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[PRESSE] Journal du Kongoinko | Maison des Lettres du Savoir - Page 2

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Fait divers : une jeune adolescente agressée par un requin

8 février 2008



La scène s'est déroulée ce jeudi 7 février à Ukabumachi. L'adolescente de 15 ans était en train de ramasser des algues dans les eaux profondes, au large du vieux port. Quand soudainement, elle s'est faite attaquer par un requin de près de 2 mètres. Le prédateur a commencé à mordre la jeune fille, notamment au niveau de la cuisse droite. Elle n'a eu la vie sauve que grâce à l'intervention de son frère, plus âgé de cinq ans. Ce dernier, qui l'accompagnait, n'a pas hésité une seconde. Il a sauté du bateau dans lequel il se trouvait et s'est précipité pour attaquer le requin avec la flèche d'un harpon.

Le jeune homme, pompier volontaire, a réussi à libérer sa soeur, et à la hisser dans le bateau à proximité. Il a ensuite posé un garrot sur sa jambe blessée pour minimiser la perte de sang. Il s'est également assuré de la garder consciente. L'adolescente a été transportée en urgence par hélicoptère jusqu'à l'hôpital militaire d'Ukabumachi. En revanche, les médecins n'ont pas pu sauver la jambe de la jeune fille, qui a dû être amputée. Mais pas de quoi abattre celle-ci, qui a déclaré qu'elle avait été élevée sur l'île avec l'amour de la mer et qu'elle avait l'intention de continuer à plonger malgré le long rétablissement auquel elle doit faire face.

Requin-tigre photographié par des pêcheurs au large des côtes maronhiennes, 2007.
Requin-tigre photographié par des pêcheurs au large des côtes maronhiennes, 2007.


Comme chaque année, les chercheurs du Centre National de Recherche sur la Faune Marine dévoilent leur rapport concernant les attaques de requins sur la côte maronhienne et les eaux territoriales. Et les chiffres sont clairs : les attaques ont augmenté en 2007, après cinq années en baisse. Ce sont ainsi 32 incidents non provoqués qui ont été répertoriés l'année dernière, contre 16 en 2000. Selon le responsable du Centre National de Recherche sur la Faune Marine, les chiffres de cette année sont les plus hauts enregistrés depuis plus de deux décennies. Ils s'expliquent à cause d'une hausse d'activité dans le domaine de la pêche, notamment au large de la côte ouest de Paltoterra, qui a entraîné une baisse significative des poissons, et donc de l'alimentation principal des requins. Ces derniers chercheraient donc davantage de nourriture en se rapprochant des côtes malgré l'activité humaine.

Les scientifiques distinguent les attaques non provoquées, et celles provoquées. Pour ces dernières, ce sont les humains qui initient le contact avec le requin, par exemple lorsqu'un plongeur tente de toucher l'animal, ou lorsqu'un pêcheur retire un requin d'un filet. En 2006, huit attaques ont été mortelles, et parmi elles, six sont considérées comme non provoquées. Sur ces huit décès, trois ont eu lieu près de Urawa-Jima.


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Festivités : les masques des sans-visages tombent

21 février 2008



Au son du koto, du lusheng et des tambours, tout Siwa s’est donné rendez-vous, dès le 16 février, dans la rue pour chanter et danser au milieu des paillettes et des costumes hauts en couleur. Le Grand festival des sans-visages, ce sont des centaines de costumes colorés, plumes et paillettes, d’une grande richesse créative, qui proviennent de tout le pays. Des musiques et danses traditionnelles et rythmées qui font vibrer le public en chantant, en dansant et en applaudissant généreusement. C’est l'un des plus grands évènements du continent. Niveau déguisements, la seule règle, c’est qu’il n’y en a avait pas vraiment. Pour les habitants et les associations de quartier, c’est la consécration d’une longue préparation. Cette fête est indispensable à l’économie de la capitale. Cette semaine, tous les hôtels de la capitale affichaient complet. Pas sûr pourtant que les visiteurs avaient la tête à se reposer.

Pour cette édition 2008, c’est sous un grand ciel bleu parcouru par un soleil radieux, que 34 groupes ont défilé, soit 6800 personnes environ, devant des dizaine de milliers de spectateurs pendant six jours. L’ensemble des groupes a pris grand plaisir à parader, se lâcher et danser devant la foule en liesse. Ils ont ainsi montré leurs extravagances artistiques, leurs performances physiques et athlétiques dans leurs beaux costumes ; le tout emportant les Siwanais sous leur charme. À travers ce Grand festival des sans-visages de Siwa, la ville montre son profond attachement aux cultures et traditions maronhos et créoles qui partagent la joie de vivre, la bonne humeur et la convivialité. Cette grande fête a montré et fait rayonner la richesse culturelle de pays à travers le monde.

Sans-visage du Grand festival, photographie, 2008.
Sans-visage du Grand festival, photographie, 2008.


Parmi les groupes, la ville accueille une délégation venue de Koukou. D'autres participants sont bien connus : les pêcheuses d'algues d'Ukabumachi, les piroguiers de Lawao, les moines de Chuawa. Initié il y a plus de trente ans, le Grand festival des sans-visages réunit chaque année près de 200 000 spectateurs invités à découvrir les traditions de la Maronhi.

Comme à l'habitude, le clou du spectacle a été la tombée des masques au coucher du soleil au soir de ce 21 février. Chacun a découvert l'identité de celles et ceux avec qui ces six jours on été partagé. L'identité du Gran Man des sans-visages a été dévoilée. Tout un chacun le sait désormais, il s'agissait de Agwa Konoya, propriétaire de la pâtisserie Les Douceurs de Siwa. Le quarantenaire a eu l'honneur d'être reçu par la Gran Man, Awara Kouyouri, dans le Palais Harmonieux.


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Environnement : la fin des sacs plastiques en magasin

16 mars 2008

L'État se lance dans la chasse aux plastiques en bannissant les sacs jetables des commerces.


