05/06/2013
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Presse Youslève - Page 5

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Nouvelles du jour (10/09/2010) :


En Youslévie le MMA a le vent en poupe.

C.K
Celeas Kandaules, grand homme du MMA youslève

Le Mix Martial Art (MMA) est, comme son nom l’indique, un sport de combat mêlant la plupart des disciplines de combat.
Une rencontre se déroule dans une cage de forme octogonale, le temps varie selon le professionnalisme et le standing des combattants et ces derniers, répartis dans des catégories de poids semblables à la boxe, peuvent utiliser toutes sortes de techniques en mêlant la lutte et le pied-poings. Un jury décide du vainqueur en départageant round par round les deux adversaires à moins que le combat n’atteigne pas son terme en raison d’un KO, d’une soumission ou d’un arrêt de l’arbitre
.
Voilà donc ce qu’est le MMA, le nouveau sport qui fait fureur en Youslévie et qui continue de gagner en popularité au fil des évènements. Interdit dans la plupart des autres pays en raison d’une violence jugée démesurée, le free-fight (autre surnom du MMA) est légalisé dès le début du mandat des Libéraux par le Secrétaire démocrate au Sport, Dedalo Berrios. Depuis, le sport qui avait déjà une belle côte de popularité dans le pays mais sous la forme de démonstrations encadrées a explosé. Pour preuve, la multiplication des salles spécialisées dans tous le pays. On n’en compte pas moins de 65 à Breuillet, la ville la plus touchée par ce raz-de-marée. Dedans, on y apprend la base de chaque sport utile au MM (boxe anglaise, lutte, karaté, ju ji tsu…) et les particularités de cette discipline comme le déplacement dans la cage de forme particulière.
Un tel engouement dans le pays est sans doute dû au goût particulier de la société youslève pour les sports de combat.
Dès l’antiquité les habitants de ce qui sera plus tard la Youslévie était connus pour leur habilité au pancrace et à la lutte, deux sports olympiques. La lutte youslève est même une discipline particulière se démarquant des autres types de lutte. La boxe est aussi un sport extrêmement populaire, Breuillet avait organisé les championnats du monde en 2007 et tous avaient pu remarquer le goût des Youslèves pour le noble art.
Le MMA va donc allègrement profiter de ce terreau particulièrement fertile afin de devenir le sport en vogue ces dernières années.
Mais malgré un terrain propice symbolisé une culture des sports de combat très importante, il faut un catalyseur à ça, et le catalyseur se nomme Celeas Kandaules.

Kandaules est un magnat très influent dans le pays. Sa spécialité, racheter des entreprises en faillite, les remplumer puis les revendre infiniment plus chères qu’il ne les avait achetées. Originaire de Baltos, ce dernier est donc logiquement soupçonné d’être relié à l’Orga, comme la quasi-totalité de la haute société baltos. En 2006, il rachète le club de la ville, le FC Baltos et lui fait jouer les premiers rôles dans le championnat youslève pourtant réputé pour être très relevé.
Au moment de la légalisation du MMA, et sur les conseils d’un de ses proches amis en la personne d’Aldo Vera le chef de file du NPN (Nouveau Parti National), il se fait élire président de la FYMMA (Fédération Youslève de MMA) et revend les droits à un prix faramineux tout en s’occupant de la promotion de ce nouveau sport. En plus de ça, il attire les sportifs les plus renommés de la planète et les invite à combattre dans des évènements dignes des plus grandes rencontres footballistiques. Il convint même des célèbres boxeurs et lutteurs youslèves à passer des tatamis et des rings à la cage, le dernier exemple en date sont les frères Sottosanti qui ont parafés un juteux contrat pour s’engager avec la FYMMA.

Le MMA youslève avait des conditions favorables, il a maintenant des moyens, une exposition et ses stars. Près de trois millions et demi de téléspectateurs ont regardés le premier combat de Phileas Sottosanti qui l’a vu perdre à la surprise générale face à un lutteur sur soumission. Quoi qu’il en soit, cet échec sportif pour Sottosanti s’est vite mué en une victoire financière pour tous les partis.
Le MMA youslève, mené par le sulfureux Celeas Kandaules, a de beaux jours devant lui.



Affaire Cassenière-Haranburu : le verdict.

Le tribunal de Sedjan a rendu son jugement concernant l'affaire opposant un journaliste aquitagnois à l’Église youslève. L'institution réglementant le culte catholique dans le respect de la loi en Youslévie avait en effet portée plainte pour diffamation contre M. Cassenière, journaliste aquitagnois dépêché en Catholagne, qui avait accusé Iban Haranburu d'être un proche de l'Orga.
Haranburu, isolé du monde le temps du conclave se déroulant toujours sur l'île de Rème en sa qualité d'Archevêque de Youslévie, n'a donc logiquement pas réagit mais c'est l’Église youslève elle-même qui a portée plainte pour diffamation.
L'affaire a prise une tournure politique et diplomatique quand l’État aquitagnois lui même a contacté l’État youslève, ne faisant que renforcer la tension autour de cette affaire.

Ouvert il y a quelques jours, le procès a donné son verdict ce matin et Philippe Cassenière est bien reconnu coupable de diffamation. Il devra s'acquitter de la somme de 100 000 lyres youslèves (hrp : 10 000 euros). L’Église youslève a annoncée que cette somme serait reversée à une association luttant pour la tolérance religieuse.
Dans le même temps, le tribunal de Sedjan a annoncé que la plainte pour blasphème déposée par l’État aquitagnois envers Maître Alcibiade Hermocopide, l'avocat d'Haranburu qui avait offensé la Vieille Église en insinuant qu'elle était xénophobe et intolérante, était classée sans suite car le blasphème est autorisé en Youslévie.
Néanmoins, Hermocopide n'est pas sorti d'affaire pour autant car un procès similaire s'est tenu en Aquitagne, le désignant cette fois ci coupable. L'avocat doit donc payer une somme plutôt coquette ou alors se rendre aux autorités aquitagnoises pour effectuer un an de prison.

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Nouvelles du jour (15/10/2010) :

Le choc

Impuissants pendant 90 minutes, les lions de la sélection youslève se sont inclinés, à la surprise générale, en huitième de finale de l'EURY de football face à une valeureuse formation kaulthe.

