07/06/2013
09:02:00
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📚 Festival international de littérature et bande dessinée - Clairfeu 2005

Clairfeu 2005


Festival international de littérature et bande dessinée 2005


Collage


Modalités du festival


Comme tous les deux ans, le festival international de littérature et bande dessinée récompense les plus belles œuvres littéraires, mais met également à l’honneur les bandes dessinées des deux années précédentes. Cette année, le festival s’installe à Clairfeu, Izcalie Izcalie. À l'issue du festival, une cérémonie de clôture décerne quatre grands prix :

    🏆 Prix de la meilleure narration
    Genres concernés : Romans, contes, nouvelles
    Qu’elle soit fictive ou non, la narration regroupe un panel large de genres littéraires (roman d’aventures, d’amour, policier, de science-fiction, de fantasy), y compris sous sa forme la plus courte (nouvelle).

    🏆 Prix du meilleur essai
    Genres concernés : Essais, pamphlets, parodies, tribunes, reportages.
    Ce genre a vocation à exprimer une opinion, une réflexion ou exposer un point de vue ou une recherche sur un sujet quelconque : la politique, la science, l’histoire, un fait d’actualité, etc.

    🏆 Prix de la meilleure esthétique littéraire
    Genres concernés : Poésie, littérature expérimentale, littérature contrainte.
    Il s’agit de la catégorie de « l’art pour l’art », qui interroge et repousse les limites de l’art, l’expérimente, l’innove sous des formes originales et moins conventionnelles que les autres catégories.

    🏆 Prix de la meilleure littérature graphique
Genres concernés : Bandes dessinées, comics, mangas, romans graphiques.
Cette catégorie associe l’image au texte, et illustre par le dessin l’intention de l’auteur. La catégorie regroupe la bande dessinée, quel que soit le procédé graphique utilisé (comic, manga…).



Comment participer ?


Tous les joueurs validés de Geokratos peuvent inscrire leurs œuvres à la suite de ce message, via un formulaire ci-dessous. En outre quelques règles sont à respecter :

  • Chaque joueur peut faire concourir, toutes catĂ©gories confondues, jusqu’à 10 Ĺ“uvres. Pour plus de lisibilitĂ©, ne postez qu'un seul formulaire par message.

  • Votre Ĺ“uvre doit ĂŞtre le fruit de votre imagination. Si vous pouvez vous inspirer de l’existant, vous devez absolument y apporter votre propre plume. Les copies trop flagrantes de films, documentaires ou sĂ©ries qui existent IRL seront disqualifiĂ©es.

  • Une Ĺ“uvre peut ĂŞtre co-Ă©crite par des auteurs de nationalitĂ©s diffĂ©rentes. Le formulaire comptera alors pour 1 Ĺ“uvres sur les 10 autorisĂ©es pour chacun des pays mentionnĂ©s.

  • Vous pouvez contribuer jusqu’au 29 aoĂ»t 2021, 20 heures. Les formulaires envoyĂ©s après cette date ne seront pas comptabilisĂ©s. Vous n'ĂŞtes donc pas obligĂ© de poster vos productions les unes après les autres, vous pouvez le faire tout au long du laps de temps qui vous est donnĂ©.

  • Le vote interviendra Ă  partir du 30 aoĂ»t 2021.


Formulaire Ă  remplir


[b]Pays producteur(s) :[/b]
[b]Catégorie :[/b] À choisir entre : Narration / Essai / Esthétique littéraire / Littérature graphique

[b]Nom de l’œuvre :[/b]
[b]Genre ou thème abordé :[/b]
[b]Résumé :[/b] Laissez cours à votre imagination et décrivez votre production. Aucune longueur maximale, dans la limite du raisonnable (on ne demande pas un résumé complet), mais une longueur minimale de quelques lignes requise.
[b]Commentaire :[/b] Facultatif - Si vous voulez joindre des anecdotes, des critiques parues dans la presse, ou tout élément susceptible d'intéresser le lecteur.

[b]Auteur(s) :[/b]
[b]Date de sortie :[/b] Nécessairement entre le 1er avril 2003 et le 31 mars 2005. Si l’œuvre s’inscrit dans une série s’écoulant sur plusieurs années, le tome doit être publié entre ces deux dates.

