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Activités étrangères en Rousmala

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Activités étrangères en Rousmala

Ce topic est ouvert à tous les joueurs possédant un pays validé. Vous pouvez publier ici les RP concernant les activités menées par vos ressortissants dans la Patrie de Rousmala. Ceux-ci vous permettront d’accroître l'influence potentielle de votre pays sur les territoires locaux. Veillez toutefois à ce que vos écrits restent conformes au background développé par le joueur du Rousmala, sinon quoi ils pourraient être invalidés.
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El Boletin

16 janvier 2010 - Toujours en attente d'ouverture, l'ambassade alguarena au Rousmala demeure un croquis sur le papier, faute d'un réel intérêt de la part des autorités politiques rousmaliennes.


Les locaux prédestinés à se faire ambassade nations étrangères, verront-ils le jour prochainement?
La demande d’ouverture d’ambassade laissée pour morte interroge sur le caractère hostile de la gouvernance du Rousmala, eu égard à la nation voisine qu’est la Fédération d’Alguarena.


Une demande d’ambassade de la Fédération d’Alguarena, laissée sans réponse depuis trois mois, interpelle des députés sur le degré d’hostilité rousmalien à l’encontre de la Fédération. Un état aurait-il des motivations quelconque à s’abstenir d’ouvrir une ambassade? A priori non, car sur le papier, l’ouverture d’ambassade est l’établissement d’un canal de communication direct vers son homologue. Sans ambassade, pas ou peu de facilités à l’échange, compte tenu de la capacité conférée par celle-ci, à offrir une ligne et un interlocuteur privilégiés, sans cesse disponible pour s’entretenir avec son hôte dédié.

Une ligne qui se destine alors, au développement des relations bilatérales et ouvre le champs du possible. Ainsi donc, il faut comprendre que l’on ouvre pas des ambassades parce qu'on est partenaire ou allié, mais au contraire, on devient partenaire ou allié après avoir ouvert une ambassade. C’est pourquoi, de l’avis de certains députés fédéraux alguarenos, toute absence de volonté manifeste à l’ouverture d’une ambassade, résulte forcément d’une intention de ne pas co-construire une relation amicale et prospère avec l’auteur de cette demande.

Formulée vers octobre 2009, la demande d’ouverture d’une ambassade alguarena au Rousmala aurait-elle, par conséquent, du plomb dans l’aile? Incapable de trouver réponse à cette demande des plus élémentaires, plusieurs députés fédéraux, et avec eux d’autres éléments de la classe politique alguarena, avancent l’idée selon laquelle le gouvernement rousmalien aurait statué une hostilité spontanée à l’encontre de la Fédération d’Alguarena. Un cas qui interroge et laisse pantois de nombreux membres et figures éminentes de la vie politique alguarena, “faut-il interpréter l’absence de réponse à la demande d’ouverture d’une ambassade en Rousmala, comme un préambule à des actions hostiles contre notre Fédération?” Tous les scénarios sont possibles concèdent les journalistes, mais l’incapacité de la Fédération d’Alguarena et du Rousmala à ouvrir ne serait-ce qu’une ambassade chez l’un et l’autre, présage de relations si ce n’est tendues, au moins difficiles, par l’incapacité des uns et des autres à entamer la diplomatie nécessaire à l’installation d’un climat harmonieux dans la région.

Si l’incapacité de la Fédération d’Alguarena et du Rousmala à nouer des relations bilatérales fiables est dommageable, l’incapacité à entamer ce même processus diplomatique entre le Pontarbello et le Rousmala est quant à lui, plus inquiétant. En effet, la proximité directe des deux états, distingués d’une seule frontière terrestre, peut laisser entendre qu’en l’absence de coopération, les deux pays peuvent entamer des actions hostiles et de combat de haute intensité. “Le Pontarbello, c’est l’état péninsulaire que le Grand Kah a envahi, que le Pharois Syndikaali a occupé et que la Cobaricie a voulu impressionner, si le Rousmala lève le petit doigt, le Général pontarbellois Leopoldo Sapateiro va lui en lever un autre, son majeur. Je préviens juste…” nous assure le politologue Remicio Granda. “Le Pontarbello n’a pas perdu une seule guerre, c’est à ce jour, tout rapport quantitatif exclu, la meilleure armée au monde…” Et face à un risque d’affrontements armés entre les deux nations se partageant un même secteur régional, c’est bel et bien la Fédération d’Alguarena qui avait matière à jouer les médiatrices, pourvu seulement qu’on la considère à sa juste valeur, comme une nation à part entière, ce qui implique pour elle un canal diploamtique privilégié comme le prévoit l’ambassade.

En se refusant une correspondance privilégiée avec la Fédération d’Alguarena, le Rousmala se prive d’un acteur essentiel, si ce n’est le plus essentiel, de la région aleuco-paltoterrane, alors même qu’il n’exclut toujours pas des conflictualités avec son voisin pontarbellois, un état limitrophe vers lequel il se refuse également la moindre liaison diplomatique. Un choix politique risqué pour les affaires extérieures rousmaliennes qui, malgré la superficie très honnête de cette nation, reste bel et bien un petit pays eu égard à sa capacité économique, politique voire même sociétal, à supporter la guerre.

Le Pontarbello est une nation récente, née de la guerre et entre les mains de guerriers, toute situation conflictuelle le concernant permet de mettre en lumière une capacité de résilience pontarbelloise très largement supérieure à la norme, une chose dont le Rousmala ne pourrait pas en tout cas, se prévaloir…
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Limbre, 26 janvier 2010, 06h.

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Un homme au visage masqué par l'obscurité s'avance dans une ruelle sombre près du port. Il porte une cape noire qui le recouvre entièrement. Il rejoint une femme vêtue comme lui.

-Vous êtes venue ! Dit-il, soulagé. Il est impératif que nous parlions de la situation actuelle.

-Très bien, mais allons dans l'usine désaffectée, nous serons plus tranquilles, car, nous ne sommes jamais seuls, n'est-ce pas ?


Les deux mystérieuses personnes marchent durant au moins 5 minutes dans un silence de plomb. En se déplaçant, on aperçoit qu'ils portent un collier en forme de plume de corbeau.

Arrivé à l'usine, ils y entrent et reprennent leur conversation.


-Le président du Rousmala veut faire un référendum sur une possible intervention au Pontarbello et au Kodega pour les "libérer". L'armée rousmalienne est faible et inexpérimentée, celle du Pontarbello est puissante ou en tout cas, plus puissante que le Rousmala, elle lui est fidèle à 99.99%, c'est l'avantage des dictatures et le Pontarbello a des alliés. Quant à l'Empire Listonien, son armée est immense !

Si le Rousmala intervient et s'embourbe, c'est la catastrophe. Soit, ils investissent beaucoup et déploie une grande partie de leur armée, soit ils se retirent rapidement.

Dans le premier cas, cela va demander beaucoup d'argent et va faire trinquer un secteur du pays, les gens seront mécontents et manifesteront, provoquant des troubles dans le pays et éloignant les investisseurs. Le Rousmala sera dos au mur et ne pourra que se retirer ou s'obstiner, créant encore plus de tensions. Si les investisseurs fuient, l'économie va plonger et nos sites aussi. L'armée sera affaiblie et ne pourra plus garantir la sécurité du pays et là, on peut tout imaginer.

S'ils se désengagent, ils vont passer comme un pays faible, l'armée et l'état n'auront plus aucun crédit auprès de la population et la sécurité intérieure sera compliquée à gérer.

Mais nous, dans les deux cas, ça ne nous arrange pas. Le mieux se serait qu'ils n'interviennent pas. Mais cela met en lumière la fragilité de l'organisation. Il faut qu'on soit indispensable ! Qu'on soit encré et que peu importe la situation, on en profite. En période de crise, on doit pouvoir faire un max de blé sur le dos des gens !

Ce qu'on doit faire c'est 1, pouvoir influencer la population, 2, se développer dans le pays jusqu'à être partout et indispensable. 3, on doit pouvoir se [b]maintenir en cas de crise. 4, on doit pouvoir faire pression militairement et économiquement pour garantir nos intérêts.


- La priorité, c'est...


Suite, au prochain épisode !
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The World Post

7 février 2010 - Le Rousmala propose un référendum pour savoir si oui ou non, il déclarera la guerre au Pontarbello : fausse bonne idée.


La déclaration de guerre sur la base d'un référendum, le meilleur moyen de passer à côté des conditions politiques d'un tel acte.
L’idée même que la gouvernance rousmalienne vienne publiquement conditionner une entrée en guerre avec un voisin, par la votation de son peuple, atteste du caractère malade de ses institutions.