La lutte contre la pollution plastique se poursuit avec l'entrée en vigueur de la loi relative à la croissance globale, interdisant les sacs plastique jetables en magasin. Le décret d'application publié ce 12 mars 2008 marque une étape cruciale dans la transition vers une consommation plus responsable et moins dépendante. Désormais, seuls des sacs plastique réutilisables ou fabriqués à partir de matériaux autres que le plastique, tels que le tissu, le papier, l'osier ou le mycélium, peuvent être remis aux acheteurs en caisse. Cette mesure vise à réduire la production de déchets plastiques à usage unique et à encourager l'utilisation de sacs durables. À partir du 21 mars, les sacs destinés aux produits frais, en vrac ou emballés sur le point de vente devront être composés d'une teneur minimale en matière végétale et être compostables. L'interdiction des emballages et sacs fabriqués à partir de plastique oxo-fragmentable, qui se dégrade mais n'est pas assimilable par les micro-organismes, est également en vigueur depuis le 23 juillet 2006. Ces mesures sont essentielles pour réduire les impacts environnementaux considérables associés à la production et à la distribution des sacs plastique, tout en offrant une opportunité de valoriser les savoir-faire de la vannerie traditionnelle.

Commerce ne proposant déjà plus aucun sac plastique en caisse, photographie, 2008. / Sacs plastiques réduits sur les marchés, photographie, 2008.
(Gauche) Commerce ne proposant déjà plus aucun sac plastique en caisse, photographie, 2008.
(Droite) Sacs plastiques réduits sur les marchés, photographie, 2008.

Ces actions s'inscrivent dans le cadre du Plan national de prévention des déchets de février 2005 et contribuent efficacement à la prévention des déchets. En rappelant que les sacs en plastique mettent plusieurs centaines d'années à se dégrader dans l'environnement, il est essentiel de souligner les dommages graves qu'ils causent à la biodiversité. À l'échelle mondiale, près de 700 à 800 espèces aquatiques sont actuellement impactées par ces sacs plastique, mettant en péril la vie marine. La mise en place de cette législation constitue une avancée significative dans la préservation de notre environnement et la protection de notre faune et de notre flore. Elle incite chacun d'entre nous à adopter des comportements responsables et à favoriser l'utilisation de sacs réutilisables. Cette transition vers une société plus respectueuse de l'environnement nécessite l'engagement de tous, des consommateurs aux commerçants, pour réduire notre empreinte plastique et préserver la beauté de notre planète pour les générations futures.


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Sport : finale du championnat national d'aviron

11 mai 2008

Des résultats prometteurs au championnat national d'aviron qui laissent à penser que la Maronhi pourrait se hisser sur le podium lors d'une rencontre internationale.


La finale du championnat national d'aviron a été le théâtre de performances exceptionnelles et d'une compétition acharnée. Les athlètes de différentes communes ont rivalisé d'efforts et de détermination pour décrocher les médailles tant convoitées. Cette compétition, qui se déroule chaque année depuis 1978, revêt une importance capitale en vue de la sélection de l'équipe nationale qui représentera la Maronhi lors des compétitions internationales à venir.

La finale du quatre sans barreur masculin, qui s'est tenue le vendredi 9 mai à Fujiao, a été un véritable spectacle pour les spectateurs présents. Les rameurs de Lawaonais ont dominé la course de bout en bout, faisant preuve d'une maîtrise technique et d'une puissance impressionnante. À l'arrivée, ils ont devancé de justesse les rameurs de Siwanais avec un écart de seulement 1,06 seconde, tandis que les rameurs de Sunyangois ont terminé à la troisième place avec un écart de 1,39 seconde. La compétition a été intense, mettant en évidence la qualité et la compétitivité des équipes participantes. Le lendemain, samedi 10 mai, c'était au tour des femmes de s'affronter dans la finale du quatre sans barreur féminin. Les rameuses de Fujiaolaises, soutenues par leur public enflammé, ont réalisé une performance remarquable. Elles ont dû batailler dur tout au long de la course, mais ont finalement remporté la victoire avec une avance significative. Les rameuses de Sunyangoises ont terminé à la deuxième place, à 2,54 secondes des Fujiaolaises, tandis que les rameuses de Siwanaises ont terminé à la troisième place avec un écart de 3,71 secondes. La compétition féminine a été marquée par un haut niveau de compétitivité et de détermination de la part de toutes les équipes participantes.

Équipe féminine d'aviron à quatre sans barreur de Fujiao au championnat national, photographie, 2008.
Équipe féminine d'aviron à quatre sans barreur de Fujiao au championnat national, photographie, 2008.


Cette compétition d'aviron nationale revêt une importance cruciale dans la préparation de l'équipe nationale pour les compétitions internationales. Les sélectionneurs de l'équipe nationale ont pour objectif ultime de viser l'or et de porter haut les couleurs de la Maronhi. Les performances réalisées lors de ce championnat national permettront de constituer une équipe solide et compétitive, capable de rivaliser avec les meilleures équipes mondiales. Au-delà de la compétition, cet événement sportif a également été l'occasion de célébrer l'aviron en tant que discipline et de promouvoir les bienfaits de la pratique sportive. L'aviron est un sport exigeant qui nécessite à la fois force, endurance et coordination. Les rameurs et les rameuses ont démontré leur engagement et leur passion pour ce sport en se surpassant sur le plan physique et mental.

En fin de compte, la finale du championnat national d'aviron a été une véritable réussite, marquée par des performances de haut niveau et une compétition féroce. Les rameurs et les rameuses ont fait preuve de talent, de détermination et d'une volonté indomptable de remporter la victoire. Cette compétition constitue une étape importante dans la sélection de l'équipe nationale et dans la promotion de l'aviron en tant que sport majeur dans la Maronhi. Rendez-vous est pris pour l'année prochaine, où de nouveaux talents émergeront et où la passion pour l'aviron continuera de se propager à travers tout le pays.


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Transports : rapport sur les pirogues scolaires

1er août 2008



Le rapport annuel sur les transports fluviaux met en lumière l'importance des pirogues scolaires dans l'accès à l'éducation pour des milliers d'enfants maronhiens. Chaque jour de la semaine, plus de 9 000 enfants se rendent à l'école en pirogue, tandis que près de 4 000 utilisent d'autres moyens de transport fluviaux. Pour de nombreuses communautés isolées, la pirogue est souvent le seul moyen de rejoindre leur établissement scolaire. La Compagnie des Transports Publics maronhienne joue un rôle essentiel dans la gestion de ces transports fluviaux à travers tout le pays, assurant la liaison entre les différentes régions, des côtes jusqu'aux régions les plus reculées comme les Lances du Ciel et le grand bois. Les défis liés à l'organisation de ces transports sont nombreux, car certaines voies d'eau ne sont pas officiellement reconnues comme navigables selon le Man de Kouhou. Cependant, des arrêtés communaux ont été mis en place au cours des dernières années pour pallier ce vide juridique et permettre le fonctionnement de ces lignes fluviales essentielles.

