Presse Youslève - Page 3

Nouvelles du jour (12/07/2008)

Les lions dorés se préparent pour la compétition

Alors que les chances que la coupe du monde soit organisé en Youslévie diminuent de jours en jours (les grands favoris étant Makt ou bien la double candidature Burujoa-Grand Kah) les joueurs de l'équipe nationale sont actuellement en stage dans le château de La Vandera là où ils ont l'habitude se retrouver, nous vous proposons un petit rappel des 23 sélectionnés par le coach, Lucio Zaramgaba.
Zaramgaba
Gardiens
Allande Agaraberry-18 ans-Breuillet F.C
Eurysthos Cadena- 28 ans- Les Aigles Novis
Antigono Amador-37 ans- Athletic Club

Défenseurs
Alonso Do Marno- 28 ans- Athletic Club
Jonas Botter- 25 ans- FK Union Lullin
Septimio Urrùtia- 28 ans- Bell Vill FC
Aristo Trevisan- 32 ans- Breuillet FC
Cesare Sancti-34 ans- Breuillet FC
Ezra Quirion- 27 ans- Sporting Kronaï
Heracles Bonami- 24 ans- Olympiakos Novigrad
Gaetàn Pugliesi- 17 ans- Sporting KronaÏ

Milieux
Rodrigo Cerna- 35 ans- R.C Sedjan
Roger Azabalbeascoa- 27 ans- R.C Sedjan
Heracles Segura- 29 ans- Kronaï
Atila Aguerre- 31 ans- F.C Baltos
Priam Luca- 29 ans- Racing Solaï
Nathan Muller- 22 ans Breuillet FC

Attaquants
Dorian Bodouin- 20 ans- Breuillet FC
Germain Nweke- 28 ans- RC Sedjan
Tony Mejia- 23 ans- Racing Solaï
Athos Schiavone- 33 ans- FC Baltos
Tarik Aguerre- 24 ans Athletic Club
Amon Barrios- 29 ans- Sporting Kronaï

La composition probable dans laquelle vont débuter nos lions sera la suivante:
Composition probableEn défense on retrouverait le jeune mais très prometteur Allande Agaraberry au goal accompagné des très expérimentés Sancti et Trevisan, ces trois là sont du BFC, meilleur défense du championnat la saison dernière, ce qui donne de belles certitudes. Sur les ailes nous retrouvons Pugliesi, la révélation kronaïenne de cette saison à droite et Jonas Botter le youslévo-maktois à gauche.
Au milieu, Cerna le capitaine et recordman de sélections (119) assurera le rôle de chien de garde dans lequel il excelle ce qui permettra à Heracles Segura, meilleur joueur de la Youslève Ligue cette saison, et Roger de pouvoir s'exprimer pleinement afin de servir ceux de devant.
Justement le premier est Bodouin, jeune star du BFC qui est un véritable électron libre capable de jouer partout au milieu et en attaque, là il sera sûrement utilisé comme ailier gauche. A droitenous retrouvons Germain Nweke le supersonique ailier du RC Sedjan qui pourra servir une autre révélation du championnat youslève, le géant (1m92) Toni Mejia, meilleur buteur du championnat.
Sur le papier l'équipe a l'air d'une solidité sans pareil et semble parfaitement équilibré entre l'attaque et la défense avec de très bons joueurs partout sans parler des remplaçants qui seraient titulaires dans presque toute les autres sélections de la planète.

Cependant beaucoup d'interrogations subsistent, la première d'entre elle étant que ce n'est pas avec une addition de stars que l'on gagne un tournoi mais avec une équipe soudé.
On peut clairement voir une différence de génération entre des joueurs ne dépassant pas les 20 ans et des vieux roublards dépassant les 35 ans parfois. A voir si cette différence d'âge sera problématique pour l'entente et la cohésion et est-ce que des Cerna, des Trevisan ou des Sancti arriveront à tenir le rythme quand on peut se questionner sut le mental des plus jeunes comme AgaraBerry propulsé titulaire tout comme Pugliesi.
Un autre danger est la présence de très forts égos notamment sur le front de l'attaque et au milieu. Roger acceptera-t-il de partager le rôle de créateur avec Bodouin ou Segura ? Schiavone acceptera-t-il de se faire remplacer au poste de buteur par Mejia de dix ans son cadet ?
Et enfin la représentation massive de breuilletois (5/23), de kroniens (4/23) mais aussi de vasques (6 en tout) engendrera peut-être des clans, fléau pour un groupe amené à se supporter pendant presque un mois et demi.

En somme il n'y a que la vérité du terrain qui compte et le prochain match de préparation nous donnera sans doute de plus amples précisions tout en nous rassurant si possible.

Vaillancour s'envole dans les sondages


Presque un mois et demi après le débat à trois opposant Oedipo Abeyta (PS), Maïa Melgar (PE) et Leone Vaillancour (PL) c'est la dernière candidate citée qui récolte les fruits de cette confrontation.
En effet après son triomphe face à ses deux opposants, jugés trop fébrile pour l'une ou trop mou pour l'autre, Leone Vaillancour réalise une percée dans les sondages. Elle qui voyait sa campagne battre de l'aile et Maïa Melgar revenir sur elle possède maintenant près de 3% d'avance sur sa concurrente écologiste. C'est le plus haut score enregistré par la Libéral depuis le début de la campagne.
Ses deux autres interlocuteurs quant à eux s'effondrent dans les sondages et semblent trop loin pour pouvoir revenir à la hauteur de Vaillancour (à part si un retournement de situation complètement fou se produit). Melgar s'est considérablement décrédibiliser en perdant son calme durant le débat et malgré une campagne plus que correcte et de très bons résultats du Directeur du Conseil écologiste actuel Heran Romeretegui qui respecte son programme et gère comme il peut la crise kronienne elle ne pourra sans doute pas rattraper le retard qu'elle a accumulé depuis maintenant un mois. Pour Abeyta c'est différent, son retard est dû à une sorte d'auto-sabotage. En effet le candidat socialiste mène un long travail de sape depuis maintenant presque six mois. Lui qui semblait bien partit pour gagner les élections en début d'année est devenu de plus en plus fantomatique et son débat est à l'image de sa campagne, sa seule intervention marquante a été une remarque considéré comme sexiste par beaucoup d'observateurs (il a en effet reproché à Maïa Melgar et Leone Vaillancour d'être complètement hystérique). Cela se traduit donc par une dégringolade dans les sondages, le socialiste pointe désormais à 16%, son total le plus faible depuis le début de la campagne.

Si maintenant la question n'est plus de savoir qui sera le vainqueur final (les libéraux et Vaillancour sont loin devant et arriveront sans doute au pouvoir pour la première fois le premier octobre). La réelle question est la suivante: avec quel nombre de représentants les libéraux arriveront-ils au Congrès mais surtout quelle sera la composition du Conseil de Leone Vaillancour. Même dans les scénarios les plus optimistes les libéraux dépassent à peine les 25%. Or comme vous le savez, pour constituer le Conseil Vaillancour aurait besoin de l'accord de la moitié des représentants du Congrès et c'est là que ça se complique car il manque donc manque près d'un quart des membres du Congrès aux libéraux pour créer une coalition solide.
Les regards sont donc portés principalement sur Morgane Ibarra, candidate démocrate et alliée naturelle de Vaillancour pour la constitution du Conseil, qui culmine à 15,3% dans les sondages. Du côté libéral, le but est donc d'aider un maximum les démocrates afin de permettre à la coalition démocrates-libéraux d'arriver la plus puissante possible lors de la composition du Conseil.
Cependant les deux partis ne devraient pas à deux dépasser les 50% ce qui signifie donc que les libéraux devraient intégrer un nouveaux parti dans leur nouvelle coalition. La logique voudrait que les écologistes soient rajoutés à l'alliance car ils sont politiquement plus proches que les autres partis des libéraux et qu'ils possèdent à l'heure actuelle près de 17,5% ce qui constituerait un matelas confortable afin d'arriver aux objectifs parlemenaire. Cependant le fait que les écologistes restent hauts dans les scores rimerait avec un plus grand pouvoir parlementaire et donc des exigences plus importantes mais surtout personne n'est dupe, Vaillancour et Melgar se détestent et nous savons bien que quand l'égo s'en mêle...
Les socialistes pourraient alors rejoindre libéraux et démocrates et former un triumvirat parlementaire mais les idées du parti mené par Oedipo Abeyta sont assez éloignés de celles de Leone Vaillancour et du PL et surtout si les socialistes continuent leur dégringolade il ne seront peut-être même plus en capacité d'offrir un nombre suffisant de membres du Congrès pour obtenir la majorité.
Restera alors à se tourner vers la droite, voir l'extrême droite et vers les patriotes qui gagnent du terrain dans les sondages. Mais rien ne nous assure que ces derniers arrivent aussi à obtenir suffisamment de membres du Congrès et il n'est pas exclu que les citoyens mais aussi les parlementaires libéraux et démocrates montent au créneau contre l'arrivée de l'extrême droite au pouvoir.
C'est un choix dur qui s'annonce pour Vaillancour, mais un choix de Directrice...

Nouvelles du jour (01/09/2008):

La dernière ligne droite des législatives

Nous ne sommes maintenant plus qu'à un mois du vote des youslèves afin d'élire leur nouveau Congrès et par la même occasion pour désigner le nouveau Directeur du Conseil de la RFY.
Si tout semble indiquer que ce sont les libéraux menés par Leone Vaillancour qui devraient remporter haut la main ces élections au vue des derniers sondages tout reste possible en sachant que plus aucune enquête d'opinion concernant les élections ne peut être réalisée jusqu'au 1er octobre, date du vote.

Nous vous proposons cependant un petit résumé simple du programme des six principaux candidats :

Leone Vaillancour (PL)La tête de liste du Parti Libéral a pour mesures phares le fait de réduire drastiquement le chômage tout en développement grandement l'industrie militaire, notamment à cause des événements kroniens. Pour cela elle souhaite faire d'une pierre deux coups en incitant grandement les chômeurs de durée moyenne à longue à postuler dans les usines militaires. Les libéraux souhaitent aussi grandement baisser l'impôt sur les grandes fortunes.
L'un des autres projets des libéraux est de "combattre l'obscurantisme et l'oppression où qu'ils soient et peu importe leurs couleurs", comprenez que le PL souhaite faire de la Youslévie un acteur majeur à l'internationale, cela passera par une ouverture au reste du monde que les libéraux exigent depuis longtemps, ces derniers ne cachent désormais plus que le but est, à terme, de rejoindre l'ONC et le CIRASH notamment.