Pour aborder le cas d’une déclaration de guerre du Rousmala au Pontarbello, à peine cachée par ce premier et issue d’un vote populaire, certainement trafiqué compte tenu de la gratuité de ce bellicisme opportuniste, il convient de noter que la décision de déclarer la guerre est l'une des plus graves et des plus conséquentes qu'un pays puisse prendre. Par conséquent, le caractère téméraire de la gouvernance rousmalienne, actant son entrée en guerre contre le Pontarbello sur la base d’un référendum où 66% de la population serait “favorable”, se présente de la manière des plus burlesques qui soient. Pourquoi diable des citoyens, seraient favorables à une entrée en guerre, contre un pays avec lequel ils sont en paix, tout en expliquant que c’est une guerre défensive.

S’offrir la guerre à ses portes avec une telle légèreté est une aberration politique, qui laisse apparaître le caractère dément de l’autorité rousmalienne, chargée de “diriger” cet état réputé démocratique et bienveillant, mais prône la guerre défensive sous des motifs des plus fallacieux. En effet, le Pontarbello a toujours vu ses forces armées engagées dans des guerres défensives, sur son territoire. Ainsi, toute analyse rousmalienne visant à laisser penser que le Pontarbello serait susceptible de l’envahir sans crier garre, ne repose sur aucun élément probant, discréditant fortement cet alarmisme d’état, institutionnalisé par une gouvernance rousmalienne qui in fine ne souhaite qu’une chose, tenter l’expérience impérialiste en justifiant d’une conquête territoriale plus au sud, vers la péninsule Sud-aleucienne qui constitue à elle seule, l’actuelle zone de souveraineté pontarbelloise.

La guerre est une affaire sérieuse, tout le monde en conviendra, mais proclamer celle-ci même lorsqu’elle se trouve à nos portes, à nos frontières, est un péril bien plus grand encore. Car si la guerre implique nécessairement des pertes humaines sur le plan militaire, l’idée même qu’il y ait une guerre contre le Pontarbello, appelée des voeux de la gouvernance rousmalienne et de son peuple, doit nous faire garder à l’esprit toutes les pertes humaines qu’une telle tragédie impliquerait, parmi les populations civiles mais aussi sur le plan matériel, avec la destruction de nombreux bâtiments, directement à portée de main des populations rousmaliennes. Dans ces conditions, comment est-il permis que la population rousmalienne, directement limitrophe du Pontarbello, soit si encline à lui faire la guerre, à hauteur de… 66%. 66% des rousmaliens trouvent souhaitables une guerre avec le Pontarbello frontalier, une hystérie collective, qui gage de la décadence touchant sa société civile.

En effet, la guerre contre le Pontarbello, appelée du souhait même de 66% de la population rousmalienne, entraînera inévitablement des pertes importantes parmi les populations et les infrastructures civiles. Considérant les spécificités régionales du Sud-aleucien et du Nord-paltoterran, ainsi que la présence limitrophe de nations de premier plan à l’international, il est possible que le geste politique quelque hébété des autorités rousmaliennes, ne vienne également entraîner des conséquences géopolitiques et économiques à long terme, considérant la nécessité que des puissances locales de premier plan auront, à stabiliser le secteur et éviter toute flambée de violences durablement dommageable à la région.

En soumettant une déclaration de guerre au référendum, le Rousmala envoie un message ambiguë et certains diront une position de faiblesse, sur sa capacité à prendre des décisions cruciales et à diriger efficacement la gouvernance d’un pays. Effectivement, le choix de la guerre est une décision telle, qu’elle devrait être prise par des personnes compétentes, averties et qualifiées. Des personnes qui auraient en outre, accès à des informations stratégiques et susceptibles d’orienter leurs prises de décision ou à minima, de leur permettre de prendre celle-ci en toutes connaissance de cause.

En faisant porter le choix de la guerre sur le vote d’un boulanger, d’une chauffeur de taxi, d’un professeur des écoles, la prise de décision vient occulter toutes les considérations géostratégiques. Le référendum rousmalien portant entrée en guerre de son pays, a au final amené une prise de raison qui s’est affranchie d’une évaluation complète des risques et des conséquences.

Alors bien entendu, certains hommes politiques rousmaliens trouveront du mérite à un tel procédé, justifiant leur entrée en guerre par l’expression d’un processus juste et démocratique. Mais en réalité, il est peu probable qu’un référendum portant entrée ou non en guerre d’un État contre un autre, soit la conséquence d’une expression juste et démcoratique car les questions de sécurité nationale sont bien souvent complexes et difficiles d’assimilation pour le grand public. Un grand public qui peut possiblement se faire influencer, directement ou indirectement, par des manœuvres étrangères ou de la simple actualité sur son territoire national. Un électorat soumis à un relatif sentiment d’insécurité, momentané ou passager, peut voir sa perception de la nécessité d’une guerre changer (dans une certaine mesure).

Ce qui est plus dommageable encore, c’est que d’ordinaire la guerre est le résultat d’une absence de diplomatie. Ici, la guerre voulue par le Rousmala et contre le Pontarbello, se fait préalable à toute diplomatie, considérant le fait par exemple, que le Rousmala conditionne l’installation d’une ambassade pontarbelloise au Rousmala, qu’à la condition de disposer d’une entente préalable. “Conditionner l’installation d’une ambassade chargée d’améliorer les relations entre un état, à l’existence de bonnes relations entre les deux états. Une aberration, qui ne trouve son exemple qu’à travers le Rousmala.

En définitive, la décision des autorités rousmaliennes, de mettre au vote l'entrée en guerre préventive de son pays contre un autre, qui plus est directement limitrophe au sien, se fait une décision irresponsable et à minima imprudente, pour le pays. Dans cette configuration, la gouvernance rousmalienne démontre une relative incapacité à diriger efficacement son pays, conditionnant l'orientation stratégique de son pays vers une situation politique mal-maîtrisée.
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La Voz Del Popolo

12 février 2010 - 60% de la population rousmalienne seraient favorables à une intervention armée au Pontarbello au risque de déclencher la guerre sur le pas de porte de cet état d'Aleucie, des théoriciens refusent d'y croire et dénoncent une falsification des résultats par la gouvernance rousmalienne.

Le choix d'une interventon amrée au Pontarbello, le chemin périlleux des gouvernances rousmaliennes.
Faut-il accorder du crédit à la politique étrangère rousmalienne, considérant la participation active de ses strates populaires à ce référendum?


Si la guerre est souvent présentée comme l’échec manifeste de la diplomatie, l’idée nous apparaît comme particulièrement vraie et flagrante dans le cas du Pontarbello et du Rousmala, bien incapable de normaliser leurs relations par la simple présence d’une ambassade. Privés de canaux de communication, les deux états sont ainsi voués à dérouler une pensée sur laquelle aucune analyse du contradictoire auprès de la partie adverse n’est permise. En se privant d’installer une ambassade chez son voisin, le Rousmala se prive d’un canal diplomatique parmi les plus élémentaires qu’est l’ambassade, et l’opportunité faite par celle-ci, d’identifier un interlocuteur unique avec lequel correspondre en cas de crise entre les deux pays.
Présentement, le cas du Rousmala et du Pontarbello nous démontre d’une façon très concrète, les dommages militaires et économiques qui peuvent faire courir tous les choix précipités visant à négliger la diplomatie. “Discuter avec son homologue étranger n’est pas une fin en soi des relations politiques soignées, mais au contraire un préalable à la tenue de rapports solides et loyaux” expose un politologue sur notre antenne. Dans le cas du Rousmala, sa gouvernance conditionne l’ouverture d’une ambassade à la nécessité d’entretenir de bonnes relations avec lui ou les alliés de son choix. Une aberration infâme et sans nom, qui porte désormais la République d’Union National et le Rousmala, sur les sentiers de la guerre.

En soumettant le choix d’une intervention armée rousmalienne au Pontarbello par un référendum populaire, le gouvernement rousmalien démontre à qui se donne la peine de le voir, toute l’incapacité de cet état à nourrir des solutions pacifiques et rationnelles, s’en remettant au choix du peuple, pour conditionner une politique étrangère qu’il n’est plus capable de construire, considérant l’abrutissement de ses élites et les tensions qu’elles nourrissent sciemment à ses frontières.

“Le dirigeant du Pontarbello est ce qu’il est, un dictateur à n’en pas douter. Mais avancer l’idée que le Pontarbello plus qu’un autre pays, est disposé à envahir un autre état est quelque peu audacieux… Le Pontarbello est un territoire par trois fois envahi et occupé. La première étant lorsque les forces coloniales listoniennes s’y sont installées, la seconde lorsque les groupes paramilitaires kah-tanais s’y sont aventurés pour tenter de renverser Sapateiro et la troisième c’était immanquablement l’occupation pharoise d’une enclave côtière. Dans cs conditions, expliquer que la République d’Union Nationale est belliqueuse et qu’elle inquiète par le risque d’invasion qu’elle ferait peser chez soi, est quelque peu stupide. Le Pontarbello a été un pays envahi, jamais un pays envahisseur… L’idée même que le Rousmala déclare s’inquiéter d’un risque d’invasion sur son sol et met à la votation par référendum populaire, le choix d’une intervention armée au Pontarbello, donne raison à l’histoire qui se répète : le Pontarbello est une dictature agressée, en rien un état agresseur.

