12/06/2013
17:37:54
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VARANYA - Le Calme avant la Tempête - Page 5

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Banquier
L'homme connu sous le de [] s'est rendu à Baar et a rencontré [] et a discuté de ce que nous savons.


L’homme avance parmi le dédale de petites rues que représente le centre ville de Baar. Il est arrivé depuis quelques heures en Hylvetia. C’est un homme rondouillard, au teint des métèques, avec une barbe de trois jours. Il donne un air mal dégrossi, du type de celui qui n’a pas dormi depuis quelques jours. La fatigue se lit sur son visage. Il porte de petite lunette ronde sur un gros nez. Il jette des petits regards inquiets à droite et à gauche. Il traverse la rue et s’enfonce un peu plus dans le dédale de rue. Il porte avec lui une serviette de cuir noir. Sa main est fermement accrochée à cette dernière comme si, sa vie en dépendait et à raison, elle en dépend. L’homme finit après plusieurs minutes à trouver ce qu’il cherche. Un petit restaurant, le Kaisers Bier, l’homme pousse la porte du petit restaurant. Il balaye la salle de son regard. Un serveur s’approche de lui et lui demande poliment :

« - Monsieur, désir. »

L’homme répond en anglais avec un accent perse :

«- J’ai rendez vous avec un ami.

- Il vous attend dans la salle privée. Suivez-moi. »

Les deux hommes se dirigent vers le fond du restaurant. Le serveur ouvre une porte. Les deux entrent dans une petite salle. Dedans, une table avec une nappe blanche, deux chaises. Un homme, un hylvète à la forte carrure, à la coupe en brosse, hume un verre de vin. Son regard se porte sur les deux hommes qui viennent d’entrer dans la pièce. Il s’exclame :

« - Joshwa ! Il était temps. Laissez-nous, je vous prie.
Le serveur exécute une courbette et ferme la porte derrière l’étranger. L’homme tire la chaise et s’assoie face à l’hylvète. Il commence par se servir à un verre. Il boit une gorgée avant de dire :

- Putain, il est pas facile à trouver votre bouiboui.

- Je vous en prie, c’est un très bon restaurant et peu cher. On y mange bien et c’est endroit discret. Vous avez besoin de discrétion pour votre affaire.

L’homme acquisse. L’autre poursuit :

- Votre pays est partout dans les journaux. Votre maître vit ses dernières heures.

- Le Shah peut encore tenir. Il n’a pas abattu toutes ses cartes. Les rebelles ne savant pas à qui ils ont à faire.

- Je me suis toujours demandé pourquoi un juif travaillait pour le Shah. »

Le juif le regarde interloqué. Il se reprend :

« - Je vous demande pardon ?

- Enfin, pourquoi vous ?

- Parce que je suis un excellent comptable.

- Dieu que c’est cliché. Enfin bon, excusez ma curiosité, on se connait depuis quoi…. Quatre vingt seize et je n’ai jamais pu demander. Pardonnez ma curiosité. Qu’est ce qui vous amène cette fois ?

- Le Shah veut transférer la majorité de ses capitaux dans vos coffres.
L’autre relève un sourcil :

- Il a parlé de combien ?

- Un milliard en écu hylvète. »

L’autre manque de s’étouffer :

« - Un mi…mi…milliard !

- Oui. Cela vous pose t-il un problème ?

- Nullement, nous avons les capacités pour accueillir une pareille somme mais comment vous comptez faire passer un milliard en Hylvetia ?

- L’or est déjà là.

- Où ?

- A Port-Marie, un cargo est arrivé depuis Thadimis.

- Oh putain… vous nous prenez de court.

- Nous n’avions plus le choix.
-Où est l’or ?

- Stocker dans des conteneurs à Port-Marie, pour l’heure.

- L’accord va devoir être revu par nos amis communs.

- Le Shah payera le triple.

- Bien. Qui d’autre que nous est impliqué ?

- Personne d’autre n’est au courant.

- Tant mieux. Je vais appeler mon supérieur et nous allons organiser le transport jusqu’au coffre. Nous allons devoir être discret, une escorte attirait trop l’attention.

- Oui, je le crains.

- Le coffre est un peu loin de Port-Marie mais, en passant par l’autoroute jusqu’à B, cela devrait aller. Reste le problème de la douane. S’ils fouillent les conteneurs, on est mort.

- Cela ne devrait pas poser de problème. Officiellement, ce n’est qu’une simple cargaison d’épices varanyiennes.

- Bien. Nous agrions en conséquence. Portez vous bien, cher ami. Je vais régler nos problèmes. »

Le banquier sort et part à droite, téléphone à la main. Le serviteur du Shah sort et part rejoindre son hôtel. Aucun des deux n’a noté le 4*4 noir au bout de la rue. Le chauffeur a les deux sur le volant. Il se retourne vers son passager et demande :

« - Qu’est-ce que l’on fait ? On suit lequel ? »

L’autre arbore un grand sourire. Il ôte son casque et remet en place sa mèche blonde. Il réajuste son costume et sa cravate. Le conducteur continue :

« - Tu sais que je n’aime pas quand tu fais ça.
- Je sais, je sais. Mais pour l’heure, on en sait assez. On peut rentrer. On va envoyer une équipe retirer les micros. »

Il agite un petit boitier au nez de son compagnon.

« -Nous avons tout ce dont nous avons besoin. Le Ministre sera satisfait. »

Le 4*4 démarre et prend la direction de Ludendorff.
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TOP SECRET - OPERATIONS CLANDESTINES DU RÉGIMENT LIBERTARIEN (PRO REVOLUTION)
26 décembre 2003


Soutiens et proches de soutiens au régime du Shah.
Des soutiens au régime du Shah et leurs proches, sont aujourd'hui traqués en zone révolutionnaire pour faire pression sur les hommes forts de la faction loyaliste.


La libération de plus des ¾ du Varanya, amène les agents du renseignement arkencan, à localiser plusieurs proches et parents des lieutenants du Shah.

Après les victoires militaires des forces révolutionnaires, aidées des bataillons composés de volontaires internationaux à l’instar du Régiment Libertarien, les forces impériales ont été délogées de la majeure partie du pays. Si le Shah et ses plus proches collaborateurs restent hors de portée des forces révolutionnaires bien plus au nord du pays, il arrive que certains membres de leurs familles, si ce ne sont les collaborateurs eux-même, soient restés derrière les lignes révolutionnaires, se faisant des cibles de choix pour les combattants du Front National Varanyen.

Cartographie des secteurs sous influence révolutionnaire.
Cartographie des secteurs sous influence révolutionnaire, où les soutiens du régime impérial sont traqués.


La prise d’Ahvadeh par les forces révolutionnaires et le Régiment Libertarien a offert au FNV une mainmise sur les principaux axes routiers du pays. Depuis sa libération effective le 23 décembre dernier, les contrôles et les barrages routiers se multiplient pour imperméabiliser la ligne de front, que des soutiens du Shah et leurs proches seraient tentés de rejoindre.

