05/08/2013
05:41:12
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Rencontre Diplomatique Sylva - Royaume de L'ARCHE - Page 3

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Casimir Loskachum a écrit :
Willy pouvez-vous nous apporter du vin pour madame la duchesse et moi-même? Madame la Duchesse, cela serait vous manquez de respect, si je vous appelle Madame Boiderose ?
Oui, nous avons la marque de vêtements “Restauseque” spécialisée dans des habits de pluie notamment, ce sont des vêtements de très grande qualité, très légers, chauds et imperméables. Ils font de la publicité en ce moment sur un bonnet d'extérieur imperméable. Quand j'étais enfant lors d’une randonnée avec mon père, je me suis plaint de la pluie. Ni une ni deux, il m'a rétorqué "Il n’y a pas de mauvais temps, il n’y a que des mauvais habits. Si tu es mouillé, tu n'as qu'à mieux t’habiller ”. Et il n’avait pas tort. Nous pouvons faire venir quelqu'un pour vous fournir les habits que vous souhaitez, si cela est nécessaire.

Alors que la Duchesse et le Président discutaient, le maître de maison apporta le vin. En spécifiant que le repas sera servi dans une quinzaine de minutes. Casimir leva son verre.

Casimir Loskachum a écrit :
Merci Willy, à la vôtre madame la duchesse. C'est intéressant, si je comprends bien avec le temps cette immigration s’est adaptée à plusieurs environnements. Et au jour d'aujourd'hui, existe-t-il toujours une population vivant de cette manières ?.
Cela ressemble beaucoup à notre histoire, sauf que les premiers hommes venaient des montagnes et qu'ils sont descendus vers les côtes, au vu des dernières découvertes sur notre territoire. Il suffit parfois de trouver un élément archéologique pour tout remettre en cause.

Avec un signe de la main, le maître de maison invita la duchesse et le président à passer à table. La Duchesse et Casimir se mirent à table en se faisant face. Le repas servi, Casimir continua la discussion.

Casimir Loskachum a écrit :
J’imagine que la population Sylvoise est maintenant, en quasi-totalité un métissage entre les anciens colons Eurysien et les Sylvois autochtones ?
Dans notre région de Chikatuam, nous pensons qu’une population venant du nord de l’Eurysie a pu s'y installer.

La discussion continua tout le long du repas. Une fois le repas terminé, le Président et la Duchesse gagnèrent leur chambre respective.

Le lendemain matin, les épais nuages se sont dissipés pour laisser place à un grand ciel bleu. Tout est prêt pour démarrer la visite de Talanchaka.

Casimir Loskachum a écrit :
Bonjour, Madame la duchesse, avez vous bien dormi ?. Le temps est idéal pour aller visiter Talanchaka. Le chauffeur nous attend pour nous déposer au village.

Le chauffeur dans l'Atoyot blanc était positionné sur le parking du domaine. Les 2 chefs d’Etat se rendirent dans le véhicule. Ils arrivèrent au village, et descendirent du véhicule. Après un premier aperçu la veille,le village dévoila un peu plus son charme. La route était faite de pavés clairs, polis avec le temps, les façades des maisons en bois étaient abîmées par la pluie et le soleil. De nombreuses représentations de divinités Archéennes sont gravées ou dessinées sur les façades. La rivière qui sépare le village passe par un canal bâti en pierre, l'eau y est si claire qu’on y entrevoit le fond.

Casimir Loskachum a écrit :
Le village de Talanchaka est très ancien. On ne dirait pas comme ça, mais il cache des trésors. Les façades des bâtiments ne sont que la partie émergée de l’iceberg. Nous allons visiter le musée du village, le bâtiment ne paye pas de mine, mais ce qu’il renferme est à couper le souffle. C’est le bâtiment en pierre avec le fronton par là-bas, allons y.

La duchesse et le président montent les marches vacillantes, passent la porte qui s’ouvre dans un bruit de grincement épouvantable. Et se retrouve dans un petit musée de la taille de la salle à manger du domaine. Le musée raconte l’histoire de Talanchaka, et les nombreuses découvertes. Après avoir fait un tour rapide. Casimir fait signe à la duchesse de le suivre, ils passent une petite porte dérobée qui se trouve au fond du musée.

Casimir Loskachum a écrit :
Madame la Duchesse, bienvenue dans la partie cachée de l’iceberg. La grotte de Mikantchuko. Nous serons guidés par Monsieur Aukifénoirici, spéléologue. de renom. Le trajet ne sera pas difficile. Bien que le site soit fermé au public, le chemin est accessible sans difficulté. Prenez une lampe torche, c'est toujours utile. Toutes les maisons du village cachent une grotte derrière chez elle. Certaines sont connectées entre elles. Les premiers hommes vivaient dans ses grottes, et y ont laissé des traces. Nous avons la chance que certaines aient été conservées avec le temps. Il n’y aura pas besoin de s'enfoncer trop profondément dans la grotte, les premiers indices sont à quelques centaines de mètres.

