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VARANYA - Le Calme avant la Tempête - Page 2

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The World Post

23 juin 2003 - Le Varanya s’enfonce dans la guerre civile, abandonné par la scène internationale.



manifestations pro-démocratie au Varanya

La classe politique mondiale peine à s’afficher solidaire des aspirations démocratiques varanyennes, exposées à la répression gouvernementale.



Des tensions sociales et politiques susceptibles de déboucher sur un conflit armé.


Le dictateur varanyen était devenu un symbole de l'autocratie héritée de la première partie du XXe siècle. Pour de nombreux citoyens de ce pays, le combattre est alors devenu une solution vers la reconnaissance de leurs droits les plus légitimes. L’opinion publique varanyenne est plus éclatée que jamais et la démocratisation grandissante du monde, n’en termine plus de souffler les braises du dossier le plus brûlant du proche-orient.

Le 1er juin à Aserjuco, la Présidence Fédérale entretenait un regard inquiet en direction du Varanya, un petit État à l’emplacement stratégique qui avait jusque-là tut son existence derrière le muselage épais d’un régime autocratique implacable et inextricable.

Mais face à l’inexorable décroissance économique du pays, jumelée à une mondialisation porteuse de libertés individuelles nouvelles que les populations locales commencent à envier, l’oppression gouvernementale a perdu de sa superbe et de son emprise. Une rébellion larvée et constante qui prend aujourd’hui des assises solides pour repenser les institutions varanyennes de demain.

La Fédération d’Arkencheen, aux côtés des aspirations démocratiques varanyennes.


Soucieuse d’éviter d’ajouter de la misère de guerre à la misère sociale, la présidence fédérale de Mazeri Abrogara a émis dès le 3 juin ses recommandations au Shahab al-Shah, pour s’interdire un engrenage mortel qui ne pourra trouver une fin favorable avant l’instauration d’une meilleure représentativité du peuple varanyen. Devant le mutisme du régime impérial varanyen, le gouvernement Abrogara craint désormais le pire et la mise en place d’une répression sans précédent, cautionnée par l’intérêt ou par la passivité, de plusieurs puissances étrangères.

Ce morcellement de l’unité varanynenne a une conséquence notable qu’aucun pays ne peut feindre d’ignorer: la raréfaction des exportations varanyennes. Une raréfaction notamment porté sur les ressources naturelles à l’instar du pétrole et des autres matières premières commercialisées sur les marchés internationaux.

Un fait qui vient aggraver l’infortune de la population à un moment-clé dans l’assemblement d’une coalition d’opposition au pouvoir impérial. “La baisse des ventes de matières premières ajoute de la misère supplémentaire sur la société civile varanyenne mais vient également fragiliser le pouvoir en place qui tirait profit de ces ressources par la rentrée d’argent et une certaine corruption de l’activité entourant ces exploitations.

Pour beaucoup de gouvernances, le statu quo ou le maintien du Shah restent de mise.


Mais paradoxalement, si le Shah accuse le coup d’une perte financière et d’une perte d’influence auprès des industriels en pétrole et hydrocarbures, c’est cette même situation qui lui attire la faveur de certaines puissances étrangères, soucieuses de réapprovisionner leurs industries, que ce approvisionnement fut-il rétabli au préjudice des populations civiles. L’assèchement des revenus issus des exportations commerciales, mêlé à l’installation d’une insécurité grandissante en province, accentuent les difficultés quotidiennes rencontrées par les populations. Alors que la bataille pour Thadimis se prépare, cette région du proche orient reste donc soumise à la totale indifférence de la communauté internationale.

Cependant et en l'absence de soutiens notables sur la scène mondiale pour les mouvances démocratiques, les associations humanitaires et caritatives sur place risquent une exposition constante à la violence, sans sanctuarisation possible. Des contraintes notables qui amènent la Fédération d'Arkencheen à sonder de nouvelles pistes d'aides à la paix locale.
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REGARDS CROISÉS


02/07/2003

Siège Ministère Diplomatie Cémétie Héraclée

Le siège du Ministère de la Diplomatie est le symbole d'une diplomatie cémétéenne en renaissance.


Il y a plusieurs semaines, le Υπουργείο Διπλωματίας (Ypourgeío Diplomatías, « Ministère de la Diplomatie ») de la Principauté de Cémétie avait contacté l'institution homologue du régime impérial varanyen par le truchement d'une missive diplomatique secrète

, espérant pouvoir soutenir l'empereur Shahab al-Shah, non sans y gagner quelques intérêts bien sûr. La proposition cémétéenne était sincère, d'autant plus qu'elle était accompagnée de la livraison de vingt mille fusils et de munitions, une offre à laquelle le régime de Thadamis ne pouvait se refuser étant donné la situation interne du Varanya qui poussait en effet l'empereur à revenir sur sa rivalité avec Héraclée.

Si le Varanya n'était pas exactement seul face à la montée des insurrections de tout poil, il n'en était pas moins isolé

: les puissances régionales mais aussi d'autres États pourtant peu concernés par la question varanyenne semblaient avoir snobé le régime jusque-là ; rares étaient ceux qui voulaient en effet miser leurs pions sur le cheval perdant. Pourtant, la Principauté ne désespérait pas : son assistance portée au chevet du régime impérial était une invitation à un réchauffement des relations cémétéo-varanyennes qui étaient au point mort jusqu'ici, après plusieurs décennies d'une franche rivalité des deux monarchies dans le pourtour maritime local.

L'heure n'était pas à l'apitoiement : si les cercles restreints loyaux au prince cémétien Dimitrios III savaient le pouvoir monarchique en perte de vitesse au sein des frontières cémétéennes après des siècles d'incurie princière

, le cabinet princier ne comptait pour autant pas se débiner et se laisser submerger par les revendications pseudo-démocratiques d'occidentalistes. S'appuyer sur une potentielle victoire du nouvel allié varanyen pourrait redorer le blason de la monarchie et, le cas échéant, pousserait de toute façon la population dans un élan de patriotisme qui ne saurait défavoriser à nouveau le Χριστιανοδημοκρατικό Μέτωπο (ΧΔΜ, « Front Chrétien-Démocrate ») dans les urnes.

La diplomatie varanyenne avait bien évidemment accepté de dépêcher un émissaire de l'empire sur le territoire cémétéen pour un échange de bons procédés

. Comment l'empereur du Varanya pourrait-il refuser l'aide d'un des seuls pays riverains qui puisse véritablement le soutenir à son poste ? La question était déjà entendue, les principales craintes du régime impérial résidant probablement dans les propositions que comptait faire la Cémétie pour s'assurer du maintien du régime varanyen tout en imposant ses conditions. Rien n'était pourtant gagné ; l'émissaire devra exposer les propositions cémétéennes au chef de la diplomatie varanyenne avant toute ratification d'accords, aussi secrets soient-ils.

Cémétie croix symbole dynastique

Rhadames Khoury ministre diplomatie Cémétie Hani Azer
Rhadames Khoury, nouveau ministre de la Diplomatie cémétéenne.

RHADAMES KHOURY : « Je vous remercie d'avoir effectué le déplacement. Je sais que les conditions ne sont pas idéales pour que nous soyons réunis aujourd'hui, et que les moyens du régime impérial se réduisent de jour en jour ; dépêcher un émissaire diplomatique en ces heures sombres pour le régime de Thadamis est sans doute une initiative coûteuse qui n'est pas des moindres quand on connaît la menace que représentent les insurgés pour les transports internationaux. Mais je suis confiant dans la nécessité de cette rencontre et j'espère pouvoir en tirer le meilleur bénéfice mutuel pour nos monarchies. Que pensez-vous avoir de plus pertinent à proposer à la Cémétie en échange de son aide supposément précieuse pour vous ? »

ÉMISSAIRE DIPLOMATIQUE : « Vous savez tout autant que moi que la situation interne du Varanya laisse à désirer et le retour de l'ordre sur tout le territoire impérial ne pourra se faire qu'avec le soutien, armé de préférence, de forces étrangères. L'empereur est capable d'assurer la défense du territoire qui lui est acquis, mais nous doutons de nos propres capacités de coercition dans les zones ayant effectivement basculé du côté des séparatistes : le sud, et l'ouest. Le Varanya, outre sa position stratégique dans les eaux régionales, est également une monarchie millénaire dont vous reconnaîtrez l'héritage sans aucun doute imposant. Mais que cherche la Cémétie en voulant soutenir Thadamis, alors qu'elle s'est longtemps montrée hostile à l'empereur ? »

RHADAMES KHOURY : « À l'inverse de l'empire, la Principauté de Cémétie a depuis longtemps entamé un virage démocratique décisif. Si la contestation continue à gronder contre la monarchie car il arrive au prince d'interférer assez vigoureusement dans les affaires nationales, la protestation reste largement légale et institutionnalisée, donc neutralisée. Une approche constitutionnaliste pour l'empire pourrait être une solution à la question varanyenne, en évitant à la fois l'éclatement d'une guerre ouverte mais aussi le basculement de toute une partie de l'opinion publique dans des idéologies radicales. Bien sûr, nous ne parlons que d'une démocratie de façade, qui pourrait néanmoins garantir l'équilibre régional tout en servant de base pour le maintien de la monarchie. »

ÉMISSAIRE DIPLOMATIQUE : « Une approche dangereuse, avec laquelle l'empire ne pourrait peut-être pas se concilier. Nous entendons cependant vos propositions et votre solution qui, je le suppose, ne suffira pas à faire taire l'opposition armée qui sévit déjà au sein des frontières impériales. Des garanties supplémentaires devront être fournies par la Principauté cémétéenne si le prince cherche en effet comme vous le dites à s'assurer de la mise en place d'une façade démocratique, aussi factice soit-elle. Le Varanya ne peut accepter l'entrée en lice de partis ou mouvements politiques qui sont directement hostiles à la monarchie et à l'unité nationale. Vous comprendrez aisément nos réserves, surtout lorsque nous observons l'existence d'un parti régionaliste au sein du Parlement cémétéen. »
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ACTION SECRETE


5 juillet 2003 - La Fédération d’Arkencheen souhaite institutionnaliser les révolutionnaires du Front national Varanyen.



rebelles, rebelles et encore rebelles

ALN? LCL? FI? Qui est qui?



