13/06/2013
16:41:51
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VARANYA - Le Calme avant la Tempête - Page 6

3600
15 Mars 2004,
Port de Kashab,

Escalade


Militaris Troopers
Les troupes de Militaris, bras armé du Clan Rimini et de leurs alliés patriciens

Il n'y a rien d'anormal à ce qu'il y ai de l'activité au sein d'un port, c'est la même la moindre des choses, pourtant en ce beau jour de mars, tous et toutes pouvaient constater qu'une page était en train de se tourner. Un seul mot était sur les lèvres des gradés, gens d'influence et autres "décideurs et trouveurs de solutions" comme la basse soldatesque, ou tout du moins la milice insurgée locale, aimait désigner leurs supérieurs. Et ce mot là n'était ni plus ni moins que "l'Escalade", et pas n'importe laquelle, celle du conflit. La situation du Varanya, que ce soit sur le plan politique, financier voir même tout simplement humain et social, c'était considérablement dégradée au cours des derniers mois. Le renversement significatif de l'opinion publique Varanyenne ainsi que les diverses actions étrangères sur le sol de cet antique pays d'afarée avait enclenché une série d'engrenage qui déclenchait désormais des réactions en chaîne. L'avancée des uns provoquant la réaction des autres, l'arrivée de troupes de nations d'outre-mer poussant la concurrence à faire de même et ainsi de suite. Les affrontements qui jusqu'ici étaient en vérité assez limités menaçaient de dégénérer dans des proportions pour le moins dantesque.

Et nul ne pouvait le nier, le son constant des pales des rotors d'hélicoptères allant et venant au sein du port en était le signe annonciateur car tel les valkyries des mythologies nordiques, ces hérauts des cieux apportaient de biens mauvaises nouvelles, et celles ci avaient même un nom. "Militaris", les deux canons croisés, le bras armé d'une bonne partie des patriciens Fortunéen dont les chefs de file n'étaient autres que les Rimini. Les plus fervents soutiens des révoltés pro-démocratie varanyen dont on disait même qu'ils avaient quelques cousins plus ou moins éloignés parmi ce qui servait de haut-commandement aux insurgés. Ainsi, c'était un véritable ballet aérien allant et venant afin de débarquer une ribambelle de mercenaires armés jusqu'aux dents, rien à voir à dire vrai avec leurs homologues venus auparavant pour des missions de "sauvegarde du patrimoine". Non, absolument rien à voir. Si les autres faisaient simplement acte de présence et de manière générale de la figuration en marge des affrontements, ces nouveaux arrivants pour leur part avaient bien l'intention d'aller se faire trouer la panse, et de trouer la panse de quelques personnes par la même occasion, tout cela pour une solde ma foi bien coquette en lyres.

Ainsi, chaque âme prenant pied sur le sol Varanyen se pressait d'aller rejoindre ses homologues qui arrivés plus tôt étaient déjà en bon ordre, alignés en de longs rangs d'oignon avec une discipline qui rendrait jalouse la plus investie des forces régulières d'un pays. Malgré les assauts d'un ardent soleil, ceux ci ne bronchaient pas, droits comme des piquets tandis que leurs officiers accompagnés de représentants du FNV inspectaient l'ensemble des troupes en allant et venant ça et là devant elles.


"Voilà un bien beau spectacle que la dernière trouvaille des oligarques de la cité qui sombre."

La remarque venait d'être lancée à bonne distance, panama sur le crane et cigarette à la main, Leone, de retour il y a peu en ville, contemplait tout cela d'un air amusé, en restant cependant à bonne distance car après tout pour un homme de l'ombre comme lui et au vue de ses instructions, mieux valait prendre ses distances et se contenter de prendre note. Toujours était-il qu'il allait avoir fort à faire.

Fortuna a écrit :
La société Militaris, sur les instructions d'une bonne partie Patriciens Fortunéens a mis un termes à ses opérations annexes au Varanya afin de déployer un véritable corps expéditionnaire depuis Balsarah vers le port de Kashab.

Ledit corps armée est composé de :
- 800 Soldats professionnels
- 1600 Armes légères de niveau 2
- 50 Sets de mitrailleuse de niveau 1
- 100 Lance-Missiles Anti-Char de niveau 1
- 10 Canons tractés de niveau 1
- 10 hélicoptères de transport Moyen de niveau 1
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RAPPORT MILITAIRE

Intervention militaire de la Cémétie au Varanya


SECRET DÉFENSE | 16/03/2004

Déploiement de troupes au Varanya par la Cémétie navires patrouilleurs

La flotte de patrouilleurs au large des côtes varanyennes dans la mer des Bohrins constitue le pilier de la force d'intervention.


Face à l'imminence du conflit qui allait éclater sur le sol varanyen, l'intervention militaire cémétéenne devient cruciale. La déstabilisation du régime impérial oblige la Principauté à s'engager directement dans le conflit à venir, et de préférence en amont afin de préparer la défense des intérêts cémétéens sur le territoire du Varanya. La défense du Shah, qui semble manifestement bien moins équipée et nombreuse que les forces assaillantes des révolutionnaires coalisées, souffre également de difficultés dans son commandement, lié à la présence d'éléments dirigeants éventuellement corrompus et compromis, autant par la promesse pécunière de puissances étrangères que par la vénalité ambiante dans les castes dirigeantes de la monarchie.

Le Shah n'est plus en position de défendre correctement le continent. Si l'île de Bina, dont nous avons évoqué l'hypothèse homonyme dans un précédent rapport, n'échappe pas à notre expertise concernant les possibilités d'une défense plus appropriée du régime impérial, les structures actuelles et le terrain contrôlé par les loyalistes, si ce n'est politiquement du moins militairement, semblent suffisamment fiables pour envisager une lutte armée sur le continent afaréen. La domination navale de la Principauté de Cémétie n'est pas totale, dans les eaux leucitaléennes comme en mer des Bohrins, et malgré la prédominance numérique de nos effectifs, nous ne pouvons espérer un blocus totalement efficace et peu coûteux de la péninsule.

Le territoire varanyen ne peut pas être imperméabiliser à la présence militaire ennemie présente et future ; les routes terrestres partagées avec le reste du continent afaréen risquent également d'assurer la continuité des lignes de ravitaillement si les ressources apportées par navire venaient à manquer pour les révolutionnaires. De son côté, le Shah devra s'appuyer plus lourdement que les révolutionnaires, au vu des bastions rebelles et de la position de ceux-ci, sur les importations maritimes pour ne pas connaître une pénurie militaire et alimentaire. Au-delà du simple aspect logistique, la question du contrôle de l'espace maritime bohrinien est préoccupant, au vu des potentiels alliés des révolutionnaires.

D'une part, la République fortunéenne reste omniprésente tant en Leucitalée que dans le pourtour bohrinien, et au-delà ; d'autre part, cette capacité de projection - bien que faible, au vu des effectifs navals de la thalassocratie eurysienne - représente une menace pour le territoire national. La flotte de patrouilleurs cémétéens ne peut donc pas se disperser durablement dans les eaux bohriniennes sans exposer les côtes leucitaléennes de la Cémétie, où se situent d'ailleurs les principales concentrations humaines du pays. Un juste équilibre numérique doit être opéré dans l'envoi des troupes dans la péninsule varanyenne, même si le maintien du régime impérial au sud reste un enjeu d'une importance notable pour la défense nationale.