Vous pouvez aménager ce formulaire à votre convenance et lui donner une esthétique particulière, tant que tous les critères obligatoires y figurent.


Vous avez jusqu’au 29 août 2021. Bonne chance !
L'Heure du narrateur

L'Heure du narrateur

Pays producteur(s) : Izcalie
Catégorie : Esthétique littéraire

Nom de l’œuvre : L'Heure du narrateur
Genre ou thème abordé : Rôle du narrateur dans un récit et son « omniscience »
Résumé : Durant la Renaissance, dans le royaume fictif de Brendos, le jeune roi Gergieg, auréolé par une victoire décisive sur son voisin, s’estime être béni des dieux et instaure sur ses terres un véritable culte de la personnalité, frisant avec la tyrannie. Le récit se propose sous la forme d’un roman tout à fait habituel, raconté par un narrateur externe mais totalement omniscient, qui connaît la moindre action, la moindre intention, la moindre pensée du moindre personnage. Le récit prend un autre tournant lorsque le Roi Gergieg fait un pas de plus vers la mégalomanie et se consacre dieu parmi les dieux. Dès lors, le tyran, qui a déjà une emprise totale sur son royaume, tentera d’avoir l’emprise de la narration de sa propre histoire. Le narrateur, entité totalement abstraite, est par conséquent soumis à la dictature et la censure d’un personnage dont il conte les aventures, et qui s’est arrogé les pouvoirs d’un dieu, théoriquement supérieurs. Le récit prend alors une forme hybride entre le roman et la pièce de théâtre, où les deux forces s’opposent, et où chacun tente d’avoir l’ascendant sur l’autre.

Commentaire : Maxime de Valluy propose à travers son livre une mise en abîme, où le narrateur, entité extérieure, devient peu à peu l’un des personnages principaux. Une inversion des rôles qui conduira le roi, le personnage, à être quant à lui le narrateur de sa propre histoire. Maxime de Valluy est coutumier du genre : ce féru d’expérimentations littéraires a déjà écrit en 2001 la nouvelle Quoi pour ?, qui propose une progression anti-linéaire d’une histoire, de la toute fin au tout début, événement après événement.

Auteur(s) : Maxime de Valluy
Date de sortie : 1er mars 2005
Vesganie

Vesganie

Pays producteur(s) : Izcalie
Catégorie : Narration (nouvelle)

Nom de l’œuvre : Vesganie
Genre ou thème abordé : Moyen-Âge, Humour, Véganisme
Résumé : 1052. Le seigneur d’un petit royaume d’Eurysie occidentale, profondément sensible au sort des animaux, impose un véganisme anachronique à ses sujets, en interdisant la consommation de chair animale, de produits laitiers, la chasse et l’utilisation des chevaux pour le transport et les travaux des champs. Soumis à une diète de bouillies de céréales peu ragoûtantes, les sujets décident de se révolter contre l’absurdité de leur souverain.

Commentaire : Dans cette nouvelle d’une quarantaine de pages, Delphine Gayoso manie à des fins humoristiques de nombreux anachronismes et des discours particulièrement absurdes. Un parti pris risqué, mais qui tient ses promesses grâce à un style léger, sans prétention, destiné à un public de jeunes adultes.

Auteur(s) : Delphine Gayoso
Date de sortie : 20 novembre 2004
La déontologie du Mal, de Jacques Méline

La déontologie du Mal, de Jacques Méline


Pays producteur(s) : République chrétienne-militaire du Magermelk
Catégorie : Essai

Nom de l’œuvre : La déontologie du Mal
Genre ou thème abordé : Analyse du mal, Philosophie
Résumé : Le livre est une réflexion sur le mal. Jacques Méline se demande ce qu'est le mal et ce qui est mal. Il passe beaucoup de pages à se demander si telle ou telle chose est mal. Sa réflexion est portée par la philosophie et la religion catholique. Il recherche dans le livre le "Mal ultime", un mal si grand que Dieu ne pourrait sauver les âmes responsables de tels actes. Il conclue que le Mal ultime est l'Anticléricalisme, passant par l'Islamisme, le Communisme et le Satanisme.
Commentaire : Le livre a été encensé par toutes les critiques des journaux du Magermelk, notamment par le petit Républicain qui lui a donné un article dithyrambique. A l'étranger, le livre n'a pas connu de grand succès, le livre n'étant qu'une répétition de la pensée fasciste du Magermelk. De plus, bien que Jacques Méline ai été pendant longtemps considéré comme un des auteurs majeurs du Magermelk, son âge lui a fait perdre la beauté de l'écriture.