En définitive, voir l’état rousmalien soumettre au référendum le choix d’entrer ou non en guerre contre le Pontarbello traduit l’action de manière claire et limpide : faire la guerre au Pontarbello est un choix sciemment assumé par le Rousmala. Dès lors et fort de ce constat, le Rousmala ne saurait être l’état agressé, puisqu’il conditionne les circonstances et le calendrier dans lesquels la guerre a vocation à s’installer. “Le Rousmala fait le choix, par ce référendum, de l’initiative militaire contre son voisin pontarbellois. Ce faisant, l’idée selon laquelle le gouvernement rousmalien entamerait un processus d’autodéfense, visant à attaquer le Pontarbello agressif et impérialiste, ne tient plus une seule seconde. Le gouvernement du Rousmala apparaît ainsi faible, une faiblesse motivée par l’absence de courage politique et le choix délibéré de déléguer la guerre, à la volonté d’un peuple déconnecté des considérations politiques et géopolitiques, de ce qu’une telle tragédie impliquerait à tout à chacun.

La guerre, porteuse de fléaux, peut avoir dans son sillage d’importants dommages humains, matériels, économiques et financiers. Il est dès lors impossible que 60% de la population rousmalienne aient fait sciemment le choix de préférer celle-ci au maintien d’un statu quo et la poursuite de leurs activités quotidiennes. “Certains diront que c’est mathématique, la vérité est que c’est aussi sociologique… Les masses populaires ne peuvent pas aller dans le sens contraire de leurs intérêts et voter favorablement ce référendum, considérant toutes ces conséquences fâcheuses pour l'économie régionale et dans le quotidien du Rousmala, paraît plus qu’improbable.” Et lorsque le tempérament rationnel qu’on concède aux individus semble ne pas suffire pour dérouter des ambitions aussi malsaines que celles du choix de la guerre, les hypothèses finissent par aller bon train, notamment celle évoquant une falsification des résultants pour le gouvernement rousmalien.

Pour les experts, le résultat se veut plus ou moins formel, un score aussi large, issu des couches populaires et appelant à la guerre contre un pays directement limitrophe, possiblement porteur de la guerre au plus près du quotidien des rousmaliens. Vous ne pouvez avoir plus de 20 millions de personnes, désireuses d’appeler à la guerre au Pontarbello par référendum, alors que l'éclatement d’un conflit viendrait directement exposer la jeunesse rousmalienne, à la mort et la désolation. Une question vient par conséquent se poser : le référendum portant intervention militaire contre le Pontarbello, est-il l’objet de manipulation politique pour lui faire courir le risque d’avoir la guerre à ses portes?

Certains théoriciens veulent désormais y croire, “déjà”. Remettant en cause la portée et le réalisme des résultats que Baldassare Calabraise a su obtenir au travers d’un référendum. Dans un pays opaque, il n’y a rien de plus facile à manipuler que les résultats d’un référendum aux seules mains de l’institution. La presse rousmalienne, relayant des résultats pour le moins incongrus et surprenants, met de la distance entre elle et son schéma de démocratie. De son côté les organes journalistiques de notre Fédération, considérant la forte probabilité que des données aient pu être falsifiées pour servir les intérêts de l’état rousmalien, invitent fortement les spectateurs à conserver des mesures de sécurité à l’égard des informations aujourd’hui dispensées par le régime rousmalien.

Il est plus que probable que le résultat réel de cette action, soit conditionné par les autorités rousmaliennes de sorte à dérouler le scénario qui leur est le plus favorable et visant à entamer un processus conflictuel avec la péninsule pontarbelloise limitrophe. Si une telle hypothèse se confirmait par la sphère complotiste, c’est toute la trame rousmalienne qui s’effondrerait, renversant définitivement la table et donnerait une légitimité au Pontarbello des plus remarquables, pour pacifier un état limitrophe peu scrupuleux et s’autorisant des machinations.

Le référendum voulu par les autorités rousmaliennes pour légitimer les conséquences de l'intervention militaire envisagée au Pontarbello, est de nature très inquiétante, nous obligeant à examiner de plus près les résultats revendiqués. Les autorités pontarbelloises elles-mêmes le savent, si elles veulent fragiliser l'autorité rousmalienne dans sa politique étrangère cavaleresque dont la péninsule pontarbelloise est aujourd'hui la cible, elles vont devoir s'attaquer au crédit que les gens peuvent s'autoriser sur une initiative telle que celle-ci. Les complotistes défendent en effet la thèse que le gouvernement rousmalienne aurait cherché à se constituer un casus belli viable pour envahir le Pontarbello. Une initiative politique et citoyenne, apparaissant clairement aujourd'hui comme un boomerang, car dans le cas où ces 60% de votants favorables ne seraient pas confirmés et que des origines frauduleuses seraient prouvées, cela signifierait qu'il y a eu des manœuvres et des malversations dans le dépouillage des résultats. Un fait qui serait passé inaperçu au Pontarbello, mais se montrerait de première importance pour d'autres vivant en dehors de cette péninsule aleucienne désormais si célèbre.

Ainsi donc, il est permis de constater que les premières manoeuvres agressives du Rousmala, apparaissant sous la forme de référendum et d'appels au vote autour d'une intervention armée au Pontarbello, sont un plus grand danger pour lui-même, considérant la maladresse permanente qui entoure cette démarche inédite à travers le monde. Un fil rouge, sur lequel l'autorité rousmalienne s'autorise un numéro d'équilibriste, sans encore comprendre qu'une mauvaise gestion du dossier pourrait bien lui amener la guerre tant espérée, mais à ses depens...
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15 février 2010 - CONFIDENTIEL - Les pontarbellois préfèrent l’ordre et la réussite instaurés par le Général Leopoldo Sapateiro, à l’immobilisme économique du Rousmala.


Contre toute attente, le régime totalitaire du Pontarbello, cumule les réussites militaires, politiques et économiques, qui permettent de hisser le Pontarbello au rang des nations qui comptent, malgré l'hostilité ouverte affichée par le régime du Rousmala, sans réelle envergure face à son homologue lusophone et péninsulaire.
Réformateur, stable et discipliné, le régime autoritaire du Pontarbello offre de la matière pour transformer la petite République d'Union Nationale du Pontarbello en une micronation prospère et capable d’œuvrer pour sa défense ainsi que sa réussite.



Le Rousmala prétend avoir installé des camps aux abords des frontières, des camps désireux d’accueillir les pontarbellois prêts à quitter le pays pour entamer une nouvelle vie au Rousmala. S’il existe en effet des personnes désireuses de quitter le Pontarbello pour une installation durable au Rousmala, ce flux reste très largement anecdotique compte tenu des nombreux apports de la dictature du Général Leopoldo Sapateiro.

La dictature du Général Leopoldo Sapateiro offre la stabilité politique qui n’était pas permise sous l’Empire colonial listonien et s’impose comme un réformateur efficace.

Depuis l’indépendance pontarbelloise en juillet 2007, la République d’Union Nationale du Pontarbello a effectivement offert un souffle nouveau sur l’ensemble du pays. Des perspectives nouvelles, à commencer par l’assise d’une stabilité politique. “Même à l’époque de l’Empire colonial listonien, les crises politiques successives pouvaient ébranler la gouvernance et alimenter un climat d’incertitude autour de la trajectoire empruntée par les institutions du pays” confie un agent secret dans son rapport à destination de la direction de l’agence. “Aujourd’hui, l’accession au pouvoir du Général Leopoldo Sapateiro et la présence marquée de la junte militaire à la tête du pays, offre une longévité à la politique mise en œuvre dans la péninsule. Avec le Général Leopoldo Sapateiro c’est très simple, les gens peuvent se projeter. Il est là aujourd’hui et il sera encore là demain. C’est-à-dire que les réformes et les textes de loi appliqués peuvent s’inscrire au sein de projets politiques de fond, là où des pays libéraux seraient tout de suite limités par l’alternance du pouvoir et les réformes chargées d’en défaire de précédentes…” Il est clair et le Pontarbello en est un parfait exemple, que l’immobilisme politique n’est pas l’affaire des dictatures et qu’il n’y a, en définitive, rien de mieux qu’un régime totalitaire pour succéder à une révolution, de sorte à offrir les délais suffisants à l'exécution d’un travail de fonds, tant sur les lois que les institutions chargées de faire tourner le pays.
En vérité, la gouvernance pontarbelloise, fut-elle incarnée par le héros de l’indépendance qu’est devenu le Général Leopoldo Sapateiro, a plus de moyens, plus de billes que n’aura jamais l’état du Rousmala, pour réformer et accompagner le développement de son pays.