Les soutiens au Shah doivent se décliner en trois cercles:

  • le premier cercle, qui est composé de la famille proche du Shah, ils n’ont pas nécessairement de rôles ainsi que de compétences à jouer dans la conduite du pays mais entretiennent un lien affectif avec le monarque, ce qui rend ce dernier fragile et malléable s’il devait leur arriver quelque chose,

  • le second cercle, qui est lui composé des personnes utiles, comprend l’ensemble des intervenants de premier plan dans le déroulement de la politique impériale. Si le dirigeant varanyen n’y est peut-être pas attaché sur le plan affectif, il convient de noter qu’ils constituent des personnages-clés dans la tenue du pays et de ses institutions (chef d’état-major, personnalités religieuses et publiques etc...),

  • le troisième cercle, qui réunit l’ensemble des soutiens restants, à savoir toutes les personnes dévouées et susceptibles de défendre le maintien au pouvoir du Shah, sans qu’il n’ait d’attaches ou d’utilités réelles à les sauvegarder.

Jusqu’ici, la survie et les privilèges de ces proches du régime dépendaient de la capacité du Shah à se maintenir dans ses fonctions, mais l’occupation des 3/4 du pays par les forces révolutionnaires laisse peser de sérieux doutes sur les garanties qu’il peut offrir à ses proches collaborateurs.

Sillonnant le pays à l’arrière d’unités blindés rapides, plusieurs sections du Régiment Libertarien passent de villes en villes pour arrêter les proches de soutien et les soutiens eux-mêmes au régime. Parents d’un commissaire de la police politique impériale, cousins et cousines d’un général en fonction au sen de l’Etat-major de l’Empire, petits-enfants d’un des conseillers impériaux, épouse d’un noble influent d’une province loyaliste au nord du pays, les cibles ne désemplissent pas pour ces unités de francs-tireurs qui constituent à ce jour l’élite du champs de bataille varanyen.

Appréhendées par un convoi de véhicules tactiques, exfiltrées par convois terrestres ou aériens grâce aux hélicoptères de transport fortunéens, les cibles tombent pour venir alimenter un carnet de contacts que les autorités de l’Alliance Nationale Varanyenne utilisent pour faire plier certains soutiens du Shah. Maintenues au secret par le commandement du Régiment Libertarien, ces détenus viennent se faire une ressource de choix pour provoquer l'érosion des membres les plus loyaux au régime impérial.

En effet, ayant eu le temps de prendre position dans le nord du pays, les troupes loyalistes seront bien plus difficiles à déloger qu’elles ne l’ont jamais été. Causer la défection de certains hommes-clés du régime, ou mieux les rallier, apparaît alors comme une nécessité pour écourter la durée des combats, diminuer leur intensité, créer la brèche auprès de certaines unités loyalistes et donc in fine épargner des hommes ainsi que des ressources à l’Alliance Nationale Varanyenne.
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L'aryète ne pensait pas devoir passer le nouvel an à tadhimis et pourtant... Sur ordre de Sa Majesté, Prayad avait été affecté au poste de formateur pour l'armée loyaliste. Dans une banlieue discrète il entraînait des soldats impérialistes aux techniques de guérilla urbaine. Pas de vagues, pas de traces, le Royaume aryète se voulait le plus discret possible. Sept camps, sept instructeurs, le Royaume concrétisait son aide au Shah. L'aide humanitaire arrivait désormais régulièrement par bateaux. Pourtant la situation sur le terrain était critique, et Sa Majesté envisageait sérieusement un débarquement de troupes. Situation fragile, décisions cruciales, le Palais avançait à tâtons.
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The Ruby Journal

1er janvier 2004 - La chute du Shah et plus globalement, du régime impérial, sera liée aux défections de ses soutiens internes à l'Empire.


Menace fantôme du régime impérial varanyen
Face à la gronde populaire qui traverse le pays ainsi qu’à la pression internationale exercée par une poignée d'États vertueux, la menace d’une hausse du cours pétrolier et la répression brandie par le Shah ne suffisent plus.


Si les remontées des journalistes et des envoyés spéciaux présents sur le théâtre varanyen rapportent une évolution de bonne augure pour la résolution de la guerre civile, force est de constater que la destitution du Shah est encore loin de faire la “Une des journaux”. Le régime de Shahab al-Shah se maintient au pouvoir malgré des défaites politiques et militaires de plus en plus nombreuses, jusqu’où peut-il poursuivre son combat désespéré? Le Shah et avec lui, la noblesse varanyenne, ont-ils encore un avenir à la tête du pays?

“Le régime varanyen a usé avec récurrence, de chaque moyen qu’il lui était permis d’utiliser pour assurer sa sauvegarde à la tête du pays. Actes répressifs contre les foules manifestantes, torture de la dissidence politique, executions ou actes d’intimidation contre les populations sont autant de signes qui nous traduisent une logique jusqu’au boutiste de l’autorité impériale.

Et, exceptions faites des drames humains qui se jouent quotidiennement, conséquences de la barbarie et de l’obstination d’un régime mourant, il est normal de constater un tel acharnement de la part des autorités nobiliaires varanyennes. Le Shah mais aussi une partie de la noblesse qui entretient son premier et deuxième cercle, n’ont d’intérêts, dirons-nous même d’avenir après la Révolution. C’est une affaire de survie pour ces personnes qui ont détenu le pouvoir pendant 50 ans et l’ont dirigé avec facilité, dans l’exploitation des couches sociales les plus fragiles.

Démocratie, Liberté, Égalité, ce sont des termes très connotés au sein des deux principaux mouvements révolutionnaires que sont l’Alliance Nationale Varanyenne et la Ligue Communiste de Libération. Preuve en est que les largesses entretenues par la noblesse varanyenne et le Shah essuieront une fin de non-recevoir de la part des révolutionnaires si un compromis permettant leur maintien était proposé” explique le politologue Remicio Granda. Ne pouvant se résoudre à lâcher les rênes du pouvoir, le Shah essaie désespérément de faire taire une Révolution qui a vu la victoire possible. Mais la révolution n’a fait que gagner en ampleur, s’installant durablement sur les ⅔ du pays.

“Si on laisse le choix aux citoyens entre maintenir le Shah en place et soutenir la révolution, la réponse est toute trouvée, c’est le ralliement à la Révolution qui prime.” Devant cet état de fait pris en compte par le monarque, le traitement réservé à la population s’affranchit des pincettes avec la destruction de quartiers et villages, sous le feu de l’artillerie impériale décidée à freiner la progression des forces révolutionnaires.