La Fédération pousse un peu plus loin son engagement au Varanya.


Soucieux de permettre aux libéraux démocrates d’exercer leur influence face aux factions combattantes des groupuscules communistes et islamistes, le gouvernement fédéral est prêt à fournir du matériel et des finances aux combattants de certaines factions internes au Front National Varanyen.

La large union affichée par le Front National Varanyen est une menace en soit, si l’on considère les variations idéologiques qui le composent. Et à force de mélanger les couleurs, la teinte d’origine disparaît, c’est l’image la plus concrète qu’il est possible d’identifier pour décrire la situation des libéraux démocrates au Varanya.

Positionnés sur la même rangée que les révolutionnaires communistes et islamistes, le mouvement de Mohammad Karimi s’est entouré d’alliés bien encombrants, susceptibles de motiver une absence de dialogue des forces gouvernementales, lui permettant ainsi de renvoyer dos à dos ses opposants libéraux, islamistes et révolutionnaires d’extrême-gauche. “Pour perdurer, le mouvement doit s’uniformiser et ne plus être une concentration de moyens mais d’idées homogènes…” concluait en bas de page le chef d’état-major de l’armée fédérale, Tecolotl Doña. Pour affranchir les libéraux démocrates des dissidences extrémistes, ils doivent alors disposer de moyens propres que la Fédération d’Arkencheen est en mesure de leur fournir.

Un positionnement nouveau dans la politique internationale arkencane.


Depuis la création de la Fédération d’Arkencheen en 1833, l’organisation politique a toujours donné du crédit à la constitution de mouvements émancipateurs et indépendantistes après que chacun de ses États membres aient eux-même connu la colonisation. Aujourd’hui, les états fédérés et avec eux l’Arkencheen, entreprennent un nouveau virage politique avec le soutien affiché à des mouvements démocrates et les mouvances ultralibérales, “une démarche progressiste qui ne se contente plus d’émanciper les sociétés opprimées mais de bâtir la paix au sein de celles-ci.”

Dès juin 2003, les services secrets arkencans ont multiplié les actions de renseignement en territoire du Varanya, notamment pour établir un canal de communication avec la gouvernance de l’Alliance Nationale Varanyenne (ndlr: Les libéraux démocrates). Composé d’intermédiaires, l’opération “Espejo Azul” pour “Miroir Bleu” est une opération secrète permettant l’établissement d’un réseau de correspondants chargés d’appuyer l’action rebelle sur zone, sans faire courir le risque à l’autorité arkencane d’être identifiée au contact de représentants officiels du mouvement révolutionnaire.

Outre la coordination des fournitures d’équipements militaires et civils, ce réseau de correspondants permet l’entrée sur le territoire varanyen d’un certain nombre d’anciens instructeurs au combat, pour organiser la professionnalisation des forces de l’Alliance Nationale Varanyenne.

L’Alliance Nationale Varanyenne doit pouvoir être reconnue lorsqu’elle se trouve au contact de la population.


La professionnalisation de l’Alliance Nationale Varanyenne est une étape indispensable vers la reconnaissance de ce mouvement, entremêlé aux autres tendances composant le Front National Varanyen. Actuellement présentés sous un pick-up avec 3 combattants armés de bric-et-broc et vêtus des habits du premier magasin de prêt à porter local, les révolutionnaires de l’ALN ne sont pas en mesure de rassurer les populations et d’authentifier leurs effectifs lorsqu’ils sont déployés sur le terrain.

Résumé de l’action arkencane au Varanya:



  • établissement d’un réseau de correspondants chargé d’entretenir des échanges permanents et discrets avec l’autorité de l’ALN. L’objectif est d’éviter la médiatisation d’une rencontre entre les autorités de l’ALN et des éléments assimilables au gouvernement fédéral d’Arkencan.

  • transmission de liquidités pour permettre le paiement de commandants rebelles afin qu'ils constituent des recettes d’appoint pour la rémunération et l’entretien des combattants à son service,

  • fourniture d’équipements militaires et civils, pour uniformiser les effectifs de l’ALN, présenter une institution crédible à la population varanyenne et élever la puissance de feu des unités rebelles (20 000 armes légères individuelles + 300 mitrailleuses lourdes + 100 lances missiles antichar de niveau 1),

  • motorisation des effectifs de l’ALN pour permettre la mobilité nécessaire à l’accomplissement d’actions de guérillas, sans occupation durable du terrain, l’étalement de la zone de front afin que les forces gouvernementales dégarnissent certains secteurs pour occuper plus de terrain. La motorisation des troupes rebelles permet également la conduite d’opérations de recrutement dans certains secteurs résidentiels éloignés des positions de l’ALN, ainsi que l'affrètement des nouvelles recrues vers la ligne de front. (10 autobus - 50 utilitaires - 100 véhicules légers tout-terrain - 30 véhicules blindés légers de niveau 1).
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AGENCE FEDERALE DE LA PRESSE

15 juillet 2003 - La Fédération d'Arkencheen fournira les armes et les équipements nécessaires à l'ALV, afin qu'elle puisse politiquement exister et former une alternative crédible pour le Varanya.



Armement
Inquiète de voir un régime impérial tenu par le hard power, la Fédération d’Arkencheen se prépare à assumer l’armement des révolutionnaires de l’Alliance Nationale Varanyenne.


Le régime de Shahab al-Shah et une logique jusqu’au-boutiste.


Face à la recrudescence de plusieurs affrontements le long de la ligne de front, alimentée par l’engagement international autour du régime de Shahab al-Shah, le gouvernement fédéral arkencan craint un avortement de l’élan populaire et démocratique des populations locales, engagées dans la quête de nouveaux horizons politiques pour leur pays. Conscient qu’un projet de loi venait d’être ratifié 2 mois plus tôt et réglementait la vente internationale d’armements, la présidence fédérale de Mazeri Abrogara a depuis travaillé le positionnement de l’Alliance Nationale Varanyenne pour soustraire le Varanya des destinations prohibées à la commercialisation de l’armement.

“Il y a une certaine inquiétude à voir la résolution du pouvoir impérial taire toute volonté de dialogue face à des mouvements révolutionnaires qui sont nés au plus près des milieux populaires. Cette obstination à refuser l’échange avec des mouvements libéraux chargés de promouvoir un Varanya aux institutions rénovées, alimente une série de groupuscules extrémistes tels que le Front al-Islam ou la Ligue Communiste de Libération. Combattre l’extrémisme Varanyen c’est rompre avec tous les acteurs qui entretiennent le clivage politique varanyen actuel et son insolubilité. Sur cette ligne, le pouvoir du Shah en fait partie et doit être combattu” se fendait d’une analyse personnelle le député progressiste Alfredo Pardo (Coalición para una Democracia Renovada - CDR).

Effectivement et malgré l’éclatement de la société civile varanyenne, le pouvoir central de Thadimis souhaite tenir le cap, promettant le chaos après lui à qui veut bien l’entendre. Une position surprenamment soutenue par une partie de la scène internationale notamment parmi les États régionaux autour du Varanya. Reboosté par l’aide appuyée de la Principauté de Cémétie, de la Bundesrepublik Walserreich ou encore le chaos ambiant dans la Fédération d'Albel après le coup d’état du Conseil militaire, le régime du Shahab al-Shah s’est durablement délié les mains, pour défendre sa vision Impériale du Varanya.

Une internationalisation de la situation régionale, de plus en plus marquée.


Prenant acte de l’internationalisation du conflit Varanyen, la Fédération d’Arkencheen est prête à faire un pas de plus vers la reconnaissance d’une politique alternative viable au Varanya. Le sujet, régulièrement évoqué en hémicycle, a même donné naissance à la votation d’une première résolution autorisant le déploiement d’une force militaire, encadrant l’action humanitaire sur place. L’ouverture de canaux diplomatiques entre l’autorité impériale et plusieurs gouvernances étrangères, promet la commission d’exactions à l’encontre des populations civiles et des mouvements révolutionnaires qu’elle abrite.

Alliées au pouvoir varanyen, plusieurs nations s’interdisent l’exercice de moyens de pression pour la sauvegarde des populations civiles, tels que l’application d’embargo sur les armes ou de sanctions économiques. Cette passivité assumée est de nature à émettre de mauvais signaux en direction de l’aristocratie varanyenne, fermement assise sur ses privilèges et prête à faire payer par le sang la formation d’une opposition sociale, la formation d’une alternative politique !

Vers une intensification de l’engagement arkencan au Varanya.


