Ministère des affaires étrangères - Page 6

A Mme Suzette Rossignol, Ministre Fédéral des Affaires Étrangères, Fédération des Peuples de Canta, mademoiselle Jeanne-Marie Hélène , princesse de Prima et Chancelier dudit royaume, salutation.

Je prend contacte avec vous de la part de mon frère, le roi Charles, il désire établir avec votre pays de relations franches, cordiales et amicales, et à ce titre souhaiterait envoyer auprès de vous au plus vite une ambassadrice qui sera sa bouche et ses oreilles. Il va de soi qu'une fois votre accord donné, si il vous plaît de nous le donner, nous achèterons une ambassade à nos frais et selon le droit en vigueur en Canta, de sorte qu'il ne vous en coûtera rien mais que nos échanges en seront considérablement facilités.

En attente d'une réponse de votre part, veillez recevoir, madame, l'expression de mes sentiments les plus distingués.

Madame,

Étant au service des pauvres en Clovanie puis en Prima depuis le XIIe siècle, nous ne doutons pas que notre réputation soit parvenue jusqu'à vous. Aussi permettez-nous, nous appuyant sur la caution du Royaume de Prima dont je suis la fille et de son roi dont je suis la sœur, de solliciter un honneur insigne : Celui de vous assister auprès des pauvres et des déshérités.

Pour notre part, nous ne voulons qu'aider, servir, seconder, et n'avons aucune ambition terrestre. Nous avons le Salut comme seul objectif, le Ciel comme seule destination. C'est pourquoi nous vous demander par cette supplique l'honneur insigne de pouvoir ouvrir des écoles pour jeunes filles dans votre bon duché de Baden. Nous nous plierons évidemment à vos spécificités culturelles locales comme nous le faisons dans les nombreux pays dans lesquels nous sommes implantées à la satisfaction de nos hôtes.

En attente d'une réponse de votre part madame, veillez recevoir, pour votre admirable souveraine la Reine Augustina, la seconde de ce nom, mes hommages les plus humbles et les plus respectueux. Recevez, en outre, la garantie de nos prière assidues pour la félicité de votre Souveraine et de ses sujets.

Mère Clotilde de la Croix
Abbesse Générale de l'Ordre

Madame le Ministre,

C'est avec des sentiments tout à fait amicaux que nous vous écrivons aujourd'hui cette missive. Nos deux nations n'ont guère souvent correspondu, il est vrai, et cet éloignement causait beaucoup de souci à mon Empereur qui était toutefois trop occupé pour trouver le temps nécessaire à un rapprochement si important pour nous. Nous admirons votre fédération depuis bien longtemps, et la Clovanie n'a nullement pu échapper à son rayonnement international qui s'exerce continuellement depuis plusieurs années. Surtout, votre patrie dispose d'une rare Beauté qui ne cesse d'ébahir les Clovaniens, si bien que notre peuple trouverait en les duchés cantais des destinations touristiques de rêve.

Nous avons, sur les recommandations de nos illustres amis communs de Maronhi, passé commande il y a quelques semaines auprès de vos bien connues industries afin de compléter nos effectifs aériens, et cette transaction n'a pu que nous réjouir au plus haut point. Vous n'avez pas dérogé à votre réputation d'excellent partenaire commercial, et nous vous en sommes reconnaissants. Ceci nous pousse davantage à nous rapprocher de la Fédération de Canta.

Par cette missive, nous vous proposons donc d'entamer une réelle relation d'amitié entre nos deux nations, qui ne saurait que profiter à nos deux admirables peuples. Que diriez-vous, dans un premier temps, d'un échange d'ambassades ?

En espérant que notre relation nous emmènera plus loin,

06/05/2010

Madame la Ministre,

Votre prompte réponse à notre amicale missive n'a su que nous toucher tant par sa forme que par son propos. La singularité d'un tel courrier n'a pu que nous flatter au plus haut point. Nous sentons avec évidence dans vos mots qu'ils ont spécialement et individuellement été choisis pour s'adresser à la Clovanie et à son peuple. Vos présents vont ravir ma femme, qui raffole des spécialités cantaises sans jamais pouvoir en trouver au marché. Dieu est témoin que ce n'est pas au tout-venant que l'on envoie de tels gages d'amitié. Chacune de vos phrases n'a pu que nous emplir de joie et nous avons su dès le premier mot de votre lettre que votre propos nous était destiné à nous et à nous seuls. Tout ceci présage une amitié authentique, intense, unique.

Encore sous le charme de votre plume inventive, je dépêche la voix pressée ma secrétaire afin qu'elle installe une ambassade cantaise en notre grande capitale de Legkibourg, au 3, Avenue Dresdvo, dans le IIe arrondissement. Le statut d'ami que vous nous offrez dans le domaine commercial satisfait mon Empereur, et nous avons hâte de pouvoir échanger avec vous.

Savourez, s'il vous plait, ces quatre alexandrins,
En échange de votre agréable réponse.
Vos mots originaux : bienheureuse annonce
Qui nous présage un avenir main dans la main.

07/05/2010

Représentants de l'Empire Démocratique du Cap Blanc,
16/05/2010

Chers amis,

Nous sommes très heureux d'avoir reçu votre message et de pouvoir débuter une relation diplomatique entre nos deux pays. Nous sommes honorés de votre offre de nous fournir un bâtiment diplomatique et de nous aider à nous installer à Roune, cela témoigne de votre amitié et de votre hospitalité.

Nous sommes également touchés par votre générosité en offrant un panier garni de spécialités sucrées et autres produits locaux. Nous sommes certains que nos diplomates apprécieront cette délicate attention.

Pour notre part, nous sommes actuellement à la recherche d'un bâtiment au centre de Skogstøm, afin de vous offrir une installation confortable et pratique en plein cœur de la ville, avec un parking souterrain privé.

Nous souhaiterions également savoir si vous seriez intéressés par l'organisation d'une rencontre pour l'inauguration de notre ambassade respective. Nous sommes impatients de vous rencontrer et d'échanger sur les opportunités de coopération entre nos deux pays.

Cordialement,

Néo.

Votre Altesse,

Quelle ne fut pas notre surprise de recevoir votre lettre d'invitation pour fêter votre anniversaire. Nous sommes honorés d'être reconnu à part entière comme une nation "normale" et pas comme un vulgaire État du tiers-monde et totalitaire, ce qui est faux dans les deux cas.
Nous passerons au delà de notre déception de ne pas être invité au défilé militaire, nous nous rattraperons au banquet.

Enfin, pour sceller notre amitié, nous vous proposons un échange d'ambassade afin d'entériner nos relations.

Très cordialement