C.K
C'est dans la pluie clovanienne que les joueurs youslèves ont rendus les armes

La compétition avait pourtant démarrée sur les chapeaux de roues pour la Sélection.
Établis dans une petite bourgade en périphérie de Legkibourg, la capitale clovanienne, les hommes de Lucio Zaramgaba ont pu profiter du cadre idyllique qu'offrait leur camp de base ainsi que des supporters, aussi bien originaires de Youslévie que locaux fascinés par les stars youslèves, venus en nombres en nombre pour encourager les 23 sélectionnés que voici :

Gardiens
Allande Agaraberry-20 ans-Breuillet F.C
Eurysthos Cadena- 30 ans- RC Sedjan
Oedipo Distaly- 32 ans- Janusia FC

Défenseurs
Alonso Do Marno- 30 ans- Athletic Club
Jonas Botter- 27 ans- FK Union Lullin
Bodor Ervin- 27 ans- RC Sedjan
Aristo Trevisan- 34 ans- Breuillet FC
Andros Polita - 30 ans- Meulière FC
Eli Rana- 23 ans- OC Frontalis
Heracles Bonami- 25 ans- Olympiakos Novigrad
Gaetàn Pugliesi- 19 ans- Sporting KronaÏ

Milieux
Rafael Drodja- 23 ans- Racing Club Neffiès
Roger Azabalbeascoa- 28 ans- RC Sedjan
Heracles Segura- 30 ans- R.C Sedjan
Atila Aguerre- 32 ans- F.C Baltos
Nathan Muller- 24 ans - FC Baltos
Neo Dissana- 25 ans- Castelisière FC

Attaquants
Dorian Bodouin- 22 ans- Breuillet FC
Lorenzo Otona- 31 ans- Bell Vill FC
Tony Mejia- 25 ans- Breuillet FC
Apollo Peiros- 26 ans- L'Occitania Foot Club
Tarik Aguerre- 26 ans Athletic Club
Amon Barrios- 30 ans- Sporting Kronaï

Cet effectif a de quoi faire saliver n'importe quel amoureux de ballon rond. Chaque poste peut être occupée par un des tout meilleurs dans le monde actuellement. Mieux, le banc des remplaçants est lui aussi fournit, en effet n'importe lequel des douze joueurs non retenus pour commencer la rencontre seraient titulaires dans presque toutes les autres sélections nationales.
Néanmoins, gare à l'excès de confiance. Tous se rappellent de la deuxième mi-temps face au Vinheimur en demi finale de la dernière coupe du monde qui avait vu les Aleuciens remonter une équipe youslève trop sûr d'elle pour s'imposer sur le score de 3-2 après avoir été menée 2-0. "Il est hors de question que ce scénario se répète" explique Lucio Zaramgaba qui a concocté avec son staff une préparation solide et physique.
Car si ceux qui sont les plus à même de faire déjouer les lions sont les lions eux-mêmes, il ne faut pas oublier que la Youslévie est tombée dans une poule assez coriace. Effectivement, le groupe D est composée, en plus de la FYF, de la Rus've, de la Kénétie et de la Loduarie. Si la troisième équipe citée pose plus de problèmes d'un point de vue géopolitique et physique (tout donne à douter du fair-play des joueurs loduariens), laRus've et la Kénétie sont eux des obstacles très coriaces à ne pas négliger.

Les joueurs youslèves commencent par affronter la Loduarie dans un match qui dégénérera très vite en bagarre. Malgré des échauffourées régulières qui cassent le rythme, la Youslévie s'impose 2-0 et fait le job sans briller. Le deuxième match face à la Rus've est lui bien plus disputée d'un point de vue sportif même si les lions s'imposeront finalement 3-2 au bout du suspens avant de boucler la phase aller sur un nul deux buts partout arraché à la dernière seconde parle défenseur vétéran du Breuillet Football Club qui tirera sa révérence à la fin de la saison, Aristo Trevisan.
La phase retour commence de la même manière que la phase aller, face à la Loduarie et dans une démonstration de force des youslèves qui atomisent les joueur loduariens 3-0 grâce à un triplé de la star de l'équipe et du football mondial, Roger Azabalbeascoa qui puvre son compteur de but, lui qui était étonnamment resté muet lors des trois premières confrontations. La Youslévie enchaine avec un triste match nul 1-1 face à la Rus've qui a au moins le mérite d'officialiser l'accession aux huitièmes de finale, reste à savoir qui des Youslèves ou des Kénètes finiront en tête du groupe. Tout se décidera lors de l'ultime match. Et ce duel tiendra toutes ses promesses car au bout d'une partie acharnée, les youslèves s'imposent sur le score de 3-2 et filent en tête.

Les lions affronteront l'équipe de la Kaulthie sortie troisième du groupe de la mort composée de Prima, du Naveces et de la Lambroisie. Les kaulthe sont donc de sacrés clients et ce n'est vraiment pas un cadeau pour les youslèves qui peuvent quand même se targuer d'être la seule équipe à ne pas avoir perdu un seul des six matchs de groupe.
C'est dons sûrs de leur force mais méfiants que les hommes en blanc et doré s'avance face à ceux sapés en jaune. Et leurs craintes se confirment. Les kaulthes, pleins de panache, se ruent à l'attaque et assiègent la cage youslève qui finit par céder à la demi heure du jeu. Piqués et vexés, les youslèves réagissent en mettant le pied sur le ballon sans se montrer très dangereux pour autant. La seconde période commence comme elle avait fini avec des youslèves toujours aussi peu inspirés et ce qui devait arriver arriva, à la 75' minute de jeu le milieu kaulthe arme une frappe limpide qui transperce les filets gardés par Eurysthos Cadena avec la complicité de la barre transversale. La Youslévie pousse et se créer même quelques belles occasions mais la défense et le gardien de la Kaulthie sont phénoménales et les youslèves s'inclinent finalement et quittent la compétition par la petite porte et la tête basse.


R.A
Roger a été méconnaissable durant toute la compétition.

Au pays, la stupeur était immense. Personne n'imaginait la Sélection se faire éliminer si tôt, au contraire, tout le monde la voyait atteindre au moins les demis finales. L'heure n'est donc pas à la fête après cette déconvenue surprise, les mines sont maussades et on cherche les coupables.
Le premier vers qui l'on se tourne est bien évidemment le sélectionneur, Lucio Zaramgaba. En poste depuis 2006, ce dernier est critiqué pour son manque de prise de risque dans les choix de son équipe, on lui reproche en effet d'avoir assez peu d'imagination et de se baser sur les mêmes joueurs au fur et à mesure des matchs et donc de les épuiser tout en mettant sur la touche d'autres talents. On pense notamment à Nathan Muller, élu dans l'équipe type du championnat youslève qui n'a presque pas joué. On peut aussi lui reprocher des choix plutôt bizarres, comme celui de ne pas titulariser les jeunes Pugliesi et Agaraberry, eux qui avaient été titulaires lors de la dernière coupe du monde et qui avaient été auteurs d'une saison plutôt correcte.
Du côté de la Fédération Youslève de Football, on ne remet pas en cause l'avenir de Zaramgaba. Dans un communiqué, la FYF assure que le sélectionneur a toute sa confiance et qu'il sera bien sûr de la partie pour les prochaines échéances de la Sélection.
Néanmoins, et même si Zaramgaba en a pris l'entière responsabilité, cette échec est avant tout celui des joueurs. Si les attaquants n'ont pas déçus et se sont montrés très prolifiques, ce sont les défenseurs avec leurs largesses et leurs nombreuses erreurs de concentration qui sont pointés du doigt. En effet, Eurysthos Cadena, le gardien du RC Sedjan auteur d'une très grande saison qui l'a vu remporter le championnat avec un nombre de buts encaissés historiquement bas , n'a pas su se montrer à la hauteur des espérances placées en lui au vu de sa saison et n'a jamais été rassurant. On peut aussi parler d'Aristo Trevisan, le défenseur central et légende du Breuillet Football Club et de la Sélection, qui n'a jamais paru aussi perdu et orphelin de ses deux compères historiques Cesare Sancti et Rodrigo Cerna, retraités et que Trevisan rejoindra tout de même dans le panthéon des légendes de la Sélection avec un énorme goût d'amertume après cette dernière danse complètement loupée.

