25/06/2013
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[TERMINE] Unis par la paix et la liberté - Rencontre d'inauguration de l'UNIL

OUVERTURE DU CONGRES DE NEFFIES - 24/09/2010

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Palais des Congrès de la Calorcauda, Neffies

Information IRL a écrit :
Un grand remerciement au joueur du Lofoten pour sa contribution à ce montage photo, j'étais largué ^^

En cette fin de mois de septembre, les températures dans ce district de la Calorcauda, dont le nom même reflète la chaleur du district, commençaient enfin à baisser. Les 24° degrés étaient cependant encore de mise. Mais la température, ainsi que le manque cruel de vent, ne ternissait pas l'excitation des Milouxitans qui se pressaient contre les barrière érigées tout le long de l'Avenguda dels Martirs, alors que les délégations étrangères ne devraient pas tarder.
Les Milouxitans n'étaient pas les seuls à se presser dans la plus longue avenue de Neffies, troisième plus grande ville du pays avec ses 3.5 millions d'habitants. Les Traviens étaient également venus en masse, et des drapeaux fjøllskotiens flottaient dans les airs. On voyait ça et là quelques Saint-Marquois tentant de se frayer un chemin, et les Maléviens étaient soucieux de se faire voir. Il est vrai que l'on ne voyait pas de Shuhs, mais la distance séparant les deux états en étaient sans doute la cause.
C'est alors que les sirènes de la police milouxitane se firent entendre, et les cris de joie de la foule retentirent. C'était bien la première fois qu'autant de représentations étrangères se retrouvaient en Milouxitania ! Ce fût un véritable défilé de voitures, avec à chaque fois le drapeau correspondant flottant sur les devants. Tour à tour, ce furent les délégations de Fjøllskot, de la Travie, du Shuharri, de Saint-Marquise et enfin de la Malévie qui traversèrent la somptueuse avenue.
L'espace était dégagé devant le Palais des Congrès de la Calorcauda, lieu où siège habituellement le conseil fédéral du district de la Calorcauda, splendide bâtisse qui ne semblait avoir attendu que ce jour où six vénérables dirigeants pourraient se rencontrer afin de discuter de la paix et de la liberté dans le monde.
Mme. Aurelia Culio, Présidente Fédérale du Milouxitania, accompagnée à sa droite de Mr. Bruno de Pezenas, Chancelier Fédéral, et à sa gauche de Mme. Pauline Pouzoles, Ministre Fédérale des Affaires Etrangères, attendait patiemment que les dirigeants sortent de leur voiture. Ce que fit en premier Mr. Elias Osland, délégué aux affaires étrangères en Fjøllskot, et sa simple vue fit esquisser un sourire trompeur sur les lèvres de la présidente. Il était accompagné, évidemment, de Mme. Lisa Andys.
Suivirent ensuite Mr. Mathieu Dupuy, Président de la Travie. Il était accompagné de Mr. Jean Clérico, et suivirent leurs homologues fjøllskotiens pour monter les marches du Palais. Ensuite, nous vîmes apparaître Mme. Yuu aon Laonko, représentante du Shuharri. Ensuite apparût Mme. Isabelle Deprey, Présidente de Saint-Marquise. Enfin, Mr. Javier Isered, le représentant aujourd'hui connu en Milouxitania de la Malévie, commença à grimper les marches.
Mme. Culio n'avait que quelques secondes pour ravaler ce mélange de nervosité, d'excitation et de doutes qui devait la rendre plutôt pâle. Lorsque tous les dirigeants arrivèrent à sa hauteur, elle leur adressa ces mots :


Mesdames, Messieurs, je vous souhaite chaleureusement la bienvenue en Milouxitania. Nous vous remercions sincèrement d'avoir répondu à notre appel et espérons que votre voyage se soit déroulé dans les meilleurs conditions. Je vous laisse me suivre jusqu'à la salle qui a été dédiée.