“L’armée révolutionnaire n’est pas plus nombreuse, ni mieux entraînée ou mieux équipée que l’armée impériale, au contraire. La victoire de la Révolution n’est pas que militaire, c’est une victoire politique et populaire indéniable. La chute du Shah passera par la défection de ses soutiens militaires, obstinés à faire vivoter une institution fantoche au milieu d’un champ de bataille étendu à tout le territoire national.”

Le régime de Thadimis est donc contraint au traitement curatif d’une situation hors de contrôle. “Le peuple contre lui, c’est le pays tout entier qui est à l’arrêt. Même s’il gagnait militairement la guerre civile, le Shah devrait remettre les administrations en marche et les gens au travail, ce n’est pas une mince affaire...” L’Alliance Nationale Varanyenne, créée par des mouvances libérales sur les germes démocratiques d’une population en souffrance, ne pouvait faire tomber le tyran sur sa simple force brute, elle devait cependant démontrer un rapport de force suffisant, pour crédibiliser et légitimer son alternative politique.

Avec les récentes victoires militaires acquises dans le sud et le centre du pays, ses desseins de démocratie et les perspectives d’une nouvelle représentativité du peuple, l’Alliance Nationale Varanyenne a rempli sa part du contrat, laissant le coup de grâce être porté au régime par les défections internes. Et celles-ci semblent se multiplier à mesure que la Révolution gagne en terrain et en influence sur la moitié nord du pays. Les personnalités publiques affiliées au régime se font de moins en moins nombreuses, malgré les soubresauts médiatiques de ce dernier pour afficher un semblant de contrôle sur le territoire, par des scènes de la vie courante où le Shah apparaît en premier plan de la vidéo.

Conseillers impériaux, personnalités religieuses, officiers supérieurs et généraux des armées impériales, occupaient autant de postes aujourd’hui laissés vacants dans la partie du territoire restée sous contrôle gouvernemental. Pire encore, certaines de ces défections se sont soldées par la fuite de documents officiels et compromettant, lorsque l’ex proche du régime impérial ne s’est pas lui-même rallié à l’Alliance Nationale Varanyenne...
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La Missive

Le crépuscule de l’insurrection au Varanya semble se profiler au loin, mais quel après pour le pays de l’or noir ?

Le Varanya est le principal exportateur de pétrole du monde
Le pétrole est le sang du Varanya, avant le déclenchement du soulèvement contre le Shah, l'Empire était le premier producteur et exportateur de l'or noir à travers le monde

Rappel des évènements récents et de quelques états de fait.

Cela fait plusieurs mois que le monde retient son souffle, observant avec une attention presque maladive la situation de crise que traverse le lointain pays du Varanya. Ce pays d’à peine 23 069 000 habitants au territoire bien modeste s’il en est lorsqu’on le compare à son âge d’or de l’époque antique dont il n’est désormais qu’un pâle reflet dispose toutefois d’un intérêt certain pour tous et chacun à travers le globe. En effet, à l’heure où nous parlons, environ 50 % du pétrole employée dans le monde entier provient du Varanya, qui en l’absence d’études géologiques poussées ou de moyens pour procéder à une exploitation convenable, est ainsi le premier producteur et exportateur de cet “Or Noir”. Ou du moins, il serait plus convenable qu’il l'était. En effet, l’autoritarisme et la corruption ambiante des autorités, notamment le Shah et la noblesse, se sont heurtés “il y a peu” à un mécontentement populaire si grand que de larges factions “populaires” se sont levés afin de prendre les armes et commencer une lutte, qui si elle fut larvée en ses débuts, à pris désormais des proportions que nul n’aurait pu imaginer auparavant.

Allant de victoire en victoire, les insurgés se sont ainsi portés jusqu’aux portes de Thadimis, la capitale impériale, et ont installé ce que beaucoup n’hésitent plus à qualifier comme un état de siège. Cependant, si le gouvernement impérial n’a pas encore capitulé malgré qu’il se trouve en fâcheuse posture et que sa défaite finale n’est ainsi pas encore actée. Les experts et analystes géopolitique doutent de la capacité du Shah et de ses fidèles à renverser seuls la situation. Mais une question se pose, que se passera-t-il après ?

Trois factions, trois visions incompatibles dans leur ensemble.

La chute du régime impérial, aussi détestable et corrompu soit-il, laisserait tout de même un vide de pouvoir considérable dans la région qui, contrairement à la croyance populaire, pourrait ne pas être rempli dans l’immédiat. En effet, jusqu’à présent, les insurgés qui marchent contre Thadimis sont unis autour d’un même objectif qui est le renversement du Shah, mais qu’arrivera-t-il une fois celui ci mis à bas de son trône, si tant est que cela advienne ? Souvenons nous avant toute chose que le F.N.V, le front national du Varanya rassemble trois factions aux idéologies et projets bien différents, d’une part l’Alliance Nationale Varanyenne que l’on considère communément comme libérale et Pro-démocratie, La Ligue Communiste de libération qui souhaite voir le triomphe des théories marxistes-léninistes et enfin le Front Al-Islam qui vise pour sa part l’instauration d’une théocratie Chiite.

Dès lors, il apparaît sensé de se demander si l’entente cordiale en place à l’heure actuelle se maintiendra laissant les urnes et le peuple décider quelle sera la nouvelle forme de gouvernement tant désirée et qui sera à sa tête, ou si les alliés d’hier seront les nouveaux ennemis de demain. La possibilité n’est en effet pas à exclure et pourrait le cas échéant provoquer un second affrontement fratricide entre les Varanyens
La dualité “Répression, Réconciliation”

Toutefois chers lecteurs, laissons de côté cet hypothèse pour l’heure et penchons nous sur l’éventualité de la résolution par les urnes de la question ainsi que sur l’acceptation sans réserve de cet état de fait par les perdants du vote populaire. Si tous et toutes s’attendent à ce que la reconstruction du pays, et notamment la reprise de l’exploitation des champs pétrolifère et des exports de l’or noir soient l’unique priorité du nouveau gouvernement, détrompez vous bien vite. L’insurrection contre le pouvoir impérial n’est que la conséquence dans les faits d’une fracture et de problèmes bien plus profonds et complexes qui affectent le Varanya, et la fin de la tyrannie du Shah n’est nullement une solution miracle qui fera disparaître comme par magie l’ensemble de ceux ci. Soyez assurés que des décennies d’oppression, d’abandon et de mépris ne seront pas oubliées de sitôt, aussi les experts et penseurs craignent une flambée soudaine de violence dans la continuité de l’insurrection que l’on pourrait certainement désigner comme “une vengeance populaire”. Entendons par là, que les victimes d’hier vont devenir les “hommes forts”, mais est-ce là une bonne chose ? Peut-être pas.