Si la défense a laissée à désirer, c'est bien Roger Azabalbeascoa qui récolte les critiques les plus vives. Auteur seulement d'un triplé face aux très limités loduariens et enregistrant seulement 3 passes décisives alors qu'il a joué six des sept matchs de la compétition, le "tachita" (mot pour désigner
le meneur de jeu) a été transparent et en manque de rythme du début à la fin de l'aventure youslève en terre clovanienne. Tout a semblé fuir celui qui réussissait tout avec une insolence monstre d'habitude. Pourtant, Zaramgaba lui avait, comme d'habitude, laissé les clés du camion et construit son équipe autour de lui. Certains; peut être un peu mauvaise langue, avaient même estimés que Roger faisait l'équipe comme bon lui semblait et que le coach cédait à tourtes ses exigences.
Alors, comment expliquer cette méforme alors que tout avait été fait pour mettre Roger dans les meilleures conditions. La question du manque de repos est sans doute une piste à prendre en compte sérieusement. Sur-utilisé aussi bien en club comme en sélection depuis de nombreuses saisons, le joueur de 27 ans a paru lessivé. De plus, il est étiqueté comme le meilleur joueur du monde depuis un petit moment et nombreux sont les adversaires qui ont concoctés des "plans anti-Roger" impliquant souvent des méthodes peu correctes voir dangereuses pour celui visé. Il y a enfin l'explication de la pression, Roger est depuis peu le nouveau capitaine et est désigné comme celui qui doit faire gagner le titre tant attendu par la Youslévie depuis toutes ces années, celui qui doit mener cette génération dorée à la gloire, nous avons sans doute du mal à nous imaginer le poids qui pèse sur le dos de Roger.
On peut aussi ajouter qu'on a pas remplacer les leaders qu'étaient des Cerna ou des Sancti et que le dernier meneur d'homme en la personne de Trevisan prend sa retraite. Roger est donc bien seul face à certains nouveaux cadres qui tardent à prendre leurs responsabilités.

Quoi qu'il en soit la débâcle est avant tout collective. Il va falloir se remettre en question et vite rebondir pour passer à autre chose car la saison en club commence bientôt et le RC Sedjan, mené par Roger, va devoir batailler face à des clubs revanchards comme le FC Baltos, le Breuillet FC, le Sporting Kronaï ou encore le Bell-Vill FC, bien décidés à détrôner le club de la capitale.
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Nouvelles du jour (29/11/2010) :

Dépliant à l'intention des étrangers, des réactions diverses

[justify]Le Royaume Vieux-Catholagnais de Prima viens de publier un "guide de l'immigré" avec comme description : " A l'attention des étrangers qui viennent en ce bon pays de Prima. Lisez ce dépliant avec beaucoup de soin, il y va de votre intégrité physique et potentiellement de votre vie. Prima est la terre de Dieu, et non celle des mécréants et infâmes, aussi sachez que votre barbarie ne sera pas tolérée. Qu'on se le dise", ambiance.
Les cinq autres pages détaillent la société d'ordre en Prima, les mœurs du pays mais aussi les interdictions et les sanctions en vigueur dans ce pays que beaucoup considèrent, sans doute à raison, comme une faille temporelle moyenâgeuse.
En tout cas, ce petit dépliant n'a laissé personne insensible que ce soit en Youslévie ou au Farisistan.

Du côté youslève, on a pris avec philosophie cette nouvelle brochure provocatrice. Nous avons interrogé des passants afin de connaître le ressentie général de la population youslève. Voici quelques témoignages :
"Ce n'est pas nouveau que Prima soit archaïque. Moi je ne suis pas particulièrement choquée par cela car je sais que ça vient de Prima. Ça me dégoûte, je trouve ça répugnant mais comme tout le reste chez eux, ça fait partie de la "culture primaine" si j'ose dire".
"Alors, même si moi aussi j'ai du mal avec la justice dans notre pays, que je trouve trop laxiste, et que je suis un fervent Patriote
(Patriote, avec une majuscule, signifie que l'on est un électeur du Parti Patriotique, le parti d'extrême de référence en Youslévie)je dois avouer que même moi je n'aurais pas osé proposer de telles lois si j'avais été au pouvoir".
"Ah oui, j'ai entendu parler de ce dépliant. Ba c'est les Primains quoi, c'est pas eux qui ont des nonnes terroristes ? Si ? Ba voilà, qu'est-ce que vous voulez que je vous dise, ils sont bizarre."


Comme vous l'avez vu, la plupart des interrogés prennent ce nouveaux coup d'éclat primain à la rigolade. Néanmoins, il y en a d'autres que ça ne fait pas rire du tout, notamment du côté du PE (Parti Écologique et du PS (Parti Socialiste). Ce sont d'ailleurs des membres de ces deux partis qui sont à l'origine d'une tribune dénonçant le rapprochement récent du Conseil avec des membres de l'UMT ou d'autres nations ultraconservatrices. Voici un petit extrait :
"Nous, signataires de cette lettre ouverte à l'intention du Conseil de la RFY, dénonçons le dangereux rapprochement qu'est en train d'opérer la Directrice du Conseil, et les autres membres de la chambre exécutive youslève, avec les nations membres de l'UMT.
Entre la normalisation des relations avec la Clovanie, une rencontre diplomatique avec le Roy aquitagnois et un échange de compliments avec Albel, qui n'est certes pas de l'UMT mais c'est tout comme, la politique étrangère du Conseil vire dangereusement du côté des traditionalistes.
Cela ne serait pas un problème si ces derniers n'avaient pas un système dépassé depuis des centaines d'années où un seul monarque règne en maître sur une population volontairement abrutie grâce à des châtiments que même le pire des psychopathes se répugnerait à commettre.
Le message de la diplomatie youslève a de tout été le même : pas de complaisance envers les oppresseurs et les obscurantistes. Malheureusement, Leone Vaillancour , dans sa paranoïa communiste mégalomaniaque, est en train de mettre à mal des décennies de droiture et de justesse."