Auteur(s) : Jacques MĂ©line
Date de sortie : 1er février 2004
livre



Pays producteur(s) : Morikhanie
Catégorie : Narration

Nom de l’œuvre : Suis-moi
Genre ou thème abordé : fiction historique, relation homme-animal

Résumé : Steppes de Morikhanie, fin du XIIème siècle. Borte vient d'avoir six ans et souhaite garder les troupeaux avec son père. Ce dernier lui offre alors un chiot qu'elle devra éduquer à surveiller les moutons. Mais un raid est mené par un clan voisin peu de temps après, pillant et tuant l'intégralité du campement. Dissimulée dans une cachette avec son nouveau petit compagnon, Borte est la seule survivante. Les deux amis vont alors devoir se débrouiller seuls pour survivre, apprendre à chasser, et devront se faire confiance pour surmonter toutes les difficultés d'une vie sauvage, apeurés par la présence humaine depuis la violence dont ils ont été témoins.

Commentaire : « Suis-moi » est une sorte de Leitmotiv qui est répété en boucle par Borte lorsqu'elle s'adresse à son chien dont le vrai prénom n'est jamais prononcé, laissant présumer qu'il s'agit autant du prénom de l'animal que d'une supplique de l'enfant qui a peur d'être abandonné par son seul ami et qui ne se voit rassurée qu'en sa présence à ses côtés.

Auteur(s) : Jajirai Bayar
Date de sortie : 30 janvier 2005
Pays producteur(s) : Empire DĂ©mocratique Latin Francisquien
Catégorie : Narration
Nom de l’œuvre : À trois millimètres de tes pensées
https://nsa40.casimages.com/img/2021/08/07/21080705195187125.png

Genre ou thème abordé : Psychologie, traumatisme
Résumé : Sofia est un femme affirmée et épanouie avec une enfance difficile et un passé lourd. Entre un père alcoolique et une mère débordée par son travail elle a passée son enfance à rêver de la famille idéale qu'elle a construite au fur et à mesure de sa vie. Avec 3 enfants et un mari aimant tout va pour le mieux mais un jour un vieux souvenir remonte lorsqu'un homme passe dans son petit magasin : Cet homme est celui qui l'a violée et qu'elle recherche depuis près de 20 ans. Persuadée que c'est lui elle tente à tout prix de le retrouver et de le piéger mais le traumatisme qu'il a laissé sur Sofia la plonge dans ses pensées les plus sombres jusqu'à franchir la frontière entre la vie et la mort de 3 millimètres.

Commentaire : Ce roman est en fait l'histoire de Sofia Latias, l'auteure du roman, et a été co-écrit avec son mari Kalos Minias qui s'est battu à ses côtés pour faire condamner l'homme qui l'avait violée. Après 3 ans de bataille avec la justice l'homme a été condamné à 25 ans de prison ferme et à suivre une thérapie psychiatrique de 5 ans après la fin de sa peine de prison. Après avoir publiée son histoire et touchée beaucoup de francisquiens au courant de l'affaire une vague de demande à été faite au Palais Consulaire et elle a été nommée Chevalier de l'Ordre Consulaire pour s'être battu au nom de la justice.

Auteur(s) : Sofia Latias, Kalos Minias
Date de sortie : 6 avril 2003
Le vaisseau fan d’hommes

Le vaisseau fan d’hommes

Pays producteur(s) : Izcalie
Catégorie : Essai

Nom de l’œuvre : Le vaisseau fan d’hommes
Genre ou thème abordé : L’influence du Pharois Syndikaali sur ses voisins eurysiens à propos de la question homosexuelle
Résumé : La piraterie LGBT du Pharois Syndikaali est sans doute l’élément qui, à défaut d’être le plus représentatif de la société pharoise, en est le plus connu et médiatisé. Historiquement, cette pratique de l’homosexualité n’avait que peu à voir avec la pratique actuelle : les pirates faisaient seulement la distinction entre la vie terrestre, soumise aux conventions sociales, et la vie sur les planches du navire, plus libérale. Parce qu’elle a été fantasmée, largement documentée, inspirant de nombreuses œuvres de fiction, la piraterie LGBT est aujourd’hui un vecteur du soft power pharois par excellence. Ces voyageurs ont, avec eux, véhiculé leur mode de vie, rendant peu à peu acceptable dans les sociétés eurysiennes, une pratique majoritairement condamnée, au moins moralement, sinon pénalement.

