22/02/2015
19:10:12
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Conseil Général - Page 3

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Madeleine Skoglund, Secrétaire générale de l'OND a écrit :Les discussions ont permis de représenter, me semble-t-il, l'ensemble des points de vues des Etats membres de l'OND, vos points d'accords et vos désaccord. Les craintes se sont avant tout tournées vers la République pirate pharoise et ses actions en Manche Blanche ainsi que sur son régime en lui-même et les difficultés qu'il y aurait à pouvoir contrôler et certifier les produits culturels en provenance.

Néanmoins plusieurs Etats membres ont aussi fait part de l'intérêt qu'ils avaient à considérer l'offre de l'Internationale Libertaire dans son ensemble. Il me semble qu'une position de compromis peut être trouvé parmi deux propositions que je vais désormais vous présenter.

La première serait de permettre à l'OND d'entamer un premier cycle de négociations non impératives au nom de l'OND avec l'Internationale Libertaire. Celui-ci donnerait ensuite lieu à une autre réunion du Conseil Général qui définirait par la suite la marche à suivre. Ce premier cycle n'amènerait donc à aucun accord. L'ensemble des Etats membres ainsi que le Secrétariat Général y seront présents.

La seconde proposition vise à autoriser les Etats Membres à entamer individuellement des négociations avec le l'Internationale Libertaire dans son ensemble, ou avec les Etats membres de l'Internationale Libertaire avec qui le pays souhaite aboutir à des partenariats culturels. Cette résolution permettrait, aux pays le souhaitant, d'évacuer la question pharoise mais évacuerait aussi un rôle plus direct joué par l'OND.

Sur le cas de la Grande République de Velsna, le Secrétariat Général ne se juge pas compétent pour être l'organe administratif devant gérer la centralité des informations. Se faisant, nous souhaitons donc délégué cela à l'Initiative de Partage du Renseignement du Conseil Militaire, en lui adjoignant un protocole spécifique permettant à Zélandia, non membre du Conseil Militaire, de pouvoir elle aussi participé et bénéficier au partage d'informations pour et sur la situation en Velsna.


Elle repris ses notes quelques instants après des discussions avec plusieurs fonctionnaires du Secrétariat Général.

Madeleine Skoglund, Secrétaire générale de l'OND a écrit :Le Secrétariat Général aimerait aussi ajouter à l'ordre du jor une lettre adressée par la République Sociale du Prodnov ce 8 novembre. Celle-ci indique que la République organisera des élections législatives à l'horizon de juin 2013. Dans ce cadre qu'elle espère démocratique et souverain, la République invite l'Organisation des Nations Démocratiques à envoyer des observateurs étrangers pour surveiller la bonne tenue du suffrage. Les observateurs disposeraient d'un droit de regard sur l'ensemble du processus électoral.

Le Secrétariat Général souhaite indiquer aux Etats membres qu'une participation en tant qu'observateur d'un Etat membre serait perçu comme une reconnaissance de la légitimité et de la souveraineté de la République Sociale du Prodnov. Si décision il y a, elle pourrait être du fait des Etats Membres individuels ou bien du Secrétariat Général de l'OND en lui même.
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Bourgarde a écrit :Le souhait fait par la République Sociale du Prodnov est un souhait intéressant, nous avons remarqué un changement de doctrine dans la politique menée par les autorités de la République Sociale du Prodnov. Dorénavant, alors que la majeure partie du territoire d'avant-guerre est conquis, qu'il ne reste plus qu'une ville aux mains de la République Libre du Prodnov, elle cherche à trouver une légitimité au sein des instances internationales.

L'observatoire Internationale pour la Liberté de la Presse, fait partie intégrante de cette stratégie. Un nom toutefois ironique, quand on sait que c'est le ministère de la Culture et des médias prodnoviens qui a créé cette organisation censée être internationale par son nom. Cette demande est dès plus sincère, je le pense, mais fait aussi partie de cette stratégique. Le régime pourrait se servir de l'envoi d'observateur, dans sa propagande, pour trouver une légitimité et obtenir des reconnaissances.

