L'important budget alloué à la recherche médicale renforce l'apparition de produits pharmaceutiques d'origine maronhienne sur le marché national et permet aux acheteurs d'éviter les produits étrangers soumis aux taxes relatives à la sûreté économique.
Le nombre de médicaments de fabrication locale a également augmenté, passant donc à 2931 médicaments sur un total de 3752 médicaments figurant sur la nomenclature nationale, précise le chef du département. Les nouveaux articles bientôt présents en pharmacie sur l'ensemble du territoire devraient ainsi mettre à disposition une offre plus abordable que les actuels articles étrangers soumis aux taxes relatives à la sûreté économique développées dans les années 1980. De plus, le chef du département a évoqué les principaux fondements de la récente stratégie de son département reposant sur trois grands axes principaux, à savoir la poursuite de la promotion de l’investissement et de la production pharmaceutique nationale, le renforcement de la couverture des besoins nationaux en produits pharmaceutiques et équipements médicaux nécessaires, et la mise en place d’un plan d’action pour l’exportation des produits pharmaceutiques et des équipements médicaux. Pour rappel, les travaux de la rencontre entre le gouvernement et l'Académie maronhienne des sciences ont été organisés sous le regard direct de la Gran Man, Awara Kouyouri, sous les perspectives du développement local et de la souveraineté économique.
En outre, Nhia Toshi a souligné l’importance de l’innovation dans le secteur pharmaceutique pour maintenir une position compétitive sur le marché international. Il a annoncé que plusieurs partenariats avec des instituts de recherche et des universités avaient été établis afin de stimuler la recherche et le développement de nouveaux médicaments. Ces collaborations visent non seulement à améliorer la qualité des produits pharmaceutiques locaux mais aussi à favoriser la création de solutions thérapeutiques innovantes adaptées aux besoins spécifiques de la population maronhienne. Parallèlement, des programmes de formation continue pour les professionnels de la santé ont été mis en place pour garantir une mise à jour constante des compétences et des connaissances dans le domaine médical et pharmaceutique.
Le renforcement des infrastructures de production a également été un point clé de l’intervention de Nhia Toshi. Il a précisé que des investissements significatifs avaient été réalisés pour moderniser les installations existantes et construire de nouvelles unités de production, équipées des technologies les plus avancées. Ces initiatives visent à augmenter la capacité de production nationale et à garantir une indépendance accrue vis-à-vis des importations. En ce sens, la construction de nouvelles usines à Siwa et dans d’autres régions stratégiques du pays est en cours, avec des attentes élevées en termes de création d’emplois et de développement économique local. Nhia Toshi a conclu son discours en réaffirmant l’engagement du gouvernement à soutenir le secteur pharmaceutique, considérant que la santé de la population est une priorité absolue et un pilier essentiel du progrès et de la prospérité de la Maronhi.