Au total, la Maronhi est en charge de la gestion de 450 lignes fluviales à travers tout le pays. La commune de Kouhou est la plus pourvue, avec 42 lignes desservant près de 850 élèves, suivie de près par Akopi avec 26 lignes et près de 530 élèves. Les communes d'Ogwada, Pitanya et Mokéï complètent le tableau. La sélection des transporteurs est réalisée à travers un appel d'offres réservé aux acteurs locaux, garantissant une délégation de service public transparente et adaptée aux besoins spécifiques de chaque région. La sécurité des enfants est une préoccupation majeure dans ces trajets en pirogue. Les transporteurs doivent répondre à des critères stricts établis par le Département des Transports pour assurer leur sécurité. Parmi ces critères, ils doivent être résidents officiels des communes de départ ou d'arrivée, posséder une pirogue immatriculée et assurée, disposer d'un gilet de sauvetage pour chaque passager, ainsi que d'une trousse de premiers secours et d'une trousse essentielle de survie.

Transport fluvial des enfants du village Akopi, photographie, 2008.<br>
Transport fluvial des enfants du village Akopi, photographies, 2008.


Le transport scolaire par pirogue représente un maillon essentiel de l'accès à l'éducation pour de nombreux enfants maronhiens. Il permet de connecter les communautés éloignées aux établissements scolaires et de favoriser la réussite éducative de ces jeunes. Cependant, il est crucial de continuer à investir dans l'amélioration de ces infrastructures de transport, en veillant particulièrement à renforcer les mesures de sécurité et à assurer la pérennité de ces lignes fluviales vitales pour l'éducation de la jeunesse maronhienne. La Maronhi est résolue à garantir l'accès à l'éducation pour tous ses enfants, où qu'ils se trouvent sur le territoire. Les pirogues scolaires sont une illustration tangible de cet engagement, permettant à des milliers d'enfants de rejoindre l'école en toute sécurité et de bénéficier d'une éducation de qualité. Le gouvernement s'engage à soutenir les initiatives visant à renforcer les infrastructures de transport fluvial et à garantir des conditions optimales pour les élèves qui utilisent ces moyens de transport.

Finalement, les pirogues scolaires jouent un rôle crucial dans l'accès à l'éducation en Maronhi. Elles permettent aux enfants des communautés isolées de se rendre à l'école, favorisant ainsi leur développement personnel et leur réussite scolaire. Le rapport annuel sur les transports fluviaux met en évidence l'importance de ces lignes fluviales et souligne la nécessité d'investir dans leur amélioration continue. Le gouvernement s'engage à soutenir les transporteurs et à renforcer les mesures de sécurité pour assurer un transport scolaire fiable et sécurisé. La Maronhi reconnaît que l'éducation est la clé de l'avenir du pays et continuera à prendre des mesures pour garantir que tous les enfants aient la possibilité de poursuivre leurs études, quel que soit leur lieu de résidence.


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Pêche : l'acoupa, vers un marché florissant

9 août 2008



Dans les eaux maronhiennes, certaines espèces de poissons se distinguent par leur saveur délicieuse et leur popularité tant sur les marchés locaux qu'à l'étranger. L'acoupa rouge est l'un de ces poissons emblématiques, apprécié pour sa chair blanche ou rosâtre. Il vit dans les fonds sableux des côtes de Maronhi, ainsi que le long de l'Océan Carmin. Présent sur les menus des restaurants, les étals des marchés et les échoppes, l'acoupa rouge se déguste de différentes manières, que ce soit en papillote, en filet, en soupe, en accra, et bien d'autres encore. Cependant, ce n'est plus seulement sa viande qui suscite l'intérêt aujourd'hui, mais sa vessie qui devient de plus en plus prisée. La vessie natatoire de l'acoupa, un organe qui lui permet de flotter, est devenue un aliment hautement recherché, à qui l'on prête parfois des vertus aphrodisiaques. Malheureusement, cela a également conduit à un trafic de ce précieux organe.

Ressemblant à une petite poche transparente, la vessie est séchée ou réduite en poudre. Elle est ensuite utilisée pour préparer des soupes, aromatiser des plats, des bières ou même intégrer des produits cosmétiques. À l'époque coloniale de la Maronhi, la vessie d'acoupa était exportée en grande quantité vers les différents empires de Nazum et Paltoterra, y compris les palais royaux. En 1998, le prix de la vessie de l'acoupa rouge s'élevait à 4 700 à 6 400 ikkōs par kilogramme frais, mais aujourd'hui, il oscille entre 24 300 et 25 700 ikkōs, voire plus de 144 000 ikkōs par kilogramme de vessies séchées. Cette augmentation significative a attisé l'appétit des pêcheurs clandestins des pays voisins, parfois armés, qui viennent exploiter cette activité lucrative dans les eaux maronhiennes.

L'acoupa sur les marchés en Maronhi, photographies, 2008.<br>
L'acoupa sur les marchés en Maronhi, photographies, 2008.


Kanya Oyato, armateur d'Uminomon au Comité des pêches de Maronhi, exprime sa volonté de faire de la vessie natatoire une force économique pour la Maronhi, tout en soulignant la nécessité de ne pas se nuire à soi-même. Il qualifie la situation de l'acoupa rouge de "délicate", craignant les effets de la surpêche, qu'elle soit légale ou illégale. À l'heure actuelle, la vente des vessies natatoires sur les marchés extérieurs n'est pas officiellement déclarée. Il y a une décennie à peine, les pêcheurs considéraient la vessie d'acoupa comme non négociable, voire comme un déchet. Toutefois, entre 40 et 50 % des revenus issus de la pêche de l'acoupa proviennent désormais de la vessie natatoire. Ce pourcentage pourrait encore augmenter si des accords commerciaux spécifiques à ces produits étaient signés à l'avenir avec d'autres partenaires économiques.