Cet essai propose dans un premier temps de revenir sur les origines de la piraterie dite LGBT et, en s’appuyant sur les témoignages et les récits de l’époque, de décrire la perception qu’en avaient ceux qui ont eu l’occasion de côtoyer ces pirates d’un genre particulier. Dans un second temps, l’essai tente d’évaluer les conséquences que cette piraterie a pu avoir sur les pays voisins du Pharois : le Listherburg a récemment adopté le mariage homosexuel, tandis que les Provinces-Unies du Lofoten se disent prêtes, à une large majorité, à avoir un dirigeant de la communauté LGBT+. À l’inverse, l’Empire Démocratique des états Latins Francisquiens, après avoir entrouvert la possibilité d’une législation plus favorable à l’homosexualité, a étudié sa nouvelle pénalisation. C’est là encore un avatar du soft power pharois, qui s’exerce chez son ennemi, lequel prend la peine de marquer par le marbre de loi son opposition à un modèle vu comme décadent, mais terriblement efficace. En se protégeant, à contre-courant de ses voisins, la Francisquie reconnait que le Pharois domine les mers avec ses vaisseaux fans d’hommes.

Commentaire : Paul Jullien est historien et sociologue à l’Université de Xallie, en Izcalie. Spécialisé dans les questions de médiations interculturelles et de représentations sociales, il est déjà l’auteur d’un ouvrage qui s’intéresse à la manière dont est perçue l’Izcalie dans le reste du continent aleucien. Avec ce nouvel essai, il aborde un sujet brûlant, mettant en exergue la double puissance du Pharois Syndikaali, militaire et culturelle.

Auteur(s) : Paul Jullien
Date de sortie : 15 mars 2005
Cover

Pays producteur(s) : Royaume du Listherburg
Catégorie : Narration

Nom de l’œuvre : Under liljan (fr: Sous le lys)
Genre ou thème abordé : Humanisation des enjeux politique à travers la vie personnelle d'une adolescente.

Résumé :
En pleine moitié de la décennie des années 30. Le nord du Listherburg traverse l’un des moments les plus charnières de son histoire : un premier référendum sur la souveraineté se dessine à l’horizon.

Déchirée par les sentiments qu’elle éprouve entre ses amis et forcée de jongler tant avec leurs idéologiques politiques divergentes qu’avec les sentiments qu’elle éprouve envers eux, Astrid, une étudiante de fin d’année, tentera tant bien que mal de réussir à nager en pleine eau trouble.

À l’aube de l’âge adulte, Astrid découvrira que les choses ne sont pas toujours si faciles, entre amour, histoire de famille et politique ! Mais elle est bien loin de se douter qu’un tout autre bouleversement s’apprête à chambouler sa vie.


Commentaire :
Under liljan, nous invite à revivre les évènements semi-fictifs des années 30, sous un œil humanisé. Nous suivons la vie de Astrid, une petite adolescente de 17 ans qui vit une vie en plein changement. Au même moment, au niveau régional, un parti indépendantiste prend le pouvoir dans l’Assemblée. Nous suivrons, mois par mois les avancements du projet de référendum menant à un espoir de souveraineté. Parallèlement, la vie de Astrid semble suivre les mêmes problématiques et situations à l’échelle de la vie humaine. Un clin d’œil qui nous permet de simplicité et imagé les situations complexes du monde politique qui nous entoure. Elle permet également de comprendre davantage et de nous rapprocher de nos cordes sensibles. L’auteure étant une fervente souverainiste du Nord du Listherburg, essai de faire un appel à l’espoir et à la reprise d’une idée de pays, complètement indépendant du Listherburg.

«Cette histoire parle de nous, il est là pour réveiller les gens endormis, les rêveurs qui rêvassent encore entre les quatre murs de leur maison. Nous sommes encore là, peut-être plus silencieux, mais nous sommes toujours là ! »
- Ida Fritanke.

