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Activités étrangères dans l'Empire Listonien - Page 4

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Port de Macao 1er Mai 2006

Les manifestations avaient repris de plus belle dans le port de Macao et les ports listoniens du Nazum. Les étrangers ne décoléraient pas suite aux annonces du gouvernement listonien sur les restrictions liées à la libre entreprise. Le pays venait de complètement se couper des marchés extérieurs et imposait des restrictions complètement iniques aux entreprises installées sur son sol, obligeant les entrepreneurs étrangers à embaucher des Listoniens et à accepter l’ingérence de la Chambre de Commerce dans des affaires privées. La coupe était pleine et les étrangers installés à Macao entendaient bien remettre dans l’ordre dans ce désordre. Les rares concessions formulées par la porte-parole du gouvernement n'étaient pas des concessions, mais des précisions sur la manière dont la Listonie entendait se tirer une balle dans le pied et dans le genou.

Les restrictions ne passaient pas et malgré la concession obtenue pour les entreprises de rester sur le territoire listonien, les vexations infligées étaient terribles pour le commerce. Tout d’abord, les entreprises étrangères étaient obligées d’accepter au moins 2 membres du conseil listonien du commerce (CLC) dans la direction de leurs entreprises, ce qui constituait un précédent terrible. C’était du jamais vu, d’autant que cette obligation se fichait pas mal de savoir de quelle taille était l’entreprise. Suite à cette annonce, les entrepreneurs avaient hurlé face à cette injustice. En effet, de quel droit se verraient-elles imposer la présence de personnes non-productives ?

Outre la présence obligatoire de membres du CLC dont on se demandait encore d’où le gouvernement listonien les sortaient se doublait l’obligation de se soumettre aux contrôles réguliers et mensuels du MSR en cas de refus. Cette attitude de soupçon était intolérable aux yeux des entreprises, qui y voyaient un moyen pour le gouvernement de pratiquer le pillage industriel et intellectuel en toute simplicité et impunité. Même dans les pires des dictatures, les services secrets ne s’amusaient pas à faire cela. C’était un moyen radical pour tuer les investissements dans une région.

Et puis, il y avait cette justification terrible qui motivait la publication d’une liste détaillée du personnel étranger. D’ordinaire, les listes étaient rendues aux autorités locales car elles permettaient un suivi des étrangers par l’administration et surtout de vérifier les bonnes attributions des impôts sur le revenu dans les bonnes caisses. Du travail administratif standard en somme : pas de quoi inquiéter le chaland. Mais la raison invoquée par les autorités listoniennes avait de quoi faire froid dans le dos. Le gouvernement listonien souhaitait ces listes, non pas pour un point de vue administratif et financier, mais bel et bien parce que les étrangers étaient soupçonnés de vouloir nuire à la sécurité nationale. C’était à la fois ridicule et la réponse était disproportionnée.

De plus, le gouvernement listonien souhaitait aussi contrôler et collecter tout mouvement d’argent qui ne lui plaisait pas. Une belle clef de bras aux flux des capitaux et des marchandises ! De quoi décourager tous les investisseurs ! Mais le plus ridicule était d’imposer la présence de 50% d’employés listoniens dans les entreprises étrangères implantées sur le territoire listonien. Quelle idée ridicule ! Les Listoniens cherchaient à s’approprier sans rien faire le savoir-faire des entrepreneurs étrangers en les forçant à céder leurs biens et en les obligeant à se soumettre à des réglementations injustes.

Il fallait rajouter à cela l'interdiction pour les étrangers d'exercer un métier dans les secteurs que la Listonie avait déclaré comme "stratégique", à savoir les télécommunications, l'énergie, la recherche, ... Cette mesure avait été prise comme un camouflet de la part de la communauté scientifique, notamment la recherche universitaire dans la mesure où cela limiterait grandement le transfert des compétences et les échanges. Les ingénieurs étrangers en territoire listonien n'avaient plus qu'à plier bagage car ils se retrouvaient de fait au chômage. Quant aux chercheurs ... c'étaient tous leurs programmes de recherche qui risquaient de disparaitre et de tomber dans les mains des Listoniens.

Les entreprises étrangères basées à Macao entendaient bien se faire respecter par l’empire. Des grèves monstrueuses avaient été organisées dans toute l’ancienne colonie portuaire et les blocages des chaînes de production et même des petits commerces de bouche rendaient la vie intenable à Macao. Les étrangers entendaient bien montrer au gouvernement et à la mairie que c’étaient eux qui faisaient tourner l’économie des territoires nazuméens et que sans eux, l’économie listonienne serait en berne. En guise d’avertissement, les entreprises étrangères avaient fermé leurs services et défilaient dans les rues de Macao, notamment devant le centre du pouvoir, où la tension était palpable.

Entre sit-in et tribunes déclamées dans les mégaphones, les entreprises s’impatientaient. Cela faisait plusieurs jours qu’elles attendaient d’être reçue par la municipalité et n’avaient essuyé qu’une indifférence insultante. Les meneurs de la grogne continuaient d’attiser le mouvement en réclamant de la mairie un abandon total de ces mesures, mais rien n’y faisait. La mairie restait sourde à leurs demandes.

Si la mairie ne les recevait pas rapidement, d’autres modes d’action seraient envisagés. Il se murmurait dans les rangs des manifestants que la mairie ferait un excellent feu de joie …

Mais une chose était sûre, les entreprises étrangères et les travailleurs étrangers allaient bientôt quitter le territoire s'ils n'obtenaient pas gain de cause. Si la Listonie désirait se fermer aux investissements étrangers et redevenir une région de seconde-zone du monde, elle ne pouvait pas mieux s'y prendre.
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Jadis, la colonie listonienne sous perfusion

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Si la belle terre de Jadis aurait pu connaître un marché touristique à son apogée, l'empire listonien en a décidé autrement. Réduit à l'état de colonie, Jadis n'est rien de plus qu'une province au nord de l'Aleucie fortement menacée par son voisin Segrenais mais aussi par le Lofoten qui depuis peu, impose un blocus à la colonie.

En effet, alors qu'une solution pacifique ne semble pas être possible entre le Lofoten, le Segren et la Listonie, la colonie listonienne aurait dû faire face à la famine à cause du blocus que le Lofoten impose à la colonie mais un nouvel acteur semble entrer en jeu depuis peu et c'est sans surprise l'Empire Francisquien.

Adepte des manœuvres risquées et amusées à l'idée de jouer avec le feu, l'Empire francisquien qui veut honorer son accord avec la nation listonienne en lui ayant promise protection et sûreté semble depuis quelques jours jouer un rôle majeur à jadis de façon plus discrète. Ayant déjà subis un blocus maritime de la part de la Fédération d'Albel, l'Empire francisquien a décidé d'intervenir dans la région alors que ses entreprises se retirent de tous les territoires listoniens.

Pourtant, dans un communiqué le ministère de l'économie et des finances francisquiennes ainsi que le ministère du travail ont déclarés ceci :

La situation critique à Jadis qu'impose la Chancellerie du Lofoten n'a pas vocation à toucher un état mais un peuple. Intervenant dans un conflit qui ne la regarde pas, la Chancellerie ne verra donc aucun inconvénient à ce que l'Empire francisquien honore son engagement et mette en place un pont aérien pour permettre l'approvisionnement de la colonie.


En réalité, le gouvernement francisquien ne fera rien ou en tout cas pas explicitement :

Ce que prévoit le gouvernement francisquien ce n'est pas d'offrir des provisions en son nom mais bien de faire pression sur les entreprises francisquiennes (notamment de pêche et d'agroalimentaire présentes) pour la préservation temporaire de leur place sur le territoire.