Répression ou réconciliation, un dilemme en cas de victoire du F.N.V

Pourquoi donc ? Tout d’abord car il est à noter que le peuple Varanyen n’est pas dans sa totalité autant impliqué dans cette “guerre civile” qu’on pourrait le penser. Entendons par là que toute la populace n’est pas engagée corps et âmes dans la “révolution”. De fait, une part non négligeable serait plutôt à qualifier de “neutre”, s’occupant de ses affaires au jour le jour et attendant de voir qui l’emportera en évitant de subir les dommages collatéraux autant que faire se peut. Puis, il y a aussi les soutiens du Shah, tacites ou expresses, ils sont pourtant conséquents, bien plus qu’on n’ose le dire. Comment expliquer sinon une résistance aussi acharnée des forces impériales ? Tous ne voient pas d’un bon œil le changement, et certains que ce soit pour des raisons idéologiques, religieuses, matérialistes ou autres ne souhaitent pas d’évolution, le statu quo leur convenant fort bien. Et il ne s’agit pas seulement de la noblesse. Nous parlons là assurément, de dizaines, voire de centaines de milliers de personnes, qui même après la mort de leur suzerain seront toujours là. Aussi, quel avenir pour le Varanya, qui devra voir cohabiter trois factions triomphantes, mais aussi les grands perdants de l’insurrection ?

La question de l’attitude à adopter concernant les partisans de la monarchie se posera bien plus vite qu’on ne le pense, et deux axes majeurs de réponses semblent se présenter. La répression ou la réconciliation. La poursuite des violences, doublée d’une oppression renversée, ou l'oubli et le pardon des affronts du passé afin d’envisager le futur ensemble ? Une décision cornélienne en soit. Qui n’est pourtant que la partie émergée de l’iceberg de dilemmes qui va assurément se former.
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AGENCE FEDERALE DE LA PRESSE

9 janvier 2004 - Un officier général impérial, proche du Shahab al-Shah, fait défection.


Le général Farzad Mashayekhi, lors de ses déclarations de ralliement à la cause révolutionnaire.
Le général Farzad Mashayekhi, un des derniers maillons du régime impérial, positionné sur la défense des provinces nord du Varanya, a préféré faire défection au Shah.


L’un des rares généraux maintenus dans les rangs de l’armée impériale, le général Farzad Mashayekhi, a déclaré faire défection dans une vidéo jointe à un communiqué des médias indépendants au régime du Shah. Confrontées à cette déclaration, plusieurs sources proches du pouvoir à Thadimis, ont confirmé une désertion qu’ils considèrent déjà en haut lieu comme un acte de trahison.

Farzad Mashayekhi était une tête d’affiche des soutiens loyalistes au Shah. Ce général chiite a fait défection 3 jours auparavant pour se réfugier du côté de la frontière des “territoires libres varanyens”. Exception faite des généraux révolutionnaires issus de l’armée impériale et du général Sattar Mehrnia, capturé lors de l’encerclement de la ville d’Ahvadeh, il est le premier haut gradé militaire de l’armée du Shah à rejoindre la Révolution après l’éclatement de la guerre civile, une victoire politique significative pour le Front National Varanyen qui loue ses campagnes de ballons de propagande et des actions militaires décisives dans le nord du pays, de véritables fractures au moral des forces impériales.

Une famille qui était connue pour soutenir l’Empire du Varanya depuis de nombreuses années.

Fils aîné d’un ancien haut conseiller à la cour impériale d’un précédent Shah, Farzad Mashayekhi avait jusqu’ici pérenniser les liens étroits que sa famille pouvait entretenir avec la famille impériale. Une famille influente donc et dont le père était connu pour sa participation active dans la restauration de l’Empire varanyen 50 ans plus tôt. Dans ces conditions, l’homme faisait partie du cercle rapproché du Shahab al-Shah et avait participé à l’agglomération des forces armées impériales derrière le Shah lorsqu’il lui fallut entreprendre les premières actions répressives contre sa population.

Une retenue qui le fait tomber en disgrâce.

Mais ces dernières semaines de décembre, le général avait été peu à peu écarté de certaines opérations après qu’il lui eût été reproché une main molle dans la conduite d’actes de répression à Ahvadeh. Bombardements d’hôpitaux, d’autoroutes où s'entassent les convois de nombreux réfugiés, de nombreuses directives destinées à punir les agglomérations perdues sont restées lettres mortes entre les mains du Général. Si bien qu’à la prise d’Ahvadeh, ne pouvant rejoindre impunément les lignes impériales, il a préféré se constituer prisonnier auprès de la Révolution.

Un coup de grâce pour le Shah et son régime dynastique?

Incontestablement cette défection vient se faire porteuse d’une terrible nouvelle pour l’autorité loyaliste de Thadimis. C’est un coup critique à l’action politique mais aussi militaire des forces impériales dans le nord du pays. Véritable porte-parole du régime impérial auprès des armées, le général était un agglomérant efficace à la cohésion des troupes du Shah dont une partie d’entre elles le reprenait pour modèle.

Sur le théâtre des combats, cette nouvelle pourrait donc accélérer la défection ou à minima la combativité d’autres officiers et soldats varanyens. Pas moins de 50 officiers de l’armée impériale varanyenne ont fait défection pour rejoindre les lignes de l’armée révolutionnaire. A cette heure, une cinquantaine d’officiers dont maintenant un général, ont tourné les talons aux forces loyalistes du Shahab al-Shah. Non content d’abandonner la cause de la famille impériale régnante, ils ont aussi et pour certains d’entre eux, embrassé la cause révolutionnaire.

Contrairement aux idées reçues, le ralliement de ces officiers et généraux n’est pas une bonne nouvelle pour la Ligue Communiste de Libération ou le Front al-Islam, car cela d’autant plus d’hommes forts pour porter l’Alliance Nationale Varanyenne. “Si le Shah tombe et que la Révolution prend fin, il faudra des soldats de métier pour désarmer le pays et offrir l’ordre pour que la violence n’y soit plus nécessaire. Ce soutien de l’armée, en période de crise, ne peut être acquis que par des hommes forts en son sein. Avec l’arrivée de figures de premier plan telle que celle de Farzad Mashayekhi, l’Alliance Nationale Varanyenne anticipe la suite du conflit civil, en entretenant des hommes forts au sein des institutions clés pour la reprise en main du pays…” souligne ici le politologue Remicio Granda.

Dès lors, conjointement à la victoire militaire que représente le ralliement à la Révolution de soldats d’expérience, on comprend la portée politique de cet évènement comme une victoire politique du Front National Varanyen mais plus encore de sa faction majoritaire, l’Alliance Nationale Varanyenne.
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journal

LE GARAGUAY EST A THADIMIS !
Édition du 30/12/2003
varanya

C'est quoi le Varanya ?
L’Empire de Varanya est un pays qui se situe à la pointe orientale de l'Afarée. Le pays est peuplé de 23 millions d'habitants réparti un peu partout sur le territoire.
Le pays est une monarchie autoritaire mené par l'empreur du Varanya Shahab al-Shah. L'empire a pour religion d’état le zoroastrisme avec la majorité des varanyens qui sont zoroastristes et cela malgrès la minorité chiit a l'ouest du pays. Le pays est un acteur majeur de la geo-politique regional du fait de la présence de réserves de gaz et surtout de pétrole puisqu'elle represente 80% des recettes du pays en 2002. L'économie du pays repose donc presque totalement sur l'éxportation de pétrole et de gaz.

