À Mme María Paula Noboa,
du Bureau fédéral aux affaires étrangères de l'Alguarena,
Quelle ironie qu'est cette lettre. Nous, Comités de la Communaterra, aurions pensé que la plus grande menace pour son existence et pour sa lutte anticapitaliste et révolutionnaire serait l'Organisation des Nations Commerçantes ainsi que l'Alguarena. Quelle erreur. Qui aurait pu croire que le pays qui nous agresse, soit notre "allié naturel", le Grand Kah? Qui aurait pu croire, qu'alors que nous venions de signer des accords d'amitié, l'impérialisme Kah-Tanais tente d'envahir, de manière barbare, notre sol ? Nous ne pouvons compter les choses qui nous différencient, mais nous pouvons contempler une chose qui nous rassemble : Nous savons à quel point le Grand Kah est un danger, pour la stabilité paltoterrane mais également pour la souveraineté et les principes démocratiques de nos deux nations. Nous savons, à quel point, il est important d'empêcher le Grand Kah d'agir et de répandre son influence mortifère encore plus.
Nous devons voir les choses telles qu'elles sont, sans faux-semblants ni compromissions. Le Kah, derrière son masque de pseudo-liberté, n'est rien de plus qu'une machine impérialiste assoiffée de pouvoir et de domination. Leur soi-disant enquête n'est qu'une farce destinée à légitimer leur agression contre notre souveraineté et notre intégrité. Leur objectif est clair : empêcher les voix dissidentes dans le camp Communisto-Socialiste. Ne soyons pas dupes : Ils placeront un gouvernement provisoire avec une démocratie fantoche pour que la Communaterra devienne un état pro-Kah Tanais. Si, personne ne leur pose de limite : quand s'arrêteront-ils?
Premièrement, il faut rappeler que nous sommes une nation souveraine, reconnue par le Kah comme signé dans
Traité Unique entre le Grand Kah et la Communaterra incluant dans son premier article :
"La Communaterra, dans sa qualité d'État Souverain". Ne pas reconnaître notre Souveraineté, reviendrait à porter atteinte à leur propre signature.
Aussi, ils ont annoncé vouloir nous mettre b] "sous le statut de témoin assisté dans le cadre de l’enquête relative à la tragique émeute survenue en ce début de mois ainsi que dans celle relative à l’hébergement de troupes loduariennes."[/b]. Pour pouvoir prétendre la mise de la Communaterra sous un Statut spécifique menant à la mise sous tutelle de l'État Souverain de la Communaterra, Souveraineté reconnue dans l'article 1 du Traité Unique, il faudrait un consensus absolu de l'ensemble des Comités. Pourtant, aucune procédure n'a été déclenché, ni par une intelligence extérieure, ni par un Comité lui-même. De surcroît, les motifs indiqués subissent déjà d'un statut particulier en vertu du
Traité Unique entre le Grand Kah et la Communaterra. Effectivement, la coopération des troupes du Kah et les troupes Loduariennes faisaient partie de l'accord signé puisque l'article 2 dispose que
" Les Forces Loduariennes, Komunateranos, Kah-Tanaises travailleront en étroite collaboration dans l'objectif de coordonner leurs actions [sur le territoire Komunateranos]". Aussi, la décision ou non d'accueillir des puissances étrangères est aussi une compétence exclusive de la Communaterra, que le Kah avait reconnus dans ce même article dispose que
"Elle s’accompagnera de mesures visant à former l’armée du Communaterra ainsi que ses forces de protection civile et à superviser l'édification de ses capacités stratégiques, dans le respect de l'autonomie de celles-ci" par cette disposition, le Kah avait reconnu l'autonomie des Forces Armées Komunateranos et donc leur pleine liberté d'accueillir ou non des Forces Etrangères.
Concernant le motif relatif aux
"tragiques émeutes survenues en ce début de mois " pour faire référence à la Journée de la Victoire Noire. Ce qu'ils qualifient d'émeutes sont des
rébellions armées, qui ont mené aux massacres de 7.600 civil-e-s
innocent-e-s. Aussi, comme démontré ci-dessus, par l'intermédiaire du
Traité Unique entre le Grand Kah et la Communaterra,ils avaient reconnu la Souveraineté de la Communaterra et l'Autonomie de ses Forces, il convient donc aux Comités de décider des actions coercitives menées contre des
comploteurs armés. Malgré, cela, l'article 4, du dit
traité, dispose que
"Les massacres réguliers et exécutions sommaires n'étant pas admissibles pour l'image de la révolution internationale, le Communaterra, avec l'assistance de la Magistrature Kah-tanaise, se dotera progressivement de son propre organisme de Justice Révolutionnaire et de Protection civile, lequel organisera la sécurisation de l'idéal révolutionnaire et la chasse aux comploteurs de la contre-révolution selon des formes légales, afin d'éviter tout prochain massacre." par ce biais, la solution étant choisie est l'instauration d'une Justice Révolutionnaire et la création de Protection Civiles et non la
mise sous tutelle judiciaire.Mais au-délà de ces éléments de langage, qui sont bien réels, nous savons que nous ne pouvons point compter sur vous pour soutenir la Communaterra. Mais, nous savons compter sur vous pour empêcher le Kah de devenir inarrêtable, de les empêcher d'agir. Nous vous proposons soit :
- D'envoyer une délégation komunateranos en Alguarena pour une rencontre.
- Organiser un appel/visioconférence.
- Discuter d'actions communes par missives.
Sachez que nous nous tenons prêts à négocier surtout sujet, même si cela impliquait de soutenir ou de faire bénéficier des intérêts financiers alguarenos. La Communaterra doit survivre à n'importe quel prix.
En espérant un retour de votre part,
Cordialement,
Les Comités de la Communaterra.