21/02/2015
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Activités étrangères au Kotios - Page 3

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Lettre d'un père damann à son fils qu'il a envoyé à Kotios

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Mon fils,

Toi qui a toujours bravé les interdits que je t'ai imposé avec ta mère, toi qui a toujours été exemplaire malgré tout et d'un courage que personne ne peut égaler, continue. Je n'ai pas eu le choix de t'envoyer toi et ton frère dans un de ces navires de pacotilles et je sais aujourd'hui que tu es arrivé sain et sauf. Quand tu liras ceci, moi et ta mère auront prit les armes pour nous défendre et défendre notre liberté et pour que vous ayez un avenir serein mais pour le moment tu dois rester à Kotios alors vie, construit ton propre foyer, trouve une famille ou quelqu'un qui peut te loger car cette situation ne se règlera pas en un jour ou en quelques mois. Je sais que tu as peur mais sèche tes larmes et toi aussi bats-toi, bats-toi contre ceux qui ont causés cette guerre, bats-toi pour obtenir ce que tu veux et bats-toi pour nous retrouver en vie avant qu'il ne soit trop tard. Kotios n'est pas une ville très chaleureuse mais tu y trouveras forcément cette air de liberté et d'anarchie que tout le monde décrit comme étant un air pur et serein, respire-le, vie-le. J'espère vous revoir un jour et pouvoir encore vous serrez dans mes bras.

Prends soin de toi et de ton frère,

Ton père qui t'aime de tout son cœur
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10 janvier 2005 - Ces nations étrangères qui pourraient profiter de Kotios pour développer le marché de l’armement.


milicien de l'armée kotioïte
Composée d'une force d'à peine cent conscrits, piétons et sous-équipés, l'armée séparatiste kotioïte doit identifier les concours de puissances étrangères pour maintenir ses rêves d'indépendance.


Les exportations d’armes et d’équipements militaires alguarenas se montrent au sommet de leur forme. L’Alguarena est effectivement, autant en tonnages de matériels vendus qu’en chiffre d'affaires, le premier fournisseur mondial d’armement. Il faut dire qu’ indépendamment des politiques de défense nationales, le regain de tension au Varanya, au Damann, en Mer boréale ou encore au sein de l’Empire Latin Francisquien, ont largement contribué à la création d’une demande sur ce marché mésestimé ou tout du moins caché, par les politiques de tous les pays.

Un constat sans appel qui a récemment obligé le parlement fédéral à légiférer sur la question des prestations de ventes d’armes et de services armés, pour entretenir les leviers économiques associés à ce secteur.

Bien qu’il ne soit politiquement pas permis de se réjouir du regain de tensions à l’international, il apparaît manifeste que des signaux politiques forts sont dirigés vers le développement de ces secteurs d’activité, confrontés à une demande internationale croissante que seule l’Alguarena peut satisfaire sous les meilleurs délais et la meilleure forme possible. En effet, l’Alguarena est le pays le plus industrialisé en matière d’armements. Sa seule industrie militaire représenterait 46 milliards de pesetas alguarenas, soit 5,10% de l’activité économique nationale, une proportion non négligeable pour ce secteur producteur de produits jugés jusque-là “non essentiels”. Conscientes des emplois et de la manne financière cachée derrière ce secteur d’activité, les autorités fédérales alguarenas ne peuvent dès lors que dynamiser cette industrie singulière au reste.

Une réussite qui n’est pas fortuite puisqu’il nous appartient de mettre en avant les nombreux investissements en matière de recherche et de développement sur ce secteur. Des investissements là encore soutenus par les pouvoirs publics, puisqu ces derniers se sont montrés désireux de positionner l’Alguarena comme l’un des premiers pôles d’innovation mondiale, derrière l’Hylvétia. Avec des milliards de pesetas alguarenas engrangés auprès des armées francisquiennes, des promesses de vente maktaises et des théâtres d’affrontement sans cesse plus nombreux, les principales sociétés d’armement alguarenas telles que Benca, ont réalisé une performance commerciale jamais atteinte depuis leur création.

Mais ces marchés volatiles obligent à une très grande agilité des exportateurs. A l’exception d’un pays en guerre, les acquisitions d’armement ne sont jamais continues et l’émergence de micronations indépendantes à l’instar de Kotios, vient développer des opportunités commerciales à part entière. Équipements individuels pour fantassins, véhicules blindés de combat, aéronefs, navires, la production quantitative et qualitative de l’Alguarena est incontestable pour chaque catégorie d’armement connue. Exposée à son ancienne État tutélaire qu’a été l’Empire francisquien et toute puissance étrangère régionale, la province autonome de Kotios est un marché durable pour l’industrie de l’armement alguarena.

Jouant sur tous les tableaux, les industries de ce secteur ont à ce jour grassement fourni les armées francisquiennes en équipements militaires, creusant sans cesse un peu plus l’écart entre les deux armées. Composée d’une centaine de miliciens en guenilles et non véhiculés, l’armée kotioïte n’a pas les moyens d’entretenir sa souveraineté en cas d’affrontements armés avec le voisin francisquien.

L’Empire francisquien est incontestablement le plus gros client des industries d’armements alguarenas. Mais si à lui seul il constitue une part majoritaire des rentrées d’argent pour les sociétés Benca ou Marbone, c’est bien la militarisation d’un pays aussi inquiétant que l’Empire francisquien qui peut provoquer le besoin en armement d’autres puissances étrangères… Merci les francisquiens !

Sans allié digne du nom et avec beaucoup d’ennemis, l'État francisquien est contraint à la militarisation de son pays, ce qui entraîne paradoxalement la militarisation de ses antagonistes les plus marqués. Une surenchère qui peut profiter à l’Alguarena, particulièrement à Kotios si le gouvernement transitoire souhaite réaffirmer sa souveraineté et la rupture politique avec le gouvernement frontalier francsiquien. Canons, aviations, qu’en savons-nous encore? L’Empire francisquien multiplie les achats publics auprès de l’industrie alguarena, se hissant peu à peu à la première place des forces militaires régionales d’Eurysie occidentale. Il faut dire qu’à ce titre, le morcellement des autorités claniques nhoréennes, première armée régionale jusqu’à lors et le cantonnement des armées pharoises à l’entretien d’une force maritime, font place nette pour le trublion impérial.

“En matière de forces terrestres, celles-là même qui peuvent accompagner l’occupation d’un territoire, on peut dire que l’Empire Francisquien n’a pas d’égal en Eurysie Occidentale, exception faite du Magermelk qui n’a cependant pas d’intérêts directs à nourrir une hostilité envers l’Empire latin” énonce le politologue heenylthain Christopher Miggs. Avec des commandes atteignant aujourd’hui les 7 milliards de pesetas alguarenas, l’Empire Latin Francisquien continue d’afficher une politique militariste décomplexée, se faisant le plus gros client du marché de l’armement.

Jadis positionnés sous une unité fraternelle, les citoyens kotioïtes pourront-ils défendre sur du court et moyen terme, la cousinade qu’ils ont souhaité former avec le frontalier francisquien? La réponse se trouve peut-être dans les tractations des industriels alguarenos et ses lobbys pro-armement.
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Kotios et la peur de ses citoyens frontaliers

Dpeuis quelques semaines le pays voisin à savoir l'empire démocratique latin francisquien, fait de plus en plus de commandes chez les sociétés d'armement de la fédération d'Alguarena et multiplie ses efforts pour être une nation armée soit disant pour "l'auto-défense" ou la "pax francisquia". Précédemment, les commandes qui arrivaient n'inquiétait personne si ce n'est deux trois fous qui prévoient une guerre mondiale et pourtant les habitants à la frontière entre Kotios et l'empire ont prient peur aujourd'hui en se réveillant...