Alors qu’ils s’avancent, les vestiges se révèlent. De nombreuses peintures rupestres, ayant perdu un peu de fraîcheur, mais toujours visibles. On peut entrevoir des dessins représentant une scène de chasse, des traces de mains d’enfant à mi-hauteur. Un petit groupe de trois archéologues travaille sur ce qu’il appelle la "salle aux étoiles". Son nom vient du plafond, constitué entièrement de pyrite qui scintille à la moindre lumière. Le spéléologue continue vers une réserve d’eau douce naturelle. Il explique que cette réserve fonctionne comme un puit, le niveau d’eau y est constant toute l'année. Il affirme aussi que l’emplacement avait été soigneusement choisi pour y établir un camp. Sur le chemin du retour, le spéléologue raconte que l’une des plus grandes tribus du pays était installée dans cette grotte et qu’il y a encore beaucoup de choses à découvrir.

Casimir Loskachum a écrit :
La visite vous à plus madame la duchesse ? Nous parlions justement de population autochtone la veille, nous voilà dans le vif du sujet. Il y a une dizaine d'autres sites comme celui-ci, mais moins importants. Et autant à découvrir. Nous sommes attachés à nos racines et donnons une grande importance à retracer notre histoire, le plus précisément possible.
Je vous propose d’aller nous restaurer, puis nous irons encore un peu plus haut dans les montagnes visité le plus grand temple du pays.

Les deux dirigeants quittèrent la grotte et le musée, pour se rendre dans un petit restaurant typique du village. Ses petits restaurants sont appelés “Picantérias”. Le petit restaurant ne comptait qu’une dizaine de tables tenue par un vieux monsieur et une dame en cuisine. Les Picanterias ont l’habitude de servir une soupe traditionnelle, une entrée, un plat et un dessert. Le repas est souvent trop copieux mais délicieux. Après le déjeuner, Casimir et la duchesse se rendirent au temple. Sur la route, un troupeau de lamas archéen bloque le passage. Le berger tente de les rabattres sur le côté avec beaucoup de difficultés.
Le chauffeur l'ait fait descendre un peu plus loin, au commencement d’un sentier qui mène directement au temple Sequoica. Les deux dirigeants empruntent le sentier sinueux qui zigzag à travers la forêt. Le tronc des arbres est immense et large. Le sentier est fait de pierre non taillés, parfois fissurés à certains endroits par les racines des arbres. Au bout du sentier, les premières pierres du temple sont visibles. Et puis se dressent devant, une immense structure pyramidale en pierre couverte de mousse verte. Un arbre gigantesque sort du haut de la bâtisse. Venant créer comme une protection au-dessus du temple. Le pourtour est fait de larges terrasses d’herbe verte, de différentes hauteurs. Ajoutant une dimension impressionnante à l'édifice. Un escalier permet d'accéder à l’entrée du temple. Le président et la duchesse prennent les escaliers et s’avancent devant une grande porte en bois entrouverte.
L’entrée du temple se fait par un long couloir en pierre qui donne sur une grande salle. Les murs sont couverts de gravure et de sculpture de couleur représentant la mythologie Archéenne. Mise en valeur par un jeu de lumières venant des ouvertures extérieures. Le sol n’est pas régulier mais recouvert de tapis coloré à motif. La grande salle comporte une grande statue représentant Pachamama en son centre. La salle est desservie par de nombreux couloirs menant dans d'autres pièces toutes aussi belles et intéressantes les unes que les autres. La duchesse et le président se dirigent dans le jardin central où se trouve l’arbre sacré.
Le jardin montre toute sa grandeur avec cet arbre dont la cime n’est pas perceptible. Les branches et son feuillage couvrent la totalité de l’ouverture. Certaines racines parcourent le jardin, d'autres viennent puiser l’eau dans un petit canal qui traverse le jardin de part en part. Le jardin dispose de nombreux recoins dus à la végétation. Le calme règne et le mot plénitude prend tout son sens. Le président invite la duchesse à s'asseoir sur un banc qui se trouvait là.

Casimir Loskachum a écrit :
Outre le facteur religieux de cet endroit, je trouve ce jardin est apaisant. Il y a quelque chose qui nous dépasse dans ce lieu. Une énergie cosmique qui permet de nous sentir bien, à l’aise avec nous-même. Je ne pourrais pas mieux expliquer cette sensation. De nombreux événements ont eu lieu ici. De nombreux rois sont venus se recueillir dans ce même jardin. C’est l’une des choses les plus précieuses de notre nation. Rendons-nous dans la grande salle, la cérémonie religieuse va débuter.

