07/08/2013
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[TERMINE] Unis par la paix et la liberté - Rencontre d'inauguration de l'UNIL - Page 3

La Présidente était bluffé par la participation de Mr. Isered. Ce schéma représentait à la perfection ce qu'elle imaginait de l'UNIL.

Et bien, Mr. Isered, je tiens d'abord à vous féliciter pour ce schéma concis et très explicatif, qui me convient parfaitement. Juste un point, je pense que nous devrions envoyer dix représentants chacun, comme ça a été dit auparavant, pour une durée de deux ans, afin que chaque pays puisse envoyer des représentants de toutes les classes politiques.
Sinon, l'idée d'un pacte de défense a été abandonné, et un traité de non-agression sera inclus dans la charte finale.
Nous voudrions justement parler de l'aspect guerrier. Que faire si un pays, lié par un autre pacte précédemment signé, doit intervenir en faveur d'un pays ? Il serait bien que tout le monde s'engage à ne pas faire de guerres sans l'assentiment de conseil. Je ne pense pas que quiconque ici priverait un état de faire honneur à ses engagements, mais cela permettrait d'éviter qu'un pays participe à une action offensive. Qu'en dîtes-vous ?
M. Olsand lança :
Tout d'abord, merci pour le schéma, je comprend parfaitement ce que vous souhaitez mettre en place, et je suis parfaitement d'accord avec ce système. Je n'ai rien à ajouter sur le sujet.
En voyant le schéma qui avait été proposé, la Présidente ne put s'empêcher de donner son avis.

ISABELLE DEPREY
"Ce schéma me paraît convenable pour une organisation telle que celle-ci. Je propose que le dirigeant de l'Union des Nations Indépendantes et Libres soit nommé à l'unanimité par les membres. Qu'en pensez-vous ?"
Nous nous étions entendus sur un conseil général de dix représentants par pays, chaque nation choisissant le mode de sélection de ses représentants. Pour notre part, nous essayerons de fournir des représentants de toutes les classes politiques. Il faudra ensuite nommer un nombre de représentant pour chaque chambre.
Yuu aon Laonko avait examiné le schéma proposé par Javier Isered, et commençait à inscrire des signes sur un brouillon, des idéogrammes, des remarques et des questions probablement.

"Je remercie Mr. Isered d'avoir schématisé un premier jet de l'organisation de la gouvernance de l'UNIL, il y aura probablement des affinages et adaptations à faire, mais nous aurons le temps d'y procéder. Le Conseil du Trésor implique un budget monétaire, l'on devrait peut-être envisager de savoir comment l'on va organiser le budget. Chaque pays ici présent a sa (ou ses) devise, qui sera accepté dans son pays, et qui ne permettra pas d'acheter des ressources ou de payer le travail ailleurs. La trésorerie pourrait donc bien avoir à composer avec une bonne demi-douzaine de devises et avoir besoins d'analystes financiers pour utiliser les différentes monnaies de la manière la plus avantageuse possible. Alors, on peu faire ça. On peut également fournir directement des ressources et les travailleurs. L'on peut opter pour la monnaie d'un pays qui deviendrait alors le partenaire commercial principal de l'UNIL, ou constituer une monnaie unique qui devra être acceptée parmi tous les pays pour au moins un ensemble de fournisseurs approvisionnant l'UNIL. Enfin, on peut fournir des garanties aux fournisseurs étrangers pour leur permettre d'accepter des devises différentes, mais je ne vous garantis pas la complexité des négociations. Savoir comment on organise le commerce de des institutions de l'UNIL devra être mis rapidement sur la table.