Ceci exposé, le Royaume est favorable à l'envoi d'observateur via des relations bilatérales ou via l'Organisation des Nations Démocratiques. Nous privilégions là deuxième option, si celle-ci est acceptée par ses membres. Le Royaume de Teyla a eu la même politique lors de l'élection présidentielle et législative en Tcharnovie. Ainsi, nous pourrons nous assurer du bon déroulement des élections dans un pays partenaire de la République Pirate Pharoise. Cela est non négligeable.

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représentant Kaveh Abedi a écrit :Nous sommes également favorables a l'envoi d'observateurs en République Sociale du Prodnov. Je pense qu'il sera néanmoins important d'obtenir des garanties de sécurité, dans la mesure ou le pays reste tout de même en guerre civile. Nos observateurs, s'ils sont envoyés, pourront sans doute être la cible d'actes violents, d'où la nécessite de garanties, qui restent a déterminer. Une des pistes possibles étant l'envoi d'une délégation de sécurité pouvant assurer le bien être des observateurs. Le tout en faisant attention a ne pas déranger le processus démocratique. Et d'ailleurs a ce propos, un autre point nous dérange. Celui de tenir des élections alors que la guerre est encore en cours. De mémoire d'homme, des élections tenues en temps de guerre ne permettent guère d'obtenir des résultats satisfaisants. C'est par ailleurs la porte ouverte a une contestation plus large des résultats et de leur légitimité, ce qui est j'imagine la raison pour laquelle la République Sociale du Prodnov souhaite faire appel a nos services. Néanmoins, il faut aussi reconnaitre que leur volonté d'engager un processus démocratique est commandable. Et dans l'éventualité ou ce dernier serait tronqué, nos observateurs ne manqueront pas de le signaler, ce qui mettrait fin a toutes chances de reconnaissance par la communauté internationale a la République Sociale du Prodnov.
Je conclurais en réitérant notre souhait que nos observateurs puissent bénéficier de garanties de sécurité.
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Eldert Hensbergen a écrit :Concernant la proposition de la R.S.P. de faire appel à notre Organisation afin d'assurer la bonne tenue de leurs élections, je rejoins l'avis de Mr. Abedi concernant des garanties de sécurité, qui nous paraissent somme toute logique. Mis à part cela, la Fédération est d'accord pour que l'O.N.D. puisse envoyer des observateurs regarder de prêt leurs futures élections.

Cependant, étant donné que si l'ensemble des États membres acceptent cette proposition, cela fera à l'O.N.D. de "mettre un pied" dans le pré carré Pharois. Nous devrions donc assurer nos arrières médiatiquement, afin de paraître à l'internationale, les plus irréprochables et désintéressés au possible, sauf en ce qui est de nos convictions démocratiques, évidemment.
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Charle Fromager : Je n'ai pas grand-chose à ajouter à ce qui a été dit concernant le Prodnov. Cette demande semble honnête et peut être accepté dès que le nécessaire est fait pour assurer la sécurité de nos envoyés, et présenter sur le plan médiatique une image "désintéressé", visant avant à répondre aux enjeux locaux et légitimer tous processus amenant à la paix. Il s'agit aussi de définir clairement au préalable le processus, de façon à ce qu'il soit réellement pertinent et puisse indéniablement être reconnu par les autres nations impliquées. On ne peut tolérer de faire le jeu d'une élection truquée à la va-vite pour jouer une propagande.
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Après avoir longuement écouté les discussions, McCaisgean finit par prendre la parole :
Anthony McCaisgean a écrit :
Mes estimés collègues, c’est dans un esprit conciliant que je vais m’exprimer.

Nous rejoignons ce qui a été précédemment proposé et dit concernant la République de Velsna : il est impératif que nous empechions le pays de s’enfoncer dans le chaos, de même qu’il est de notre devoir d’inciter les politiciens velsniens à libéraliser leurs mœurs politiques. Concernant la proposition émise par le Liberalintern, je tiens à dire que nous la trouvons globalement intéressante, sous réserve de plus amples discussions, ainsi que proposé par Madame la Secrétaire Générale.

Certaines propositions me semblent être plus symboliques ou pragmatiques que d’autres : un sommet commun ne nous couterait guère à organiser, en plus de maintenir de simples relations de bon voisinage. De même, le jumelage des villes et de certaines institutions (y entendre surtout des partenariats entre ministères de la culture, à mon avis) n’ayant par nature que de faibles effets, il me semble tout indiqué d’y répondre par l’affirmative, pour les raisons mentionnées précédemment.