Cémétie croix symbole dynastique

En conséquence de quoi, nous préconisons le déploiement de 8 000 soldats professionnels, directement détachés des effectifs militaires cémétéens, afin de soutenir les troupes loyalistes. Si numériquement, cet effectif - qui sera directement intégré à la branche militaire autonome que constitue la Division Acier de l'armée varanyenne - ne représente qu'une petite partie des troupes loyalistes qui seront engagées sur le front varanyen, ses capacités techniques et tactiques supérieures au quidam de l'armée varanyenne permettra le déploiement effectif du reste de l'équipement proposé que nous allons lister et justifier dans le présent rapport, présenté aux parlementaires cémétéens ce jour-même.

Cet effectif devra être correctement équipé (ci-joint la quantité proposée d'armement individuel à transporter avec les militaires cémétéens), mais aussi et surtout correctement transporté : avec vingt-cinq véhicules blindés légers, une cinquantaine de véhicules de combat d'infanterie et deux cents véhicules légers tout-terrain serviront d'appoint mobile pour faire de la force cémétéenne au sein de la Division Acier le fer de lance mobile et rapide de l'armée impériale. À cette force véhiculaire terrestre viendra s'ajouter une partie du parc de transport aérien : vingt-cinq hélicoptères de transport moyen devront être dépêchés pour faciliter la circulation et le déploiement des troupes, en accélérant la capacité de débarquement aérien de celles-ci.

En plus du transport, cette force devra être soutenue : au sol par l'envoi d'une centaine de mortiers tractés de fabrication cémétéenne et de cinquante unités de canons d'artillerie tractés ; dans les airs, par l'envoi et l'utilisation d'une quarantaine de canons antiaériens qui viendront épauler vingt-cinq des avions de chasse de l'armée de l'air cémétéenne. La suprématie aérienne de la Cémétie devra être impérativement consacrée pour assurer la défense nécessaire aux bombardiers albelois qui, bien que puissants dans leur attaque au sol, restent extrêmement vulnérables aux offensives aériennes de chasseurs adverses. La défense de ceux-ci par l'avantage numérique cémétéen sera une des batailles-clés du conflit.

En mer, la présence d'une grande partie des effectifs navals de la Cémétie peut être largement justifiée par la proximité entre le Varanya et les côtes orientales de la Principauté. Ainsi, les patrouilleurs de la marine quadrillent déjà la zone depuis plusieurs semaines ; leur nombre sera porté à neuf, mais leur vulnérabilité aux submersibles ennemis doit être une préoccupation notable de la coalition loyaliste, sous peine de connaître une rupture des lignes d'approvisionnement maritime. En guise de force d'appoint, une dizaine de vedettes épauleront les patrouilleurs cémétéens. La liaison radar et informationnelle est également un élément important, pour lequel nous préconisons l'envoi de plusieurs véhicules de transmission radio.

Rapport militaire cémétéen a écrit :
EFFECTIFS MILITAIRES PRÉCONISÉS POUR LE THÉÂTRE VARANYEN
  • 8 000 soldats professionnels
  • 10 000 armes légères d'infanterie de niveau II
  • 1 000 mitrailleuses lourdes de niveau I
  • 1 000 lance-missiles antichar de niveau I
  • 100 mortiers tractés de niveau I
  • 50 canons tractés de niveau I
  • 40 canons antaériens de niveau I
  • 25 véhicules blindés légers de niveau I
  • 50 véhicules de combat d'infanterie de niveau I
  • 200 véhicules légers tout-terrain de niveau I
  • 3 véhicules de transmission radio de niveau I
  • 25 hélicoptères de transport moyen de niveau I
  • 25 avions de chasse de niveau I
  • 9 patrouilleurs de niveau I
  • 10 vedettes de niveau I

Division Acier Cémétie Varanya logo blason Sceau du Ministère de la Défense de Cémétie
5148

OFFICE DES AFFAIRES ETRANGERES


BUNDESREPUBLIK DU WALSERREICH



HZ

Herbert Zückersturm (CDU), Ministre des affaires étrangères


Autorités Walserreichiennes a écrit :

SECRETAu Shah du Varanya



Shah,

Les services secrets de la Bundesrepublik du Walserreich disposent désormais de réseaux solides et vastes au sein du Varanya, qui permettent d’appréhender un certain nombre de mouvements ennemis. L’influence de ceux-ci dans chacune des régions stratégiques de votre nation nous est connue et vous est communiquée avec rigueur. Alors que les engagements militaires les plus faibles ont d’ores et déjà commencés, tout laisse à penser qu’ils s’intensifieront, non seulement parce qu’aucun camp ne souhaitera reculer, mais aussi parce que les potentialités et ressources des régions contrôlées par l’une ou l’autre des factions n’ont pas été exploitées à fond et ne le seront pas avant longtemps. Un château qui s’effondre forme de belles ruines, mais l’effritement et la chute des pierres prennent beaucoup de temps, c’est ce temps-là qui est le temps des dangers et de l’incertitude. Ainsi, seront prises au sérieux la moindre avancée de troupes, d’un côté comme de l’autre, mais soyez assurés que les services secrets walserreichiens demeureront en contact avec les vôtres afin d’établir des relations de confiance et de stabilité pour votre régime et pour la région de manière générale. Suite à ce message, des moyens de contact vous seront donnés afin d’entrer discrètement en relation avec les officiers de nos services en charge de la gestion des informations en lien avec les avancées ennemies. Faites parvenir vos questions, vos requêtes et vos priorités : rien ne sera méprisé ni négligé.

De longues discussions ont été engagées au sein de notre Etat-major afin de déterminer les modalités d’intervention du Walserreich au Varanya en-dehors d’un soutien total et confiant de nos services de renseignement extérieur. La principale question était celle de l’intervention physique, et les débats ont été longs et laborieux. Toutefois, les principes élémentaires de la doctrine militaire walserreichienne ne sauraient être corrompus. Il a été décidé qu’aucun enfant du Walserreich n’irait mourir sur le sol varanyen. Cette décision ne doit en aucun cas être considérée comme un coup de canif dans l’amitié établie entre notre peuple et le vôtre, mais comme une volonté de garantir des relations solides entre les deux, en assurant qu’aucun ne soit trop redevable à l’autre. C’est une chose d’offrir un soutien stratégique et logistique, c’en est une autre d’offrir le sang des enfants de son peuple. Cependant, nous sommes au fait de l’intervention militaire physique à venir de plusieurs nations partageant notre position et la vôtre quant à la stabilité régionale. Celle-ci bénéficiera de notre soutien le plus abouti selon les considérations établies par notre état-major. Nous invitons la coalition en formation de constituer un réseau organisé et puissant. Afin de ne pas empiéter sur les prérogatives souveraines de votre état, nous vous invitons à organiser de vous-même une force de coopération afin de coordonner, plus ou moins tacitement, les actions de chacun des parties.