Maïa Melgar (PE)Maïa Melgar et ses compères du Parti Écologiste souhaitent continuer dans la lignée du mandat exemplaire d'Heran Romeretegui en continuant à faire perdurer les acquis environnementaux tout en espérant parvenir a un accord sur l'euthanasie, seul point noir des six ans des écologistes. A l'international, l'heure est aussi à l'ouverture selon Maïa Melgar, qui a pour but de faire perdurer le statu quo entre la Youslévie et Kronos tout en augmentant la capacité militaire du pays sans oublier que tout ne tourne pas autour de ça, seulement contrairement à sa concurrente du Parti Libéral l'écologiste ne souhaite pas forcément faire entrer la Youslévie à l'ONC par exemple et souhaite organiser un référendum sur ce sujet si elle est élue. Une candidature au CIRASH est aussi étudié.

Oedipo Abeyta(PS)Les socialistes menés par Oedipo Abeyta comptent sur un programme hérité de l'ère socialiste de la Seconde République Youslève, qui dura de 1990 à 2002, en perpétuant tout un panel de réformes sociales comme l'augmentation du salaire minimum, la rénovation de nombreux quartiers sur le territoire youslève, la légalisation de l'euthanasie. Certain des plus radicaux du parti, dont Icaro Devisani le jeune loup en vogue à gauche, souhaiteraient également la dépénalisation de la prostitution et une augmentation de l'impôt sur les grandes fortunes même si rien de cela n'est dit dans le programme officiel.
A l'international, les socialistes souhaitent envoyer un message fort en entreprenant une militarisation du pays assez rapide mais en restant indépendant et en ne rejoignant que des organisations internationales scientifiques.

Morgane Ibarra(PD)Les démocrates ont pour objectif principal de créer 7 000 places de prison en plus, de réformer le système d'éducation afin de le rendre plus compétitif. A l'international ces idées sont assez proches de celles du PS, les deux partis étant historiquement les deux rivaux pour le pouvoir en Youslévie, ils sont donc assez conservateur du point de vue international, les "vieux youslèves" étant très attachant à la souveraineté du pays.

Archambeau Lesperance(PP)Le parti des Patriotes et son sulfureux et historique président Archambeau Lesperance souhaitent constitutionnalisé la préférence nationale youslève en privilégiant les citoyens youslèves d'origine youslève dans des domaines tel que le logement ou l'emploi par exemple. Ils souhaiteraient aussi la mise en place d'un système éducatif plus strict et traditionnel fondé sur "la culture youslève". A l'étranger les patriotes souhaitent tous simplement la fermeture des frontières arcanes et kroniennes pour "éviter que les anarcho-communistes viennent empoisonné notre patrie" (quitte a envoyer l'armée selon les dires de Lesperance) tout en rendant de plus en plus dur les conditions d'entrée en Youslévie et en luttant contre l'immigration galopante en provenance d'Afarée notamment.

Hegias Goulet (PC)
Les communistes youslèves souhaitent quant à eux la nationalisation de plus de 500 entreprises à fort revenu tout en augmentant fortement le salaire minimum et l'impôt sur les plus fortunés du pays. Les comparses d'Hegias Goulet, le leader des communistes, veulent aussi le désarmement de la police, mesure approuvée par Icaro Devisani du côté socialiste. Les communistes ne souhaitent pas rejoindre d'organisation internationale mais espèrent sympathiser avec les pays démocratiques et socialistes tout en s'armant en conséquence face aux menaces kroniennes et arcanes potentielles.

Nouvelles du jour (10/09/2008):

Un début de tournoi en demi-teinte pour les lions
La coupe du monde de football a débuté depuis maintenant dix jours et les phases de poules viennent de s'achever. L'équipe youslève, placée dans le groupe C en compagnie de la Volvonie, de la Mache-Silice et du Norstalkian étaient perçus comme les favoris de ce groupe avec les siliciens.

Composition pour le premier matchCependant dès le premier match on a compris que la tâche allait être plus dur que prévue, les hommes de Lucio Zarambaga ont d'abord subis la pression d'une coupe du monde, la plupart des joueurs alignés disputaient en effet leur première compétition internationale. Face aux norstalkien cette inexpérience fit très vite défaut aux jeunes lionceau, qui se virent menés par deux buts à zéro après seulement 20 minutes de jeu.
Tout d'abord à cause d'une grossière faute de main du gardien de but Allande Agaraberry, qui offre l'ouverture du score sur un plateau aux albiens, puis c'est au tour de Pugliesi de tenter un dribble inutile dans sa surface, de perdre la balle et de commettre un penalty dans la foulée.
Alors que la Youslévie avait deux buts de retard et qu'on entendait déjà les détracteurs de Zaramgaba lui reprocher d'aligner des joueurs trop jeune les joueurs sur la pelouse se rebellèrent et commencèrent à jouer un football virevoltant et c'est sous l'impulsion de Roger que les youslèves réduirent le score à la demi-heure de jeu avant d'égaliser sur corner par le capitaine Cerna puis de passer devant juste avant la mi-temps grâce à un une deux entre Boduin et Mejia, le premier ajustant parfaitement le gardien norstalkien.
Au retour des vestiaires c'est encore Boduin qui s'illustre en offrant sur un plateau le but du doublé à Roger, avant le début du tournoi on doutait de la complémentarité de ces deux talents, il ne leur a suffit que d'une heure pour nous rassurer. Alors que l'on pensait se diriger vers une fin de match tranquille les guerriers verts et bleus réduirent la marque en surprenant une défense youslève trop confiante (77'), ce qui donna un dernier quart d'heure suffoquant, Agaraberry devant multiplier les sauvetages (se rattrapant par la même occasion de sa bourde en début de match).
A la fin du match Zaramgaba s'exprima brièvement et répondit aux interrogations des journalistes sur la capacité des jeunes joueurs à pouvoir bien jouer :
" Vous savez je ne suis pas de ceux qui regardent l'âge des joueurs avant de constituer ma sélection ou ma composition, si ils méritent de jouer alors ils joueront. Les deux erreurs de Pugliesi et d'Agaraberry sont fâcheuses et auraient pu nous coûter chez effectivement mais c'est le prix de l'apprentissage et il vaut mieux qu'ils apprennent lors de ce premier match que pendant les phases à éliminations directes, je connais leurs qualités et je sais qu'ils nous serons d'une aide plus que précieuse pour la suite et ils ont toute ma confiance".

Pour ce deuxième match opposant la Youslévie à la Manche-Silice, c'est la même équipe qui est alignée par Zaramgaba. Les lions ont la possibilité de se qualifier si ils gagnent et même la quasi certitude de finir premier du groupe si la Volvonie perd face au Norstalkian.
Mais attention, en face c'est la Manche-Silice, une autre favorite de la compétition qui se dresse sur le chemin des youslèves, il faudra redoubler de talent et de vigilance pour se débarrasser de ces siliciens.
Et tout commence pour le mieux, même si les hommes en doré n'ont pas le ballon il leur suffit d'une contre attaque éclaire initié sur le flanc droit par pugliesi avec un jeu en triangle entre Mweke et Segura pour permettre à Tony Mejia de se mettre en position de frappe, le meilleur buteur de la saison 2007/2008 avec Solaï en Ligue Youslève ne se fait pas prier et ouvre son compteur but.
Malheureusement, à force de reculer et de laisser le ballon aux siliciens, ces derniers punissent nos joueurs avant la mi-temps d'une action sublime qui montrent une fois de plus le talent indéniable des adversaires du jour.
On pensait alors que le match allait tourné en faveur des siliciens, mais c'était sans compter sur la force de mentale de cette fière équipe qui au retour de vestiaires ne fit qu'une bouchée de ses opposants. Virevoltant, les Boduin, Roger et Segura multipliaient les combinaisons, les passes et les dribbles de grande classe ce qui permit à Mejia de se retrouver une fois de plus face aux buts et de convertir cette nouvelle occasion (57').
Les lions dorés ne s'arrêtent pas là et sur une nouvelle action collective de toute beauté c'est Botter qui centre pour Mweke qui n'a plus qu'a pousser au fond (66'). La furie blanche et or continue encore avec Mejia qui s'offre un triplé d'une reprise de volée acrobatique qui fera sans doute le tour du monde (69'). Les siliciens sonnés par cette avalanche de but réduisent la marque dans le temps additionnel mais trop tard, cette défaite les condamnant en plus a rentrer chez eux sans découvrir les huitièmes de finale.
4-2 score final, les youslèves ont faits très forte impression et sont qualifiés pour les huitièmes de final et pourront même se permettre de perdre leur prochain match avec moins de deux buts d'écarts parce que de son côté la Volvonie a déjoué et doit s'incliner face au Norstalkian.

Les youslèves peuvent célébrer, ils sont qualifiés un match avant la fin des phases de groupe en jouant très bien
Pour finir cette première phase du tournoi, c'est une équipe remanié qui va faire face à la Volvonie, les lions étant déjà quasiment assuré de finir premier du groupe.
Au goal on retrouve le vétéran Antigono Amador, ancien taulier de la sélection, 37 printemps et il devient donc le plus vieux joueur à disputer un match de coupe du monde, il est d'ailleurs le capitaine du jour. En défense la charnière centrale breuilletoise est remplacée par Septimo Urrutia et Ezra Quirion, deux joueurs promis à remplacer les titulaires habituels se faisant vieux. Pugliesi reste sur le terrain quand Jonas Botter est substitué par Alonso Do Marno à droite.
Au milieu les trois titulaires Cerna, Roger et Segura laissent leurs places à Atila Aguerre, Priam Luca et Nathan Muller.
Enfin en attaque le trio Aguerre, Schiavone et Barrios est titularisé pour laisser souffler les titulaires.
Le match démarre sur un faux rythme, les youslèves n'ayant pas forcément besoin d'attaquer et la Volvonie étant à la fois peureux de se faire surprendre mais aussi peut-être trop limités pour faire quelque chose. Cependant, en ouvrant le score juste avant la mi-temps sur une action anodine mal négociée par le bloc youslève, les volvoniens touchent du doigt une qualification en huitième.
Au retour des vestiaires les lions mettent une énorme pression sur les buts volvoniens et c'est un magnifique coup franc de Nathan Muller qui vient débloquer la situation. Le breuilletois confirme qu'il est une alternative plus que crédible au milieu ou même sur le front offensif.
Le match se débloque à partir de ce moment là et devient assez décousue et alors qu'on pensait que les deux équipes se quitteraient sur un match nul, le capitaine volvonien surgit sur le dernier coup de pied arrêté du match pour arracher la victoire sur le fil et donc la qualification.
Ce revers, même si il est fâcheux, ne change heureusement rien pour les youslèves qui affronteront le Bochizuela en huitième de finale, un gros morceau donc mais nos hommes en or et blanc arrivent avec des certitudes tirées de ces trois matchs déjà très intéressants et intenses.

