24/06/2013
12:09:15
Index du forum Scène Internationale Diplomatie internationale

[TERMINE] Unis par la paix et la liberté - Rencontre d'inauguration de l'UNIL - Page 5

"La proposition nous convient à l'heure actuelle, j'ajouterai que les états-partenaires, à défaut de pouvoir directement s'exprimer dans les réunions de dirigeants, bénéficient d'une retranscription de ce qui s'y échangent, et soient en mesure de faire passer des lettres qui pourraient être discutées au Conseil. Rien d'autre à ajouter"
Le Président Mathieu Dupuy prend la parole après ses homologues :
"Nous sommes en parfait accord avec l'ensemble des sujets abordés lors de la rencontre. Nous n'attendons plus que de signer un traité pour officialiser nos discussions et mettre en état de fonctionnement l'UNIL."
TRAITE DE NEFFIES


Chapitre 1 : Sur la gouvernance de l’Union

Article 1 : Un Conseil décisionnel, formé de 10 membres par pays membres à part entière de l’union, donc de 60 membres à sa fondation, sera le maillon central des votes de l’Union.

Article 2 : Chaque pays membre est libre de choisir la manière dont ses représentants au Conseil décisionnel seront choisis. Ils peuvent notamment choisir un vote du peuple, de leurs assemblées respectives ou alors cela peut être du ressort du dirigeant seul.

Article 3 : Les pays membres doivent s’assurer d’envoyer des Conseillers représentant au maximum l’éventail politique de leur État. Il est ainsi fort peu recommandé d’envoyer des Conseillers d’un même parti politique afin de diversifier au mieux la composition du Conseil décisionnel.

Article 4 : Les réunions du Conseil décisionnel auront lieu tous les quatre mois. A l’issue de ces réunions un vote concernant tous les points évoqués aura lieu. Les États-Membres peuvent décider d’une réunion extraordinaire du Conseil décisionnel s’il le faut.

Article 5 : Lorsqu’un nouvel État sera reconnu comme état-membre, il bénéficiera d’un mois pour nommer ses dix Conseillers.

Article 6 : Quel que soit le sujet du vote, la décision remportant le plus de voix sera celle qui sera adoptée.

Article 7 :
Les dirigeants des différents Etats-Membres ne sont pas tenus de participer à ces séances, mais ils le peuvent s'ils le désirent. Cependant, un Etat-Membre qui désire être présent lors d’une séance doit prévenir les autres Etats-Membres.

Article 8 : Seuls les Conseillers peuvent voter lors de ces séances, les potentiels dirigeants ou représentants extérieurs ne le peuvent pas.

Article 9 : Les Etats-Membres devront se rencontrer au moins une fois à l’année, et peuvent décider d’une rencontre extraordinaire si besoin est.

Article 10 : Les représentants devront être changés tous les trois ans. Les Etats-Membres ne peuvent pas renommer à cette charge plus de trois Conseillers, mais sont dans l’obligation d’en renommer au moins un.

Chapitre 2 : Sur les principes de l’Union


Article 1 : En signant ce traité fondateur, tous les Etats-Membres s’engagent à ne pas engager d’action militaire hostile envers un autre Etat-Membre sous peine d’être exclu avec effet immédiat de l’Union.

Article 2 : La cohésion entre les différents États étant un point primordial, le minimum d’actions économiques ou diplomatiques pouvant se montrer hostile envers un autre Etat est de requis. En cas d’abus, des sanctions pourront être prises, allant jusqu’à l’exclusion.

Article 3 : L’UNIL, ainsi que ses Etats-Membres, devra faire au mieux pour favoriser le pacifisme, la diplomatie, les échanges ainsi que les valeurs d’entraide au sein du monde.

Article 4 : L’UNIL peut monter des actions de pacification, via, notamment, des actions militaires, quoique cette méthode soit à utiliser avec précaution.

Article 5 : Les Etats-Membres de l’UNIL se doivent de pouvoir accueillir sur leur territoire, en tant que territoire neutre, des belligérants d’une guerre afin de favoriser la paix.

Chapitre 3 : Sur les lieux de pouvoir

Article 1 : Le lieu où siégera le Conseil décisionnel, ainsi que celui où il se réunira, sera la ville d’Erau, dans le District Fédéral du Mostrocean dans la République laïque et fédérale du Milouxitania.