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Il semblerait qu'un convoi tout droit venu de Rithium est débarqué à la frontière avec des canons tractés et peut-être 3 centaines de soldats, peut-être serait-il le moment de prévenir leur pays que la guerre est finie? Vers 7 heures du matin les soldats latins ont commencés à installer leur artillerie et ont aussi effectués des tests qui ont eux aussi effrayés certains citoyens de Kotios tandis qu'une femme serait sortie en hurlant : "LES FACHOS ARRIVENT! COUREZ!" un bon conseil n'est-ce pas? Pour le moment aucun grand brassage de foule en panique n'a eu lieu et manifestement malgré la peur des citoyens kotioïtes ils ne semblent pas décidés à partir.
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Rassemblement des Patriotes pour l'Indépendance de Kotios

Rassemblement des Patriotes pour l'Indépendance de Kotios


Communiqué du Rassemblement des Patriotes pour l'Indépendance de Kotios


Comme vous le savez, a été voté à l'Assemblée populaire une loi qui prévoit un referendum prochain pour les citoyens de Kotios. Vous pourrez choisir à ce moment quel nom vous préférez pou Kotios : Dimitrovdrag ? Ravendrecht ? Nous appelons tous nos comptriotes à ne pas tomber dans l'erreur, à voter pour Dimitrovgrad. L'Union des Travailleurs souhaite donner à notre nation le nom d'un kotioïte, certes patriote qui s'est battu pour la liberté de Kotios, mais il n'est pas assez célèbre pour se voir offrir cet honneur. Nous pourrions donner à Kotios des milliers de noms. La proposition de l'Union des Travailleurs est incensée.

C'est pourquoi le Rassemblement des Patriotes pour l'Indépendance de Kotios a décidé qu'il serait bien plus logique d'appeler notre nation La Commune de Ravendrecht. Nous devons respecter et faire honneur à notre noble histoire. Le retour du réel nom de notre terre n'effacera malheureusement pas les stigmates de la colonisation francisquienne, mais nous pourrons enfin notre liberté et notre honneur. Gloire et Honneur à notre nation ! Que nous restions indépendants ! Vive la Liberté !
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Frontière EDLF-Kotios


Ils devaient se retrouver à six et à minuit très exactement et pour ça ils avaient tout prévu. L'armée francisquienne a déployée des soldats tout le long de la frontière et la milice secrète et clandestine du parti du peuple s'était elle aussi déployée sur le lieu de rendez-vous mais avec une règle extrêmement importante : Aucun Kotioïte ne doit passer la frontière et inversement et c'est pourquoi il allait se rencontrer chacun d'un côté mais ensemble avec l'installation d'une grande tente militaire

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C'est dans une tente comme celle-ci qu'ils se sont retrouvés et qu'ils ont parlé pendant presque 1 heure de ce qui allait se jouer pour Kotios ainsi que son avenir avec l'empire démocratique latin francisquien qui sentait que malgré l'indépendance de son fils, ce petit pays devait à tout prix pouvoir être défendu et avec les temps qui court la question de l'ordre ne se posait plus.

Colonel : Mon général ils sont déjà en route

Général Malakos : Bien. Avertissez le Ministère que nous nous rendons sur le lieu de rendez-vous et assurez-vous que l'itinéraire que le convoi emprunte est sécurisé jusqu'à la frontière avec comme ordre de tirer à vue

Colonel : Bien mon général


Colonel : Soldats, à mon commandement, garde à vous! Bien, on a reçu les ordres : Primo on doit tout sécuriser jusqu'à la frontière et tout le temps donc pas de temps de repos. Secundo on tire à vue, les citoyens aux alentours ont été avertis de l'arrivée d'un convoi donc pas de quartiers et enfin tercio on surveille les kotioïtes, ce n'est qu'une milice mais ils sont armés alors ne pensez à rien et surveillez-les. Repos

À 20h45 le convoi est en route depuis Rithium en direction de la frontière pour y rencontrer 3 hautes responsables du parti du peuple de l'Assemblée Populaire de Kotios qui veulent s'assurer d'un financement de l'empire pour ses projets d'infrastructures dans la ville mais évidemment l'empire ne donne rien sans avoir quelque chose en retour et le Ministère a bien une idée derrière la tête.

00h00, le convoi est à la frontière

Point de vu du parti :

Secrétaire général du parti du peuple : N'oubliez pas que nous avons besoin d'eux et que sans eux, notre crédibilité n'existe plus et nous perdrons tous nos soutiens

Haut responsable Tarolios : Ne vous en faites pas monsieur le secrétaire, tout ira bien. Les francisquiens sont peut-être malins mais nous l'avons nous aussi été alors croyez-moi nous saurons les convaincre

Secrétaire général : Je l'espère, je l'espère. On ne sait jamais à quoi s'attendre et si je ne me trompe pas le diplomate a annulé et c'est donc un général que vous rencontrerez avec deux colonels alors méfiez-vous. La milice sera avec vous juste au cas où

Haut responsable Jaliot : La milice? Vous ne pensez pas qu'ils pourraient voir la présence de la milice comme une menace?

Secrétaire général : Ils ont été averti et il me semble tout a fait convenable que puisqu'ils déploient leur armée nous déployons la nôtre

Haut responsable Jaliot : Sans vouloir me montrer insolent, pouvons-nous vraiment comparer la leur à la nôtre?

Secrétaire général : Bon écoutez nous en rediscuterons plus tard d'accord vous devez partir maintenant

Le convoi kotioïtes se met en route à 23h20 et arrive à 23h50 au lieu de rendez-vous

Général Malakos : Messieurs, soyez les bienvenus...Enfin chez vous

Haut responsable Jaliot : Merci mon général c'est un honneur de pouvoir vous rencontrer, colonel

Colonel Jyrias : Nous nous connaissons tous alors si vous me permettez je propose que nous passions directement aux discussions et aux différents sujets, la nuit va être longue

Haut responsable Prolémée : Fort bien, commençons tout de suite avec le vif du sujet. Notre parti a actuellement une influence sur Kotios et se remet petit à petit à rentrer dans l'Assemblée Populaire et malgré un engouement que nos soutiens manifestent, nous avons besoin de les convaincre et nous avons lancés une campagne d'investissement dans la commune avec la construction de diverses infrastructures mais pour ça nous avons besoin de financements et la commune ne semble pas décider à donner un sous et c'est pourquoi nous nous tournons vers l'empire et surtout l'armée pour espérer recevoir un financement

Général Malakos : Une noble cause mais à quel prix?

Haut responsable Jaliot : Le prix est élevé et se compte en milliers de franciliens mais évidemment tout a un prix et nous savons qu'en versant de tels sommes vous espérez quelque chose en échange et nous avons beaucoup à offrir si vous le souhaitez

Colonel Jyrias : Séduisez-nous

Haut responsable Jaliot : Mon général il me semble que vous avez un ami dans l'armée de la commune n'est-ce pas? Le général lui-même si je ne me trompe pas?

Général Malakos : C'est exact et pourquoi cette question?

Haut responsable Jaliot : Il se trouve qu'il est aussi l'ami d'une connaissance et que vous avez, selon ses dires, beaucoup de choses à échanger alors peut-être que je peux vous aider

Général Malakos : En ce qui me concerne vous m'avez convaincu mais qu'en est-il de ma patrie et de mes deux camarades?

Haut responsable Prolémée : Il semblerait que les francisquiens soit très peu appréciés à Kotios ses derniers temps mais heureusement par chance le prix de l'immobilier au niveau de la frontière a baissé, une aubaine pour le frère du colonel Khoros, n'est-ce pas colonel? Il semblerait qu'il n'est pas les moyens de se déplacer car il vit dans un quartier très...rude avec les francisquiens mais heureusement le parti du peuple a des moyens pour assurer la protection de ses amis, qu'en pensez-vous?

Colonel Khoros : Vous êtes très très bien renseignés...Si je peux agir par vous pour mon frère alors je suis prêt à convaincre le Ministère

Colonel Jyrias : Je vois ce que vous voulez faire mais en ce qui me concerne je n'ai rien à Kotios et tout ce que je veux c'est l'intérêt de ma nation alors je ne crois pas que vous puissiez faire quoi que ce soit

Haut responsable Tarolios : Ah oui? Mais ôtez-moi d'un doute, il n'y a pas eu une affaire sur une famille de francisquiens qui aurait été menacée par des pirates en mer alors qu'elle faisait du commerce?

Colonel Jyrias : Mais d'où est-ce que vous tenez toutes ces informations?

Haut responsable Tarolios : Secret professionnel mon colonel mais il me semble que c'est votre famille et convaincre des pirates ce n'est pas très compliqué et encore moins si ils sont kotioïtes. Alors?

Colonel Jyrias : Vous êtes très forts, on vous sous-estime au Ministère mais ils sont tort.