Nouvelles du jour (18/09/2008) :

Six ans avec Romeretegui : le bilan
1er octobre 2002, avec à un programme progressiste et écologue, et grâce à l'appui de la communauté vasque et des jeunes électeurs, Heran Romeretegui devient le quatrième Directeur du Conseil de la Seconde République Fédératrice de Youslévie. 6 ans plus tard, les cheveux ont reculés sur le crâne du Directeur et il est temps pour lui de rendre le tablier, mais que retenir de ce sextennat qui aura marqué un tournant dans l'histoire de la RFY. Nous nous permettons de dresser ici un petit bilan de ces six dernières années en heranie.

Tout d'abord qui est Romeretegui ? Né en 1960 à Kronaï de deux parents vasques par chacun de leurs parents, Heran est un jeune homme sérieux et intelligent et monte petit à petit les échelons du parti socialiste youslève mais voyant son avenir bloqué par de nombreux poids lourds du parti il rejoint les écologistes en 1990 et devient son leader pour les élections législatives de 2002.

A partir de là tout s'enchaîne très vite et les Écologistes, mené avec enthousiaste par leur nouveau leader, grimpe aux sondages en dépassant rapidement le seuil des 10%, score jamais atteint auparavant par les Écologistes. On peut résumer cette ascension à trois points.
Le premier de ces points est le fait que Romeretegui ai charmé de nombreux électeurs de gauches, que ce soit des socialistes ou des communistes. En effet, et alors qu'auparavant les différents candidats écologistes mettaient surtout l'accent sur la partie environnement de leurs programmes, Romeretegui et ses comparses du PE ont aussi soulignés très souvent (allant jusqu'à faire parfois passer au second plan les parties écologiques) les réformes sociales, comme l'abolition de la peine de mort ou la dépénalisation du cannabis. Ces idées ont séduits les socialistes déçus par l'inertie du parti au pouvoir depuis 12 ans et les communistes trouvant Hegias Goulet peut-être trop vieux-jeu.
Le second point est la mobilisation des vasques, habitués eux aussi à voter à gauche ou même ne pas se rendre aux urnes ces derniers ont trouvés en Romeretegui un porte parole idéal, et quant aux réticences sur ses origines le candidat eu cette phrase légendaire " je suis vasque car youslève, je suis youslève car vasque" qui finît de convaincre les plus réticents des deux côtés. D'ailleurs de nombreuses personnalités du sport et du divertissement d'origine vasque ont soutenus publiquement le candidat de l'époque.
Enfin on peut remercier Romeretegui pour avoir permis aux jeunes de s'intéresser à la politique. Ces derniers se sont en effet très fortement mobilisés pour les causes écologiques et sociales que défendaient H.R comme on le surnomme aussi. Cette mobilisation se traduisit par le fait que presque un 18-35 ans sur trois ai voté pour le candidat écologiste.

Et le 1er octobre 2002 ce sont donc les Écologistes qui dépassent d'une courte tête les Libéraux, déjà menés par Leone Vaillancour. Romeretegui est donc propulsé chef d’État, une première pour un vasque. Il devient aussi le plus jeune Directeur du Conseil du pays à 42 ans. Il s'allie aux socialistes et aux communistes pour former une coalition majoritaire au sein du Congrès, pour un siège seulement, c'est seulement la deuxième fois de la Seconde République qu'un Conseil n'est constitué que de partis d'un seul bord politique, la première fois étant après les élections législatives de mi-mandat d'Elio Cerda (les socialistes avaient récoltés 35% des voix ce qui reste à ce jour le record pour un seul parti aidant bien à créer une coalition des gauches).

La première partie du mandat de Romeretegui est le moment que choisissent les écologistes pour faire débattre l'un des projet de loi phare du programme : la mise en place d'une Constitution écologique qui sera inclue au Code Pénal. Les débats sont tendus et le vote se conclut favorablement pour quatre voies, les socialistes et communistes ayant fais bloc comme convenu.
Ensuite rien de spécial, les écologistes ont dû laisser du champ à leurs compères de coalition en acceptant des mesures tel que la hausse des revenus à la retraite mais à part ça la suite fut assez tranquille et c'est logiquement qu'aux élections de mi-mandat les écologistes gagnent une poignée de sièges au Congrès. Cependant les communistes et les socialistes chutent suite aux scandales d'arrangements et de pots de vins du dernier gouvernement avant Romeretegui. Romeretegui doit alors composer avec et change de coalition en virant les communistes du Conseil et en y ajoutant les Libéraux afin de conserver une certaine majorité cette fois plus forte numériquement mais moins fidèle.
La seconde partie de mandat est compliquée car le Congrès refuse tout d'abord la dépénalisation du cannabis avant de l'accepter mais seulement à des fins thérapeutiques puis vote contre l'euthanasie mais accepte le projet de loi visant à abolir la peine de mort.
Mais ce dont on se rappellera de la deuxième partie de mandat d'H.R est la chute vers le communisme de Kronos et de la prise de pouvoir de Calabraise.
Dès le début de ces événements Romeretegui est monté au créneau en condamnant fermement les actes de Calabraise et ses pairs, leurs demandant de revenir à la raison et en rattrapant la bourde d'Abeyta qui a proposé aux kroniens de venir en Youslévie ce qui déclencha la colère du dictateur communiste. Le Directeur du Conseil a aussi su garder la tête froide quand l'armée kronienne se déploya près de la frontière et arriva même à désamorcer une désescalade en obtenant de Calabraise l'ouverture d'un corridor de sécurité permettant aux ressortissants de chaque pays de retourner chez eux librement et sans risquer la mort.
A l'international Romeretegui a su déployer ses talents diplomatiques afin de construire une amitié ayant l'air durable avec le Royaume-Soudé, constituant l'alliance youslève, ou encore avec Fortuna et Saint-Marquise. Cette politique ne devait pas avoir lieu d'être initialement mais la "situation kronienne" comme l'a surnommé H.R a accéléré l'ouverture au monde de la Youslévie en mal d'allié. Cette ouverture a d'ailleurs accentué la popularité du vasque au sein des électeurs en renforçant l'image progressiste qu'avait Romeretegui.

En somme et même si au niveau du programme tout cela reste très mitigé, peu de lois passées et de nombreuses concessions à cause d'alliances soit trop peu majoritaire soit instable, on retiendra du sixtennat de Romeretegui la bonne gestion de la crise kronienne, le début de l'ouverture youslève, la Constitution écologique ou encore l'abolition de la peine de mort. Ces bons points font de lui le second Directeur le plus populaire à la fin de son mandat (derrière l'éternel et intouchable Elio Cerda) avec près de 73% de satisfactions chez les youslèves. Le vasque risque de marquer durablement et positivement le poste de Directeur du Conseil et de faire beaucoup de tort à son (ou SA) successeur en plaçant désormais la barre très haute.

Nouvelles du jour (26/09/2008) :

Une montagne de regrets
La compétition s'arrête là pour les lions dorés. Victimes de ce qui a fait leur force durant cette compétition, la jeunesse et la fougue.

Tout d’abord recommençons par là où nous nous sommes arrêtés c'est à dire en huitième de finale. Les youslèves premiers de leur groupe avec une attaque de feu mais une défense friable se frottent au Bochizuela. Et tout ne se passe pas comme prévu, surpris dès la quatrième minute par des bochizueliens survoltés les lions sont à deux doigts de prendre un second but mais résistent tant bien que mal. Mais sur une action anodine Macos Gaos, le gardien bochizuelien, reçoit le ballon en retrait mais loupe son contrôle et voit le ballon mourir dans ses buts.
Le rapport de force s'inverse complètement et au retour des vestiaires il ne faut qu'une trentaine de secondes à Roger pour trouver une fois de plus le chemin des filets et faire repasser ses coéquipiers devant. Et c'est finalement Nathan Muller, entré à la place de son coéquipier breuilletois Boduin, sur une contre attaque magistrale en toute fin de match qui vient valider la qualification youslève.
Les joueurs peuvent s'estimer chanceux mais il en faut bien un peu parfois, en tout cas ce sont les clovaniens qui se retrouveront sur la route des youslèves.

Après un long voyage du Grand Kah au Burujoa, les lions affrontent la Clovanie et c'est un match ultra serré et fermé qui a lieu. C'est sans doute le match le plus irrespirable du tournoi. La bataille du milieu est féroce et Cerna, le capitaine légendaire de la sélection, écope d'un carton jaune qui signifie une absence pour la demi-finale à cause d'une accumulation de carton jaune. On peut aussi chaudement remercier Agaraberry, le jeune gardien à peine majeur qui avait fauté au premier match s'est depuis bien rattrapé, notamment sur ce match où il compte pas moins de dix parades à la fin du temps réglementaire, à noter aussi le très bon match du gardien clovanien qui aura longtemps écœuré les attaquants youslèves.
Tout ce beau monde va donc aux prolongations et sur un corner à la 106ème en faveur de la Youslévie, un défenseur adverse semble dégager le ballon de la tête mais l'arbitre lui voit tout autre chose, pour lui son coéquipier met la main et c'est un pénalty qui est accordé. Malgré les contestations rien n'y fait, le pénalty est maintenu et il ne fallait pas donner de meilleur occasion à Roger qui se charge lui même de transformer le pénalty d'une panenka sublime. Le tachita peut exulter, son geste va rentrer dans la légende et il offre une demi-finale à son équipe, il n'a que 27 ans mais tous s'accordent à dire qu'il a déjà marqué le football youslève.
Quoi qu'il en soit c'est bien les 23 joueurs de la sélection qui fêtent cette qualification en demi, l'objectif est remplit et Zaramgaba a d'ors et déjà gagné son pari.