Les soutiens de la dictature Sapateiro, ont en effet pour eux le fait que ce régime, même autoritaire, est plus stable que ne peuvent l’être les gouvernances dites “démocratiques”. C’est un état où l’on ne subit pas les luttes intestines liées au pouvoir et les changements intempestifs de gouvernance qui empêchent la mise en place d’une certaine continuité des politiques exercées. Il y a une cohérence des politiques exercées qui peut offrir, si le gouvernant autoritaire s’en offre les moyens, l’opportunité de transformer en profondeur le pays, plus que ne pourrait l’être une nation dont la transformation se voit rythmée au gré des élections qui s’y déroulent.

Ainsi donc, seules les dictatures se montrent efficaces dans l’étalage de réformes abouties, menées en profondeur et qui, si elles sont en phase avec les aspirations locales du peuple, portent derrière elles tout un pays. Faut-il parallèlement à cela rappeler que la stabilité politique aujourd'hui offerte par le Général Leopoldo Sapateiro est un préalable essentiel pour le développement et la croissance économique. De là à dire que le Général Leopoldo Sapateiro et sa gouvernance totalitaire sont des préalables au développement de la croissance économique, il n'y a qu'un pas que le rédacteur du présent rapport interne s'est encore interdit de faire.

Du côté des démocraties comme le Rousmala se targue d'être, les réformes ont tôt fait d'apparaître au ralenti et d'encombrer inutilement le paysage institutionnel sur place. Au Pontarbello, pas de discussions interminables, pas de débats intempestifs ni d'actions d'entrave.

Le Général Leopoldo Sapateiro, un pilier de l’ordre social.

S’il y a une chose à laquelle la République d’Union Nationale du Pontarbello est tentée d’aspirer, c’est bien le calme et la sérénité, considérant les nombreux conflits ainsi que les multiples invasions qui l’ont affectés. Les pontarbellois ne veulent plus connaître la guerre civile et la fracture sociale. Dès lors, avoir l’un des héros de la guerre d’indépendance pour gouvernant, amène une certaine quiétude dans un espace public encore meurtri. Le Général Leopoldo Sapateiro, grand héros de l’unité nationale, est ainsi donc un pilier de la nation, autour duquel le peuple peut se rassembler et faire l’unanimité, considérant son engagement pour la formation politique du pays et ses victoires militaires contre les nations ennemies qui ont tenté d'envahir ou encore d’occuper le Pontarbello, telles que le Pharois Syndikaali, le Grand Kah ou la Cobaricie.

Ce général, héros et chef de guerre par excellence, est le dirigeant le plus apte pour maintenir la cohésion nationale et préserver le pays de toute nouvelle fracture sociale. En plus d’être une figure forte pour l’identité nationale, le Général Leopoldo Sapateiro et la junte militaire qui l’accompagne à la tête du pays apparaissent comme une main de fer pour y faire respecter l’ordre. Susciter l’admiration? pourquoi pas. Dissuader le chaos? une nécessité ! Ainsi donc, les moyens de lutte contre la criminalité déployés au Pontarbello sont parmi les plus dissuasifs et nous dirons même, les plus expéditifs au monde. Des actions et des moyens, qui constituent un réel levier pour le maintien de l’ordre et de la discipline. Le Général Leopoldo Sapateiro apparaît donc comme étant une figure politique de premier plan, une figure à la personnalité inspirante et porteuse de différentes valeurs morales, des valeurs tournées vers la discipline, la sécurité et l’ordre en société. Si à cela vous ajoutez la réelle réussite économique du Pontarbello, qui soit dit en passant accomplit la meilleure croissance économique mondiale en 2009, vous avez une “petite” nation autoritaire disposant de mille fois plus d’atouts, notamment économiques, que l’état au régime libéral qui trône à ses côtés et se jure de porter la paix et la prospérité dans la péninsule. Une stupide abberation, qui continue de vivre dans l’esprit étriqué de ceux ressentant le besoin de faire de leur gouvernance un modèle caricatural à suivre.

Ainsi donc, considérant l’incarnation du Général Leopoldo Sapateiro auprès de la population pontarbelloise, il est permis d’identifier l’homme comme un élément fédérateur du pays, plus fédérateur que destructeur en tout état de cause. Outre ces aspects, la réussite économique actuelle et la capacité de réforme d’un Pontarbello, même placé sous la gouvernance autoritaire du Général, offre de la matière aux populations locales pour lui faire reconnaître la bonne gestion du pays et l'élévation croissante du niveau de vie des pontarbellois, dont chaque citoyen produit à ce jour, par habitant et par an, autant de richesses qu’au sein de la Fédération d’Alguarena.

“Les Pontarbellois feront meilleure fortune au Pontarbello” est ainsi tenté de répondre simplement, le fonctionnaire identifiant pour l’établissement du présent rapport, qui place désormais le Général Leopoldo Sapateiro comme l’une des personnalités les plus influentes du Pontarbello.

Le Pontarbello et le Rousmala en guerre, il est probable que ce soit désormais le Rousmala qui finisse en état de dépeuplement.

Si le caractère volatile de la population pontarbelloise est aujourd'hui largement nuancé par des exposés claires et limpides quant aux atouts du régime pontarbellois actuel, le même questionnement est permis du côté rousmalien. Les rousmaliens ne vont-ils pas fuir le pays par centaines de milliers, considérant l'état de guerre amorcé avec son voisin dont l'armée a quand même taillé en pièce une garnison pharoise, un régiment de l'Empire impérial listonien et des dizaines de milices paramilitaires affiliées aux brigades solaires. Très peu miserait un billet de dix pesetas alguarenas sur le cas rousmalien, en cas de conflit chaud avec le Pontarbello.

Une guerre du Rousmala contre le Pontarbello tournerait largement à la faveur de ce dernier, compte tenu de l'expérience et des équipements militaires dont cet état péninsulaire dispose.

Une armée également réputée féroce sur le champs de bataille, connue pour avoir déjoué tous les pronostics lors des invasions kah-tanaises, en battant une armée forte de plus de sept mille combattants là où l'Armée Nationale du Pontarbello Libre en avait à peine sept cent à lui opposer. Mieux entraînée, mieux équipée et déjà éprouvée sur le champs de bataille face à une armée qui sur le papier, lui était dix fois supérieure, sous quelles auspices le Rousmala peut espérer vaincre et envahir un Pontarbello fier et indépendant, qui ne connait pas la défaite? Certains experts militaires identifient déjà une telle question comme de la pure rhétorique, concédant volontiers et sous tous les scénarios permis, la victoire au Pontarbello.

Une défaite militaire rousmalienne hautement probable, qui donnerait possiblement matière à réfléchir de l'autre côté de la frontière. L'armée rousmalienne est-elle vraiment faite pour une confrontation directe avec l'armée pontarbelloise? La population rousmalienne verra-t-elle vraiment plus de pontarbellois les rejoindre que de rousmaliens quitter le pays? Une rapide comparaison des deux états semble aujourd'hui largement donner l'avantage au Pontarbello, et ce sous tous les angles, qu'ils soient politiques, sociétaux, économiques ou encore commerciaux...
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L’étrange ombre de l’ambassade pharoise en Rousmala

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Un diplomate se doit d’avoir avec lui tout un service diplomatique. C’est-à-dire qu’on ne travaille pas seul, ou tout du moins, pas bien seul. Fallait-il pourtant que ce corps là soit pour moitié composé d’espions ? Habillés à la manière albienne, sans sobriété, moustaches élégantes et coiffures alambiquées, ces hommes et ces femmes affichent de manière ostentatoire le chic de la dernière mode de Kanavaportti. Culture raffinée et sensible, les couleurs vives chatoient et les lotions destinées à sculpter le poil en arabesques improbables donnent le ton. C’est bien la vieille Eurysie qui se présente au Nouveau Monde, ses mœurs, sa bizarrerie.

Ils n’ont pas l’air bien terribles, ces pharois, avec leurs sourires, leurs cravates à poids et leurs vestes dont les boutons dessinent des motifs en spirale. Et cet ambassadeur, on dirait d’avantage un zazou qu’un officiel, il a l’air fantasque, mais pas méchant.
Gare.
La C.A.R.P.E. est à l’image de l’eau profonde : parcourue de courants invisibles. Et derrière les bonnes mines, les plaisanteries anodines, il y a des hommes et des femmes qui travaillent et s’agitent et dans l’ombre de l’ambassade pharoise, posent les pierres d’une opération qui n’a que trop tardée.

Car il y a installation et installation. Jolies lampes, tapis duveteux, du mobiliser agréable et une organisation fonctionnelle de l’espace pour accueillir non seulement les bureaux de l’ambassadeur et de ses équipes, mais aussi un grand hall, et le nécessaire pour faire de ce lieu un consulat authentique.
Et puis il y a le reste. Les lignes cryptées. L’antenne radar. Le réseau pare-feu. Et une liaison directe avec l’éminence grise du Pharois Syndikaali, le Capitaine Mainio lui-même qui, une fois par semaine, aime à passer un petit coup de fil de routine à ses agents. La C.A.R.P.E. a ses bureaux, au cœur des autres bureaux. On ne sait pas très bien qui est qui, parmi les bureaucrates de l’ambassade, mais on sait qu’il y a anguille sous roche. Métaphoriquement.