Un bourdonnement retentit, des hommes et des femmes en tenue traditionnelle arrivent d’un couloir. Le premier porte, un sceptre en bois, en son bout une pierre dont la couleur varie en fonction de la luminosité du soleil. Le second porte un étrange instrument ressemblant à aucun autre, les suivants portent des offrandes qu’ils viennent déposer devant Pachamama. Les guides viennent s'asseoir autour de la statue, l’homme souffle dans son instrument et le bourdonnement retentit à nouveau et s'ensuit un chant étrange, un peu effrayant. Les guides se font passer un bol dont chacun prend une gorgée tout en continuant le chant. Un troisième bourdonnement retentit. Les guides entament un autre chant beaucoup plus rythmé. Arrivent par le même couloir un autre groupe extrêmement virulent et dynamique vêtue de tenues traditionnelles et de masques d’animaux et de divinité. Commence alors une danse pleine de mouvement et geste très ample. À la fin de la danse, un quatrième bourdonnement signifiant la fin de la cérémonie, les guides se lèvent et invitent les personnes avec des offrandes à se rendre au pied de Pachamama. Alors que la foule se dissipe, Casimir et la duchesse sortent du temple.

Casimir Loskachum a écrit :
J'espère que cette journée à permis de vous faire une idée plus précise de notre culture. Nous partons demain pour la région d’Anachichuan, nous devrions rentrer au domaine.
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La soirée se déroula à merveille pour la Duchesse. Elle rassura Casimir en lui indiquant que la coutume restait assez légère sur les façons de s'adresser à elle, et quand "Excellence" ou "Votre majesté" étaient plus souvent utilisés, "Madame" et "Madame Boisderose" étaient acceptés et n'avaient rien d'irrespectueux. Elle entretint les discussions sur les vêtements, partageant la nature de ceux portés en Sylva et de leurs particularités les adaptant à l'environnement.
La discussion sur les ethnies fut d'autant plus riche, laissant au président apprendre un peu la situation en Sylva. Si un métissage s'opère en effet au fil du temps, une distinction très nette entre les ethnies persiste. Paradoxalement, la noblesse sylvoise elle-même est plus métissée que les classes moyennes et prolétaires, du fait des mariages d'alliance s'étant opérés à l'époque de la colonisation entre meneurs autochtones et nobles eurysiens. Ce n'est qu'assez récemment que les populations plus modestes ont vraiment commencé à se mélanger.

Alexandra se montra le lendemain très respectueuse de la culture locale lors de la visite. C'est avec une franche curiosité qu'elle s'intéressait aux différents vestiges et au questionnements qui en résultaient. Les penchants troglodytes des locaux la fascinèrent, puisqu'ils étaient également observées parmi les populations à proximité. Si elle montra de l'intérêt pour le repas précédent la visite, c'est quand même envers cette dernière qu'elle exprima le plus de passion, notamment lors de la découverte des empreintes et œuvres séculaires.

-Ce que vous me partagez là est passionnant, tandis que les théories de vos universitaires que vous me relayer concorde avec celles des anthropologues et archéologues sylvois. Ce n'est pas seulement sur votre culture que j'en ai appris, mais aussi sur votre histoire. Elle semble avoir beaucoup de corrélations avec celle des autochtones sylvois, c'est intriguant... tiens, qu'est ce donc que cette cérémonie dont vous me parler ? Est-ce un événement ou une entité qui est révérée ici ?
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Sur le chemin du retour, Casimir expliqua que la cérémonie religieuse était en l’honneur de la terre mère (Pachamama), elle représente la nature et incarne tout ce qui existe sur terre et sous terre.
Cette cérémonie consistait à la remercier, mais aussi à attirer ses bonnes grâces. Il enchaîna rapidement sur la mythologie Archéenne avec la présentation de plusieurs divinités comme “Inti” Dieu du Soleil, “Mamaquilla” déesse de la lune et plein d'autres divinités qui sont célébrés de la même façon. Puis, il donna des indications concernant les religions dans l’Arche, en évoquant une minorité de catholicisme et une croyance montante le consciencisme.

Avant d’arriver au domaine, le président s’excusa auprès de la duchesse, un empêchement de dernière minute l’obligea à s’absenter pour la soirée. Mais affirma qu’il serait présent pour l'accueillir à l'aéroport de Kaynak, le lendemain matin. Il ordonna au maître de maison d'exhausser le moindre souhait de la duchesse. Et il exigea un chauffeur pour qu'elle puisse visiter les environs ou se rendre au village si elle le souhaite.

Le lendemain matin, la duchesse est conduite à l'aérodrome de Talanchaka ou un avion privé l'attend. L'avion est très spacieux, Madame Boiderose est accueillie par le commandant de bord ainsi que tout l'équipage. Une hôtesse s'occupe de ses bagages pendant qu'une autre l'installe. Le commandant finit ses vérifications et lance un appel à la tour de contrôle pour le décollage. Le décollage est validé, le commandant annonce au micro “Installez vous bien, veuillez attachez vos ceintures le départ pour Kainak est imminent.” L'avion décolle et se stabilise à son altitude de croisière. Une nouvelle annonce du commandant “ vous pouvez détacher vos ceintures “.
Une hôtesse s'affaire auprès de la duchesse en lui proposant un petit-déjeuner avec de nombreuses gourmandises, boissons chaudes et froides. L’hôtesse invite la duchesse à allumer l'écran qui se trouve sur sa droite. Elle lui explique qu'une caméra se trouvant sous l’avion permet d'apprécier le paysage retransmis sur l'écran. Une heure plus tard, le commandant de bord annonce l’arrivée sur Kainak. L’avion se pose sans difficulté. Casimir est là, sur le tarmac, patientant que la duchesse sorte de l’avion pour débuter cette matinée dans la région d’Anachichuan.

