Expéditeur : Secrétariat Fédéral aux Affaires Étrangères.
Destinataire : Cabinet des Affaires Étrangères de Loduarie communiste.
Objet : Premier contact.
En réponse à son Excellence, Lorenzo Geraert-Wojtkowiak, Secrétaire Général de la Démocratie Communiste de Loduarie.
Cher Camarade,
C'est dans un contexte malheureux et de tension que je prends contact avec vous afin de faire tout le nécessaire dans l'optique de garder l'Eurysie de l'Ouest en paix. Tout d'abord, permettez-moi de me présenter : Siert Brunggink, Secrétaire Général de la Fédération des Communes Zélandiennes. J'ai pris la liberté de prendre la plume à la place de mon homologue aux Affaires Étrangères, afin de pouvoir discuter directement avec vous, de Secrétaire Général à Secrétaire Général. Alors voilà ; la Fédération que je représente se propose à vous, ainsi qu'à son allié le Royaume de Teyla, comme médiatrice afin de résoudre la crise frontalière entre vos deux nations, crise en train de se répandre dans vos États respectifs, que cela soit par l'encerclement par vos forces armées de l'ambassade Teylaise par exemple.
Je sais ce que vous allez me répondre. Pourquoi accepteriez-vous une médiation organisée par un allié de l'État avec qui vous êtes en tensions ? Je ne pourrais certes pas vous forcer, et ce n'est nullement mon intention, mais je peux au moins vous donner dans ce courrier quelques pistes de réflexion afin de vous donner matière à réfléchir. Tout d'abord, comme vous le savez peut-être, la Fédération dont je suis à la tête principale est membre de la même organisation internationale que le Royaume de Teyla : l'Organisation des Nations Démocratiques ou O.N.D., mais pas de sa charte défensive. Ainsi, nous sommes certes des alliés politiques avec l'État Teylais, mais nous n'avons aucune obligation de le défendre en cas d'agression, faisant de facto que nos deux États n'auront aucune raison d'être ennemie, tout comme de jure d'ailleurs.
Ensuite, Zélandia est aussi membre du LiberalIntern. Une alliance défensive, qui comme vous le savez, regroupe les États au fonctionnement libertaire. Une alliance avec qui, il me semble, la Loduarie doit très probablement avoir de bonnes relations diplomatiques non ? Ainsi, j'ai la pensée intime que la Fédération dont j'ai les commandes à une position internationale objective, pouvant assurer la sûreté diplomatique de ses alliés, sans non plus les favoriser.
Enfin, j'ai ouï dire que vous étiez un homme tenant avant tout à la paix. J'espère donc sincèrement que cela ne soit en rien des rumeurs, et que vous considériez positivement cette offre de médiation.
Je conclurai donc en reprenant à mon homologue aux Affaires Étrangères sa formule conclusive :
Je sais ce que vous allez me répondre. Pourquoi accepteriez-vous une médiation organisée par un allié de l'État avec qui vous êtes en tensions ? Je ne pourrais certes pas vous forcer, et ce n'est nullement mon intention, mais je peux au moins vous donner dans ce courrier quelques pistes de réflexion afin de vous donner matière à réfléchir. Tout d'abord, comme vous le savez peut-être, la Fédération dont je suis à la tête principale est membre de la même organisation internationale que le Royaume de Teyla : l'Organisation des Nations Démocratiques ou O.N.D., mais pas de sa charte défensive. Ainsi, nous sommes certes des alliés politiques avec l'État Teylais, mais nous n'avons aucune obligation de le défendre en cas d'agression, faisant de facto que nos deux États n'auront aucune raison d'être ennemie, tout comme de jure d'ailleurs.
Ensuite, Zélandia est aussi membre du LiberalIntern. Une alliance défensive, qui comme vous le savez, regroupe les États au fonctionnement libertaire. Une alliance avec qui, il me semble, la Loduarie doit très probablement avoir de bonnes relations diplomatiques non ? Ainsi, j'ai la pensée intime que la Fédération dont j'ai les commandes à une position internationale objective, pouvant assurer la sûreté diplomatique de ses alliés, sans non plus les favoriser.
Enfin, j'ai ouï dire que vous étiez un homme tenant avant tout à la paix. J'espère donc sincèrement que cela ne soit en rien des rumeurs, et que vous considériez positivement cette offre de médiation.
Je conclurai donc en reprenant à mon homologue aux Affaires Étrangères sa formule conclusive :
En attendant que cette missive vous parvienne, veuillez agréer de mes plus sincères et plus distinguées salutations.
Bien Cordialement,
Siert Brunggink.