Général Malakos : Bien, maintenant que cette affaire est réglée il est temps que l'on parle de la frontière...
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El Grafico

DÉFENSE : L’aide militaire pharoise aux kotioïtes, une donnée futile dans un contexte de militarisation régionale.


Armements présents dans les armées kotioïtes et francisquiennes.
L'envoi d'armements légers individuels à Kotios par les autorités pharoises, ne saurait combler l'écart avec les dotations militaires francisquiennes acquises auprès des industries du secteur de l'armement alguareno.


Les états-majors kotioïte et pharois ne tarissent pas d’éloges après la récupération par ce premier des rebuts de la logistique militaire pharoise. Quelques mitraillettes et des fusils déclassés avec beaucoup d'auto congratulations, voilà le cocktail servi par les gouvernements des deux états d’Eurysie du Nord, pour défendre la coopération militaire face au spectre d’une guerre d’unification francisquienne. La province de Kotios, autonome depuis presque un an maintenant que les dernières troupes francisquiennes en sont parties, peine à faire le deuil de sa Révolution et nourrit toujours des craintes face au territoire frontalier de l’Empire francisquien. Des craintes justifiées disent certains analystes étant donné le contexte politique déplorable au sein de l’Empire et les manœuvres militaires effectuées aux frontières des deux pays.

“Les autorités francisquienes se succédant ont besoin de légitimité et le peuple francisquien a besoin de réussite. Dans cette conjoncture, jouer la carte du patriotisme et chercher l’unité d’un territoire qui donne la sensation de se morceler, est une stratégie politique recevable” nous expliquait la politologue heenylthaine Felicity Edminston. “L’émancipation politique et territoriale de Kotios joue un rôle éminemment important en ce qui concerne l’affaiblissement de l’Empire francisquien. Et devant les infortunes impériales, on peut même s’étonner que la scission facile de Kotios n’ait pas généré un appel d’air auprès d’autres régions impériales désireuses de rompre avec la déchéance de ses élites.”

Mais si une action militaire francisquienne à Kotios demeurait de l’ordre du plausible, quelles solutions Kotios met-elle en place dans la gestion du risque? Les administrations kotioïtes ne souhaitent laisser filtrer aucun doute dans leur discours et l’on promet un soutien plein et entier des nations anarco-révolutionnaires à qui veut l’entendre en cas d’affrontements armés avec l’ogre francisquien. Mais qu’en est-il réellement? Quels sont ces moyens mis en oeuvre pour concourir à l’indépendance de Kotios?

Plusieurs milliers de fusils et une vaste campagne d’enrôlement pour des hommes ainsi que des femmes triés sur le volet, voilà l'épine dorsale d'une politique de militarisation que s'évertuent à défendre les autorités kotioïtes. Bénéficiaires d’une formation de trois mois, les kotioïtes engagés sous les drapeaux seront jugés aptes au combat à l’issue de celle-ci. Un enseignement pratique et théorique très limité juge un consultant indépendant aux questions de sécurité, Gonzalo Coronil. “Former au combat des civils pendant trois mois ne pèse techniquement pas grand chose face à une armée professionnelle. Cependant c’est la seule option offerte aux autorités kotioïtes. Pourquoi former des soldats professionnels lorsque l’équipement mis à leur disposition est proche de zéro? Pas un blindé, pas un hélicoptère, pas un avion, c’est aussi ça la réalité des forces armées kotioïtes…” Sur la base des équipements connus pour la province autonome de Kotios, l’armée kotioïte n’a effectivement aucune plus-value à suivre des formations longues, considérant l’équipement sommaire mis à leur disposition.

En provenance des terres pharoises, le matériel militaire qui atteint les côtes kotioïtes est limité aux armements individuels portatifs. Une assistance ridiculement faible quand l’on identifie les récentes acquisitions de l’armée francisquienne, aujourd’hui dotée d’une escadrille aérienne, tournée vers les missions d’interception mais également équipée pour l'exécution de frappes au sol.

Non contente de maîtriser les airs, l’armée francisquienne vient aussi entretenir un régiment d’artillerie. Dépourvu de canons automoteurs, ce régiment est rendu mobile grâce au concours de plusieurs autobus militaires.

Associées à une flotte de guerre en construction, les troupes francisquiennes ne connaissent pas d’égal à Kotios, d’autant plus qu’elles jouissent d’un nombre et d’un niveau de professionnalisation nettement supérieurs aux moyens kotioïtes. Déjà identifiée par les marchés financiers alguarenos, la province de Kotios est assurément une opportunité commerciale pour le secteur de l’armement alguareno, mais la Fédération d’Alguarena et précisémment ses industriels de l'armement, ne constitueraient-ils pas en retour, une opportunité politique décisive pour l’indépendance du pays?

Si seulement l'absence d'équipements qualitatifs à Kotios pouvait être contrebalancée par la disponibilité d'une force d'interposition pharoise, qui prendrait les coups en lieu et place de la milice kotioïte. Force maritime exclusive, le Syndikali Pharois n'a pourtant pas les unités terrestres nécessaires pour proposer une occupation d'un territoire. Ainsi et alors que l’ancienne puissance coloniale fait l’acquisition de moyens aériens, terrestres et navals, la province de Kotios se complet dans la médiocrité, aux côtés d’un partenaire militaire qui n’a pas les moyens d’entretenir et de protéger les rêves d’indépendance kotioïtes...
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Rassemblement des Patriotes pour l'Indépendance de Kotios

Rassemblement des Patriotes pour l'Indépendance de Kotios


Communiqué du Rassemblement des Patriotes pour l'Indépendance de Kotios


Nous devons nous défendre ! Nous sommes attaqués !

Le maléfique Empire Francisquien vient d'annoncer qu'il allait envoyer du matériel militaire à Kotios, soit disant pour que la COmmune puisse se défendre, mais voyez le mensonge ! Mensonge ! L'Empire n'est que mensonge, et cette déclaration ne fait pas exception. L'Empire Francisquien prétend qu'il participe à la défense de Kotios en envoyant du matériel, mais il est clair que ce matériel sera utilisé pour nous espionner. L'Empire Francisquien souhaite retrouver ses colonies kotioïtes, mais nous lui répondons non ! NON ! Nous refusons de nous faire manipuler par la folie francisquienne, Kotios doit rester libre ! Vive la Liberté !

Pour que Kotios puisse se défendre face à de tels manipulations, le Rassemblement des Patriotes pour l'Indépendance de Kotios vient de commencer à travailler sur une proposition de loi pour stopper cet envoie de matériel militaire. Pour que Kotios puisse se défendre, nous devons construire nous même notre matériel, et si nous devons importer du matériel depuis un autre pays, l'Empire Francisquien sera le dernier sur la liste.

Vive Kotios ! Vive la Liberté ! Restons Indépendant !
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BIENVENUS A NULLE PART, LES KOYOS
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Les docks
Nulle Part – Dock de Kotios

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1 février 2005 – Ville de Kotios

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Un soleil glauque se levait sur les environs de Nulle Part, la lumière rasant les toitures à moitié moisie des taudis délaissés. Les rares chats de gouttière encore réveillés à cette heure-ci se prélassaient aux côtés des mouettes rieuses et des pigeons déféquant allègrement sur les faîtages. A mesure que les rares silhouettes encore avinées se pressaient dans les recoins des ruelles pour cuver leur vinasse, ce qu’il restait des gueux de Nulle Part se levait, la mine déconfite, pour aller grapiller quelques sous à l’usine ou dans l’administration encore balbutiante de la métropole.

Le soleil sur les façades décrépites laissait voir un triste spectacle : celle d’un quartier quasiment abandonné, en proie à l’oubli. A vrai dire, le voyageur aurait pu s’inquiéter que ce quartier ne devienne un nid à délinquants et une ruche du crime organisé. Ce n’était absolument pas le cas. Nulle Par n’avait aucun intérêt pour le crime organisé. Les mafias l’évitaient soigneusement : il n’y avait rien d’intérêt là-bas et y faire du recel, c’était s’exposer à ce que les marées viennent engloutir la marchandise. De plus, il n’y avait pas un restaurant digne de ce nom pour y établir un quartier général. Les seuls rades qui se maintenaient dans le quartier étaient des réservoirs à bière tièdes et à viande séchée faisandée. Rien qui puisse attirer le chaland et encore moins lui donner envie de rester.