Roger exulte après sa panenka déjà légendaire, il envoie la Youslévie en demi et est le meilleur joueur du tournoi (4buts et 4 passes décisives)

La demi-finale donc. La Youslévie est prévenue, le Finnevalta est un adversaire plus que redoutable et tout laisse à penser que ce match sera âpre et rude. De plus l'absence de Cerna pour suspension est inquiétante.
Mais à la surprise générale les youslèves débutent le match de la meilleur des manières et ouvrent le score dès la 5ème minute par l'intermédiaire de Tony Mejia, le joueur de 22 ans étalant toute son habilité et sa classe dans la finition.
Une demi-heure plus tard c'est le buteur qui se transforme en passeur, Mejia décale en effet parfaitement pour Boduin qui conclut froidement et permet aux youslèves de mener deux buts à rien à la mi-temps. A la mi-temps tout le monde est persuadé que la Youslévie est déjà en finale, le finnevalta à l'air fatigué et ne tente rien de dangereux, et ce sentiment est décuplé par l'entame de seconde période pareil à la première.
Mais... à la 56ème minute c'est Arni Taarpi qui vient réduire le score sur une très mauvaise passe de Trevisan. Les joueurs auraient pu voir venir ce qui allait arriver. Mais rien n'y fait, comme dit au début de l'article, cette équipe jeune et fougueuse a péché d'inexpérience et quand Tarpi met le doublé d'un geste énorme, une bicyclette de toute beauté, la confiance a changé de camp et ce qui devait arriver arriva, les youslèves à force de subir laissent trop de place à Tarpi qui peut armer sa frappe qui file en lucarne. Les finnois peuvent exulter et les youslèves pleurent. Tous sont désespérés, comment en menant 2-0 à la mi-temps on peut laisser filer une qualification en finale ?
Il y bien évidemment l'argument de la jeunesse cité auparavant, mais comment expliquer la noyade de Sancti et Trevisan la charnière hyper expérimenté ? On peut aussi expliquer ça par l'absence sur le terrain du meneur d'homme Cerna qui n'était pas là pour galvaniser ces joueurs et pour les remettre en confiance après un but. Il ne faut pas non plus enlever aux joueurs du Finnevalta leur mérite, personne à par eux y croyait mais ils ont rendu l'impossible réalité.

Ici au pays les mines sont grises ce matin, surtout après l'annonce de la retraite internationale de Schiavone, Sancti et Amador et sans doute celle de Cerna qui aimerait quand même dire adieu à la sélection de manière plus solennelle. Mais par delà cette montagne de regrets, un horizon magnifique s'annonce, les meilleurs joueurs ont encore de belles années devant eux (Roger, Trevisan) et une génération qui s'annonce doré (Agaraberry, Pugliesi, Muller, Boduin...).
Il faudra passer par dessus cette désillusion mais avec un coach comme Zaramgaba, des jeunes survoltés et tout une sélection revancharde on prut déplacer des montagnes.

Nouvelles du jour (02/10/2008) :

Les Libéraux triomphent, Vaillancour première Directrice
1er octobre, 21h59. Après 9 mois de campagnes à rebondissements, les élections législatives s'apprêtent à dévoiler la composition du Congrès pour les trois prochaines années ainsi que le prochain dirigeant du pays pour les six ans à venir. Même si on a une petite idée de l'identité du vainqueur, le Parti Libéral mené par Leone Vaillancour semble devant d'une large tête dans la plupart des sondages, on se rappelle de cas où les bookmakers s'étaient très largement trompé.
Mais voilà que les dix coups signifiant qu'il est 22 heures sonnent. Les chaînes de télévision dévoilent alors la nouvelle composition du parlement... et c'est une marée jaune qui s'abat sur le Congrès, plus de 25% et plus de 250 membres au parlement (même si au fur et à mesure de la soirée ce nombre descendra jusqu'à 246 au final). On se doutait de la victoire des Libéraux, mais avec une telle marge peu avaient prédis cela. Derrière on retrouve le Parti Écologiste de Maïa Melgar à 18% (177 sièges), les Démocrates de Morgane Ibarra quant à eux ont réussis leur pari, dépasser les socialistes d'Oedipo Abeyta (16.09% pour les premiers 15.46% pour les second, ce qui se traduit par 156 et 150 sièges). Les Patriotes se consolident et confirment les percées des dernières élections (10%, 99 sièges), mais ne dépassent pas les 100 membres au Conseil à cause des événements en Arcanie, quand les Communistes, souffrant de la situation kronienne, font le pire score de l'histoire de la Seconde République avec 7% soit 70 sièges.
Les partis autonomes Yous et Lèves réalisent un score très faible comme prévu, les deux partis scorent même pas 3% à eux deux et récoltent 27 sièges en tout.



Après cette visualisation, c'est le portrait de Leone Vaillancour qui s'affiche sur les écrans des youslèves. La meneuse libérale devient la première Directrice de l'histoire de la République Youslève, une performance historique qu'elle avait bien faillit réalisée il y a six ans mais c'était Romeretegui du P.E qui l'avait battu d'une courte tête en devenant le premier Directeur vasque de la RFY, déjà un symbole.
En parlant de Romeretegui justement, ce dernier laisse une lourde tâche à Vaillancour. Cette tâche est de mieux faire que lui, il est en effet adoré dans l'ensemble et cette popularité qui a permit en partit un score aussi haut du P.E à ces législatives.
Le fait que Vaillancour soit la première femme Directrice du Conseil est aussi bien un symbole, un honneur, un danger car elle risque d'être résumée à ça mais aussi une pression supplémentaire et cela peu lui porter préjudice, on connaît la misogynie dont peu faire preuve le milieu politique, on n'oublie pas la phrase d'Oscar Cressac : "le seul moyen pour qu'une femme soit Directrice c'est qu'elle soit un homme". Cette phrase datant d'il y a 20 ans est symptomatique de la vision qu'on peut avoir de la femme dans ce milieu majoritairement masculin mais à le mérite de mettre le doigt sur quelque chose d'autre. En effet Vaillancour a petit à petit troqué des vêtements féminins pour des blazers par exemple, ce changement de style est peut-être une volonté de faire plus viril, de se rendre moins femme contrairement à sa principale concurrente Maïa Melgar, souvent dévalorisée pour avoir porter des robes ou d'autres habits plus féminins. Quoi qu'il en soit c'est une nouvelle étape dans l'Histoire Youslève et Vaillancour va tenter de le relever.

Leone Vaillancour triomphe et devient la première Directrice de l'histoire de la RFY

A noter que les Libéraux sont pour la première fois de la Seconde République aux commandes. Ce parti plutôt jeune et assez peu expérimenté va devoir gérer la crise kronienne tout en tentant de réaliser son programme : réduire drastiquement le chômage tout en développement grandement l'industrie militaire, justement à cause des événements kroniens. Pour cela elle souhaite faire d'une pierre deux coups en incitant grandement les chômeurs de durée moyenne à longue à postuler dans les usines militaires. Les libéraux souhaitent aussi grandement baisser l'impôt sur les grandes fortunes afin d'inciter les plus riches à investir. L'un des autres projets des libéraux est de "combattre l'obscurantisme et l'oppression où qu'ils soient et peu importe leurs couleurs", comprenez que le PL souhaite faire de la Youslévie un acteur majeur à l'internationale, cela passera par une ouverture au reste du monde que les libéraux exigent depuis longtemps, ces derniers ne cachent désormais plus que le but est, à terme, de rejoindre l'ONC et le CIRASH notamment.
Voilà ce qui attend les youslèves mais surtout les Libéraux pour les six ans à venir, seulement c'est bien d'être arrivé au Conseil, reste à savoir avec qui le partager. Les Démocrates, second vainqueurs des législatives sur le plan des objectifs, semblent logiquement être les premiers à qui Vaillancour et ses amis vont donner leurs confiance, mais cela ne suffira sans doute pas. Il manquera en effet une centaine de sièges pour obtenir une majorité au Congrès, et pour ça Vaillancour devrait choisir entre les Socialistes et les Écologistes, les premiers ont un programme assez différent que celui des Libéraux et s'allier les uns aux autres serait synonyme de sacrifices, les seconds sont déjà plus proches idéologiquement mais la rivalité est tellement importante entre Maïa Melgar et Leone Vaillancour que cette dernière devrait selon toute vraisemblance se passer de la première et des Écologistes.
Vaillancour a aussi confirmé qu'elle n’appellerait pas Archambeau Lesperance, président des Patriotes, quand l'absence des communistes est assez logique et prévue.

Une page se tourne, il faudra faire le deuil du superbe mandat de l'irremplaçable vasque Romeretegui pour laisser de la place à Vaillancour. Un nouveau jour se lève sur la République Fédératrice de Youslévie, reste à savoir si celui-ci sera radieux.

Nouvelles du jour (06/10/2008) :

Vaillancour annonce le Conseil, les socialistes et démocrates au gouvernement

Nous sommes presque une semaine après l'annonce de la victoire des Libéraux et le sacre de Leone Vaillancour et nous connaissons désormais la première composition du Conseil de la RFY sous Vaillancour.
Cette dernière a en effet tenu son premier discours en tant que Directrice de la RFY et a annoncée quels groupes politiques accompagneront les Libéraux au Conseil.
Sans surprise les Démocrates sont de la partie. Morgane Ibarra devient la Seconde du Conseil et est accompagnée de 3 autres de ses compères du PD.
Plus surprenant, ce sont les Socialistes qui font leur entrée, Vaillancour a donc fait une croix sur les Écologistes, sans coute à cause de sa rivalité ave Maïa Melgar. Oedipo Abeyta est donc au Conseil sous les ordres du troisième Directeur consécutif, il fait partie du gouvernement youslève depuis douze ans. Avec lui Icaro Devisani et Anna Lamare sont les deux autres représentant du PS au Conseil.
Ce Conseil est donc composé de 13 membres, comme le veut la Constitution, 6 libéraux (en comptant Vaillancour), 4 Démocrates et 3 Socialistes.

Avec une coalition Socialistes-Libéraux-Ecologistes, Vaillancour s'adjuge 552 sièges au Congrès soit une majorité assez large (majorité de 89 sièges) mais va devoir faire des concessions notamment aux Démocrates et à Morgane Ibarra, les Socialistes eux auront toujours une épée de Damoclès car ils peuvent se faire remplacer par les Ecologistes à tout moment, les Libéraux devront quand même lâcher du lest, notamment sur la diminution des impôts sur les plus fortunées.
Le Congrès se réunira pour la première fois demain et la validation de ce premier Conseil "léonien" devrait être le premier vote pour ce tout nouveau Congrès.

