06/07/2013
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Activités étrangères en Rousmala - Page 3

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Raige, Rousmala, 21 h 12
03/03/11


Depuis 18 heures, des manifestations avaient éclaté à Raige. Il fallait avouer que les revendications étaient relativement floues. Tant tôt des pancartes sur l'intervention du Rousmala au Pontarbello, tant tôt sur la crise économique. Quoi qu'il en soit, les forces de l'ordre étaient dépassées. Celles-ci étaient dégarnies dans cette ville, trop occupées pour maintenir un semblant de calme dans la région frontalière du Pontarbello et dans les milieux intellectuelle de la capitale. Des manifestants réclamés le retrait immédiat et total du Rousmala dans la crise du Pontarbello, d'autre une meilleure aide financière de l'État, un bouclier tarifaire, n'importe quoi !, mais pourvu que les prix cessent de grimper. Les manifestants, n'étant pas nés de la dernière pluie, savaient pertinemment que les forces de l'ordre étaient en difficultés. Ils ne renonceraient donc pas comme ça. Le gouvernement qui était déjà occupé, n'avait pas le temps d'envoyer quelques informations ou renfort aux policiers. En effet, la situation commençait à devenir critique, on décomptait une dizaine de blessés graves et une soixantaine de blessés en tout genre.

"À Mort l'État militaire !", on entendait cela depuis plusieurs semaines. La situation dégénérait vraiment, les poubelles en feux, les voitures en feux, des tags sur les mairies, des vitrines cassées... tout cela était devenu fréquent et s'intégrait au paysage rousmalien. Le Rousmala... un État faillit, qui avait flanché à la première crise. Décidément pas le genre d'allié qu'on a envie de sauver à tout prix, pas vrai ? Et c'était ça, la politique à peine secrète de l'Empire face à la chienlit qu'était devenu ce pays, qui avait pourtant un PIB 2.5 fois plus grand, un territoire plus de 50 fois plus vaste et donc, un tissu économique plus efficace normalement. Devant une telle débandade, Estham ne sait toujours pas si elle interviendra en cas de conflit entre Filvia et Santialche. Cependant, une chose est sûre, devant une telle crise populaire, sociale, économique et institutionnelle, le MDC et Estham compte bien étendre leurs emprises sur le frêle campagnol qu'est le Rousmala. Cette politique porte déjà ses fruits car, les forces de l'ordre rousmaliennes étant tellement réduite, Monsieur Fefolet a demandé aux troupes nordistes de la caserne de Raige d'épauler la police. Maximilien II a bien sûr donné son accord pour que son armée joue un peu au policier et au manifestant qui va se prendre une balle en caoutchouc pas du tout dangereuse dans la tête...

- Hey, Jean ! Viens nous aider de ce côté, on n'a pas assez de barrière, il nous faut plus d'hommes.

Une ligne de barrière, de policiers et de militaires avait été faite devant la mairie. Les manifestants étaient estimés à 7'000 et les policiers à 400 plus 100 militaires nordistes. Estham a interdit aux militaires de tirer avec de vraies balles dans la foule, sauf en cas de force majeure. Des balles en caoutchouc sont utilisées, mais cela suffit déjà pour calmer deux, trois excités.

Le lieutenant Pichard pris un mégaphone et s'adressa aux manifestants.

- Mesdames et messieurs, nous vous ordonnons de partir de cette rue pour vous rediriger ver l'itinéraire initial de la manifestation et de la reprendre de manière calme et pacifique. Si dans cinq minutes, nous ne voyons pas de progressions significatives de vos groupes, nous ferons feux avec des munitions non létales sur vous. Ça devra vous calmer quelque temps. Je lance mon chrono !

Un manifestant tenta de lui jeter une chaise sur le visage alors qu'il était en équilibre sur l'estrade improvisé. Deux militaires réagirent avant et lui tirèrent dans la jambe et à l'épaule (toujours avec des balles en caoutchouc qui proviennent de LBD, lanceurs de balles d'auto-défense). Le manifestant tomba à terre, mais se releva avec un couteau et s'approcha de la ligne, un militaire sorti et le plaqua au sol. Il fut menotté par la police puis enfermé dans un des nombreux camions de police sur place.