Le soutien physique ne se limite pas à l’huile de coude, mais s’étend à l’huile des moteurs de chars d’assaut. Le Walserreich garantira dans la mesure de ses moyens et des besoins des affrontements militaires sur le sol varanyen, un apport régulier d’armes de guerre qui seraient utiles pour conduire tout type de guerre, de la bataille ouverte à la guérilla. Par ailleurs, certains de nos stratèges ont déjà reçu comme mission de structurer les meilleurs plans de bataille susceptibles d’arriver lors des semaines à venir. Bien qu’il ne s’agisse que de prospectives et dans un certain sens de prophétie, ces plans permettent d’entrapercevoir quels types de guerre pourraient être menés dans les temps à venir et donc d’anticiper les meilleures combinaisons d’armement possibles. Toutefois, afin de polir au mieux ces plans, il est nécessaire qu’une communication se produise entre votre état-major et le nôtre, ceci dans le but que les compétences de vos hommes nous soient connues, ce qui permettra de mieux adapter notre soutien logistique et de vous fournir les meilleures armes possibles. Un couteau dans la main d’un lansquenet sera toujours plus dangereux qu’une mitrailleuse dans les mains d’une femme de ménage.

Il est nécessaire, pour apprécier le présent, d’envisager sereinement l’avenir. Ainsi, le Walserreich souhaite informer le Varanya que toutes les bases de retraite et de repli sont d’ores et déjà en place. Dans peu de temps, tout l’effectif naval prévu encerclera les eaux nationales varanyennes et organisera une nouvelle couche de blocus afin d’assurer l’intégrité physique du pays. De plus, plusieurs petites unités sont prêtes à évacuer discrètement les personnes de votre choix : famille royale, officiers du renseignement, chefs de l’état-major, responsables religieux etc. Nos priorités seront les vôtres. Constituez une liste d’ordre d’évacuation et transmettez-la aussi vite que possible à nos services de renseignement. Notre état-major et nos officiers sur place seront au courant et garantiront l’ordre et la sécurité des évacuations. Par la suite, des endroits sécurisés aux quatre coins du monde, assurés par nos services, maintiendront loin des conflits et dangers inhérents à la guerre ceux qui sont chers au maintien des structures essentielles de votre état et de la légitimité de vos institutions. Tout est prêt, que vos choix soient les meilleurs.

N’importe quelle force de coordination qui construira une alliance solide entre vos forces et leurs alliés bénéficiera du soutien diplomatique sans faille de l’Office des Affaires Etrangères de la Bundesrepublik du Walserreich. Les pressions de nos ambassadeurs et les réseaux diplomatiques qui sont les nôtres conduiront à la victoire.
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Prensa Libre

16 mars 2004 - Le Varanya, confronté à l’offensive révolutionnaire.


Révolutionnaires et combattants internationaux face à l'oppression
Après un an d’enlisement du conflit, les forces révolutionnaires et les volontaires internationaux souhaitent remonter au front pour défaire le fiel impérial qui prive aujourd’hui le Varanya de la réussite qui lui est possible d’avoir, dans un monde en recomposition et ouvert.



Le Varanya, qui ne trouvait plus le repos depuis le soulèvement populaire de juin 2003, est de nouveau sous les projecteurs, après le réchauffement du conflit, caractérisé par la multiplication des affrontements entre les révolutionnaires et les troupes loyalistes, étirés sur 750 km de front. Le Front National Varanyen qui contrôle la majeure partie du territoire, a entamé des actions offensives qu’il destine à “libérer la capitale de Thadimis, tenue par les sbires d’un tyran et le fiel des puissances fascistes mondiales” promettait le Général révolutionnaire Farzad Mashayekhi.

“La guerre est là, nous y sommes. Et il n’y aura pas de futur au Varanya sans avoir préalablement effacé le passé” C’est avec ces paroles que le commandement du Front National Varanyen a déclaré ce jour, l’impérieuse nécessité de défaire les bastions impérialistes, depuis lesquels se sont entretenus oppression et répression, alors que le peuple se décidait à lui dire non, lassé de cinquante ans d’élitisme avare de réformes en faveur de la représentativité du peuple.

Les troupes de l’Alliance Nationale Varanyenne, se sont remises en route vers le nord du pays après s’être longtemps vu stoppées aux abords de la capitale, le commandement révolutionnaire préfère lui parler de retraite tactique. “Nous ne reviendrons pas sans avoir pris Thadimis” hurle un combattant révolutionnaire. Les affrontements sporadiques mais quotidiens, trouvaient jusqu’ici une certaine banalisation dans la vie au jour le jour des habitants du pays. Mais la multiplication des aides militaires et la fourniture d’armement dotés de technologies nouvelles pour le Varanya, a élevé l’intensité des combats et la violence physique ainsi que psychologique des meurtrissures qui en résultent. Les services hospitaliers et les réseaux de l’aide humanitaire craignent de ne pouvoir contenir le flux de blessés et de mutilés en préparation.

Par chance, les localités et grandes agglomérations du pays devraient pour l’heure être épargnées, limitant les victimes de dommages collatéraux parmi les populations civiles. Mais sous un mois, la donne pourrait très vite changer. Les zones portuaires et aéroportuaires connaissant d’importants rassemblements de candidats au départ, alors que quotidiennement des soldats étrangers et du matériel militaire y sont débarqués. En effet et avec un pays scindé en deux, autant les forces révolutionnaires que loyalistes essaient de composer avec le reste des infrastructures militaires disponibles, faisant l’appoint sur une capacité opérationnelle moindre avec des structures civiles.

Cet été 2004, cela fera un an que le conflit a démarré. Une opposition armée entre les forces révolutionnaires et la famille impériale pour l’effacement des déboires d’un ancien régime sans la certitude de pouvoir en installer un nouveau, qui permettrait de viabiliser la classe politique varanyenne.

Aujourd’hui et malgré l’ampleur de la contestation après 50 ans de règne en monarque absolu, tout reste à faire pour les révolutionnaires souhaitant dessiner un Varanya plus juste et inclusif. Mais exposé aux interventions étrangères et à l’écartèlement des ambitions politiques, portées par différentes milices armées entretenant parfois des rivalités tribales et des alliances fragiles, le projet est riche d’audace...

Minimisant l’empreinte du Front al-Islam au sein de la coalition révolutionnaire, l’Alliance Nationale Varanyenne et ses têtes d’affiche veulent se faire les libérateurs du pays mais aussi une alternative politique crédible lorsque tout est à reconstruire. Une politique récemment défendue par l’entrée en scène du Général Farzad Mashayekhi, homme fort de l’état major loyaliste, jusqu’à sa défection en janvier dernier et son ralliement à la Révolution.
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15 avril 2004 - Rapport de situation arkencan - État-major révolutionnaire

suite arbitrage du 15 mars au 1 avril 2004.


Comparatif des artilleries révolutionnaires et impériales.
Entre rapidité de déploiement et puissance de feu, les artilleries impériales et révolutionnaires entretiennent chacune leurs atouts, pour marquer la différence sur les théâtres d’opération.