Ce qu’on ignore d’avantage, en revanche, c’est qu’il y a une autre équipe, hors de l’ambassade. Une équipe bien moins identifiable que les Pharois avec leurs moustaches amusantes et leurs chapeaux rigolos. Les hommes du Colonel Monteiro. Des Listoniens. En tout points semblables à des réfugiés du Pontarbello. Ils parlent la même langue, possèdent la même culture. Et une étonnamment bonne documentation sur la région et ses spécificités grâce à l’ouverture des archives coloniales dont leur a fait profiter Listonia. Certains même y ont vécu, dans le temps. Il y a donc matière à se dissimuler, en Rousmala, au Pontarbello. Populations sœurs, le petit territoire colonial, désormais tombé sous la coupe de la junte de Sapateiro n’est pas une verrue sortie de terre. Elle est la pointe d’un continent plus vaste : l’Aleucie. Et ces populations métissées se ressemblent, melting-pot de cultures, de langues et de mœurs, fruits abâtardis du mélange des héritages des premiers peuples et de ceux importés par les colons à partir du XVIème siècle.

Reconnaître le terrain, s’y familiariser, plutôt, prendre l’air des choses, discuter, à l’occasion, via des intermédiaires, avec quelques contrebandiers de la région. Le Pontarbello est devenu une forteresse, et il fait bien. Car il n’a aucun secret pour ceux qui, plusieurs décennies durant, y ont régné en maîtres incontestés.

Dans l’ombre de l’ambassade pharoise, charrie des anguilles, des poulpes et des requins. Et charrie l’ancien empire, Listonia, la vieille dame, la morue. Un vrai plateau de fruits de mer !
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20 février 2010 - Le Rousmala déclare la guerre au Pontarbello, qui se dit prêt à l’offensive.


Soldat pontarbellois posté aux abords de la frontière rousmalienne.
La déclaration de guerre rousmalienne a été “prise en considération” par l’état-major de l’Armée Nationale du Pontarbello Libre, des mots même de l’administration militaire du Général Leopoldo Sapateiro.

L'histoire semble vouée à se répéter pour le Pontarbello, après que le Rousmala, au terme d’un référendum populaire manifestement biaisé voire pire, truqué, ait déclaré que 66% de sa population approuvait une intervention militaire au Pontarbello. “Heureusement que le score n’aurait pu se payer un 6 de plus, on aurait eu une idée assez précise de ceux à qui l’on a à faire…” a déclaré un conseiller du général Leopoldo Sapateiro. En plein boom économique, et sorti victorieux des manoeuvres d’invasion orchestrée par les milices paramilitaires kah-tanaises, l’occupation pharoise et les manoeuvres d'intimidation cobariciennes, le Rousmala semble décidé à imposer de nouvelles rivalités à notre jeune nation qui continue d’apparaître encore à ce jour, comme une armée invaincue, toute considération de taille mise à part.

Si la guerre vient d’ordinaire frapper des pays en mauvais termes, le cas du Rousmala fait office d’exception puisqu’il n’y a, à proprement parler, aucune relation entre ce dernier et le Pontarbello. Pourtant, très critique des circonstances dans lesquelles le Pontarbello a trouvé l’indépendance, le Rousmala n’a pas souhaité rectifier le tir, préférant laisser le choix de la paix régionale entre les mains de tout le monde disposant d’une carte d’électeurs, c’est-à-dire n’importe qui !

Vous êtes facteur? boucher, danseur de castagnettes ou maraîcher? Venez-nous dire si une intervention militaire au Pontarbello et au Kodeda serait souhaitable !

Une démarche burlesque qui a trouvé le moyen de se surclasser, par l’annonce des résultats à ce référendum, faisant état d’un large soutien de la population rousmalienne, en faveur de la guerre. Pour chiffrer ce soutien, il est permis de citer le cas des 66% de citoyens rousmaliens appelant à une intervention armée au Pontarbello, un résultat colossal qui encore matière à se bonifier avec cette fois-ci pas moins de 70% de citoyens “favorables à une intervention armée au Kodeda”. Une logique guerrière, agitée dans ses proportions les plus larges, au point de faire du caractère fiable de ces élections.

Des centaines de milliers de personnes, soit 66 à 70% de la population électorale rousmalienne, se sont dit “Au diable le quotidien et la routine, je ne savais pas quoi faire de mes prochains mois, je pense qu’il ne serait pas déconnant d’aller déclarer la guerre à mon voisin direct, qu’est l’administration impériale listonienne au Kodeda, et la junte militaire pontarbelloise”. Une aberration, une situation irrationnelle, qui fait gager aux autorités pontarbelloises, que le scrutin n’a pu se dérouler, en toutes circonstances, comme il aurait dû être prévu…
Quoiqu’il en soit et bien qu’il pèse à ce jour de forts soupçons de trucages autour d’un référendum populaire aussi lunaire que celui-ci, le résultat est là, les autorités rousmaliennes ont formalisé l’approbation du peuple, pour porter la guerre au Pontarbello. Un soutien populaire largement provoqué par le discours incitatif des autorités rousmaliennes, à commencer par celui du Président rousmalien lui-même.

Un discours entendu par le peuple rousmalien lui-même qui “aurait voté et très massivement” le choix d’entamer une intervention militaire au Pontarbello. Face à cette nouvelle tonitruante, le Général Leopoldo Sapateiro déclare quant à lui, “prendre acte de la déclaration de guerre du gouvernement rousmalien, après que ce dernier ait demandé à son peuple de voter quant à la nécessité d’une intervention militaire rousmalienne sur le sol pontarbellois”. Un discours à destination de son peuple a pu être prononcé sur les ondes officielles de la télévision et des radios locales.

"Mes braves pontarbellois et pontarbelloises,

Le sort semble s’acharner contre nous, après la survenue d’une énième déclaration de guerre, cette fois-ci portée par notre plus proche ennemi autodéclaré, le Rousmala. Effectivement, au terme d’un vote populaire précipité par un gouvernement nous étant hostile, le peuple rousmalien a convenu d’offrir toutes les largesses nécessaires à son gouvernement, pour que celui-ci nous fasse la guerre sur notre propre. Une situation aussi dommageable qu’inacceptable, quand l’on sait tous les bénéfices permis si nos deux nations avaient fait le choix de la coopération…

Le permis de tuer que le président rousmalien s’est forgé auprès de sa population, n’a aucune valeur au Pontarbello et doit être combattu avec toute la force et tout le courage que nous nous sommes connus face à nos précédents ennemis…

Cette déclaration de guerre sonne comme une énième manœuvre invasive en provenance d’un état étranger, un état désireux de nous placer sous une botte. Mais pontarbellois et pontarbellloise, êtes-vous une colonie? Êtes-vous prêt à renoncer au monde que nous avons bâti et au concept même de Pontarbello? Assurément que non ! Notre rêve national s’est forgé par l’indépendance et notre indépendance par le sang des martyrs. Il ne saurait être fait pire offense à tout ceux que nous avons déjà perdu pour la reconnaissance de notre pays que celle visant à baisser les bras, concédant sa disparition…

Si le pontarbellois, compte tenu des sacrifices concédés jusqu’ici, sait ce qu’il souhaite, permettons-nous de réaffirmer au monde entier ce dont il ne souhaite pas ! Les velléités guerrières et la menace permanente que souhaitent faire peser la présidence rousmalienne sur notre peuple constituent une réalité qui ne peut plus être ignorée… Le Pontarbello a été menacé, le Pontarbello a été attaqué, le Pontarbello a été envahi, le Pontarbello a été occupé, mais pas un seul de ces scenarii n’a fait l’impasse sur une victoire pontarbelloise. Nous triompherons de nos ennemis car nul ne saurait détruire notre nation, vous êtes la nation, celle-ci n’est pas une terre, n’est pas une carte, c’est une volonté et un même esprit, tous les deux tournés vers le succès.