Nulle Part était de ces endroits qui disparaissaient sans un bruit dans l’oubli. Mais depuis quelques mois, les choses s’activaient sur les berges. Les gamins des rues observaient en silence le balai des silhouettes emmitouflées dans les grands manteaux bleu clair qui arpentaient les jetées et les berges décaties de ce qui était autrefois le port de Nulle Part. Equipés de grands outils de mesure et d’instrument de relevés topographiques, les ingénieurs jashuriens mettaient en place les balises et effectuaient la cartographie de la zone. Depuis maintenant plusieurs mois, ces ingénieurs, débarqués à Kotios dans les premières semaines ayant suivi l’établissement de la Commune, s’étaient installés dans les environs de Nulle Part avec l’autorisation des autorités locales. L’investissement effectué par le Jashuria en toute discrétion avait permis de graisser suffisamment de pattes pour que la délégation jashurienne obtienne en toute impunité la gestion et la cession de Nulle Part à son profit. De toute façon … personne ne voulait de Nulle Part … autant le refiler à ces idiots de Nazumis s’ils le voulaient tant !

La Troisième République du Jashuria n’était cependant pas stupide au point d’investir dans un endroit dépourvu de tout intérêt stratégique. LE secteur de Nulle Part étant désormais leur chasse-gardée, d’autres équipes jashuriennes n’avaient pas tardé à débarquer dans les semaines qui suivirent la signature du contrat d’exploitation. Le navire cargo mouillant au large de Nulle Part – l’Azuréen – était rempli de matériel, d’ingénieurs, de travailleurs et de bureaucrates jashuriens, la plupart de la Madavian Corporation. Le grand conglomérat du BTP jashurien n’en était pas à son coup d’essai et comptait bien transformer les berges pourries de Nulle Part en un secteur florissant : une enclave jashurienne en pleine Eurysie. C’était un pari, mais un pari qui pouvait s’avérer gagnant aussi bien pour Kotios que pour le Jashuria.

Petit à petit, le matériel de l’Azuréen était employé pour consolider le secteur sud de Nulle Part et créer une première base avancée pour les ingénieurs de la Madavian. Les préfabriqués entourés par des grilles et surveillés nuit et jour par des gardes jashuriens se développaient tels une petite ville à l’intérieur de Nulle Part. Remplis de travailleurs, ces installations au sec permettaient la création d’endroits au sec pour débuter le premier gros projet de la réanimation du secteur de Nulle Part : la création d’une digue.

Les Jashuriens étaient connus pour être des experts mondiaux des ouvrages d’art. Il n’était donc pas incongru qu’ils aient de la suite dans les idées pour réhabiliter ce petit bout de terrain oublié qu’était Nulle Part. après quelques semaines à arpenter le terrain et à effectuer les relevés, les employés de Madavian Corporation étaient parvenus à dresser les plans d’une digue en plusieurs étapes permettant d’assécher progressivement le secteur, quartiers par quartiers. L’enjeu était de taille : personne ne pourrait investir dans Nulle Part tant que l’endroit serait autant les pieds dans l’eau. Dans la mesure où une partie du secteur était sous le niveau de la mer et qu’une partie des anciennes digues avaient rompu, il était nécessaire de trouver un moyen d’assécher les rues, sous peine de rendre le terrain inhabitable. Or, en matière de digues, les Jashuriens étaient des experts.

La « Perle du Sud », un des navires cargos de la Madavian, avait rejoint l’Azuréen il y a quelques jours, avec à son bord une quantité non négligeable de ciment et de ferraillage. La jonction entre les deux cargos allait permettre de déployer la première tranche des ouvrages d’art pour assécher Nulle Part et rendre à ce quartier son lustre d’antan. Les plans, affichés dans les grands préfabriqués, étaient clairs sur le déroulé des opérations. Les experts jashuriens avaient déjà créé ce type d’ouvrage pour la région sud du Jashuria et malgré le climat peu clément de Kotios, l’histoire se répétait. Dans quelques semaines, les premiers ouvrages seraient mis en place et l’on pourrait débuter les opérations d’assèchement, conforter les sols et évacuer les bâtisses abandonnées.

Les directeurs des opérations étaient conscients des problèmes causés par l'eau glacée de Nulle Part, mais les ouvriers étaient correctement payés pour cette tâche. La sécurité importait avant tout : les autorités kotioïtes n'étaient pas non plus naïves et laissaient les Jashuriens faire leurs oeuvres du moment qu'aucun tapage n'était fait. C'était un moyen pour l'administration centrale de la Commune de réparer et de valoriser le secteur sans avoir à dépenser un seul centime. Bien sûr, cela supposait donner un morceau de terre à ces étranges jashuriens ... mais vu qu'ils finançaient généreusement la nouvelle commune ... pourquoi s'en plaindre ? Même l'Union des Travailleurs, d'ordinaire si véhémente, se tenait à carreau.

Dans la zone la plus sèche, des entrepôts démontables avaient été dressés pour décharger une partie du matériel. Dans quelques jours, un autre navire cargo accompagné de quelques patrouilleurs viendrait mouiller dans les eaux de Nulle Part, sous la surveillance de la nouvelle assemblée. Les banches, les souffleuses et le matériel de pointe commençait à être monté, de sorte tout serait prêt en tant et en heure. Il suffisait juste d'éloigner de temps en temps quelques gamins curieux qui auraient l'indélicatesse de se cacher dans le matériel ...

Les locaux de Nulle Part accueillaient l'arrivée des Jashuriens avec un oeil méfiant. Des années passées sous l'administration franciscaine avait laissé dans l'esprit des Kotioïtes une méfiance réelle envers les étrangers ... encore plus quand ils venaient d'un autre continent. Mais étant donné que les gardes jashuriens disposaient de plus grosses matraques et que les autorités locales avaient clairement fait comprendre aux habitants de la fermer, les gens se tenaient à carreau. Les Jashuriens, quant à eux, se tenaient volontairement à l'écart de la population. La Madavian Corporation était là pour travailler, pas pour tailler le bout de gras avec les pouilleux. La communication ne faisait pas partie de leur contrat ... Le personnel de la base de chantier avait pour consigne de ne pas interagir avec les locaux et cette règle était ... plus ou moins respectée. Après tout, on ne pouvait pas empêcher les ouvriers, les ingénieurs et leurs supérieurs d'aller se dégourdir un peu dans la vieille ville.

Le projet pharaonique de la Madavian se confrontait cependant à la situation de plus en plus explosive de Kotios. Le mot avait été passé parmi les équipes que des armes circulaient dans la ville et que la situation pouvait à tout moment dégénérer. La Madavian avait demandé à l'Assemblée des garanties que son contrat serait respecté, mais personne n'était sûr de rien, notamment avec la menace grandissant de l'empire franciscain à l'horizon. La consigne avait été passée d'évacuer les installations si d'aventure une nouvelle guerre devait être déclarée. Le gouvernement jashurien avait assuré en secret la garantie d'indépendance Kotios, mais ses ingénieurs devaient être placés en sécurité en priorité avant toute aide militaire. Le Jashuria n'aimait pas la guerre, mais protégeait avec une volonté sans faille ses "avoirs". Personne n'était à l'abri d'une nouvelle flambée de violence, mais les représentants jashuriens espéraient que la Commune de Kotios - ou quelque soit le nom qu'elle prendrait dans le futur - serait à même d'endiguer la violence et de rétablir l'ordre sans que le Jashuria n'ait à intervenir.

La Madavian suivait avec attention le développement de la politique de Kotios. L'arrivée au pouvoir des partis de gauche et d'extrème gauche à tendances communistes n'était pas spécialement sa tasse de thé, mais ils avaient été jusqu'à présent très bons clients de l'argent et des services jashuriens. Mais ce qui intéressait la Madavian était ce mur d'enceinte que certains élus de la Commune souhaitaient créer autour de la métropole. Un mur ?! C’était un travail pour la plus grande compagnie de travaux publics dans le secteur et qui de mieux que Madavian Corporation pour ce travail. L’ordre avait été donné chez les lobbyistes de la Madavian de récupérer ce contrat et mieux encore … de le faire apparaître et de le faire voter. Les lobbyistes de la compagnie se rapprochaient depuis quelques jours des élus kotioïtes. Un mur oui ! Mais un mur de qualité … un mur jashurien.

Le bâtiment ne connait pas la crise, uniquement des opportunités !