Ce fut ça durant de nombreuses minutes jusqu'à ce que Pichard annonça la fin du temps, seulement 12% des manifestants étaient partis, il donna un dernier ultimatum et :

- Bien. Soldats ! En joue. Feux !

Une première salve de 50 balles d'auto-défense fut lancée et de nombreux manifestants furent touchés. Devant l'action ferme, près d'un tiers des agitateurs partirent. Pichard ordonna le repos et demanda aux chefs de polices d'arrêter les tirs et de privilégier la charge aux boucliers afin d'en finir et de manière moins brutale en poussant les manifestants vers la sortie de la rue. C'est ce qu'ils firent et trois heures plus tard, dans un rayon d'un kilomètre autours de la mairie, plus aucuns manifestants n'était présent. Au total, on décompta 1 militaire gravement blessé et 7 autres blessés, 12 policiers gravement blessés et 39 autres, ainsi que 21 manifestants gravement et 157 blessés. En tout cas officiellement. Cela fut moins conséquent que les estimations post-intervention, Estham estime donc que cela est une réussite.
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Le Grand Programme tanskien sur une possible base scientifique dans les zones gelés de a eu des effets insoupçonnés. En conséquence des nombreux débats, politiques, culturels, économiques parfois théologiques mais trop peu scientifique, l'intérêt pour le lointain continent s'est accru auprès d'une partie de la population tanskienne.

Enfin, population serait trop large pour être véridique. C'est avant tout au sein d'une élite. D'une élite intellectuelle, en contact ou membre de la Société de Géographie elle a trouvé en Rousmala et ses territoires nivéréens en bords de mer une porte ouverte mer un monde plus sauvage. Tout du moins c'est ce qui était imaginé. La République n'a pas encore cherché à influencer d'une quelque manière que ce soit ce tourisme luxuriant mais numériquement limité. L'île démocratique d'Anna ainsi que l'Organisation étatique de l'Union des terres australes de Shuharri représentent sans doute de meilleures voies vers la base scientifique.

Toujours est-il qu'en se baladant en ces terres Rousmaléennes, il n'est désormais pas rare, en quelques endroits mondains, de rencontrer un tanskien s'exprimant en islandais s'il veut être discret, en Français ou en Anglais si il veut se faire connaître.
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Tous sur la capitale


En coulisse du pouvoir, la crise rousmalienne était toujours un sujet chaud. Depuis plusieurs mois, de nombreux scénarios de guerres entre le Rousmala et le Pontarbello avaient été étudiés et l'Empire avait décidé qu'il soutiendrait normalement son allié. Un plan de manœuvre militaire était en cours d'étude, celui-ci consistait à rapatrier une partie des forces impériales des bases militaires vers la capitales pour assurer la défense du gouvernement et la sécurité de cet endroit si important. En cas de conflit avec cette micro-nation qui s’avérerait bien plus puissante militairement que le Rousmala, pouvoir rapatrier dans l'Empire le prince président Fefolet et son gouvernement était crucial si le pays entier devait tomber. Alors que les militaires impériales épaulaient la police de la sécurisation et la "répression" des manifestations les plus massives et violentes des grandes villes. La contestation contre "l'état militaire" comme était appelé à présent la république par les milieux étudiants et de gauches, grandissait chaque jour et le risque d'une révolution n'était pas à négligeait. Ce peuple qui il y a quelques années à la proclamation de la république avait manifestait pour avoir leur ancien roi en tant que président, manifestait aujourd'hui pour faire tomber leur propre pays.

Suite à venir
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Installation durable.

Les forces armées du Rousmala sont concentrées sur la frontière pontarbelloise ou autours par peur de l'invasion. Peur justifiée étant donné les nombreuses provocations de la dictature militaire. L'Empire qui semble reprendre la main sur le Rousmala avec les nombreux investissements économiques, la présence active de ses forces armées et l'étroite collaboration militaire et politique entre les deux pays, prend les rênes afin de mener à bien ses missions. Mais qu'elles sont-elles ? La sécurisation du gouvernement, le rétablissement de la sérénité dans la capitale et les grandes villes. L'épaulement des forces de l'ordre et de l'armée rousmalienne et enfin, la sécurisation des populations civiles en cas d'attaque de ce voisin inquiétant.

