04/06/2013
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Rencontre diplomatique entre Priscyllia et l'Arcanie

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SAD

20/05/2008

La Station d'Accueil Diplomatique ouvrait ses portes pour la seconde fois afin d’accueillir une nouvelle délégation. Et comme la première fois, l'effervescence se sentait allègrement dans le quartier.
Ajoutons que la rencontre se déroulait en plein conflit interne de l'Arcanie contre le fascisme, et que le sujet interressais énormément le peuple priscylliens, encore ému par le sort de Fara El Hairy, tout juste guérie de ses blessures reçu dans le conflit arcan.

Idriss Koliman était au balcon, fumant un petit cigare aromatisé à la menthe des bois, ses préférés. Il regardait attentivement la foule qui s'étalait sur l'esplanade. La plupart des porte-paroles attendaient déjà dans l'hémicycle l'arrivée de la délégation arcane, qui devait arriver d'un moment à l'autre par la longue avenue des cortèges.
Le dispositif de sécurité était encore une fois renforcé, l'Arcanie étant un pays en guerre. Aucun risque ne devait être pris.

Dans sa tête, Idriss se répétait pathétiquement les formules de politesse classique, qu'il n'avait pas pour habitude d'utiliser dans la vie courante. Il avait conscience que la diplomatie Priscyllienne n'était qu'un grand théâtre sans grand intérêt, et il exprimait régulièrement un certain ennui à sa tâche de rapporteur de l'assemblée générale. Lui, c'était un révolutionnaires, un combattant, un franc-tireur, un bagarreur, un provocateur, pas un homme costumé et guindé, usant d'une habilité éloquente pour convaincre quelques ennemis politiques de devenir ses amis sans autre raison qu'une paix qu'il ne souhaitait pas vraiment. Mais il obéissait au peuple, à l'assemblée générale, et tel était son souhait : il accueillerait avec franchise, honneur et cordialité la délégation arcane, dont la tête de cortège se profilait d'ailleurs au bout de l'avenue, provoquant un frémissement dans la foule à ses pieds.

- Au boulot, Idriss, se dit-il à lui même en rentrant dans le bâtiment.
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20/05/2008

Le convoi de la Délégation Arcane, dirigée par Meridio Alfrani, remonte l'Avenue des Cortèges vers la Station d’Accueil Diplomatique d Priscyllia.
Dans quelques instants, se déroulera la première rencontre diplomatique entre l'Arcanie et Priscyllia.

Meridio Alfrani est depuis longtemps au gouvernement en tant que Porte-Parole du Gouvernement dans les régions Nord, c'est la première fois qu'il dirige une Délégation Diplomatique.
Meridio est un ancien du Parti Social-Écologiste, il y est depuis qu'il est majeur et jusqu'alors il était toujours en accord avec le Parti. Cependant, les événements qui se sont dernièrement en Arcanie l'ont beaucoup marqué. Il sait qu'il est ici pour représenter le gouvernement, cependant une part de lui est en accord avec le fonctionnement de Priscyllia.

Le convoi fini par arrivé devant le bâtiment de la SAD, les voitures s'arrêtent, Meridio descend.
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Idriss Koliman, un homme au visage creusé, à la carrure mince, mais aux yeux d'un vert perçant, s'avance vers le convoi arrêté.
Il reconnait rapidement Meridio Alfrani, premier de la délégation, sans jamais l'avoir vu pour autant.
Il s'approche humblement, attendant que celui-ci se soit entièrement extirpé de son véhicule, et lui tendit la main.

Enchanté, Idriss Koliman, je suis le Rapporteur Général de l'Assemblée Générale de Priscyllia. J'espère que vous avez fait bon voyage? Nous allons entrer directement dans l'hémicycle, où les porte-paroles vous attendent. Nous vous présenterons vos logements après les discussions.