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Dans un bar

La milice du parti du peuple a bien entendu la rumeur qui est finalement réelle, l'empire démocratique latin francisquien est entrain d'armer la commune mais alors qu'ils devaient assister à l'arrivée de la livraison il y a trois jours, toujours rien et les questions se posent

Koloros : Alors vieille branche comme ça va depuis le temps?

Gontran : Excusez-moi vous êtes?

Koloros : Beh enfin! Koloros!

Gontran : Je sais idiot haha je te faisais marcher!

Koloros : Bon alors tu raconte quoi?

Gontran : Et bien déjà j'ai arrêté d'aller faire de la piraterie en Aleucie et au nord et puis maintenant je suis à Kotios

Koloros : La ville de la liberté!

Gontran : Je m'attendais à mieux

Koloros : Comment ça?

Gontran : Et bien il y a toujours une assemblée et des autorités donc on y est pas niveau liberté

Koloros : C'est toujours mieux que l'empire non?

Gontran : On va dire qu'au moins là-bas tu pouvais réellement militer pour quelque chose

Koloros : Oh je t'en prie ne dit pas ça non plus

Gontran : C'est vrai non? Ici ils sont tous vendus à quelqu'un

Koloros : Non pas tous, il y en a qui sont honnêtes et qui malgré tout ne cèdent pas à la tentation

Gontran : Ah ouai? Dis-moi qui? Les pirates sont vendus à des entreprises du pharois, les pêcheurs...Les pêcheurs je n'en parle pas ils sont tous avec la ligue des pêcheurs et même les francisquiens sont parti

Koloros : Certes mais regarde il y a un parti qui a difficilement émergé du reste et aujourd'hui il occupe une place importante à l'Assemblée Populaire

Gontran : Et c'est quoi son nom que je rigole un peu?

Koloros : Le parti du peuple

Gontran : Bah tiens

Koloros : Si tu vois les choses comme ça forcément tout le monde sera vendu

Gontran : Alors dis-moi pourquoi il milite ce parti?

Koloros : Et bah pour le peuple. Il est l'un des premiers à investir pour la commune et se bat uniquement au nom du peuple Kotioïtes et contre tout ceux qui veulent le pervertir. Selon eux ils sont de droite même si certains pensent le contraire et on peut bien leur reprocher de vouloir créer un mouvement pro-impérial pour Kotios même si la commune n'a rien d'un empire mais ils s'activent pour aider le peuple

Gontran : N'importe qui peut se prétendre du peuple et investir pour lui en montrant patte blanche

Koloros : Mais ils sont du peuple. Certains responsables ont été au Palais royal de Kotios et ont prit les armes contre le roi et ils ont vu leurs frères tomber au combat mais ils n'ont pas voulu en rester là et on abreuver les foules et c'est d'ailleurs curieux qu'ils n'est pas reçu de décoration mais ce n'est pas le sujet. Je t'assure que même si tu ne t'intéresse pas du tout à la politique tu trouveras que leur cause est noble

Gontran : Aider le peuple est toujours une cause noble mais elle a un prix

Koloros : Et ce prix ils le payent

Gontran : Et comment?

Koloros : Peut-être avec le commerce ou je ne sais pas mais quel importance après tout? Même si ils détournent de l'argent de la commune c'est pour le réinvestir dedans alors pourquoi s'en soucier?

Gontran : C'est louche ton histoire quand même

Koloros : Écoute, ils ne sont peut-être pas totalement transparent sur leurs fonds mais tous les partis de Kotios tirent leur argent de pirates ou de meurtriers alors si tu veux mon avis je préfère qu'un parti détourne de l'argent de quelque part pour l'investir dans la commune plutôt qu'un parti qui massacre des centaines de gens et ne fait rien pour la commune

Gontran : Depuis quand t'es humaniste?

Koloros : Depuis que je les ai rejoins

Gontran : Ah maintenant t'es dans la politique?

Koloros : Quand tu vois ce qu'ils font ça donne envie de s'y lancer

Gontran : J'irais voir par moi-même

Koloros : Tu trouveras leur bureau central à deux pas d'ici, tu verras par toi-même qu'ils veulent vraiment faire prospérer Kotios

Gontran : On verra bien. Sinon toi! J'ai appris que t'avais une femme?

Koloros : Oh la calme-toi on s'est juste fillancé!

Gontran : Haha, félicitations!

Koloros : Merci, d'ailleurs il faut que je te raconte un truc qui s'est passé pas plus tard qu'hier avec elle
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Rassemblement des Patriotes pour l'Indépendance de Kotios

Congrès du Rassemblement des Patriotes pour l'Indépendance de Kotios


Congrès pour choisir la ligne à suivre sur la Proposition du Nouvel-Ordre
pour un référendum sur la construction du Mur de Kotios


Jean Arnée, président du Rassemblement des Patriotes pour l'Indépendance de Kotios : Bienvenue à tous. Je vous ai convié à ce grand congrès du Rassemblement des Patriotes pour l'Indépendance de Kotios, pour que nous trouvions une ligne à suivre sur la Proposition du Nouvel-Ordre qui veut créer un mur qui serait entre Kotios et l'Empire Francisquien. Je vais, avant de vous donner a parole, vous donner mon avis. Il faut bien évidemment que nous nous défendions totalement face à une possible invasion qui pourrait provenir depuis l'Empire Francisquien, mais en l'occurrence, je pense qu'un tel mur n'aurait pas une grande utilité : Kotios possède de nombreuses plages et de ports, une invasion maritime serait également possible, voire meilleure pour l'Empire. Un mur pourrait également servir à empêcher les ressortissants francisquiens d'entrer sur le sol kotioïte. La question qui se pose ici est plutôt si nous devons empêcher des francisquiens d'entrer dans Kotios. Nous savons tous ici la folie qui anime le pouvoir francisquien dépasse l'entendement, et que fuir un pays tel que l'Empire est tout à fait normal, je pense que Kotios devrait accueillir les réfugiés francisquiens qui fuient la dictature. Le risque est que l'Empire cachent parmi ces honnêtes gens des espions qui saboteraient notre démocratie et notre indépendance. Le Nouvel-Ordre nous dit aussi que la construction d'un tel mur offrirait nombre de travail à de nombreux kotioïtes, et là le Nouvel-Ordre marque un point.

Michel Geinre, Premier Vice-Président du Rassemblement des Patriotes pour l'Indépendance de Kotios : Encore faut-il trouver les financements. C'est bien beau de trouver du travail des habitants de Kotios, mais encore faut-il pouvoir les payer, et payer les matériaux. Ça va nous coûter des milliers, voire des millions de dollars. Où alors nous allons devoir nous endetté auprès d'un autre pays, mais nous ne devons surtout pas finir aux crochets d'un pays qui mènerait Kotios où bon lui semble. Nous risquerions de perdre notre indépendance.

Jean Arnée, président du Rassemblement des Patriotes pour l'Indépendance de Kotios : Tu as tout à fait raison. Le Nouvel-Ordre a également dit qu'un mur serait esthétique, et que cette beauté nous donnerait du respect, mais j'avoue être septique.

Hector Endre, Deuxième Vice-Président du Rassemblement des Patriotes pour l'Indépendance de Kotios : Pas sûr, l'art a toujours donné une forme de respect aux autres nations. Avoir un monument avec une architecture magnifique, un tableau d'un peintre de génie, des livres de poètes divins, cela fait que les autres pays ont un regard admiratif devant le génie de nos prédécesseurs. Grâce à ce mur, nous pourrions entrer pleinement dans l'histoire de l'architecture, Kotios serait reconnu pour ses architectes qui ne ne seront jamais dépassés.

Michel Geinre, Premier Vice-Président du Rassemblement des Patriotes pour l'Indépendance de Kotios : Il y a quand même une différence entre un château du XIIIe siècle et un mur gris comme le ciel pluvieux rempli de tags qui le défigurerons. Je ne vois pas comment tu veux donner un aspect magnifique à un mur qui sépare deux pays. Tu veux mettre de la dentelle ?

Hector Endre, Deuxième Vice-Président du Rassemblement des Patriotes pour l'Indépendance de Kotios : Oh non, regardez ça.

Hector Endre sortit plusieurs photos de ses affaires et les montra au congrès.