Je reviendrai plus tard sur les points évoqués par mes collègues, pour insister sur un qui a jusqu’ici été survolé : les échanges universitaires. D’abord, il serait dangereux d’accueillir à titre gracieux de jeunes personnes venues des États membres du Liberalintern, dans la mesure où il est évident que leurs intérêts stratégiques ne coïncident pas avec les nôtres. Ils pourraient être nos amis, il n’en reste pas moins qu’ils ne seront jamais nos alliés. Je vous avoue que je trouve pour le moins déplaisante l’idée d’avoir des étudiants Pharois logés dans la résidence universitaire de Gareloch College, celle-ci étant située idéalement en face de la base sous-marine éponyme. Plus généralement, il faudrait se méfier de l’ingérence qui peut être menée par les étudiants étrangers, qu’ils travaillent ou non pour des services de renseignements inamicaux. Concernant les autres propositions dans le domaine universitaire, je me contenterai d’un exemple : comment se fier à des diplômes décernés par des facultés dont la gestion semble pour le moins hasardeuse ? Il suffit de regarder Albigark et Kotios pour s’interroger. Quant aux étudiants que nous enverrions chez eux, je dois avouer que je méfie d’idéologies ô combien attirantes pour de jeunes étudiants influençables, surtout dans des endroits aussi recommandables que la commune de Kotios.

Cela m’amène à rejoindre les remarques de mes collègues concernant le Pharois. En effet, je pense que la solution a appliqué dans le cas du Pharois est la même que pour la commune de Kotios : le cas par cas. Je rejoins totalement les critiques de M. Bourgarde et de Mme. Verley, en particulier concernant les trafics potentiels d’objets archéologiques, trafic qui constitue à mon avis un crime de la pire espèce. La solution que je propose est la suivante : si nous en arrivons au point de rédiger un accord ayant valeur légale, il faudra y inclure la constitution théorique et optionnelle d’un système de différenciation qui réglerait en bilatérale des exceptions non prévues par l’accord. En réalité, ce système serait immédiatement employé pour verrouiller les échanges avec le Pharois, Kotios et autres énergumènes. En revanche, il n’y aura aucune discussion de normes pour la protection du patrimoine : ce n’est pas là le rôle de l’OND, et je vous avoue qu’engager des discussions portant sur les normes de protection du patrimoine avec des pirates ferait beaucoup rire les universitaires de Camford, ce après quoi ils ne riraient plus du tout et agoniseraient davantage mon gouvernement d’injures.

A l’instar de M. Ekern, nous serons particulièrement réticents à nous engager dans une forme de facilitation douanière et/ou fiscale avec les membres du Liberalintern. En l’absence d’un accord de l’OND portant sur ce sujet, ce ne me semble pas être la place de l’Organisation à l’heure actuelle que de négocier sur de tels sujets ; contrairement à l’Espace Noordcroen, par exemple. J’ajoute d’ailleurs que nous ne faisons nullement confiance en matière fiscale et douanière à États qui ne semblent guère amoureux du libre-échange et du capitalisme. Enfin, l’emploi d’éléments de rhétorique anticoloniale dans le message transmis au Secrétariat Général me semble inapproprié.

Concernant Velsna, le Royaume partagera toutes ses informations et s’efforcera de travailler avec l’ensemble des membres pour atteindre les objectifs mentionnés précédemment. Je rejoins ici les propositions de Madame la Secrétaire Générale, même si je considère la formulation « vise à autoriser les Etats Membres » comme malheureuse, et plutôt mal vue. Concernant le Prodnov, je ne répéterai pas ce qui a été précédemment dit : il s’agira de planifier dans les moindres détails notre action, car nous serons sous le feu de tout les projecteurs.

Il marque une pause légèrement appuyée.

Et plus si affinités.

McCaisgean attendit les rires, puis reprit dans un silence funèbre

C’est sur ceci que je m’interromprai, mes chers collègues : pour la première fois, notre positionnement commun formulé au travers de cette Organisation aura un retentissement d’échelle mondiale. Nous sautons certes dans un nid de guêpes, d’autant plus que le régime prodnovien est particulièrement douteux, mais ce nid de guêpes sera l’occasion de faire de l’OND la troisième voix (ah ah) de la politique mondiale. Nous aurons défini qui était légitime et pourquoi, nous apparaitrons pour ce que nous sommes, c’est-à-dire la bascule entre l’ONC et ses adversaires ; c’est une opportunité qui ne se représentera peut-être pas, et c’est pourquoi nous devons la saisir. Je vous remercie.