Le rapporteur général fit signe à l'ambassadeur de le suivre en s'avançant vers l'immense entrée en verre de la Station d'Accueil Diplomatique. La délégation traversa un vaste et somptueux hall d'entrée rempli de soldat faisant le salut révolutionnaire. Face à l'entrée, de l'autre côté de la pièce, une lourde porte en chêne était tenue ouverte par deux soldats, cigarettes à la bouche. Suivi par les arcans, Idriss s'y engouffra, entrant dans l'hémicycle central de la station, dans lequel les porte-paroles avaient pris place dans les deux rangées circulaires.
Descendant un petit escalier, Idriss arriva au niveau de l'esplanade centrale, où les prises de parole s'effectuaient.

Sieur Alfrani, les places de votre délégation se situe au premier rang, juste ici. Je vais promptement prendre la parole, mais ne vous asseyez pas pour autant, je vous inviterais à parler juste après avoir clôt mon petit "speech". dit-il un large sourire au lèvre.

Il se mit au centre de la salle.

Camarades, ce soir nous accueillons la délégation arcane. Vous connaissez toutes et tous la situation actuelle de l'Arcanie, et le fort lien que cette situation possède avec notre pays et ses engagements.
Mais ce n'est pas pour parler de guerre que nous rencontrons les représentants arcans aujourd'hui, mais pour parler chaleureusement de l'amitié possible entre nos deux pays, et bien entendu, de ses conditions. L'idée étant, vous le comprenez pas, d'établir une ligne diplomatique et stratégique sincère, sereine, et profitable réciproquement entre notre pays Nord-Nazumiens et ce pays Sud-Eurysien. J'invite donc Meridio Alfrani, représentant de l'Arcanie, à prendre la parole afin de nous exprimer l'avis de l'Arcanie sur les modalités possibles de la relation entre nos deux pays.


Idriss regagna son siège, en faisant signe à l'ambassadeur de prendre sa place.
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M. Koliman s'approche de la voiture de Meridio, lui serre la main, puis l'emmena dans le bâtiment. Celui-ci était impressionnant, Meridio trouva le Hall magnifique.
La délégation finit par arriver dans l'Hémicycle et Idriss Koliman leur montra leurs places. M. Koliman fit un petit discours avant de laisser la parole à Meridio Alfrani afin que celui-ci explique l'avis de l'Arcanie sur les modalités pour les relations entre les deux pays.

Meridio se leva et répondit :
Bonjour Mesdames et Messieurs
L'Arcanie est tout à fait prête à entamer de réelles relations diplomatiques avec votre nation. Malgré nos nombreuses divergences, nos deux pays ont des points en commun notamment sur l'importance de la démocratie et la lutte contre la Haine. C'est pourquoi nous aimerions que nos deux pays soient prêts à aider l'autre en cas de crise, militairement et économiquement. Nous souhaiterions également que l'Arcanie ait une Ambassade à Priscyllia et que Priscyllia ait une ambassade en Arcanie. Cependant, l'établissement de relations diplomatiques ne se fera que si Priscyllia s'engage à respecter le fonctionnement politique de l'Arcanie et l'avis du peuple Arcan.
Nous aimerions enfin ouvrir le commerce entre nos deux nations Nous pourrions vous aider pour lutter contre la pénurie alimentaire que vous connaissez actuellement.
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Une porte-parole brune, aux yeux d'un bleu clair épatant, s'avança à son tour.

Monsieur Alfrani, nous vous retournons vos voeux, permettez moi la formule. Nous souhaitons tout autant que vous la création de relations diplomatiques stables entre nos pays. Nous n'irons pas dans une discussion stérile sur nos différences politiques fondamentales, qui ne nous mènerait à rien diplomatiquement, mais vos actions récentes prouvent que nous ne sommes peut-être finalement pas si différents. Une légère vague de désaccord sembla traverser l'hémicycle sur ce point. Nous sommes en accord, comme nous vous l'avions notifié dans plusieurs messages précédemment, de conclure un pacte d'assistance militaire. Cependant, celui-ci devra être élaboré, selon le fonctionnement priscyllien, ultérieurement à cette rencontre, avec le Conseil aux Affaires Stratégiques et Révolutionnaires, qui gère l'armée.
Nous vous proposons aussi l'ouverture d'une route commerciale aérienne entre nos pays, dont il conviendrait de fixer le trajet et les modalités aujourd'hui, si vous acceptez bien entendu. Cette route, en plus de faciliter divers traités commerciaux, serait une ouverture à la libre circulation des personnes entre nos pays.