Si les avis sont unanimement négatifs en Youslévie, il y a certains autres endroits où le fameux dépliant a été accueilli avec respect. Le Farisistan est l'un de ces états où les lois religieuses sont à la fois parmi les plus strictes et aussi les plus instituées. L'Assemblée de Préservation du Culte, composée de douze ayatollahs, onze chiites et un sunnite, est l'institution la plus importante du pays. Les imams font presque office de juge et la loi charia est respectée à la lettre, même plus : avec zèle.
Le Farisistan et Prima ont donc plus de points communs qu'on ne pourrait penser. Deux pays où la loi religieuse prime avant tout et où ces deux religions, pourtant différentes dans les pratiques par exemple, se ressemblent énormément sur un grand nombre d'aspect. Par exemple, l'habit est strictement contrôlée, surtout pour les femmes qui n'ont pas le droit de s'habiller de manière trop courte ou trop masculine et doivent se voiler le plus possible, l'interdiction de l'homosexualité ou de musique sont des interdictions communes aux deux pays. La seule chose qui change est peut-être la forme que prennent les punitions, et encore, au Farisistan aussi on coupe des mains et des verges pour les voleurs et infidèles, seulement on ne brûle pas mais on préfère lapider allègrement sur place publique.
Ces ressemblances étaient déjà connues depuis longtemps par l'assemblée de Préservation du Culte. Et si une intégration du Farisistan à l'Union Médiane des Traditionalistes semble impossible (le pays est tout de même à moitié socialiste par le poids qu'à le "président" Abdul-Bashit Hadad), une candidature en tant que membre partiel ou observateur du collège des ayatollahs est clairement à l'étude.
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Nouvelles du jour (05/07/2011) :

Frontière youslévo-kronienne : L'UNCS se retire, nouvelle victoire pour Vaillancour ?

La nouvelle est tombée il y a peu, et c'est le Secrétaire Général loduarien, le bien connu Lorenzo Geraert-Wojtowiak qui l'a lui même annoncé.
Après presque un an de menace perpétuelle, les soldats loduariens se retirent de la frontière youslévo-kronienne. La fin d'un bras de fer et d'un jeux de poker menteur qui aura commencé après la bataille navale au large du Kronos Afaréen.

Une petite remise en contexte s'impose, après l'hécatombe communiste au large des possessions kroniennes en Afarée qui avaient vues la quasi-totalité de la flotte de l'UNCS être détruite, Geraert-Wojtowiak avait ordonné le déploiement de l'armée loduarienne le long de la frontière qui séparait le Kronos et la Youslévie.
Les revendications de celui qui s'était auto-proclamé dictateur étaient simples et surprenantes. Ce dernier estimait que la flotte loduarienne avait été attaquée sans raison apparente et que les membres de l'ONC devaient réparer cette erreur volontaire en dédommageant la Loduarie pour les pertes subies. Celui qui est aussi surnommé Lorenzo, simplement en référence à son prénom, avait aussi mit dans la balance le fait que l'Organisation des Nations Commerçantes ne s'attaque jamais au Kronos continental.
Afin de se faire écouter, le leader communiste avait donc menacé la frontière youslève, expliquant que si ses deux revendications n'étaient pas respectées, il n'hésiterait pas à frapper le territoire youslève, dont les populations.
Un vent de panique avait alors soufflé sur la Youslévie et l'Etat avait même été jusqu'à faire évacuer certaines zones jugées potentiellement sensibles en cas d'invasion ou de bombardements communistes.
La Youslévie, comme la plupart des pays de l'ONC a commencer par le Lofoten, Fortuna ou le Jashuria (bien que pas concerné par la bataille navale mais présidant l'ONC) avaient refusés de négocier pointant du doigt le fait qu'un perdant n'avait pas le droit d'avoir des revendications. Ces derniers ont aussi expliqués que la flotte de l'UNCS avait conscience des risques et que de nombreux avertissements avait été envoyés aux communistes.
Seule l'Alguarena avait négociée avec la Loduarie, négociations qui n'auront menées à rien, les deux camps restant sur leurs positions respectives.
La situation est donc resté la même à la frontière jusqu'à il y a peu et cette fameuse annonce. Petit détail qui a son importance, les soldats loduariens resteront tout de même au Kronos.

Mais pourquoi la Loduarie s'est-elle retirée si brusquement ? Cela semble faire parti de la volonté de Lorenzo de se retirer de nombreux théâtres de conflits. En effet la Youslévie n'est pas un cas isolé et le Royaume de Teyla, autrefois menacé par des essais loduariens à la frontière séparant les deux États, peut aussi en témoigner.
Lorenzo ne nous avait pas habitué à tant de sagesse, certains spécialistes estiment que ce dernier serait revenu à la raison après une nouvelle débâcle au Mokhaï où l'armée rouge a encore une fois été défaite, cette fois-ci par les Loduariens. Certaines autres sources font état de tensions grandissantes au sein du régime loduarien ou d'une paranoïa croissante du Secrétaire Général qui l'aurait donc poussé à faire rappatrier certaines de ses forces au pays afin de protéger le territoire loduarien.
Quoi qu'il en soit, après avoir promis le feu, le sang et les larmes si ses souhaits n'étaient pas exaucés, Lorenzo se retire de la frontière sans avoir eu gain de cause et sans avoir mis ses menaces à exécution.
C'est donc une nouvelle défaite diplomatique pour le chef d’État auto-proclamé , ce nouveau volte-face va sans doute faire perdre le peu de crédibilité qu'avait la Loduarie Communiste sur la scène internationale.
"Avant la Loduarie aboyait et mordait, certes sans grande réussite la plupart du temps, mais elle mordait. Aujourd'hui, Lorenzo rejoint le club des caniches avec Calabraise, le club de ceux qui menacent et ne font rien" nous confie un proche collaborateur de la RFY à l'ONC.

En Youslévie, la nouvelle a été accueillie avec soulagement par la population. Cette deuxième menace à la frontière kronienne en deux ans, après celle de l'armée kronienne en 2007, était particulièrement stressante. "Cette fois ce n'est pas Calabraise, c'est Lorenzo, il est encore plus fou"
entendait-on murmurer quelques fois. L'annonce de la fin de ce péril au porte du pays a été vécue comme une libération par l'opinion publique.
Vaillancour a elle gagnée son pari, après une victoire militaire éclatante elle a réussi à ne pas céder face aux menaces et a, au contraire, gagnée ce bras de fer. Pour les Libéraux, cela confirme qu'ils sont maîtres de la situation et du destin de la Youslévie. En plus, le timing est parfait car la nouvelle tombe à seulement quelques mois des élections législatives de mi-mandat dans laquelle les Libéraux auraient pu souffrir des tensions à la frontière kronienne. Vaillancour, dans une courte allocution, a tenue à remercier le personnel mobilisé pendant de longs mois à cette frontière ainsi que l’ensemble de la population youslève qui a su garder son calme et faire preuve de résilience afin de rendre cette situation moins difficile.
Du côté de l'opposition, cette nouvelle tombe au mauvais moment. Beaucoup comptaient attaquer le Parti Libéral sur ce point pendant les prochaines élections. Celui qui sera le plus ennuyé sera sans doute Hemeraldo Vera qui avait été particulièrement critique avec la politique de Vaillancour et plus largement de l'ensemble du Conseil de la République Fédératrice de Youslévie (composé des Libéraux bien-sûr, mais aussi des Socialistes et des Démocrates, ndlr). Le créateur et leader du Nouveau Parti National (NPN) avait en effet été particulièrement virulent tout au long de cette période d'incertitude.
Vera avait notamment fait part de toutes ses réserves à propos de l'ONC en expliquant que cette dernière ne s'était servie de la Youslévie que pour servir ses propres intérêts et que l'Organisation des Nations Commerçantes avait aussitôt abandonnée la Youslévie après la bataille contre l'Union des Nations Communistes et Socialistes. Aldo Vera avait aussi émis des réserves sur la capacité de Vaillancour à diriger le pays dans cette situation bien particulière. Ces interrogations avaient été immédiatement taxées de misogyne par les Libéraux, accusations qui n'avaient pas eu l'ai de déranger plus que ça l'ancien magnat breuilletois.