Composition complète du Conseil :

Leone Vaillancour (PL)- Directrice du Conseil
Morgane Ibarra (PD)- Seconde du Conseil
Oedipo Abeyta (PS)- Secrétaire aux Affaires Intérieures
Hermione Aviles (PL)- Secrétaire aux Affaires Etrangères
Hector Heraclion (PL)- Secrétaire aux Affaires Économiques
Hornella Trevisano (PD)- Secrétaire à l'Education
Icaro Devisani (PS)- Secrétaire à la Santé
Xalbat Ballesteros (PL)- Secrétaire au Travail
Iris Amorrebieta(PL)- Secrétaire à l'Agriculture
Lucio Salas(PL)- Secrétaire à la Culture
Salazar Carrera(PD)- Secrétaire à la Justice
Dedalo Berrios(PD)- Secrétaire au Sport
Anna Lamare (PS)- Secrétaire à l’Écologie

Nouvelles du jour (18/10/2008) :

La Youslévie candidate officiellement au CIRASH

C'est par un communiqué très sobre qu'on a appris que la RFY allait candidater officiellement pour une place au sein du Congrès International des Recherches Archéologiques, Spatiales et Humaines (CIRASH).
Le Conseil, réunit cette matinée a en effet délibéré sur cette question, les treize membres ayant votés à l'unanimité pour rejoindre cette organisation ayant pour but la facilitation des recherches sur tous les domaines mais aussi l'harmonisation des techniques scientifiques. Si la Youslévie est accepté au CIRASH elle pourra bénéficier de ces avantages en acceptant en contrepartie de recevoir des études sur le territoire youslève.
Cette candidature faisait partie du programme des Libéraux et de Leone Vaillancour aux dernières élections législatives. La Directrice youslève envoie deux messages, le premier est qu'elle fera tout pour réaliser son programme, et ceux le plus rapidement, et aussi que la Youslévie va s'ouvrir au monde conformément aux événements récents, aux prises de contact de Romeretegui avec certains pays étrangers ainsi qu'aux vœux de Leone Vaillancour.
Seulement on peut critiquer le fait que la Directrice n'ai pas fait appel au Congrès, certes le fait que cette décision soit votée uniquement par le Conseil n'est pas illégale mais ça renvoi une image assez gênante de ce nouveau gouvernement qui chercherait à faire cavalier seul à peine arrivé au pouvoir.
La principale opposition au trio Socialistes-Libéraux-Démocrates sont maintenant les Écologistes menés par Maïa Melgar, Heran Romeretegui ayant pris du recul sur sa vie politique après six années éreintantes, ont donc réagis par l'initiative de leur cheffe :

"Nous trouvons cette décision non seulement hâtive, car elle s'est visiblement déroulée sans grande concertation auprès du Conseil lui même et car elle arrive après seulement trois semaines de mandat, mais aussi antidémocratique car ne pas passer par le Congrès pour une telle décision, qui influencerait la vie des youslèves, est dans le flou de notre Constitution, or dans ces cas-là le Conseil fait appel aux membres du Congrès, enfin c'est ce que nous les Écologistes avons fait durant les six dernières années. De plus le fait que l'annonce de cette candidature ai été faite par un simple communiqué anodin renforce ce sentiment de gêne que nous avons, on dirait que Vaillancour et ses collègues du Conseil ont tentés de faire passer cela de façon à ce que personne ne le voit et nous trouvons cela franchement dérangeant".

Les autres partis de l'opposition ont aussi condamné sur la forme mais aussi sur le fond, contrairement aux Écologistes, cette candidature.

Giorjio Almanohi en Youslévie ?
Selon toute vraisemblance le leader fasciste arcan, commanditaire de l'attentat du Théatre aux Canards de Naviss Giorjio Almanohi serait en Youslévie. Il aurait en effet passé la frontière constitué par les Arcaves sans encombres, la chaîne de montagne constituant en effet une frontière très escarpé avec de nombreux sentiers non surveillés ayant servis en servant encore à toute sorte de trafic.
Le Conseil n'a pas encore communiqué dessus, nous n'avons pas plus d'informations, sans doute Leone Vaillancour ou Oedipo Abeyta, le Secrétaire aux Affaires Intérieures, ne souhaitent pas affoler inutilement les populations déjà suffisamment angoissées par ce qu'il se passe à Kronos.
Giorjio Almanohi pourrait aussi bien être aux alentours des Saisies qu'à Baltos. Il aurait même pu traverser une autre frontière, celle du Royaume-Soudé côté Youslévie de l'Est mais sans doute pas vers Kronos qui serait un endroit encore plus hostile pour un fasciste, Le fait qu'il ait quitté le pays par voie aérienne ou maritime sous un faux nom n'est pas exclure.
Nous connaissons assez peu l'homme, il est en effet très discret et l'Arcanie n'a découvert son implication que très récemment, mais il ne semblerait pas qu'il projette de s'attaquer à la Youslévie, il agit en effet en groupe en déléguant le sale boulot à des sbires et si il voulait faire un dernier attentat il serait resté en Arcanie. Cependant l'hypothèse d'une attaque solitaire et suicidaire reste malgré tout possible, après tout notre homme est un illuminé ayant déjà commit de nombreux forfaits.
Nous ajoutons une photo de Almanohi, et si vous pensez apercevoir cette personne, n'agissez pas seule il est dangereux et potentiellement armé donc appelez plutôt les forces de l'ordre.

Nouvelles du jour (09/12/2008) :

Vers une candidature à l'ONC ?
Leone Vaillancour et les Libéraux ont l'air d'amorcer le début d'une campagne pro-ONC
Depuis quelques temps tout porte à croire que les Libéraux menés par celle qu'on ne présente désormais plus, la fameuse Leone Vaillancour, ont enclenchés la seconde en ce qui concerne une des promesses phare du programme qui a amené à leur élection il y a de ça deux mois. En effet quand la Secrétaire aux Affaires Etrangères, Hermione Aviles multiplie les mots doux avec ses homologues de l'ONC on peut alors facilement deviner ce qui n'était qu'une promesse de campagne il y a quelques semaines.
Cette promesse de campagne n'est autre que l'adhésion (ou en tout cas la candidature) de la Youslévie à l'ONC, l'Organisation des Nations Commerçantes, une fédération économique mais aussi militaire de pays de tous les continents.

Ça fait longtemps que les Libéraux lorgnent sur l'ONC, ça serait une magnifique vitrine pour le pays et permettrait à la Youslévie de rentrer dans la cour des grands.
Une adhésion à l'Organisation des Nations Commerçantes permettrait aussi à la Youslévie de connaître une croissance exponentielle en grande partie grâce aux exportations et importations qui résulteraient de l'entrée dans cette organisation très fermée sans oublier la protection militaire de pays comptant parmi les plus puissants du monde, ce qui ne serait sans doute pas une mauvaise chose au vue de la situation en Eurysie, cette dernière étant en train de devenir une poudrière sans nom.

Cependant une adhésion à une organisation considéré par beaucoup comme impérialiste aurait sans doute aussi des désavantages pour la Youslévie. La première d'entre elle serait que nous voyons beaucoup de portes se fermer après avoir rejoint une confédération qui a su se faire pas mal d'ennemis depuis sa naissance. Ensuite quel sera le rôle d'un Etat comme la Youslévie, qui nous le rappelons ferait partie des moins développé de l'ONC si jamais elle y adhère, juste devant le Vogimska et Makt. Ne risquons nous pas de devenir des pions pour des nations bien plus puissantes. Et enfin est-ce que les affaires paltoterranes ou nazuméennes sont nos affaires, c'est une question qui mérite d'être posée car une implication dans l'ONC serait aussi synonyme de potentiels déploiements dans des conflits à l'autre bout du globe.
Cette idée en ferait frémir de plaisir plus d'un au Conseil (coucou les Libéraux) tout en faisant trembler les autres (en l'occurrence les Démocrates et Socialistes)

Mais comment s'y prendraient les Libéraux pour faire accepter aux deux autres membres de la coalition occupant actuellement le Conseil de voter en faveur d'une adhésion à l'ONC ? Si on rajoute au fait que Vaillancour a répéter a de maintes reprises durant la campagne des législatives que cette candidature était un objectif à long, et non pas à court, terme.
Et bien tout simplement en faisant de la politique, en laissant le champ libre aux Démocrates afin de mener comme ils veulent la réforme de l’éducation qui leur tient tant à cœur et en lâchant du lest sur des questions sociales afin de faire plaisir aux Socialistes. Par exemple la suppression de l'impôt sur la fortune devrait se voir sacrifier afin de faire passer une pilule qui ressemble quand même beaucoup à un suppositoire pour des Démocrates et des Socialistes n'ayant pas forcément signés pour avoir à mener cette politique tout de suite.
Cependant un espoir reste afin de reporter, du moins un peu les échéances, et cet espoir s'appelle le référendum. En effet si deux tiers des membres du Congrès votent en faveur d'un référendum alors le peuple youslève sera appelé aux urnes dans le mois qui suit afin de statuer sur cette question

En somme cette histoire d'ONC va donner des migraines à l'ensemble de la classe politique youslève, qui ne s'attendait pas à devoir trancher sur cette question de sitôt, mais aussi peut-être aux youslèves trop peux habitués à devoir non seulement décider eux mêmes sur des question politiques et encore moins sur ce genre de choses qui concernent la diplomatie internationale, discipline encore abstraite chez nous.

Nouvelles du jour (10/01/2008) :

Résumé de l'interview événement de Leone Vaillancour

Ca y'est, nous sommes en 2009. 2008 aura été pleine surprise et aura vu Leone Vaillancour ainsi que les Libéraux triompher aux législatives.
Justement l’anniversaire des 100 jours de l’élection correspond presque parfaitement avec la nouvelle année. C’est donc l’occasion pour Leone Vaillancour de revenir sur ces premiers mois de mandats sur les deux principales chaînes de la télévision youslève. Sans tabous et sans détours, elle a abordé tous les thèmes chauds du moment.
Les meilleurs instants sont résumés ici.

Kronos et la Loduarie



« JournalisteComment sont en train d’évoluer les relations avec Kronos ?

Vaillancour - Bien, très bien même. Baldassare Calabraise est revenu vers nous afin d’entamer des pourparlers pour peut-être, éventuellement, entamer un retrait des troupes de notre frontière commune.
Cependant, nous avons été très clairs là-dessus, nous les Libéraux. Premièrement, nous ne discutons pas avec les dictateurs, les assassins ou quoi que ce soit. Deuxièmement, c’est Calabraise lui-même qui a posté ses troupes à la frontière. Nous avons ensuite fait de même par mesure de sécurité. C’est donc à lui de les enlever en premier, nous nous n’attendons que ça.

- Mais vous êtes consciente que vous venez de sacrifier une chance inespérée de faire redescendre les tensions une bonne fois pour tou…

- Mais vous pensez qu’il n’y aura plus de tensions une fois que les armées seront rentrées chez elles, nous devons rester sur le qui-vive avec ces gens là. De plus nous avons martelé sans cesse depuis le début de cette crise que la discussion avec les communistes kroniens était impossible, ce n’est pas maintenant que nous allons faire marche arrière.

- Et qu'en est-il de la Loduarie ? Il semblerait que cette dernière ai approché la RFY, n’est-ce pas ?