Après avoir sous-estimé la pérennité de l’autorité impériale varanyenne que l’on pensait voué à être renversé par l’armée, et constaté son engagement le plus total vers une résolution armée de la crise politique qu’elle traverse, la Fédération d’Arkencheen avait facilité le déploiement d’organisations humanitaires et caritatives en jumelant la présence humanitaire à celle d’éléments armés travaillant à la sécurisation des secours à la population. D’autres mesures conservatoires des populations ont pu être prises comme le retrait immédiat de tous les agréments administratifs, présents ou à venir, qui pourraient conduire à la commercialisation d’armements auprès du régime impérial.

En outre, l’action des médias locaux et le déplacement de médias arkencans sur place, a lui aussi été facilité grâce à des subventions d’état et l’installation d’un réseau de correspondants et d’indics locaux, chargés d’orienter les journalistes dans leur quête de l’information. Son soutien encore bien insuffisant, la Fédération d’Arkencheen s’est déclarée favorable à la fourniture des équipements nécessaires à la révolution conduite par l’Alliance Nationale Varanyenne.

“Devant le risque répressif qu’encourt les populations civiles varanyennes, la Fédération doit assumer un rôle de premier plan dans l’acheminement des armes et des moyens permettant l’institutionnalisation des courants démocratiques varanyens” finit par concéder la présidente fédérale Abrogara, ouvrant du même fait une véritable boîte de Pandore, autour des limites que la Fédération serait prête à s'imposer, pour venir en aide aux mouvements progressistes de l’arrière sud du pays.

Un investissement choisi et nécessaire, pour centraliser le système de distribution des armements et éviter le clientélisme né de la surenchère tarifaire. Une pratique de la surenchère qui serait forcément favorable à des groupuscules radicaux, organisés, structurés et parfois autofinancés. S’il y a plusieurs fournisseurs, il y a un risque que certains d’entre eux cherchent à revaloriser le prix de vente de leurs marchandises, en destinant celle-ci à qui accepterait une surenchère sur les prix de vente pratiqués. Cela n’est pas entendable quand l’on sait que les véritables mouvements démocratiques et populaires varanyens sont les moins financés et les plus à l’écart des lobbys ou groupes d’intérêts à même de leur apporter des fonds. Ces groupes ont généralement une visibilité régionale limitée aux populations qu’ils représentent.

Pas d’intervention militaire massive au Varanya à l’ordre du jour.


“La Révolution démocratique Varanyenne ne peut pas être conduite par un autre peuple que celui du Varanya lui-même” a prévenu la présidente fédérale pour tempérer les sollicitations de ceux qui appellent à un investissement arkencan majeur et susceptible de faire changer la donne au Varanya, comme une intervention militaire ouverte ou la fourniture d’armements lourds et stratégiques. Si elles se maintiennent dans ces perspectives, ces personnes risquent en effet d’attendre longtemps. “Nous regarderons de plus près le panel des actions qui nous est permis, pour favoriser la formation d’une classe politique pluraliste au Varanya” concluait ainsi la première citoyenne fédérale.
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Palais Joluca, juillet 2003.




"Indiano ! Je veux un rapport de la situation an Afarée, fissa !"

Voilà plusieurs jours que le Condor étudiait la situation géopolitique au Varyana, le gouvernement quechaï devait se prononcer sur la question. La légitimité du pays Paltoterrien n'était pas sa plus grande qualité mais des camarades communistes étaient dans le besoin.

"Nous n'avons pas de services secret sur place. Pour le moment, nos effectifs se trouvent exclusivement en Aleucie et dans notre pays, je vous rappelle Presidente, que nous faisons face à une légère crise due à l'ouverture de notre territoire à l'Arkencheen. Nombre de nos citoyens ne sont pas en accord avec votre choix !"

"Chère Indiano, je ne vous ai pas fait venir pour parler de ça. Vous avez la moitié du CondOrden pour mettre fin à ces rebellions isolées ! Je ne veux plus entendre un mot à ce sujet ! Parlez moi de la situation à l'international maintenant que nous sommes entrés dans le Monde !"


La Ministre de la Défense et, officieusement des services secrets, se tut alors et sorti un pochette de sa mallette de Ministre.

"Si Presidente, la situation est un peu tendue partout. En Aleucie, un sommet international à été reporté à cause d'une alerte à la bombe en Hausmanie. Un nouveau pays de la Paltoterra semble vouloir s'afficher à l'international aussi, le Yahanaca, il faudrait prendre contact avec eux d'ailleurs.

Pour le reste, il y a principalement un conflit qui tient les Grands en haleine. Un guerre civile éclate au Varyana, au bord de la mer Leucitaléenne. Le conflit oppose le gouvernement en place et des révolutionnaires de tous bords. Notamment, des libéraux, des confrères et des religieux radicaux."


Espinar aussi un sourcil et tira dans son cigare avant d'intervenir.

"Des libéraux et des communistes ensemble ? Qu'est-ce qui les unis ? Le gouvernement est si mauvais ? Qu'est-ce qui motive les autres nations à intervenir ?"

Parcourant ses notes, la ministre continuait son rapport.

"L'empreur mène une politique autoritaire, Presidente, le peuple le vit mal. La coalition défend les valeurs de l'homme avant tout, je pense que c'est ce qui les a réunis. Pour ce qui est des autres, Presidente, ils interviennent probablement pour la maitrise des portes de la Mer Leucitaléenne. Il y a également des ressources intéressantes dans le pays, à l'instar des nôtres. Quelques minerais et du pétrole principalement, le monde ne semble pas prêt à se lancer dans les énergies propres !
La Cémétie, proche voisin, demande aux deux parties de résoudre ça de manière démocratique, une utopie .. Ils soutiendront probablement le gouvernement en vas de conflit plus prononcé. La Confédération du Naka et Fortuna ont tout intérêt à soutenir le conflit pour prendre le contrôle des mers, et des créer des nouveaux partenaires commerciaux.
Idem pour l'Arkencheen qui à officiellement annoncé dans la presse son soutient pour l'Alliance Nationale Varanyenne. La ligues libérales des rebelles."


Caché à moitié sous les volutes de fumées, le Condor réfléchissait à la vitesse à laquelle sa ministre lui débitait son papier.

"Rien concernant la Ligue Communiste de Libération ? L'Eslavie va les soutenir ?"

"Non, Presidente, pas de nouvelles des camarades. Je pense que les soutiens vont surtout à l'Alliance qui doit se servir de ses alliés pour avoir de la main d'oeuvre pas chère comme on dit. D'autant plus maintenant qu'ils sont armés."

"Bien, prenez contact avec l'Eslavie de manière discrète. Faites savoir à la Ligue que nous allons leur envoyer des armes et des véhicules. Que ce soit bien les camarades qui touchent des cadeaux et non pas toute la rebellion, il semble que certains ont déjà ce qu'il faut.. Annoncez ça à l'Eslavie aussi. Nous devons aider le Communisme à devenir fort et indépendant dans ce pays. Allez !"


L'entretien s'achevait ainsi et Esperanza Indiano fila avec son attaché-case et son air de revenir de Woodstock. Malgré son apparence, elle maitrisait parfaitement l'art du renseignement et tout ce qui lui avait été ordonné serait fait dans l'heure.
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Reporter Daily

24 juillet 2003 - L’Alliance Nationale Varanyenne opère une large campagne de ballons de propagande pour toucher l’opinion publique dans les territoires disputés ou sous le contrôle gouvernemental.



Tractations antigouvernementales par ballons volants gonflés à l'hélium.

L’Alliance Nationale Varanyenne a préparé plusieurs millions de tracts de propagande pour les régions nord et l’intérieur du pays.



Une campagne de lancers de ballons à l'hélium pour permettre l’espoir à chacun.


L’Alliance Nationale Varanyenne, mouvance libérale et démocratique en prise avec le régime dynastique du Shab, a débuté une importante opération de communication auprès de l’opinion publique, en orchestrant des milliers d’envois de ballons flottants, destinés à diffuser de la propagande et des tracts entretenant l’information auprès de secteurs reculés et/ou densément peuplés.

La campagne de ballons propagande au Varanya bat son plein et vient permettre une nouvelle proximité entre les Révolutionnaires et l’ensemble de l‘opinion publique varanyenne, écartelée entre la partie Nord et Sud du pays suite à la survenue de la guerre civile en juin dernier. Orchestrés depuis les territoires contrôlés par les forces révolutionnaires, les décollages de ballons de propagande se sont révélés être une arme de communication efficace pour contrer la censure gouvernementale et la surveillance policière permanente.

“Lorsqu’on parle d’un décollage de ballons de propagande, on parle de l’envoi de plusieurs centaines de ballons, eux-mêmes détenteurs de plusieurs centaines, voire quelques milliers de tracts. Volant à moyenne au-dessus d’une agglomération, son éclatement disperse aux quatre vents chacun de ses tracts, limitant la capacité du gouvernement à les neutraliser avant que ces citoyens ne puissent en ramasser” explique Juan Martín Manzanares, consultant en stratégie militaire, “c’est une technique relativement efficace si votre adversaire a les moyens de vous faire disparaître des ondes et des réseaux sociaux. Et au-delà de l’information dispensée sur ces tracts, il ne faut pas négliger l’impact psychologique que ressentent les populations et soldats ennemis lorsque plusieurs centaines voire milliers de tracts leur tombent dessus. Il y a un sentiment d’impuissance et d’insécurité très marqué en comparaison d’un simple message de propagande diffusé en ligne.”

Une manœuvre quasi-militaire, à la préparation millimétrée.