Article 2 : Le lieu où siégeront les Bureaux de la Coopération Universitaire ainsi que le Bureau des Services Migratoires, sera la ville de Hohhothai, dans la Région Nazuméenne de l’Organisation étatique de l'Union des terres australes de Shuharri.

Article 3 : Le lieu où siégeront le Bureau de la Coopération Économique, des Échanges de Ressources, et la Trésorerie officielle de l’UNIL, sera Mont-Law, dans la République de Saint-Marquise.

Article 4 : Le lieu où siégeront le Bureau pour la Paix, le Siège de la Coopération Pacifique ainsi que le Conseil pour la promotion des libertés et de la démocratie, sera Trøniebourg, dans le Royaume de Fjøllskot.

Article 5 : Le lieu où siégeront le Bureau des Relations Extérieurs, la Commission de Vérification des Demandes d’Adhésion, le Conseil de la Diplomatie de l’UNIL, sera Sorlane, dans la République Communiste de Malévie.

Article 6 : S’il advenait qu’il y a création d’un nouvel organisme devant bénéficier d’un pays-siège à part, la République Démocratique Travienne aura le libre choix de se proposer, et sera absolument prioritaire. S’il advenait qu’il refusait, un autre état-membre n’hébergeant aucune institution pourra se proposer, et le cas échéant, les états-membres hébergeant d’ores et déjà un organisme pourront se proposer. Le Conseil décisionnel aura la responsabilité du vote si besoin est.

Chapitre 4 : Sur le statut d’Etat-Membre

Article 1 : Les six états fondateurs de l’UNIL bénéficient de facto du statut d’états-membres sans passer par un quelconque vote. Les voici :

  • Royaume de Fjøllskot
  • République de Saint-Marquise
  • République Démocratique Travienne
  • République Laïque et Fédérale du Milouxitania
  • République Communiste de Malévie
  • Organisation étatique de l'Union des terres australes de Shuharri

Article 2 : Les nations membres de ces organisations ne peuvent prétendre à un statut d’état-membre et leurs candidatures seront immédiatement refusées :

  • Organisation des Nations Commerçantes (ONC)
  • Union des Nations Communistes et Socialistes (UNCS)
  • Union Médiane des Traditionalistes (UMT)

Article 3 : Les Nations n’étant pas membre de l’une de ces trois organisations, peuvent candidater à un statut d’état-membre de l’UNIL. Dans ce cas, ils devront monter un dossier de candidature complet suivant les formalités. Le dossier de candidature sera au préalable examiné par la Commission de Vérification des Demandes d’Adhésion afin de vérifier que celle-ci corresponde bien au protocole. Si elle ne correspond pas, elle sera immédiatement refusée. Un refus n’empêche en rien un renouvellement de la demande avec nombre illimité de demandes. Si la candidature répond aux formalités, l’adhésion ou la non-adhésion sera soumise au Conseil décisionnel. Si la majorité des Conseillers votent contre, alors la demande sera refusée. S’ils votent pour, un autre vote, impliquant cette fois-ci seulement un Représentant par Etat-Membre, celui-ci ne pouvant faire partie du Conseil décisionnel (il peut très bien s’agir du dirigeant du pays), aura lieu. Si la majorité vote pour l’adhésion, alors le nouvel état se verra octroyer le titre d’Etat-Membre de l’UNIL et bénéficiera de tous les privilèges qui vont avec.

Article 4 : Voici la liste des privilèges que seuls les Etats membres à part entière de l’UNIL ont accès :

  • Un nombre de dix conseillers au Conseil décisionnel qui ont le pouvoir de voter
  • Le droit d’amener un dirigeant officiel de leur pays pour participer au Conseil, sauf dans le cas d’un vote pour l’adhésion d’un État.
  • Un accès privilégié au commerce entre les membres et de réduction sur les ressources stratégiques.
  • Le pouvoir de voter et de participer lors des réunions entre dirigeants d’Etat.

Chapitre 5 : Sur le statut d’Etat partenaire.

Article 1 : Toutes nations, sans exception, peuvent candidater à un statut d’Etat partenaire.