- Bonjour Madame Boiderose, le trajet s'est bien passé ?
Bienvenue à Kaynak, la plus grande ville de la région. Comme vous pouvez le constater, nous sommes dans le deuxième aéroport du pays. Nous n’avons que deux aéroports. Nos infrastructures sont encore modestes.
Aujourd’hui nous partons dans les hauteurs de Kainak pour visiter les cultures en terrasses. Nous tenions à vous les montrer, cela fait partie de notre patrimoine et elles s’adaptent parfaitement à la typologie de la région.


Le président et la duchesse se rendent dans les hauteurs de la ville. Dans le petit village de Noychka, les premières terrasses font leur apparition. Elles s'étendent sur des kilomètres. Les retenues des terres sont faites avec des pierres. Relier par des escaliers, qui permettent de circuler entre les différentes hauteurs. Le village se trouve sur un plateau plus haut que les cultures. Casimir et Alexandra vont à la rencontre d'un agriculteur qui accepte de faire visiter ses terres. Le plateau lui sert de pâturage pour ses bêtes et parfois certaines cultures comme le maïs. Qui est beaucoup plus simple à cultiver sur un terrain plat. La culture en terrasses est le plus souvent utilisée pour les arbres fruitiers et les vignes.
L'agriculteur fait visiter ses vignes, et montre fièrement son système d'irrigation qui est un simple réseau de canaux qui alimente chacune des terrasses. La visite se termina par une dégustation des produits cultivés par l’agriculteur. Pour commencer, il proposa, un jus de guanabaña (corossol), servie avec différentes sortes de tomates et un assortiment de charcuterie. Accompagné de vin rouge, issue de la coopérative du village. D’une grande amabilité, il offrit à la duchesse et au président quelques bouteilles de jus de guanabana et de vin.

Le président et la duchesse quittèrent le village pour se rendre dans la région voisine de Chikatuam.
Casimir

- Cet agriculteur était fort sympathique, la culture en terrasses est très physique. Et demande beaucoup de personnel. En plus de cultiver, il y a tout l’entretien des terrasses et des canaux d'irrigation, c'est un métier très dur, mais qui fait vivre une grande partie des citoyens du pays. La région d’Anachichuan regroupe une grande partie de personnes vivant de l'agriculture. Nous avons de nombreux vestiges de ses cultures en terrasses. Certaines sont laissées à l'abandon par ceux qui adhèrent à une méthode plus moderne de l’agriculture. Mais cela est très contrôlé, les terrains agricoles sont très convoités et nous limitons leur expansion pour conserver des sanctuaires écologiques dans chaque région. Cependant, nous aidons les agriculteurs à s'installer sur les terrasses.
Le domaine de l'agriculture a-t-elle une grande importance chez vous ?
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Après quelques discussions théologiques, Alexandra laissa son hotte prendre congé et se rendit aux domaines. Sans abuser de la disponibilité des majordomes, elle profita tout de même de leurs services avec une étonnante aisance pour s'assurer une soirée confortable, avec un bon souper accompagné de thé.

Satisfaite du voyage le lendemain, elle accompagna Casimir pour les cultures en terrasse. Elle fut particulièrement intéressée, et surprise que cette méthode agricole ne soit pas partagée par les mounlao sur leurs montagnes. Quand fut évoqué le maïs, elle aborda la question des "trois soeurs", la combinaison symbiotique de maïs, courge et haricot pour obtenir des plants robustes et prolifiques.
Le corossol ne fut en soit d'aucune surprise, elle qui connaissait ce fruit cultivé chez elle aussi. Par contre elle complimenta l'agriculteur pour sa qualité : c'est un bon jus issu d'un fruit qui avait poussé dans de bonnes conditions. Nul doute que l'homme en avait pris soin.
Et comme à l'accoutumée, elle profita copieusement de l'opulence du repas, cédant à sa gourmandise. Ce niveau cadeau vigneron lui plu par ailleurs beaucoup, elle assura qu'il sera pris pour les grandes occasions.