1000
Réunion du Conseil Géneral de l'Organisation des Nations Démocratiques


Manticore, le 22 janvier 2013
CG-MA..................................
ORDJO..................... . ...........


DETAILS
Origine : ............ Secrétariat général du Conseil
Destinataire : .....Délégations
Objet : ............... Réunion ordinaire du Conseil Général (22 janvier 2013) Ordre du Jour

Les délégations trouveront ci-joint les points du jour à aborder dans le cadre de la réunion ordinaire du Conseil Général. La présente réunion n'est pas publique.


___________________

Lettre de la République des Comités de Communaterra :
a) Étude des demandes de la lettre du 20 mars 2013 (jointe en annexe)
b) Définition d'une position diplomatique commune à l'égard de la République des Comités de Communaterra


Demande d'adhésion de l'État Fédéral de Yorkshing :
a) Etude sur la possibilité d'ouvrir des négociations à propos de l'adhésion à l'OND (jointe en annexe)
b) Definition dune position diplomatique commune à l'égard de l'État Fédéral de Yorkshing

Les délégations sont invitées par le Secrétariat à répondre dans un premier temps au premier point de l'ordre du jour

Annexes :
Lettre du 20 janvier 2013 de la République des Comites de Communaterra
Lettre du 22 janvier 2013 de l'Etat Fédéral de Yorkshing
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La réflexion fut longue pour les autorités du Royaume de Teyla, sur la situation actuelle en Paltoterra. La réunion au sein du gouvernement avait durée plus de deux heures pour un continent lointain, la note qui sortit de cette réunion pour Jean-Luc Bourgarde fait trente pages. Une longue note pour une situation plus complexe qu'il n'y parait. Les services de renseignements eurent pour consigne de se concentrer sur ce continent bien loin des préoccupations et des priorités habituelles du Royaume de Teyla. La priorité du Royaume était bien sur l'Eurysie et la Loduarie Communiste, mais par la force des choses le Paltoterra était devenu de plus en plus intéressante pour le gouvernement Rojas I.

Les livraisons d'armes Loduariennes puis l'installation de troupe loduariennes ont attiré l'attention grandissante des analyses de la Direction Générale du Renseignement Royale. Sa Majesté avait rencontré deux spécialistes et historiens du continent, elle avait invité lors d'un dîner un spécialiste des questions militaires du Duché de Sylva et du Grand-Kah. Elle avait vite compris que l'armée du Communaterra était si insignifiante qu'on pouvait la compter comme nulle dans l'équation qui se joue actuellement. L'échec d'une action militaire du Grand-Kah serait si l'armée du Grand-Kah s'enlise dans une longue guerre de guérilla, mais cela serait un échec relatif. Le tissu industriel pourrait compenser les pertes en cas de guerre sous la forme de guérilla. Quelle sera la réaction de l'opinion publique de Kan-tanaise, vont-ils soutenir ou au contraire rejeter l'intervention, si une telle action devait avoir lieu ?

Jean-Luc Bourgarde s'installa dans la salle du Conseil général toujours impressionné par la hauteur sous plafond, posa sa tasse de café, dans le fracas de la tasse heurtant la table aux allures modernes. Décidément, qu'on aime le moderne au Royaume de Teyla. Une passion qu'il trouve étrange. Un coup d'œil par la fenêtre lui rappela les événements de la maison d'arrêt Morris. La sécurité autour du siège de l'OND à Manticore fut renforcée depuis le 11 janvier. On le voyait en un coup d'œil. Cela durera autant de temps que le gouvernement l'estimera nécessaire, en espérant que la majorité des prisonniers soient retrouvés assez vite. Vivant ou mort peu importante pour Bourgarde. Il s'installa définitivement à sa place, une fois que le tout le monde furent présent et prit la parole après la prise de parole de la Secrétaire général :

Bourgarde a écrit :Chers Représentants et chères représentantes,

Tout d'abord, l'honnêté m'oblige à dire que les autorités du Communaterra ont compris l'un des buts de cette organisation. S'assurer que la paix perdure et ne soit pas menacée. La paix est un des fondements majeurs de nos textes, et un fondement majeur du Royaume de Teyla. Les événements récents laissent penser Communaterra d'une possible intervention militaire du Grand-Kah contre Communaterra. Donc un conflit armé aux frontières de plusieurs membres de cette organisation.