Il est crucial de trouver un équilibre entre l'exploitation économique de la vessie d'acoupa et la préservation de cette espèce emblématique. Les autorités maronhiennes doivent prendre des mesures pour réglementer cette activité, garantissant ainsi la durabilité des ressources marines tout en maximisant les opportunités économiques. Une gestion responsable du marché de l'acoupa rouge permettra de préserver cet héritage culinaire tout en protégeant les écosystèmes marins de Maronhi.


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Sécurité : des feuilles de coca détournées

26 août 2008



Les récents championnats du monde de lutte, qui ont eu lieu dans la commune exclave kah-tannaise de Reaving, ont été entachés par des cas de dopage à la feuille de coca en provenance de Maronhi, selon le journal international de l'AGP. Une enquête préliminaire menée par les services de sécurité de la Compagnie Nationale Pharmaceutique (KS) pointe du doigt l'une des fermes hautement protégées de la région, ainsi qu'un possible détournement de feuilles de coca. Les autorités locales se sont engagées dans une enquête active afin de retrouver les responsables de ce détournement qui suscite déjà de vives réactions parmi les populations des montagnes de Hué.

La feuille de coca, longtemps utilisée pour ses vertus énergisantes contre la fatigue et pour atténuer les effets de l'altitude, a été étudiée par une équipe de l'Université de Siwa dans les années 1970. Les résultats de ces études ont révélé que la feuille de coca est l'une des plantes les plus nutritives au monde. Les chefferies maronhos de la chaîne de montagnes des Lances du Ciel n'ont cessé de vanter les propriétés médicinales de cette plante, qui présente des vertus anesthésiques, analgésiques, stimulantes, calmantes, sédatives, digestives, anti-diarrhéiques et diurétiques. Depuis près de vingt ans, elle est cultivée dans les montagnes de la province de Hué, à la frontière avec le Grand Kah, et acheminée directement vers les laboratoires maronhiens.

Agricultrices de l'ethnie Nao dans les montagnes de la province de Hué, photographie, 2008.<br>
Agricultrices de l'ethnie Nao dans les montagnes de la province de Hué, photographie, 2008.


Cependant, il convient de souligner que la mastication excessive des feuilles de coca peut entraîner des hallucinations et des troubles psychiques graves. Pour cette raison, la feuille de coca est classée comme un stupéfiant dans de nombreux pays et est strictement régulée en Maronhi. Cette affaire prendrait une toute autre dimension si de tels événements se reproduisaient à l'avenir, poussant les autorités maronhiennes à ajouter la circulation illégale de feuilles de coca à la longue liste des trafics de stupéfiants à combattre sur le sol maronhien, aux côtés du trafic de cocaïne ou de venin.

Les autorités compétentes soulignent l'importance de mener une enquête approfondie pour identifier les responsables de ce détournement de feuilles de coca et garantir que de tels incidents ne se reproduisent pas à l'avenir. La collaboration entre les services de sécurité et les autorités locales sera primordiale pour prévenir et combattre tout trafic illégal de feuilles de coca. Les mesures de sécurité seront renforcées dans les fermes et les circuits de distribution afin de prévenir toute activité illicite. Cette affaire met en évidence les défis auxquels sont confrontées les autorités maronhiennes dans leur lutte contre les trafics de stupéfiants. Elle souligne également la nécessité de sensibiliser davantage sur les risques liés à l'utilisation abusive de la feuille de coca et de renforcer les réglementations en vigueur pour garantir la sécurité et le bien-être des citoyens maronhiens.


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Gran Man : Kouyouri accouche d'un petit garçon

27 août 2008



Un moment de joie et de bonheur a envahi le pays alors que la Gran Man Awara Kouyouri a accueilli son bébé tant attendu. Après quelques jours de retard, l'enfant est finalement arrivé au monde, apportant une grande fierté à sa maman et à tout le pays. Dans un communiqué officiel, Awara Kouyouri a partagé la bonne nouvelle avec émotion. « Bienvenue dans notre petit pays », a déclaré la Gran Man en accueillant son fils, Ashitara, dans ce monde. L'accouchement a eu lieu avec succès à l'hôpital Jinzu, et le bébé est né en parfaite santé. Pesant 3,26 kg, Ashitara est décrit comme étant un petit garçon matinal, arrivant à 3h15 du matin. Awara Kouyouri a exprimé sa gratitude envers l'équipe médicale de l'hôpital Jinzu et a remercié tous ceux qui ont envoyé leurs vœux et leur gentillesse.

La nouvelle de la naissance s'est rapidement répandue dans les rues de la capitale, créant une onde de célébration et de joie parmi la population. Les habitants se sont spontanément rassemblés autour des lacs de la ville pour un lancer de lanternes célestes, une tradition locale qui symbolise les vœux de santé et de bonheur pour le nouveau-né et sa famille. Cet événement a rassemblé les Maronhiens dans un sentiment de fierté et d'unité, renforçant les liens de la communauté autour de ce moment spécial.

Lancer traditionnel de lanternes célestes à Siwa pour la naissance du jeune Ashitara, photographie, 2008.
Lancer traditionnel de lanternes célestes à Siwa pour la naissance du jeune Ashitara, photographie, 2008.

Comme annoncé précédemment, Awara Kouyouri prendra congé pour les quatre prochaines semaines afin de se consacrer à sa nouvelle responsabilité de maman. Pendant cette période, c'est Mme Hatsue Yanuwo du Haut conseil qui la remplacera en tant que chef intérimaire. Mme Yanuwo a déjà pris ses fonctions dès le 26 au soir, au moment où Awara Kouyouri entamait le travail d'accouchement à l'hôpital Jinzu. La transition s'est déroulée en douceur, assurant une continuité dans la gouvernance du pays pendant l'absence de la Gran Man. L'arrivée de ce bébé marque un tournant dans la vie de la Gran Man Awara Kouyouri. En tant que première femme à occuper le poste de chef d'État dans la Maronhi, elle montre l'exemple en conciliant ses responsabilités professionnelles avec son rôle de mère.