- C’est le cas en effet. C’était prévisible, Kronos et la Loduarie sont à l’UNCS et ont les mêmes goûts pour l’oppression. Lorenzo, le secrétaire général du parti communiste loduarien a lui aussi tenté une médiation mais nous ne sommes pas dupes, cette médiation était cousue de fils blancs et nous en serions sortis grands perdants. En plus nous ne jugeons pas nécessaire de négocier avec la Loduarie pour les mêmes raisons que Kronos. Visiblement, Lorenzo n’a pas aimé et nous a encore menacé mais rassurez vous, jamais, au grand jamais il ne mettre ses menaces à exécutions. Il a trop peur des conséquences tout comme Calabraise d’ailleurs.

- Mais vous êtes conscientes que certains de nos concitoyens peuvent êtres effrayés de savoir que les nations les plus agressives du monde soient en de très mauvais termes avec notre pays?

- Non.

- Ah bon ?

- Non, non absolument pas. Ils sont agressifs comme vous l’avez dit mais pas dangereux. Leurs menaces ne seront pas mises à exécutions, ils ont trop peurs des conséquences et des représailles de la communauté internationale. Nous nous sommes faits de nombreux amis bien plus puissants que ces deux nations, et ces amis n’hésiteront pas à punir Calabraise et Lorenzo, et les deux le savent très bien.


Les relations internationales et l’ONC :


- Vous en avez parlé tout à l’heure, la Youslévie s’est ouverte au monde durant les derniers mois. Pouvez-vous faire un point s’il vous plaît ?

- Bien sûr, c’est assez simple, vous allez voir. Nous avons ouvert des relations avec de grandes puissances mondiales, car c’est un cercle que nous souhaitons rejoindre très prochainement. Parmi ces nations nous retrouvons l’Alguarena, Novigrad, le Lofoten, le Jashuria ou le Banairah par exemple.
Nous avons aussi consolidé nos relations avec deux grands amis, le Royaume-Soudé et Fortuna, nous sommes plus liés que jamais.

- Quid de la Manche-Silice ?

- Comment ça ?

- Eh bien nous savons que les siliquéens et les kroniens se sont rapprochés et qu’ils avaient conclus des accords, suite à quoi vous avez souhaité rencontrer le triumvir.

- Ah oui. Donc j’ai l’honneur de vous dire que nous avons trouvé un accord de partenariat avec la Manche-Silice. De son côté elle réduira drastiquement son commerce avec Kronos et nous nous engageons à trouver un accord avec le Congrès pour mener une union douanière avec la Manche-Silice. Nous allons aussi procéder à des échanges de matériels militaire.

- Pouvons-nous savoir de quoi il s’agit ?

- Nous procéderons à un échange de matériel militaire aérien contre du matériel militaire naval.

- Qui échangera quoi à qui ?

- La Youslévie fournira le matériel aérien.

- Et la Manche-Silice le matériel naval ?

- C’est ça.

- Et pouvons nous connaître la nature exact de ces échanges ?

- Bien sûr, nous échangerons des avions de chasse contre des vedettes.

- Combien.

- Autant les uns que les autres. On ne connaît pas le nombre exact.

- Merci beaucoup pour ce scoop ! Les relations siliquéo-youslèves sont au beau fixe donc ?

- Elles sont plus belles que jamais.

- Tant mieux. Tout à l’heure vous avez énumérée presque exclusivement des nations membres de l’ONC. Est-ce que un rapprochement avec des
pays faisant parti de cette organisation est calculé.

- Oui évidemment. Notre but à moyen voir court terme est de rejoindre cette organisation des nations commerçantes, nous ne nous en sommes jamais cachés. Il était donc évident de se faire connaître et de commencer à entretenir de bonnes relations avec ces pays.

- Mais, vous ne pensez pas qu’il faudrait aussi se diversifier et ne pas seulement se focaliser sur les pays de l’ONC ?

- Nous l’avons aussi fait en entretenant des relations avec nos proches voisins comme la Manche-Silice et l’Arcanie. Et vous savez notre politique n’est pas d’accumuler et de collectionner les ambassades comme le fait le Royaume-Soudé ou de se jeter vers de potentiels « amis » sans plus de réflexion et de se retrouver dans l’embarras comme l’Antégrie ou la Manche-Silice

- Revenons à l’ONC. Quand comptez vous enfin passer le cap et proposer cette adhésion au Congrès ?

- Nous réfléchissons à quand sera le bon moment, non seulement pour les membres du Congrès mais aussi pour les youslèves.

- L’accord du peuple est important pour vous ?

- Il est primordial, c’est le but d’une démocratie et c’est l’essence même de la République Fédératrice de Youslévie.

- Quelle serait votre réaction si jamais ce projet d’adhésion est renvoyé devant le peuple par un référendum.

- Nous accepterons. De toute façon nous n’avons pas le choix. Mais nous sommes confiants, le projet est en béton et je suis persuadé que les
youslèves feront le bon choix.


L’économie :


- Le début de votre mandat est corrélé à une croissance exponentielle, l’économie youslève n’a jamais été aussi forte depuis la fin de la Guerre Civile.

- C’était aussi un de nos objectifs de campagne, nous sommes en train de le réaliser. Le chômage n’a aussi jamais été aussi bas, encore une promesse tenue. Les youslèves sont en train de comprendre que nous tenons tous nos engagements.

- Certes, mais le taux de chômage est aussi bas car les méthodes de comptabilisation ont été changées non ?

- En partie, mais il serait quand même proche du néant avec l’autre méthode de comptabilisation.

- De plus, les inégalités ont aussi explosées et le salaire médian est catastrophique. Comment expliquez-vous cela ?

- C’est bien normal. Les nouveaux travailleurs concernés par le plan d’embauche doivent bien commencer par un salaire bas, après s’ils veulent
avoir des salaires plus élevés ils devront travailler, mettre les bouchées doubles et là ils pourront espérer voir leurs revenus augmenter. Et concernant l’augmentation des salaires pour les plus riches, c’est encore plus simple, ceux qui participent à l’économie doivent être récompensés. Il est donc plus que normal qu’ils voient leur revenu augmenter.

- Mais vous comptez aussi abolir la taxe sur les plus fortunés c’est juste, donc ils contribueront moins à notre économie, non ?

- Non, nous avons fait demi-tour.

- Ah oui ?

- Exactement, nous avons discuté avec les autres membres du Conseil et nous en avons déduit qu’il serait hypocrite d’abolir cette taxe. Comme
vous l’avez dit, les plus riches ont vus leurs conditions de vie augmenter, abolir la taxe sur les plus fortunés aurait créée un gouffre trop important entre les plus riches et les moins aisés.

- Mais c’était une promesse de campagne, vous ne tenez donc pas tout vos engagements.

- Mais comprenez, nous ne nous attendions pas à une si belle réussite de nos autres mesures. Nous avons donc dû faire au cas par cas pour maintenir un certain équilibre.

- Que répondez-vous à ceux qui craignent des problèmes dans les prochains mois. Nous avons déjà évoqué beaucoup de choses, auxquelles on peut aussi rajouter l’inflation qui nous guette. N’avez-vous pas peur d’un dérapage ?

- Je vais prendre l’exemple d’une voiture pour parler de l’économie youslève. Nous l’avons fait démarrer au quart de tour dernièrement, cependant évidemment qu’à tout moment nous pouvons caler. C’est donc pour cela que nous jouons avec les différentes pédales que nous avons à notre disposition. Pour l’instant ça marche, et rien ne nous dit que le contraire va advenir d’ici peu. La voiture démarre fort mais va prendre une allure de croisière.

Éducation :

Pour l’éducation, la Directrice du Conseil a assurée que la réforme prévue par la Seconde du Conseil, Morgane Ibarra la présidente des Démocrates, allait bel et bien être proposé au Congrès. Seulement la priorité n’était pas à ce projet.
Nous rappelons que cette réforme concernerait le diplôme de fin d’étude et sa forme actuelle, jugée trop générale, afin de promouvoir une meilleure spécialisation des élèves.

Nouvelles du jour (12/02/2009) :

Retournement de situation dans le feuilleton kronien !!
Il y'a quelque jours, Kronews, plus grand média kronien a annoncé que les troupes kroniennes allaient se retirer de manière imminente de la frontière partagée avec la Youslévie.
Ça fait maintenant un an et demi que les troupes youslèves et kroniennes se regardent. En effet depuis septembre 2007 et le déploiement de l'armée du Kronos par Calabraise, qui entraîna automatiquement le déploiement de l'armée youslève, les troupes n'ont pas bougés.
Si on avait pensé à un moment que la situation allait se régler, avec notamment un accord visant à créer un corridor pour laisser passer d'un pays les populations bloquées de chaque côté de la frontière. Cependant, l'élection de Leone Vaillancour au poste le plus important de la RFY à redonner un coup de froid aux relations avec Kronos mais aussi avec la Loduarie.

Cette annonce est donc une grande surprise et est accueillie comme un aveu d'impuissance de Kronos par rapport à la Youslévie comme l'explique la Seconde du Conseil, la Démocrate Jeanne Ibarra.
"Au début de cette crise Kronos était bien supérieur à la Youslévie d'un point de vue militaire. Mais depuis deux ans, et grâce aux nombreuses relations créées par Monsieur Romeretegui et Madame Vaillancour avec d'autres puissances, et aussi avec l'essor de nos industries militaires et technologiques, le rapport de force s'est inversé et Monsieur Calabraise l'a compris et a retiré ses troupes. C'est une grande réussite pour nous."

Vaillancour a annoncée elle même que dès que le retrait complet de l'armée kronienne à la frontière sera prouvé, elle demandera, au nom du Conseil, que l'armée youslève se retire partiellement de la frontière.

Le sommet de la honte ?
Dans quelques jours se tiendra un sommet concernant la "situation kronienne" en Svobansky-Normanie sous l'impulsion du premier Ministre Svobansk.
Cependant, la RFY n'a pas été invité, le RSFYE ne sera pas présent alors que la Loduarie ainsi que Kronos seront de la partie. Cette rencontre risque d'être l'occasion pour ces dictateurs de s'expliquer et de se défendre concernant leurs méfaits sans que la Youslévie ou le Royaume-Soudé ne puissent les contredire. On peut aussi aller plus loin en se demandant ce que font certains pays nazumi ou paltoterrans à cette rencontre. La très grande partie des participants ne sont en effet concernés ni de près ni de loin.
De plus, qui est la Normanie dans cette histoire ? Pour les très nombreux qui ne connaissent pas ce pays, c'est une nation bordant la mer de Leucytalée avec une économie émergente et une diplomatie naissante qui a réglée avec la Loduarie, non sans mal, la sortie de l'Antégrie de l'UNCS. Alors se sont-ils enflammées, est-ce une erreur diplomatique ou une volonté manifeste de provoquer la RFY que de ne pas inviter Leone Vaillancour à ce sommet ?
Nous n'en savons malheureusement pas plus.