-Je vois que l'Arche et Sylva ont un autre point commun, encore. Nous accordons nous aussi de l'importance à la préservation de notre sanctuaire écologique, raison pour laquelle nous sommes loin de tirer autant profit que nous le pourrions de l'agriculture. Les terres sont fertiles, mais défricher est mal vu. On ne cultive donc pas plus que nécessaire pour subvenir à nos besoins alors que nous pourrions exporter massivement.
L'agriculture reste malgré tout un domaine vital, sur lequel le Duché met toute l'attention requise pour assurer la souveraineté alimentaire sur le long terme. Par contre je suis surprise que là où c'est possible, des méthodes semblables aux vôtres ne soient pas adoptées. Peut être pourrons nous mettre en relations les agriculteurs en zones montagneuses de nos nations ? Il y a moyen que nous en tirions mutuellement profit.
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Le président et la duchesse quittèrent le village pour se rendre dans la région de Chikatuam dans la ville de Antkù à quelques centaines de kilomètres de la région d’Anachichuan. Les deux dirigeants embarquent dans une grande berline blanche aux vitres teintées, Casimir écouta attentivement la duchesse parler d’agriculture et de sanctuarisation des domaines naturels. Il est frappé de toutes les similitudes entre Sylva et L’Arche.

- Cela est rassurant de voir que votre nation partage de nombreux points communs avec la nôtre. Nos deux nations en profiteront pour des collaborations futures.
Les sanctuaires écologiques renferment de nombreux trésors. La biodiversité, mais aussi un immense centre de recherche à ciel ouvert. Dont il nous reste plein de mystère à découvrir. L'agriculture est un apprivoisement de la nature, si je puis dire. Avec de nombreuses techniques différentes pour des environnements différents.
Oui, c'est une excellente idée, cela serait bénéfique et très intéressant. Nous pourrions en apprendre plus et surtout optimiser nos méthodes de culture.


Alors que le paysage de la voie rapide défile derrière le vitrage teinté de la berline. Un grand panneau se trouvant au abord de la route indique “Région de Chikatuam”
Les plaines et les montagnes d'Anachichuan laissèrent la place à un paysage plus côtier, mais tout de même vallonné avec de grandes plaines luxuriante. La région est connue pour ses grandes falaises côtières érodées par la force de l'océan. Au niveau gastronomique, la région à su se distinguer, avec la viande de bœuf et le poisson. Les éleveurs bovins sont réputés pour produire la meilleure viande du pays, appelé le bœuf de Chikatuam. Le poisson n'étant pas en reste, avec une grande variété et d’autres produits de la mer de très haute qualité. Qui ne cesse d’inspirer les cuisiniers locaux.
La berline quitte la voie rapide pour se rendre sur une route côtière aux alentours de Antkù. La demeure où vont séjourner la duchesse et le président pour la nuit, se trouve à quelques centaines de mètres de la côte. Une maison moderne exposée en direction de l'océan vers l’est. La façade donnant vers l’océan est entièrement vitrée. Sans vis à vis, ni élément perturbateur, la vue est imprenable. Partagée par la ligne d’horizon, l’immensité de l'océan et le ciel se distinguent par leur couleur respective. La maison partage la côte rocheuse avec un phare accessible depuis la maison, le jardin est très plat ressemblant à un grand pâturage verdoyant.

Les deux dirigeants arrivent à la demeure, visitent les lieux et s'installent dans leur quartier. Un peu avant la tombée de la nuit, Casimir propose à la duchesse une petite balade jusqu’au phare.

- Madame Boiderose, vous joindrez vous à moi pour apprécier la vue du phare ? Malheureusement, étant vers l’est, nous ne pourrons pas voir Inti (soleil) se coucher, mais Mama Quilla (lune) est pleine ce soir. Le phare est l’endroit idéal pour observer le ciel. Je vais prendre ma paire de jumelles, nous pourrions comparer nos constellations. Je suppose que vous n'avez pas pu rater le grand télescope qui se trouve dans votre chambre ? Aimez-vous l’astronomie ?



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-Je ne suis pas une fervente adepte d'astronomie, mais l'engouement d'une de mes filles m'a imposé d'en apprendre. Et bien sûr, c'est sans hésitation que je vous accompagnerais pour admirer la vue. Nous pourrons voir si les nombreuses leçons de ma fille ont porté leurs fruits.

Une fois prête, elle accompagna Casimir vers le phare pour l'observation nocturne. Elle était capable de repérer les constellation et planètes ne nécessitant qu'une connaissance basique, voir celles que l'on pourrait considéré comme ancrées dans l'imaginaire collectif tant elles étaient "banales". Mais assez vite pour repérer des détails et étoiles plus pointues, ses connaissances montraient leurs limites.

-Par ailleurs vous avez peut être entendu parler de la coopération astronautique entre Sylva, Miridian et Teyla ? Nous travaillons ensemble à mettre en place divers projets spatiaux, allant du lancement de satellites, d'expéditions lunaires ou d'envoie de sondes en espace lointain. Nous en sommes aux prémices mais avons tous les outils pour aller loin.
Si Sylva n'a pas de programme spatial en soit, elle collabore avec ses partenaires dans les divers domaines, comme la conception et production de satellites ou composants spécifiques des fusées. On se démarque notamment au niveau de la propulsion et des instruments de mesure.