Alors que tous les représentants, le sourire aux lèvres, le rire à la bouche, se saluaient avec de grands mouvements, Mme. Culio, tout en pensant que de tels moments de joie avec autant de représentants, devait être rare, mena ses confrères et conseurs jusqu'à la grande salle, en leur faisant quelques présentations ça et là. C'est alors qu'ils ouvrirent les portes de la salle en question.
S'y trouvait un grand amphithéâtres aux sièges de velours, sur lesquels se pressaient déjà de nombreux journalistes du monde entier pour couvrir l'événement. Quelques coups d'oeil de la la présidente suffit à reconnaître des chaînes de télévisions milouxitanes ou bien travienne, mais encore youslèves ou lofotènes. Au centre, se dressait une table ronde, avec autant de chaises que de représentants. Il s'y installèrent et la Présidente entama son discours d'ouverture.

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Mesdames, Messieurs, je déclare officiellement, en ce jour du 24 septembre 2010, l'ouverture du Congrès de Neffiès, dans la ville du même nom, en Milouxitania.
Mme Andys commença cette réunion sans tourner autour du pot, ce qui lui était quelquefois reproché mais qui lui valait le fait d'être franche :
Bonjour à tous et merci de votre accueil au Milouxitania… Comme vous le savez sûrement, nous sommes ici pour établir l'UNIL. Je pense qu'il est important pour commencer, de définir qui présidera cette union, et comment pouvoir la présider, ce que le/la président/e devrai faire etc... Bref, tout ce qui en découle.
Je suis entièrement d'accord avec Mme. Andys. Nous avons de nombreuses choses à voir, et la question de la présidence est primordiale.

Mes équipes ont défini plusieurs "modes" de présidence, il suffira de voter pour celui qu'on adoptera. Un point commun à tous, il faudra définir la durée de la présidence.
Nous pouvons procéder de la manière suivante : pour un durée qui reste à déterminer, un des pays-membres seraient élus, à la majorité relative, pour gouverner l'UNIL. Quels seront les pouvoirs et privilèges de l'état exerçant la présidence, cela reste encore à définir.
Nous pouvons, aussi, afin de garder une égalité constante entre les nations, procéder à l'élection d'un président ou d'une présidente, citoyen ou citoyenne de l'un des états-membres, mais qui gouvernerait au nom de l'UNIL, entouré des différentes institutions, et non au nom de son pays d'origine.
Ou l'on peut tout simplement décidé qu'il n'y aura pas de présidence, mais simplement un ou une représentante à l'internationale.
Monsieur Mathieu Dupuy, Président de la Travie répondit avec un grand sourire.
"Mesdames et Messieurs les Chefs d'Etats, Mesdames et Messieurs les Ministres, Mesdames et Messieurs les représentants, chers amis.
Voici un sujet fondamental. Il est important de définir rapidement le mode de gouvernance de notre Union afin de la mettre en marche le plus vite possible. Nous sommes partisans d'une présidence par roulement. Ce système permettrait à chaque Etat membre de profiter de manière équitable du poste de Président. Ce dernier serait alors représentant officiel de l'Union et il se chargerait de présider les débats. En somme, un rôle de représentation avec peu de pouvoirs afin de ne pas nuire à notre bonne entente. Qu'en pensez-vous ?"