Préalablement à ces opérations, les révolutionnaires prennent connaissance des conditions météorologiques susceptibles de renseigner la force et l’orientation des vents. Ces informations connues, ils sont plus à même de sélectionner les meilleurs sites ainsi que les meilleurs horaires de lancement, pour permettre à leurs tracts de propagande de s’enfoncer significativement en territoire ennemi ou réputé hostile. “Même avec la notion de propagande, c’est avant-tout une opération quasi-militaire, appelant la même rigueur dans sa phase préparatoire…”

En plus de ces tracts, certains ballons contiennent des denrées et goodies à destination des populations. Chocolat, sucre, des donations à priori anodines mais qui compte tenu de la situation intérieure du Varanya, deviennent de plus en plus rares et précieuses après la raréfaction des flux commerciaux civils vers le Varanya, ainsi que la circulation terrestre des marchandises en son sein. Les produits diffusés par ce procédé sont alors essentiellement des denrées touchées par l’inflation.

Les motivations réelles de ces échanges non verbaux sont bien entendu tournées vers le ralliement de l’opinion publique. "Communiquer c’est exister. Transmettre des denrées, aussi dérisoires soient-elles, c’est compatir envers autrui. L’Alliance Nationale Varanyenne a vraiment pour projet de prouver son occupation du terrain, malgré les chars et les checkpoints gouvernementaux qui pourraient quadriller les centres urbains de certains arrondissements. Le ralliement des populations à sa cause est la condition sine qua non à l’obtention d’une victoire stratégique. Dans le cas présent, tuer son ennemi ne suffit pas, il faut proposer une alternative politique crédible.”

Des actions de communication rendues possibles grâce à l’utilisation de moyens d’impression fournis à la presse varanyenne.


Les récentes actions de la présidence fédérale d’Arkencheen ont permis la création de véritables réseaux locaux de correspondants de presse. Ce maillage du secteur, est susceptible de favoriser une meilleure remontée des exactions gouvernementales à l’égard de l’opposition politique naissante du pays. L’information est ainsi estampillée de véracité, le discours officiel du Shah peut essuyer la critique et les moyens de diffuser l’information n’apparaissent plus limités tant par l’achat et la rénovation d’imprimeries que par la liberté d’action offerte à chacun pour identifier l’information puis la diffuser là où il la juge utile.

Une campagne de propagande vouée à durer.


L’Alliance Nationale Varanyenne et les bureaux de presse indépendants situés en zones libres sur les territoires méridionaux du pays ont d’ores et déjà préparé des millions de tracts de propagande qu’ils espèrent pour une partie d’entre eux, les envoyer dans la zone sous contrôle gouvernemental. A l’ouverture d’un sac de tracts attenant au ballon de propagande, il nous est permis de découvrir plusieurs photos ou clé USB révélant des exactions commises par les troupes gouvernementales, des caricatures et slogans visant le Shahab al-Shah.

Boostées par de premiers succès, les entreprises de publication et organes de presse contre le pouvoir impérial ont leurs impressions pour atteindre la production de 12 millions de documents en sortie de presse, promettant la poursuite de ces actions sur une plus longue période, à l'issue de laquelle l'autorité morale de l'ALN espère provoquer l'intérêt des varanyens pour l'avenir politique de leur pays, voire effilocher les soutiens du Shah au sein des populations.

Les ballons les plus fréquemment utilisés sur ces actions sont des ballons gonflables à l'hélium ou encore à l'hydrogène, d'une forme cylindrique. Le plastique qui les composent est à double épaisseur ainsi que de couleur transparente pour minimiser leur visibilité en vol. Une minuterie est intégrée au sac de propagande afin qu'elle puisse déclencher son ouverture, estimant qu'après un temps donné consécutif au décollage, le ballon devrait être en territoire ennemi. Un pari relativement tenable quand l'on sait les calculs météorologiques faits pour connaître la puissance et l'orientation des vents à venir, afin de déceler les sites d'envols les plus favorables.

carte des envois de ballons de propagande.
Cartes des actions de propagandes aux ballons à l'hélium (clic gauche pour agrandir).
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The World Post

29 juillet 2003 - GUERRE CIVILE VARANYENNE: Des centaines de milliers de tracts largués au-dessus de plusieurs villes sous contrôle gouvernemental.



tract anti-gouvernemental

Plus d’une centaine de milliers de tracts anti-gouvernementaux comme celui-ci ont été lâchés sur la ville d’Asazeh, située dans le territoire sous le contrôle de l’Empire, grâce à des ballons de propagande gonflés à l’hélium.



Des associations accompagnent la Révolution en première ligne.


Nommées “al'ukhua“ (litt. la fraternité varanyenne) ou encore “waead alhuriya” (litt. la Liberté promise), les militants de plusieurs organisations annoncées comme indépendantes et non gouvernementales, s’affichent désormais comme les précurseurs d’une lutte pour la liberté en devenir sur la région de l’Afarée oriental.

Profondément engagées contre le morcellement durable du pays et la crise institutionnelle provoquée par des décennies d’autoritarisme dynastique, ces associations entreprennent depuis maintenant la mi-juillet, une distribution forcée de plusieurs centaines de milliers de tracts en territoires hostiles où les forces impériales du Shahab al-Shah les traquent activement et sans relâche.

Une division entretenue par l’intervention d’acteurs étrangers qui, je cite les propos d’un militant : “ils [la Cémétie] préfèrent balancer des fusils mitrailleurs sur le territoire varanyen pour y maintenir ses élites décadentes plutôt que de travailler à la définition d’un plan d’action permettant de lutter contre le recul économique et l’exclusion sociale du Varanya. Ils ne travaillent définitivement pas pour permettre l’inscription du Varanya dans son théâtre régional…”

Nabil* est l’un de ces militants-activistes. Au sein du groupe, il est généralement chargé de guetter avec assiduité, les différents bulletins météo prévisionnels sur son smartphone chaque début d’après-midi.

Des associatives contraintes à la clandestinité.


Une mission d’apparence simple mais qui appelle à beaucoup de rigueur et d’initiative pour reconsidérer les annonces météorologiques et identifier en fonction, des points de décollage sûrs et soumis à des vents favorables.

“Demain matin, ils annoncent un vent relativement favorable, ça serait opportun de faire un décollage de plus… Je préparerai le compresseur et la bonbonne d’hélium avant d’aller dormir” nous explique Nabil. L’activité touristique est à l’arrêt depuis le début de la guerre civile alors je vous prie de croire que le jeune varanyen d’une trentaine d’années n’est pas en train de nous proposer un tour en montgolfière. Non, demain nous accompagnerons Nabil sur son site de lancement de la prochaine vague de ballons de propagande.

Muni de son calendrier et d’une carte des vents, Nabil guette effectivement la levée de ces derniers pour planifier le largage de tracts pacifiques et anti-gouvernementaux, au cœur des espaces territoriaux hostiles ainsi que belligérantes. En moyenne, Navil et ses frères pacifistes de “al'ukhua” envoient plus de 600 ballons gonflés à l’hélium par décollage, sur une semaine et si les conditions météorologiques le permettent, ils peuvent en effectuer jusqu’à 3.

Une activité bien dangereuse et pour laquelle trois révolutionnaires sont déjà morts depuis le début de la guerre civile en juin. Mais une action ô combien nécessaire, si l’on répertorie la force de destruction encore positionnée sous le commandement du régime impérial. “Il faut provoquer la défection des troupes impériales loyalistes et dessiner les contours d’une alternative politique pour le peuple. Sans ça, il y aura de nombreux morts englués dans un affrontement que certains choisissent par défaut, faute de pouvoir croire en autre chose.”

Un mouvement pacifiste, armé de sa détermination.


Au moment où les tensions ne cessent d’augmenter dans une région divisée, de nombreux citoyens comme Nabil travaillent à la construction d’une unité. “Le Varanya s’est suffisamment saigné sous le règne despotique de ses monarques, il faut écourter la guerre civile. Ce que l’on souhaite c’est l’unité varanyenne pour restaurer le pays sous des auspices plus favorables et des valeurs plus libertaires ainsi que démocratiques, que celles qui entretiennent la division de la société civile et le lobbying auprès de niches financières comme le pétrole. Allez à Kashab et dites-moi à qui profite l’exploitation du pétrole là-bas?”

Ces militants promettent des actions mémorables au cœur de la capitale, pour profiter de l’écho fait au dossier varanyen partout dans le monde. “Nous avons prévu plein d’autres tracts pour sensibiliser l’opinion publique au nord du pays, et jusque dans la capitale si on le peut. Il faut réengager le plus large monde possible dans la rénovation de nos institutions…”

A hauteur de 12 à 20 000 tracts par décollage, et de deux à trois décollages par semaine, le collectif “al'ukhua” pour la fraternité varanyenne espère peser dans la campagne de communication révolutionnaire, à grands renforts de photos chocs sur la situation des territoires sudistes, exposés à des actions gouvernementales punitives.

Avant la fin de notre reportage au Varanya, nous avons retrouvé Nabil tous feux éteints à l’aube pour le dernier lâcher de ballons de la semaine. “Je suis obligé de privilégier des décollages très tôt le matin lorsqu’il fait encore nuit, comme ça mes déplacements sont plus sûrs et les ballons peuvent traverser une partie des lopins de terre les séparant de leur destination de nuit, sans subir les tirs à l’arme automatique des sympathisants du Shah” confie-t-il avec un large sourire revêtant une certaine insouciance du danger encouru. “Une fois que le jour s’est levé, les ballons sont déjà à peine perceptibles et si quelques amoureux de la gâchette parviennent malgré tout à viser juste, ils me font malgré tout une partie du travail en provoquant l’éclatement des ballons.”