Plus clairement, l'empire francisquien compte intervenir par le biais de ses entreprises dans le maintien de leur poste en Listonie mais en les aidant elles, à défaut d'aider directement le peuple listonien ce qui servirait à l'empire listonien ainsi que son gouvernement qui affirmerait que l'empire francisquien et l'empire listonien sont alliés.


Depuis le 10 Avril 2006, les entreprises francisquiennes de Jadis ayant reçues un financement exceptionnel de la part des ministères francisquiens auraient ainsi pu prendre le contrôle d'une large partie du marché de Jadis et étaler leurs produits à des prix raisonnables alors que les importations de produits sont de plus en plus rares.

Pont aérien, contrôle économique francisquien, déclarations, bref, l'empire francisquien semble s'engager dans l'histoire de Jadis et tenter de peut-être retrouver son titre volé de "méchant du monde" ce qui jusqu'à présent, n'a jamais fonctionné en faisant dans l'humanitaire.
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Grossissement dans les rangs des alliés de la League



"Après la tempête, le calme..."



*Les entreprises étrangères étant de nouveau acceptées pour commercer au sein de la colonie, le collectif de la League Marchande Trylonienne a pu reprendre ses activités après sa marche contre les décisions prises. Fort heureusement, la League a gagné la bataille sans perdre de plumes.


Le bras armé de l'Autorité Commerciale trylonienne s'est empressé de se saisir de ce revirement pour ordonner l'envoie de marchandises plus diverses et de poursuivre les initiatives marchandes en direction de la petite colonie listonienne voisine.

Désormais, les vêtements pauvres en qualité, les vêtements de travail, les huiles pour le chauffage et les voitures/camion(nettes), les engrais pour l'agriculture seront largement concurrencés par le marché trylonien qui aspire, comme pour le secteur de la distribution, assurer un quasi monopole. Arracher silencieusement ce que les distributeurs de la colonie possédaient au profit du collectif de la League qui s'est décidée de respecter toutes les nouvelles normes imposées.


Surveillée de très près, la League est dans le collimateur de deux organismes puissants - à la fois en Trylonie, notamment par Halifax Gershwin, d'origine eurysienne, très proche collaborateur de l'Inquisitrice de l'Économie et également par les autorités listoniennes qui voient avec une méfiance croissante ce que va devenir la League.

Pour autant, l'usage propre et régulier sans tâche de leurs rapports et obligations envers les institutions listoniennes semblent insuffisantes et l'aide du département de la sécurité commerciale trylonienne pourrait être demandé dans très peu de temps.


A ce jour, on compte près du quart des volumes marchands entrants dans la colonie qui sont tryloniens, et la tendance ne fait qu'augmenter. Et il est fort probables que ces volumes soient sous-cotés.

Une épaisse brume recouvre désormais l'avenir des marchands tryloniens de l'autre côté de la frontière, et pour autant que les négociations n'ont toujours pas débuté, la fenêtre de sortie semble se refermer jour après jour... Même si l'entreprise Militech est prête à mobiliser de sa main d'œuvre et de son équipement pour les sortir de là au besoin.
C'est pourquoi l'enclenchement de la vitesse supérieure pour la constitution d'un réseau marchand ultra indépendant de la Trylonie s'est effectué, dont le cas des pêcheurs figure sur cette liste d'outils.



Halifax Gershwin
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A Jadis, ennui et business créent des tensions

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Habituée à prospérer en période de crise, « dans l’œil du cyclone » selon l’adage, la piraterie pharoise avait vu dans le simili blocus des Provinces Unies du Lofoten sur la petite province listonienne une occasion intéressante pour s’enrichir rapidement. Avec ses quatre milles habitants la colonie ne représentait pas un marché particulièrement attractif pour de grosses compagnies commerciales mais une source de profits lucrative pour des marins travaillant à petite échelle, avec un ou deux navires et équipages tout au plus. Très demandeurs en ressources de premières nécessités, celles-ci se vendaient avec de bonnes marges auprès des listoniens et il en allait encore mieux des produits importés par contrebande tels que les armes, les drogues et du matériel informatique que filtrait le Lofoten.

Sans s’être transformée en plateforme du marché noir, les grosse cinquantaines de navires pharois qui faisaient l’aller-retour entre Jadis et l’Eurysie depuis plusieurs semaines n’y auraient pas suffi, il y avait tout de même des opportunités d’enrichissement concrètes pour qui était prêt à se retrousser les manches et ne tremblait pas trop des genoux lors des contrôles douaniers.

Le problème de Jadis était toutefois toujours le même : hormis le business, il n’y avait pas grande chose à faire. Le patinage avait occupé les pharois quelques jours mais on ne brisait pas l’ennui de plusieurs centaines de marins à quais avec des patins et de la glace. Il fallait des distractions, de l’aventure, ou à défaut de l’alcool. Beaucoup d’alcool. En boire était d’ailleurs devenu la principale distraction des pharois depuis quelques temps, en attendant l’arrivée des prochains navires à décharger.
Sur fond de nervosité et d’avarice, l’argent facile de la Listonie passait de mains en mains au grès des soirées et des parties de carte et de dés, copieusement arrosées de mauvais vin, dans les bars de la ville où faute de place se mélangeaient trop d’équipages aux intérêts contraires.

Ce qui devait arriver arriva, les tensions exacerbées se transformèrent en rixes, entrainant son lot d’agressions et de règlements de compte. Si la tradition pharoise ne rechignait pas à régler les litiges à coup de poings, les pirates étaient pour beaucoup des marginaux reproduisant tous les comportements culturels les plus extrêmes et deux en vinrent à se massacrer au fusil mitrailleur sur la plage dans un duel à mort qui ne laissa aucun survivant et blessa l’un des témoins placés un peu trop près de la (très large) ligne de mire de l’un des combattants.

Au-delà de ce drame, les incivilités ne manquaient pas, allant pour les plus bénignes du tapage nocturne au moment de la fermeturedes bars à, plus gênantes, des destructions de mobilier urbain par jet de cocktail Molotov improvisés à base de fonds de bouteilles, sans compter les récurrentes odeurs d’urines généralisées dans certains quartiers de la ville où les pharois aimaient à se soulager en chantant.
Un navire fut saboté et coula dans la rade. En représailles son équipage provoquèrent un départ de feu dans l’hôtel où séjournaient les supposés saboteurs, qui fut heureusement rapidement maîtrisé. La police de Jadis n’avait jamais autant travaillé, devant gérer d’une part des habitants angoissés à l’idée d’une possible invasion étrangère, les crises que provoquaient naturellement les situations de pénurie, et à présent venait s’ajouter à cela l’hyperactivité destructrice de plusieurs dizaines de marins sur les nerfs – et pour la plupart assez lourdement armés.
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Port de Macao 17 Mai 2006


Les choses allaient de mal en pis à Macao. Cela faisait plusieurs semaines que la population étrangère défilait dans les rues, demandant au gouvernement listonien de la considération pour leur situation et la sauvegarde de leurs emplois. Le gouvernement n'avait pas cédé à leurs revendications et malgré les demandes parfaitement sensées des représentants du mouvement de contestation, les autorités listoniennes avaient refusé d'accueillir les doléances des contestataires.

Les entreprises basées à Macao étaient sur le fil du rasoir. Leurs finances diminuaient de jour en jour et il devenait de plus en plus inacceptable que le gouvernement n'accepte pas d'accueillir et de discuter avec les partenaires sociaux et les investisseurs étrangers pour trouver une solution. De plus, les autorités listoniennes bien cachées à Listonia se permettaient d'édicter depuis le confort de leurs bureaux de nouvelles règles tous les jours, sans consulter les acteurs du terrain. Force était de constater que les entreprises étrangères sentaient de plus en plus le goût amer du mépris listonien dans la bouche.