L’état-major révolutionnaire, dirigé par le Général Farzad Mashayekhi, a coordonné une attaque sur les terres intérieures du pays. Dédoublée en deux forces motorisées d’importance, l’armée révolutionnaire et ses alliés est venue au contact des lignes défensives impériales en deux points, pour repousser l’armée du Shah et permettre la jonction des forces aux abords d’Ahvadeh. Ville stratégique pour la mobilité des forces armées entre le nord et le sud du pays, Ahvadeh est une étape clé des forces du Front National Varanyen. Sa capture est synonyme d’une logistique facilitée dans la traversée du territoire, grâce à un accès privilégié au réseau routier et autoroutier varanyen.

Refoulées au sud par l’armée révolutionnaire principale, les forces impériales résiduelles se sont positionnées sur une ligne de démarcation dans la continuité de l’agglomération d’Ahvadeh. Disposant de moyens logistiques limités et pressés par les forces du FNV, les soldats loyalistes n’ont pu permettrel e rapatriement d’une partie de leurs hommes, plusieurs centaines d’entre eux se sont par conséquent constitués prisonniers auprès de l’état-major du Général Farzad Mashayekhi, qui a multiplié les opérations héliportées derrière les lignes ennemies tandis que les derniers canons antiaériens se repliés.

L’un des appareils, un hélicoptère de transport moyen, essuiera même quelques dommages légers* après le tir d’un canon antiaérien fixe impérial qui par chance, n’a pu croiser son tir avec une seconde DCA, ce qui aurait privé l’appareil de manœuvres évasives. La présence de troupes révolutionnaires dans le dos, les forces impériales ont accéléré les manœuvres de repli, malgré un nombre limité de transports. Dédiés au rapatriement du matériel, plusieurs unités logistiques impériales n’auront pas le temps d'exécuter les différentes manœuvres d’évacuation des troupes, au grand dam de celles restées le long de la ligne de front.

Dans la région d’Ahvadeh sur les fronts 2 et 3, les troupes révolutionnaires ont bénéficié d’une réactivité nettement supérieure aux forces impériales, notamment grâce à l’emploi de mortiers tractés par des véhicules légers de type VATT, là où les équipements militaires impériaux plus massifs, nécessitait un train logistique moins maléable.

L’avancée des deux armées révolutionnaires (fronts 2 et 3) donne lieu à des destinations convergentes, aux abords du chef-lieu régional (regroupés sous le front 2).

Sur la partie orientale du pays, c’est une autre paire de manches, puisque les forces révolutionnaires, majoritairement composées de la Ligue Communiste de Libération, se sont opposées à la grande partie de l’armée impériale et coalisée, si ce n’est l’unique armée en tant que telle. Les obligeant au combat à travers une manœuvre offensive, les forces du FNV ont bénéficié du soutien d’une compagnie d’artillerie arkencane, pour espérer freiner l’ardeur des troupes loyalistes. Malgré le tir de plusieurs centaines d’obus, pour une partie d’entre eux au phosphore blanc, l’avancée ennemie se poursuit sous le couvert des unités motorisées.

En plusieurs endroits, les véhicules de combat impériaux provoquent la brèche le long de la ligne de front. Le soutien de la compagnie d’artillerie arkencane se veut moins prononcé, exposé à des tirs destructeurs de l’artillerie cémétéenne et de l’aviation albelaise.

La motorisation révolutionnaire, si elle est importante sur le front oriental (n°4) n’offre rien de comparable aux véhicules et aux équipements blindés loyalistes. Les deux milles combattants du Front National Varanya sont alors limités à des actions de guérillas le long de la ligne de progression ennemie, aux moyens d’équipements légers portatifs tels que les lance-roquettes antichars et les mitrailleuses lourdes de toit sur une centaine de véhicules tout-terrain.

Malgré ses efforts, la force révolutionnaire présente sur le front oriental est contrainte à la dissolution, après que la compagnie arkencane en soutien ait été détruite et amenée à se constituer prisonnière pour un peu moins de la moitié de l’unité.

* 156 pts de dommage subis sur les 500 pts encaissables.
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BATAILLE DE KASEB (Front 2)
suite arbitrage du 15 mars au 15 avril 2004.


Région de Kaseb
La région de Kaseb est caractérisée par une vallée clairsemée de domaines agricoles aujourd'hui fortifiés pour repousser l'action de libération révolutionnaire.


La bataille de Kaseb est nommée ainsi en référence à la région où elle s’est déroulée. C’est effectivement là-bas que le 16 mars à 5h30, un contingent révolutionnaire se met en marche dans la vallée qui les sépare du réseau autoroutier varanyen. Malgré l’absence des unités du génie, les forces impériales y ont entretenu différentes places fortes temporaires, aidées par des exploitations agricoles vidées de leurs occupants, qu’ils ont pu renforcer de façon sommaire. Cette prise de position des forces impériales a rapidement permis l’engagement des unités de reconnaissance révolutionnaires en approche, par l’exercice de quelques goulots d’étranglement dans la vallée.

La traversée de la vallée sans la prise des principales installations agricoles serait alors rendue très difficile. Néanmoins pour accompagner son entrée dans la vallée, l’offensive révolutionnaire peut s’aider de plusieurs mortiers opérant des tirs de fumigènes et roquettes incendiaires qui, dirigées vers les récoltes, provoquent un début d’incendie susceptible d’accentuer la couverture.

Progressant sous le couvert de la fumée générée par l’artillerie révolutionnaire et l’incendie de plusieurs cultures, une trentaine de technicals arrive à joindre rapidement certaines positions pour déconcentrer le tir ennemi braqué sur différents points de passage. Ceci fait, plusieurs dizaines de véhicules blindés dédiés au transport de troupes, leur emboîtent le pas pour déposer l’infanterie au plus près des positions ennemies, placées sous les tirs de saturation des technicals révolutionnaires. Une demi-dizaine de positions impériales sont prises par les forces révolutionnaires avant que la ligne de front ne se fige pour un peu plus de 15 jours.

Les choses bougeront à nouveau sur le front vers le 27 mars, lorsque l’approche faite par les bataillons de cavalerie et d’infanterie révolutionnaires permettra un assaut soutenu sur la ligne ennemie impériale très largement défendue par des conscrits sans expérience ni réelle volonté au combat. Acculées et voyant les troupes conscrites lâcher peu à peu leurs positions, les troupes d’élite résiduelles du Shah sont contraintes au repli sur une nouvelle ligne de front à hauteur d’Ahvadeh.

Galvanisées par cette nouvelle, les troupes révolutionnaires maintiennent leurs poussées vers le nord. Leurs pièces d’artillerie étant exclusivement composées de mortiers, la disponibilité des véhicules pouvant les tracter est plus aisée que dans le camp impérial, qui a quant à lui privilégié de plus grosses pièces telles que des canons. Si les forces impériales parviennent à rapatrier l’intégralité de leurs équipements, les conditions de transport des troupes sont elles très limitées et plusieurs compagnies de volontaires impériaux n’ont eu le temps d’évacuer le front de Kaseb, rattrapées par des escadrons héliportés des forces arkencanes.