Nous avons tenté d'interroger le Palais de l'Union sur cette nouvelle mais ils n'ont pas souhaité répondre tout de suite, ils ont cependant précisé que la République Fédératrice de la Youslévie n'avait pas dit son dernier mot à propos de cette affaire.

Nouvelles du jour (05/03/2009) :

Une nouvelle diaspora vasque

C'est l'Histoire du peuple vasque qui se balance entre l'exode et le désespoir... Avec l'autorisation des douanes pharoise, albienne et mundiste concernant une potentielle migration de main d’œuvre venant de Youslévie, et concernant quasiment uniquement que des vasques, c'est une nouvelle page de l'histoire de la diaspora vasque qui est entrain de s'écrire.

Tout a sans doute commencé avec la victoire des Libéraux en octobre dernier, ces derniers ayant mis fin au rêve Romeretegui du côté vasque. Effectivement, l'élection de ce dernier au poste de Directeur du Conseil en 2002 avait donné une raison aux vasques de se sentir fière d'appartenir à la Youslévie, les vasques pouvaient enfin oublier les siècles de discriminations et d’humiliations subies en grande partie pour des raisons religieuses, les vasques étant chrétien contrairement au reste de la population youslève historiquement hellèno-youslève puis de plus en plus sans religion.
Durant les six ans du mandat d'H.R le nombre de vasques cadres et professions intellectuelles supérieures ou occupant des postes à responsabilités a explosé, de l'autre côté, la part des vasques dans des emplois à risques et difficiles à drastiquement baissé si bien qu'en 2008 plus de 65% des vasques de Youslévie vivaient au dessus du seuil de pauvreté, un record. Cela est dû au politique pro-égalitaristes entre les youslèves et les vasques menées par le gouvernement pendant presque six ans.
Cependant, l'arrivée de la Libérale Leone Vaillancour a renversé cette situation, exit les projet pour les vasques, jugés trop coûteux. De plus, la politique pro-croissance et anti-chômage des Libéraux, quitte à fournir des emplois dangereux, mal rémunérés et précaires aux chômeurs et aux jeunes en situation de précarité.
Et infortunément, et malgré les grands progrès du mandat Écologistes, ces deux populations contiennent une part non négligeable de vasques qui voient revenir les fantômes du passé où leurs ancêtres, voir même leurs parents, étaient utilisés comme une main d’œuvre bon marché et avec peu de droits donc facile à exploiter.

La main tendue des pays albiens a donc été vue par certains vasques comme une providence, on a compté presque 50 000 demandes de visa dont environ 48 500 étaient émises par des vasques. Finalement, la totalité de ces demandes ont étés accepter et ils seront donc 50 000 à poser leurs bagages dans les terres du Nord, en comptant leurs compagnons et leurs enfants ce nombre pourrait monter,à 100 000 voir 150 000. Ces chiffres ne comptent même pas le Peprolov qui n'a pas encore donné de réponses.

Alors quelles sont les conséquences pour la Youslévie ? Et bien il n'y aura pas beaucoup de point négatifs. En effet, au niveau économique le départ de ces vasques n'aura aucun impact car seulement une minuscule minorité de ces derniers occupait un poste à responsabilité ou nécessitant une longue formation, le reste sont soit des chômeurs soit des travailleurs moyennement qualifiés qui ne seront donc pas difficiles à remplacer.
Pire, au niveau statistique ce départ en masse de chômeurs et de travailleurs sans formations va permettre de faire baisser encore plus le chômage, un cheval de bataille de Vaillancour et des Libéraux depuis le début de leur mandat. Effectivement, un chômeur youslève qui émigre ailleurs n'est plus youslève et par extension un chômeur youslève. De plus, un travailleur sans formation n'est pas difficile à remplacer, par un chômeur par exemple. Ce nouvel exode vasque est donc une aubaine pour les Libéraux dans leur lutte contre le chômage.

C'est donc l'enseignement cruel de cette histoire, les vasques partants pour le Nord ne seront pas regrettés par la Youslévie et permettront même au gouvernement de gonfler leurs statistiques. Cette conclusion aurait pu être tirée d'un livre expliquant les mouvements de migrations vasques au XVIIème siècle, on à l'impression que l'Histoire se répète inlassablement pour ce peuple mal aimé de la Youslévie.
Mais il ne faut pas oublier que les vasques ont, peu importe leur lieu d’atterrissage, marqués durablement les endroits où ils ont posés leurs valises. On peut aussi admettre que le Pharois, Porto-Mundo, Peprolov ou même Albigark sont des destinations parfaites pour les vasques. Effectivement, des territoires aux abords de la mer (le talent des vasques en tant que marins n'est plus à prouvée) où tout est à construire (où à reconstruire) sont des espaces dont les vasques raffolent, demandez à l'Izcalie, au Péronas ou même à Hohhothai.
D'ailleurs, les hohhothiens vasques étaient prioritaires sur les listes d'immigrations. Ces deniers venant du Nazum, la plupart étant nés là-bas, n'étaient pas intégrables en Youslévie selon l'administration locale et donc, après avoir fuis le chaos hohhothiens, s'être mangés un mur dans leur pays d'origine ces derniers vont donc devoir composer dans une troisième culture en seulement quelques mois.
Mais, autant pour les vasques youslèves qu'Hohothiens, et comme expliqué plus haut, on ne se fait pas de soucis pour eux. Les vasques sont des débrouillards nés et pas grand chose ne saura les faire déjouer, où qu'ils aillent. De plus, leur situation ici, en Youslévie était trop compliquée et entre rester esclaves dans leur pays ou être libre loin de chez eux les vasques ont fais leur choix il y a bien longtemps.

Nouvelles du jour (22/04/2009) :

Nos lions rechaussent leurs crampons

Nous connaissons les deux prochains adversaires de l'équipe youslève de football pour les traditionnels matchs amicaux de fin de saison. Et ces opposants ne seront autres que les siliquéens, le 12 mai à Meulière, et les aigles novigradiens, quatre jours plus tard au Stade National de Sedjan.

Les premiers sont des adversaires récurrents, les deux équipes s'étaient affrontées durant la toute dernière Coupe du Monde dans un match somptueux qui avait vu la Youslévie condamner les espoirs siliquéens en s'imposant sur le score de 4 à 2 avec notamment un triplé de Tony Mejia. Cependant il ne faut pas prendre à la légère cette équipe jeune et dynamique qui aura à cœur de prendre sa revanche et de montrer à tout un pays qu'eux aussi peuvent faire aussi bien que les filles, vainqueuses de la Coupe du Monde féminine 2008.
Mais, le principal est peut-être ailleurs. Dans un contexte tendu entre la communauté youslève, sur-représenté en Manche-Silice, et les autorités locales ce match peut dérapé et les forces de l'ordre seront sans doute sur le qui vive. On peut aussi voir le verre à moitié plein et reconnaître que les jeunes d'origines youslèves pourront vivre leurs rêve et regarder jouer les Roger, Boduin et autres qui les ont fait rêver il y a à peine une dizaine de mois. D'ailleurs, les Lions arriveront une semaine avant la partie afin de s’entraîner sur place et de faire le plein d'amour en faisant un détour par Matka, bastion de l'immigration youslève.

Les novigradiens aussi sont des adversaires coriaces. Les aigles, menés par le capitaine, vieillissant mais pas moins dangereux, Silvio Ivanos ont aussi déçus à la Coupe du Monde. Éliminés par les futurs vainqueurs yuhanac (4-2), les novigradiens avaient montrés des énormes faiblesses défensives, à voir si ils ont eu le temps de corriger ces erreurs car les attaquants youslèves ne se feront pas prier.
Hors du terrain, ce match sera d'une grande aide dans le jeu diplomatique de Leone Vaillancour et du Conseil, il paraît même que les Libéraux ont eux mêmes poussés en interne afin que ce match voit le jour.

Revenons en à nos moutons, ou plutôt à nos lions, du côté de la Youslévie la liste des joueurs est déjà connue :

Gardiens
Allande Agaraberry-19 ans-Breuillet F.C
Eurysthos Cadena- 29 ans- Les Aigles Novis
Oedipo Distaly- 31 ans- Janusia FC

Défenseurs
Alonso Do Marno- 29 ans- Athletic Club
Jonas Botter- 26 ans- FK Union Lullin
Septimio Urrùtia- 29 ans- Bell Vill FC
Aristo Trevisan- 33 ans- Breuillet FC
Andros Polita - 29 ans- Meulière FC
Ezra Quirion- 27 ans- Sporting Kronaï
Heracles Bonami- 24 ans- Olympiakos Novigrad
Gaetàn Pugliesi- 18 ans- Sporting KronaÏ

Milieux
Rafael Drodja- 22 ans- Janusia FC
Roger Azabalbeascoa- 27 ans- Sporting Kronaï
Heracles Segura- 29 ans- R.C Sedjan
Atila Aguerre- 31 ans- F.C Baltos
Nathan Muller- 23 ans Breuillet FC
Rodrigo Cerna- 36 ans- Sans club

Attaquants
Dorian Bodouin- 21 ans- Breuillet FC
Lorenzo Otona- 30 ans- Bell Vill FC
Tony Mejia- 24 ans- Racing Solaï
Athos Schiavone- 33 ans- FC Baltos
Tarik Aguerre- 25 ans Athletic Club
Amon Barrios- 29 ans- Sporting Kronaï

Sans Cesare Sancti, retraité de la sélection natiaonale, ni Germain Nweke, blessé, les lions s'avancent tout de même avec un groupe grandement similaire à celui de la coupe du monde, toujours avec son lot de stars breuilletoises, sedjanaises et autres qui n'en finissent pas de nous émerveiller semaines après semaines au sein de la Ligue Youslève et de jeunes pousses qui nous permettent d'être on ne peut plus confiant concernant l'avenir de la sélection. Parmi eux on peut compter le jeune Rafael Drodja, 22 ans, qui va sans doute connaître sa première sélection, c'est amplement mérité pour celui qu'on surnomme déjà "le fils de Roger" pour les similitudes dans le jeu des deux tachita qui a réalisé une grande saison avec le Janusia FC et qui n'est pas étranger à la deuxième place de cette équipe en Ligue Youslève.
A noter aussi que ces deux matchs seront les derniers de Rodrigo Cerna avec la sélection mais aussi en tant que footballeur professionnel, ce dernier a déjà annoncé qu'il ne rechaussera pas les crampons au retour de la trêve internationale, il sera particulièrement honoré au Stade National avant et après le match face à Novigrad. C'est logique car Cerna est le joueur le plus capé de l'histoire de l'équipe Youslève de Football avec pas moins de 131 sélection (bientôt 132 voir 133) mais c'est aussi le joueur ayant porté le plus de fois le brassard de capitaine (68 fois). Son départ marquera un grand vide aussi sur le terrain, où son rôle était bien particulier, mais aussi dans le vestiaire où son aura et sa grande gueule assumée pesaient, on l'a sans doute regretté en demi-finale de Coupe du Monde. En effet, Cerna était suspendu et il y a de fortes chances pour que le scénario, qui a vu le Finnevalta renverser la Youslévie, eut été tout autre si le natif de Kronaï avait été sur le champ. Cependant, son absence ne devrait pas se faire remarquer très longtemps, le football youslève possède un vivier phénoménal et d'ici quelques semaines une nouvelle pépite nous régalera à son tour.