Mais que Shah passe t-il ?
Le pays est placé sous l’autorité du Shah après la restauration de la gouvernance impériale au milieu du XXème siècle. Le pays connaît depuis plus de 6 mois une crise politique majeure après l’émergence de plusieurs courants de pensées politiques comme par exemple Alliance Nationale Varanyenne qui est un mouvements libéral et démocrate et qui veut instaurer une veritable democratie au Varanya. Le camp governemental et le camp revolutionaire sont constamment en conflit depuis juin 2003.

l'armee garaguayenne
L'armée Garaguayenne sur place

Quelle est la reaction internationale ?
La situation très tendue entre les rebelles du Front National Varanyen face au pouvoir du Shah. Le FNV est composé de trois principaux courants : l'Alliance Nationale Varanyenne, la Ligue Communiste et le Front al-Islam. L'Arkencheen et Albel sont les premiers à se positioner avec les Arkencains qui se positionnent du côté des révolutionnaires tandis que les Albelois eux se position du côté du shah ce qui accentue les tensions. Les forces gouvernementales sont aussi soutenues par l'Aryèdie, l'Aumerine et la Cémétie alors que les force revolutionaire sont quant a eux soutenus par la Hausemanie, Fortuna et le Quechaimar eux sont du côté des révolutionnaires.

L'objectif des pays soutenant les révolutionnaires est l'instauration d'une démocratie veritable et durable dans le pays et ou les droits de l'homme y seront respecter meme si on pense qu'en réalité l'objectif est plutôt de faire tomber la Shah et d'avoir une main forte sur les ressources du pays.

Au début des tensions le président Dominguez estimait qu'il ne fallait pas se positionner pour éviter toute escalade des tensions et que cela "n'améliorera pas les choses mais que bien au contraire cela aggravera la situation au Varanya". Le temps lui donnera raison puisque la tension entre les deux camps s'est accentué très rapidement puisqu'on est au bout d'une guerre civile au Varanya. Ces tensions ont pris tellement d'ampleur que les pays aleucies en ont parlé lors du Forum économique et Commercial d'Aleucie qui s'est tenu entre le 12 et 22 octobre 2003. Ils estiment s'il y a une guerre entre les deux camps de nombreux civils seront tués parmi eux une part non-negligable d'enfants ce qui pourrait être un désastre humanitaire.

Mais pourquoi le Garaguay intervient elle maintenant ?
Le président a décidé en ce 30 décembre 2003 de positionner une partie de l'armée au Varanya avec l'accord de l'Assemblée nationale afin d'assurer la sécurité des civils. Il explique lors de son discours à l'assemblée que rester passive était devenu plus dangereux que de ne rien faire. Pour le président "Il est dorénavant impératif pour le Garaguay d'assurer la sécurité des civils et éviter que ça escalade car sinon ça pourrait être sanglant".

Le Garaguay se positionne donc du coté des révolutionnaires qui pour le président est "le meilleur choix pour les varans yens afin de voir ce peuple enfin libre et avec leur destin entre leurs mains". Les premières troupes sont donc arrivé ce matin à Thadimis dans l'espoir de faire abdiquer le shah et d'instaurer une rebuplique au Varanya.

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Informations du Thaon¹

Des exercices militaires en mer des Bohrins inquiètent les États riverains


Anargyros Zervatos | 12/01/2004

Patrouilleur des forces navales de Cémétie

Présents dans les eaux internationales depuis plusieurs semaines, les patrouilleurs cémétéens inquiètent.


Alors que la situation sur le sol varanyen questionne de plus en plus la légitimité du Shah et de l'État impérial, des exercices militaires menés dans les eaux internationales au large des côtes afaréennes par la Πολεμικό Ναυτικό (Polemikó Naftikó, « Marine de Guerre »), la marine de guerre cémétéenne, poussent des autorités côtières régionales à relever la présence insistante des navires de guerre dans les eaux au large de leurs côtes. On le sait, le gouvernement libéral-conservateur de la Principauté de Cémétie a affiché à plusieurs reprises son soutien, tant officiel qu'officieux, à la monarchie impériale varanyenne, et la présence de la flotte cémétéenne si près des côtes impériales n'est pas anodine.

Présente en mer des Bohrins par sa façade maritime orientale, entièrement comprise dans le gouvernorat de Samareia, la Cémétie se veut une thalassocratie active, et le renforcement de ses effectifs navals intègre complètement la stratégie princière. Ainsi, la dizaine de navires patrouilleurs qui composent la marine de guerre de la Principauté font de la Cémétie une puissance navale régionale. Si des exercices militaires sont supposément anodins, ceux-ci ne peuvent être tenus longtemps si proches des eaux varanyennes sans qu'une corrélation claire se fasse. Si la position exacte de la flotte cémétéenne n'est pas connue et que celle-ci semble se tenir à une distance respectable des côtes impériales, le message est clair.

À l'inverse d'autres États impliqués eux aussi dans la guerre civile larvée du Varanya, la Principauté de Cémétie bénéficie d'un avantage de taille : sa proximité géographique et stratégique avec le territoire du Varanya en font un acteur de choix dans ce qui s'annonce être un conflit par procuration. Avec une capacité de projection certes limitée mais néanmoins existante, la Principauté a une avance considérable sur ses potentiels adversaires. Mais cette proximité avec le Varanya en fait également une arme à double tranchant : si le Varanya et le régime impérial venaient à basculer dans le chaos et passer aux mains d'ennemis de la Cémétie, la faible distance entre les côtes cémétéennes et varanyennes pourrait bien désavantager Héraclée.

Si la mainmise des démocrates libéraux sur le جبهه ملی واران (FNV, « Front National Varanyen ») est aujourd'hui un fait, elle a longtemps été une revendication plus qu'une réalité, à l'avantage des puissances étrangères cherchant à légitimer les mouvances révolutionnaires varanyennes en en faisant un porte-étendard de la démocratie et de la liberté, alors même que les libéraux étaient initialement mis en minorité face aux islamistes théocrates et aux communistes révolutionnaires. Mais si les libéraux semblent majoritaires, au moins dans la lutte militante, l'instauration d'institutions démocratiques au Varanya pourrait bien permettre aux deux franges moins présentables des révolutionnaires de s'exprimer librement, voire même de porter le coup de grâce à toute forme d'ordre local au Varanya.

