Madame, Monsieur,
J'ai l'honneur d'accuser réception de votre lettre. Tout d'abord, je voudrais, au nom de mon gouvernement et de la Nation toute entière, vous remercier pour votre message de bienvenue. Sachez, Madame, Monsieur, que la République du Zhongwei est flattée par votre volonté d'établir des relations bilatérales saines et amicales avec elle. Nous sommes également désireux de garantir la paix, l'ordre et la souveraineté nationale des États libres de Nazum. C'est pourquoi il est parfaitement normal que nos deux pays entretiennent des liens étroits et durables, afin que la démocratie recouvre sa juste place au sein du continent.
Cependant, notre cher continent est loin de rayonner à travers le monde. Les régimes totalitaires à la corruption sans cesse croissante et aux ambitions belliqueuses et les monarchies aux traditions décadentes et plus en phase avec l'ère du temps nous laissent présager le pire. La civilisation nazuméenne est en plein déclin, et seules de courageuses nations, telles que la vôtre, ont réussi à préserver une dignité que tout gouvernement respectable devrait observer naturellement. C'est la raison pour laquelle, au-delà d'un simple échange d'ambassadeurs, il serait judicieux d'organiser une rencontre diplomatique entre nos deux chefs d'État à Shanmen, dans l'objectif d'officialiser une nouvelle ère d'entente entre l'Organisation étatique de l'Union des Terres australes de Shuharri et la République du Zhongwei, ainsi que de définir une politique commune qui saurait, sans nul doute, satisfaire nos intérêts mutuels.
En définitive, nous nous réjouissons de pouvoir envoyer notre première ambassade au Shuharri et d'accueillir par la même occasion la vôtre, en espérant qu'elle sied de trouver notre capitale à son goût.
Je vous prie d'agréer, Madame, Monsieur, l'expression de ma considération distinguée.
Cordialement,