La nouvelle menace qui nous est aujourd’hui imposée par le Rousmala, n’est que l’écho de notre Histoire et l’opportunité d’à nouveau prouver notre détermination la plus ferme, à dérouler notre projet commun. Nous devons être prêts à faire face à cette menace, et je suis convaincu que nous triompherons. Notre pays a toujours été fort et résilient, et nous avons surmonté des défis difficiles dans un passé pas si lointain quand l’on porte un rêve vieux de trois ans seulement. Cette fois-ci ne fera pas exception. Nous avons les compétences martiales, notamment sous l’égide notre force Ascara, pour nous défendre contre toute agression et faire s’abattre le feu du chaos à l’endroit même où nos ennemis auront fait le choix de l’entretenir…

Alors bien entendu, malgré toutes les épreuves rencontrés et autant de succès remportés, cette nouvelle guerre ne sera pas facile. Nous devrons tous faire des sacrifices pour protéger notre pays et notre mode de vie indépendant. Sans qu’il ne me soit permis d’en douter, nous devrons travailler ensemble et mettre de côté nos différences pour lutter contre cette menace.
Si jusqu’à présent nous avions fait le choix de subir l’invasion de nos ennemis, il est aujourd’hui permis de dire que notre peuple n’a que trop souffert de voir la guerre sur son perron. Je tiens par conséquent à rassurer chacun de nos braves compatriotes quant au fait que nous avons un plan en place pour assurer la sécurité de notre nation et limiter le poids de la guerre que notre ennemi tente aujourd’hui de nous imposer…

Bien entendu, l’idée que l’on se fait d’une guerre et des plans qui l’entourent souffrent toujours d’une variable dangereuse. Aussi je vous demande à tous, de rester calme et de limiter de longs déplacements sur le territoire national car la situation peut changer en un temps relativement court. En outre de ce point, je vous remercie par avance d’offrir le meilleur de votre coopération auprès des autorités compétentes, chargées localement de gérer la crise et les risques sécuritaires que nous nous apprêtons à traverser…

Merci de votre attention.”

Ce discours, largement relayé par les canaux de communication officiels et non-officiels, sonne donc comme une réponse à l’entrée en guerre de la présidence rousmalienne belliciste, à ce détail près que le Général Leopoldo Sapateiro, héros de la guerre d’indépendance pontarbelloise, fait le choix à travers celui-ci de s’adresser à son peuple, pour le porter à ses côtés dans les efforts de guerre à venir.
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22 février 2010 - CONFIDENTIEL - La péninsule sud-aleucienne voit la guerre s'installer à nouveau.
Ce rp acte les manœuvres offensives pontarbelloises vers le Rousmala, ainsi que le gel des atlas au 22 février 2010.


Contingent de l'armée pontarbelloise, mobilisé pour une intervention armée au Rousmala.
Spirale infernale pour le Pontarbello, à nouveau contraint à la guerre par un voisinage irréfléchi.

Dans un territoire où les guerres se succèdent mais ne se ressemblent pas, la République d’Union Nationale du Pontarbello se prépare à répondre avec force à la déclaration de guerre qui lui a été faite par le Rousmala. Une déclaration de guerre rousmalienne, motivée à l’issue d’un référendum populaire portant sur le souhait ou non, de soutenir une intervention militaire au Pontarbello.

Les motivations avancées et limitantes du Rousmala pour justifier la conflictualité de son pays avec le Pontarbello, résident dans le fait que la gouvernance pontarbelloise, celle-là même qui s’est forgée par les armes et la guerre lors de son indépendance, n’est pas légitime dans la gouvernance du pays. Certains experts internationaux se seraient même maladroitement amusés à dire que la présidence rousmalienne aurait pris en grippe la gouvernance pontarbelloise car le Général Leopoldo Sapateiro n’est pas de ces dirigeants qui “portent la cravate”. Un détail, vestimentaire, qui résume à lui seul la différence de genre entre les deux gouvernances.

Le dirigeant rousmalien, malgré le bon genre qu’il se donne, reste un individu fondamentalement prévisible sous son déguisement d’homme de bonne compagnie, un costume porté en toutes circonstances même pour annoncer le pire de l’Humanité, à l’instar de la déclaration de guerre formulée, au terme d’un vote populaire formalisé par un référendum ouvert à chacun et qui selon les résultats officiels (non vérifiés et communiqués par le gouvernement rousmalien) feraient état d’un soutien de l’ordre de 66% des votes, inscrits en faveur d’une intervention militaire au Pontarbello. Un chiffre fort, une donnée importante et une approche légère par la capacité faite à chacun, d’y aller de son avis autour d’un sujet grave et marquant pour la décennie à venir.

La plupart des votants n’ont pas d’approches géopolitiques du sujet, si tant est que le gouvernement rousmalien en est eu une lui-même. Ce qui veut dire que le choix de déclarer ou non la guerre au Pontarbello a strictement reposé sur des considérations d’ordre affectives, du ressenti, car une proportion très large des votants ne pouvaient raisonnablement pas exprimer autre chose que ça, compte tenu de leur méconnaissance des enjeux économiques et politiques locaux. De son côté le Général Leopoldo Sapateiro, sous son uniforme qui n’est amené à briller que par le port des nombreuses médailles militaires, passe pour un homme de terrain et d’action, là où son homologue rousmalien se complait dans des élucubrations dont il espère mesurer la portée et voir de son vivant.

Et l’action, le Général Leopoldo Sapateiro peut se la permettre, devant les cent-quatre-vingts et quelques kilomètres de frontière partagés avec le Rousmala. Une région qui ne souffre, soit dit en passant, d’aucun relief infranchissable et nourrit donc, des projections militaires diverses et variées. Offensive le long des côtes Ouest et Est, attaque éclair vers la capitale rousmalienne de Filvia, tous les scénarii sont possibles.

Implacable, le Général Leopoldo Sapateiro a acté une réponse militaire dirigée contre le Rousmala, afin de prévenir toute agression militaire rousmalienne, amorcée par un référendum populaire encourageant les élites du pays à le faire… Une aberration née de l‘hystérie rousmalienne, à vouloir faire la guerre au Pontarbello en lui refusant tout canal diplomatique. En l’absence de canaux dédiés, la diplomatie semble vouée à se raccrocher aux armes pour exprimer ses exigences et négocier le compromis qui satisfera les différentes parties prenantes.
Les forces pontarbelloises, de l’Armée Nationale du Pontarbello Libre, s’il fallait faire honneur à leur dénomination première, sont des unités peu nombreuses mais particulièrement aguerries, compte tenu des affrontements passés dans la région. Les soldats rousmaliens quant à eux, méconnus sous une situation de combat à l’international, ont quand même matière à se laisser intimider par les vétérans qui leur feront face. A cette expérience se mêle de surcroît un équipement capable d’entretenir une force impactante côté pontarbellois, par la combinaison tripartite des armées de l’air, de terre et de la marine.


Message secret
Information secrète réservée aux personnes autorisées


(La stratégie militaire employée sera rédigée ultérieurement)
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le murmure des corbeaux


-Nous avons commencé à expérimenter le plan Alpha dans une ville au nord du pays. Cette ville contient 10'000 habitants et 10 boulangeries. Dans cette ville, 3 boulangeries étaient en vente. L'organisation a débloqué 50'000'000$ pour mener à bien cette opération donc nous étions très larges même s'il fallait acheter à perte.
Considérant que le blé et de ce fait la farine sont moins abondants au Rousmala que dans l'Empire, le prix de cette même farine est environ 2X plus chère. Nous avons augmenté les prix. Les habitants du quartier sont de ce fait allé vers la boulangerie la plus proche qui s'est retrouvé avec un surplus de client et qui a dû recruter plus de personnel et faire plus d'achat, tout en conservant un prix plus élevé. Au bout de 6 mois, ils ont dû fermer, car les finances ne suivaient plus. Cela s'est répété crescendo dans les autres boulangeries. Nous avons racheté les bâtiments en faillite et continué à augmenter les prix jusqu'à ce que toutes les boulangeries nous appartiennent. Dans une petite ville comme cela, cela nous a pris 1 an et 7 mois, mais à l'échelle du pays cela prendra plus de temps.

Nous avons donc investi dans plusieurs autres secteurs :
-l'agriculture
-la distribution
-l'immobilier
-le financier
...

Pour cela, l'organisme a débloqué 50 milliards et nous contrôlons une certaine partie de l'économie de la région n°10932.

Voici les investissements économiques du Murmure des Corbeaux au Rousmala avec un graphique par taille :
https://media.discordapp.net/attachments/1097120968159264881/1097121795812892692/investissement_economique_rousmala_MDC.png?width=843&height=571

Immobilier-----Finance-----Industrie chimique-----Extraction minière-----Agriculture-----Distribution-----Activités Illégales
1950 : 20M $------100M $------100M $-----------------200M $
1975 : 75M $------135M $------175M $-----------------400M $
2000 : 100M $-----200M $------250M $-----------------550M $
2005 : 200M $-----300M $------350M $-----------------650M $
2009 : 275M $-----375M $------425M $-----------------700M $
2010 : 350M $-----400M $------475M $-----------------750M $


[en cours de rédaction]
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Une guerre injuste se déroule au Prodnov et des civils et militaires y sont tués. Encore le produit d'une dictature sanglante ! Cette guerre de réunification insensée touche en premier la population, alors fait un dont aux CdD. Ces dons seront reversés à la RPL.

Envoyé vos dons pour que la paix soit un rêve devenu une réalité au Prodnov !