Auteur(s) : Ida Fritanke
Date de sortie : 1er février 2005.
manga



Pays producteur(s) : Morikhanie
Catégorie : Littérature graphique

Nom de l’œuvre : Anchin
Genre ou thème abordé : fantastique, humour, mythologie

Résumé : Anchin est un très jeune chaman revenu du royaume des esprits pour aider les âmes perdues qui torturent les vivants à retrouver la paix. Il n'a cependant rien d'un super héros : maladroit, timide et surtout pas pris au sérieux par les siens. En effet, Anchin est le seul à voir le monde invisible des esprits et à véritablement savoir qu'ils sont les responsables des mésaventures des vivants. Il ne peut donc pas se vanter de ses exploits au risque d'être pris pour un fou... ce qui finit de toute façon par lui arriver vu les péripéties dans lesquelles il se met en voulant faire de son mieux.

Commentaire : La bande dessinée est un art nouveau en Morikhanie que manie parfaitement son auteur qui s'inspire de la mythologie chamanique de son pays qu'il mélange à une bonne dose d'humour pour créer sa première œuvre majeure.

Auteur(s) : Jamugha Yesunge
Date de sortie : 25 mars 2005
Pays producteur(s) : Confédération d’Hylvetia

Catégorie : Narration

Nom de l’œuvre : La complainte des désespérés

Couverture :

Giger

Genre ou thème abordé : Science Fiction / Ecologie / Technique / Apocalypse

Résumé :

Une planète aux grands arbres, à la nature vivace, féérique dont l’existence a été bouleversée par un retour à l’essence primitive après l’autodestruction salvatrice de sa civilisation technique, où désormais l’usage de la technique non primitive est devenu le plus grave des crimes et, où les peuples sont désormais disséminés dans de petits clans nomades, se retrouve confrontée à une nouvelle menace.

Venue du ciel, la Machine lance son apocalypse, une longue et douloureuse litanie faite d'acier et de rouages qui vient arracher à ce bas monde ce qu’il a de plus précieux et qui pour ceux venus du ciel n’est que marchandise. Des machines dignes des créatures infernales descendent pour ravager et extraire la précieuse source de vie. À l'intérieur de la Machine, le Capitaine, son bras droit et un équipage réduit s'apprête à exécuter un simple contrat.

Dans les impénétrables forêts, une jeune fille à l'âme solitaire et son clan décident de se battre contre la menace de la Machine. Mais que peux faire la volonté de la lance contre la Machine? Rien. Pour espérer répliquer et peut-être vaincre, ils décident de combattre l’hérésie par l’hérésie et se lancent dans une quête semée d’embuches pour retrouver, comprendre et utiliser les technologies de l’Ancien Monde. Quitte à y lancer une part d’eux-mêmes.

Commentaire :

Deuxième roman de l’auteur et qui le confirme comme étant un des futurs grands noms de la science fiction hylvète. Matthieu Bossard signe ici, une ode à la nature et à l’écologie à travers une œuvre pleine de poésie mais qui parvient à ne pas tomber dans le pathos le plus ridicule. Il s’agit d’un livre science fiction mais également d’un essai philosophique sur ce qui fait l’essence de la nature, de la cupidité et de l’industrie. Cependant, l’œuvre parvient à éviter un côté manichéen en donnant une humanité à « ceux qui viennent du ciel » mais qui dans le même temps, nous rappelle ce que nous sommes et comment nous voyons et interprétons le monde. Bossard prend le temps pour démontrer que le monde n’est pas un marché mais une création vaste et complexe où l’homme n’est qu’une partie infime.

Auteur(s) : Matthieu Bossard

Date de sortie : 3 septembre 2004.
Pays producteur(s) : Confédération d’Hylvetia

Catégorie : Narration

Couverture :

Dumay

Nom de l’œuvre : La convoitise

Genre ou thème abordé : Romance / Historique

Résumé :

Eté 1898, dans un petit village du canton de Bienne, Alexandre, un jeune médecin de campagne, tombe amoureux de Elise, une jeune fille fragile, intelligente et belle, dont il soigne le père, un riche notable venu de Baar. Le jeune homme profite de ses visites quotidiennes pour séduire la jeune fille de façon bien maladroite, sur les conseils du docteur Jacob, son supérieur et grand amateur de femmes. Cependant, les agissements d’Alexandre sont contrecarrés par Thomas et François, les cousins de la jeune femme, dont l’objectif avoué est de la marier à un riche notable haudois. Pour conquérir la jeune femme, Alexandre est prêt à tout. Lassé, Thomas le provoque en duel. Au soleil de midi, un des deux hommes tombera mort… Mais pour Elise, ce n’est qu’un jeu d’où elle sortira victorieuse, son destin en main.