Je suis somme toute d'accord. Les privilèges sont encore à définir, mais le système de roulement me convient.
Seulement, voilà : imaginons que, pour une raison ou pour une autre, l'ensemble du conseil considère la nation censée présider inapte, comme faire ? C'est pour ça que je propose que l'on fasse à chaque fois un vote de "confirmation", qui ne devrait pas poser de problème.
De plus, je pense qu'il est primordial que les nations entrant dans l'UNIL soit pacifiée. Nous ne saurions accepter une nation en guerre. Ainsi, si l'une des nations membres entrent en guerre, parce qu'elle doit se défendre contre une attaque étrangère, nous ne l’exclurons pas, à moins que ce soit elle qui est mené une guerre sans l'assentiment du conseil, mais pourrions-nous accepter qu'une nation en guerre préside l'union ?
Le ministre des affaires étrangères répondit avec un air grave comme si il savait au fond de lui que cela arriverait, et cela le terrifiait :
Selon moi, une nation en guerre pour se protéger peut faire partie de l'union, sauf si c'est elle même qui l'a provoquée.
La première ministre ajouta instantanément :
Je suis d'accord avec M. Osland, de plus, le système de "confirmation" me plaît, je pense qu'il faudrait une nation co-présidente pour gouverner lorsque la nation au pouvoir est inapte à gouverner (guerre, etc...).
Il semblait évident que les représentants du Royaume de Fjøllskot étaient sur la même longueur d'onde que les autres représentants.
Monsieur le Président Dupuy reprit la parole.
"Nous sommes en total accord avec les amendements que vous avez fait de ce système de roulement. Les différentes propositions permettraient d'assurer une Présidence saine."
Yuu et son traducteur, Tovsolt, venaient d'émerger d'un voyage de deux jours. La traversée de Neffiès en voiture diplomatique était la première vue de Milouxitania de jour en étant un tant soit peu réveillé. L'un des aspects les plus sympathiques de la diplomatie était de pouvoir voir un peu des pays étrangers, et le monde méditerranéen était relativement accueillant, surtout en automne. Il faisait chaud, les deux représentants qui partaient deux jours auparavant d'une région à - 40 °C le sentaient, mais ils avaient connus des régions tropicales ou désertiques nettement plus rudes. Et une ville milouxitane, c'était une découverte ! Parmi eux deux, l'ambiance était donc à l'observation, à la volonté de s'adapter à un jeu de codes diplomatiques qui pouvaient leur paraître parfois étrange. Et là, ça ne manquait pas. Dans ce monde international, l'on arrivait à une rencontre en sachant très bien sans que personne ne l'ai dit que la question la plus urgente à aborder était celle d'une présidence, c'était l'éléphant dans la pièce, la question qui cristallisait les tension. L'on n'avait même pas encore discuté des objectifs et attributions qu'aurait une telle union, ni de son organisation, que l'on en était déjà à parler de présidence, d'identité du président, de désignation du président, de pouvoirs du présidents. A croire que derrière ces républiques, se cachaient encore des royaumes, peut-être même des empires s'ignorant plus ou moins. Alors, soit, jouons le jeu.

"Une organisation qui souhaite promouvoir à la fois la paix et l'indépendance des nations doit se doter de moyens de résoudre ces conflits sans imposition d'un choix qui semble arbitraire. Si une présidence représentant l'alliance entre plusieurs pays représente également l'un de ses pays, le conflit d'intérêt sera inévitable, et pourra être soupçonné à raison à chaque prise de décision de l'alliance. Un comité de représentants, tel qu'il existe dans d'autres alliances, me semble plus sûr, plus à même de résoudre pacifiquement des conflits, ou de mener une lutte anti-impérialiste en tenant compte des particularités de chacun des membres. Parmi les attributions les plus logiques de la présidence : mener les débats, présider les conférences, et autre missions qui seront immédiatement liées aux attributions que l'on affecterait à une telle alliance. Disposer d'une administration pour prendre en charge les problématiques quotidiennes de l'union sera probablement incontournable également"
La Présidente Fédérale sentait la tension montait un peu et tenta vite de l'apaiser. Il était important d'instaurer un dialogue sain et de montrer aux mondes que quelques soient les divergences idéologiques et politiques, l'on pouvait trouver des accords.

Madame, je trouve cette idée formidable. Un comité représentant est une excellente idée. Nous pourrions chacun désigner, ou faire voter par nos institutions respectives, un représentant, ce qui ferait un nombre de représentants égal au nombre de nations-membres. Qu'en dîtes-vous ? Il est vrai qu'il s'agit là de la manière la plus efficace d'éviter les conflits et les tensions entre nous, sachant que nous avons pour objectif de promouvoir la paix.
Le visage de la première ministre s'éclaira :
Je n'y avais pas pensé ! Il semble en effet que cela semble plus sûr pour nous tous, et permettra de prendre des décisions de manière bien plus démocratique. Je suis pour.
Il est intéressant de voir une vague d'inquiétude se répandre dans une pièce, puis la présidente milouxitane continuant à expliquer ses propos en s'assurant que l'assemblée reste apaisée. Cela signifiait deux choses : Yuu avaient encore des apprentissages à faire en terme de langage corporel international, et les représentants avaient la volonté de concilier des gens aux sentiments et opinions divergentes. La paix était un idéal, et tout commençait par une discussion entre personnes qui pouvaient à la fois s'apprécier et se craindre. La paix était toujours difficile, mais l'on s'en sortirait toujours mieux et plus souvent vivants lorsqu'on la tenait collectivement comme idéal. L'on pouvait continuer sur la lancée.