Les Chevaliers du Devoir

Let's build the world of tomorrow, with love as our only foundation!

https://media.discordapp.net/attachments/1070343857167929426/1094010012810092615/les_chevaliers_du_devoir.png?width=570&height=571


HRp
Il y a une faute sur l'affiche, c'est dictature et non pas dicature ^^
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GLOUGLOU ET GUÉGERRE SUR L'OCÉAN


Illustration : GLOUGLOU ET GUÉGERRE SUR L'OCÉAN


Le chalutier maronhien en provenance du port de pêche d'Uminomon, "L'agouti des Mers", voguait sur les eaux de l'Océan Carmin, en quête d'acoupas rouges assez frais pour approvisionner les marchés de l'île d'Urawa et de la Péninsule du Couchant. Étant donné l'exceptionnelle croissance de notoriété que connut la pêche de l'acoupa ces dernières années auprès des pêcheurs maronhiens, le chalutier ne fut pas le seul à s'éloigner des côtes de la Maronhi pour trouver de nouvelles zones de pêche exploitables. Partout depuis le Golfe de Biwa jusqu'au Scintillant, en passant par l'Océan Carmin, les chalutiers venus de la terre que l'on dit bâtie par « le soleil et l'acier » chassaient le précieux poisson comme le jour chasse la nuit. Il était clair que pour ces pêcheurs, l'acoupa était le trésor des mers, leur source de prospérité et de salut, et que les dieux leur souriaient en les guidant sur les flots.

C'est ainsi que "L'agouti des Mers", dont le nom faisait d'ailleurs référence au conte populaire « L'exil de la méduse », s'aventura assez près des eaux exclusives rousmaliennes au large des îles dites Frondaises. Assez près des fonds sablonneux desdites îles pour venir lâcher les filets sur les bancs d'acoupas que comptaient ces eaux, et de par là même, attirer sur lui la colère des pêcheurs locaux et sonner l'alarme aux autorités maritimes restantes dans un contexte de guerre avec le Pontarbello.

L'équipage, composé de deux marins expérimentés et de quatre jeunes hommes, se tuait à la tâche pour remplir les filets et assurer une pêche fructueuse. C'était sans compter sur les troubles que pouvaient causer la rencontre avec un chalutier rousmalien. Le vieux capitaine de ce dernier, sans doute de nature téméraire, n'hésita pas un instant à se présenter sur le pont de son bateau pour encourager les Maronhiens à rebrousser chemin. Cependant, la vieillesse est un naufrage ; le capitaine ne put donc réagir assez vite à la réaction démesurée d'un des pêcheurs maronhiens, le jeune Fukui Kagemori qui, dans un élan de confiance troua la main dudit capitaine rousmalien d'un tir de carabine à plomb. Dans la confusion de l'incident, "L'agouti des Mers" prit la fuite, évitant ainsi les autorités rousmaliennes alarmées. L'incident, bien qu'il fut isolé, préoccupa tout de même les autorités sur l'affluence grandissante des pêcheurs de Maronhi autour des îles.

En résumé, étant donné la situation de guerre de voisinage sur le continent sud-aleucien entre le Pontarbello et le Rousmala suite au référendum populaire de ce dernier ainsi que des difficultés de patrouille maritime qu'une situation aussi alarmante pourrait causer sur les territoires outre-mer rousmaliens, c'est une véritable déferlante de navires de pêche maronhiens qui s'abat sur les îles Frondaises, propriété de la Patrie du Rousmala dans l'Océan Carmin. Ces derniers, à la recherche du précieux acoupa, poisson aussi bien réputé pour sa saveur que pour les qualités cosmétiques ou aphrodisiaques supposées de ses organes internes, n'hésitent en aucun cas, poussés par l'appât du gain, à frôler les eaux rousmaliennes, voire parfois à les violer. De plus, pour certains Maronhiens, les îles Frondaises sont considérées comme propriété de la Maronhi. En effet, l'explorateur burujois Sekura Kobayashi, aurait selon certaines sources, revendiqués lesdites îles Frondaises, alors nommées "îles Tarō", au nom de la famille impériale Burujoa en l'an 1524. Passées sous la juridiction du daimyo de Fujiao, l'autorité nippone sur les "îles Tarō" n'aurait été que purement théorique et n'aurait reposé sur aucune véritable présence militaire ou institutionnelle. C'est en plein contexte de fin de la guerre des Provinces Combattantes voyant s'affronter les grands seigneurs du plateau maronhien sur fond de prise d'indépendance vis à vis de l'Empire, plus précisément en 1767, année de l'unification des provinces côtières par Ashijin Susano, que les îles voient l'arrivée de chefs rousmaliens, supplantant alors le premier seiitaishōgun de Maronhi dans son droit supposé de prendre possession des îles.
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Informations du Thaon

Nazum rousmalien : la diaspora yaghobe s'inquiète de la situation en Iskandriane


Vivan Kotak, correspondant yaghob au Nazum rousmalien | 01/08/2010

Gordhangas Katsiarades, Hadabbar (Premier ministre) d'Iskandriane avec l'armée (Rajnath Singh, Ministre de la Défense de l'Inde)

Le rapprochement entre l'armée iskandriote et Gordhangas Katsiarades inquiète les yaghobs d'Iskandriane.


Alors que l'état de santé du satrape vieillissant son Altesse Sophoclès IV Heliocleios se dégrade, différentes factions semblent émerger dans le cadre de la succession au trône satrapique - et au-delà, sur la question des institutions et du régime politique iskandriote. Cette situation en constante dégradation inquiète grandement la communauté sindhique mais aussi la diaspora hellénique présente au Nazum rousmalien, à Kabeil. Dans le petit comptoir commercial du Rousmala sur la côte occidentale du Nazum, les communautés sont nombreuses à se côtoyer et le chef-lieu a la réputation d'être la cité cosmopolite d'accueil des réfugiés de tous horizons. Varanyens ayant fui la dictature impériale puis la guerre civile, yaghobs (sindhiques) ayant fui la répression en Iskandriane, marchands helléniques profitant de la prospérité économique et commerciale en Leucytalée...

Craignant une recrudescence des violences interethniques contre la communauté yaghobe en Iskandriane, les représentants locaux de la communauté se sont insurgés contre le retour en force des terroristes nationalistes, les Tigres du Yaghob, puis plus récemment, contre les propos militaristes et jacobins de l'Hadabbar (chef du gouvernement) d'Iskandriane, Gordhangas Katsariades. Le départ d'Iskandriane pour bon nombre des ressortissants yaghobs au Nazum rousmalien tient en effet à la répression extraordinaire exercée par le jeune Satrape au début de son règne, il y a plus d'un demi-siècle. Souvent survivants ou descendants de survivants, les yaghobs de Kabeil sont de farouches opposants au régime monarchique et défendent une vision nationaliste et fondamentaliste de leur patrie malgré la distance dans le temps et l'espace avec la Yaghobie.

Loin du tumulte d'Iskanderabad, les yaghobs du Rousmala sont inquiets ; mais la communauté internationale semble l'être aussi. L'émergence de violences interethniques entre helléniques, varanyens et yaghobs n'est jamais bon signe et, bien au contraire, cristallise les tensions. Un potentiel conflit en Iskandriane serait en réalité un symbole pour l'espace nazuméo-leucytaléen : la guerre de civilisations millénaire entre helléniques, varanyens et sindhiques ne s'est jamais terminée aux confins orientaux de l'ancien empire hellénistique, laissant une image déplorable d'un continent nazuméen pourtant riche culturellement et politiquement parlant. L'enjeu pour le Rousmala plus particulièrement est aussi une escalade des tensions, entre d'une part un Mokhaï « révolutionnarisé », un Varanya républicain instable et une Iskandriane au bord du précipice.

Aucune solution ne semble poindre à l'horizon. Si la crise du Mokhaï a été endiguée manu militari par une coalition entre le Kah et le Jashuria, l'Iskandriane semble plus isolée sur la scène internationale. Au loin, la Principauté de Cémétie semble être un acteur distant de la vie politique iskandriote, intervenant parfois favorablement pour les helléniques d'Iskandriane et surtout les varanyens des îles Chesmites, mais jamais pour les yaghobs. Face à la menace de nouvelles répressions du « bouc-émissaire yaghob », la communauté yaghobe nationale et internationale semble se tourner de plus en plus vers des alliés continentaux douteux ne pouvant qu'être synonymes de déstabilisation supplémentaire de la région. Si l'héritière du trône Magdalini Heliocleios ne se montre pas plus tendre envers les yaghobs que son prédécesseur, rien n'assure que les indépendantistes yaghobs ne se lancent dans la quête désespérée du Yaghobistan.
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Informations du Thaon

Les nazuméens du Rousmala, de plus en plus hostiles à la politique du gouvernement central


Emanouella Glara | 28/08/2010

Kobeil/Qubal au Nazum rousmalien (Aktaou, Kazakhstan)

Perdus à des milliers de kilomètres de la métropole, les populations locales sont inquiètes.