Photos d'exemple de muraille
Exemple de muraille

Exemple de muraille

Exemple de muraille

Exemple de muraille

Hector Endre, Deuxième Vice-Président du Rassemblement des Patriotes pour l'Indépendance de Kotios : Alors ? Vous voyez bien que nous pouvons construire des merveilles d'architecture avec de simples murs. Nous pouvons enfin mettre à l'honneur nos architectes et nos artistes de génie.

Michel Geinre, Premier Vice-Président du Rassemblement des Patriotes pour l'Indépendance de Kotios : Les photographies que tu nous montres sont originaires de l'époque médiévale, il serait impossible d'en reconstruire des similaires aujourd'hui.

Hector Endre, Deuxième Vice-Président du Rassemblement des Patriotes pour l'Indépendance de Kotios : Et pourquoi donc ? Nos architectes sont-ils devenus idiots avec le temps ?

Michel Geinre, Premier Vice-Président du Rassemblement des Patriotes pour l'Indépendance de Kotios : Non bien sûr, mais l'argent que de si imposantes constructions demandent, et où veux-tu en trouver ? L'argent ne pousse pas dans les arbres, tes idées sont irréalisables.

Hector Endre, Deuxième Vice-Président du Rassemblement des Patriotes pour l'Indépendance de Kotios : De l'argent reste cachée dans les entrailles des traîtres qui avaient collaborés avec l'Empire Francisquien et qui n'ont jamais payés le fruit de leur infamie. Certains traînent encore dans la rue avec les honnête citoyens qui ont risqué leur vie pour la libération de Kotios. Ils doivent payer le prix de leur crime ! Ils doivent payer leur traitrise à leur patrie ! Kotios ne pourra plus continuer à vivre avec un tel poids sur ses épaules. Je me demande encore aujourd'hui comment ces traîtres font pour se lever le matin, vivre normalement et dormir la nuit sans repenser aux folies qu'ils ont pu commettre, aux ignominies dont ils sont la causes. Comment peuvent-ils dormir sans repenser à cela ? Cela dépasse l'entendement, aucun être humain ne pourrait. Peut-être ne le sont-ils pas ?

Jean Arnée, président du Rassemblement des Patriotes pour l'Indépendance de Kotios : Je suis tout à fait d'accord avec toi, ils ne méritent pas d'être appelés "kotioïte", mais cela ne résout pas notre problème sur le financement. Ils ont bien cachés leurs réserves d'or, elles sont terrées dans le sol maudit de la traîtrise, ont alors ont-ils tout envoyé dans l'Empire Francisquien pour que l'Impératrice puisse continuer à maltraiter son pauvre peuple affamé.

Hector Endre voulut parler, mais Jean Arnée l'en empêcha.

Jean Arnée, président du Rassemblement des Patriotes pour l'Indépendance de Kotios : Bon, passons à un autre sujet. Le Nouvel-Ordre prétend également qu'un mur servirait de défense face à une invasion francisquienne. J'ai déjà donné mon avis avant, quelqu'un aurait-il quelque chose à ajouter ?

Benjamin Maure, membre du Rassemblement des Patriotes pour l'Indépendance de Kotios : Je travaille dans le port de Kotios, et je peux vous dire que si l'Empire Francisquien décidait de nous envahir par ici, il est certain qu'il réussirait facilement. Il nous faudrait déjà investir dans la défense, car si aujourd'hui, la folie de l'Impératrice voulait débarquer dan notre port, nous serions vulnérables.

Hector Endre, Deuxième Vice-Président du Rassemblement des Patriotes pour l'Indépendance de Kotios : Un mur nous permettrait d'assurer une défense terrestre, nous n'aurions qu'un seul endroit à défendre en cas d'attaque francisquienne. En l'état actuel, ils pourrait nous encercler totalement et nous détruire, comme ils l'ont déjà fait à nombre de cités si grand que personne ne pourrait dénombrer les victimes.

Jean Arnée, président du Rassemblement des Patriotes pour l'Indépendance de Kotios : La question qui se pose donc est s'il faut privilégier notre défense terrestre ou marine.

Michel Geinre, Premier Vice-Président du Rassemblement des Patriotes pour l'Indépendance de Kotios : Il vaudrait mieux essayer de défendre les deux en même temps. Vous pensez peut-être que ça va être compliqué, mais si nous nous concentrons sur un seul de ces deux aspects, l'autre sera bien trop faible et nous serons bien trop vulnérable. La construction d'un mur engloutirait toutes nos ressources et toute l'argent de la Commune, alors nos côtes seront comme une fourmi qui courrait dans une maison : un seul petit pas suffirait à la détruire. Kotios ne doit pas tomber si tôt, nous devons absolument nous défendre, mais la solution du Nouvel-Ordre n'est pas la bonne.

Hector Endre, Deuxième Vice-Président du Rassemblement des Patriotes pour l'Indépendance de Kotios : Je comprends tes réticences, mais vous oubliez tous un élément : ce n'est pas une proposition de loi, mais de referendum. Nous devons entendre les paroles du peuple de Kotios. Pour l'entendre, nous devons absolument faire un referendum, là nous entendrons son avis.

Jean Arnée, président du Rassemblement des Patriotes pour l'Indépendance de Kotios : C'est déjà ce que nous faisons ici, en invitant à ce Congrès tous les patriotes membres du RPIK, peu importe leur classe sociale, leur vie, leur richesse, leur position.

Michel Geinre, Premier Vice-Président du Rassemblement des Patriotes pour l'Indépendance de Kotios : De plus, cela ferait le deuxième referendum en peu de temps, nous devons laisser du temps aux citoyens kotioïtes, où ils risqueraient de se tromper dans leur vote. Vous imaginez si nous finissons dans la Commune de Dimitrovgrad ? Quelle horreur ce serait. Simplifions le travail à nos concitoyens.

Jean Arnée, président du Rassemblement des Patriotes pour l'Indépendance de Kotios : Bon, nous allons passer au vote pour savoir quelle ligne doit suivre le Rassemblement des Patriotes pour l'Indépendance de Kotios.

Un bulletin de vote fut donné à tous les membres du RPIK. Dessus, ils durent cocher la ligne à suivre qu'ils voulaient que le Rassemblement des Patriotes pour l'Indépendance de Kotios prenne : soit POUR la proposition du Nouvel-Ordre, soit CONTRE, soit l'ABSENTION. Quand le dépouillement fut terminé, Jean Arnée annonça les résultats.

Jean Arnée, président du Rassemblement des Patriotes pour l'Indépendance de Kotios : Pour : 787. Contre : 826. Absention : 1024. Pour le vote à l'Assemblée populaire, le Rassemblement des Patriotes pour l'Indépendance de Kotios s'abstiendra donc pour la proposition de referendum sur la construction d'un mur de Kotios.
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Treize heures. Aux Grandeur & Douleur amarrés au port industriel depuis presque cent soixante-cinq jours viennent bientôt s'ajouter d'autres navires Kah-tanais. Reconnaissables, ceux-là, non pas par les imposants dirigeables de reconnaissance qu'ils traînent dans leur sillage, attachés à leur prou par des filins et qui avaient poussé les kotioïtes à surnommer les deux navires d'origine « les frères aux ballons », mais bien grâce aux étendards que l'on avait fièrement dressé sur leur coque, au sommet de leurs chateaux ; c'était la flotte guerroyant, qui revenait victorieuse des conflits du Damann. Là-bas, disait-on, des kah-tanais et d'autres avaient perdus la vie pour défendre une jeune république. Un jeune gouvernement, révolutionnaire, ami du peuple, qui s'était vu opposé toute l'abjecte violence de la réaction, du fascisme, du fanatisme. En un sens, ces Kah-tanais devaient être des amis, tout soldat qu'ils fussent.