"Tant que l'on prends l'avis des différents participants, qui pourraient par ailleurs proposer d'autres modes de gouvernance, je peux étendre sur ce sujet. Je proposerais la décision d'un comité par roulement. L'on va tous proposer un représentant pour trois à cinq ans, chaque année, une partie des représentants, un tiers à un cinquième donc, sont renouvelés, et ceux qui sont toujours en fonction peuvent former les nouveaux. Cela nous permet d'avoir des représentants sur une durée limitée, tout en maintenant un suivi sur les missions de l'alliance dans la durée"
La Présidente jeta subrepticement un oeil à sa ministre, en tentant de deviner ses pensées. Le Shuharri semblait pouvoir faire en parti fi de ses valeurs pour se concilier au maximum à les leurs, la présidente fédérale pensait qu'ils devaient faire de même. La paix n'était pas possible autrement. Décidément, cette rencontre serait un exemple de conciliation et d'écoute entre les peuples à l'avenir.

Donc si je comprends bien, vous voulez qu'on désigne tous un nombre à définir de représentants, désignés pour une durée encore à déterminer, au bout de laquelle l'on proposera de nouveaux représentants ? Si c'est bien ça que j'ai compris, alors je suis totalement en faveur.
La Présidente écoutait attentivement ce que disaient les autres membres de cette union. Elle était persuadée que l'avenir était dans la démocratie.

ISABELLE DEPREY
"Mesdames et messieurs les représentants,
Je suis entièrement d'accord avec vous, toutes les décisions devront être prises démocratiquement. Il va de soi que toutes les nations de l'UNIL auraient leurs mots à dire."

Elle savait qu'elle répétait ce qui avait été déjà dit, mais il fallait que Saint-Marquise donne sa voix.
La Présidente se régalait de la tournure des événements. Elle qui pensait que la question de la présidence allait être la plus enquiquineuse et qui causerait le plus de tension, d'où le fait de s'en occuper en premier, voilà que l'on se mettait d'accord très rapidement ! En voilà une leçon : malgré nos divergences, nous pouvons nous entendre, et trouver des points de convergence. La Présidente décida d'en finir avec cette question assez pénible à traiter, afin de passer au plus aux choses plus intéressantes.

Bien, je suis ravie que nous nous soyons mis d'accord aussi vite. A y réfléchir, je ne suis pas si surprise que ça : nous vous savions compréhensifs aptes à ouvrir le dialogue, cela se passe à merveille, et je vous en remercie.
Donc la motion suivante est adoptée : Pour une durée de deux ans, chaque pays-membre doit sélectionner (via une méthode interne à chaque état), dix représentants, formant ainsi un Conseil fondateur de 60 membres.
A noter que la durée et le nombre de représentants sont purement subjectif de notre part. N'hésitez surtout pas à émettre vos objections, afin de favoriser le dialogue. Si tout est bon, nous vous proposons de passer à la question essentielle : quels seront, concrètement, les objectifs de cette alliance ? Nous parlions de paix, de liberté, d'indépendance, mais que ferons-nous concrètement ? Nous sommes totalement ouvert à vos idées. Nous nous excusons d'insister sur ce point, mais il est essentiel pour la venue future de nouveaux membres.
Les représentants Fjøllskotiens murmurèrent, puis le ministre des affaires étrangères déclara :
À présent, il faut définir les objectif de l'organisation, que je considère ainsi :
  • Maintenir la paix dans la mesure du possible
  • Servir d'intermédiaire
  • Promouvoir la paix et la neutralité
  • N'hésitez pas à rajouter des détails que j'aurais omis.
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