Carte des avancées et replis militaires dans la région de Kaseb.
Carte des avancées et replis militaires dans la région de Kaseb. (clic gauche pour agrandir)


Camp Révolutionnaire (hors arrière garde)
Troupes engagées :
778 soldats professionnels (-9)
1 568 soldats réservistes (-620)
3 944 armes légères d'infanterie niveau 2 (-620)
784 mitrailleuses lourdes (-190)
30 mortiers légers
184 lance-roquettes
300 lance-missiles antichars (-97)
200 véhicules légers tout-terrain (-5)
50 transports de troupes blindés
1 véhicule de transmission radio
60 véhicules blindés légers (-2)
10 hélicoptères de transport moyens (dont 1 légèrement endommagé par un tir de DCA)
50 canons antiaériens mobiles
20 lance-roquettes multiples
100 mortiers tractés (-2)

Camp arkencan
Troupes engagées:
1100 soldats professionnels (-6)
1 278 armes légères d’infanterie niveau 3 (-15)


Camp impériale (hors arrière garde)
Troupes engagées:
5 500 soldats conscrits (-1 675)
500 soldats réservistes (-150)
156 soldats professionnels (-95)
10 335 armes légères d’infanterie (-51)
5 661 armes légères d’infanterie niveau 2 (-1 686)
1 000 mitrailleuses lourdes (-150)
85 lance-roquettes
350 lance-missiles antichars (-260)
5 véhicules blindés légers (-5)
7 transports de troupes blindés (-4)
15 véhicules de combat d’infanterie (-2)
75 véhicules tout-terrain
10 véhicules utilitaires
5 autobus
30 camions de transport
2 véhicules de transmission
20 canons tractés (-9)
8 mortiers tractés (-4)


Camp cémétéen :
13 canons antiaériens fixes
4181
BATAILLE DE ZANGANE (Front 3)
suite arbitrage du 15 mars au 15 avril 2004.


Soldat révolutionnaire face au fleuve Hesar.
Un combattant de la révolution varanyenne surveille les abords du fleuve, avant le déclenchement de l'offensive globale.


La bataille de Zangane résulte de l’offensive globale conduite par l’état-major révolutionnaire, le 16 mars au matin. Simultanément portée sur la région de Kaseb et de Zangane, l’offensive du Front National Varanyen s’opposa sur ce secteur à une brigade de volontaires, forte de 6000 soldats loyalistes. La force impériale avait pris position derrière le fleuve Hesar, espérant stopper la progression révolutionnaire en trois différents points stratégiques.

Côté révolutionnaire, une première attaque dite de diversion a été orchestrée sur un pont de la partie orientale du fleuve. Alimentée par les tirs d’une quinzaine de mortiers et d’une force légère motorisée, sa mission était de fixer le plus à l’Est possible les forces impériales. L’attaque portée contre la partie orientale des lignes de défense impériales a contraint au déplacement de certains renforts loyalistes en provenance de l’Ouest. Un déplacement de troupes attendu et suivi par quelques observateurs révolutionnaires qui ont alors commandé des frappes aériennes destinées à détruire différents axes routiers permettant la jonction des forces impériales situées aux extrémités occidentales et orientales de la ligne de défense.
Ces frappes aériennes, si elles demeurent insuffisamment précises pour causer de sérieux dégâts aux forces impériales, ont détruit les axes de liaison entre les deux forces impériales étalées le long de la ligne de défense de Zangane. Une action contraignante pour les renforts impériaux en route vers les positions orientales puisque celle-ci les a contraint à s’éloigner de la ligne de front, pour reprendre les chemins et routes à destination de l’Est de Zangane.

Les phases d’attaque successives pour la diversion ayant conduit au succès recherché, un second assaut s’est mis en marche dans l’Ouest de Zangane, profitant d’un repositionnement des forces impériales à la faveur des positions orientales. Là où les mortiers arkencans M2 MIRCAO de 120mm exécutent des tirs d’artillerie sur les positions impériales à l’Est, ce sont maintenant les lance-roquettes multiples MRL-1 de type Lich qui exercent une pression sur les positions impériales de l’Ouest.

Un tir de couverture décisif pour permettre l’approche de plusieurs centaines de véhicules blindés. L’inexpérience des troupes impériales positionnées sur le front de Zangane, se paie chèrement pour le Shah, favorisant une réelle percée des révolutionnaires à l’Ouest de Zangane, contraignant les forces conscrites impériales au repli. La nouvelle d’une percée révolutionnaire dans la partie orientale de Zangane, mêlée à une désorganisation des positions impériales dans l’Est de la région, entraîne une retraite stratégique globale des loyalistes, sur Ahvadeh et ses environs.




Carte des avancées et replis militaires dans la région de Zangane.
Carte des avancées et replis militaires dans la région de Zangane. (clic gauche pour agrandir)


Camp Révolutionnaire (hors arrière garde)
Troupes engagées :
600 soldats professionnels
4 940 soldats conscrits (-1062)
2 500 soldats réservistes (-255)
50 transports de troupes blindés
4 940 armes légères d'infanterie (-1020)
3 100 armes légères d'infanterie de niveau 2 (-255)
80 véhicules blindés légers (-5)
40 véhicules utilitaires
10 autobus
700 mitrailleuses lourdes (-231)
40 mortiers légers
200 lance-roquettes (-20)
200 lance-missiles antichars (-50)
230 véhicules légers tout-terrains (-30)
1 véhicule de transmission radio

Camp arkencan
Troupes engagées:
1032 soldats professionnels
1 032 armes légères d’infanterie niveau 3
50 véhicules blindés légers
70 véhicules légers tout-terrains
50 transports de troupes blindés
100 lance-missiles antichar
20 canons antiaériens mobiles
12 avions de chasse
10 avions d’attaque au sol
5 lance-roquettes multiples
15 mortiers tractés


Camp impériale (hors arrière garde)
Troupes engagées:
5 500 soldats conscrits (-2 692)
500 soldats réservistes (-195)
156 soldats professionnels (-95)
10 495 armes légères d’infanterie (-35)
5 162 armes légères d’infanterie niveau 2 (-2 320)
1 000 mitrailleuses lourdes (-740)
85 lance-roquettes (-30)
350 lance-missiles antichars (-220)
5 véhicules blindés légers (-2)
7 transports de troupes blindés (-6)
15 véhicules de combat d’infanterie (-8)
75 véhicules tout-terrain (-28)
10 véhicules utilitaires (-10)
5 autobus (-3)
30 camions de transport
2 véhicules de transmission
20 canons tractés (-12)
8 mortiers tractés (-6)


Camp cémétéen
Troupes engagées:
13 canons antiaériens fixes
3338
The Ruby Journal

25 mai 2004* - De nouvelles forces arkencanes partent pour le front Varanyen.


Véhicule de combat d'infanterie arkencan.
Face à la menace présentée par les régimes autoritaires sur le cordon humanitaire à destination du Varanya, le départ des troupes en opérations extérieures a été notifié à l’assemblée fédérale.


Un des articles de la Constitution fédérale stipule que la consultation de l’assemblée parlementaire constitue l’unique action indispensable entretenue par le gouvernement lorsqu’il souhaite entamer des opérations militaires sur les théâtres extérieurs. “La présidente fédérale est, malgré un grand nombre d’institutions différentes, cheffe des armées fédérales et peut donc agir de son propre chef, dans le déploiement des forces militaires arkencanes, que ce soit sur notre territoire national ou bien sur un théâtre d’opération extérieur” explique le politologue Cristofo Gernarruz.