Si cela s'avère confirmé, alors la lettre a vu juste quant aux risques que peuvent encourir Zélandia, Caratrad et le Duché de Sylva. Le Royaume de Teyla a actuellement des discussions avec Zélandia sur des questions sécuritaires, discussions qui pourront être accélérées au vu des récents événements. Nous ne craignons pas un débordement venant des forces militaires du Grand-Kah, mais si le conflit s'enlise alors des puissances internationales pourront s'inviter. D'autant plus que le conflit, si cours soit-il entraînera des déplacements de population et des réfugiés. La sécurisation, si les membres concernés l'estiment nécessaire, pourrait passer par le déclenchement de l'article neuf de la charte militaire. Je laisse à la discrétion du Conseil militaire de débattre de la question.

Toutefois, la missive du Communaterra nous rend sceptiques sur de nombreux points. Ils se présentent en tant que défenseur du prolétariat soit. En-dehors de la posture idéologique évidente, nous ne pouvons tolérer en tant que nation reconnaissant des droits fondamentaux, nation démocratique et nation de justice, le massacre de dix mille âmes. Rappelons, que durant la révolution du Communaterra qui est récente, les religieux et d'autres catégories de population furent massacrés par le régime en place actuellement. La aussi, l'article neuf de la charte militaire, sous réserve d'un vote, nous donne les moyens, mais surtout les raisons d'agir.

Pour répondre aux demandes du Communaterra, une question doit-être posée. L'intervention du Grand-Kah a telle pour réel but de préserver la paix sur le continent du Paltoterra ?
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La position de Sylva dans cette crise était assez évidente : d'un côté, elle avait une nation s'étant décrété d'elle-même comme rivale en faisant montre d'une hostilité croissante, et de l'autre il y avait le Grand Kah qui s'était à l'inverse évertué d'apporter des garanties et apaiser la situation. Le dénouement était évidemment confus, avec le Kah finalement déclencheur de l'hostilité, mais cela allait dans le sens du Duché qui ne voyait donc aucunement les choses sous un mauvais œil.

Charle Fromager : En effet, le seul véritable questionnement à avoir n'est pas sur la légitimité de l'intervention kah-tanaise, mais sur ses conséquences. Car disons franchement les choses, la paix aurait inexorablement été brisée par les communateranos qui n'ont eu de cesse d'exprimer leurs volontés d'imposer leur idéologie par la violence si nécessaire.
Et là est toute l'hypocrisie de Communaterra dans sa missive, dans leur soi-disant crainte face à la guerre. Il n'y a pas eu la moindre contestation au sein de leur pays au sujet de la tournure de leur diplomatie. Leurs citoyens n'ont jamais réprouvé les menaces de leurs délégués désignés. Et pas une seule fois, ils n'ont remis en question l'accueil d'une armée de criminels de guerre. Non, et maintenant qu'ils ont à subir les conséquences de leurs positions douteuses, ils appellent à l'aide en tenant des discours pacifiques.
L'intervention kah-tanaise est bienvenue aux yeux du Duché de Sylva. Les seuls questionnements que nous avons présentement à avoir sont, comme indiqué par monsieur Bourgarde, de savoir si l'intervention rétablira la paix. Et j'insiste sur le "rétablir", puisque Paltoterra n'était que dans une paix fragile, là où nous parlons désormais d'assurer une paix consolidée et durable.
C'est dans ce sens que le Duché entretiendra ses correspondances avec le Grand Kah, et suivra de façon méticuleuse l'avancée des choses.
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Anthony Mc Caisgean a écrit :
Je vais aller rapidement sur la candidature de l'Etat Federal du Yorkshing : nous serions ravi d'accueillir ce pays dans l'Organisation, et nous ne voyons aucun problème particulier à son adhésion sauf un, qu'il sera impératif de régler avant de procéder à une hypothétique adhésion : en l'état, la candidature déposée par ce pays n'est clairement pas satisfaisante, voire quasiment surréaliste. Je ne vois pas comment un pays qui prend autant à la légère sa diplomatie pourrait être admis dans une Organisation comme la nôtre.

