En réponse à son Excellence, Lorenzo Geraert-Wojtkowiak, Secrétaire Général de la Démocratie Communiste de Loduarie.
Cher Camarade,
Je sais ce que vous allez me répondre. Pourquoi accepteriez-vous une médiation organisée par un allié de l'État avec qui vous êtes en tensions ? Je ne pourrais certes pas vous forcer, et ce n'est nullement mon intention, mais je peux au moins vous donner dans ce courrier quelques pistes de réflexion afin de vous donner matière à réfléchir. Tout d'abord, comme vous le savez peut-être, la Fédération dont je suis à la tête principale est membre de la même organisation internationale que le Royaume de Teyla : l'Organisation des Nations Démocratiques ou O.N.D., mais pas de sa charte défensive. Ainsi, nous sommes certes des alliés politiques avec l'État Teylais, mais nous n'avons aucune obligation de le défendre en cas d'agression, faisant de facto que nos deux États n'auront aucune raison d'être ennemie, tout comme de jure d'ailleurs.
Ensuite, Zélandia est aussi membre du LiberalIntern. Une alliance défensive, qui comme vous le savez, regroupe les États au fonctionnement libertaire. Une alliance avec qui, il me semble, la Loduarie doit très probablement avoir de bonnes relations diplomatiques non ? Ainsi, j'ai la pensée intime que la Fédération dont j'ai les commandes à une position internationale objective, pouvant assurer la sûreté diplomatique de ses alliés, sans non plus les favoriser.
Enfin, j'ai ouï dire que vous étiez un homme tenant avant tout à la paix. J'espère donc sincèrement que cela ne soit en rien des rumeurs, et que vous considériez positivement cette offre de médiation.
Je conclurai donc en reprenant à mon homologue aux Affaires Étrangères sa formule conclusive :
En attendant que cette missive vous parvienne, veuillez agréer de mes plus sincères et plus distinguées salutations.