Toujours est-il que la Loduarie n'est plus à la frontière. Toujours est-il que Lorenzo, et plus globalement l'UNCS ont énormément perdus en crédibilité après ce retrait inattendu. Et surtout, toujours est-il que Vaillancour et les Libéraux sortent gagnants de cette histoire au meilleur des moments leur permettant d'arriver en position de force aux élections de mi-mandat d'octobre.
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Nouvelles du jour (31/07/2011) :

Vera : ONCeptique décomplexé



Nous sommes dans une période charnière du mandat de Leone Vaillancour. En effet, dans quelques mois les citoyens youslèves seront appelés à voter pour les élections de mi-mandat. Ces scrutins sont souvent l’occasion de faire le bilan du Conseil en place et de valider ou non les actions menées par l’exécutif.
Les législatives de mi-mandats de 2011 contiennent aussi un autre enjeu, l’ascension ou non du Nouveau Parti National (NPN) mené par le sulfureux magnat Hemeraldo Vera.
C’est donc dans ce contexte que Vera était invité sur la principale chaîne d’information du pays dans l’une des émissions phares, le face à face. Interrogé sur le bilan de Vaillancour et des Libéraux et plus précisément sur la politique internationale du Conseil, celui qu’on surnomme affectueusement Aldo dans son cercle de fan n’a pas mâché ses mots, voici l’extrait :


Pour moi la diplomatie youslève depuis l’élection des libéraux est nulle, archi nulle. Nous avons perdu toute indépendance en rejoignant l’ONC, nous sommes aussi en train de perdre notre crédibilité sur la scène internationale. Nous préférons nous tourner vers les Nazumis, les Afaréens ou les Alguarenos qui ne nous respectent pas et nous regardent de haut alors que nos voisins, les Milouxitans, les Siliquéens, les Naveceos nous respectent et veulent grandir avec nous. Et nous on leur donne quoi, du mépris et de l’arrogance, la seule chose Vaillancour est capable de faire.

Le présentateur tente alors de faire remarquer à Vera que l’ONC a eu un rôle prépondérant pour la victoire face au Kronos, ce dernier s’emporte alors :
- Mais vous croyez qu’ils ont fait ça pour rendre service à la Youslévie ou pour libérer les civils afaréens ? Mais non, vous êtes aveugle ! Ils ne suivent que leurs intérêts, l’Alguarena, le Lofoten, toutes ces grosses puissances n’ont fait ça que car le Kronos les gênaient dans l’établissement de leur route commerciale. Nous avons juste servi de bouclier.
L’ONC ne sert pas les intérêts de tous les pays membres, en tout cas pas ceux de la Youslévie. Et la Youslévie oublie ses intérêts pour se plier à ceux de l’ONC, notre pays est en train de mourir à cause de ça.


L’interlocuteur recentre le débat qui portait avant tout sur le bilan internationale des Libéraux, et que l’UNE était aussi une création du Conseil en place, Vera le coupe alors :
Oui peut-être, il y a l’UNE c’est pas mal. Mais à mon avis on a été trop loin et trop vite. La création de l’UNE confirme la libéralisation de toute l’économie youslève, et si ça continue demain on aura que des voitures siliquéennes, des supermarché naveceos et tout le reste viendra de Fortuna. Justement, en parlant de Fortuna pourquoi les introduire à l’UNE, nous partageons déjà une alliance avec eux, nous n’avons pas besoin d’eux à l’UNE. Cette adhésion va juste tout déséquilibrer. L’UNE est notre seule occasion de faire face à l’ONC et de nous émanciper et nous voulons renforcer notre asservissement en intégrant la Sérénissime sous prétexte qu’elle a une bande de terre qui appartient potentiellement au golfe d’Evasie, cette bande de terre qui n’est d’ailleurs qu’une infime partie du territoire totale fortunéen. Ça n’a aucun sens.
L’interviewer : donc vous êtes plus UNE qu’ONC ?
- A cent pour cent. Même si l’UNE est trop développée, elle permet de servir les intérêts de ses membres, pas l’ONC.


Voilà donc pour l’extrait polémique. Les autres partis n’ont pas tardé à réagir à cette sortie de Vera. Les écologistes et les socialistes estimant que le fonctionnement de l’ONC n’était pas parfait mais que tout n’était pas aussi noir que le prétendait Vera. Les libéraux et démocrates sont quant à eux montés au créneau en avançant une large palette de chiffre montant l’impact positif qu’a eu l’adhésion à l’ONC sur l’économie youslève tout en assurant que la Youslévie n’était pas le serviteur d’autres puissances.
Quoi qu’il en soit, cette intervention choc de Vera est révélatrice d’un sentiment de plus en plus prégnant dans la société youslève : « l’ONCepticisme ». L’ONCepticisme, contraction d’ONC et de scepticisme, est le fait d’émettre un jugement sévère vis-à-vis du bilan youslève au sein de l’Organisation des Nations Commerçantes.
Cette défiance explose dans un contexte de croissance économique intense du pays mais d’un niveau de vie augmentant faiblement, voir diminuant, pour les classes moyennes qui prennent donc en bouc émissaire l’ONC, coupable notamment de favoriser le dumping. Autre que l’aspect économique, le conflit kronien où les youslèves se sont retrouvés une nouvelle fois menacés par l’UNCS a renforcé ce sentiment de méfiance vis-à-vis de l’ONC. Beaucoup se sont alors sentis abandonnées par l’ONC.
Hemeraldo Vera vient de propulser cette ONCepticisme au cœur des débats pour les législatives de mi-mandat. Un coup de maître pour celui qui a vu la cote de popularité de son parti exploser en quelques jours grâce à cette intervention remarquée.
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Nouvelles du jour (01/10/2011) :