Commentaire :

Le livre est roman qui parodie les codes du genre pour y glisser un message féministe et une réflexion sur la place de la femme actuelle en Hylvetia, non sans une dose d’ironie. L’auteur n’en est pas à son coup d’essai et signe, encore une fois, une incroyable performance littéraire qui en fera rire jaune plus d’un. Pour elle, la femme n’est pas un bien que l’homme peut désir et acquérir mais un être unique qui a le devoir de choisir et de plus être passif dans une société qui fait sans cesse reculer les tabous et le patriarcat. Le roman est entrecoupé de longs discours tenus par les personnages masculins sur la femme, le désir, la liberté et la société, sous un angle ironique et qui nous renvoie à notre société.

Auteur(s) : Marie Dumay

Date de sortie : 7 septembre 2004.
Le Juste Retour

Le Juste Retour, roman de science-fiction banairais

Pays producteur(s) : RĂ©publique Directe du Banairah
Catégorie : Narration
Nom de l’œuvre : Le Juste Retour
Genre ou thème abordé : science-fiction mystique, uchronie, questionnement de la moralité concernant la recherche scientifique, du rapport à l'Histoire, au respect des hommes.
Résumé : An 12089 : la civilisation humaine est parvenue à un point de non-retour : le Consortium Technocratique Afaréen, lobby extrêmement puissant au sein de la corrompue Fédération Nord-Afaréenne, découvre la programmation temporelle, méthode de programmation de la nature, durant la course à l'armement qui agite la galaxie. C'en est trop pour le Créateur de l'Univers qui se voit contesté dans son pouvoir, depuis déjà bien longtemps amoindri et délaissé par les hommes, ses fils. Il proclame donc la punition ultime de l'Humanité pour ses pêchés : le Juste Retour. A partir de ce moment, le temps est arrêté dans l'ensemble du monde mortel et les hommes condamnés à retourner dans le passé pour survivre...S'ensuit alors une colonisation des royaumes antiques et moyen-âgeux dans un seul et unique but : changer le cours des choses. Mais tout le monde n'est pas de ce même avis...
Commentaire :Ce roman de Samh Almay, jeune écrivain balayen, a longtemps remué la critique : tantôt applaudi, tantôt délaissé, on lui reproche parfois d'être difficile à suivre du fait de la complexité de ses oeuvres. Toutefois, son style novateur très immersif et ses descriptions graphiques est loué par tous. Loin d'être une oeuvre isolée, Le Juste Retour représente tout un genre apparu récemment au Banairah dans les milieux étudiants et jeunes adultes : le métagraphe, méta pour métamorphose et graphe pour écriture, ou plus précisément réécriture. Le métagraphe a selon ses figures de proue, dont S.Almay, pour objectif de donner de nouveaux aspects au patrimoine banairais ou international, en n'hésitant pas à monter de nouvelles légendes et donner un côté mystique et aventurier à l'Histoire. Ce genre touche de nombreux arts comme la littérature, la sculpture et la musique, et est apprécié par les classes d'âges basses et moyennes. Le roman n'hésite pas ici à interroger et critiquer la société banairaise, faire réfléchir au respect que les hommes doivent à la nature (les hommes du passé peuvent-ils être sacrifiés pour un meilleur avenir du monde ? Jusqu'où peut-on contrôler la nature ?) et briser des tabous, notamment la gestion de la religion dans le pays. L'auteur a d'ailleurs indiqué qu'il allait peut-être sortir un deuxième tome.