Tout en poursuivant la discussion, le sujet évoluait.

-L'espace en lui-même a également sa place dans la culture sylvoise, pas seulement dans les religions et autres considérations du genre, mais aussi dans le divertissement. C'est un environnement très apprécié par les écrivains en quête d'évasion, quels meilleurs endroits que hors de la planète pour ça ? Cela va de la science fiction ou du space opéra plus classique à de plus marginales histoires fantastiques, à base de dragons immatériels volant d'une étoile à l'autre pour on ne sait quelle intrigue. Que ce soit pour de l'anticipation, de l'aventure ou des sujets terrifiants, l'espace est très utilisé dans le cinéma et la littérature.
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Du haut du phare, Alexandra est Casimir observe le ciel étoilé pendant de longues minutes, en échangeant sur les différents astres les plus connus. Les noms sont différents, mais la signification reste la même. Casimir n’est pas non plus un grand connaisseur, mais il en connaît assez pour tenir une discussion simple et intéressante.

-Je ne vais rien vous apprendre dans ce cas-là, mon niveau d’astronomie est limité.
Oui, effectivement, j’ai pu lire ça dans vos actualités, la coopération me semble être une idée ingénieuse pour des recherches spatiales. En plus d'être très techniques, le domaine spatial est très coûteux. Le plus compliqué , je pense, est d’anticiper les inconnus. Avant d'envoyer un engin extra-planétaire, il faut élucider l'environnement où il va évoluer. Mais je suis convaincu que le royaume de Teyla, Miridian et vous-même ont les moyens de faire de grandes choses dans le domaine spatial. Je vous souhaite de réussir et de prospérer.
Pour notre part, nous nous contentons de l’observation. Pour le moment, nous travaillons sur plusieurs systèmes d’observation radio. Ils permettent de déceler des objets ou des gaz afin de mieux interpréter ce qui se trouve autour de notre chère planète. Je me demande si nos systèmes peuvent être intégrés à des engins spatiaux.


Alors qu'Alexandra et Casimir continuent leur discussion, le temps ne cesse de s’écouler. Les deux dirigeants décident de se quitter, pour une nuit réparatrice.
Le lendemain matin aux aurores, Casimir et la duchesse arrivent sur le port où se trouve le marché. À l’horizon, le soleil commence à se lever, on aperçoit les silhouettes des derniers bateaux, arrivant au port pour vendre leur pêche du jour. Certains sont déjà en place et terminent leur installation, alors que d'autres entament leur nœud d'amarrage. Les bateaux sont de couleur vive et éclatante, du rouge, du jaune, du bleu. Cela ajoute du charme à ce marché typique. La clientèle est déjà là, déambulant de stand en stand pour acheter du poisson frais. Alexandra et Casimir se déplacent dans le marché et observent la diversité des produits de l'océan. Quand tout à coup, un poisson attire la curiosité de Casimir. Il s'approche et observe longuement le poisson, intrigué, il demande au pêcheur quel est ce poisson et il demande à la duchesse si ce poisson lui est commun. Le poisson à la taille d’un petit maquereau de couleur bleuté, avec deux grosses protubérances rondes côte à côte au niveau de la nageoire anale.

Le pêcheur lui répond très fort, grossièrement et d’un brin moqueur.
- “C’est une Mérouille, le poisson à grosses couilles. Ce poisson ne se pêche pas, il se chasse !”

Casimir, ne se démonte pas devant le pêcheur, et joue le jeu, il répondit
- “Je n’y crois pas cher monsieur, expliquez-moi la chasse à la Mérouille, vous avez attisé ma curiosité”.

Le pêcheur heureux de pouvoir raconter son histoire, se lance
-“ La Mérouille est un poisson solitaire qui nage dans des fonds peu profonds, il est très dur à attraper. Il est petit et s'attrape à l’épuisette pour ne pas l'abîmer. Ses deux couilles le désavantage, nageant sur les fonds, ils laissent deux grandes traînées dans le sable ce qui permet de suivre sa trace et de l’attraper. Du coup, vous allez l’acheter ma Mérouille ? ”

Casimir ria, demanda à ce qu’on achète la Mérouille du pêcheur et le remercia pour ce moment hilarant. Casimir s'excusa auprès d’Alexandra pour ce moment insolite. La visite du marché se termina par une dégustation de fruits de mer et de poisson grillé.

- Qu’avez-vous pensé du marché, la visite vous à plus ? Veuillez m'excuser pour l’intervention de tout à l’heure, mais je ne vous cacherais pas que son histoire m’a bien fait rire. C'était si bien raconté que j’ai eu envie d’y croire.

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Sans se priver d'une certaine distance de la discussion, Alexandra l'avait tout de même écouté sans plus se formaliser des familiarités du pêcheur. Si ces courts instants l'avaient amusé, elle s'en serait vite lassée, chose qu'elle n'exprima pas malgré tout faute de nécessité. Elle fut quand même soulagée de ne pas avoir à trouver en toute politesse un prétexte pour couper court à la discussion grivoise si elle avait eut à s'éterniser.