Pour l'interdiction de guerre sans assentiment du conseil, on peut l'inscrire dans les règles, mais dans les faits, ce sera probablement inapplicable dans la plupart des cas. Il est bon d’interdire aux membres de déclarer unilatéralement la guerre à un autre pays sans casus belli sans l'assentiment de l'UNIL, mais ce cas de figure est relativement rare. Lors de la déclaration d'une guerre, la situation est généralement loin d'être si claire, elle implique un contexte que l'on aura possiblement pas le temps d'examiner et la remise du pouvoir régalien de défense d'un état entre les mains d'une institution internationale est une concentration des pouvoirs relativement dangereuse qui pourrait changer l'issue d'une guerre. Je représente également un pays membre du Liberalintern, si honorer notre alliance implique d'entrer en guerre avec une autre pays, nous le ferons probablement quel que soit la position de l'UNIL sur le sujet. Au moment où une guerre est déclarée, il est déjà trop tard, et encore trop tôt, pour impliquer l'UNIL. Le plus important à mon avis est de partir du principe que si un état membre peut tenter de régler un conflit par voie diplomatique avant que l'on en vienne à la déclaration de guerre, il est attendu qu'il le tente. Un pays prêt à partir à la guerre sans accepter une voie diplomatique auparavant que l'adversaire serait prêt à prendre, n'a pas sa place dans une union pacifiste. L'on peut donc attendre des membres d'engager des échanges diplomatiques, éventuellement encadrées par l'UNIL, en cas de tension pouvant éventuellement amener à une guerre".
Mme. Andys s'ennuyait un peu, mais cela était nécessaire, elle dit :
Pour la devise, je suis parfaitement d'accord, cependant, je ne sais pas pourquoi accepter des pays qui pourraient créer une guerre du jour au lendemain, mais je vous laisserai m'éclairer si vous le souhaitez.
Réponse de Yuu :

"Si on forme une union promouvant la paix, c'est que ce n'est pas une chose acquise. L'idée que la guerre est possible est une des bases mêmes qui justifie notre rencontre aujourd'hui. Si l'on décide d'éviter les pays qui peuvent entrer en guerre, on ne fait qu'attribuer à l'UNIL une paix qui aurait existé quoi qu'il en soit. L'UNIL n'a de sens que si des pays potentiellement en conflit entre eux en reconnaissent la légitimité".
La Présidente sentait que la discussion glissait dans des zones sensibles, et elle voulût à tout prix éviter ça.

Et bien, je pense que Mme. Yuu a raison. Si nous voulons aider à promouvoir la paix dans le monde, il faut que nous puissions intervenir. Et nous aurons besoin de points d'appui. De toute manière, l'adhésion d'un nouveau-membre sera voté par le Conseil, dont le processus restera à définir, mais si l'ensemble du conseil convient qu'un pays n'a pas sa place dans l'UNIL, il n'entrera de toute façon pas.
Mais je pense qu'il est temps d'abroger ce sujet long et fastidieux afin de ne pas tomber dans une boucle. Afin de récapituler ce qui a été dit, voilà ce que je propose :

  • Un pacte de non-agression entre les membres sera inclus dans la charte finale
  • Un pays-membre ne peut entrer dans une guerre SAUF s'il en est contraint par une alliance signée antérieurement à la charte de l'UNIL
  • Dernière chose que je vous propose moi-même : aucun pays-membre ne peut signer de traité ou pacte militaire offensif sans le consentement du conseil, pour des raisons évidentes. En ce qui concerne les pactes défensifs, je ne vois pas de problème.
Mme. Andys regarda M. Osland, ils discutèrent discrètement sur ce que venait de dire la présidente, et il répondit :
Cela nous va parfaitement.
La Présidente était fière d'elle, elle avait réussi à réparer les pots cassés. Elle prouvait au monde que la diplomatie milouxitane ainsi que sa politique n'était pas aussi désastreuses que le prétendait l'Aquitagne ou autres membres de l'ONC.