Alors les 500 militaires nordistes ont été répartis et pour le moment, c'est la réalisation des deux premiers objectifs qui est la priorité. Mais 500 militaires ne suffiront pas, le gouvernement prévoit d'envoyer 500 militaires supplémentaires d'ici à quelques jours/semaines. Donc les forces déjà en présences ont convergé vers la capitale en dehors des 40 soldats nécessaires à l'équipage des navires de guerres à Raige qui, eux, vont partir séparément du reste des forces pour aller par voie fluviales vers la capitale. Le contingent sera divisé de cette manière :

  • Deux divisions blindées
  • 8 divisions d'infanteries
  • Une division logistique
  • 3 divisions d'artilleries
  • Une flotte aérienne
  • Une flotte navale
  • 2 divisions anti-aérienne
La 1ʳᵉ division blindée :
Elle est composée de 1 char et de ses 4 membres d'équipages, et de 3 véhicules de combats d'infanterie avec leurs 21 membres d'équipages. Au total, 25 soldats dans la division et quatre véhicules. Elle est positionnée sur la porte ouest de la ville avec comme mission de sécuriser l'entrée et de canaliser les entrées et sorties.

La 2ᵉ division blindée :
Elle est composée de 4 véhicules de combats d'infanterie et de leurs 28 membres d'équipages. Située à l'aéroport pour garantir la sécurité terrestre et la protection des entrées.

La 1ʳᵉ division d'artillerie :
Composée de 15 mortiers légers, des 10 canons tractés ainsi que de 2 mortiers tractés, elle a 122 membres. Ces pièces sont réparties sur les remparts nord pour se prévenir de tous assauts et pour sécuriser l'entrée. Cependant, les 122 soldats nécessaires ne sont pas affectés à cette mission. Seulement 75 soldats y sont stationnés en permanence et les autres sont répartis autre part.

La 2ᵉ division d'artillerie :
Même missions et effectifs que la première, mais à un canon automoteur supplémentaire. Mais celle-ci est située sur les remparts sud.


1ʳᵉ flotte aérienne :
Située à l'aéroport, elle comprend les trois avions de chasses ainsi que l'avion d'attaque au sol, l'hélicoptère léger polyvalent, deux hélicoptères de transports moyens et un avion de transport tactique. Elle comprend 22 membres d'équipages. Son rôle est la sécurisation de l'espace aérien de la capitale.

La 1ʳᵉ division d'artillerie anti-aérienne :
Composée de 10 canons anti-aériens et de ses 30 membres d'équipages. Elle est située à l'aéroport afin de le sécuriser contre des attaques aériennes.

La 2ᵉ division d'artillerie anti-aérienne :
Composée de 10 canons anti-aériens, d'un canon mobile anti-aérien et de ses 35 membres d'équipages. Réparties dans les sites les plus importants de la capitale comme les hôpitaux, le palais présidentiel ou encore les écoles. Elle doit protéger la ville d'attaque aérienne.

1ʳᵉ flotte navale :
Composée de deux vedettes et d'un patrouilleur ainsi que les 40 membres d'équipages nécessaires. Stationnée au port pour protéger la ville d'attaque fluviale.

1ʳᵉ division logistique :
Composée des véhicules de transmissions radios, véhicules radars, des véhicules de transports de troupes blindés et des véhicules tout terrain ainsi que le reste des véhicules logistique. Elle assure, comme son nom l'indique, la logistique des forces armées, mais n'est pas opérationnelle continuellement en dehors des radars et radios. Seul 10 soldats y sont de manière permanente. Elle est stationné dans le parc principal de la ville.

1ʳᵉ division d'infanterie :
Composée de 20 soldats, elle est chargée du contrôle des entrées dans le palais présidentiel ainsi que la protection du président et du conseil des ministres.

2ᵉ division d'infanterie :
Composée de 15 soldats chargés de la sécurité de l'aéroport en plus des soldats de l'anti-aérien.

