CABINET DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES DU DUCHÉÀ l'attention de Monsieur Geraert-Wojtkowiak Lorenzo, secrétaire général de la Loduarie communiste.
Monsieur le secrétaire-général, je vous écrit cette mettre dans l'espoir de donner suite à une proposition que vous avez transmise récemment à monsieur l'ambassadeur de Gallouèse en Loduarie, Gabriel de Boisfer de Wardieu.
Après votre entrevue du début de l'année, l'ambassadeur a transmis à mon gouvernement les propos que vous aviez échangés, et notamment votre volonté de voir le dialogue se faciliter en Eurysie Occidentale. Vous aviez alors suggéré la création d'une organisation, dont les membres seraient des États de la région, quels que soient leur orientation politique et leur idéologie. Monsieur l'ambassadeur vous avait signifié notre soutient à l'époque, et il avait bien fait.
Mais la donne a quelque peu changé cet été, avec la crise diplomatique ente votre pays et le Royaume de Teyla. À cet occasion, nous avons tous constaté une incapacité totale de dialoguer : les pourparlers entre la Loduarie et Teyla, entre la Loduarie et la Gallouèse et entre Teyla et la Gallouèse ont tous trois été des échecs, parfois cuisants. Le moment est donc venu, je crois, de reconsidérer l'option d'un forum de discussion pour l'Eurysie Occidentale, sans quoi nous courrons à la catastrophe sous quelques années. Les trois pays qu'il est indispensable de réunir à nos yeux sont la Loduarie, la Gallouèse et Teyla, mais toute autre proposition est la bienvenue, pour une extension à la principauté de Carnavale ou à la République Impériale Pétroléonienne.
Le projet que nous défendons est le suivant : un forum annuel, du nom de
Forum de l'Eurysie Occidentale, pouvant aussi être convoqué pour des réunions d'urgence. Des débats autour des points de tensions du moment, du commerce (s'assurer que les pays membres commercent normalement entre eux, empêcher les embargos), du militaire (discuter en amont avant tout exercice, se
répartir la lutte contre la piraterie). Cela pourrait même aller jusqu'à discuter partenariat économique quand le beau fixe sera revenu. Et à la fin de chaque réunion, un communiqué commun, montrant tous les points d'accord. Bref, s'assurer d'un dialogue continu. Le Duché souhaite ajouter une condition : il ne devra y avoir que des acteurs locaux, et aucune influence d'acteurs extérieurs à la région.
Pour convenir des modalités et peaufiner le projet selon les attentes de chacun, ainsi que pour me confirmer ou non votre participation bien sûr, je vous laisse revenir vers moi en me signifiant si vous souhaitez poursuivre les discussions par une rencontre trilatéral ou par échange épistolaire.
Dans l'attente de votre réponse, je vous prie de bien vouloir agréer, monsieur le secrétaire-général, l'expression de mes salutations distinguées.
Ligert, le 17 décembre 2012
M. Gwetran de l'Hairdre de Kergouël, ministre des affaires étrangères du Duché.