Sur la place principale de la municipalité de Macao, les partisans de la grogne ne décolèraient pas. Cela faisait des jours que l'économie de Macao était complètement en berne à cause des frasques des autorités gouvernementales. Toute la machine productive était à l'arrêt et non content de continuer à empirer la situation, le gouvernement avait acté la reprise du service militaire pour la jeunesse. Si les étrangers de Macao étaient désemparés, que dire des jeunes Listoniens qui allaient devoir prendre les armes pour éponger les stupidités de leur gouvernement.

La foule se pressait ce matin aux aurores pour écouter les nouvelles du jour. Le gouvernement listonien venait de rendre possible l'importation des produits culturels jashuriens. Cette nouvelle fut accueillie avec un goût doux-amer, notamment pour les libraires qui avaient dû fermer boutique après que les autorités listoniennes eurent jeté les oeuvres littéraires et les disques dans les eaux du port. L'annonce suscita des huées dans la foule : le gouvernement rétropédalait après avoir mis au chômage des dizaines de personnes travaillant dans l'industrie du divertissement. Et il assortissait le tout d'une taxe de 25% afin de tuer encore plus la poule aux oeufs d'or. Le degré de cynisme du gouvernement était pris comme une véritable insulte. Puis, sans crier gare, le gouvernement avait de nouveau changé ses règles du jour au lendemain, réinterdisant les livres jashuriens, la musique jashurienne et même en introduisant une taxe complètement délirante sur … la lessive jashurienne.

Mais qui pilotait la Listonie ?

L’effet des mesures listoniennes se faisait sentir au sein des étrangers de Macao. Déjà, ces dernières avaient commencé à licencier du personnel, faute de pouvoir les payer. Les entrepreneurs ne souhaitaient pas livrer leurs affaires aux mains de la chambre du commerce et encore moins à l’ire des services de renseignements … mais ils ne pouvaient partir. Leur vie était ici et ils étaient malheureusement coincés, incapables de repartir dans leur pays. Que dire à ceux qui avaient fondé une famille en Listonie, malgré leur statut de travailleur étranger ? Les taxes s’accumulaient, les réglementations changeaient à la vitesse des sautes d’humeur du ministre de l’économie et il était impossible de prévoir comment les choses allaient tourner … Mais ce qui était sûr, c’était que cette situation pesait aussi bien sur les Listoniens que les étrangers, et notamment les Jashuriens travaillant en Listonie et important des produits.

Et tandis que les entreprises étrangères de Macao mourraient à petit feu, les entreprises listoniennes, elles, retenaient leur souffle. Macaco était devenu une poudrière et il ne faudrait pas longtemps avant qu’elle n’explose et emporte les Listoniens sur son passage. Bien des Listoniens, en affaire avec les Jashuriens, considéraient ces mesures comme totalement inadaptées au tissu économique de Macao et avaient proposé leur aide pour éviter que l’économie de la province ne plonge complètement. C’était cependant peine perdue car la municipalité faisait la sourde oreille. Le prix des denrées alimentaires augmentait à vue d’œil. Les produits de base étaient de plus en plus difficiles à trouver et les services remplis par les entreprises étrangères commençaient à faire cruellement défaut pour les Listoniens implantés à Macao. Certains commençaient déjà à revendre leurs affaires et leurs biens pour retourner sur le continent.

Mais à qui revendre exactement ? Et bien … cette situation incertaine, couplée à l’augmentation du prix des biens de consommation que les Listoniens ne pouvaient produire sur leur territoire nazuméen, avait attiré bien des regards. Des forces bien plus intrigantes et puissantes que les petites blanchisseries jashuriennes s’intéressaient à Macao et au flottement économique qui se profilait avant le grand krach. Celui-ci n’était d’ailleurs qu’une question de semaine, la Listonie ayant rendue la situation intenable à l’intérieur de son propre territoire. Tandis que le prix des marchandises augmentait inexorablement, puisque importées du continent désormais, les Listoniens cherchaient à revendre leurs affaires à vil prix, espérant pour certains repartir sur le continent avant que tout ne s’effondre. Et étrangement … des investisseurs de montraient particulièrement intéressés pour racheter les entreprises listoniennes.

L’affaire avait été très discrète. Des acheteurs étrangers, cachés derrière des sociétés écrans, des porte-noms et des alias rachetaient progressivement les parcelles, les fonds de commerce, les affaires et les moyens de production de Macao. Petit à petit, sans que quiconque n’en fasse grand bruit, les noms sur les actes de propriété changeaient. Rien d’illégal, simplement un simple rachat, effectué à grand renfort de fonds bancaires. Les mystérieux investisseurs semblaient profiter du climat ambiant pour faire spéculer sur la crise à venir. Tant que le spectre de la récession planait au-dessus de Macao, les prix des biens de consommation grimpaient … mais pas le prix de l’immobilier et encore moins celui des achats d’entreprise. Tout le monde avait besoin de liquidité … tout le monde voulait être loin d’ici quand la bulle éclaterait. Mais les plus rusés des investisseurs étrangers savaient que le krach boursier qui se préparait n’était qu’un prélude à une renaissance économique bien réelle … et ces investisseurs comptaient bien surfer sur la misère humaine pour faire leur beurre.

Il en était ainsi des affaires. Il s’agissait là d’un monde impitoyable, où seuls les plus aptes survivaient. Dans ce monde cruel et froid, il n’y avait pas de place pour les sentiments. Lentement, mais sûrement, l’économie de Macao, fragilisée par la Listonie et ses frasques politiques, était dévorée de l’intérieur par ceux qui voyaient dans la crise à venir, l’opportunité d’un rebond florissant pour les affaires … et une place de choix dans le futur port de Macao. Le jeu de l’économie était un jeu auquel les entreprises jashuriennes s’adonnaient avec plaisir … et beaucoup espéraient récupérer gros de cette crise qui se profilait.

Car s’il était une table à laquelle un entrepreneur voulait être assis, c’était bien celle du Bouddha. Et la table cherchait toujours de nouveaux invités.
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OPERATION "FIRE AND ICE" - INTERCEPTION DU CONVOI FRANCISQUIEN


Flotte du Lofoten - A quelques miles nautiques à peine du Port de Jadis


[Depuis la corvette UPS Heimdall :]




- "Amirale, je, je reçois une alerte de type 4 de Contrôle....2 cibles potentiellement hostiles ont été accrochées par notre AWACS, et depuis les centre-radars opérationnels segrenais. Confirmation en cours. Les cibles seraient dans le secteur 5-6-8, à une centaine de miles nautiques de la côte de Jadis. Possible navires de guerre. Leur profil évoque des corvettes."

- "Merci second. Tenez moi au courant. Navigateur, barre au Nord, 4 degré 7, en avance rapide.
On passe en alerte orange ! Possible corvettes hostiles ! Mettez moi en contact en transmission analogique ultra basse fréquence avec l'UPS Ulvegråt.


Un message en boucle dans les coursives, alors que l'équipage procédait aux manoeuvres d'urgence, dans un semblant de chaos mais qui était en réalité extrêmement bien huilé et orchestré, chaque homme et femme de l'UPS Heimdall sachant exactement où il devait aller et les tâches qui lui incombaient.


"A tout le personnel, ceci n'est pas un exercice, alerte orange activée, à tout le personnel veuillez immédiatement rejoindre vos postes de combat, ceci n'est pas un exercice."




[A bord de la passerelle de l'UPS Ulvegråt].


sousmarincriduloup
Le sous-marin d'attaque UPS Ulvegråt - Le Cri du Loup en Norvégien



" - Capitaine, on reçoit une communication cryptée. Code de transmission authentifié, il s'agit de l'Amirale Rasmundsen, sur l'UPS Heimdall."