Une autre porte-parole, madame Lucy-Anni, se leva de son siège.

Je me permet, chère camarade, d'ajouter une question à toute ces propositions. Face à l'insécurité alimentaire, quoique diminuée par une aide promise du Grand Kah, quelle ressource ou aide pourriez vous nous faire parvenir?
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Meridio répondit
Nous verrons donc avec le Conseil aux Affaires Stratégiques et Révolutionnaires pour la questions des aides militaires, seulement nous aimerions savoir un peu mieux ce que vous entendez par "le fonctionnement Priscyllien" ?
Sur la question de la route commerciale aérienne, nous l'acceptons parfaitement. Nous proposons également la simplification de la circulation entre nos deux pays, un passeport pourrait par exemple suffire à voyager entre nos deux pays. Cela permettrait notamment d'ouvrir nos pays au tourisme.
Enfin, nous proposons, pour l'aide alimentaire, d'organiser des récoltes alimentaires, afin de redistribuer la nourriture aux habitants de votre pays. Bien entendu, si cette aide ne convient, nous pouvons toujours négocier.
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La porte parole brune aux yeux bleus se leva une nouvelle fois :

Effectivement, je vous prie de m'excuser de mon imprécision. Nous sommes porte-paroles, membres de l'Assemblée Générale de la République Autonome de Priscyllia. Nous nous occupons des affaires non-militaires du pays, les affaires militaires, stratégiques et révolutionnaires revenant au CASR. Ce CASR est composé de dix camarades-stratèges. Nous vous conseillons de leur demander un entretien ou de leur envoyer une proposition de traité, dont ils s'occuperont incessamment sous peu. Par ailleurs, je me permet d'émettre l'idée, nous pourrions ajouter une séance de négociations demain, et y convier le CASR, ce qui permettrai une discussion entre l'AGCRAP, le CASR, et la délégation arcane à ce sujet. Si vous êtes en accord avec cette idée, sieur Alfrani, je ne m'y opposerais personnellement pas, et je pense qu'aucun de nous ne s'y opposerait.

Un porte-parole au premier rang demande poliment la parole en levant la main et en regardant autour de lui, comme s'il était moins légitime à s'exprimer que les autres.

La solution du passeport me semble être une bonne solution si et seulement si les règles entourant l'obtention de ce passeport ne comportent pas trop de difficultés entre nos deux pays tout du moins. La libre-circulation des personnes en dépens. Je pose donc la question à monsieur Alfrani : Quelles seraient selon vous les modalités d'obtention de ce passeport?

Idriss Koliman, vérifiant que personne ne demande la parole avant lui, se leva de son siège et s’adressa aux représentants arcans :

Je réagirais pour ma part à la proposition d'aide alimentaire. Nous ne pouvons dépendre en permanence de l'aide d'un pays en matière alimentaire, mais je suis obligé d'admettre que l'âge de nos infrastructures pose un problème de sécurité alimentaire. En cas de ravage des récoltes ou de crise particulière, nous aurons effectivement du mal à subvenir aux besoins de notre population. Je propose donc, en reprenant votre idée, la création d'un "Plan Rouge". L'AGCRAP, face à une situation alimentaire particulièrement instable, pourrait voter la déclaration de ce plan rouge. Dans ce cas, un paiement dont vous fixerez le prix sera versé à votre pays en échange de l'envoi immédiat d'une aide alimentaire et logistiques vers l'aéroport de Falcon. Si nous développions cette idée, quel prix nous demanderiez vous pour ce convoi?
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Meridio se lève et prend la parole :
Effectivement, organiser une séance en compagnie du CASR serait très intéressant, en espérant que nous pourrons nous entendre.
Pour les modalités de l'obtention d'un passeport, cela sera très simple, dans notre pays un passeport s'obtient gratuitement, avec un titre de séjour ou une carte d'identité. Les passeports Arcan ont une validité de 6 ans. Le seul moyen pour lequel l'obtention d'un passeport pourrait être bloquée serait si la justice en fait la demande (en cas de risques comme du terrorisme), ou si la personne est en attente d'un procès dans l'année.