Article 2 : Voici les privilèges accordés aux Etats partenaires de l’UNIL :

  • Un accès plein et entier au système de coopération universitaire afin de faciliter les échanges d’étudiants et d’idées.
  • Un accès relatif au commerce entre nations membres.
  • Le droit d’envoyer deux représentants au Conseil décisionnel, avec pouvoir de voter, sauf lorsqu’il s’agit de voter pour l’adhésion d’un nouvel Etat.
  • Si un Etat partenaire désire candidater à un statut d’Etat-Membre à part entière, la candidature ne passera pas par le Conseil décisionnel mais directement entre les mains des dirigeants des Etats Membres.

Article 3 : Là aussi, un formulaire de candidature est à remplir. Mais après vérification de la bienséance de la candidature, seul le vote du Conseil décisionnel sera nécessaire pour accorder ce statut à une nation.

Article 4 : L’article 3 s’annule si au moins deux états-membres s’opposent à accorder ce statut à un état, et ce quel que soit le résultat du vote s’il a déjà eu lieu.

Chapitre 6 : Sur la nomination des présidents des différents organismes.

Article 1 :
Une première réunion du Conseil décisionnel sera consacrée à ce sujet, le plus rapidement possible.
Le gouvernement Fjøllskotien approuve officiellement cette charte.

Madame la première ministre, Lisa Andys :
signature

Monsieur le ministre des affaires étrangères, Elias Osland :
signature
La Présidente approuva parfaitement ce que le présent traité, prit un tampon à l'effigie du sceau nationale saint-marquois et le signa au nom de la République de Saint-Marquise :


sceau nationale
ISABELLE DEPREY
Présidente
De la République de Saint-Marquise
Selon le Titre VII de la Constitution de la République Démocratique Travienne (Travie), Monsieur le Président Mathieu Dupuy signe le présent traité et engage la responsabilité de la Travie dans les mesures qui le composent. Le Conseil de Vérification Constitutionnelle s'assure de la conformité du texte. Le Parlement a le droit de rejeter la décision du Gouvernement.
Pendant que continuaient les échanges et que s’enchaînait les signatures d’un traité tout de même important, Yuu et Tovsolt échangeaient à voix basse pendant une bonne vingtaine de minutes R, Tovsolt traduisant les termes du traité à Yuu. La longue litanie de traduction en langue Shuharrie quelquefois arrêtée par les questions de Yuu, souhaitant revérifier le sens d’un concept dans le cadre de ce traité, ou à revoir quelles seraient les institutions qui seront installées à Hohhothaï. Yuu prenait régulièrement notes et les annotait encore. Après avoir lu la ligne qui constituait le chapitre 6, Tovsolt prit la parole pour demander à s’absenter pour une demi-heure.

Pendant cette demi-heure, Yuu observa les gens qui échangeaient entre eux, beaucoup en Français, un peu en Occitan et en Espagnol. Elle pouvait distinguer le Français, elle n’était pas habituée aux autres langues (encore qu’elle savait dire « ¡ Holà ! », et « ¡ Muchas gracias ! »). Mais les langues latines, c’étaient aussi des langues non verbales, de grands sourires parfois sincères dévoilant des dents soigneusement blanchies, des corps pratiquement dansants et des paroles chantées avec une mélodie mélangeant différentes intonations et différents tons de voix, là où les échanges aux Terres australes ressemblaient davantage à des psalmodies. Toute une étiquette formée avec les siècles qui formait le fondement de la convivialité latine. Il fallait des années un diplomate Shuh pour apprendre être accueillant et convivial comme les personnes avec lesquelles il discuterait. Elle comprenait que temps que la musique continuait, l’hiver ne tombera pas sur le monde. Plus loin encore, il y avait le public, quelques envoyés spéciaux qui expliqueront le soir qu’un accord a été signé aujourd’hui et qu’il restera dans l’histoire, puis passeront au prochain sujet. Mais en effet, les images pouvaient suffisamment rester pour influencer la suite des événements. L’Eurysie semblait relativement calme en ce beau jour, mais restait une poudrière, elle le savait. Cette convivialité, elle était ce qui distinguait les conflits de la guerre mondiale, alors, elle souriait de ses plus belles dents.