- "Merci radio. Passez la moi sur le canal 7. Amirale ? Ici le Capitaine Jaralsøn. Oui nous sommes dilués. En effet....bien reçu, Contrôle nous envoie les confirmations. 2 cibles authentifiées. C'est noté, nous passons en phase opérationnelle. Merci Amirale. "

Le capitaine prit dès lors son micro :


capitainemicro
Le Capitaine Edward Jaralsøn, commandant de 45 ans du sous-marin d'attaque UPS Ulvegråt


"A toutes les sections, ici votre capitaine. Nous passons en alerte orange, tous à vos postes de combats. Ceci n'est plus un exercice, nous sommes désormais en phase opérationnelle, avec autorisation d'ouvrir le feu sur l'ennemi. Nous avons deux corvettes francisquiennes, en approche lente vers secteur 5-6-8, en escorte d'un cargo. Contrôle confirme que les trajectoires sont celles d'une destination vers le port de Jadis. "

"- Attention capitaine, j'ai une TVSA, Trace video sans audio en 4-5-5..Analyse en cours, possible sous-marin .je répète possible sous-marin"

"- Très bien, je veux toute l'équipe au sonar pour analyse de ce transitoire. Je veux savoir à quoi on a affaire, du Francisquien, du Pharois, du Listonien, même de l'Alguareno s'il le faut. Il me faut un rapport de classification dans 5 minutes montre en main. Ce n'est plus un jeu désormais. Navigateur, la barre à 2 degrés 5 sur 8.1.2.
Second, on met les chaussons et on passe sous les radars. Je veux que les groupes électrogènes diesels 1 et 5 restent en soutien. Allez on s'accrochent à ses pompons. En plongée, en plongée !!!"



Le Cri du Loup chassa l'air de ses ballasts, qui se remplirent d'eau, ce qui fit brutalement plonger le sous-marin dans les abysses glacées des mers du Nord.


equipesonar
L'équipe sonar sous tension, en train de classifier le potentiel sous-marin d'attaque ennemi


" - Tranche moteurs, on adopte la procédure echo. Silence moteurs, les machines avant 2 et 4 en arrêt. Nous passons en situation acoustique opérationnelle. Bon, équipe sonar, alors il vient ce transitoire ?"

"C'est en cours d'analyse capitaine, il y a du brouillage biologique. Un cachalot, non deux cachalots perturbent le signal. Attendez...la modulation en fréquence est particulière...je n'arrive pas à identifier parfaitement la signature.

"Allez, sonar, ne me lâchez pas, il faut classifier ou dérober c'est la procédure."

"Je l'ai, niveau de classification à 97.56%, il s'agit d'un sous-marin francisquien. Dernière position connue....secteur 4-5-8. Cible en cours d'acquisition.....4 pales, fréquence lourde, bruit caractéristique des events arrière...pas de doute, il s'agit du Submersible, sous-marin francisquien "

"Navigateur, Barre au 2.7.0, A droite 15, venir au 0.4.5
Second à vous le soin, trouvez moi une solution dans secteur 4-5-8. Tranche torpilles, chargez les tubes 3 et 4.


"Ici la tranche torpilles à central, tube n°3 et 4 parés, prêt à engager. A votre initiative"

"Capitaine, j'ai une solution en 4-5-8"


" - J'adopte ! Vitesse 5.6 pour 2000m de profondeur. Passez moi l'Amirale sur le TUUM. ....Amirale oui c'est confirmé, demande à contrôle pour approbation de l'ordre d'engager. ESt-ce que le "Submersible" est une cible valable....Très bien Amirale, à vos ordres....Je confirme la demande de soutien aérien sur secteur 4-5-8.....
A toutes les sections : Activité hostile confirmée. On est toujours en contact avec l'UPS Ulvensøye. Transmettez : manoeuvre de tenaille Odin enclenchée. Il est temps d'adresser nos hommages à la bouchère de Latios, mes amitiés à l'impératrice Clémence. Passez moi la tranche torpilles..Ouvrez le tube 3 pour engagement !"


....ouverture lente de la trappe du sous marin qui laissa entrevoir la tête de torpille, blanche nacrée, siglée du Loup du Lofoten...

[EN SURFACE , PASSERELLE DE L'UPS HEIMDALL]


"- Amirale ? Les deux corvettes et le cargo sont en visuels. "


" - Radio, trouvez-moi sur quelle fréquence ils émettent, et passez moi le capitaine de l'une des corvette en analogique crypté

Au capitaine de la corvette francisquienne, ici Frida Rasmundsen, Amirale de l'UP Navy des Provinces-Unies du Lofoten, vous pénétrez une zone d'exclusion, des manoeuvres navales militaires sont en cours. Votre trajectoire indique que vous cherchez à rejoindre le port de Jadis. Tout navire de guerre étranger est considéré comme une menace hostile dans cette zone.
Nous vous demandons ainsi qu'à l'ensemble de votre convoi de stopper immédiatement vos machines, et de permettre une inspection à bord du cargo que vous escortez. "


Silence radio de 3 minutes qui parurent interminables à l'ensemble de l'équipage de la passerelle.

"- Officier de pont, demandez aux artilleurs de babord d'engagez le canon de 80 mm sur les positions francisquiennes. Tir de semonce en secteur 5-6-8, disons...à 100m de leurs coques. Nous verrons si ce message sera plus...limpide"



coupdesemonce
L'UPS Heimdall tirant des coups de semonce en direction du convoi francisquien. Les obus s'abîmèrent en mer, à quelques centaines de mètres à peine des navires francisquiens.

"Je répète, en cas de poursuite de votre trajectoire, nous serons dans l'obligation d'engager l'ensemble de nos forces navales, terrestres et aériennes à votre encontre. En outre, je me dois de vous informer que le secteur que vous vous apprêtez à pénétrer a été miné par nos soins. "

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Les bombardiers de classe Niddhog, en décollage depuis les pistes du camp de base segrenais

Pendant ce temps, en Segren, près de Tatttuit-City, avions et bombardiers venaient tout juste de compléter leur plein de kerosène. Les hélicoptères étaient déjà sur zone, très vite rejoint par les avions de classe Freya et les bombardiers de classe Niddhog, arrivés à hauteur du convoi francisquien, ils opéraient de larges cercles autour des cibles potentielles, prêts à déverser leurs soutes remplies de missiles et autres joyeusetés explosives sur les corvettes francisquiennes. En effet lourdement armés ces navires de guerre représentaient une menace non négligeable et sérieuse, qu'il était opportun de neutraliser rapidement sans laisser la moindre chance, tandis que les deux sous-marins d'attaque de classe Thor étaient affairés à donner la chasse au Submersible francisquien, appuyés par les hélicoptères légers polyvalents parfaitement entraînés et qualifiés pour repérer avec une étonnante précision les sous-marins ennemis.
Une combinaison et coordination des patrouilleurs et des autres submersibles lofotens n'avaient plus qu'à effectuer un grenadage en règle des eaux proches de Jadis pour parachever la flotte francisquienne.
Si d'aventure et par miracle le sous marin ennemi venait à s'échapper du dispositif et foncer vers le port Listonien, alors les mines navales disséminées en grand nombre se contenteraient de finir le travail sans trop d'effort supplémentaire, mais cela reviendrait à re-miner ces eaux, ce qui serait incontestablement long et couteux, en plus de tous ces cadavres flottant à la surface qui feraient du plus mauvais effet.

Aussi Contrôle nourrissait surtout l'espoir que les Francisquiens répondent à l'appel, et évitent ainsi un véritable carnage en mer arctique, ce qui serait préjudiciable à tous les protagonistes, mais feraient indubitablement les affaires des charognards Pharois et autres vautours...
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Halifax Gershwin



Le dédoublement du vice meurtrier et son évolution




*Pressé d'agir à nouveau et dans la discrétion la plus grande, Halifax Gershwin a été obligé dans la mesure d'appliquer de nouvelles problématiques dans l'économie locale de la petite colonie voisine, proche de la Trylonie. C'est désormais l'aube d'une série d'initiatives anti-Listonie qui vont être mises en place, et le recul en arrière est déjà trop tard pour leurs autorités.