Une tactique qui n'intègre pas l'échec.


Nous lui avons demandé ce qu’il se passait dans le cas où les troupes gouvernementales ne tiraient pas sur ses ballons. Là encore Nabil ne semblait pas peu fier de nous dévoiler avoir mis au point une micro charge associée à un minuteur, pour provoquer l’éclatement du ballot de tracts actuellement supporté par le ballon.

“On fait régulièrement des essais avec une GoPro intégrée au ballon et une balise, pour voir combien de temps celui-ci était susceptible de mettre avant de rejoindre un point donné. On a ensuite établi une moyenne en intégrant une marge d’erreur de quelques minutes, pour nous assurer qu’à l’éclatement de la charge, le dispersion des tracts se fasse relativement proche de la destination escomptée.” Déterminé à nous prouver ses propos, Nabil a associé une GoPro au décollage qu’il a effectué aujourd’hui. 2h15 plus tard, alors que la majeure partie des ballons entament le survol d’Asazeh tandis que quelques autres flirtent déjà avec les côtes nord marquant l’éloignement de l’intérieur des terres, le déclenchement des charges fait pleuvoir un peu plus de 15 000 tracts sur la ville et ses agglomérations périphériques...

L'opération se termine et son succès sera apprécié d'ici quelques jours à 2 mois, en fonction des défections enregistrées et du niveau de résistance populaire lorsque les forces révolutionnaires tenteront par la suite de libérer la ville des mains impériales.

* Nom d’emprunt pour préserver le bénéfice de son anonymat.
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Shahab Al-Shah

CONFIDENTIEL

En réponse aux gouvernements du Walserreich, du Naka et d'Aumérine,


La vivacité des tensions politiques qui secouent l'Empire de Varanya ne permet pas, à l'heure actuelle, une libéralisation de la vie politique et la transition vers un modèle politique représentatif des mouvements dissidents, parmi lesquels figurent par ailleurs des courants extrémistes et dangereux qui n'ont guère leur place au sein des institutions varanyennes. Si, avec votre concours, les organisations violentes qui menacent la paix et la stabilité du Varanya peuvent être neutralisés, une réforme progressive du pouvoir impérial pourra être envisagée suivant les conseils de vos ambassades, en plus de l'octroi de nombreuses faveurs économiques et diplomatiques aux puissances amies ayant participé à la défense du régime impérial, incluant entre autres des passe-droits financiers et douaniers, des concessions d'exploitation des gisements d'hydrocarbures varanyens, ou encore la permission d'installer des bases militaires opérationnelles sur le sol impérial.

Comprenant toutefois la nécessité d'une adhésion de vos opinions publiques à vos projets d'intervention, notre gouvernement se trouve disposé à prononcer des déclarations d'intention allant dans le sens d'une libéralisation de la politique varanyenne, afin de servir vos argumentaires diplomatiques.

Shahab Al-Shah, Empereur de Varanya
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30 Juillet 2003, Francesca Federica di Fortuna s'adresse au sénat afin d'annoncer les prises de position du gouvernement républicain en faveur du mouvement pro-démocratie du Varanya

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Le Palais Consulaire situé dans le vieux centre historique de Fortuna est le siège du sénat républicain


L'épineuse question du positionnement à adopter concernant le cas du Varanya

Aujourd'hui et ce à la surprise générale de la scène politique et médiatique de la république, Francesca Federica di Fortuna, sa Grâce le Doge a convoqué au sein d'une séance exceptionnelle au palais consulaire le sénat républicain et les plus prestigieux micro et caméras de la nation afin de faire une importante annonce. C'est dans les abords d'un hémicycle en plein effervescence que vos humbles serviteurs ont pu assister à cet évènement qui fut à la hauteur des attentes et des interrogations qu'il avait laissé s'installer dans les esprits de tous et toutes. Comme vous le savez tous chers lecteurs et lectrices, le palais des doges est demeuré relativement discret ces temps ci depuis le début du mandat de l'ainée des Di Fortuna, se positionnant à peine sur quelques affaires d'ordre commerciales et navales. Malgré cela, l'administration n'est pas restée les bras ballants à bailler aux corneilles, le Doge et ses subordonnés se sont en effet penchés avec rigueur sur des sujets d'importance et tout particulièrement sur l'un d'eux faisant régulièrement la une des journaux internationaux.

Vous l'aurez compris, nous parlons là des sinistres évènements se déroulant sous la forme d'une guerre civile larvée au sein du lointain empire du Varanya. Jusqu'à présent, nombreuses sont les nations du monde à s'être positionnés quand à la situation, principalement en faveur du gouvernement central de Thadimys qui demeure toutefois largement critiquée ça et là par les voix les plus libérales pour sa politique pour le moins autoritaire et oppressive frappant son propre peuple. Les noms de la Cémétie, de l'Aumérine, du Naka et du Walserreich reviennent ainsi bien souvent sur le devant de la scène. Toutefois et ce malgré un manque criant de soutient de la communauté internationale, la coalition que certains qualifient ouvertement de contre-nature rassemblant partisans libéraux de la démocratie, Rouges et fondamentalistes religieux se voit être soutenue par un ami d'une importance capitale. Ni plus ni moins que la Fédération de l'Arkencheen qui non contente d'afficher un soutient clair et ouvert a assumé depuis peu le fardeau de l'armement des révolutionnaires.

Devant une affaire aux enjeux pour le moins importants et aux acteurs divers et variés, il était évident que la Sérénissime, et ce notamment de par sa proximité territoriale dû à la présence de plusieurs territoires des régions de Leste, ne pouvait demeurer silencieuse éternellement. Jusqu'à présent, l'opinion publique si elle était divisée voyait une majorité d'acteur plaidait la poursuite d'un maintiens du Statut Quo en appelant le gouvernement du Doge à soutenir le Shah, dirigeant légitime de la nation faisant face à ce qu'ils qualifiaient comme étant une "dangereuse insurrection d'éléments extrémistes et néfastes". S'ajoutant à cela diverses plaidoirie d'ordre économique favorisant une recherche de la stabilité par le maintient relatif du gouvernement en place, mais aussi et surtout une demande cette fois ci emmenée par la faction des Héritiers et notamment leur chef de file, Dom Juan Altarini, visant à révoquer la loi frappant d'exil la famille Patricienne des Litaris demeurant au Varanya depuis plusieurs décennies désormais et étant proche de la famille impériale.

Pour autant, tous ne pensent pas de manière uniforme au sein de la Sérénissime, et si celles ci furent moins nombreuses ou tout du moins plus discrètes, des voix se sont aussi élevés afin de plaider la cause du peuple du Varanya. Celles ci, emmenée par la signora Alexandra Rimini, matriarche de la dynastie en question dont les établissements banquiers sont parmi les plus prospères du monde, n'a cessé de dénoncer les dérives autoritaires du Shah, n'hésitant d'ailleurs pas à mettre en avant le fait qu'une partie de son sang était Varanyen de par sa mère et qu'elle avait à coeur la quête de démocratie et de liberté de ce peuple pourtant si lointain.


Une séance exceptionnelle au sénat entérinant la prise de position du Doge et de son gouvernement sur la question du Varanya

Jusqu'à présent, le Doge ne s'était pas exprimé sur la question de l'approche à adopter concernant cet évènement pour le moins singulier dans ce lointain pays, mais les choses ont changés. Ayant pesé le pour et le contre et écouté les avis de chacun, le gouvernement républicain est finalement parvenu à une décision et l'a fait savoir il y a à peine quelques heures au sein du palais consulaire comme nous vous le disions.

Le Doge s'est ainsi présenté sur l'estrade, devant sénateurs et journalistes afin de faire un discours, dont nous retiendrons principalement un soutient désormais affirmée et relativement inattendu en faveur du front national Varanyen. Nous vous en avons d'ailleurs sélectionné quelques extraits.

Premier extrait

<<Francesca Federica di Fortuna - Fils et fille de la république, honorables sénateurs et estimés confrères patriciens, je me tiens devant vous aujourd'hui afin d'aborder un sujet qui je le sais, vous tiens à coeur. Je parles là des tristes évènement advenant à l'heure à laquelle nous parlons au sein du lointain empire du Varanya. J'ai écouté avec attention, lu avec minutie et entendu avec rigueur vos plaidoiries, toutes vos plaidoiries. Et je vous ai compris... Pour autant, deux courants de pensée émergent et s'opposent, et il nous appartient, à nous, le gouvernement de faire les choix qui s'impose en notre âme et conscience au nom de la République >>

Second extrait

<< Francesca Federica di Fortuna - Signora et Signore, sachez que j'ai la passion de la démocratie et c'est avec détermination que je vous annonce que le gouvernement républicain, après avoir pesé le pour et le contre avec la plus grande impartialité qui soit a décidé, au nom de Fortuna et de son peuple, d'accorder sa bénédiction au Front National Varanyen dans leur noble lutte. >>

Troisième extrait

<< Francesca Federica di Fortuna - Les dérives autoritaires du Shah sont tout bonnement inacceptable, c'est là le devoir du Dirigeant d'assurer la prospérité et la sécurité de son peuple et non de l'oppresser. Par ses actions, le Shah a trahi la confiance que les bonnes gens du Varanya avaient placé en lui. Aussi, il est de notre devoir moral de dénoncer une tel infamie, mais surtout de nous dresser et ce ne serait-ce que au nom de nos valeurs républicaines. Fortuna est la plus ancienne république qui soit à ce jour et n'a cessé de défendre les grandes valeurs et les droits fondamentaux. L'histoire nous observe en cette heure, et il appartiendra aux générations futures de juger nos actions et nos décisions de ce jour. Souhaitez vous qu'ils disent de nous que nous avons été faibles, que nous avons pris le parti de la tyrannie par notre attentisme ? Que nous nous sommes rendus complices de crimes graves par un soutient tacite à un régime oppressif ? Ou peut être que nous que nous avons cédés aux avances faites par des fantômes et des reliques au venin insidieux ? >>

Bien plus consistante, la prise de parole du Doge n'a cependant pas laissé de marbre le sénat et une fois achevée c'est une véritable cacophonie qui a pris place au sein de l'hémicycle voyant contraster d'une part un tonnerre d'applaudissements et d'acclamations emmenés notamment par une majeure partie des membres des Républicains et des aigles, ce tandis que des hués et des indignations s'élevaient, venant principalement des élus des héritiers.