-Il n'y a pas de soucis, cette histoire avait en effet son intérêt et ça se voyait que son conteur était ravi de pouvoir la raconter. Je suis certaine qu'il partagera avec ses amis la façon dont il a échangé avec monsieur le président.

Poursuivant la discussion, elle enchaina.

-C'est intéressant de voir quels poissons sont pêchés dans l'Arche. Sylva aussi pratique beaucoup la pêche, que ce soit en haute mer, mais aussi en rivière ou dans les littoraux, notamment les mangroves. On s'attaque aux poissons, mais aussi aux crabes et autres crustacés ou fruits de mer.
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La Duchesse et le président continuent la discussion en quittant le marché pour rejoindre la gare de Chikatuam, il évoque le fait que la pêche est nécessaire, mais qu’il faut en limiter son impact. Comme lutter contre la pêche intensive et élaborer dés périodes de pêche en fonction des espèces. Arrivés à la gare, les deux dirigeants montent dans un train à grande vitesse en direction du palais royal de Chikitatcheen. Pendant le trajet, Casimir aborde la fin du séjour et propose à la duchesse une entrevue pour mettre en évidence les souhaits du président et de la duchesse sur de futures collaborations.

- Je ne vous en voudrais pas, si vous me dites que vous êtes heureuse de rentrer en Sylva. Six jours dans un pays qui n’est pas le sien peuvent sembler longs. Nous espérons que vous partez avec une bonne impression et que chaque étape du séjour vous a séduite et permis d’en apprendre un peu plus sur notre pays et notre culture.
Je suis d’avis que nous nous réunissons avec la ministre des affaires étrangères et vos conseillers qui vous accompagnent, afin de reparler plus en détail de nos discussions pendant le trajet vers Talantchaka. Nous aimerions aussi aborder d’autres sujets qui nous préoccupent.
Évidemment après cette entrevue s’en suivra un dîner de gala pour terminer votre séjour comme il se doit.
Qu'en pensez-vous ? Cela vous convient-il ?


Casimir et la Duchesse arrivent au palais royal.
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-J'approuve intégralement vos propositions. Si je serais bien restée plus longtemps, il est malgré tout difficile de répondre à mes obligations chez moi depuis ici et mon séjour devra en effet être abrégé.
Le clôturer avec une dernière rencontre officielle où nous pourrons discuter de points importants, et finalement un gala me convient pleinement.
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Le président et la duchesse s'offrent un moment de répit avant l’entrevue, et profitent du palais royal.
Quelques heures plus tard, le président et la duchesse se rendent dans un petit salon.
Casimir entame la discussion.

-Madame la duchesse, j’ai pris beaucoup de plaisir à vous faire découvrir notre pays. Sachez que vous êtes la bienvenue chez nous.
Maintenant, j’aimerais aborder plusieurs sujets. Le projet d'industrialisation du Paltoterra, l’ouverture de nos frontières sur le plan touristiques, éducatif, scientifique, professionnel et économique. Et les actions farfelues d'une de nos nations voisines

Comme nous l’avons déjà évoqué, nous sommes favorables à ce projet qui permettrait de montrer au monde la capacité des pays du Paltoterra à travailler en coopération. Je pense qu’une conférence internationale entre les pays concernés serait nécessaire afin d'entamer des discussions concrètes. Avez-vous un peu plus d'informations à me donner concernant l’avancement du projet ?
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Bien reposée et armée de ses notes, le tout accompagné de son secrétaire et conseiller, Alexandra est préparée à discuter en détail de tous les points à aborder.

-Bien, nous pouvons commencer par la question de l'industrialisation. Tel que déjà expliqué avec monsieur Casimir lors de notre voyage en train, l'objectif est d'établir un important réseau de collaboration industrielle de façon à faire de Paltoterra une superpuissance unie dans le domaine. La première étape de cette ambition d'envergure serait d'établir un important réseau logistique entre toutes les nations membres du projet pour assurer la circulation de masse des différentes ressources primaires ou transformées. Cela incluerait notamment des réseaux de chemin de fer, d'oléoducs, et de gazoduc, et même éventuellement d'un réseau électrique dans l'idée d'assurer des échanges d'électricité selon les besoins.
Cette question a déjà été évoquée avec la Maronhi et Péronas, qui pourront avec l'Arche et Sylva être les premiers fondateurs de ce partenariat qui s'étendra progressivement. J'insiste sur ce dernier point, puisqu'il sera capital de concorder les différents intérêts de chacun et de ne pas empiéter sur la souveraineté ou le marché de chacun.
Déjà à partir de là, avez vous certains points à évoquer quant à vos objectifs, intérêts et limites vis à vis de ce projet ? Par exemple, souhaitez vous conserver des mesures protectionnistes sur certains domaines ? Ou au contraire pleinement vous engager dans d'autres ?
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- Notre ambition première est de faire de L’ Arche, un acteur important dans ce projet. Je suis tout à fait d'accord sur la création d’un réseau logistique qui sera indispensable, mais aussi un marché commun.
Nous tenons cependant à ce qu’une équité existe entre toutes les nations signataires du projet et une transparence totale sur les prises de décisions. Il est nécessaire d’instaurer une égalité des chances pour nos entreprises en respectant des cahiers des charges stricts. Cela mettra en avant notre capacité de coopération, mais aussi si je peux m’exprimer ainsi, un “made in Paltotterra”.