Concernant la lettre du Communaterra, j'appelle les estimés membres à bien peser les implications et l'éventuel dénouement de ce qui va se passer dans ce pays. Certes, le Kah est une puissance amicale. Certes, Communaterra est, pour le dire crûment, ingérable. Cependant, il serait bien mauvais le signal que nous enverrions si nous restions assis pendant qu'une puissance agresse un État voisin de trois membres de cette organisation. Je précise ici que je n'utilise le terme agression que dans un sens neutre ; il va de soi que le Kah est totalement justifié et légitime dans son intervention. Il n'en demeure pas moins qu'il a pris l'initiative des opérations.

De ce fait, messieurs, je pense que nous devrions nous employer à tenter de contrôler un minimum l'issue des événements : il est plus que probable que l'armée communaterros sera défaite par les forces du Kah. Que faire après ? Laisser le Kah faire du Communaterra un État fantoche, se trouvant ainsi déployé des deux cotés de la frontière sylvoise, sans parler de la frontière du Tirroil, que plus d'un membre du Liberalintern s'empresserait de qualifier de territoire à "décoloniser" ? Non messieurs, ce ne me semble pas être une solution satisfaisante. Je vous propose au contraire de soutenir l'intervention du Kah, au titre que d'une part le Communaterra et la Loduarie ont expressement menacés le Duché, et d'autre part au titre qu'il est de notre devoir de protéger la population communaterros contre l'abomination totalitaire par laquelle ils sont "gouvernés". Nous pourrions conduire tout un spectre d'opérations, du simple soutien logistique et informationelle, comme c'est déjà le Kah, à d'autres plus...ambitieuses.

Il va de soi que nous ne soutiendrons en rien les terroristes communaterros, mais rien ne nous oblige à nous priver d'un appel à la discussion adressé aux deux parties qui, après tout, ne nous coûte rien. Il s'agirait d'abord de ne pas paraitre comme voulant imposer quoi que ce soit au Kah, et ensuite d'exiger l'organisation immédiate d'élections libres en Communaterra, élections qui il va de soi se feraient sous la supervision d'observateurs de l'OND et du Kah. Pour être tout à fait honnête, ce me semble là être une solution à la fois raisonnable et intéressante, pour nous du moins.
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Børre Ekern a écrit :Merci madame la Secrétaire générale. la position tanskienne sur la candidature de l'Etat Federal du Yorkshing rejoint les propos de mes collègues en de nombreux points. Nous sommes par ailleurs en l'attente de précisions que nous avons demandés de manière bilatérale et que nous vous partagerons dès que possible. En l'attente de ces éléments, nous nous devons donc de nous placer dans une posture d'attente relative et, si un vote venait a avoir lieu, la réponse serait négative en cet instant.

Sur la situation au Communaterra, la République Fédérale de Tanska rejette le premier et le second point. Nous ne rejetons pas les trois et quatrièmes points bien au contraire. Tanska s'abstiendra sur toute communication de l'OND soutenant officiellement l'intervention du Kah mais ne bloquera pas la rédaction d'une telle résolution. Néanmoins, l'hypothèse d'agir en médiateur nous paraît intéressante, mais si elle venait à avoir lieu, elle ne serait pas sans contrepartie. Et pour nous elles sont simples, la reconnaissance, par Communaterra, de la légitimité et de la souveraineté, en leurs frontières actuelles, du Duché de Sylva, du Tirroill caratradais et de la Gouden Kust zélandienne. Je pense, sans trop m'avancer et j'espère ne point commettre d'erreur à ce sujet, que les conditions que nous proposons ici seront aussi les votres, chers amis paltoterrans. Tanska refusera toute médiation de l'OND si ces conditions ne sont pas acceptées et sanctionnées par la ratification d'un traité.