Les marchands tryloniens ont volontairement revendu de la viande contaminée par la rage et, étant donné le système de santé en constante dégradation, les victimes ne devraient qu'être très faciles à exterminer. Cette viande en très petit nombre a été refourguée à des administrateurs aux impôts chargés de l'analyse fiscale des comptes des marchands listoniens. Oui, c'est bien l'ennemi qui aide son ennemi.

Suite à la constatation de la viande contaminée, et à la preuve fournie par les médias locaux, les marchands tryloniens ont de suite suspendu leurs commandes de viandes bovines susceptibles d'être contaminées. Mais il n'en n'est rien des marchands listoniens sur la colonie qui n'ont pas annulé la moindre commande et qui continuent, sans même le savoir, de vendre de la viande contaminée.

Il est de toute évidence, que la Trylonie poursuivra la vente de la viande contaminée tant les commandes ne sont pas annulées. En réalité, des mesures ont déjà été prises pour exterminer les animaux contaminés, mais il n'en n'est rien sur la vaccination des autres (sauf celles vendues sur le territoire trylonien et l'export dans le monde hors listonie).


La Monnaie Commerciale Trylonienne semble bel et bien prendre de son envol, et la monnaie listonienne comme trylonienne ne seront bientôt plus acceptés dans les kiosques de rue et commerces fixes. Désirs vantés, les marchands adverses s'y mettent peu à peu à cette monnaie très volatile comme monnaie-garantie mais pas assez pour être comme les cryptomonnaies. Selon les rumeurs, il est d'ailleurs bien possible que cette monnaie devienne dans un avenir proche une cryptomonnaie garantie et lui confèrera une volatilité plus haute et un anonymat sans pareille - hors de la juridiction du Commissariat Commercial trylonien - dans les bras d'un organisme privé habitué au secret bancaire.

D'une valeur bien plus grande que le quart du PIB de la colonie, le marchandage trylonien augmente à vue d'œil et séduit de plus en plus de nouveaux consommateurs, surtout les plus démunis qui devaient auparavant payer très cher leur nourriture. Les sanctions récemment prises ne semblant pas affecter le bien être social et du profit de la Trylonie grâce à cette monnaie qui en fait jubiler toutes les mains la possédant.

Peu importe les initiatives qui seront prises, le marché de la petite colonie, encore très fébrile, n'a aucun autre choix que de se plier à la League Marchande Trylonienne de plus en plus forte à force des jours qui passent - et dont cette monnaie qui devra obligatoirement être acquise. Par chance, ils pourront même acheter jusqu'à deux fois plus de nourriture grâce au taux de change de la monnaie Listonienne et de la Monnaie Commerciale Trylonienne.
Chaque marchand trylonien, ou autre professionnel exerçant de ses activités dans la petite colonie ont l'obligation d'utiliser cette monnaie et de, par les bienfaits proposés par cette monnaie, de jouir du dopage monétaire conféré à leurs activités.


A ce jour, la League Marchande Trylonienne établit ses équipes à 10.000 maîtres-commerciaux (possédant au moins un commerce), 100 professionnels de santé, 50 professionnels de courtage et de conseils financiers/fiscaux disséminés sur le petit territoire.
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Arrestation de plusieurs Marchands Trylonien:

Gouvernement/ Mairie a écrit :
Avertissement.
Ceci est un message d'urgence de la part de la mairie !
Nous avertissons nos citoyens que de la viande contaminée d'origine trylonienne est actuellement en circulation dans le territoire il est donc nécessaire en fait il demande à la population de bruler tous les stocks de nourriture d'origine trylonienne.
Bruler tout!!
La police locale se chargera de bruler les exerçants de viande d'origine trylonienne.

Gouvernement/ Mairie a écrit :
Mesures prises par la mairie
Aujourd'hui dans la journée la police à découvert plus 500 kilos de viande trylonienne contaminé. À la suite cette annonce le gouvernement a immédiatement prit les mesures suivantes :
-Suspension du commerce avec la trylonie
-Arrestation de 500 personnes de nationalité trylonienne suspecté d'être coupable et d'avoir vendu et contribuer a la mise sur le marché de cette viande
-Interdiction de commerce avec la trylonie
-Suspension de l'importation de viande trylonienne et de tout autre produit jusqu'a nouvel ordre
-interdiction pour tous les trylonien de vendre sur le territoire nationale
-Amende de 15.000.000. De Livre Listonien de la part de tous les commerçants tryloniens présent sur le sol Listonien
-Expulsion par la force de tout commerçant trylonien présent sur le territoire en dehors du territoire
- l'approvisionnement en nourriture de Ce territoire se fera désormais par la métropole


Suites à la décision de la mairie la police Listonienne se mit au travaillé. Elle commença par mener son enquête au bout de quelques jours la police à fait plus de 500 arrestations de personne dites" suspectes" avec des preuves à l'appui.
Ces derniers seront jugés dans quelques jours.
Par ailleurs la police scientifique s'attèle à la recherche de l'origine de cette viande et comment cela c'est propagé.
On dénombre deux morts pour l'heure.


Gouvernement/ Mairie a écrit :
Le maire de la région à fait un discours

Aujourd'hui, nous vivons une crise sans précédent. Selon nos services de renseignement la trylonie à intentionnellement introduit de la viande contaminé d'un virus mortel la rage. Selon nos services, nous avons raisons de croire que cela est un coup des marchands trylonien qui coopère les dirigeants de notre voisin la trylonie. C'est dernier tente de porter atteinte a votre santé.
Le gouvernement Listonien tien à la sécurité de ces citoyens.
Nous vous demandons de bien vouloir cessez d'acheter des produits trylonais. Ils ont tenté de porter atteinte à votre santé et à votre sécurité. Cela est intolérable.
Pour les personnes pauvres, j'annonce que les prix des denrées vont baiser et que des bons seront distribué au plus démunie pour leur permettre d'avoir accès à des repas gratuits.
Des centres sociaux seront construit pour abriter les sans abris.
De plus le gouvernement annonce un grand plan d'investissement de plusieurs millions de Livres ce qui permettra de créer plus d'emploi.
Pour les personnes contaminées, le gouvernement rend obligatoire la vaccination contre la rage et dix autres maladies.
La police à déjà fait 500 arrestation et l'enquête continue j'annonce que les trylonien sont interdit de commercer ou de vendre leurs produits et nous les exhortons à quitter le territoire dans l'immédiat.
3095
Mérédith Stout



Début de l'opération "Skyfall"



Organisation de l'opération



*Mérédith Stout, représentante permanente de Militech auprès de Sa Majesté s'est rendue dans les plus sombres recoins du Palais Impérial, là où s'effectuent les discussions avec les chefs des services secrets pour établir une nouvelle stratégie dans les minutes qui suivent. Déjà préparé, Militech est déjà dans l'intervention et sa mission déjà attitrée peut commencer.


L'opération de protection des marchands a déjà débutée et les équipes civiles de Militech ont déjà été dépêchées. Pour 20 agents à postes régionaux, ils guideront les marchands tryloniens dans des ghettos sûrs pour s'y réfugier en attendant un transport pour se rendre en Trylonie. Leur réseau marchand pourra également leur être très utile, notamment grâce aux quartiers d'influences chinoises avec des ruelles très serrées et de nombreuses caves pour s'y planquer (même une chambre froide peut suffire pour se cacher correctement).

Les 500 marchands visés par les condamnations sont visés par cette opération et savent ce qu'ils ont à faire en attendant l'arrivée du messager à chacune de leur porte :

- échanger leur monnaie commerciale trylonienne contre la monnaie listonienne (ils n'échangeront pas leur monnaie listonienne contre trylonienne en Trylonie, seulement en Listonie) - toute la caisse doit être convertie avant de se cacher;
- brûler tous les indices qu'ils ont laissé ou laisseront sur leur passage.