Quatorze heures, on a mis à quai ce qui devait être mis à quai. Le personnel du port n'a pas tardé. Très réactif : sans surprise. Cette section de la ville est sous contrôle du Club du Salut Public et de ses partisans les plus irréductibles. Ces derniers étaient une extension du Kah. Ce qui faisait du port un port Kah-tanais, à peu de choses près. L'arrivée de la flotte avait sans doute été préparée en conséquence. Les grues s'étaient affairées, les ouvriers agités avec le matériel à leur disposition. Restes disparates, un peu archaïques mais bien entretenus de machinerie des années 60, qui malgré tout et par la grâce de la standardisation internationale, permirent d'attraper, de retourner et de déposer où on le désira les grandes caisses métalliques que les kah-tanais insistaient à débarquer. « Qu'est-ce qu'il y a là-dedans », demanda un citoyen officier élu de la Section Défense du Club, qui était venu assurer avec ses gars et leurs petits calibres d'un autre âge que tout se passait sans incident. La réponse, donnée par un citoyen officier élu de la Garde d'Axis Mundis, coincé dans son uniforme camouflage urbain-eurysie du nord, vert de gris, armé de son fusil mitrailleurs ultra-moderne, lui arracha un petit sourire. « Tout ce qu'il faut au Club. Des armes, des médicaments et des rations.
– Des rations de l'armée ? »

Et après un temps d'hésitation, la réponse qui tombe avec un rire ;

« Mais non ! Des rations de la Garde. »

Après quoi on déblaya le port, emportant les conteneurs vers des gros entrepôts reconvertis en centres de tris, où on espérait pouvoir faire l'inventaire des cadeaux de la Garde. Ensuite vint le reste...
2761
Rassemblement de manifestants dans la ville

Manif
Manifestation de partisans du parti du peuple dans Kotios

Ce 07/02/2005 des partisans du parti du peuple sont sortis dans les rues de Kotios pour manifester contre une proposition qui vient d'être faite par le parti du Club du Salut Public d'une installation militaire Kahtanaise à Kotios. Avec des mots et des slogans forts comme "non au colonialisme" "Kotios, plus jamais une colonie", la grande manifestation du parti du peuple avait de quoi impressionner et pourtant les hauts responsables du parti n'en sont même pas à l'origine.

Le souvenir qui fait peur, l'avenir qui questionne.

Pour illustrer le parti du peuple il fallait un sujet et celui-là tombe à pic : La proposition d'une plateforme militaire étrangère.

Tout d'abord, qu'est-ce que c'est que cette proposition et qu'est-ce qu'elle promet? Cette proposition vient du club du salut public qui est le 4 ème parti avec le plus de siège à l'Assemblée Populaire de Kotios et qui est aussi l'avant bras du Grand Kah qui s'assure que le parti ne manque de rien. Dans le fond, cette proposition est la présentation de la fidélité qu'à promit la République du Grand Kah de fournir protection et défense à Kotios ainsi qu'une reconnaissance mais dans la forme, rien ne plaît. Beaucoup de partisans voit l'installation d'une plateforme militaire étrangères à Kotios comme une soumission à une junte militaire qui débarquerait en masse et cette vue est surtout historique puisque si les plus jeunes ne se rappellent pas, les aînés se souviennent de l'année 1968 avec la reconquête de Kotios lorsque l'armée viendra pacifier la région en s'installant et en créant un bain de sang pendant qu'au Sud, Louis le conquérant va bientôt remporter la bataille de Dédale.

Après cet épisode, l'armée se retire mais laisse un souvenir traumatisant pour les kotioïtes et l'évènement est peu à peu tourné en une légende puisque l'évènement sera réduit au silence et tout ceux qui s'en souviennent ou qui ont connu cette période n'ose pas en parler de peur d'être arrêtés, torturés ou pire.

Après un côté historique vient le côté politique de la chose qui est évidemment mal vue puisqu'un pays protecteur qui a le droit à sa présence militaire dans la commune risquerait d'en amener d'autres mais il n'y a pas assez de place pour tout le monde ainsi les autres pays pourraient y voir du favoritisme. Seconde possibilité, chaque pays protecteur de Kotios sera autorisé à avoir sa présence militaire dans la commune mais alors dans ce cas il est possible que nous puissions donc voir débarquer des soldats francisquiens puisque l'empire démocratique latin francisquien a lui aussi fait promesse de protection et de souveraineté à Kotios d'autant plus qu'il le montre.

Tout ça, ça ne plait pas au partisans du parti du peuple et ça ne déplaît pas qu'à eux puisque d'autres citoyens de la commune se sont joints à eux ce qui a donné un nombre important de manifestant dans la commune. Pour le moment le parti du peuple ne s'est pas exprimé sur la question mais il sera tenu de vite réagir avant que les partisans du parti ne viennent à se faire entendre et cette fois pas auprès de l'Assemblée Populaire entière mais bien uniquement auprès du parti.
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Rassemblement des Patriotes pour l'Indépendance de Kotios

Rassemblement des Patriotes pour l'Indépendance de Kotios


Communiqué du Rassemblement des Patriotes pour l'Indépendance de Kotios


Citoyens kotioïtes, nous sommes en danger ! Le Club du Salut Public a annoncé qu'il voulait que l'Union des communes, syndicats et républiques du Grand Kah construise une base militaire dans la Commune de Kotios. Nous ne pouvons accepter qu'une nation implante son armée sur notre sol, Kotios risquerait d'être à la merci du Grand Kah qui pourrait nous contrôler. Nous ne pouvons que penser que le Club du Salut Public n'est pas patriote et a été corrompu par le Grand Kah. Nous trouvons cela honteux, ils veulent réduire à néant l'indépendance de Kotios.
Pour notre liberté à tous, le Rassemblement des Patriotes pour l'Indépendance de Kotios invite tous les citoyens de Kotios à une grande manifestation ce 15 février pour que nous ne nous laissions pas faire par le Grand Kah et le Club du Salut Public. Nous espérons que tous les partis politiques et les médias de ce pays inviteront les kotioïtes à cette grande manifestation. Pour la Liberté, nous devons manifester notre totale opposition à cette proposition. Venez à cette manifestation, tout le monde est invité.

Vive Kotios ! Vive la Liberté ! Restons Indépendant !
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La ligue des pêcheurs, l'association qui prend de l'ampleur

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Si il y a quelques jours l'association ne comptait que 20 membres elle commence petit à petit à grossir et prend de l'ampleur à travers toute la commune regroupant aujourd'hui selon les chiffres officiels 250 personnes et 600 soutien. Quelle-est cette association? Que veut-elle? Qu'est-ce qu'elle revendique?

La colère

La ligue des pêcheurs est la ligue de la colère des pêcheurs, une colère qui ne cesse de s'accroître au fil des jours avec toujours plus d'insécurité et toujours moins d'argents sans compter leurs conditions de travail qui deviennent déplorable car si il y a bien quelqu'un sur qui ils pouvaient compter avant, c'était l'empire car il faisait de la pêche un atout avec ses kilomètres de côtes et donc il se préoccupait du sort des entreprises de pêches de très prêt mais aujourd'hui...Ce n'est plus le cas. L'Assemblée Populaire est toujours plus tournée vers les luttes politiques tandis que sur le marché économique personne ne semble se préoccuper de la pêche et les entreprises commencent à tomber en morceaux et évidemment le chômage et la baisse des salaires arrive juste derrière. La question que l'on peut aussitôt se poser c'est est-ce que cette colère est légitime en sachant que le secteur de la pêche n'est pas le seul impacté par ce genre de problème mais toute colère est légitime tant qu'elle est entendue et pour le moment personne ne semble décidé à l'entendre.

La ligue et sa création

La ligue des pêcheurs avant d'être une association et un groupe c'est d'abord, je vous le donne en mil, une ligue visant à réunir le plus de pêcheurs mécontents de la situation qu'elle que soit leurs idées. La ligue des pêcheurs c'est un mouvement, un mouvement de colère qui ne veut pas s'éteindre tant que sa situation n'est pas réglée et pour le moment ce n'est pas près d'être le cas et si on peut penser que c'est une petite crise de mécontents de gauche et bien on peut se tromper puisque même des pêcheurs qui travaillent pour leur compte ont rejoint le mouvement pour dénoncer les mauvaises conditions de travail et avant tout l'insécurité en mer avec des disparitions inexpliqués de pêcheurs qui se sont éloignés des côtes et ne sont jamais revenu. Évidemment avec le manque d'autorités dans la commune les pêcheurs ont bien été forcés de se tourner vers des groupes paramilitaires mais la encore la situation est catastrophique puisque certains font payer cher leurs services et réquisitionnent même des marchandises alors lorsque même les patrons en ont marre ça veut dire que le vase est plein. Les patrons se rendent compte qu'ils ne sont pas seuls et pour se faire entendre il va falloir mettre de côtés les différents et c'est ainsi qu'avec une union du prolétariat et du patronna la ligue des pêcheurs était lancée.