Mme. Alferdo prend à son tour la parole à propos du Plan Rouge :
"Nous trouvons que l'idée de plan rouge est une bonne idée, nous vous proposons pour le prix de l'aide alimentaire, un cinquième du prix réel des aliments. Ce n'est qu'une proposition, on peut toujours en discuter. Nous pourrions aussi permettre à nos deux pays de déployer ce plan Rouge, et peut-être également l'étendre à d'autre aides."
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Le porte-parole s'étant inquiété au sujet des passeports fit un mouvement de la tête d'approbation suite aux explications du ministre.

Une carte d'identité priscyllienne serait donc suffisante pour obtenir ce passeport, une fois le traité signé?

La porte-parole chargée de la rédaction se leva.

Monsieur Alfrani, je vous laisserai répondre à la question de mon collaborateur ultérieurement, mais nous devons voter pour savoir si l'AGCRAP valide l'oganisation d'une deuxième séance de négociations demain, en compagnie du CASR. Porte-paroles, qui est pour?

Une trentaine de mains se levèrent.

D'accord. Qui est contre?

On distingua tout au plus deux mains levés.

Les non-votants sont considérés comme vote blanc, la séance est validée, je rédige une lettre au CASR tout de suite.

Idriss Koliman leva la main vigoureusement, remercia sa camarade, et se tourna vers la délégation arcane.

Je prends la parole maintenant, histoire que vous puissiez répondre sur ces deux sujets en même temps.
Le prix me convient personnellement, il s'agirait de sonder l'avis de la population à ce sujet, chose qui peut se faire d'ici ce soir selon moi, si mes camarades le veulent bien. Il serait intelligent que ce plan d'assistance soit réciproque entre nos deux pays, pour des situations d'insécurité alimentaire, certes, mais aussi sanitaire, sécuritaire... Le traité pourrait amener des précisions à l'aide que s'engage à apporter le pays receveur de la demande d'assistance en fonction du besoin émis. Il me semble que c'est une idée fort intéressante.
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Monsieur, c'est bien cela comme vous ne possédez pas de passeports dans votre nation une simple carte d'identité suffirait. Cependant, j'aimerais rajouter une condition, en rapport avec attentat que notre pays à malheureusement connu, les deux états pourraient temporairement limiter cette libre circulation en cas d'attentats, ou d'autre raisons semblables.
Pour le Plan rouge, c'est exactement ce que nous allions proposer, nous tombons donc ici en parfait accord. J'aimerai rajouter par ailleurs une proposition comme quoi, si un pays demande de l'aide, l'autre doit répondre favorablement, à l'exception de l'aide militaire (mais cela nous le verrons avec le CASR). Le contraire devrait selon moi amener à la rupture du traité.
Nous nous réjouissons de la venue du CASR demain.
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Idriss Koliman se leva,

Bien ! Nous avons l'air d'être sur la même longueur d'onde, monsieur Alfrani. Je vous présente ici un extrait du traité d'entente cordiale que nous avons signé avec les Pays-Plats, concernant la libre circulation des citoyen-es d'un pays signataire dans l'autre pays signataire.