Leur transport sera disposé à les rejoindre dans les 24 heures et pourront fuir clandestinement vers les frontières non surveillées.


Les agents sont au cas ou, dans des cas extrêmes, munit d'un calibre de poche pour se défendre.



Les marchands restants, tout de même visés par l'expulsion rejoindront le grand syndicat listonien des commerçants et iront faire grève et priver la colonie de nourriture - ils ne peuvent pas arrêter une foule entière.

Le réseau commercial marchand sera également contacté pour mettre en place l'opération de blocus alimentaire - de très belles récompenses et un accès exclusif à des quartiers, de la nourriture, de l'eau fraiche et propre leur sera dédié en Trylonie.




Aucune des informations ne sera donné par ligne téléphonique ou par mail. Tout se passe par un système de messagers - des civils lambdas payés pour donner une lettre avec des mots ne signifiant pas grand chose pour des personnes n'ayant pas l'habitude de traiter avec les services secrets tryloniens. Le codage est changeant pour chaque individus et le "code-type" est placé dans la base de donnée matérielle du Palais Impérial pour savoir quel code est utilisé pour exprimer quelle situation.


Organisation des manifestations



Les marchands tryloniens rejoindront avec leurs employés - ainsi que tous leurs alliés commerçants et clients, protestants d'une vie normale et ayant un accès décent à la nourriture et à l'eau à bas prix de manifester en plein cœur de la ville-mère de la colonie - pour ceux ne pouvant pas, devant les bâtiments administratifs officiels de leur région.

Si la manifestation tourne au drame, alors ils s'insurgeront et casseront tout après avoir privé la colonie de ses propres réserves de nourriture. Du moins, ils pousseront tout les civils présents à le faire, les marchands fuiront, profitant de ce moment de répit pour rejoindre la Trylonie en toute sécurité.
Pour autant, ils fourniront également et régulièrement de la nourriture en dehors des frontières pour conserver leur commerce, sous contrôle d'aucune nation et pourront poursuivre leurs affaires.



Anarchiste
9708
« Au feu ! La mairie est en feu ! »

Une déflagration explosa les fenêtres de la mairie de Macao tandis que les flammes se répandaient dans le rez-de-chaussée. Le gros avantage de l’isolation en polystyrène, c’était peut être son côté bon marché, mais c’était aussi le fait qu’une fois enflammé, tout se consumait en quelques minutes. Les cocktails molotov remplissaient leur office et une simple effraction dans la chaufferie centrale avait suffi à transformer la mairie en une véritable poudrière. Le gaz et le feu ne faisaient jamais très bon ménage. Le feu remontait dans les étages et léchait les parois, consumant tout sur son passage tandis que les employés, paniqués, fuyaient par les issues de secours. La fumée, âcre et noire, encrassait les murs et obstruaient la vision, tandis qu’elle remontait au travers des systèmes de ventilation. Le désenfumage, construit à la va-vite, n’avait jamais été automatisé. Les trappes devaient être ouvertes manuellement … et qui aurait été assez fou pour grimper tout en haut d’un bâtiment en flamme pour ouvrir les trappes ?

« Les pompiers ! Appelez les pompiers ! »


Les ordres fusaient dans tous les sens tandis que la panique s’emparait des fonctionnaires listoniens. Les alarmes retentissaient dans tout le bâtiment, mais les câbles électriques commençaient à fondre et les fusibles sautaient. Les lignes téléphoniques étaient saturées et les pompiers débordés : personne n’était disponible à cette heure. Plusieurs incendies de commerce avaient démarré dans les quartiers adjacents et les combattants du feu avaient bien du mal à gérer la situation. Les camions et les lances à eau tentaient de se frayer un chemin au sein de la foule des manifestants qui regardait les départs de feu telle des phalènes attirées par la lumière.

La police tentait comme elle le pouvait de canaliser les manifestants et d’éviter des drames, mais c’était peine perdue. La grogne était telle que même avec toute la bonne volonté du monde, les forces de police étaient débordées. Le mépris de la municipalité et l’absence de dialogue avaient convaincu les manifestants et les personnes à la tête de la fronde que la seule option disponible restait la violence incendiaire. Et pourtant, la Listonie avait eu le choix. Au dialogue pacifique, elle avait choisi délibérément d’ignorer les demandes des personnes évoluant sur son territoire. Et aujourd’hui, elle en payait le prix.

Les manifestants refluaient vers les lieux des drames. Devantures explosées dévorées par les flammes, entrepôts calcinés, mobilier ravagé, Macao s’était transformée en l’espace d’une journée en un véritable chaos urbain. Les manifestants, lassés d’être ignorés par la municipalité, avaient décidé de changer leurs méthodes. Rejoins par des experts de la casse, le mouvement semblait décidé à passer à l’action. Las de l’inaction de la mairie et face à l’augmentation des prix des biens de consommation dans la province, les gens étaient lassés de voir le gouvernement listonien se contenter d’édicter des sanctions, sans rien comprendre à la situation des provinces du Nazum.

A la suite d’une réunion à la Rizière, qui était devenue le quartier général informel des manifestants, le vote à main levée avait décidé, par le biais des syndicats, des associations et des représentants des commerces étrangers, de montrer les muscles. Un contact avait été pris avec les agitateurs les plus énervés de la province pour fournir un important stock d’alcool, de pétrole et de torchons. Ce n’était pas ce qui manquait à Macao. Après tout, l’empire listonien ne se cachait pas de faire commerce de pétrole et dans tout ce qui se vendait dans la province, le pétrole était peut être l’un des seuls biens dont le prix n’avait pas augmenté. Et il n’y avait pas mieux pour déclencher le chaos.

Les incendies dans l’ancienne colonie continuaient de prendre et de réduire en cendre les centres du pouvoir listonien avec les moyens du bord. Ce n’était pas le Grand Soir, mais ça avait le doux parfum de l’exutoire à la colère des manifestants. Ces derniers, rassemblés en grande partie sur le parvis de l’hôtel de ville en proie aux flammes, descellaient les pavés de la place et les brisaient contre les vitres des commerces alentours pour s’emparer des biens de consommation.

Le pillage. Une saine activité dans une province où les prix grimpaient plus vite qu’un chat à un rideau. Le bruit des vitres brisées et des stores d’acier défoncés se mêla aux cris des pillards. S’enfonçant dans les boutiques, ils ressortaient en criant de joie avec des miches de pain, des légumes et, pour les plus chanceux, de la viande ! De quoi manger pour ce soir, pour demain et peut-être survivre. Survivre dans cette ville où le coût de la vie était devenu si cher que seuls les Listoniens les plus fortunés pouvaient se permettre d’acheter un bac de lessive jashurienne. Les taxes imposées par l’empire listonien avaient complètement sabordé l’économie de Macao, si bien que la province en était réduite à faire venir ses produits d’Eurysie … ce qui frappait tous les produits de taxes considérables, car faire venir les marchandises de la métropole était tout à fait contre-productif. En se coupant des marchés locaux, l’empire listonien avait condamné Macao au chaos et à l’anarchie.

Dans les rues, les dégradations étaient de plus en plus visibles. Lampadaires arrachés, bancs vandalisés, tags sauvages contre le gouvernement listonien. L’activité la plus lucrative restait le pillage et certains profitaient de l’occasion pour s’improviser vendeurs de caddies après avoir monopolisés les charriots à roulette des supermarchés. Au sein de la foule, les agitateurs les plus forcenés distribuaient des cocktails molotov et des pavés pour que les gens puissent se défouler en toute simplicité, dans un esprit festif et enragé. Les rares Listoniens qui défendaient leur commerce étaient incapables de faire face à la foule en colère. Les pauvres étaient dépouillés de leurs biens et n’avaient plus que leurs yeux pour pleurer tandis que les pillards s’emparaient des biens de consommation. Les principaux visés étaient les boulangers et les entrepôts de céréales. Le sac de blé se monnayait très cher et personne ne pouvait décemment travailler le ventre vide pour une paye à peine suffisante pour une semaine de courses.