La protection de la population comunaterros est aussi d'une extrême importance pour nous et nous devons par aileurs veiller à ce que ni l'intervention Kah-Tanaise, ni la possible réaction communaterrane et loduarienne ne contreviennent à leur sécurité. Néanmoins, tant que tout cela est encore bien mouvant, Tanska se soustrait à toute opération sur le sol communaterran. Néanmoins, néanmoins, comme l'indique Monsieur Caisgean, le spectre des possibles est à envisager et nous sommes prêts à engager, dès aujourd'hui, une série de discussion à ce sujet. Rien ne doit être exclu, mais il me semble être de notre devoir de favoriser un chemin qui ne mènerait le Duché de Sylva, le Tirroill et la Gouden Kust à une possible guerre.

Nous sommes favorables aux élections bien que la priorité me semble être la reconnaissance de vos souverainetés respectives.
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Dans la crise Paltoteranne, Zélandia avait une position délicate. En effet, bien qu'officiellement neutre dans cette affaire, les troupes Kah-Tanaises sont parties de trois communes frontalières de la Fédération qui ont accepté la présence militaire du Grand-Kah de leur propre chef. Et bien que les actions d’une commune ne peuvent de jure avoir de répercussion sur les autres entités fédérées ou bien sur l’ensemble de la Fédération de façon générale, cependant, cela ne se passe jamais réellement ainsi, faisant de facto de Zélandia une co-belligérante dans ce conflit, bien qu’aucune annonce officielle n’ait été faite en ce sens. De plus, même si le gouvernement fédéral faisait tout pour maintenir une neutralité de principe, les citoyens Zélandiens eux, étaient de plus en plus nombreux à supporter l’action du Kah, depuis la mise au jour du massacre de dix mille civils par les forces Kommunateranos, ainsi que depuis l’affaire des menaces de mort à l’encontre de l’ambassadrice Zélandienne en Communaterra. C’est donc tous ces éléments que le représentant Zélandien à l’O.N.D. devait prendre en compte dans sa prise de parole sur la position de la Fédération.
Eldert Hensbergen a écrit :Mesdames et messieurs en vos qualités de représentant de vos nations respectives.

Tout d’abord, je commencerai par les demandes de la Communaterra émises dans leur courrier à l’attention de l’O.N.D. Concernant leur première demande de l’activation d’une surveillance radar commune ainsi que de prévenir l’état-major Kommunateranos de la présence de l’aviation Kah-Tanaise, la Fédération ne peut y répondre que défavorablement. Le Grand-Kah et Zélandia, étant en effet, membres d’une même alliance défensive, nous ne pouvons décemment dénoncer les positions stratégiques du Kah qui parviendraient à notre connaissance.

Ensuite, concernant la proposition de la mise en place de patrouilles aériennes et maritimes communes entre la Communaterra et l’O.N.D. là encore Zélandia ne peut que refuser pour la même raison évoquée plus haut.

Enfin, concernant les deux dernières proposition Kommunateranos, que je mets en une seule, puisqu’une proposition de médiation implique logiquement une prise de contact avec l’ensemble des acteurs concernés, je peux dire avec certitude, au nom de l’ensemble des Secrétariats Fédéraux, que Zélandia n’est pas opposé à cette idée, afin de trouver une issue à ce conflit, et d’éviter une arrivée massive de réfugiés de notre côté de la frontière. La Fédération n’est pas fermée à l’idée d’accueillir lesdits réfugiés, mais les Secrétaires Fédéraux craignent la présence de “facteurs déstabilisant Kommunateranos” parmi lesdits réfugiés.

Sinon, concernant vos propos Mr. Ekern, je peux dire que nous ne nous opposerons pas aux conditions Tanskiennes concernant la reconnaissance des gouvernements Caratradais, Sylvois et Zélandiens, ainsi que la reconnaissance des frontières actuelles. Cependant, dans le cas de Zélandia, je ne m’aventurerai pas à parler au nom des gouvernements Caratradais et Sylvois, ce n’est pas tant la reconnaissance des Kommunateranos que nous recherchons, mais la garantie d’une démilitarisation de Communaterra afin que cette dernière ne pose plus aucune menace au commerce continental. Voilà la seule condition Zélandienne à cette proposition de médiation.

Le représentant Zélandien se rassit dans sur son siège avant de se relever d'un coup.