Malgré cela, la présidence fédérale n’avait pas souhaité écarter le parlement du processus décisionnaire prévoyant un engagement armée de la Fédération d’Arkencheen. Alors qu’un conseil de Défense est planifié deux fois par semaine, la présidente Mazeri Abrogara s’entretient quant à elle, de façon hebdomadaire avec les chefs de partis. “Il est nécessaire d'entretenir l’adhésion sur ce type d’engagement, car ce ne sont pas les valeurs de la coalition FPR qui sont engagées mais bien celles de la République Fédérale d’Arkencheen toute entière… des valeurs démocratiques et libertaires.”

Rappeler les objectifs poursuivis par un tel engagement pour susciter l’adhésion, voilà la feuille de route définie par le gouvernement fédéral.

Inquiétée par la victoire des forces impériales et coalisées à Raad, la distribution humanitaire entreprise par les associations humanitaires arkencanes menace de se retirer de la région où sa base logistique s’était installée à Javanjan. “L’offensive réussie des forces impériales varanyennes dans la région de Raad nous oblige, malgré l’urgence humanitaire de cette région où de nombreux candidats au départ s’amassent dans le port de Javanjan, à reconsidérer notre activité sur place pour la déplacer dans le sud du pays” présentait d’une mine bien abattue Oscar Benga, responsable du centre humanitaire de Javanjan.

Une crainte entendue par les autorités fédérales arkencanes qui souhaitent renforcer le dispositif militaire sur place, conscientes que la guerre ouverte avec des puissances étrangères n’était plus un risque mais un état de fait, tout comme l’était la détresse sociale et humaine des populations locales.

Si de nouveaux soldats ont vocation à rejoindre le front, c’est surtout l’envoi de nouveaux équipements et matériels militaires qui accroît l’engagement arkencan en Afarée. “La montée en puissance du dispositif arkencan est un indispensable sur lequel repose l’action humanitaire au Varanya. Devant la barbarie et l’oppression du régime impérial, la demi-mesure ne fait qu'accroître le nombre de victimes, varanyennes et arkencanes, il faut se donner les moyens” insiste le politologue.

Etat-major arkencan a écrit :

Canons tractés niveau 2 : 47
Camion de transport niveau 2 : 75
Bulldozer : 10
Véhicules de combat d’infanterie : 100
Lance-missiles antichar niveau 2 : 500
soldats professionnels : 2 000
armes légères d’infanterie niveau 3 : 2 000
+ Navires d'escorte


Centre des opérations extérieures a écrit :

Distance : 16 000 km
Vitesse des transporteurs : 45 km/h
Temps de trajet : 355 heures soit 15 jours RP
Départ : 16 mai 2004
Arrivée : 31 mai 2004

* Post volontairement antidaté car c'est une opération qui doit débuter au 16 mai mais ne pourra faire l'objet d'une prise en compte journalistique que bien après.
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Communiqué officiel du Reinaume d’Aumérine



A l’initiative du Reinaume d’Aumérine s’est tenue à huis-clos et en terrain neutre une première réunion de sortie de crise au Varanya du 27 au 29 avril dernier à Baisul (Bina), regroupant chacun à la tête de leur délégation respective deux responsables militaires afin de défendre les intérêts des principaux belligérants impliqués dans le conflit armé qui oppose maintenant depuis le 17 mars 2004 les forces rebelles à celles restées loyales envers le régime. A savoir le Colonel Najafi pour l’Alliance Nationale Varanienne, principale force d’opposition dite « modérée » et la seule jugée capable d'offrir les garanties nécessaires de confiance parmi les groupes armés rebelles composants le Front National Varanien, et le Colonel Jahangiri pour l'Empire du Varanya.

Au terme de cet entretien où il était d'abord question de négocier les conditions d'un hypothétique retrait du régime ainsi que la sauvegarde du Shah du Varanya en cas de défaite du camp loyaliste, une déclaration d’entente a été signée par les deux camps par laquelle ces derniers s’engagent résolument sur la voie de la paix et la réconciliation nationale soutenue par l'initiative du Reinaume d'Aumérine pour la paix et la réconciliation au Varanya.

A travers le présent communiqué, la Couronne aumérinoise tient tout particulièrement à exprimer sa profonde reconnaissance et sa gratitude pour le rôle central du diplomate aumérinois Benyamin Hosseini qui a su remarquablement joué de son expertise et de ses relations locales afin que puisse se concrétiser la rencontre. La signature de cette déclaration créé ainsi les conditions favorables pour une négociation de paix entre le régime et les groupes armés rebelles dans le cadre de l'initiative du Reinaume d'Aumérine.




*****

Hosseini
Benyamin Hosseini
Ministre plénipotentiaire pour le compte du Reinaume d’Aumérine au Varanya en charge
de mener les différentes négociations diplomatiques entre les parties prenantes.
4879
BATAILLE DE RAAD (Front 4)
suite arbitrage du 15 mars au 15 avril 2004.


Position d'artillerie arkencane
Position d'artillerie arkencane, exécutant des tirs d'obus au phosphore blanc antipersonnels.


La bataille de Raad est un des trois théâtres d’affrontement apparus lors du commencement de la guerre civile varanyenne, entre mars et avril 2004. Cette bataille est spécifique à toutes les autres puisqu'elle constitue le premier engagement armé entre les forces alliées de la Révolution Varanyenne et de l’Arkencheen d’une part, puis celles coalisées de l’Empire Varanyen, d’Albel et de Cémétie d’autre part. Le soutien international conféré aux deux factions offre donc un point de bascule possible, dans l’évolution du conflit, voire sa démultiplication à travers d’autres régions du globe. Javanjan et la région de Raad, caractérisée par une topographie vallonnée, agrémente un territoire relativement dépeuplé comparativement à la partie occidentale du pays.

Néanmoins, l’éclatement de la guerre civile a entraîné l’afflux de l’aide humanitaire sur sa côte orientale, ce qui a considérablement capté les principaux flux de populations candidates à un départ.

L’avancée des troupes impériales dans le sud du Varanya, propageant une trainée de poudres et de fumées dans la partie extrême orientale, est donc une donnée nouvelle dans l’évolution du conflit, par le risque de rupture des actions humanitaires et la destruction en guise de dommages collatéraux, des rares lieux aménagés et destinés aux soins des populations civiles.

Un scénario du pire, qui s’est profilé avec la percée des forces impériales et coalisées, dans l’Est du pays. Il est en effet pas plus tard que 7h du matin le 16 mars 2004, lorsqu’une importante avant-garde prend position sur plusieurs vallons précédemment fortifiés par les révolutionnaires. Surprises par la mobilité des forces adverses et le soutien aérien, les troupes révolutionnaires engagées sur la ligne de front sont d’abord désarçonnées avant que l’artillerie arkencane n’exerce des tirs de soutien, profitant du terrain vallonné pour échapper aux tirs directs de la force offensive du Shah et de ses alliés.