Les entreprises étrangères étaient en berne. Les entreprises listoniennes ne vendaient plus rien. Qui aurait pu se payer du pain, du papier toilette ou même une télé ? Tout était tellement cher que même vendre sa voiture ne pouvait servir qu’à remplir son frigo pendant deux mois, si tant est que vous trouviez un acheteur assez fou pour en vouloir. Certains Listoniens s’en étaient retournés en Eurysie, faute de pouvoir subvenir aux besoins de leurs familles. Ce départ précipité était aussi dû à un autre problème : le retour en force du service militaire pour les jeunes.

Cette décision avait à juste titre inquiété quelques Listoniens de Macao. Les relations avec la Troisième République du Jashuria s’étaient considérablement dégradées et certains craignaient que la première cible des Jashuriens ne soient les provinces nazumies de l’empire listonien, ce qui aurait été la plus logique des stratégies. Ne voulant pas se retrouver entre le marteau et l’enclume et vivre ce que les citoyens de Jadis avaient vécu, des familles listoniennes avaient plié bagage. Il était hors de question de vivre dans une future zone de guerre, à moins d’être complètement fou.

Et tandis que les pillages se déclenchaient dans la ville de Macao en proie aux flammes, les marchés financiers ne donnaient pas cher de la valeur de Macao. Le cour des actions plongeait inexorablement depuis que la Listonie s’amusait à établir des sanctions sans queue ni tête. On murmurait dans les places boursières qu’il fallait immédiatement vendre ses actions sous peine de se retrouver avec des ruines. Les investisseurs historiques de Macao étaient inquiets et revendaient immédiatement leurs actions pour aller acheter des valeurs chez les Jashuriens et les Kah-tanais, dont les actions étaient plus que respectables. L’action sur Macao se bradait, tandis que la ville brûlait. Et le plus étrange … c’est que toutes ces actions, ces biens immobiliers et ces moyens de production, trouvaient preneurs. Mais qui aurait acheté dans de telles circonstances ?

La Table du Bouddha avait lâché la meute des investisseurs jashuriens et des Golden Boys sur Macao. La ville était devenue le terrain de chasse des investisseurs jashuriens suite à l’annonce officieuse dans les milieux les plus huppés des investisseurs jashuriens qu’une place se libérait à la Table du Bouddha et que la condition d’accès à ce cercle prestigieux reviendrait à l’entreprise qui contrôlerait Macao avant la fin de l’année. L’annonce avait rameuté dans Macao les financiers jashuriens les plus en manque de sensations fortes et de sang. Rachetant à des prix cassés les fonds de commerce, les parcelles et tout ce qui ne tenait pas en place, les Golden Boys jashuriens investissaient une partie de leur argent dans le rachat progressif d’un Macao en état de déliquescence économique grave. La plupart de ces investisseurs étaient des promoteurs immobiliers. Les terrains de Macao s’étaient toujours monnayés assez cher ces dernières années, mais la déstructuration complète de l’économie de l’ancienne colonie plombait complètement les prix de l’immobilier et des fonds parcellaires. Une aubaine pour les investisseurs car le port de Macao trouverait toujours les moyens de se remettre sur pied et d’attirer de nouvelles personnes du fait de la richesse de la baie d’Azur. On murmurait dans les cercles autorisés que Macao, une fois racheté, deviendrait un port de plaisance des plus charmants. Les plus ambitieux des promoteurs cherchaient déjà des images et des perspectives 3D à soumettre à divers sponsors.

La frénésie boulimique qui s’était emparée des investisseurs jashuriens servait parfaitement les intérêts de la Table du Bouddha. Bien entendu, aucun siège ne s’était libéré, mais le pouvoir de la rumeur et l’appât du gain étaient suffisamment puissant pour que de ce chaos de rachat puissent émerger un opérateur économique assez puissant pour que la Table en récupère les fruits. Bien cachée derrière des dizaines et des dizaines de sociétés-écrans et de fonds d’investissement bien sous tous rapports, la Table du Bouddha avançait ses pions sur l’échiquier de la guerre économique. Le groupement occulte aimait ce genre de petit jeu. Non seulement, cela mettait un peu de piment dans la vie économique jashurienne et permettrait de faire le tri entre les entrepreneurs avisés et les inutiles, mais en plus, cela donnerait un coup fatal à la Listonie, qui se réveillerait de sa gueule de bois … en découvrant que Macao aurait été rachetée par des fonds d’investissement jashuriens.

En attendant, les bâtiments publics de la ville brûlaient. Cela aurait l’avantage de faire place nette pour la suite. Cette situation de désordre avait ceci d’avantageux que les ports de la Listonie au Nazum étant désormais totalement démilitarisé, il n’y avait guère que les quelques forces de police sur place pour tenir tête aux manifestants.

2309
Naissance d'un nouveau groupe révolutionnaire


Opération "Skyfall"



Continuité des opérations [Phase I]



*Alors que la situation a dégénérée à Macao, la "petite colonie" comme les tryloniens l'appellent, elle vacille entre l'ordre et le désordre. Les manifestants et casseurs se sont cagoulés/masqués et beaucoup brandissent, agissent, ou s'étant mit des peintures ou vêtements emblématiques de la vielle cellule anarchiste espagnole. Ces dégénérés et pyromanes sans nom viennent profiter du désordre pour essayer d'imposer leur mode politique, "l'anarchisme capitaliste" - bras armés de barres de fer et autres objets pouvant servir d'arme.


N'ayant rien à voir avec cette situation, la League Marchande Trylonienne s'est formellement retirée des manifestations mais à prit les soins d'apporter des chefs révolutionnaires dans la lutte pour qu'ils puissent guider le mouvement sans avoir à se salir plus les mains. N'ayant pas d'esprit révolutionnaire et possédant un égo fragile, les marchands tryloniens visés par des procédures judiciaires ont prit la première occasion pour fuir hors du pays.

Tout le monde réussira à fuir étant donné les forces de l'ordre beaucoup trop occupées avec des moyens vétustes et pauvres pour empêcher le débâcle en cours.



État des manifestations



Les nombreux manifestants ne croient pas,le moins du monde, aux bizarreries de la gestion administrative voulant faire descendre les prix mais sans rien faire de concret derrière. Les chèques restaurant n'ont aucune valeur si la nourriture trylonienne n'arrive pas à affluer dans les ports ou par la terre.

Bon nombre de ces manifestants sont déjà des membres du mouvement "Rétablissement de l'Ordre en Listonie" ou venant d'intégrer leurs rangs pour mettre à feu et exprimer leur colère en saccageant les locaux administratifs. Les forces policières très limités n'en peuvent déjà plus et leur caserne a été brûlée par des pyromanes extrémistes. N'ayant plus de chez soi, plus de caserne ne serait-ce que la principale caserne de la colonie, ils ont soit été réaffectés, laissant à feu et à sang les provinces, soit on intégré les rangs anarchistes.

"A MORT L'EMPEREUR LISTONIEN - RENDEZ-NOUS NOTRE LIBERTÉ - NOTRE CULTURE ET NOTRE AVENIR DÉTRUIT A CAUSE DE VOUS - ..." les discours forts ne manquent pas dans les manifestations qui ont viré au désordre social et où beaucoup ne rejoignent plus leur lieu de travail. Ils ont même installé des camps avec les réserves de l'administration en nourriture. "Ils peuvent crever, on veut vivre, manger, boire nous !"