La patrie toute entière se joint aux célébrations et aux vœux de bonheur pour la Gran Man Awara Kouyouri, son époux Onishi et leur nouveau-né, Ashitara. Cette naissance symbolise l'espoir et la promesse d'un avenir radieux pour le pays. Alors que la Gran Man se repose et profite de ces précieux moments avec son bébé, les Maronhiens attendent avec impatience de la retrouver, prête à continuer son travail au service de la nation avec encore plus de détermination et de résilience. Félicitations à la Gran Man et à sa famille pour cette merveilleuse nouvelle, et que l'amour et la joie entourent leur foyer dans les jours et les années à venir.



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Pharmaceutique : la lumière sur le bois bandé

30 septembre 2008



Beaucoup le voit comme capable d'améliorer les performances sexuelles des hommes et d'accroître le désir chez les femmes.
Mais qu'en est-il vraiment ? Les effets du bois bandé relèvent-ils du mythe ou de la réalité ? Le bois bandé est l'écorce d'un arbre, le Richeria grandis, qui pousse notamment sur les îles d'Urawa et Waji, ainsi que sur toute la Péninsule du Couchant. Il est endémique de nos côtes. Avant même le débarquement des jonques conduites par Sekura Kobayashi en 1525 à Siwa, les Maronhos l’utilisaient déjà comme cure contre les problèmes érectiles ou autres problèmes sexuels masculins.

En Maronhi, c’est un produit très facile d’accès. Vous pouvez trouver le bois bandé au meilleur prix dans les boutiques spécialisées dans la vente de produits stimulants ou directement sous forme brute sur les marchés (écorce, poudre d'écorce, etc). En tant que produit naturel, ils sont tous garantis sans danger et sans effets secondaires sur la personne qui l’utilise. Il peut être consommé de différentes manières puisqu'il est produit sous plusieurs formes. Traditionnellement, c’est l’écorce qui est utilisée soit en décoction ou en infusion. Toutefois, il est aussi consommé sous forme de punch, de bière ou autres spiritueux en le mélangent à de rhum, du cachiri, du saké et autres. Consommé ainsi, cela atténue le gout du produit ; mais à noter que l’alcool peut impacter le bon fonctionnement du médicament. Il faut alors préférer d’autres variantes comme le mélange à des jus ou à des sirops pour en atténuer le goût amer.

Richeria grandis ou "bois bandé", de l'abre à l'écorce, photographies, 2008.<br>
Richeria grandis ou "bois bandé", de l'abre à l'écorce, photographies, 2008.

Des études scientifiques poussées ont prouvé que la plante avait des propriétés stimulantes, et en particulier sur le plan sexuel. L’écorce permet notamment d'accroître l'appétit sexuel mais aussi de traiter des problèmes érectiles chez les hommes. Une fois introduit dans le corps, le bois bandé nettoierait le sang, et améliorerait la circulation sanguine en dilatant les vaisseaux vers le pénis ce qui donnerait alors une érection plus forte et plus durable. Il augmenterait aussi la taille du pénis, sans toutefois faire de miracle, et donnerait une éjaculation retardée et plus puissante. Ses effets les plus appréciés sont cependant l’endurance. Le bois bandé rallongerait la durée du rapport sexuel. Les femmes peuvent également l’utiliser pour accroître leur libido et le plaisir ressenti lors des relations sexuelles. Attention cependant, il a été reporté que l'utilisation abusive ou trop concentrée de bois bandé avait causé des érections prolongées ainsi que des pertes d'énergies chez les hommes. Nous ne saurons trop recommander que de l'utiliser avec parcimonie.


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Recherche : agriculture précoloniale du plateau maronhien

26 octobre 2008

Avant les abattis et les rizières de l'ère coloniale, comment les autochtones Maronhos cultivaient la terre ?


L’application, en 1997, de l’archéologie aérienne en Maronhi a permis la découverte de milliers de buttes de terre placées régulièrement dans les savanes côtières du nord-ouest. Leur répartition sur près de 750 km de littoral, du fleuve Yawara au nord du pays à la pointe est de la Péninsule du Couchant en passant par la région de Kyugawa et Kayawa, correspond à la répartition des populations dites « arauquinoïdes » (650 - 1650 è. c.). Ces buttes, édifiées à des fins agricoles, sont en fait des champs surélevés, ou plus précisément des parcelles de terre cultivées où l'on trouvaient autrefois une polyculture riche. Leur étude fait l’objet du projet interdisciplinaire « Archéologie et écologie des savanes côtières de Maronhi », mené de 1999 à 2005 dans le cadre du programme « Grand Bois » de l'Académie maronhienne des sciences, qui conjugue les compétences d’archéologues, d’archéobotanistes, d’écologues, de pédologues et de biologues de tout le pays.

Transformer le paysage en y créant un certain nombre de creux et de bosses augmente drastiquement la surface disponible, et le nombre de niches écologiques pour divers types d’organismes, qu'il s'agisse de plantes, de champignons, d'invertébrés ou plus encore. Si une maladie touche une plante sur une butte, elle aura plus de mal à passer d'une butte à l'autre que dans un champ plat adapté à une monoculture pensée pour le rendement. Chaque butte a une partie supérieure plus sèche et une partie inférieure plus humide. De digues, des réservoirs, des chemins surélevés et des buttes d’habitation accompagnaient ce réseau de mini-champs surélevés. Depuis leur abandon, ces terrains tendent à s’aplanir, surtout dans les contextes de mise à feu des savanes, de terrassements pour des constructions, etc. La question des champs surélevés en savanes inondables reste cependant au cœur du débat actuel sur le degré auquel les occupants précoloniaux et sédentaires ont transformé ces écosystèmes paltoterrans.

Buttes précoloniales surélevées pour l'agriculture maronhos, photographies, 2008.<br>
Buttes précoloniales surélevées pour l'agriculture maronhos, photographies, 2008.


Il est désormais couramment établi que les paysages dans lesquels nous vivons sont autant le résultat d’anciennes activités humaines que celui de processus naturels. Le Grand Bois, comme toute autre terre anciennement occupée par l’Homme, a également évolué en fonction de leurs actions. Le littoral du plateau maronhien est une basse plaine marécageuse sillonnée d’étroits et longs cordons sableux. À l’époque précoloniale, les Maronhos ont intensément modifié la physionomie de cet environnement en creusant des canaux, élevant des chemins et, surtout, en construisant d’innombrables buttes agricoles. La carte des terrassements précoloniaux du littoral maronhien, aujourd’hui complète, indique que la plupart des aires inondables ont ainsi été profondément transformées par les indigènes.