Il lut à voix haute, en tenant une petite feuille de papier :

Traité d'Entente Cordiale entre le RAP et le RPP a écrit :
De la libre circulation des ressortissants des Pays-Plats en Priscyllia et des ressortissants priscylliens en Pays-Plats


Article 1 | Les deux états signataires s'engagent par ce traité à garantir l'accessibilité inconditionnelle de leur territoire aux ressortissants de l'autre entité signataire.

Article 1a | Cette libre-circulation inconditionnelle ne peut être remise en cause que par la rupture de ce traité, un accord de fermeture de la circulation réciproque entre les deux signataires, ou une situation d'urgence extrême. Dans ce dernier cas, la libre-circulation doit être rétablie sous les 14 jours, à moins qu'un accord réciproque de fermeture de la circulation soit établi d'ici ce délai. En cas d'arrêt de la libre circulation, le pays émetteur de la contrainte doit en informer l'autre.

Article 1b | Cette libre-circulation stipule que :
- Les ressortissant-es de l'un des pays signataires puissent se rendre dans l'autre sans en être empêcher par la nation d'arrivée, tout en respectant les éventuels quotas fixés par la nation d'accueil.
- Les ressortissant-es de l'un des pays signataires puissent se déplacer librement dans cette nation d'accueil, sous les mêmes conditions que les citoyen-es de cette nation et sous les mêmes lois.
- Les ressortissant-es de l'un des pays signataires puissent y retourner depuis l'autre pays signataire sans rencontrer d'opposition, à moins qu'il n'ait commis un délit justifiant cette restriction selon les lois du pays d’accueil.
- Que les ressortissant-es de l'un des pays signataires ne puissent pas subir plus d'une fouille électronique et une vérification d'identité lors de leur arrivée sur le territoire de l'autre pays signataire, sauf si une le/la ressortissant-e en question est suspecté de porter atteinte à la sécurité du pays d’accueil. Un durcissement des modalités de sécurité à l'arrivée des ressortissant-es d'un pays signataire dans l'autre pays signataire est assimilée à une fermeture de la libre-circulation, et ne peut donc se faire qu'aux conditions énoncées dans l'article 1a.

Ces conditions vous conviendraient-elles?
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Les conditions ici présentent nous conviennent. Cependant, il me semblerai plus sur de permettre un établissement de la libre-circulation au bout de 21 jours maximum plus tôt que 14.
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Un rapide vote à main levée organisé par Koliman suffit à déterminer que l'AGCRAP acceptait l'amendement proposé par le ministre arcan.

Bien, ce sera 21 jours au lieu de 14. Priscyllia a exposé toutes les propositions que nous avions prévu d'exposer. En avez vous d'autres, où pouvons nous décréter une suspension de séance jusqu'à demain?

Les porte-paroles prirent la nouvelle très au sérieux. Décidément, rester sur un siège pendant plus d'une demi-heure ne convenait vraiment pas aux priscylliens.
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Je pense que nous avons exprimé toutes nos propositions. La séance d'aujourd'hui peut être levée.
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Les porte-paroles se levèrent tous en même temps, ce qui provoqua quelques ralentissement au niveau de la porte de chêne qui servait d'entrée et de sortie pour l'hémicycle. Dans ce léger bazar, Koliman parvint à se diriger vers la délégation arcane, et s’adressa au seul homme dont il connaissait le nom :

- Monsieur Alfrani, nous allons attendre que mes camarades soient sortis avant que je ne vous montre vos appartements à l'étage. Je me permet cependant de profiter de cet instant pour vous convier, vous et les membres de la délégation qui souhaiteraient venir, à une soirée, comme il y en a tous les soirs à Aërola. Celle-ci est assez paisible, il s'agit du vingtième anniversaire de la Confédération Priscyllienne du Travail ! Cela sera aussi un moyen pour vous de vous restaurer simplement, il n'y pas beaucoup de restaurants en ville, et ceux qui existent sont trop peu sécurisés pour accueillir des invités diplomatiques. Vous joindrez vous à moi? A moins que vous ne souhaitiez vous reposer avant la séance de demain, bien entendu.
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