Les Rimini et leurs alliés "sur le pied de guerre"


Faisant suite au discours du Doge, Il Palazzo Ducale, par l'intermédiaire des portes-paroles du gouvernement s'est empressé d'annoncer qu'il avait été décidé de lever les restrictions navales jusqu'ici présentes et mises en oeuvre par l'amirauté afin de prévenir l'ingérence sur le territoire Varanyen par divers organismes privés en provenance du territoire de la Sérénissime. La famille Rimini et la majeure partie de leurs homologues fervents partisans de la cause démocratique au Varanya se sont immédiatement mis à l'oeuvre afin de mettre en oeuvre un acheminement important d'aide humanitaire à destination des populaces victimes du conflit, à l'heure où nous écrivons ces lignes, des armateurs de toute la Terrafirma préparent des vaisseaux à lever l'ancre en direction du levant. Dans un même temps, "Le crédit républicain", la banque majeure des Rimini à annoncé avoir débloqué des fonds importants destiné à la reprise d'activité de plusieurs arsenaux, qui d'après les concernés fonctionnent déjà à plein régime. Enfin, certains sénateurs ont annoncés s'être mis au travail afin de présenter dans les prochaines semaines un projet de loi qui permettrait d'accorder l'asile politique à un certains nombre de pro-démocrates du Varanya.

Dom Juan Altarini dénonce ce qu'il nomme comme "une immonde mascarade et une monumentale erreur"

Le patriarche de la famille patricienne conservatrice des Altarini a immédiatement réagit à la sortie du discours du Doge. Soutient des premières heures d'une prise de position en faveur du Shah du Varanya qu'il désigne comme "Le gouvernement légitime, seul apte à conserver la stabilité dans la région", le magnat de l'audiovisuel n'a pas manqué de faire part de son offuscation prononcée et de son immense déception concernant la décision du Doge.

<< Dom Juan Altarini - Le doge commet une erreur monumentale. En annonçant s'associer à la racaille insurrectionniste, il attise non seulement les tensions mais tombe dans le piège soigneusement préparé par les véritables ennemis de la République... Comment ? Qui sont-ils ? Ni plus ni moins que la Métèque Rimini et ses laquais du monde de la finance, c'est elle le cerveau derrière cette immonde mascarade, il ne faut pas avoir un doctorat en psychologie pour le constater. Pensez-vous donc qu'une banquière qui n'a que la lyre en tête se serait soudainement trouvée une conscience à soutenir les petits Varanyens contre le "grand méchant Shah" ? Sornettes et Balivernes, le sort du peuple ne l'intéresse aucunement, à peine le destin de ses "cousins" lui arrache-t-il un regard. Non... cette créature qui n'a d'humaine que le nom dissimule sous ses traits basanés une âme de renard, et si elle s'intéresse au Varanya, l'on peut affirmer sans se tromper qu'elle a trouvé là bas une poule aux oeufs d'or dont elle désire faire son repas, . Et pour ce faire, elle ne reculera devant aucune ruse, et ce n'est pas le berger en place qui va l'arrêter, bien au contraire c'est pour cela qu'elle appelle à la rescousse le garde-champêtre afin qu'il s'occupe du propriétaire du poulailler. >>

Des propos pour le moins sulfureux mais avec une certaine finesse notent les membres de notre rédaction. Le sénateur Altarini n'a d'ailleurs pas hésité à rajouter à ses propos imagés que des on-dits disaient que plusieurs sociétés de sécurité privés avaient reçu durant les derniers jours de nombreux contrats, évoquant une machination soigneusement préparée.
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ACTION NON RELAYEE PAR VOIE DE PRESSE MAIS POSSIBLEMENT CONNUE

7 août 2003 - Guerre civile au Varanya: la Fortuna, base arrière des opérations de soutien aux forces démocratiques.



fret aérien de l'armement

Des opérations aériennes bientôt possibles au Varanya pour soutenir l’action révolutionnaire?



Une installation militaire inédite à des milliers de kilomètres du territoire fédéral.


La base “Blue horizon” (litt. horizon bleue) est la première installation militaire temporaire de la Fédération d’Arkencheen au Varanya. Véritablement située sur le territoire fortunéen, elle constitue depuis le début de ce mois-ci, la tête de pont des opérations de soutien et de logistique aux révolutionnaires démocrates, rassemblés au sein de l’Alliance Nationale Varanyenne.

Cette présence matérialise à l’international, la volonté conjointe des autorités arkencanes et fortunéennes, à travailler ensemble dans la pacification du théâtre varanyen, promis à des années de guerre civile où les parties prenantes, varanyennes mais également étrangères, ne cessent de se multiplier à l’intérieur du pays.

Après plus de deux mois de conflit, les mouvances rebelles et les forces gouvernementales ont effectivement besoin de marquer un temps d’arrêt nécessaire au réarmement des troupes, les stocks d’armement apparaissent de plus en plus éprouvés par des combats quotidiens, lorsqu’ils ne sont pas directement détruits lors d’actions de guérillas. Munitions, fusils, véhicules légers ou encore conseils opérationnels, les révolutionnaires manquent eux de tout. L’installation temporaire d’une aire de ravitaillement, fut-elle au Fortuna, est donc de première importance pour le devenir de la Révolution.

La base Blue horizon est en effet à moins d’une heure et demi de vol du territoire varanyen. Une donnée qui change la donne dans la qualité des approvisionnements adressés aux révolutionnaires.

Un renforcement de l’aide arkencane inévitable.


Composée de 200 soldats de la Federal Army, la force arkencane a vocation à d’une part à permettre la poursuite des aides militaires vers le Varanya, telles que le transfert d’armement et l’assistance médicale aux révolutionnaires blessés nécessitant un acte de chirurgie, et d’autre part l'exécution d’opérations spéciales en territoire varanyen. La présence de la base “Blue horizon” permet ainsi le largage d’équipements par aéronefs là où actuellement la distance et les temps de trajets obligent les autorités fédérales au fret maritime. Mais le fret maritime ne peut pas desservir tous les secteurs tenus par les révolutionnaires...

La possibilité d’accomplir des opérations aériennes constitue alors une avancée notable pour asseoir dans cette région les positions des révolutionnaires de l’ANV.
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Département d'État de la Fédération d'Albel

COMMUNIQUÉ OFFICIEL



La Fédération d'Albel déplore l'intensification des tensions et des violences politiques au sein de l'Empire de Varanya. L'exacerbation et l'instrumentalisation de la contestation populaire par les conspirateurs à la solde des groupes armés communistes gangrénant la société varanyenne en vue d'y semer le chaos et d'affaiblir l'autorité légitime du régime impérial contraint la Fédération d'Albel à apporter un soutien total au gouvernement du Shah dans son travail de résistance face à la montée en puissance de la menace rouge.

La Fédération d'Albel enjoint tous les gouvernements du monde libre à prononcer un soutien sans équivoque en faveur des autorités varanyennes, à l'avant-garde de la lutte mondiale pour la défense de la liberté face aux tentatives de subversion de la pieuvre communiste, et condamne fermement ceux qui auront fait le choix de pactiser avec la vermine rouge en participant activement à la déstabilisation politique du Varanya, dans l'intérêt des organisations factieuses agissant main dans la main avec la L.C.L.
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En l’absence de services secrets chargés de mener les opérations extérieures, c’est à l’armée aumérinoise qu’incombe l’envoie d’agents opérant sous couverture au Varanya. Recrutés et triés sur le volet au sein des forces armées aumérinoises, selon aptitudes et sur recommandations du colonel Rowan Lee, nommé directeur du renseignement par le ministre, une trentaine d’hommes forme ainsi un cabinet noir spécifique au théâtre varanien et reçoit ses ordres du MDN (ndlr : Ministère de la Défense nationale). C’est donc dans l’atmosphère ouatée du bureau du Ministre de la Défense nationale que se retrouvent les principaux acteurs de la contribution aumérinoise au Varanya.

A peine eut-il amorcer un bref salut militaire devant le Ministre, que Rowan fut immédiatement invité par ce dernier à prendre place sur la chaise qui se trouvait devant lui…

- Je vous en prie, Colonel, prenez place !
- Les nouvelles du Varanya ne semblent pas très bonnes… où en sont les préparatifs là-bas ?