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OFFICE DES AFFAIRES ETRANGERES


BUNDESREPUBLIK DU WALSERREICH



HZ

Herbert Zückersturm (CDU), Ministre des affaires étrangères


auteur a écrit :

SECRETAu Shah du Varanya



Shah,

La situation devient de plus en plus difficile, et nous prenons bien en considération les difficultés que votre régime traverse et aura à traverser dans les semaines à venir. Considérant le développement actuel de vos troupes et plus particulièrement encore l’état des troupes de vos adversaires, mal armées mais nombreuses, nos services de renseignement feront établir des réseaux de passage d’armes entre la Bundesrepublik et le Varanya. Cela passera notamment par l’établissement de réseaux parallèles à partir de territoires étrangers au Walserreich et au Varanya.

Les contacts établis entre vos troupes, régulières ou non, permettront d’établir des couloirs de ravitaillement, qui serviront demain à l’acheminement de 5 000 armes légères d’infanterie, et demain, peut-être, à du matériel de plus haute qualité. Nous suivons de près la situation.
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header


Aumérine, le 15 janvier 2004
S.M. Shahab al-Shah
Empereur de Varanya
Empire de Varanya
Thadimis



Votre Majesté,

Nous suivons pas à pas l'évolution du conflit sur le terrain ainsi que minute après minute toute l'actualité qui secoue le Varanya depuis juin dernier, date à partir de laquelle les troubles qui touchent la société varanienne sont portés à notre connaissance. Mais vous ne devez sans doutes pas ignorer que la situation se dégrade hautement depuis que certaines puissances étrangères voient en ce conflit l'opportunité de semer la zizanie et d'en tirer quelques profits, sans se soucier des conséquences néfastes et désastreuses pour le pays sur le moyen-long terme, au détriment même des populations locales et de la paix civile que nous cherchons bien entendu à stabiliser et à préserver à tout prix.

Les forces rebelles ayant pousser leurs offensives jusqu'aux portes de la capitale et du Palais, il est maintenant temps pour vous et vos proches de songer à la proposition que je vous ai faites précédemment, à savoir la possibilité pour vous-même ainsi que pour toutes les personnalités occupant de hautes fonctions essentielles au sein de votre régime d'obtenir un sauf-conduit jusqu'en Aumérine, une main tendue qui s'accompagne de l'asile politique renouvelable autant de fois que cela sera rendu nécessaire, soit tant que les institutions régaliennes seront occupées de façon illégitime par les rebelles.

Afin de faciliter tous vos déplacements futurs et permettre d'assurer la continuité de votre régime dans le cas où Thadimis viendrait à tomber aux mains des rebelles, nous vous offrons ces deux avions de ligne dont l'un d'eux est aménagé en véritable poste de commandement volant et permettra à l'état-major varanien de continuer à coordonner vos actions au sol.

Par ailleurs sachez bien, Votre Majesté, que nous ne restons pas passifs de notre côté et que je tractionne personnellement auprès de mon gouvernement et des états-majors alliés pour que soit également mobiliser une force multinationale d'interposition capable de "sanctuariser" l'île de Bina, d'où vous pourrez notamment y installer votre régime le temps que se dissipent les troubles qui touchent actuellement le Varanya depuis presque un an maintenant. Et que la Couronne aumérinoise s'est d'ores et déjà prononcer à ne pas reconnaître ce nouveau régime qui tente de se hisser au dessus des ruines du Varanya qu'il aura lui-même anéanti, car en effet, aucun compromis ne sera permis tant que les communistes et les islamistes parmi les franges les plus radicales occuperont les postes clés des hautes sphères politiques du Varanya.

Que tous ceux qui ont du sang sur les mains et œuvrent de manière pernicieuse dans ce conflit soient châtiés et rendus coupables de leurs actes de haute trahison, leurs soutiens et pourvoyeurs dévoilés et discrédités sur la scène internationale pour avoir délibérément soutenu des factions terroristes sous couvert d'opérations humanitaires. Enfin, que Dieu préserve le royaume de Varanya et frappe de son courroux tous ceux qui dans ce conflit ont plutôt intérêt à maintenir le chaos et le désordre pour protéger leurs crimes et exactions !

Bien cordialement,


signature
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The World Post

7 février 2004 - Vers la construction d’une nouvelle identité politique varanyenne.


Ebrahim Nassirian, chef de file du parti de l'Union Républicain pour le Varanya.
Ebrahim Nassirian, la tête d'affiche de l'Union Républicaine pour le Varanya.

Le renouveau politique varanyen, une page se tourne sur les ruines d’un mandat de 50 années placées sous la gouvernance impériale.

Le printemps 2004 verra-t-il renaître les bourgeons prometteurs de l’ancien empire persan d’Afarée? La population varanyenne plus qu’une autre, souhaite y croire et s’en donner les moyens. Alors que les régions varanyennes se sont majoritairement montrées favorables à la création d’une république parlementaire, poussant à un repli stratégique les autorités impériales présentes là-bas, le pas vers la création d’un gouvernement de transition n’a toujours pas été franchi.

Mohammad Karimi, préférant le terme de porte-parole à leader de l’Alliance Varanyenne Nationale, compte aujourd’hui parmi les hommes forts du pays et susceptibles de rendre la légitimité à une institution gouvernementale. Mais s’il veut entretenir sa légitimité auprès des populations, Mohamed Karimi ne doit “pas plus exister en tant que personne qu’en tant que mouvement idéologique” préviennent les politologues. “C’est désormais un visage qui se lie inéluctablement avec la guerre civile, les gens peuvent aspirer à quelqu’un d'autre pour tourner cette page et renouer avec l’unité nationale…” prévient l’expert politique Remicio Granda.

Le risque pour l’avenir du Varanya réside donc dans l’incapacité de la Révolution à exister en tant que tendances politiques, se limitant à l’étalage d’une poignée de chefs de file charismatique et portant de leurs seules épaules, le portrait de la Révolution varanyenne.

Dès lors, l’Alliance Nationale Varanyenne doit construire différentes sensibilités politiques et exister à travers des tendances idéologiques non violentes, qui survivront aux porteurs de la Révolution. L’Union Républicaine pour le Varanya (URV - progressistes) est désormais l’une d’elles. Ce mouvement politique est représenté par un hêtre aux couleurs vertes et rouges. La couleur verte est inéluctablement liée à l’Islam mais également à la notion de fertilité, une fertilité ici sociale et économique. La base de l’arbre est cependant rouge, pour rappeler le sang des martyrs de la Révolution ayant permis d’abreuver l’hêtre.

Dénommé “alaitihad aljumhuriu varania” en arabe, ce parti est un mouvement politique progressiste. Souhaitant s’institutionnaliser pour porter des réformes et introduire une constitution au Varanya afin qu’aucun homme ne puisse, par sa naissance et sa filiation, à nouveau revendiquer les pleins pouvoirs sur le pays. “Pour renverser un tyran, il a été nécessaire de mettre en branle l’ensemble des forces révolutionnaires du Varanya, ce dernier étant désormais acculé et entretenant un impact limité contre la Révolution, il faut en effet asseoir un peu d’ordre autour de la légitimité de chaque faction en présence, et toucher le coeur des varanyens pour qu’au terme d’une élection, ce dernier désigne la tendance politique en charge de suivre le cap voulu par et pur le pays.

