Le Ministère des relations diplomatiques
Le Ministre, Vacek Czjzek,
Au
Capitaine Mainio, ministre des intérêts internationaux du Pharois Syndikaali
Cher Ministre, très cher collègue,
Je me porte très bien et j’espère qu’il en est de même pour vous, malgré les circonstances, je vous remercie.
J’ai bien conscience que vos actions récentes dans les eaux territoriales karpokiennes sont une conséquence directe des évènements récents. Certes, la bienséance aurait été de nous faire part de vos intentions et futures actions, ne serait-ce que pour information.
Cependant, et je le comprends, vous aviez l’esprit occupé par la rapidité avec laquelle vous avez souhaité répondre aux décisions prises par le Vogimska. Sachez qu’au-delà de cette considération de ce que nous appellerons ici de « bons procédés », l’action entreprise par le Syndikaali n’est pas en opposition avec notre accord récemment signé. Juridiquement, l’utilisation de la base navale du Pharois Syndikaali dans l’enclave de Kariekowka pour des opérations stratégiques est possible.
Maintenant, sur le fond du problème, même si nos informations semblent corroborer vos propos quant à votre non-implication dans ces actes terroristes, il va de soi que si ce n’était pas le cas, nous serions fortement contrariés.
Pour poursuivre, même si parfois la paix se gagne en montrant les épées, nous préférons de loin que la sérénité revienne : une telle tension à notre frontière ne peut entraîner ici que des craintes et des supputations peu optimistes.
C’est pourquoi j’en appelle à votre expérience raisonnable dans ce domaine et souhaite que jamais vous ne fermiez la porte aux négociations et à une résolution pacifique du désaccord.
Concernant l’ouverture des relations avec la République Libertaire de Bolthorkhoy, nous sommes tout à fait favorables à ce qu’un sommet puisse être envisagé, mais une fois les tensions précédemment évoquées résolues.
Bien cordialement et confraternellement,
Vacek Czjzek,