Pendant cette demi-heure, Tovsolt but très rapidement une gorge d'eau et sortit de la salle. Il marcha le long du couloir jusqu’à l’accueil. Les représentants avaient déposé leurs téléphones à l’entrée de la salle de réunion, et il ne se voyait pas prendre le téléphone de Yuu même sur son accord pour se faire suspecter d’espionnage par toutes les personnes présentes. Il demanda donc à l’accueil où se trouvait Alaudin Aslakhaneldaratgeriy. Cet Alaudin, c’était leur garde du corps, et il le connaissait bien. Tout maigre, calme, même pour des critères shuhs, érudit et excellent combattant, il aimait l’avoir près de lui. Mais le plus important pour le moment : il avait un téléphone sécurisé et un contact avec la Gyasarr. La dame de l’accueil lui indiqua un poste de sécurité dans lequel l'équipe de sécurité et les gardes du corps surveillaient la salle. Tovsolt toqua à la porte, plusieurs fois, et un membre de l'équipe de sécurité ouvrit la porte. Il demanda : « Bonjour monsieur, vous portez-vous bien ? »
Tovsolt répondit en français : « Je vous prie de m’excuser, j’aurais besoin de voir le garde du corps shuh du nom d’Alaudin Aslakhaneldaratgeriy »
L’agent cria « Le bridé, ton traducteur veut te voir ! »
« J’arrive ! » cria le « bridé » en question
Cinq minutes s’étaient écoulées, Tovsolt demanda à sortir dans un endroit calme et expliqua aussi rapidement que possible la situation.
Alaudin prit cinq minutes à déverrouiller sont téléphone et le lui tendit, il appela le contact à Okkaluin assignée à suivre les négociations de ce traité, une Pèlèe du nom d’Adofo.
« Alaudin, tout va bien ? »
« Ce n’est pas Alaudin, mais Tovsolt, la conférence est en train de déboucher sur un traité qui nous engagera dans une alliance, Hohhothaï accueillerait des institutions, je vous en transmets les termes, nous souhaitons avoir confirmation ou infirmation de la Gyasarr pour la signer »
« J’imagine que Yuu est toujours dans la conférence, tu peux parler en son nom, le récit du traité va être enregistré, deux secondes… »
Un clic se fit entendre
« J’écoute »
Tovsolt prit sa copie du traité, et le récita à Adofo, celle-ci le laissa parler jusqu’au bout. Ce dernier conclut pour l’enregistrement : « ceci est une traduction du Français au Shuh, concernant un traité non rendu public »
« Merci, reste en ligne, je te reviens rapidement »
Rapidement, ce fut dix minutes, Adofo revint en ligne :
« J’ai pu contacter le Vahal, le traité ne semble pas avoir de clause choquante ou inacceptable, mais est considéré trop engageant pour être signé sans délibération généralisée à la zone de rencontre, la Gyasarr vous autorise à ratifier le traité, mais ne reconnaitrait aucune adhésion sans délibération »
En d’autres termes, tant que les gouvernements locaux n’auraient pas donné leur accord sur le sujet, Yuu était aussi légitime à signer le traité aux yeux de la Gyasarr que ne le serait n’importe qui, quand bien même pour le monde international, elle était la « Cheffe d’état ».
« Merci de la réponse, je transmets à Yuu »
Il rendit son téléphone à Alaudin avec un rapide merci, et courut jusqu’à l’amphithéâtre.

Tovsolt entra à nouveau dans la pièce s’assoir à côté de Yuu, et échangèrent une petite minute, Yuu prit la parole, et Tovsolt traduisit :
« En tant que représentante à l’International de l’Organisation étatique de l’Union des Terres australe, je soussignée Yuu aon Laonko ratifie le présent traité jusqu’à délibération des gouvernements liés à l’Union, et adhèrerait si et une fois leur accord donné à l’Organisation étatique »


L'écriture utilisée, c'est du script mongol, chers lecteurs mongols qui passeraient là, vous avez le droit de vous moquer !
Et bien, cela est parfait. Il est normal qu'en tant que nations démocratiques, nous devons passer tous par la case des différentes institutions nationales. Le traité est donc ratifié par toutes les nations présentes ici.

Je n'ai rien d'autre à dire que nous sommes très heureux de voir enfin ce projet aboutir et de voir l'UNIL créé. En vous souhaitant un bon retour à vos contrées respectives !
Haut de page