Ebrahim Nassirian, l’espoir d’une nouvelle dynamique varanyenne.

Lorsqu’il se fait photographier en visite au sein des grandes agglomérations acquises à la Révolution, Ebrahim Nassirian se garde bien de croiser l’agenda de Mohammad Karimi, porte-parole de l’ANV. Soucieux de ne pas être immortalisé en compagnie d’une tête d’affiche pour la présidence varanyenne telle que Mohammad Karimi, l’homme vient multiplier les coups de communications auprès de petits chantiers qui traduisent l’espoir de tout un pays.

Vu en campagne à la réouverture d’une classe à Meyahan, sur les docks de Javanjan où l’aide internationale est débarquée ou bien encore à l’hôpital central d’Ahvadeh où des combattants de la Révolutions sortent de soins intensifs entourés de leurs familles, Ebrahim Nassirian est partout, chacune de ses sorties étant précédée d’une couverture médiatique des agences de presse indépendantes.

Candidat à la présidence du premier dirigeant élu lorsqu’un agenda électoral se dessinera, Ebrahim Nassirian veut croire que les victoires manquantes sont désormais celles à chercher au sein des urnes.

Alors que beaucoup parlent toujours de victoires militaires dans les rangs du Front National Varanyen, lui veut aborder la question de l’avenir politique du pays. “Il n’y a pas de victorieux à la guerre, plus encore en matière de guerre civile” martelait-il face à la caméra. Fort de constat, le Varanya doit diriger chacun de ses pas vers la restauration de l‘unité nationale et revenir aux motivations premières de la Révolution, qui n’étaient pas exclusivement tournées vers l’accroche d’une tête impériale à l'extrémité d’une pique.
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Informations du Thaon¹

Les révolutionnaires organisent déjà un débat démocratique en interne


Anargyros Zervatos | 14/02/2004

Thadamis capitale du Varanya, Bouchehr en Iran

Si l'opinion publique semble de plus en plus se tourner vers des revendications démocratiques, le Shah reste le souverain.


Alors que le conflit militaire supposément larvé entre les révolutionnaires du جبهه ملی واران (FNV, « Front National Varanyen ») et le régime du Shah, dit « régime de Thadamis », semble être limité à une opposition de plus en plus tendue entre les capitales régionales que sont Herettin et Kashab, chefs-lieux des organisations révolutionnaires, et Thadamis, capitale historique de l'Empire varanyen, l'évolution de la situation amène aujourd'hui à penser que la bataille censée se dérouler dans les dunes et les montagnes de l'arrière-pays impérial s'est en réalité livré dans les têtes. En effet, la guerre psychologique a réellement eu lieu : alors que les révolutionnaires bénéficiaient d'un faible soutien populaire au début de l'année 2003, la situation a bien évolué.

Et pour cause : l'implication prouvée de puissances étrangères, autant du côté du Shah qu'en soutien aux rebelles, a fait pencher la balance en la faveur des guérilleros qui semblaient jusque-là contraints à faire des campagnes régionales de revendication. Aujourd'hui, les antimonarchistes sont présents jusque dans la capitale impériale : une situation qui a eu tôt fait d'inquiéter autant le monarque varanyen que ses alliés, puisque des contre-offensives loyalistes semblent avoir eu lieu, notamment sur le terrain médiatique et psychologique - la présence révolutionnaire militaire dans le nord du pays restant relativement restreinte et difficilement atteignable, à l'inverse de l'opinion publique qui semble désormais plus à l'aise avec l'idée d'une transition.

L'évolution des mentalités dans la population varanyenne a en réalité été lourdement accompagnée, nourrie par une propagande révolutionnaire omniprésente - tracts et affiches étant pourtant saisis en grande quantité chaque semaine par les autorités du régime - et une vraie réflexion de communication des organisations révolutionnaires. Ainsi, les revendications démocratiques des libéraux de l'اتحاد ملی واران (ANV, « Alliance Nationale Varanyenne ») ont rapidement supplanté les velléités socialisantes de la لیگ آزادیبخش کمونیست (LCL, « Ligue Communiste de Libération ») et les injonctions islamisantes du جبهه الاسلام (FI, « Front de l'Islam »), du moins dans la communication officielle des propagandistes révolutionnaires.

Une stratégie de marginalisation des radicaux dans la communication qui s'est révélée payante pour les forces révolutionnaires, qui ont connu un succès notable l'an dernier grâce aux nouveaux stratagèmes, définis et portés par les experts dépêchés par des puissances étrangères intéressées dans l'issue d'un potentiel conflit. Un succès si important que les révolutionnaires semblent désormais porter et afficher une réflexion sur les formes d'une transition démocratique, défendant notamment la redéfinition du paysage politique varanyen avec la mise en place d'une démocratie parlementaire à laquelle des formations politiques nouvellement formées contribueront, comme l'اتحادیه جمهوریخواهان برای وارانیا (URV, « Union Républicaine pour le Varanya »). Reste à savoir quels seront les forces en présence dans le cadre d'une transition démocratique pas forcément souhaitée par tous les acteurs du conflit.

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Face à l'imminence de l'éruption du conflit, l'influence investie après la publication de ce message ne sera pas prise en compte.
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13 mars 2004

QU'IMPORTE QUE L'ON NOUS ACCLAME...


Port de Thadimis

« Dégagez le quai, faîtes de la place ! »

Les ouvriers du port de Thadimis, situé en périphérie de la capitale varanyenne, s'affairaient à déplacer les grues et les caisses qui jonchaient le bord du quai, pour que puisse se déployer la rampe d'accès au gigantesque porte-conteneurs qui venait de s'y amarrer. Arborant à sa poupe le drapeau tricolore orné d'un aigle noir, le navire s'était approché des côtes varanyennes relativement discrètement, dans le flot des innombrables embarcations commerciales qui allaient et venaient quotidiennement dans le port de Thadimis. Toutefois, il suffisait de s'approcher à seulement quelques dizaines de mètres du bâtiment pour s'apercevoir que celui-ci n'avait rien d'un transport de marchandises ordinaire, alors que sur son pont patrouillaient plusieurs dizaines d'hommes en uniformes noirs, fusil en main, et qu'au moins autant d'autres semblaient s'occuper comme ils le pouvaient, en flânant et en jouant aux dés. Une fois à quai, tout l'équipage s'était mis en branle pour se préparer à décharger l'importante cargaison du navire.