Ce qu'elle réclame

Avoir fait la diagnostic des problèmes et avoir créé une association pour se faire entendre c'est bien mais savoir ce que l'on veut est encore mieux mais pas de panique, la ligue sait parfaitement ce qu'elle veut et ce n'est pas de petites réformes puisque la ligue réclame la création d'autorités maritimes avec aux commandes la commune, une campagne de financement du secteur de la pêche afin de l'empêcher de s'écrouler et enfin l'aide de la commune pour l'amélioration de leurs conditions de travail puisque les patrons ne peuvent plus assurer quoi que ce soit.


Avec tout ça, la situation pour le secteur de la pêche à Kotios est critique et beaucoup de pêcheurs qui ont eu ce rêve de liberté et d'indépendance à Kotios ont vite comprit qu'ils n'étaient pas de la partie. Actuellement, on estime que 20% d'employés ou pêcheurs travaillants pour leur compte ayant fait la révolution pour Kotios sont finalement retournés dans l'empire démocratique latin francisquien pour pouvoir assurer la pérennité de leur métier et surtout d'une tradition car pour beaucoup, ils sont pêcheurs de père en fils.
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Kotios, de l'utopie à la révolution jusqu'à la réalité


Kotios est le berceau de la révolution et le symbole de l'émancipation. Kotios c'est le symbole de la liberté, celle qui ne s'achète pas, celle qui est vraie, celle que les peuples du monde doivent réclamer mais Kotios était avant tout une utopie et avant ça une province chargée d'histoire et en paix avec son maître jusqu'au jour où des pirates ont débarqués.

La paix


Parce-qu'avant tout Kotios fut un province colonisée, elle était en paix avec son pays qui était l'Empire Latin Francisquien, un empire stable, fort, puissant et surtout qui a réussi à s'affirmer dans le monde entier en tant que puissance et malgré quelques problèmes intérieur tout allait et la province de Kotios n'avait pas à se plaindre puisqu'elle était bien lotie et l'empire s'assurait qu'aucune province ne manque de quoi que ce soit. Kotios avait heureusement un roi bon et juste qui était respecté pour avoir aidé l'empire dans sa conquête et son affirmation, il fut même aux côtés de Louis le Conquérant le temps d'une bataille. Kotios était une ville marchande, en paix, une ville de luxe, une ville de l'empire.

Les adolescents

Cette histoire on en a définitivement pas fini d'en entendre parler mais tout le monde la connait : 3 adolescents qui débarquent sur les côtés francisquiennes alors qu'ils n'ont pas le droit et sont donc tués. Personne ne se doutait que c'était le début d'une révolution qui allait éclater.

Les pirates débarquent


Kotios étant un point stratégique de la mer du nord il n'était pas rare d'y voir des marins et surtout beaucoup BEAUCOUP de pirates arrêtés très souvent pour diverses raisons. Évidemment l'influence des pirates s'est répandue et les récits de liberté à travers le monde séduisaient mais rien n'était inquiétant et ces histoires amusaient beaucoup les kotioïtes. Un autre sujet plus préoccupant se répand et c'est évidemment l'arrestation des adolescents pharois qui ont finalement été tués qui n'a pas plu aux pirates.

Après les pharois, les izcaliens


À partir de ce moment précis nous pouvons déclarer que la révolution est en marche puisque les pirates izcaliens comme pharois œuvrent à encrer dans la tête des kotioïtes qu'il faut se révolter pour la liberté et pour voir Kotios comme une ville indépendante et libre. Les manifestations se bousculent, les kotioïtes se révoltent, les pirates boycottent et encourage la révolution que ce soit par la voix ou par les actes mais la répression qui va s'en suivre s'annonce plus violente encore puisque désormais ce n'est plus Louis le Conquérant qui est au pouvoir mais son fils qui est encore plus sanglant.

Le Justitium

L'empire a tout prévu dès son instauration et surtout en matière d'indépendance et pour cela il y a une réplique : Le Justitium. Le Justitium est en quelque sort une punition directe et sans pitié qui peut être appliquée sur n'importe quelle province ou région de l'empire par décret royal ou du Premier Consul. Le Justitium est en 5 étapes et la première étape avait déjà été franchie lorsque l'armée avait été déployée mais les kotioïtes l'ignoraient et lorsque la deuxième étape doit être appliquée, le Justitium est proclamé officiellement. Même si la mesure n'est jamais allée plus loin que l'étape 2 le gouverneur qui fut à sa tête et à la tête de la commune s'est montré sans pitié et plus sanglant que le prince avec environs une trentaine de massacres non-recensés dans la ville mais heureusement le Justitium a été levé grâce à une nouvelle personne sur le trône de francisquie.

Kotios et son indépendance

Alors qu'une assemblée vient de proclamer son indépendance à Kotios l'impératrice Clémence Première annonce officiellement la reconnaissance de celle-ci, les kotioïtes n'en croient pas leurs yeux quand ils voient l'armée se retirer et l'ordonnance impériale. La fête est dans le cœur de tous les kotioïtes qui se méfient tout de même au cas où se serait un piège mais ça n'en est pas un, Kotios est officiellement la Commune de Kotios.

L'organisation de la commune

Déclarer son indépendance c'est bien, savoir ce qu'on y veut c'est mieux mais la commune c'est ce qu'elle veut et c'est un régime démocratique et pour ça on reprend l'idée de l'Assemblée qui a proclamée l'indépendance de Kotios qui deviendra l'Assemblée Populaire et sera désormais constituée de 500 citoyens de la commune. Libre circulation du marché, liberté de la presse, liberté d'association, liberté, liberté, liberté. Pendant que d'autres pays reconnaissent la commune et prête serment de la défendre, des partis politiques voient le jour à Kotios et la commune commence réellement à prendre forme mais de l'autre côté beaucoup de francisquiens fuient vers l'empire craignant que Kotios ne soit qu'un rêve de courte durée.

Les premiers mois puis les suivants

Les premiers mois de la commune sont fabuleux et promettent un avenir de liberté et de paix dans le monde entier. La commune devient le symbole de l'émancipation pour la liberté dans le monde et celui de l'éveil de l'homme pour la gagner. Les citoyens sont heureux, ils vivent en chantant et en pensant que l'avenir leur réserve des opportunités à saisir et évidemment que rien ne pourra perturber tout ça. Pendant ce temps l'aspect de la ville se dégrade passant d'une ville de luxe à une ville portuaire malfamée et peu entretenue. Dans les mois suivants la situation commence réellement à se dégrader puisque les citoyens prennent conscience que la liberté c'est bien, mais sans fond il n'y aura plus rien. Les entreprises francisquiennes fuient, le chômage augmente, certaines entreprises ferment carrément et des groupes paramilitaires viennent protéger la commune qui n'a pas d'autorités et n'a rien pour faire régner le calme et l'ordre, l'anarchie prend forme.

Aujourd'hui

Kotios est aujourd'hui une ville et une commune pauvre avec peu d'entreprises, un taux de chômage élevé, des citoyens pauvres qui retournent pour certains vers l'empire et pour d'autres vers d'autres pays comme le Makt ou le Nhorr. Pendant ce temps on remarque clairement une fissure qui se créer entre les citoyens de la commune et ceux qui siègent à l'Assemblée Populaire tandis que l'économie de Kotios va mal ainsi que des secteurs primaires comme la pêche. Kotios était un rêve, un rêve de liberté, d'indépendance mais ce rêve est arrivé trop vite et ça les citoyens de Kotios l'ont comprit et n'étaient pas du tout préparés à ceux que l'empire donne aussitôt l'indépendance à la ville et pourtant ils l'ont fait. Aujourd'hui Kotios est au bord d'une crise, une crise politique? Une crise économique? Qui peut le savoir alors que certains esprits recommencent à s'échauffer face à l'effacement de la culture qui grandit et d'une assemblée qui répond aux abonnés absents avec des partis qui ne veulent plus répondre aux attentes du peuple mais uniquement à celles de leurs partisans.

Kotios a t'elle un avenir? Kotios a t'elle besoin d'aide? Est-ce que tout ça est aller trop vite? Si la situation continue comme ceci nous savons très bien que la première question a déjà une réponse et c'est celle que nous ne voulons pas entendre mais alors que faire?
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