Des élections de mi-mandat (insuffisamment) surprenantes


Le premier octobre les citoyens youslèves en possession de leurs droits civiques étaient appelé dans le cadre des élections législatives de mi-mandat.
Prenant place, comme son nom l'indique, exactement à la moitié du mandat entamé en 2008, ce scrutin remet en jeu 300 des 925 places au Congrès la chambre basse du parlement youslève.
Ce suffrage fait souvent office de "validation" du bilan du Conseil en place depuis trois ans peut rebattre un nombre considérable et force même parfois à la dissolution du gouvernement en place si la coalition à l’œuvre n'est plus majoritaire au Congrès après ce dépouillement.
Dans le contexte de ces élections de 2008, le cas extrême précédemment évoqué ne risquait pas de se produire, la coalition Libéraux-Démocrates-Socialistes comptant un nombre suffisant de siège pour pouvoir être à l'abri de cette déconvenue, même en cas de naufrage.
La principale interrogation était plutôt de savoir combien de sièges Hemeraldo Vera et ses comparses du Nouveau Parti National (Néo Partido Nacionalista en youslève ou NPN) allaient récupérer et quels autres camps politiques pâtiraient de ce nouveaux venu. Il était néanmoins certains que tous exceptés le NPN allaient reculer en terme de nombre de député, la question était de combien.


Visualisation des résultats depuis les élections législatives de 2005 :


Une soirée compliquée mais sans conséquences pour le Conseil :
Ceux qui avaient le rêve un peu fou de voir la chute de la coalition rassemblant les deux partis historiques que sont les socialistes et démocrates accompagnés du parti libéral de Vaillancour ont vite déchanté.
La coalition réussie à limiter la casse et Vaillancour ne se verra pas dans l'obligation de changer d'alliés afin que le Conseil soit validé par le Congrès comme le veut la Constitution.
En effet, les trois partis réunis arrivent au nombre confortable de 500 parlementaires, soit 37 de plus qu'il n'en faut pour s'adjuger la majorité nécessaire à la validation du gouvernement par le parlement.

Il ne faut cependant pas s'y tromper, c'est un échec cuisant pour les Libéraux et les Démocrates. Les premiers perdent environ 3% des votes des dernières législatives (25% en 2008 contre 22% ici) mais surtout 24 sièges sièges de parlementaire. Bien que ce score et le nombre de libéraux siégeant restant (222) soit tout de même assez impressionnant, les Libéraux ne voient pas cela d'un bon œil et espèrent que cela n'est du qu'à l'arrivée du NPN et non à une défiance croissance vis-à-vis de Leone Vaillancour.
Pour les Démocrates le constat est bien plus alarmant, troisième parti en terme de membres au Congrès avant ce scrutin, les représentants historiques du conservatisme youslève n'ont pas réussis à se classer mieux que cinquième avec 13,3% des suffrages et perdent 16 siègent portant leur total à 140.
Dépassés dans l'ordre par le NPN, les Socialistes et les Ecologistes ex-aequo et les Libéraux, ceux emmenés par Morgane Ibarra, Seconde du Conseil, sont sans doute les plus grandes victimes du NPN mais peuvent aussi regretter leur discrétion ainsi que leur trop grande loyauté, voir vassalité, aux Libéraux.

Les seuls à sourire dans l'alliance exécutive sont les Socialistes. Déçus de leur score aux législatives de 2008, ces derniers, menés par un Oedipo Abeyta très amoindri par la maladie, ont opté pour une stratégie qui s'est avérée payante. L'objectif était de participer, en tant que membre actif du Conseil, à l'édiction des lois tout en conservant une politique profondément sociale, en s'éloignant parfois des Démocrates sur certains aspects.
Le PS en profite donc pour ne perdre "que" douze sièges par rapport aux législatives de 2008 avec un score de 17%, soit 2,5% de plus que lors du dernier scrutin.


A l'opposition, le NPN rit...
C'est comblés que les troubles fêtes du NPN ont terminé cette soirée électorale. Les "néos", comme sont surnommés les sympathisants les plus chevronné savaient déjà que le NPN pouvait se hisser au niveau des 10% ou peut-être même des 12%. Mais quelle ne fut leur surprise quand, aux premiers dépouillements, le score des néo-nationalistes atteignait les 14%. Au fur et à mesure de la soirée, cette tendance se confirma et vit le parti mené par le sulfureux magnat Hemeraldo Vera bel et bien remporter pas moins de 85 sièges en comptant les quelques 25 transferts de parlementaires.
Vera a savouré devant une foule en délire cette avancée aussi spectaculaire qu'inattendue en avouant être persuadé d'avoir mérité de faire bien plus et que les 14% récoltés étaient un objectif mineur.

Vera et sa bande ont su séduire, notamment en critiquant de manière assez véhémente la politique de Vaillancour et une potentielle subordination à l'ONC. Ce genre de discours ainsi que les autres sorties un peu choc, comme quand un proche collaborateur de Vera avait expliqué la volonté du NPN de supprimer la double nationalité involontaire, ont visiblement beaucoup plus à l'électorat de droite, notamment chez les Démocrates et Patriotes. Les deux partis sont en effet ceux qui nt vu le plus d'électeurs voter finalement pour le NPN.

Toutefois, l'exploit dont tout le monde fantasmait chez les néos n'est pas advenu. La coalition exécutive garde une avance assez raisonnable, suffisante en tout cas pour ne pas forcer Vaillancour à refonder un nouveau gouvernement.
De plus, avec le NPN, les Démocrates et les Libéraux, le nombre de parlementaires est de 447, soit trop insuffisant de 16 places pour potentiellement une coalition exclusivement de partis de droite, une première pour la Seconde République Youslève. Cette nouvelle profite donc aux socialistes qui peuvent rester siéger au Conseil.


...les autres grimacent.
A part le NPN, les différents partis de l'opposition ont tous plus ou moins passé une deuxième soirée. Les Ecologistes, de plus en plus rongés par les discordes et tensions internes n'ont pourtant égaré qu'un petit pourcent par rapport à 2008 ( 18% à 17%), sans doute récupéré par les Socialistes.
Pourtant, on a vu une Maïa Melgar extrêmement tendu lors des différents débriefes de cette soirée électorale. La cheffe de file du PE semble en effet rongée par les querelles au sein de son clan et de la concurrence de plus en plus malsaine avec Thaumas Émond, le second du parti qui ne devrait d'ailleurs pas tarder à provoquer une élection visant à faire tomber Melgar de son poste qu'elle a elle même pris après la fin de son mandat de Secrétaire aux Affaires Etrangères de la RFY.

Pour le Parti Communiste youslève, la descente aux enfers continue. Mis à mal par les frasques des régimes loduariens et kroniens, le communisme en Yosulévie recule comme jamais depuis le milieu des années 2000. En 9 ans, le nombre de membres du Congrès communiste a été divisé par deux, passant de 116 en 2002 à 62 à peine aujourd'hui. Phénomène encore plus surprenant, les anciens électeurs communistes semblent logiquement se tourner vers les socialistes mais surtout vers le NPN, mouvement qui réussit aussi à séduire les classes moyennes.
Les communistes perdent 8 sièges et leur total de 62 parlementaires est le plus bas de l'histoire de la Seconde République.