Ces parcelles surélevées sont toujours de formes variables. Qu'elles soient cerculaires, rectangulaires, ovales ou autres, leurs dimensions vont généralement de quelques dizaines de centimètres de diamètre à plusieurs dizaines de mètres de long, pour une hauteur de 20 à 120 cm. Ils sont disposés le long des barres sableuses, dans les ligne de collecte des eaux ou (talwegs), dans les dépressions inondées ou sur les savanes inondables, totalement sèches au milieu de l'année.


La Patrie ou la Mort, nous vaincrons.

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Musique : titres les plus écoutés de 2008

29 novembre 2008



Voici la liste des cinq premiers titres du classement musical reflétant la popularité des musiques les plus vendues et écoutées de l'année 2008 en Maronhi. Pour cette nouvelle année et comme chaque année avant elle depuis près de trente ans, les chanteurs, chanteuses, orchestres et groupes nominés seront appelés pour participer au Grand Concert du solstice d'hiver dans la nuit de 21 au 22 décembre.


  • 1
  • Mina Hanako - Une note de samba

  • 2
  • Kokuhaku - Comme les étoiles scintillantes

  • 3
  • Maka Hitori - Emmène-moi jusqu'à la Lune

  • 4
  • Michi - Soulèvement

  • 5
  • Hirohito Sakudena - Ville Orange


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    Politique : protestation contre le projet de centrales kah-tanaises

    02 décembre 2008

    D'importantes manifestations dans les grandes villes du pays suite aux accords entre la Maronhi et le Grand Kah rallument la flamme de la lutte pour une souveraineté absolue.


    Le 29 novembre dernier, la ville d'Iwako a été le théâtre d'une manifestation d'une ampleur sans précédent. Des milliers de personnes se sont rassemblées pour protester contre le projet d'installation de centrales kah-tanaises sur le sol maronhien. La manifestation a été marquée par un acte de désespoir tragique, lorsque le moine bouddhiste Shi Kubo s'est immolé par le feu pour exprimer sa résistance à ce projet controversé. Les discussions autour de l'installation de centrales kah-tanaises ont suscité une vive opposition dans tout le pays ces dernières semaines. De nombreuses voix se sont élevées pour dénoncer les risques liés à cette initiative, mettant en avant les dangers pour l'environnement et les craintes d'une influence excessive du Grand Kah sur le territoire maronhien.

    La Marche des moines de minorité theravāda, qui a débuté au centre-ville d'Iwako, a été l'un des points forts de la mobilisation contre le projet. Les moines, accompagnés de nombreux fidèles, ont défilé pacifiquement dans les rues pour exprimer leur profonde préoccupation face à l'impact potentiel des centrales kah-tanaises sur la nature sacrée de la terre maronhienne. Les protestations ont également gagné l'Assemblée des Man, où des débats houleux ont eu lieu concernant les propositions faites aux communes. Les manifestants ont exprimé leur volonté de protéger leur territoire et de préserver la souveraineté maronhienne face à toute forme d'intrusion kah-tanaise. Ce qui unit les protestataires, c'est à la fois le risque perçu d'une influence kah-tanaise insidieuse sur le territoire maronhien et les lieux choisis pour manifester. Les places historiques, emblématiques par leur charge symbolique, ont servi de décors à ces mobilisations massives, offrant un espace généreux pour l'expression des revendications citoyennes.

    Shi Kubo, moine bouddhiste theravāda immolé dans le vieux port d'Iwako, photographie, 2008.
    Shi Kubo, moine bouddhiste theravāda immolé dans le vieux port d'Iwako, photographie, 2008.

    La mort tragique du moine Shi Kubo lors de la manifestation a profondément choqué et horrifié les témoins présents sur les lieux. Cet acte désespéré est le reflet de la détermination et de la détresse ressenties par de nombreux Maronhiens face à la perspective de l'installation de centrales kah-tanaises sur leur territoire. Les autorités maronhiennes ont réagi rapidement à ces événements en exprimant leur préoccupation face à la situation. Une enquête a été ouverte pour faire toute la lumière sur les circonstances entourant l'immolation du moine Shi Kubo et pour évaluer les revendications du peuple maronhien concernant le projet de centrales kah-tanaises.

    Le gouvernement est désormais confronté à un défi majeur : trouver un équilibre entre les besoins énergétiques du pays et la préservation de son environnement et de son identité culturelle. Les débats s'intensifient au sein de la société maronhienne, et les décisions qui seront prises auront un impact significatif sur l'avenir du pays et la relation entre le Maronhi et le Grand Kah. Ainsi, la protestation massive contre le projet de centrales kah-tanaises démontre la volonté du peuple maronhien de protéger son territoire et son identité. Les mobilisations pacifiques, soutenues par des actes de désobéissance civile, mettent en évidence l'importance accordée à la préservation de l'environnement et de la souveraineté nationale. Le gouvernement maronhien est désormais face à un choix crucial, celui d'écouter la voix du peuple et de prendre des décisions responsables pour l'avenir du pays.


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    Savoir-faire : kintsukuroi, l'art de mettre les failles en valeur

    11 janvier 2009

    Assiette brisée, vase casé, etc. Comment mêler art et réemploi ?


    Parfaite métaphore de la résilience, cette technique ancestrale originaire du monde nippon nazumi est apparue dès la fin du XVIème siècle en Maronhi et consiste à restaurer un objet, habituellement en céramique, en mettant en valeur ses lignes de failles avec de la poudre d’or ou d'argent, au lieu de chercher à les masquer ou à se débarrasser de l'objet en question. Le mot Kintsugi, définissant la technique de restauration, vient du nippon traditionnel Kin (or) et Tsugi (jointure), et signifie donc : « jointure à l’or ». L’art du Kintsugi est quant à lui appelé Kintsukuroi, signifiant littéralement « raccommodage à l’or ». Il s’agit naturellement d’un processus particulièrement long de réparation et extrêmement précis, se déroulant en plusieurs étapes, sur quelques semaines, voire quelques mois. L'on dit parfois qu’il faut un an pour réaliser le meilleur Kintsugi, gracieusement récompensé chaque année à la Compétition nationale de Kintsukuroi.

