Ministère des Affaires Etrangères - Page 2

Bonjour,

Apprendre que l'alliance que nous avons décidée ce 2 janvier vient d'être entérinée par les parlementaires traviens nous emplit de joie. Non que cette nouvelle nous surprenne grandement : nous faisions confiance à la capacité de jugement et de raison de vos élus et il était évident que cette union n'aurait pu être mal vue que par de mauvais esprits. Nous ne sommes donc guère surpris quant à l'avis favorable que le pouvoir législatif travien a donné de notre Pacte d'amitié. En revanche, nous ne pouvons retenir une certaine allégresse, car cette dernière formalité pose la dernière pierre de l'édifice que nous avions quasiment bâti dans son intégralité au début du mois.

Nous avions construit une cathédrale, et il ne manquait plus que d'apposer une croix à son faîte. Vos députés ont pris le soin de ce dernier ajustement et nous les en remercions, comme nous remercions chaque jour tout le peuple travien.

Quant à votre décision d'appliquer le régime d'entrée "jaune" à tous les citoyens clovaniens qui souhaiteraient pénétrer sur votre territoire, nous y sommes bien évidemment favorables. Nous concevons bien entendu qu'il ne s'agit point d'une mesure à prendre à la légère, et que les frontières sont des choses qui doivent être maniées avec précaution, aujourd'hui comme de tout temps. Il apparaît toutefois logique que ce type de favorisation se mette en place entre nos deux nations si nous voulons accentuer nos échanges et nos excellentes relations. La même forme de régime spécial s'établira donc pour les Traviens entrant en Clovanie. Nous ne fonctionnons guère avec un système de couleur comme le vôtre, mais un passeport seul sera de nécessité à nos frontières pour les ressortissants de votre admirable patrie.

Nous nous félicitons d'encore avancer avec vous sur le chemin de la concorde et de la fraternité. Les relations que nous entretenons depuis un an et demi ne cessent de nous démontrer que ces voies n'ont guère de fin et qu'il est toujours possible de s'y engouffrer davantage.

Sur ces bien agréables paroles,

28/01/2010

Par suite de nos échanges informels tenus ça et là au grès des hasards de nos rencontres, nous avions convenu que le fait que nos pays entretiennent une proximité tant géographique qu’historique ainsi que la qualité convenable de leur relation permettaient que l'on précède à un échange d'ambassadeurs, lequel échange était d'ailleurs souhaitable pour les deux parties.

A présent, je puis vous assurer publiquement que le roi de Prima partage cet avis et, si vos dispositions n'ont pas changés, ordre m'a été donné de vous faire parvenir un ambassadeur munie des lettres de créances qui s'imposent et des fonds suffisants pour acquérir un bâtiment en Travie pour l’installation de l'ambassade. Il va de soit que si les dispositions de votre gouvernement n'ont pas changées concernant cet échange, nous avons hâte de recevoir votre ambassadeur auprès du trône.

Notre ambassadrice arrivera chez vous dans quelques jours.

En attendant, veuillez recevoir, monsieur le ministre des affaires étrangères de Travie pour votre nation, les salutations de la chancellerie royal de Prima qu'elle exprime au nom de son Roy.

Excellence,

J'ai bien reçu votre lettre, et votre demande s'inscrit tout à fait dans la volonté du Roy mon frère d'étendre nos relations internationales, plus particulièrement dans l'espace

Son Excellence le Chancelier à la Diplomatie Aquitagnoise,
SAR Alphonse d'York, Grand-Duc d'York et frère du Roy

Bonsoir,

C'est en effet un affreuse nouvelle qui nous est parvenue ces derniers jours, le Prince César Jérémiévitch était un homme adoré des Clovaniens, toujours prêt à œuvrer pour l'accomplissement de la Beauté en ce monde. Nous retrouverons bien vite son assassin, et nous vous remercions de tout cœur pour vos condoléances. Le réconfort que nous cause vos mots n'est à la hauteur que de l'amitié qui nous lie.


Tristement,

28/03/2010

Excellence,

Son Excellence le Chancelier à la Diplomatie Aquitagnoise,
SAR Alphonse d'York, Grand-Duc d'York et frère du Roy

Bonsoir,

Nous avons appris il y a quelques instants la disparition d'un des plus grands esprits de ces dernières années : Jean-Christophe Moreau. Nous ne pouvons que partager votre douleur devant le décès d'un être qui a tant rayonné sur notre ère et qui a tant fait pour la République que Monsieur Dupuy incarne à cette heure. C'est pourquoi nous vous présentons officiellement nos plus sincères condoléances, au nom de tout le peuple Clovanien et de son Empereur, et que nous offrons ces quatre alexandrins à tous les Traviens qui pourrons y trouver du réconfort :

Chaque brillant midi finit en crépuscule,
Mais l'esprit de Moreau vit encore aujourd'hui.
Ses rayons immortels s'étendent toujours, brûlent
En l'illustre personne de Monsieur Dupuy.


Tristement,

04/05/2010

Excellence,

Son Excellence le Chancelier à la Diplomatie Aquitagnoise,
SAR Alphonse d'York, Grand-Duc d'York et frère du Roy

Monsieur le Ministre,

C'est avec un grand honneur que nous vous adressons aujourd'hui cette missive chargée pour nous d'une grande importance morale. En effet, mon souverain l'Empereur Pétroléon V a il y a peu mis en place une nouvelle distinction de la Patrie, la Médaille de l'Honneur Étranger. Or, il semble évident, après tous nos échanges et nos rencontres qui ont maintes fois su prouver votre honorable volonté d'unir nos peuples d'une alliance pérenne et fructueuse, que cette distinction vous soit attribuée, à vous et à votre éminent Président.

18/05/2010