Les Patriotes sont sans doute à placer dans la catégorie "grands perdants" de ces élections de mi-mandat. Le parti le plus à droite de l'échiquier politique youslève a souffert de la concurrence du NPN qui apporte un vent de fraîcheur à la droite de la droite.
Les Patriotes, jugés pas assez fréquentables car descendant directement de la frange modérée des putschistes de 1975, n'avaient jamais réussi à se normaliser et à devenir un parti de gouvernement, chacun des Conseil s'évertuant à isoler le PP. Néanmoins, ces dernières années les Patriotes avaient récupéré une nouvelle base électorale effrayée par la situation au Kronos notamment.
Toutefois, ces avancées ont été réduites à néant par les néos qui ont su, eux, séduire les électeurs récalcitrants à mettre un bulletin patriote dans l'urne. Le NPN a aussi fait fort en récupérant une douzaine de députés aux Patriotes hors période électorale.
Les patriotes régressent donc de 12 places par rapport aux législatives de 2008 et pointent à 87 députés, contre 85 contre le NPN.

Concernant, les partis autonomistes yous et lèves (PAY et PAL) ces élections ne changent pas grand chose. Plus que minoritaires au Congrès avec 16 députés pour le PAY et 11 pour le PAL, les autonomistes n'ont pas pâti des élections de mi mandat en conservant leurs sièges. Profitant d'un électorat solide et dévoué bien que marginal


Tout bouge mais rien ne change
Au final ce scrutin de mi mandat a tenu toutes ses promesses. Le NPN a effectivement fait un bond inattendue lui permettant d'entrer avec fracas au Congrès faisant régresser un grand nombre de partis, surtout les Démocrates, Libéraux et Patriotes.
Les partis de gauches se stabilisent à peu près malgré les difficultés internes, excepté le Parti Communiste qui continue de décliner doucement mais sûrement, même si les Socialistes et Ecologistes perdent eux aussi des sièges du fait de l'arrivée d'un nouveau parti.

Même si tout ces chamboulements semblent être le fondement d'un nouvel ordre politique en Youslévie, le Conseil conserve la majorité nécessaire pour gouverner et ne se voit pas plus que ça en danger. Il faudra donc attendre un peu avant de bousculer l'équilibre à l’œuvre depuis 1984, au moins trois ans, date à laquelle auront les élections législatives.
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Nouvelles du jour (21/10/2011) :

Nouvelle en bref : décès d'Oedipo Abeyta

O.A

La mauvaise nouvelle est tombée dans la matinée, Oedipo Abeyta, le président du Parti Socialiste youslève s'est éteint à l'âge de 65 ans. Transféré il y a trois jours à l'hôpital il y a quelques jours, l'ancien Second du Conseil a finalement perdu son combat contre la maladie contre laquelle il luttait depuis des années maintenant.

Personne n'était dupe, Abeyta était semblait affaibli depuis un certains temps et cette faiblesse ne faisait que grandir de jour en jour, ce dernier semblant de plus en diminué à chaque nouvelle apparition. Néanmoins, aucun, excepté ses proches, ne savait réellement à quel point le mal qui le rongeait était inguérissable.
En effet, Abeyta était atteint d'un glioblastome, un cancer du cerveau quasi impossible à guérir. Celui qui était l''un des derniers tauliers de la grande époque Socialiste était donc presque condamné dès l'annonce du diagnostic, en début d'année 2008.
Abeyta s'était donc aussitôt envolé pour Carnavale et le Grand-Hopital afin de se faire opérer par les meilleurs en espérant retarder au moins un temps l'échéance, ou plutôt d'abord la déchéance. S'en est suivit une batterie de séance de radiothérapie et de chimiothérapie, le tout en continuant de se battre pendant la campagne des législatives de 2008 où les premiers signes de faiblesse se sont fait sentir. Preuve en est le débat à trois entre lui, Maïa Melgar des Écologistes et Leone Vaillancour du PL, où il avait semblé dépassé par les événements et avait même dérapé en qualifiant ses deux interlocutrices d'hystérique, chose inhabituelle venant d'un homme d'habitude très calme.

Ensuite, plus grand chose. Malgré son statut de Secrétaire aux Affaires Intérieures de la RFY le soixantenaire se faisait de plus en plus discret et déléguait de plus en plus son travail à ses collaborateurs.
Par exemple, il s'était mis en retrait lors de la campagne des élections de mi-mandat, laissant la place aux jeunes loups du parti qui ont plutôt répondus avec réussite à ce défi de circonstance.
En fait, la situation de santé d'Oedipo Abeyta n'a vraiment chutée que dans les dernières semaines, voir les derniers jours de sa vie. Effectivement, bien qu'épuisé, Abeyta se battait plutôt bien contre la maladie jusqu'à il y a environ deux semaines et une dégradation sans précédent et irrécupérable de son état de santé. Il a ensuite été transféré à l'hôpital municipal de Sedjan où on a découvert la présence de deux hémorragies non loin de la zone occipital.
De guerre las, Oedipo Abeyta s'est donc éteint à l'âge de 63 ans.


Né au Southland, Abeyta a été adopté presque à sa naissance par une famille de la petite bourgeoisie youslève. Oedipo suit une éducation plutôt tranquille avec une famille aimante. Très bon élève, c'est néanmoins dans le cadre scolaire que le jeune homme est confronté pour la première fois au racisme. De ces traumatismes enfantins naîtra une fore et une détermination à toute épreuve.
"Edy", comme ses amis proches et sa famille l'appelait s'est inscrit dès ses 16 ans au PS et gravit les échelons aussi bien du parti que de l'école prestigieuse dans laquelle il a pu démontrer l'étendue de son talent d'orateur et de négociateur notamment.
Réserviste lors de la guerre civile, Abeyta, à la fin de la guerre, se lie d'amitié avec des jeunes politiciens ambitieux et passioné comme lui. Leurs noms ? Elio Cerda et Arès Barrientos, notamment, tous les deux futurs Directeurs du Conseil.
Abeyta les suivra dans tous leurs combats pendant leurs campagnes et sera un des hommes forts des différents Conseils de ses deux amis.

En 2002, c'est à son tour de se jeter dans l'arène lors des législatives de 2002 où il passe tout près de gagner mais un scandale concernant Barrientos, son ami et ancien Directeur du PS, éclaboussera sa fin de campagne et verra Heran Romeretegui et le PE s'imposer.
Malgré tout, le même Romeretegui lui fera confiance en le plaçant comme Second du Conseil lors d'un mandat couronné de succès. Toutefois, on retiendra sans doute d'Abeyta sa sortie maladroite où il proposait aux kroniens qui voulaient lutter contre Calabraise de rejoindre la Youslévie. Cette même déclaration avait mit le feu aux poudres et avait posé la première pierre d'un conflit youslévo-kronien.