    Les éclats de l’objet cassé sont tout d’abord réunis l'un après l'autre, puis nettoyés, et collés avec une laque traditionnelle et naturelle issue d'un arbre laquier. L’objet est ensuite mis à sécher, puis soigneusement poncé. Ensuite, ses fissures sont soulignées de plusieurs couches de laque successives et, finalement, saupoudrées d’or ou d'un autre métal en poudre qui, se mêlant à la laque encore humide, donne l’illusion d’une coulée de métal le long des cicatrices. Enfin, elles sont polies pour révéler tout l'éclat de l'objet. L’art du Kintsugi suit un cérémonial lent et minutieux, qui requiert patience et concentration. Jour après jour, semaine après semaine, étape par étape, l’objet sera nettoyé, pansé, soigné, guéri, et, enfin, sublimé.

    Kintsugi sur une vaisselle d'inspiration cathayenne, photographies, 2009.
    Kintsugi sur une vaisselle d'inspiration cathayenne, photographies, 2009.


    Voici en détail les différentes phases traditionnelles de la réalisation d’un Kintsugi : Commencez par nettoyer les morceaux de l’objet endommagé puis assemblez les pour préparer la réparation. Utilisez a laque naturelle Urushi mélangée à de la farine comme liant pour coller les pièces entre elles avec une spatule. Cette dernière est directement obtenue de la résine du Laquier et est généralement très irritante, c’est pourquoi il faut se protéger lors de son application. Cependant, en séchant, elle vae durcir et réparer l’objet parfaitement, en perdant sa toxicité. Si une pièce manque, préparez un autre liant en mélangeant de la laque avec de la poudre de roche, et recréez-la patiemment avec cette pâte. Ensuite, grattez la matière superflue avec un outil puis nettoyez en passant de l’essence de térébenthine. Positionnez les pièces bien en place avec du ruban adhésif de masquage, ou des élastiques. Laissez respirer la laque de préférence dans un endroit aéré avec une chaleur et une humidité constantes. Attendez patiemment que l’objet sèche entre sept et quatorze jours. Une fois parfaitement sec, nettoyez les quelques traces de liant sur l'objet avec un objet contendant comme un cutter ainsi qu'avec de l’essence de térébenthine, puis poncez avec du papier de verre pour lisser parfaitement la surface. Il ne reste alors plus sur l’objet brisé qu’une cicatrice de couleur marron.

    Certaines irrégularités sont difficiles à discerner à l’œil nu. Vérifiez au toucher que la surface est parfaitement plane, en passant votre doigt sur les lignes de failles. Déposez avec application sur toutes les cicatrices de l’objet une première couche de laque, noire, à l’aide d’un pinceau très fin. Laissez sécher une fois de plus environ une à deux semaines. Une fois sec, polissez la surface, puis appliquez à nouveau une deuxième couche très fine de laque rouge. Les cicatrices sont désormais recouvertes d’une laque rouge sur laquelle vous placez la poudre d’or sur un pinceau ou dans un tube d’application. Saupoudrez-la délicatement sur la laque encore collante. À l’aide du pinceau, rassemblez la poudre d’or en excédent. Puis placez à nouveau l’objet dans un lieu aéré pour laisser sécher et durcir pendant deux à trois jours. Une fois la laque sèche, passez une boule de coton de soie pour enlever l’excédent de poudre d’or et révéler les cicatrices d’or. Passez une fine couche de laque protectrice pour stabiliser l’or, que vous tamponnerez délicatement dans les quelques minutes suivantes. Laissez sécher à nouveau, pendant vingt-quatre heures. Pour terminer, polissez l'or avec l'outil de votre choix en appliquant un mélange d’huile et de poudre et laissez reposer une journée de plus.


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    Justice : la famille shogunale souhaite récupérer son trésor

    20 mai 2009



    Ce 18 mai 2009, la famille shogunale Susano, qui a régné sur le plateau maronhien jusqu’en 1830, s’est assise à table avec la Banque de Maronhi, dans le but d’entamer des négociations en vue de récupérer le trésor familial. Si aucun arrangement n’aboutit, l’ancienne famille shogunale compte bien porter l’action en justice. La famille souhaite récupérer les bijoux, pierres précieuses et autres trésors confisqués lorsque le bakufu a été aboli. Monsieur Akihito Hirozaki, avocat des descendants de la famille shogunale Susano, ont participé ce 18 mai à la première réunion de médiation avec les représentants de la Banque de Maronhi, et des représentants des départements du Patrimoine et de l'Économie. L’ancienne famille ayant régné de 1861 à 1830 sur la Maronhi souhaite notamment récupérer 4981 pierres précieuses et 1700 perles, de tailles différentes et montées sur différentes pièces comme des peignes, des boucles d’oreilles ou des broches. Dans les jours qui ont suivi l'abolition du bakufu, le dernier seiitaishōgun, Katashi Susano, fut prié d’apporter dans un coffre les joyaux de la famille shogunale. Le coffre est bien gardé depuis lors, dans un caveau du palais de l'Éternel-Été, le siège de la Banque de Maronhi. Un peu moins de deux siècles plus tard, personne ne sait pourquoi personne ne s’est jamais posé la question de savoir à qui appartiennent ces bijoux. À l’époque, le coffre était seulement considéré comme « confié » à la banque et devait « être tenu à disposition de qui de droit ». Cette mention vague dans les procès-verbaux de l’époque ne permet pas de déterminer qui sont les propriétaires des bijoux. Il y a aussi un débat entre ce que disait la Constitution transitoire, concernant les biens confisqués à la famille shogunale, puisqu’ici on ne parle pas de réelle confiscation mais de biens confiés.

    Les descendants du "Jaguar borgne" n’ont jusque-là jamais réclamé le coffre, par peur de compromettre leurs relations avec les gouvernements maronhiens successifs. Cependant, plusieurs de ces bijoux étaient des biens personnels, des cadeaux, achetés avec leur propre argent et non des bijoux obtenus par l’argent affecté à l’exercice des fonctions de souverain. « L’actuel chef du Département du Patrimoine, Azuo Mira, avait exprimé sa volonté d’examiner la question à l'époque où il était à la gestion du trésor », explique la princesse Miki Susano. Maintenant que Mira est au Patrimoine, la famille shogunale espère que l’ancien gardien du trésor des souverains maronhiens se souvienne de son point de vue qu’il avait à l’époque sur la question. La princesse Miki, qui est convaincu que les héritiers du shogun Ashijin Susano doivent être considérés comme « ceux à qui de droit », ajoute « qu’après avoir récupéré les bijoux et autres biens, ils seraient ensuite exposés au public ». Un des arguments non négligeables est qu’actuellement, et depuis 179 ans, ces joyaux sont cachés dans un coffre, et que de cette manière, personne ne peut profiter d'une partie de l'histoire du pays.