Désireuse de désserer l’étau entretenu par les ennemis, la compagnie d’artillerie arkencane reçoit les autorisations nécessaires à l’accomplissement de plusieurs centaines de tirs d’obus au phospore blanc. Davantage utilisé pour exercer des écrans de fumée, le phosphore blanc est également une arme incendiaire susceptible de provoquer des brûlures graves, atteignant l’os et provoquant la mort au terme d’une douleur atroce.

Devant la vague impériale qui s’installait sur les hauteurs des vallons, les tirs de l’artillerie arkencane offrirent un relatif répit aux révolutionnaires du Front National Varanyen, très largement représentées par la Ligue Communiste de Libération et ses milices affiliées telles que la Brigade des Martyrs Volontaires. La réactivité d’une escadrille d'avions d’attaque au sol doucha rapidement les espoirs des forces de soutien arkencanes, qui essuyèrent des raids aériens continus pendant deux heures. Aux termes de ceux-ci, l’appui d’artillerie arkencan avait été réduit à néant, permettant une progression plus aisée des forces motorisées impériales, supérieures aux forces révolutionnaires sur les plans qualitatifs et quantitatifs.

La ligne de soutien détruite et celle de front rapidement encerclée grâce à des actions héliportées, les troupes révolutionnaires restantes engagées sur le front de Raad optent pour une reddition tandis que l’arrière garde reçut l’ordre de ne pas engager le combat.

Carte des avancées et replis militaires dans la région de Raad.
Carte des avancées et replis militaires dans la région de Raad. (clic gauche pour agrandir)




Camp Révolutionnaire (hors arrière garde)
Troupes engagées :
1 600 soldats conscrits (-1 600)
806 soldats réservistes (-806)
806 armes légères d'infanterie de niveau 2 (-806)
1 600 armes légères d'infanterie (-1 600)
20 véhicules blindés légers (-20)
50 véhicules utilitaires (-50)
500 mitrailleuses lourdes (-500)
150 lance-roquettes (-150)
149 véhicules légers tout-terrains (-149)
32 canons tractés (-32)

Camp arkencan
Troupes engagées:
96 soldats professionnels (-96)
96 armes légères d’infanterie niveau 3 (-96)


Camp impériale (hors arrière garde)
Troupes engagées:
3 000 soldats réservistes (-544)
179 soldats professionnels
654 mitrailleuses lourdes (-200)
3 015 armes légères d'infanterie de niveau 2 (-544)
19 295 armes légères d'infanterie
200 lance-roquettes
1 050 lance-missiles antichars (-20)
30 véhicules blindés légers
29 transports de troupes blindés
55 véhicules de combat d’infanterie
100 véhicules tout-terrain
30 véhicules tout-terrain
20 autobus
100 camions de transport
2 camions citerne
3 véhicules de transmission radio
14 hélicoptères de transport moyens
24 canons tractés
9 mortiers tractés
40 mortiers légers



Camp cémétéen
Troupes engagées:
8 000 soldats professionnels (-100)
10 000 armes légères d'infanterie de niveau 2 (-100)
1 000 mitrailleuses lourdes
1 000 lance-missiles antichars
25 véhicules blindés légers
50 véhicules de combat d’infanterie
200 véhicules légers tout-terrain
3 véhicules de transmission radio
25 hélicoptères de transport moyen
100 mortiers tractés
50 canons tractés
25 avions de chasse



Camp albelais
Troupes engagées:
1 000 soldats professionnels (-20)
1 000 armes légères d'infanterie de niveau 3 (-20)
200 mitrailleuses lourdes
250 véhicules légers tout-terrains (-5)
12 avions d’attaque au sol
1088
État-Major de la Fédération d'Albel

>> Suite à cet article <<

08/06/2004

À la demande de la commandante en chef des troupes de l'Ordolibertas au sein de la Division d'Acier, l'État Major de la Fédéral d'Albel ordonne l'envoi des troupes et du matériel suivants en renfort au corps expéditionnaire déjà présent sur le sol varanyen :

Infanterie
2 000 soldats professionnels
4 000 armes légères d'infanterie niveau 3
300 mitrailleuses niveau 1
300 lance-missiles antichar niveau 2

Artillerie & véhicules de combat
50 mortiers tractés niveau 2
50 canons tractés niveau 2
16 lance-roquettes multiples niveau 1
8 lance-missiles antiaériens mobiles niveau 1
50 véhicules de combat d'infanterie niveau 1

Véhicules logistiques
250 véhicules légers tout-terrain niveau 1
100 véhicules utilitaires niveau 3
75 camions de transport niveau 2
30 camions-citerne niveau 2
50 bulldozers niveau 1
5 véhicules de transmission radio niveau 1
5 véhicules radar niveau 1

Forces aériennes
9 avions de chasse niveau 1
7 avions d'attaque au sol niveau 1

+ escorte navale

Distance : 15 400 km
Vitesse des transporteurs : 45 km/h
Temps de trajet : 342 heures soit 15 jours RP
Départ : 8 juin 2004
Arrivée : 23 juin 2004
538
Drapeau Francisquien

L'Empire des États Latin Francisquiens annonce officiellement son engagement dans la guerre civile Varanyenne au coté des troupes impérialistes et leur envoie un soutien financier de 6000 Franciliens. Le monstre rouge qui tente un peu plus chaque jour de planter ses griffes dans le monde ne les plantera pas au Varanya et ne détrônera pas un empereur qui est légitime de régner. Vive leur empereur, vive leur empire et prospérité aux Varanyens.


Sceau Impérial
1562
Rapport classé confidentiel émanant du Ministère de la Défense nationale aumérinoise

Théâtre varanien – Opération Icarus

Selon l’un des scénarios parmi les plus probants et développés par l’État-major aumérinois, nous pensons que la chute de Thadimis n’est maintenant plus qu’une question de temps. Peut-être que l’antique cité tiendra-t-elle à un siège ou peut-être sombrera-t-elle après plusieurs jours d’âpres combats contre les rebelles. Rien n’est moins sûr à ce sujet. A cette fin et afin de permettre le « transfert » en lieu sûr des personnes jugées essentielles à la continuité du régime varanien, les 1 500 militaires du Princesse Katrina’s Aumerinish Light Infantry (PKALI) actuellement basés à Baisul (île de Bina située à 310 kilomètres à vol d’oiseau au NO de Thadimis) depuis le 1er mars dernier se tiennent tout à fait prêts et se verront renforcés dans les semaines à venir par un détachement aéroporté des opérations spéciales de 300 parachutistes aumérinois. Les hélicoptères ainsi fournit devraient notamment permettre de mettre sur pied une force à la fois très rapide et mobile pour mettre toutes les chances de notre côté et garantir le franc succès de l'opération Icarus.

auteur a écrit :

Ce détachement comprendra des éléments tactiques provenant de différents régiments de parachutistes et escadrons d’hélicoptères de combat aumérinois soit :

  • 300 soldats professionnels aumérinois
  • 600 armes légères d’infanterie de niveau 2
  • 8 hélicoptères légers polyvalents de niveau 1 (Reconnaissance, Assaut et Appui-feu)
  • 10 hélicoptères de transport moyens de niveau 1 (transport)