En tout cas, l'ensemble des partis ont tenus à exprimer leurs plus sincères condoléances et regrettent le décès d'un homme d’État dévoué. Le dirigeant du PS par intérim sera Icaro Devisani, en sa qualité de vice-président du parti, en attendant la tenue d'élections formelles dans lesquelles il part tout de même largement favori.
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Nouvelles du jour (06/01/2012) :

Budget : la culture rafle tout, le premier rôle pour le cinéma

Qui dit nouvelle année dit redistribution du budget de l'Etat. Si les précédentes négociations n'avaient pas abouties à de grandes surprises, cette année on a eu droit à un changement drastique. En effet, le budget destiné au Secrétariat à la culture a fait un bond énorme en triplant par rapport à l'année dernière, alors que ce chiffre avait déjà augmenté significativement depuis le début du mandat de Leone Vaillancour.
Pourquoi une telle évolution ? Avant tout car le Conseil veut développer l'industrie cinématographique youslève pour en faire une des plus importantes du monde.

Le grand plan :
La grande question est donc de savoir comment ce budget pourra servir au cinéma. Tout d'abord, l'objectif premier est de construire un nouveau "palais du cinéma" afin de pouvoir accueillir notamment le festival du cinéma de 2012 ainsi qu'un gala annuel propre aux compositions youslèves.
Pour cela, le Conseil a déjà trouvé le lieux idéal. Ce nouvel édifice qui se veut devenir le temple du cinéma ne sera pas construit à Sedjan, ni à Breuillet, pas même à Baltos, mais à Bell-Vill. En effet, la cité balnéaire du nord de la côte youslève est déjà bien connue des stars et autres vedettes comme un lieu de villégiature privilégié, aussi bien pour sa discrétion que pour les fêtes exceptionnelles dans les clubs les plus côtés de la ville et ses alentours.
Bell-Vill c'est aussi une image de charme, c'est la mer, c'est le soleil. C'est aussi la "petite Youslévie", pas celle de Sedjan ou Breuillet. Ce n'est pas non plus Baltos ou Kronaï, villes trop ouvrières donc moins fréquentables. Bell-Vill c'est peut-être ce qui se fait de mieux en Youslévie sans ce qui se fait d'un moins bien, en tout cas c'est la vision du Conseil.
Et si l'objectif est d'édifier un "grand temple du cinéma national", comme se plaît à dire le Conseil, Bell-Vill en serait alors sa capitale voir même, à terme la capitale mondiale de l'audiovisuel mondial. C'est en tout cas le souhait du gouvernement.

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Ce à quoi le nouveau temple du cinéma youslève devrait ressembler

L'autre partie du "grand plan", comme est surnommé le projet cinématique youslève par ses créateurs, c'est aussi et surtout un programme de mise en avant du cinéma national. Par exemple, sur l'ensemble des publicités cinématographiques, 75% doivent promouvoir des œuvres youslèves, les cinémas auront aussi un quota à respecter afin de veiller à la bonne représentations des œuvres youslèves au cinéma. Les cinémas justement, plus de 500 sont déjà prévus à la construction. Des studios, des installations post-productions, des centres de formations et d'autres infrastructures nécessaires à la production d'oeuvres cinématographiques sont aussi dans les plans.
Un plan pour faciliter l'accès aux subventions est également à l'étude, subventions qui "n'auront rien à voir avec celles données auparavant" assure un membre du cabinet de Lucio Salas (PL), Secrétaire à la Culture.
Idem pour les crédits d'impôts qui seront offerts par le Conseil aux producteurs.
La formation et l'éducation audiovisuelle seront aussi à l'honneur avec un développement notamment des écoles de cinémas, des ateliers de formations mais aussi avec la facilitation d'accession à des bourses d'études.
Le petit écran n'est pas non plus en reste car le Conseil a aussi beaucoup misé sur les séries qui seront, pour la plupart, diffusées sur TVYC, plus communément appelée "la C", troisième chaîne du service public youslève prédestinée au divertissement. "Nous voulons toucher le plus grand monde avec ces programmes à la télévision, il nous paraissait donc cohérent de faire en sorte que ces nouvelles séries soient diffusées sur une chaîne publique.", argumente Lucio Salas.
Enfin, toute une batterie de nouvelles réglementations et incitations fiscales seront mises en place afin de non seulement attirer auteurs, réalisateurs et acteurs étrangers en Youslévie mais aussi pour encourager les artistes youslèves.

Et à l'étranger ?
A l'heure actuelle, l'objectif n'est pas d'inonder les marchés étrangers. Le but est plutôt de consolider une base en Youslévie en accumulant les réussites au box-office national et donc faire de l'industrie youslève la plus populaire, et de loin, en Youslévie, chose pas forcément évidente à l'heure actuelle.
A long terme, l'accession aux autres marchés nationaux sera une cible évidente. L'évolution se fera sans doute comme toujours d'abord avec les pays voisins et surtout de l'UNE ou avec une forte diaspora youslève comme le Milouxitania, la Manche-Silice ou le Naveces. Aussi, il ne faudra pas oublier les pays membres de l'ONC qui pourront être des premiers foyers d'exportation massive des films youslèves.
Toutefois, on peut dire que le cinéma youslève part de plutôt loin car, excepté quelques succès ponctuels, il n'est pas très reconnu dans le monde.
Mais, il faudra néanmoins faire attention aux films youslèves cette année à l'occasion du festival de cinéma. De grandes œuvres seront à l'affiche selon les spécialistes. Ces productions seront parmi les premières à avoir profité des avantages distribués depuis le début du mandat de Leone Vaillancour et il semblerait même que le Conseil ai insisté pour que certains films sortent plus tôt ou plus tard alors qu'ils étaient prévus initialement pour 2011 ou 2012.

Un cinéma à la Youslève ?
Visiblement, le Conseil ne devrait pas interférer, de près ou de loin, dans les affaires de l'audiovisuel youslève. Pas de carnet des charges, pas de messages idéologiques ou de stéréotypes à faire naître ou à embellir sur le territoire ou les habitants du pays. "Le but n'est pas de se retrouver avec une montagne de clichés" assurait un collaborateur de Lucio Salas, avant d'ajouter : "l'image que nous voulons que le cinéma youslève donne de la Youslévie au monde est celui de l'exception dont nous pouvons faire preuve lorsque nous nous appliquons. On l'a vu avec le sport dernièrement et les médailles à foison, nous voulons maintenant montrer notre excellence dans un autre domaine, et nous en donnons les moyens à ceux qui peuvent porter ce message, le tout sans les brider ou les diriger dans leur travail".
Preuve de cet éclectisme, une série historique retraçant la vie d'Ezio Arnages et l'avènement de la Youslévie partagera le programme avec une série documentaire sur le MMA quand un film de science-fiction grand public sera en concurrence direct avec un thriller haletant. Le point commun de tous ces programmes ? Ils ont tous été financés par les lois du Conseil de Vaillancour, et avec ce grand plan ce genre de semaines chargées en sorties risquera de devenir la norme.
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