    Pièces du trésor shogunal accessibles au public à Siwa, photographie, 2009. / Ensembles d'armure des chefs de famille du clan Susano, photographie, 2009.
    (Gauche) Pièces du trésor shogunal accessibles au public à Siwa, photographie, 2009.
    (Droite) Ensembles d'armure des chefs de famille du clan Susano, photographie, 2009.

    Les scellés ont été brisés, en 1985, à la demande d’un procureur de Siwa qui souhaitait réaliser un inventaire et vérifier qu’aucun bien n’était manquant. Il raconte : « Aucune évaluation ou catalogage n’avait été fait, mais l’impression que j’ai eue de cette visite était celle d’objets d’une qualité et d’une valeur étonnamment modestes. Il n’y avait pas de pierres de couleur, d’émeraudes, de rubis, de saphirs ou même de diamants de quelque valeur que ce soit. Je suis incapable de donner des chiffres exacts mais je peux confirmer que leur valeur actuelle ne pourrait pas dépasser au maximum quelques dizaines de millions d'ikkōs ». Toutefois, selon d’autres experts, la valeur pourrait être quinze à vingt fois supérieures. Le trésor serait ainsi évalué jusqu'à 45 milliards d’ikkōs, si on se base sur la vente récente d’autres anciens peignes et objets précieux de la famille shogunale, dont les prix se sont envolés et qui étaient nettement supérieurs aux prix de la mise en vente.

    La princesse Miki Susano et ses frères espèrent trouver un arrangement. « Si à l’issue de la médiation les parties n’arrivent pas à une solution, la famille de Susano poursuivra en justice l’Etat dans l’intention de récupérer les bijoux », écrit la princesse l'avocat de la famille shogunale. La famille avait fait savoir son intention formelle de récupérer leurs pierres précieuses, en adressant une lettre à la Banque de Maronhi, à la Gran Man ainsi qu'aux chefs des départements du Patrimoine et de l’Économie. En moins de quarante-huit heures, ils ont reçu une réponse claire de la Banque, expliquant : « Le retour ne peut être accepté, compte tenu des responsabilités du dépositaire ».


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    Sécurité : attentat d'un groupuscule shoguniste déjoué

    13 août 2009

    Dans un contexte de batailles juridiques entre l'État et la famille shogunale, les forces antiterroristes maronhiennes préviennent un attentat shoguniste contre la Gran Man Awara Kouyouri et démantèlent le groupuscule à l'initiative.


    Une dizaine de personnes liées à un groupe d'ultra droite monarchiste sont jugées vendredi, accusées d'avoir comploté pour assassiner la Gran Man Awara Kouyouri et d'avoir commis une série d'autres attentats. Les procureurs affirment que les 26 membres des Morphos, groupuscule shoguniste, ont conspiré pour organiser un putsch, qui impliquait un plan d'attaque contre dame Kouyouri lors d'une apparition publique fin avril. Aucun des complots prétendument préparés par les 26 hommes de 23 à 48 ans n'a jamais abouti, ce qui a amené les procureurs à rétrograder certaines des accusations initiales au cours de leur enquête éclair. La principale accusation restante est une accusation de complot en vue de commettre un acte terroriste, passible d'une peine de mort. Une avocate de la défense a déclaré que le dossier de l'accusation reposait « sur la fiction qu'un acte violent allait se produire », qualifiant l'accusation d'acte terroriste planifié de « mal placée ». En avril, les services de renseignement intérieurs ont reçu une dénonciation disant qu'un agitateur basé à Fujiao, Dai Kikuchi, prévoyait d'attaquer la Gran Man lors d'une commémoration de la fondation du Palais des Lucioles, chef-d'œuvre d'architecture de la famille impériale burujoise fêtant cette année son quadricentenaire.

    (Gauche) Touristes étrangers au palais impérial des Lucioles à Fujiao, photographie, 2009. /<br>(Droite) Intervention de policiers de la Section antiterrorisme, les "Urubasu", sur un membre des "Morphos" ; photographie, 2009.
    (Gauche) Touristes étrangers au palais impérial des Lucioles à Fujiao, photographie, 2009.
    (Droite) Intervention de policiers de la Section antiterrorisme, les "Urubasu", sur un membre des "Morphos" ; photographie, 2009.


    Le 27 avril, la police a arrêté Kikuchi, 48 ans, et trois autres personnes soupçonnées de liens avec des groupuscules shogunistes et burujistes dans le sud du pays. En fouillant la voiture de Kikuchi, ils ont trouvé un couteau de combat de style commando et un gilet militaire. Chez lui, ils ont découvert des armes à feu et des munitions, mais aucun permis. La police a ensuite arrêté d'autres membres du mouvement Morphos. Son chef présumé, Haruto Matsuda, a été arrêté en juillet. Une réunion tenue près de Fujiao a marqué le début du complot, les membres prévoyant de faire sauter des lieux du pouvoir et de tuer dame Kouyouri ainsi que de kidnapper des Man et de renverser le gouvernement. Au cours de certaines réunions, les membres du groupe ont effectué des exercices de tir et ont été formés aux techniques de premiers secours. Pendant sa détention, Kikuchi a déclaré aux forces de l'ordre qu'il avait voulu « tuer Kouyouri », et a laissé entendre que l'un de ses coaccusés avait espéré approcher la Gran Man lors d'une rencontre dans la foule et la poignarder.

    « Il admet qu'il y a eu de telles discussions, mais elles ne sont jamais allées plus loin », a déclaré son avocate. Mais les juges d'instruction déposant leurs conclusions devant le tribunal ont déclaré qu'il était « un fait établi » que les plans du groupe « visaient entièrement à perturber gravement l'ordre public par l'intimidation et la terreur ». Les accusés avaient des « opinions divergentes sur le gouvernement » et tenaient des propos « parfois extrêmes », a reconnu un des avocats de la défense.


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