Notre gouvernement à confiance à nos entreprises qui sauront se faire une place sur ce marché commun qui permettra une concurrence industrielle saine entre les nations signataires. Cette concurrence tirera nos entreprises vers le haut, mais elle devra être sujette à des contrôles et respectée par tous. C’est pourquoi, nous tenons à nous engager pleinement dans un système de libre-échange.

Cependant, nous émettons des réserves sur la création d’industrie des nations signataires sur notre territoire. Nous ne sommes pas fermés à cette hypothétique proposition, mais nous souhaitons rester maîtres des décisions qui se feront sur notre territoire.
Vous évoquez aussi d’étendre ce partenariat dans un futur lointain. J'aimerais ajouter qu’il serait important de privilégier les pays du Paltoterra, mais aussi les pays frontaliers ou très proches des pays signataires.

Ce grand projet d’industrialisation engendrera d'autres défis comme la sécurité, les expatriés, la préservation de nos ressources et bien d'autres.
Mais il est une chance énorme pour l’économie de nos nations et la reconnaissance internationale de notre collaboration.

J’aimerais connaître votre point de vue ? Qu’en pensez-vous ?


Casimir demande à ce qu'on serve de l'eau à chaque personne de l'assemblée et envoie une critique à son équipe sur le fait qu'il n'y en est pas.
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Après s'être servis un verre d'eau, la Duchesse répondit :

-Nous sommes d'accord sur l'ensemble des points. Il était en effet dans l'idée que cette coopération se fasse avant tout avec essentiellement les nations de Paltoterra, les échanges extra-continentaux concernant surtout des échanges loin d'une collaboration aussi étroite. Il serait même très intéressant que nous parvenions à l'autarcie industrielle, ne nécessitant dans le pire des cas que des importations minières et pétrolifères de l'étranger. Sur cette question, nos ingénieurs auront tout le loisir de cataloguer les ressources stratégiques de chacun.
On vous rejoint également sur la question du contrôle qualité. Cette coopération doit nous tirer tous vers le haut, non pas provoquer la prolifération de produits bas de gamme. Pourrons nous peut-être même établir des normes "Paltoterra+" sur les standards de qualités des composants industriels à fournir.
Et comme dit, votre position sur les entreprises étrangères sur votre sol est justifiée. Chaque État doit rester libre de contrôler son économie et d'assurer la souveraineté de ses secteurs clés. Le but est de favoriser les ententes, pas de détruire le tissu industriel et les conditions de travail en mettant en concurrence les salariés.
Par ailleurs, petite curiosité. J'ai eu l'occasion durant cette visite de constater l'économie agraire et touristique de l'Arche, mais qu'en est il de l'industrie ? Quels sont les domaines dans lesquels vous excellez et pourriez vous illustrer à l'échelle du continent ?
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-Oui, j’approuve vos paroles. L’autarcie industrielle permettrait des échanges conséquents entre nos nations et serait un tremplin à l’économie du continent.
Il en est de même pour le contrôle qualité.

Comme vous avez pu le remarquer, nous dépendons en grande partie de la nature, de l'agriculture, de l'élevage et de la pêche. Il a été pour nous d’une importance capitale de créer des industries allant dans le même sens. L’Arche est en cours d'industrialisation, mais certains domaines se démarquent avec des produits finis de qualité.

L’industrie du textile est issue essentiellement de nos élevages d’Alpaga qui respectent un cahier des charges transparent et strict. L’industrie agro-alimentaire notamment avec le café et les produits de la pêche. L’industrie pharmaceutique qui, avec de nombreuses recherches et l’exploitation de notre milieu naturel, fabrique de nombreux traitements et produit de la vie quotidienne.
L’industrie minière qui exploite particulièrement le cuivre et l’or.
Ce sont les domaines les plus importants du pays, mais notre politique de ces dernières années a permis d’élargir nos compétences dans de nouveaux domaines comme l'énergie, le génie civil ou l’armement.

L'énergie est un domaine important, nous exploitons en grande partie nos cours d’eau, et nos plaines désertiques. L'électricité est l'énergie la plus utilisée. Elle est fabriquée par nos centrales hydroélectriques, panneaux solaires et éoliennes. Notre prochaine étape sera le nucléaire qui est pour le moment à un stade expérimental.
Il serait d’une grande opportunité de pouvoir redistribuer cette électricité sur un réseau commun entre les nations du Paltoterra.
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