Sa casquette coincée sous le bras, Rowan attrapa une chaise puis s’installa.

- Nos agents sont en place Monsieur, l’opération « Shadda » n’attend plus que votre feu vert !
- Parfait ! J’ai malgré tout le regret de devoir vous annoncer que quelques modifications vont être apporter à cette mission…
- C’est la raison pour laquelle je vous ai fait convoquer.


Interloqué, Rowan arqua un sourcil et resta tout ouïe à ce qui allait suivre…

- En effet, sans que ce soit véritablement une surprise, le Shah n'est pas vraiment prêt à coopérer et rejette catégoriquement nos conditions, mais nous ne pouvons nullement nous permettre de laisser le Varanya sombrer dans l’anarchie et le terrorisme…
- Ainsi, comme le désir la Couronne, nous appuierons donc le Shah du Varanya !
- Mais, Monsieur !
- Je sais quelles étaient les ordres initiaux…
- Mais après mûre réflexion, nous avons avec le cabinet de la Reine, passé en revue tous les scénarios possibles et il en ressort à l’unanimité que celui qui consiste à appuyer l’actuel pouvoir semble être le plus raisonnable de tous ceux envisagés jusqu’ici.
- J’ajouterais que nous savons où trouver le Shah et que nous pouvons même exercer un certain contrôle sur celui-ci, mais que nous ne pouvons en dire autant des nombreux chefs rebelles qui s’érigent chaque jour contre lui…
- Le Shah rendra des comptes en temps voulu, mais nous devons dans un premier temps empêcher le Varanya de sombrer dans un chaos sans nom.
- C’est pourquoi, je veux que vous et vos hommes contribuaient à la préservation de l’actuel pouvoir varanien, le seul qui soit légitime à nos yeux en l’état actuel des choses…
- Je vous charge également d’encadrer la livraison d’armes aux forces loyalistes du Varanya, et de vous assurer de la bonne destination de celles-ci.
- Peut-être même qu’il sera nécessaire de former une première série de formateurs au sein de l’armée varanienne afin que les soldats du Shah utilisent ces armes à bon escient.
- Très bien, Monsieur, cela est dans nos cordes !
- Pour terminer et avant que je n’oublie, vous devez également envisager l’évacuation du Shah afin de préserver son autorité ainsi que la continuité de l’Etat si son palais devait faire l’objet de menaces et que son service de protection venait à être dépassé…
- Nous avons pour cela deux possibilités, la première consiste à ramener le Shah plus en retrait du conflit, la province insulaire de Bina offrant les caractéristiques d’une base arrière de premier choix, ou la seconde option, celle de proposer un sauf-conduit au Shah et à l’ensemble de sa Cour afin qu’ils obtiennent tous un statut de réfugiés politiques en Aumérine.
- Si le Shah meurt et qu’il n’y a plus d’héritier pour prendre sa suite, nous serions alors dans l'obligation d’admettre notre défaite et de nous préparer au pire avec la possible émergence d’un califat islamique ou d’une république socialiste sur les ruines de l'empire varanien.
- Un bien sombre scénario que nous souhaitons tous voir repousser le plus tardivement possible…
- Si pas de question, vous pouvez disposer colonel !
- A vos ordres, Monsieur !


Rowan enfonça sa casquette sur la tête puis effectua un demi-tour droite et s’en alla par la porte du bureau après avoir pris soin de saluer une dernière fois le Ministre. Celui-ci se trouvant stoïque et contemplatif derrière sa fenêtre, un cigare à la main…

auteur a écrit :Conséquences :
- Aumérine prend officieusement le parti du Shah et de l’Empire de Varanya ;
- Aumérine s'engage à fournir un appui technique et militaire aux forces loyalistes ;
- Aumérine offre l'asile politique au Shah du Varanya ainsi qu’à tous les membres de sa Cour ;
- Aumérine s’engage à fournir plusieurs lots d’armes aux forces loyalistes dont :
  • 20 000 ALI de seconde main (dont 4 000 mitrailleuses polyvalentes en 7,62 mm) - 100%
  • 800 lance-missiles antichars - 100%
  • 800 mitrailleuses lourdes en 12,7 mm - 100%
  • 4 000 mines antichars - 100%
  • 2 000 mines marines - 5%
  • 200 obusiers tractés de 105 mm - 15%
  • 800 véhicules blindés de transport de troupes
  • 400 véhicules blindés légers (liaisons & reconnaissances)
  • 800 camions de transport (plateau ridelles bâché) - 18,75%
  • 4 camions citerne de grande capacité (9 500 L chacun)
  • 50 navires d'attaque rapides (vedettes rapides)

légende:
état d'avancement
7144
23 Août 2003,
Varanya, port de Kashab,
Territoire sous contrôle du F.N.V

Avec les compliments des Rimini


Une épaisse volute de fumée s'élève doucement vers le ciel. Celle ci ne vient point d'une quelconque cheminée ou d'un feu de bois, mais d'une pipe sculptée en bois que l'on devine dater d'à minima quelques décennies à défaut de la soupçonner d'avoir traversé. Son propriétaire, un homme dans un costume d'ébène irréprochable arborant en seule couleur dissonante un écarlate profond sur une cravate. Lunettes de soleil vissés sur son front, Fedora sur le crâne, il observe tranquillement les ouvriers du port s'affairer à débarquer la cargaison du navire qui l'a amené vers le levant.

Mais avons nous dit "ouvriers" ? Voilà une expression quelque peu déplacée, car oui, nous sommes au Varanya, plus précisément dans le port de Kashab, au sud-est du pays, en plein coeur du territoire que les autorités locales considèrent comme en pleine insurrection, voir même en pleine révolution. Les termes varient au fil des jours et selon les organismes de presse. Ici, les quais, débarcadères et autres docks ont été largement délaissés par les véritables travailleurs qualifiés, seuls une poignée semble encore à l'ouvrage, secondés par une horde de jeunes qui si ils sont motivés ne sont clairement pas à leur place.


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Photographie aérienne du port de Kashab, point de sortie majeur du pétrole Varanyen, quelques années avant le début des troubles récents

Toutefois, même eux semblaient mieux se fondre dans le décors que le cortège qui s'avançait au loin en provenance du coeur de la ville, juchés sur une colonne de jeep et de camions, les effroyables terroristes, révolutionnaires, fauteurs de troubles, bolchéviques et l'on ne savait quoi encore s'en venaient vraisemblablement à la rencontre du bâtiment. L'homme en costume laissa échapper une nouvelle volute de fumée de sa pipe, fronçant les sourcils devant ce spectacle.


??? - Signore Leone, ne comptez vous vraiment pas me dire ce qui vous amène ici ? Mes employeurs ont beaucoup de contacts ici, et je suis certains que nous devrions être à même de vous assister, quelques soit vos raisons.

L'homme en costume laissa échapper un soupir long, un soupir profond, un soupir las. Daignant tourner légèrement la tête, il jeta à peine un regard bien à l'abri derrière ses lunettes teintés, à l'homme qui l'interpelait. Il Signore Ambrosio Porturo, non pas le capitaine du vaisseau, mais tout comme à dire vrai car il s'agissait d'un banquier. Un intermédiaire mandaté par la Signora Rimini afin de s'assurer que les présents de cette illustre famille patricienne arrive a bon port au Varanya fin d'aider à soulager les souffrances d'un peuple subissant l'oppression et la tyrannie. Balivernes et Sottises avait lancé quelque semaines plus Dom Juan Altarini, et à juste titre. "Leone" comme on l'appelait, laissa échapper un bref sourire en coin à cette pensée. Il savait bien ce qu'il en était, quel était la cargaison de ce navire, et ne manquait pas de noter la présence de deux personnes en armes qui flanquaient l'homme de la finance. Deux officiers de sécurité de la société Militaris, ou un autre termes pour dire mercenaire voir soldat privée à la solde des Rimini, les propriétaires de ladite société.. Il y en avait par ailleurs au moins une bonne dizaine d'autres à bord, ceux ci aidant à superviser le déchargement des marchandises sois disant à visée humanitaire.

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Le dénommé "Leone", à gauche - Ambrosio Porturo, banquier et intermédiaire des Rimini, à droite

Leone - Vous vous répétez mon brave, et je dois l'admettre... Vous êtes devenu très bon à clamer cette tirade. Tout comme je le suis à répéter une fois de plus que les raisons de ma présence ne vous regardent pas. Votre unique tâche me concernant était de vous assurer que j'arrive à destination. C'est chose faites, sur ce, je vous suggère de vous consacrer à vos activités humanitaires.

La fin de la réponse sonnait sur un ton éminemment sarcastique ce qui ne manqua pas de faire grimacer Porturo, une fois de plus en soit, car après tout ne point savoir pourquoi sa patronne, Alexandra Rimini en personne, avait à la dernière minute mis sur la liste des passagers "Leone" en insistant sur le fait qu'il devait arriver à Kashab sain et sauf, l'irritait au plus haut point.

Ambrosio Porturo - Signore, je puis vous assurer que les Rimini que je représente sont parfaitement engagée dans la cause h...

L'intéressé qui sur le ton le plus aimable qui soit, associé à un sourire forcée tentait une réponse à l'ironie de son interlocuteur fut sauvagement coupée dans son élan par celui ci.