La guerre, nerf du politique : le Rousmala l'a bien compris, faire la guerre en Aleucie, c'est s'assurer que la population rousmalienne métropolitaine s'entiche du gouvernement et de sa politique résolument expansionniste en matière d'affaires étrangères. Mais si la métropole jubile des menées (ou démenées) militaro-expansionnistes du Rousmala, les colonies du pays sont moins enthousiastes. La récente déconfiture du Rousmala contre les autorités de la petite République pontarbelloise, sous la discrète protection de l'Alguarena plus au sud, a eu l'inconvénient pour le gouvernement rousmalien d'en plus poser les jalons d'un vrai dégagisme dans la population du pays, y compris en métropole. Il faut dire que le chef d'Etat, son Excellence monsieur Fefolet, n'est pas parmi les dirigeants les plus populaires.

Mais point n'en faut au régime rousmalien, qui en plus d'être dictatorisant, s'affiche comme ouvertement colonialiste et expansionniste, complétant la panoplie des clichés bas de gamme des régimes autoritaires du monde. A l'autre bout du monde, ce sont les territoires ultramarins de la « Patrie du Rousmala » (sans doute une mauvaise traduction du nom officiel du régime, écrit en rousmalien dans les textes constitutionnels du pays) qui souffrent le plus des errances de la gouvernance métropolitaine. Les incuries du gouvernement du Rousmala ont ainsi entre autres eu pour retombées les sanctions internationales posées sur le pays, notamment par l'Alguarena ou de manière plus prosaïque par les entités privées multinationales.

Au premier rang de celles-ci, les banques et institutions financières non-bancaires, responsables de la quasi-intégralité du financement des investissements faits à travers le pays. Le gouvernement, malgré certains efforts en la matière, reste largement à la traîne pour combler le manque d'épargne et d'investissement dans le pays, entraînant une sérieuse crise des financements. D'autre part, les différentes communautés ultramarines, jouissant d'une relative autonomie de fait liée à leur distance avec la métropole, se retrouvent aujourd'hui enchaînées aux décisions hasardeuses du gouvernement. Parmi ces communautés, celles du Nazum rousmalien, petit bout de terre accaparé par l'Etat aleucien au début du siècle dans le cadre de guerres impérialistes du pourtour de la mer des Bohrins, sont probablement les plus touchées.

Marchands helléniques venus peupler la côte en masse comme ils l'ont fait en Cémétie, en Iskandriane, à Jadida ou au Varanya ; sindhiques notamment de la communauté yaghobe d'Iskandriane fuyant la dictature satrapique ; varanyens immigrés depuis l'ère antique ; turciques enfin, qui peuple les embouchures septentrionales de la mer Blême. Par dessus ces substrats ethno-culturels extrêmement divers, la communauté rousmalienne, aleucienne et occidentale, paraît largement déconnectée et vivant d'enjeux internationaux qui les coupe visiblement complètement de la complexité politique de la petite exclave rousmalienne au Nazum. La ville de Kobeil, renommée de la sorte depuis l'annexion du territoire en 2003 par le Rousmala, est ainsi une vieille cité-état helléno-varanyenne du nord, anciennement dénommée قوبیل (Qwbal, « Qubal »). Dans les troubles en cours que connaissent la nation rousmalienne, ses extrémités coloniales pourraient bien se souvenir de leur héritage millénaire.
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Logo de l'Armée Nationale du Pontarbello Libre

4 septembre 2010 - Le Rousmala est impliqué dans l'opération militaire étrangère conduite sur le territoire pontarbellois, les autorités locales dénoncent un énième cassus belli.


Des soldats pontarbellois, soucieux dep rotéger ls frontières d'une intrusion armée rousmalienne.
L’implication du Rousmala dans la conduite d'opérations militaires sur le sol pontarbellois, a dangereusement dégradé les relations à la frontière des deux états.


“C’était écrit” a fustigé le Général Leopoldo Sapateiro lors d’un discours face à ses forces armées, lorsqu’il est revenu sur l’implication et le support manifeste du Rousmala, dans l’agression militaire, l’attaque terroriste diront finalement même certains membres de l’entourage du général, dont a été victime le pénitencier de Santialche. Un fait dommageable et d’autant plus grave, que la lecture et les interprétations consécutives à cet acte odieux sont nombreux, traçant la voie vers des ennemis connus et inconnus, comme il en est respectivement le cas avec la patrie du Rousmala et l’état du Porto-Mundo, ancienne colonie impériale listonienne, qui n’a pourtant usé de son temps libre qu’à conquérir le coeur de son ancien colonisateur.

Si l’état du Porto-Mundo et son positionnement hostile, désireux de porter la mort au Pontarbello est moralement condamnable et plus encore, l’idée d’une réaction pontarbelloise armée à son encontre sur le court-terme constitue une option peu enviable pour chacun. Le danger au Pontarbello est alors clairement identifié au sein de l'État du Rousmala environnant. Une proximité dérangeante puisque toute action punitive dirigée contre le Porto-Mundo, impliquerait une immobilisation de moyens à l’étranger, incapacitant le niveau opérationnel des forces défensives du pays et l’exposant plus sensiblement à une attaque de ce pays frontalier qui n’en est plus à son coup d’essai.

Un référendum rousmalien pour motiver une intervention au Pontarbello

Et comment ne pas voir l’hostilité permanente du Rousmala pour le Pontarbello? Lorsque la présidence de ce petit pays d’Aleucie du Sud, prend le parti de soumettre au vote populaire, le choix d’intervenir ou non au Pontarbello. Et ce, en dépit de toute concertation avec le premier intéressé bien sûr. “La volonté de la présidence rousmalienne à caractériser son inimitié pour notre nation, ne souffre plus d’aucun filtre puisqu’ils ont, par le biais du référendum prétendu populaire, https://geokratos.com/?action=viewTopic&t=3614&p=0#m24670 le président rousmalien et son peuple auraient acquiescé à l'idée de tenir des interventions de nature militaire étaient acceptables au sein de notre pays… La tenue de référendum à l’étranger, pour décider du sort politique et territorial du Pontarbello, est une violation manifeste et caractérisée de notre souveraineté.” Des propos virulents de la part du dirigeant pontarbellois et qui atteste de la brutalité dans laquelle s’inscrit l’action rousmalienne.

L’opération militaire étrangère au pénitencier de Santialche aidée du Rousmala, l'agression de trop pour le Général Leopoldo Sapateiro.

En offrant les conditions logistiques et matérielles nécessaires au déroulé d’une opération militaire étrangère sur le sol pontarbellois, le Rousmala se fait cobelligérant des affrontements armés qui ont opposé les éléments de la force pontarbelloise ASCARA, et le contingent porto-mundois. Une décision dommageable, puisque l’échec de cette intervention armée jette le discrédit sur le trio Pharois - Porto-Mundo - Rousmala, et en définitive sur le choix malheureux des alliés rousmaliens pour la région. Comme l’avait verbalisé le Général Leopoldo Sapateiro auprès de ses soutiens, la conduite d’une opération militaire sur le sol pontarbellois, avec la complaisance et pire encore, le soutien logistique appuyé du Rousmala, traduit, une nouvelle fois, la volonté manifeste de ce dernier à nourrir la guerre contre la junte militaire installée au sein de la péninsule. L’échec des opérations militaires étrangères, la capture et l'exécution des soldats félons de l’Armée Nationale du Pontarbello Libre, constitue une démonstration de force qui rend le Général Leopoldo Sapateiro plus fort que jamais.

Le Rousmala entretient une hostilité permanente envers le Pontarbello, identiquement au cas cobaricien qui le précédait, le Général Leopoldo Sapateiro se dit prêt à suivre cette logique.

L’hostilité armée aux frontières de la péninsule pontarbelloise n’est pas un fait nouveau, avant les rivalités qui opposent aujourd’hui le Rousmala et le Pontarbello, ce dernier était déjà confronté à des tirs de missiles de croisière, portés depuis le territoire izcale, par des factions pirates rassemblées sous une entité terroriste baptisée le Pavillon de l’Albastre. Et sur mer, la République d’Union Nationale du Pontarbello devait subir les provocations armées de la marine cobaricienne, entraînant un risque d’affrontement notable.

Seulement, si les tensions étaient monnaies courantes au sein de la péninsule pontarbelloise, le cas cobaricien n’était pas arrivé jusqu’aux points de tension actuels qui parcourent la relation Rousmalo-pontarbelloise, puisqu’aucun soldat cobaricien n’était engagé dans le décès d’un soldat pontarbellois. Par son soutien actif, dans la préparation et le déroulé des opérations militaires porto-mundoises et pharoises sur le sol pontarbellois, l’état du Rousmala brise ce tabou et se positionne ouvertement ou plus encore, dans la belligérance face à son voisin du Sud-aleucien. Ainsi donc, la région trouve le moyen d’aller de mal en pis, obligeant la gouvernance pontarbelloise à entretenir sa parano et les conditions matérielles ainsi qu’humaines, pour entamer de nouvelles hostilités, préalable au statu quo qui lui échappe maintenant depuis 3 ans après son indépendance.

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Magasinier de l'ANPL a écrit :
Budget précédemment constitué : 8 145 points de développement + 7 312 points de développement = 15 457 points de développement.
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