Bien, à part si il y a des objections, je vous propose que l'on évoque le statut d'états-membres. Nous avons parlé du domaine militaire, mais pourrions-nous aborder des accords universitaires, scientifiques, économiques, commerciaux ou autre ? Pour notre part, nous aimerions fortement conclure avec un accord de coopération universitaire. Cela permettrait aux étudiants des pays-membres de pouvoir étudier très facilement, avec des bourses et autres aides financières indispensables pour beaucoup d'entre eux, d'étudier dans l'un des autres états-membres. Qu'en pensez-vous ?
Le gouvernement Fjøllskotien avait déjà exploré la piste des échanges universitaires avec les autres pays en interne. la première ministre prit la parole :
Au sujet des échanges universitaires, nous sommes vraiment impatient de pouvoir mettre cela en place. En effet, les échanges universitaires permettent la découverte de langues, de cultures et d'amis, nous avons remarqué que cela est très positif sur le moral des étudiants. De plus, de nombreux étudiants ne peuvent pas étudier dans des écoles de renom, et nous pourrions les inclure dans notre cursus. Les accords commerciaux et économiques me semblent naturels. Je pense que nous pouvons à présent aborder le statut des états membres.
Evitons de nous précipiter. En parlant d'accords commerciaux, que cela signifie-t-il vraiment ? Je vous propose déjà que nous donnions un accès privilégié aux ressources que nous produisons et qui sont assez difficiles d'atteintes pour les autres. Pour notre part, nous sommes un grand producteur agricole au vu des immenses territoires ruraux, et sommes particulièrement performants concernant le vin et ses dérivés, les olives et leurs dérivés, l'huile de tournesol et le blé. Et vous connaissez certainement déjà nos très importantes ressources d'uranium, et en moindre mesure de gaz naturel.
Monsieur le Président Mathieu Dupuy, qui s'était montré peu bavard durant toute une partie de la réunion en raison des discussions importantes et sensibles sur la question militaire, s'avance un peu plus pour à nouveau prendre la parole.
"Sachez que nous sommes en parfait accord toutes les propositions finales récapitulées jusqu'alors. Nous sommes, comme nous l'avons dit plus tôt, très intéressés par les potentiels échanges universitaires et divers ententes sur le plan de la formation. Nous défendons également l'idée de créer des accords économiques et commerciaux. Il serait très intéressant de faciliter l'échange de nos matières premières, cultures et produits industriels. Concernant la Travie, nous disposons de connaissances en cours de développement sur la chimie et la pharmacie. Ces domaines possède une dimension d'intérêt général et nous serions heureux de faciliter de le partage du savoir et des produits dans ces filières importantes. Concrètement, je pense qu'il serait utile le faciliter, juridiquement, le transport transfrontalier. Des accords pourraient également être signés pour proposer un prix plus avantageux entre nos pays."
Suivant les échanges, Tovsolt et Yuu échangèrent brièvement un regard, puis reportèrent leur attention sur l'assemblée. Yuu attendit que Tovsolt ait pris une gorgée d'eau avant de se prononcer :

"Nous somme toujours intéressés par des universités qui voudraient travailler avec les nôtres, quant à nos universités, elle vous sont ouvertes de toutes manières. Le but à long terme est de permettre à une majorité de pays de pouvoir fournir une éducation complète à sa population, qui fournissent non seulement des travailleurs qualifiés, mais aussi des penseurs. Nous souhaitons des gens capables de questionner la légitimité d'une décision avant qu'une population entière ne se retrouve devant une catastrophe engendrée par une mauvaise décision aveuglément suivie. Savoir quelle forme devrait prendre une éducation reste sujet à débat. Pour la proposition d'accords visant à augmenter les transferts commerciaux, cela dépends de ce que l'on souhaite échanger. Je pense qu'il serait utile en premier lieu d'établir les besoins des populations de chaque pays. Il serait utile de savoir pourquoi on échange des ressources, des services et des apprentissages, pour les adapter au besoin des usagers. Éventuellement, que les producteurs puissent rencontrer les prochains usagers de leur production, qu'ils puissent nouer des relations. Si vous avez une ville ou une région intéressée par certaines de nos productions, nous pouvons les mettre en contact"
Bon et bien nous sommes d'accord pour les universités. Concernant les échanges commerciaux, autant nous contenter à l'heure actuelle de dire que nous bénéficierons tous d'accès privilégié aux ressources des autres, et en disant cela je parle peut-être de prix abordables essentiellement. Je ne pense pas pouvoir aller plus loin dans les détails, nous sommes tous démocratiques et il faudra après en faire part à nos assemblées respectives.
Je vous propose maintenant d'évoquer les échanges humains. Actuellement, vous figurez tous dans la liste des nations dont la simple présentation d'un passeport est essentielle pour entrer dans notre territoire, mais cela reste long et coûteux. Je vous propose que nos citoyens puissent voguer d'un pays à l'autre avec en seule possession une carte d'identité prouvant le pays d'origine. Qu'en dîtes-vous ?
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