Le regain d'activité touchait aussi les ouvriers du port varanyen qui, tels une cohorte de fourmis, dégagèrent en seulement quelques minutes la voie d'accès au bateau. Leur tâche fut accomplie juste à temps pour que le convoi de véhicules qui venaient de faire son entrée dans le port puisse tracer sa route jusqu'à ce point reculé de l'infrastructure portuaire. Au centre de cette colonne constituée d'une demi-douzaine de véhicules se trouvait une berline noire, aux allures bien plus luxueuses que celles de la plupart des véhicules citadins que l'on pouvait trouver dans ce coin d'Afarée orientale, et dont les portières étaient marquées du sceau impérial varanyen, immédiatement reconnaissable à son lion couronné. L'un des gardes ayant jailli des véhicules d'escorte, pistolet-mitrailleur à la main, vint se positionner à hauteur de la portière arrière droite de la berline pour en laisser sortir un petit homme rondouillard au crâne dégarni, dont le nez était surmonté d'épaisses lunettes. Ses courtes jambes le menèrent d'un pas vif et rapide au pied de la rampe d'accès au pont du porte-conteur, enfin déployée, le long de laquelle descendait une femme en uniforme d'officier.


« Soyez la bienvenue à Thadimis. Laissez-moi me présenter : je suis Kazem Safavi, conseiller personnel de Sa Majesté le Shah, c'est-à-dire, comme qui dirait, son bras droit. Je suis vraiment navré que Sa Majesté n'ait pas pu venir vous accueillir en personne, mais vous devez bien vous douter qu'étant donné la situation actuelle, le Shah se doive d'être présent en lieu sûr au palais. Je suis toutefois certain qu'il sera ravi de vous y rencontrer personnellement, alors que tous ici sommes très honorés de vous recevoir parmi nous, Colonel Kringel.

- Général. Je suis général, désormais. Et tout le plaisir est pour moi.

- Milles excuses ! Je n'en avais pas été informé. Si vous voulez bien me suivre, Général, cette voiture nous conduira jusqu'au palais. »

Avant de suivre son hôte à bord de la berline, Marie Kringel glissa un mot à l'oreille de l'un des officiers l'accompagnant. Une fois que le convoi de véhicules eut quitté le quai, l'homme se tourna vers les soldats albelais présents sur le pont du navire.

« Déchargez le matériel ! »

Général Marie Kringel, Officier de l'Ordolibertas
Marie Kringel, Général de brigade au sein de l'Ordolibertas

La Fédération d'Albel déploie une brigade de l'Ordolibertas en guise de corps expéditionnaire destiné à intégrer la Division d'Acier créée par la Principauté de Cémétie, ainsi qu'un escadron de soutien de l'Armée de l'Air Fédérale.

Ce corps expéditionnaire est composé de :
  • 1 000 soldats professionnels
  • 2 000 armes légères niveau 3
  • 200 mitrailleuses niveau 1
  • 250 véhicules légers tout-terrain niveau 1
  • Un escadron de 12 avions d'attaque au sol niveau 1
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14 mars 2004 - Tensions croissantes au Varanya : la présidente fédérale annonce la mise en place d’un contingent expéditionnaire.


La présidente fédérale Mazeri Abrogara

La présidente fédérale, affirmant regretter l’imminence des combats, vient néanmoins considérablement renforcer l'aide aux forces révolutionnaires démocrates, par le positionnement d’un contingent expéditionnaire de nationalité arkencane.


Déjà annoncée comme un soutien de premier plan aux forces libérales et démocratiques du Varanya (Alliance Nationale Varanyenne) grâce à de multiples envois d’armes et équipements militaires à destination de ses combattants révolutionnaires, la Fédération d’Arkencheen veut maintenant assumer son choix de soutenir un modèle politique qui renforce la représentativité du peuple varanyen et son implication dans le choix de ses gouvernances. Pour accompagner ce projet solidaire et progressiste dans la partie orientale d’Afarée, la Fédération vient mobiliser les autres promoteurs internationaux de la démocratie varanyenne. “La présidente fédérale appelle ses homologues et ses soutiens pour une démocratie varanyenne à plus de concertation, afin de nourrir les germes d’un modèle politique nouveau, fragile, dans cette partie du globe” vient exposer le politologue Remicio Granda.

Déclarant multiplier les échanges téléphoniques avec le commandement politique et militaire de l’Alliance Nationale pour le Varanya, la présidente fédérale a de nouveaux fait part de l’importance des enjeux qui se déroulent au Varanya, réaffirmant la nécessité de rompre avec l’état de fait actuel, qui place une dynastie despotique à la tête de ce qui fut, le phare de l’Afarée sous l’Antiquité. Une situation régionale pour laquelle la présidente fédérale ne se force plus à dissimuler ses préoccupations.

“Les récentes démonstrations militaires de la Cémétie en mer d’Afarée, jumelées à l’envoi d’un contingent militaire aumérinois pour la sauvegarde de la paix, malgré la présence très marquée et discutable d’équipements aumérinois au sen de l’armée impériale du Shah, nous amène à attester d’un engagement militaire de puissances étrangères sur le sol varanyen. L’envoi d’un contingent militaire albelais en soutien officiel aux troupes impériales, n’apparaissant alors plus que comme la face émergée d’un iceberg.

Cette situation, où les mouvances démocratiques qui marcheraient réclamer la démocratie à Thadimis se verraient finalement bloquer le long d’une route par trois blindés et des patrouilles de soldats étrangers, n’est pas à admettre pour le pouvoir arkencan et ses partenaires étrangers dans la région. En conséquence de quoi et en concertation avec ses alliés, la Fédération d’Arkencheen entretiendra en retour une force militaire dédiée à la protection des principales agglomérations ayant émis d’une volonté populaire et unanime, le souhait de rejoindre la Révolution portée par l’Alliance Nationale Varanyenne.”

Afin de mieux apprécier la situation dans cette région du globe en quête de libertés individuelles longtemps minorées, la Fédération d’Arkencheen peut compter sur la base opérationnelle avancée de Balsarah, implantée sur l’île homonyme de la Sérénissime République du Fortuna. Avions de chasse, avions d’attaque au sol, bâtiments de la marine fédérale et contingent terrestre, la présidence fédérale de Mazeri Abrogara a promis les moyens nécessaires pour faire respecter la volonté du peuple varanyen, engagé dans une transition politique sans précédent.

Contingent de la Fédération d’Arkencheen détaché sur la base de Balsarah (FORTUNA) a écrit :

12 avions de chasse lvl 1
10 avions d’attaque au sol lvl 1
1 dragueur de mines lvl 1
6 patrouilleurs lvl 1
?? sous-marins
50 véhicules blindés légers lvl 1
50 transports de troupes blindés lvl 1
100 Véhicules légers tout-terrain lvl 1
3 000 soldats professionnels
4 000 armes d’infanterie légères lvl 3
100 lance-missiles antichars lvl 1
15 mortiers tractés lvl 1
5 Lance-roquettes multiples lvl 1
20 canons antiaérien mobiles lvl 1
40 missiles de croisière air-sol/air-mer lvl 1
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