Informations générales : éditions Nomades, disponible en tehak, persan et français, prix : 20 bilats d'or.
Auteur(s) : Samh Almay
Date de sortie : 27 mai 2004
Un âge

https://www.zupimages.net/up/21/32/4epq.jpg


Pays producteur(s) : Pharois Syndikaali
Catégorie : Esthétique littéraire

Nom de l’œuvre : Un âge
Genre ou thème abordé : L'enfance, recueil de poésie en prose

Résumé :

  • Extraits :

« L’enfance maximale n’est pas l’enfance absolue. Il existe des enfances comme il existe des adolescences et des âges adultes. L’enfance maximale n’est pas un maître étalon, elle ne permet pas de mesurer, de comparer. Par définition, c’est un âge qui ne mesure pas, c’est un âge flou. L’enfance maximale pose l’âge comme une variable de mise à fleur de peau de certains éléments au détriment d’autres, pousser l’enfance maximale revient alors à pousser la peau jusqu’à sa limite. Qu’y a-t-il là-dessous qui demande à ressurgir ? On ne tue pas l’enfance, on la polie, on la police, on lui retire ses arrêtes, tout ce qui menace de crever la chaire. Chercher l’enfance maximale c’est se demander ce qui va surgir par en dessous mais pas seulement, car penser le temps c’est penser par rapport à l’adulte que nous sommes. L’enfance maximale est un bouillon dans lequel on se plonge, comme le sel de la mer sur le corps nu, elle irrite tout. Nous poussons l’exercice jusqu’à boire la tasse. »
Un âge, 2005, p. 9

« Nous sommes portés à cette période dans un état de reconstruction permanente. Nos sens soumis à une stimulation anarchique exigent du cadre, or il ne nous en est proposé que des d’une grande superficialité. Les adultes oublient la perdition dans laquelle ils ont du se débattre et désormais nous offrent des clefs convenues et d’une très faible radicalité. La structure profonde n’est pas encore fruit de la socialisation de l’individu, alors ne reste que l’imagination. Voila d’où naissent les monstres : des ombres des rouages. »
Un âge, 2005, p. 35


Commentaire :

« Que dire de plus sur l’enfance ? Tout a déjà été dit, n’est-ce pas ? On ne compte plus la pléthore d’ouvrage en littérature portant sur ce thème devenu presque un lieu commun. Et cela sans compter les travaux en psychologie, sociologie et autres sciences qui ont disséqué nos premières années avec plus ou moins de tact et de bienveillance.
Comment alors se fait-il qu’Un âge nous ait touché ? Peut-être parce que le Capitaine Mainio ne parle pas DE l’enfance, chose abstraite et rendue étrangère, qu’on regarderait de loin comme un autre. Non il parle d’une enfance qui n’a pas lieu et n’aura jamais lieu, c’est le pouvoir de la fiction et de la poésie. Loin du réalisme clinique et des biographies et autobiographies, Mainio porte la question au-delà du matériel et nous somme d’affronter cette question terrible : comment peut-on s’accommoder d’un idéal ? Si devenir adulte c’est s’ancrer dans le monde réel, alors accepter l’irréel n'est-ce pas le plus concret des retours en enfance ?
Une réconciliation avec l’imaginaire, sans concessions. »
Citoyenne Anna, directrice des maisons d'Ă©dition Kirja




Auteur(s) : Capitaine Mainio
Date de sortie : 09 mars 2005
Alfox et Boukder
Pays producteur(s) : Jozor
Catégorie : Esthétique littéraire

Nom de l’œuvre : Alfox et Boukder
Genre ou thème abordé : Relation entre les animaux.
Résumé : Quand un renard passait près d'un arbre où pendait un tambour, il remarqua que le tambour produisait un bruit assourdissant quand, à cause du vent, les branches de l'arbre tapait sur le tambour. Attiré par ce grand bruit, le renard se dirigevers le tambour, arrivé près de lui, il le trouva gros et fut persuadé qu’il contenait de la viande à l'intérieur. Alors qu'il avait faim, le renard fut tout pour attraper le tambour et manger toute cette viande. Malheureusement, il n'a pas réussi à faire cela et il essaya de s'endormir au pied de l'arbre, cependant, le bruit du tambour l'en empêcha et il alla loin de celui-ci pour se reposer jusqu'à la rencontre d'un chat, il demanda de l'aide au chat et réussi à récupérer le tambour, jusqu'à s'apercevoir qu'il était vide, le pauvre petit renard devra maintenant payer 10 livres de viande à la tribu des chats.
Commentaire : Morale : Il ne faut jamais exalter une chose avant de l'avoir saisie et examiner, cela t'empêchera de la dédaigner.