Eldert Hensbergen a écrit :Ah ! Et dans le cas de l’adhésion de l’État Fédéral du Yorkshing, la Fédération n’a pour l’instant aucun lien avec cet État et préférera s’abstenir.
1895
Suite au changement de gouvernement après les élections de janvier, le nouveau représentant de l'Empire à l'OND pour minimum les cinq prochaines années si tout se passe bien, arriva. Maurice Calirac écouta attentivement et survola du regard ses quelques feuilles et note de la part du Ministère. Il prit la parole

Maurice Calirac - Les propositions de Communaterra sont pour le moins surprenantes. Après avoir menacé les trois membres de l'OND présents au Paltoterra que sont Sylva, Zélandia et le Caratrad, ils viennent nous demander de l'aide comme si de rien était, la queue entre les jambes, qu'une puissance réagisse de manière concrète suite à d'innombrables massacres, une politique extérieure désastreuse, des menaces inédites à la stabilité de ce continent et une politique intérieure au moins aussi mauvaise que celle extérieure. Ce pays n'est pas digne de confiance. Nous refusons catégoriquement un soutien à ce territoire qui tient plus de l'organisation terroriste que d'un pays. Alors pour ce qui est des patrouilles et des radars, comme dirait Lorenzo Geraert-Wojtkowiak, ce sera niet !

Cependant, comme l'ont si bien dit mes homologues, monsieur Eldert Hensbergen et monsieur Børre Ekern, la médiation est une question intéressante. Le Kah et l'Empire ne partage pas de relations, ce qui aura peut-être tendance à changer avec la nouvelle politique diplomatique du gouvernement, et donc n'a pas d'intérêts particuliers, mais la stabilité d'un continent au sein duquel se trouve tant d'alliés nous est chère. C'est pourquoi éviter une escalade débordant sur les voisins de Communaterra est une priorité et voir apparaitre une hégémonie kah-tanaise également, ce qui nous lierait les mains dans la région qui s'avère mouvementée ces temps-ci, je pense notamment au Montlaval qui est à mon sens une cocotte minute qui risque de nous faire quelques frayeurs dans les prochains mois. Une médiation pourra profiter au continent en préservant la paix et renforcer la position de notre organisation à l'international. Cependant, et vous avez raisons, chers collègues, des contreparties sont nécessaires comme la reconnaissance des territoires de l'ensemble de l'OND et une limitation de l'armée communaterros.
1000
Madeleine Skoglund, Secrétaire Générale de l'OND a écrit :Après avoir entendu l'avis des Etats Membres, le Secrétariat estime qu'il faut désormais passer aux votes relatifs aux propositions de la République des Comités de Communaterra.

Nous invitons donc les Etats membres à s'exprimer sur les mesures suivantes :

1. l'approbation d'un déploiement radar de la part de l'OND afin d'avertir les autorités Communaterranes de tout mouvement aérien Kah-Tanais.

2. La conduite de patrouilles aériennes et maritimes visant à sécuriser la frontière de la République des Comités de Communaterra de toute incursion étrangère.

3. L'autorisation donnée au Secrétariat général de lancer une tentative de médiation auprès des Communes Unies du Grand Kah.

4. L'organisation d'une conférence internationale de paix au Paltoterra au sein de laquelle les Etats-Membres seraient invités à participer.

5. L'octroi à la République des Comités de Communaterra d'une possibilité d'ouvrir un bureau de représentation auprès de l'OND au siège du Conseil Général à Manticore au Royaume de Teyla.

En plus des votes, nous invitons aussi les Etats membres à s'exprimer plus clairement sur la candidature de l'Etat fédéral de Yorkshing.
692
Vote du Royaume de Teyla a écrit :1. l'approbation d'un déploiement radar de la part de l'OND afin d'avertir les autorités Communaterranes de tout mouvement aérien Kah-Tanais. CONTRE

2. La conduite de patrouilles aériennes et maritimes visant à sécuriser la frontière de la République des Comités de Communaterra de toute incursion étrangère. CONTRE

3. L'autorisation donnée au Secrétariat général de lancer une tentative de médiation auprès des Communes Unies du Grand Kah. CONTRE

4. L'organisation d'une conférence internationale de paix au Paltoterra au sein de laquelle les Etats-Membres seraient invités à participer. POUR

5. L'octroi à la République des Comités de Communaterra d'une possibilité d'ouvrir un bureau de représentation auprès de l'OND au siège du Conseil Général à Manticore au Royaume de Teyla. CONTRE


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