Pour les missions de reconnaissance et de transport tactique des unités parachutistes afin de compléter le dispositif alloué à l’opération Icarus.
2621
Haut-Ministère des Armées et de la Sécurité


COMMUNIQUÉ OFFICIEL DU
HAUT-MINISTÈRE DES ARMÉES ET DE LA SÉCURITÉ



Entrée en guerre de la République chrétienne-militaire dans la guerre civile varanyenne



Suite à de longues réflexions sur la révolution au Varanya, la République chrétienne-militaire du Magermelk a décidé de soutenir l’Empereur Shahab al-Shah, Empereur de l’Empire du Varanya.
En effet, les groupes terroristes islamistes, anarchistes et communistes souhaitent renverser le pouvoir de l’Empereur en utilisant une force et une terreur sur les populations innocentes qui vivent sur les lieux de combat.
Tout d’abord, le Front al-Islam est un dangereux groupe terroriste islamiste chiite qui a pour but de renverser notre monde de paix pour créer une dictature de l’islam qui réduirait à néant le christianisme.
Ensuite, l’Alliance Nationale Varanyenne souhaite renverser un état stable pour créer une anarchie totale où le chaos et l’insécurité régnerait sur le monde. C’est par humanité envers le peuple varanyen et les libérés du joug des groupes terroristes que la République chrétienne-militaire du Magermelk a décidé de soutenir l’Empire du Varanya.
Enfin, le dernier groupe terroriste est sûrement un des pires qui soit : la Ligue Communiste de Libération. Ce groupe communiste détruit le Varanya comme un l’avait déjà fait la Fédération Communiste Maguerroise : il ment au peuple en lui vantant les mérites de son projet, mais brûle cette nation avec une euphorie satanique qui effraierait n’importe quelle personne censée. La Ligue Communiste de Libération brûle les champs de pauvres paysans varanyen, incendie de grandes villes par pure folie, s’enivre du malheur et de la peur des gens, et beaucoup d’autres folies où de nobles vies se sont éteintes.
Ces trois groupes terroristes sont dirigés par Mohammad Karimi, un islamiste envoyé par le Diable pour détruire notre magnifique monde. Ce fils de Satan ne cherche que gloire et fortune, et utilise ces groupes pour des desseins biens plus sombres. La République chrétienne-militaire du Magermelk prie nuit et jour pour la paix dans le Varanya, et pour la victoire de l’Empire du Varanya.
Pour soutenir l’Empire du Varanya, la République chrétienne-militaire du Magermelk ne peut malheureusement pas encore envoyer d’hommes au combat, mais peut envoyer 10 000 armes légères d’infanterie (Niveau 2) et 500 mitrailleuses lourdes (Niveau 1).
Nous espérons que cette aide contribuera à la victoire grandiose de l’Empire du Varanya

Armée du Magermelk a écrit :

Armes livrées pour la guerre civile du Varanya

  • 10 000 Armes légères d’infanterie de niveau 2
  • 500 Mitrailleuses lourdes


Communiqué officiel du Haut-Ministère des Armées et de la Sécurité

Maréchal Mathieu de Loire, Haut-Ministre des Armées et de la Sécurité
Maréchal Mathieu de Loire
Vive la République, Vive le Magermelk, Vive Dieu

05 juillet 2004
3389
Rapport de mission classé confidentiel émanant du Ministère de la Défense nationale aumérinoise

Théâtre varanien – Opération Icarus

Dans la continuité de l'opération Icarus et afin de rendre neutre une partie de l'espace aérien contrôlé par l'adversaire, l’État-major aumérinois ordonne le déploiement immédiat d'un dispositif de protection contre les menaces aériennes hostiles dans le périmètre de Bina. Une île située à 310 km au NO de Thadimis et où l'Aumérine assure déjà une présence militaire par le biais d'un contingent de 1 800 soldats aumérinois*. Bina offrant par ailleurs les caractéristiques idéales pour y établir une base arrière car peu industrialisée et seulement peuplée de 154 000 habitants. Cela passe par le déploiement au sol d'une section de défense sol-air et de ses systèmes ADATS, tous reliés à une station radar mobile capable de détecter et de suivre simultanément plusieurs cibles susceptibles de pénétrer la zone verte (ou Safe Zone) maintenant établie. Une dizaine de chasseurs AF-15C (6 déployés dans l'urgence et 4 autres appareils prévus dès que possible pour amener à un total de 10 appareils) assureront quant à eux les missions de supériorité aérienne et de police du ciel pour le compte de l'Empire du Varanya. L'Empire du Varanya qui, tenons-nous le pour rappel et bien que le Reinaume d'Aumérine soit officiellement neutre dans le conflit, reste la seule autorité compétente et légitime dans ce conflit maintenant devenu asymétrique et très largement nourrit par la propagande de certaines puissances dont la politique interventionniste nuit dangereusement à la stabilité locale et à la possibilité de mettre en place un dialogue constructif entre le régime du Shah de Varanya et le factieux Mohammad Karimi. Le Reinaume d'Aumérine estimant en effet qu'il n'y aura pas de transition démocratique possible au Varanya sans d'abord un retour à la paix civile et d'un climat favorable à l'instauration d'un dialogue entre les différents belligérants. Nul doute que l'apogée du conflit n'est pas encore atteint et qu'il faudra pour les forces coalisées redoubler d'efforts afin de couper la tête de l'hydre cachée derrière tout ceci et désarmer/neutraliser tous les groupes armés terroristes ayant germés dans ce contexte.

auteur a écrit :

Ce nouveau déploiement dans le périmètre défensif de Bina devrait se composer comme suit :

  • 200 soldats professionnels aumérinois (portant désormais l'effectif total à 2 000 soldats aumérinois déployés sur le théâtre varanien)
  • 400 armes légères d’infanterie de niveau 2
  • 10 chasseurs Aumerinair Fighter modèle 155 dit "Eagle" (AF-15C)
  • 2 stations radars mobiles de niveau 1 dont 1 est placée en réserve
  • 8 systèmes lance-missiles antiaérien mobiles de niveau 1 (ADATS : Air Defence Anti-Tank System) dont 2 sont placés en réserve

Pour la défense de théâtre et le maintien d'une bulle de protection contre toute menace aérienne hostile au dessus de l'île de Bina au Varanya. Les chasseurs aumérinois assureront quant à eux l'alerte permanente pour les missions de police du ciel au dessus de la Région de Bina et sont en mesure de décoller dans les délais les plus brefs en cas de déclenchement. Par ailleurs, près de 90 hommes sont ici déployés dans le cadre de l'établissement d'un Poste de commandement tactique à Baisul avec le concours du détachement aéromobile afin de coordonner tous les éléments aumérinois actuellement déployés dans la région. Cet État-major projeté est bien entendu amené à évoluer si l'exigeait la situation au Varanya.


*1 500 soldats du 1PKALI (1er bataillon d'infanterie mécanisée du Princess Katrina's Aumerinish Light Infantry) sont déployés à Baisul, dans le périmètre défensif de Bina depuis le 1er mars 2004 et ont été depuis, rejoint par un détachement aéromobile de 300 parachutistes chargé quant à lui des opérations spéciales et du combat dans la 3e dimension.
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