3ᵉ division d'infanterie :
Composée de 15 soldats stationnés en permanence sur la place du marché, la place principale. Chargée de maintenir l'ordre.

4ᵉ division d'infanterie :
Composée de 25 soldats stationnés au port pour garantir l'ordre et la sécurité.

5ᵉ division d'infanterie :
Composée de 22 soldats stationnés à la sortie sud de la ville pour surveiller les entrées et sorties.

6ᵉ division d'infanterie :
Composée de 22 soldats stationnés à la sortie ouest de la ville pour surveiller les entrées et sorties.

7ᵉ division d'infanterie :
Composée de 20 soldats stationnés à la sortie est de la ville pour surveiller les entrées et sorties.

8ᵉ division d'infanterie :
Composée de 21 soldats stationnés à la sortie nord de la ville pour surveiller les entrées et sorties.

La sécurisation de la capitale est donc assurée par l'ensemble de l'armée nordiste du Rousmala. D'ici à quelques jours, le bataillon binational, représentant tout de même 1500 soldats au total toutes nationalités confondues, devrait arriver dans les villes de Raige et de Limbre pour succéder aux troupes exclusivement nordistes.
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14 novembre 2010 (antidatée/régularisation d'OP en attente) - Frontière sud entre le Pontarbello et le Rousmala

Corruption d’officiers militaires rousmaliens
Officier rousmalien

L'opération entreprise par le renseignement pontarbellois et ses forces armées, visait à établir une communication permanente entre l’état-major pontarbellois et des officiers rousmaliens affectés aux zones frontalières des deux pays et à développer un contre-pouvoir local à travers l’armée dont la prise de pouvoir est l’un des rares gages de paix admissibles pour l’état-major pontarbellois.

La posture martiale du Pontarbello a pu permettre des prises de contact avec des officiers rousmaliens réceptifs à l'idée d'un état fort. Les affectations de ces officiers au sein des régions frontalières, a pu constituer un atout pour eux faire valoir leurs prix ou leur contrepartie auprès du renseignement pontarbellois ainsi que de son état-major.

Toutefois, même si des officiers militaires sont convaincus que le gouvernement rousmalien actuel est défaillant et pousse tête en avant le pays dans la guerre avec son voisin lusophone, ils restent convaincus de la nécessité d'un état de droit et n'envisageront leur aide à un processus d'autonomisation des régions frontalières avec le Pontarbello, que s'il implique l'instauration d'une autorité locale représentative de toute la société civile sur place.



Staff a écrit :
Opération d'influence clandestine arbitrée en réussite mineure, enregistrée sous le n° 71219 du site ventsombres. / Détails de l'action

Réussite majeure = 61-100 / Des officiers militaires bien positionnés au sein de l‘état-major rousmalien concèdent la nécessité d’entretenir des relations pacifiques avec le Pontarbello, là où le gouvernement rousmalien actuel semble cultiver les points de tension avec la péninsule lusophone. Des officiers coopèrent pleinement dans le but de renverser ultérieurement le gouvernement rousmalien au profit d’une junte militaire locale.

Réussite mineure = 21 - 60 Des officiers militaires, pas nécessairement présents au sein des états-majors mais intervenant malgré tout sur le terrain, sont prêts à renverser l’actuel gouvernement rousmalien au titre d’une opération future, mais seulement sous réserve de maintenir un régime démocratique et représentatif de la société civile rousmalienne.

Echec mineur = 11-20 Une série d‘évènements circonstanciels empêche la mise en relation des officiers rousmaliens et de l’état-major pontarbellois. Ils n’ont pas l’occasion de remettre en doute leur loyauté.

Echec majeur = 1-10 Les officiers militaires du Rousmala n’adhèrent pas aux propositions qui leur sont faites et certains font remonter les tentatives d’approche au contre-espionnage. Les contacts entrepris par des agents pontarbellois à destination des officiers rousmaliens sont connus des autorités rousmaliennes installées à Filvia et plusieurs agents de terrain des services secrets pontarbellois, sont capturés. Si nécessaire, les 1ª & 2ª seção regimental de reconhecimento pontarbelloises peuvent être militairement engagées par les forces rousmaliennes affectées à la surveillance le long de la frontière.
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