Auteur(s) : Sadik Belkacem
Date de sortie : 27 Juillet 2003
La traque de l'amour, de Mathieu Bourguin

La traque de l'amour, de Mathieu Bourguin


Pays producteur(s) : République chrétienne-militaire du Magermelk
Catégorie : À choisir entre : Narration

Nom de l’œuvre : La traque de l'amour
Genre ou thème abordé : Amour, Liberté d'aimer, Fantasy, Jalousie, Récit initiatique
Résumé : Andéline Latif est la fille du roi de Kor et est promise au fils du roi de Fantronne. Malheureusement, elle y est totalement opposée et souhaite se marier avec un de ses compagnons : Fédall Dàtur. Sur le bateau qui devait la mener au Fantronne pour y retrouver son mari, elle décide de s'enfuir avec Fédall vers l'Antorval, le pays insulaire que longeait le navire. Tous les deux prirent une barque avec laquelle ils ramèrent deux heures avant d'arriver dans l'Antorval. Le capitaine du navire ne se rend compte de la disparition de la princesse que le lendemain matin et prévient immédiatement le roi de Kor et le roi de Fantronne. Bruce Sauer, son promis, prend la décision d'aller dans l'Antorval pour la retrouver et traquer son ravisseur. En effet, selon lui, l'Antorval est coupable de l'avoir enlevée pour la retenir prisonnière en tant qu'otage. Si son père ne l'avait retenu, il aurait déclaré la guerre avec le Kor contre l'Antorval. Suite à une longue traque, il retrouve Andéline et Fédall qui vivaient une belle vie dans un petit port de pêche de la région. Tous deux réussissent à s'enfuir dans le pays plus au Nord, le Trekkal, mais Bruce Sauer ne tardera pas à les rattraper. Le couple va voyager à travers le monde, fuyant leur agresseur. C'est dans cette partie du roman que l'auteur fait preuve de son plus grand talent d'écriture. Cette partie est également le moment où a lieu la majorité du récit initiatique du livre.
Leur fuite se termine au bout de deux ans. Fatigués de fuir indéfiniment Bruce Sauer, ils décidèrent de se rendre, sous la condition qu'aucun mal ne leur serait fait, ce qu'accepte Bruce. Leur mariage a lieu la semaine suivante. Tous les monarques sont invités. Mais alors que Bruce saluait la foule au dessus du balcon, juste après avoir fait les vœux de mariage, la foule laisse place à un bourreau et un condamné. Fédall était emmené pour être condamné. Andéline se jeta aux pieds de son mari pour le supplier de laisser en vie Fédall, ce à quoi Bruce ne répondit pas. Il fit seulement un geste au bourreau qui décapita le pauvre jeune homme. Prise de colère, Andéline sortit un couteau caché sous sa robe et se jeta à la gorge de son mari. Quand le sang vint arroser les dalles, Andéline jeta son couteau sur le bourreau (qu'elle rata), puis sauta au-dessus du balcon. Elle fut retrouvée morte, dans des larmes de sang.

Commentaire : Le roman fut très bien reçu à travers le monde. Nombre de lecteurs ont été ému tout au long des pages, particulièrement par sa fin qui fit lâcher nombre de larmes. Le roman est particulièrement apprécié par la jeunesse. Cependant, nombre de personnes ne savent pas à qui il s'adresse. Bien que la majorité de son récit soit orienté pour les enfants, la fin est assez brutale et violente et déroute beaucoup le lecteur. Ce coup de poker est félicité par nombre de critiques, raillés par d'autres, ou déroutante pour beaucoup. Les vis sont tout de même très divisés, mais la grande majorité des personnes à travers le monde aime le récit et salut l'auteur pour son audace.

Auteur(s) : Mathieu Bourguin. Pendant longtemps auteur de conte, il décida de sortir son premier long roman en 2001. Il jouit d'un certain succès, mais l'auteur rebaissa rapidement dans les ventes. Avec "La traque de l'amour", la popularité et les ventes de l'auteur n'ont jamais été aussi grande. Nombre de personnes attendent son prochain livre.
Date de sortie : 23 octobre 2003
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