Justement en préparant l'avenir, les joueurs arboreront, dès le match contre la Manche-Silice, les nouvelles tenues préparées encore et toujours par l'équipementier phare de la plupart des sélections youslèves, la fameuse marque à l'éclair Takita.
Ces tuniques, qui seront utilisées jusqu'à l'EURY 2010 qui approche à grands pas, n'ont pas déçues les supporters qui se sont jetés sur les produits.
La tenue domicile, d'or et de blanc comme le veux la coutume, est séduisante grâce aux petits traits sur le bas et le côté gauche du maillot alors que le maillot extérieur, aux couleurs du drapeau youslève se démarque justement par le fait qu'on ai pas le droit au sempiternel renversement des couleurs du maillot domicile.
Nos lions seront donc bien préparés pour les deux rencontres à venir et n'ont pas intérêt à décevoir, surtout pour la dernière danse du "Capitan" Cerna.


Les maillots jusqu'à l'EURY 2010

Nouvelles du jour (30/04/2009) :

Allocution spéciale de Leone Vaillancour
Annoncée aux alentours de 17h30 et diffusée sur les deux chaînes les plus populaires du pays à 20h, la déclaration de Leone Vaillancour sera sans doute étudiée dans les cours d'Histoire dans les prochaines décennies, nous vous proposons d'abord de vous retranscrire l'intégralité de cette intervention afin de vous l'analyser et de vous expliquer quelle portée elle aura pour notre pays ainsi que pour le reste du monde.

Voici l'allocution complète de Leone Vaillancour :
"Chers compatriotes youslèves.
Je m'adresse à vous aujourd'hui pour plusieurs raisons qui concernent chacun et chacune d'entre nous, je voudrais avant toutes choses vous remercier pour votre confiance et votre soutien depuis ma prise de fonction et la victoire de mon parti, il y a de ça maintenant presque sept mois. Chaque jours nous tentons de sauvegarder et de faire rayonner dans le monde les valeurs qui nous sont chères et qui sont d'ailleurs écrites dans nos cœurs et jusqu'à notre devise : la Justice et l'Harmonie. Et j'ai le plaisir de vous annoncer aujourd'hui que cet idéal a avancé d'un pas face à la barbarie et l'obscurantisme.

En effet, nous avons la confirmation par Monsieur Baldassare Calabraise lui-même que les troupes de l'armée communiste, qui était postée à la frontière depuis maintenant un an et demi s'était totalement retiré, exception faites de la ville de Wingston, où nous avons accepté qu'ils laissent une garnison pour des mesures logiques et évidentes de sécurité. Les kroniens ont donc cédés, la voie la raison l'a emportée sur celle de la menace et de la force et la menace est écartée de nos foyers.
Ce péril n'en étant plus un, nous estimons donc qu'il n'y a plus de raison au déploiement de nos forces le long de cette même frontière. En conséquence,et comme convenu avec les autres partis ayant participé à l'ensemble des négociations sur cette affaire, j'annonce, qu'après une délibération à l'unanimité, les membres du Conseil de la République Fédératrice de Youslévie ont décidé du retrait de l'armée youslève de la frontière séparant notre pays de Kronos, à l'exception des villes de Môt et de Lokeren qui accueilleront une garnison chacune pour les mêmes raisons que Wingston.

Cette marche arrière de la part de Monsieur Calabraise et ses amis est une preuve que la politique que nous, les membres du Conseil, nous efforçons de mener depuis sept mois maintenant porte ses fruits et témoigne aussi de la puissance que la Youslévie est en train d'acquérir au sein de l'échiquier mondial. Nous n'avons jamais accepté que les autres nous intiment des ordres, et maintenant nous n'accepterons plus les tentatives d'autres diplomates de parler à notre place en tentant de régler des situations dans lesquelles ils ne sont pas mêlés afin de gagner en crédibilité.
C'est donc pourquoi nous ne reconnaîtrons ni cette supposée conférence de la paix de Leylo ni les engagements pris au cours de celle-ci. Concrètement, cela veut dire que nous n'agirons jamais en prenons en compte cette rencontre diplomatique, que nous ne nous censurerons jamais car une des clauses de cette rencontre nous l'ordonne et que nous ne demanderons à aucune autre nation d'agir en fonction de cette mascarade ni ne reprocherons le contraire.

Vous l'avez sans doute compris, le ciel, auparavant quelque peu obscur, est en train de s'éclaircir considérablement, mais attention, l'ennemi rode toujours. Qu'elle soit rouge ou brune, cette bête n'attend qu'une seule faille, une seule preuve de faiblesse, une minuscule faute inattention pour fondre sur notre belle démocratie. L'Arcanie en fait l'amer expérience avec les vagues d'attentats fascistes et je vous rappel qu'il fût un temps pas si lointain où Kronos était une démocratie comparable à la nôtre. Nous avons donc face à nous deux exemples des conséquences d'un laisser aller démocratique, c'est pourquoi je vous demande une fois de plus d'être intransigeants avec toutes formes d’obscurantisme.
Cependant, il serait un peu malhonnête, en temps que cheffe de l’État, de vous demander de prendre sur vous l'ensemble des responsabilités de la mission que je viens d'édicter ici.
C'est pourquoi, j'ai pris la décision, en prenant en compte les recommandations des trois partis présents au Conseil, de proposer dès demain au Congrès de la République Fédératrice de Youslévie, un projet de candidature à l'Organisation des Nations Commerçantes.

C'était un de nos projets de campagne les plus importants pour nous, les Libéraux. Nous estimons qu'il n'y a pas de meilleurs moment pour proposer cette demande d'adhésion. Maintenant que le mal est un peu loin de nos frontières nous pouvons nous occuper de ce qu'il se passe par delà ces dernières. Nous avons aussi besoin, pour notre économie et nos industries, d'accéder à des marchés nouveaux où nous pourront vendre nos produits les plus pointus mais aussi où nous pourront acheter ce qu'il se fait de mieux dans plusieurs domaines.
Nous sommes aussi conscient que cette organisation n'a pas seulement un but commerciale et il lui est arrivée de devoir se projeter sur des zones de tensions. Cependant, et contrairement à ce qui a put être dis, ces projections n'avaient pas des objectifs commerciaux ou impérialistes mais bien des buts plus honorant, menés par une idéologie humaniste se dressant devant la barbarie et la malhonnêteté de certains des plus dangereux criminels de guerre de ce monde. Et nous, youslèves, sommes persuadés que notre nation autrefois rayonnante, notre démocratie cinq-centenaire, a un rôle à jouer dans cette lutte.
De plus, certains des membres de l'ONC sont déjà des nations amies voir alliées avec la nôtre. Fortuna est une des nations qui n'a pas hésité à nous tendre la main quand Calabraise aboyait un peu fort, Saint-Marquise, bien que distante de plusieurs milliers de kilomètres, n'a aussi plus à nous prouver sa fidélité et sa sympathie.

Voilà, ce projet sera débattu pendant treize jours, comme le veut la Constitution, puis sera voté. Nous ne nous faisons pas tellement d'illusions, nous devinons que ce même projet sera sans doute amené devant vous suite à une motion de référendum. Nous comptons donc sur vous pour faire le bon choix.

En attendant je vous transmets mes plus sincères salutations et amitiés. Vive la République Fédératrice de Youslévie."



Alors, qu'en tirer ? Il y a énormément d'informations mais trois semblent nettement se dégager.

La première étant le retrait des troupes youslèves de la frontière séparant le Kronos et la Youslévie dès demain. C'était prévisible mais Vaillancour avait un peu tardé en demandant une confirmation officielle, malgré la validation par un détachement siliquéen, de la retraite kronienne à Calabraise. La Directrice du Conseil avait sans doute pêchée par égo et ça a failli lui coûter cher, en espérant que ça serve de leçon à une diplomatie youslève de plus en plus incisive et agressive sur la scène internationale.

Preuve en est de cette deuxième information qu'est la non-reconnaissance du sommet pour la paix de Leylo. Les mots choisis par la Directrice du Conseil son fort de sens et son implacables. On peut certes légitimement se questionner sur la légitimité et l'utilité de cette "mascarade", comme l'a elle même surnommée Vaillancour, mais la Libérale a quand même été particulièrement corrosive concernant cette rencontre multi-latérale.

Enfin, et c'est sûrement la révélation la plus choquante de cette intervention, la proposition de candidature à l'ONC. Ce projet n'était pas secret loin de là mais le révéler maintenant est une véritable surprise et prend de cours pas mal de personnes, et selon nos informations même les collaborateurs des Libéraux au Conseil, les Démocrates et les Socialistes, sont surpris de cette annonce surprise. En plus, la Directrice n'a même pas accordée de délai supplémentaire au débat, qui durera treize jours, elle même sait qu'elle réussira bonnant malant à faire passer ce projet au sein du Conseil mais qu'elle ne réussira sans doute pas à éviter le référendum, un véritable casse cou pour les différents Conseils, seulement 2 des 11 référendum précédent ont obtenus une réponse allant dans le sens du Conseil. Ce véritable outil de protestation populaire devrait trancher entre une partie de la population ayant profité du début de mandat libéral et satisfait de l'avancée des choses à la frontière youslévo-kronienne, ce n'est pas pour rien qu'elle a annoncée les deux en même temps, et ceux qui souffrent et qui ont vu leurs conditions de vie devenir plus dures depuis quelques mois.
Dans tout les cas, ces révélations devraient éclipser le projet d'abolition de la corrida des Écologistes dans un avenir proche et seront sans doutes regardés, dans le futur, comme un tournant dans le début de mandat des Libéraux mais aussi de l'Histoire moderne de la Youslévie.