"Leone" - Oh pitié. Vous n'avez plus besoin de jouer la comédie. Nous savons tous deux pertinemment ce que transporte ce navire... Des médicaments, des vivres, des fournitures de premières nécessités ? Certes, au sommet et des caisses. Mais je suppose que cet artifice était nécessaire afin de donner le change aux yeux du monde dans l'éventualité où des oreilles et des yeux indiscret traîneraient. Enfin... Je comprends... Les fusils et les bouches d'artillerie font mauvais genre dans l'esprit des peuples de nos jours."

L'homme en costume éteignit sa pipe, faisant disparaître cette dernière dans l'une des poches de ses atours tout en sortant d'une autre une montre à gousset à laquelle il jeta un bref regard. Arquant un sourcil il continua.


"Leone" - Toutefois, je crains que d'en votre zèle et vos promesses, votre escorte elle même soit trop nombreuse et surtout "permanente" pour que l'artifice demeure. Quelqu'un finira bien par se rendre compte que ces derniers ne seront pas revenus de leur croisière, et à ce moment là on se demandera où sont-ils et surtout que font-ils. Entre-nous soit dit, l'expérience qu'ils vont apporter aux soldats en herbes de cette révolution sera précieuse, mais j'espère sincèrement que personne ne le remarquera. Sur ce, j'ai à faire, en avons nous terminé de cette sympathique discussion ?

Le banquier, qui avait désormais perdu son faux sourire et tentait de sauver les apparences par une mine faussement neutre se contenta d'acquiescer d'un mouvement de tête, ne cherchant même pas à prononcer un seul mot.


"Leone" - Bien. Ce fut un plaisir Signore, j'espère que vos "vacances" cette contrée vous plairont. Ou à défaut, qu'elles vous soient profitable.

Sur ces bonnes paroles, l'homme en costume quitta prestement le bord, emportant avec lui une lourde valise s'accordant bien avec ses atours, saluant de façon brève les "ouvriers" du port sur son chemin, il s'éloigna à vive allure en direction de la ville, dépassant dans la foulée le cortège de véhicule des "insurgés", ou se faisant dépasser par celui ci, cela dépends du point de vue. Il ne leur jeta même pas un regard alors même que celui que l'on devinait être un "gradé" dans cette authentique septième compagnie saluait d'un air enjoué Porturo, ceci saupoudré d'une bonne dose de poignée de mains et assurément d'une demande expresse afin d'observer "l'aide humanitaire" de plus près. Mais cela importait peu pour "Leone", lui avait rendez-vous, et pour ce faire avait même préparé son plus magnifique masque de céramique qu'il avait pris soin d'emporter avec quelques autres outils dans sa valise. C'était là le minimum lorsqu'on était au service plus que secret du Doge.



Résumé de l'action Fortunéenne au Varanya


  • Livraison, sous couvert d'aide humanitaire (Présente mais en moins grande quantité qu'on ne peut le penser), d'armements à l'ANL comprenant notamment 2500 armes légères individuelles et 50 mortiers tractés de Niveau 1

  • Arrivée "d'officiers de sécurité" de la société privée d'armement Militaris, pouvant être qualifiée à juste titre d'organisation mercenaire ou d'armée privée à la solde de la famille patricienne des Rimini, ces derniers au delà de servir d'escorte au représentant de ladite dynastie sont aussi là pour transmettre un savoir et une expérience dans le maniement des armes ainsi que dans l'organisation, ceci afin d'entraîner et de conseiller les membres les plus inexpérimentés de l'ANL.

  • Etablissement d'une liaison direct entre la maison Rimini et leurs contacts de l'ANL et de la bourgeoisie insurgée par l'intermédiaire du banquier Ambrosio Porturo

  • [*]Arrivée au Varanya de l'agent de la cour de Céramique, "Leone" en mission pour le Doge.
    Après plusieurs semaines de tergiversations dans la crise Varanyenne, alors que le premier ministre Lacet prétendait défendre la neutralité de la Catalina à travers sa politique de non-ingérence, il a finalement changé de ton suite à une série d'attaques répétés de la part du chef de l'opposition Eduardo Cumin qui ne cache pas son appui à la Ligue Communiste de Libération. Ce dernier l’accusait de sacrifier les plus grands idéaux au profit du pétrole Varanyen.

    Dans une série de mesures le Premier-Ministre voulais marquer son coup éclat:
    ''Riche d'une longue tradition démocratique le peuple de Catalina désire exprimer toutes ses sympathies envers les Varanyens et Varanyennes dans leur recherche de justice, d’égalité et de liberté. Alors que la démocratie est en jeu dans cette région du monde nous ne resterons pas les bras croisés et avons la ferme intention de poser des gestes concrets.''


    ''Hier j'ai eu un long entretient avec la Ministre des affaire étrangères Mme. Ester et nous avons discuté des mesures à prendre :
    1) Tout d'abord nous rappelons notre ambassadeur en poste à Thadimis ainsi que tout le personnel diplomatique et suspendons toutes relations diplomatique avec le régime du Shah jusqu'à nouvelle ordre.
    2) Nous gelons les actifs et les comptes de banques des sociétés Varanyennes établies à Catalina et ferons de même avec une douzaine d’oligarques proches du régime.
    3) Nous annonçons notre total soutient au Front National Varanyen et en particulier à nos amis de l'Alliance Nationale souhaitant ainsi l'instauration d'une démocratie libérale qui fera certainement le bonheur et la prospérité de tous.
    4) Nous exhortons le Shah à abdiquer et souhaitons la tenue d'élections libres qui feront l'objet de supervision de la part d'observateurs étrangers.''

    ''En cas de guerre nous ne sommes bien-sur pas indifférents aux souffrances que pourraient avoir à endurer les habitants et en particulier les plus démunis cependant la liberté n'a pas de prix et quel qu’en soit le coût elle mérite d'être défendue.
    En ces jours sombre brille en effet une lueur d’espoir pour des millions de personnes et lorsque nous disons que nous sommes fermement prêt à tout faire pour les aider à atteindre leur rêve de liberté c'est que nous avons mis tous les options sur la table et ne reculerons devant rien.''

    M. Lacet, Premier-Ministre de Catalina.
    3105

    Palais Joluca, septembre 2003.




    "Indiano ! Je veux un rapport de la situation an Afarée, fissa !"

    L'entrevu commençait exactement de la même manière que la dernière concernant le Varanya. Le Condor voulait savoir si son investissement, bien maigre comparé aux autres grandes puissances militaires, mais investissement quand même, lui rapportait en quoi que ce soit.

    "Presidente, nos services de renseignements sur place sont très discrets et ne se sont pas fait remarquer. Néanmoins, j'ai bien peur que l'avantage ne revienne à l'Alliance, uniquement dans sa partie capitaliste libérale. Nos derniers rapports font état d'une implication internationale. Tous les pays qui ont un intérêt à s'installer plus ou moins durablement au Varanya ont fait un communiqué plus ou moins officiel pour définir leur allégeance. Le Shah est assez soutenu pour conserver un statut quo actuellement."

    "Indiano, ce que je veux savoir, c'est si oui ou non, notre intervention changera quelque chose pour le Quechaïmar et ses "alliés". Vous vous doutez bien que nous ne nous inquiétons que très peu du mode de vie des habitants de cette lointaine contrée. Les communistes ont-ils un quelconque avantage, ou sont-ils réduit à suivre les ordres des libéraux ?"


    Le soupire qui suivit ne laissa aucune doute quant à la situation des Rouges au Varanya. Le Quechaïmar n'était pas suffisamment développé pour permettre de fournir un grand nombre de matériel et équipement militaire à une nation lointaine et force était de constater que peu de camarades allaient intervenir au côté du pays Paltoterran.

    "Presidente, nous avons déjà des problèmes à régler sur notre territoire. Avec l'arrivée de l'Arkencheen et les dernières publications, certains se sont vu pousser des ailes et nous coupe la coca sous le pieds. Une partie de mes services secrets sont occupés à calmer les ardeurs de certains de nos citoyens, tandis que l'armée fait bonne figure sur l'Île pour créer le complexe militaire promis dans les accords. Je suis désolée Presidente, mais sans les autres camarades, nous ne sommes qu'un vulgaire fétu de paille au milieu des autres puissances. Notre marine n'est même pas opérationnelle pour l'heure. L'envoi de matériel et de troupes de renfort me semble être une mauvaise idée. Et puis, c'est une guerre civile, ce n'est pas à nos hommes de régler ce conflit."

    Le Condor sourit en coin en observant sa ministre qui semblait tellement préoccupée par son territoire qu'elle en oubliait quelques notions de diplomatie internationale.

    "Indiano, vous connaissez le concept d'aide humanitaire.Un pays contraint de se soulever contre l'ordre établi, qui n'a plus accès aux ressources nécessaires .. Il n'y a pas que des armes ou que des haricots dans les convois qu'on enverrait. Vous me suivez ? Sur combien de personnels pouvons nous compter dans la région où nous sommes installés ?"

    La conversation se poursuivit ainsi, mettant en place une aide humanitaire au Varanya en provenance du Quechaïmar.


    Le Condor a écrit :

    Résumé de l'intervention du Quechaïmar:



    Dans la Province 41075, proche de Herettin, le Quechaïmar envoie aux forces communistes de l'Alliance :

    - 5000 Armes légères d'infanterie
    - 15 Véhicules légers tout-terrain
    - 15 Véhicules utilitaires
    - 2000 tonnes de matériel médical et nourriture en tout genre (mais surtout des haricots !)
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