Eurysie Centrale en entretenant des relations d'interdépendance avec le Karty, la Tcharnovie ainsi que leurs voisins.
Il a ainsi été facilitateur dans la reconnaissance de la ZEE de Karty, permettant d'obtenir une concession partielle sur des gisements pétrolifères dans le golfe (la première expérience d'exploitation off-shore pour la Manche Silice).
Il a promis aux centaines de milliers d'exilés Kaultho-Valheimiens de travailler à l'obtention d'un allègement des conditions d'accès à la nationalité, près d'une décennie après leur accueil dans un contexte de guerre civile.
Fabian Kamenitz a conclu une alliance politique avec le parti liber-wolsnosc de la classe ouvrière qui a provoqué ces dernières années des grèves dures qui ont freiné la croissance du Pays Minier. Un pacte de non-agression a été signé et augure une longue période d'accalmie sur le plan social, achetée à grand renfort de dépenses publiques.
Le triumvir Firmino Costa, allié de Kamenitz a validé la garantie d'emprunt du Triumvirat. Une décision inédite puisque la constitution garantissant l'indépendance des autorités régionales à pour corrolaire la libre administration et des ressources budgétaires propres. En dehors de graves crises comme lors de cataclysmes et catastrophes naturelles, le Triumvirat ne débloque pas de fonds pour les régions.
Cette décision ouvre donc un dangereux précédent puisque, si la région se trouve dans l'impossibilité de rembourser le prêt ou se retrouve dans une situation d'insolvabilité, aucune réponse institutionnelle n'a tranché son devenir. D'éminents constitutionnalistes estiment que le Triumvirat pourrait dès lors mettre la région sous tutelle et s'arroger ses compétences et son administration.
Plusieurs pamphlétaires ont vu dans cette manœuvres une manière pour Firmino Costa d'affermir un peu plus son autorité. Il a accepté ces derniers mois de signer des garanties d'emprunt pour les autorités régionales des Bouches-de-l'Aguapa et du Sewerin.
Enfin, avec le ralentissement général de la natalité en Manche Silice (le taux de naissance qui était d'1,5% est passé à 1%), Fabian Kamenitz a également lancé un programme de doublement des allocations familiales et de création de crèches publiques avec plusieurs milliers d'emplois à la clé. Par ailleurs et c'est l'une de ses politiques publiques les plus populaires, la région plante désormais un arbre pour chaque naissance, reboisant ainsi les abords des grandes métropoles de la région.