"QUE LA LISTONIE DÉGAGE DE NOTRE TERRITOIRE ET QUE LA TRYLONIE NOUS VIENNE EN AIDE !"
2540
cercle


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OPERATION ANTI-PIRATERIE A MACAO

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A l’attention du gouvernement listonien basé à Macao.

Suite à l’annonce du gouvernement listonien que des pirates se trouvaient à Macao, nous avons ordonné, dans le cadre des Accords de Friberg, de procéder à une opération anti-piraterie dans la zone de la cité de Macao. Conformément aux Accords de Friberg, la Troisième République du Jashuria se porte au secours de la Listonie pour l’aider dans sa lutte contre la piraterie. Par conséquent, la flotte jashurienne procèdera à des patrouilles régulières aux alentours de Macao et arrêtera tout navire suspect pouvant faire partie d’une organisation ou d’un réseau de piraterie. Nous remercions le gouvernement listonien de nous avoir fait parvenir par le biais de ses communiqués officiels l’information selon laquelle les organisations pirates se trouveraient dans la zone de Macao.

La marine jashurienne ainsi que l’aviation, conformément aux accords de lutte contre la piraterie, arraisonnera tout appareil et tout navire essayant d’entrer ou de sortir de Macao. Tout appareil et tout navire essayant de fuir les contrôles sera poursuivi et abattu si nécessaire. La lutte contre la piraterie est un sujet pris au sérieux par la Troisième République du Jashuria. Nous ne laisserons pas les pirates basés à Macao menacer nos lignes commerciales.

Nous envoyons aussi tout notre soutien à la police listonienne qui cherche à endiguer les émeutes au sein de la cité et leur souhaitons bonne chance.

Cordialement

Nantipat Sisrati, Premier Ministre de la Troisième République du Jashuria

Message secretInformation secrète réservée aux personnes autorisées
3379
groupe révolutionnaire


Opération "Skyfall"



Nouvel état des lieux des manifestations




*La League Marchande trylonienne, très inquiète, a réussit à évacuer tout ses effectifs visés par des condamnations. D'autres pourraient suivre dans le besoin de la situation empirique... le contrôle de foule est en train d'échapper aux mains invisibles de la Trylonie, et la colonie est devenue un véritable carnage - les lignes d'approvisionnement de la nourriture n'ayant toujours pas été rétablies, le peuple est toujours de plus en plus en colère, et s'attaque maintenant aux ressources portuaires de la petite colonie. Il ne reste plus beaucoup de tems avant que la Trylonie ne perde totalement le contrôle sur les dirigeants du groupuscule révolutionnaire.


Jusqu'à plusieurs centaines de membres du mouvement Rétablissement de l'Ordre en Listonie d'obédience anarcho-capitaliste ont fait exploser des ports marchands (des quais, les installations sont toujours en place elles). La magnifique charismatique du club féminin anarchiste a prit la parole, Carla Alvarez ;

Carla Alvarez a écrit :Le gouvernement a volontairement mit à sec le territoire et en voici les preuves !

Elle alluma l'écran derrière elle, avec un policier-ami dont on ne révèlera pas l'identité, qui a filmé les instructions du commissaire ordonnant de mettre en feu les stocks de nourriture de la colonie.


Ils ont osé nous mettre dans une sale situation, tout ça est de leur faute ! Face à la situation, il aurait été sensé de retirer de circulation la viande contaminée, mais ils ont préféré brûler TOUT LES STOCKS de nourriture de l'île ET ORDONNER LE DÉPART de ceux qui nous nourrissent ! Maintenant on peut attendre DES MOIS avant le prochain rationnement, et il n'y en aura pas pour tout le monde !


MESDAMES ! Rejoignez le Mouvement du Rétablissement de l'Ordre en Listonie ET COMBATTONS AVEC FERMETÉ LEUR INCOMPÉTENCE ET FAISONS AGIRE SA MAJESTÉ pour nous venir en aide ! VOTRE MAJESTÉ PHILIPE ONGRO III - METTEZ AUX ARRÊTS VOTRE GOUVERNEMENT ET RENDEZ-NOUS NOTRE NOURRITURE !


VIVE LE MOUVEMENT DE RÉTABLISSEMENT DE L'ORDRE EN LISTONIE, QUE NOS BIENS ESSENTIELS NOUS REVIENNENT !



Carla Alvarez



Il n'aura pas fallu attendre longtemps pour que de nouvelles protestations éclatent ici et là dans la petite colonie qui venait maintenant allier les femmes qui travaillent et les femmes au foyer attendant désespérément de leur mari la nourriture à cuisiner pour la famille. Carla Alvarez, autrefois bonne travailleuse exemplaire, s'est convertie sans avoir la possibilité de faire autre chose au groupuscule susvisé pour réclamer la nourriture que les listoniens méritent d'avoir, dont elle.

Bien que la cellule féminine de Carla Alvarez ne prend pas part aux combats, elle joue tout de même un rôle essentiel sur la grêve nationale au niveau de la colonie, et participe activement au blocage des redevances royales et autres impôts distribués vers la couronne.


Bien des industries présentes ont déjà fermé leurs portes provisoirement, faute de sécurité, de main d'œuvre, ou de blocage des ouvriers qui empêchent la production de se faire.

La Trylonie accuse d'un silence profond sur l'aide qui lui a été demandée pour forcer les portes du marché et continuer à vendre librement sa nourriture. Toute la main d'oeuvre qui n'a pas été évacuée car non-poursuivie, s'est tout de même amassée vers les frontières de la colonie ou dans des sous terrains et dont les lignes d'approvisionnement sont déplorables mais restent bonnes face aux coûts requis pour acheter de la nourriture à la métropole.

Le réseau commercial élaboré par les marchands tryloniens semble globalement fonctionner et la position des marchands change très régulièrement. L'échange d'informations secrètes se fait toujours de la même façon, et les endroits où vont les marchands ne sont pas planifiés pour autant que l'échange d'informations secrètes se fait très facilement (logos, signes, phrases secrètes, pancartes immagées, etc.)
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Au revoir Jadis !

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Mais peut-être pas à jamais.

La chute des tensions éloigne les charognards et dans le sillage de la paix se dissipe l’écume des pirates pharois. Ils ne sont plus très nombreux à demeurer à Jadis désormais, d’autres horizons les appellent et seuls quelques âmes tardives et peut-être un ou deux amoureux déambulent encore dans les rues du petit port listonien.

Au revoir Jadis ! De ce corps malade a été tiré tout ce qu’il était possible et désormais il faut s’en aller ailleurs, la tique rusée sait lorsqu’il est l’heure de changer de veine.

Au revoir Jadis ! Dans le couchant quelques-uns tirent des fusées éclairantes comme on agiterait des mouchoirs au bastingages des navires.

Au revoir Jadis, mais peut-être pas à jamais. Un jour, comme une amante toxique, reviendra la piraterie pharoise. Quand le ciel sera de nouveau sombre et que la tempête grondera. D’ici là, profite donc de ton grand soleil mais si tu as l’âme romantique, peut-être rêveras tu encore en secrets de ces instants d’amour sulfureux, en compagnie des Pharois.
4102
Rapport secret



Rapport des Services Secrets à l'Empereur



*Depuis les derniers affrontements, la température ne semble pas être retombée, et les rares stocks de nourriture qui parviennent à entrer sur le territoire qui ont été achetés à la métropole listonienne ne tiennent même pas plusieurs heures entre les mains des marchands. De nombreux commerces et même des marchands sont pillés et battus par les citoyens qui cherchent désespérément de la nourriture. Mais par chance, le Réseau Secret des Marchands Tryloniens Résistants se porte bien et continue de vendre sa nourriture sur le marché noir à des prix exorbitants. En effet, la monnaie listonienne a beaucoup perdu de sa valeur, et le taux de change irrégulier de la Monnaie Commerciale Trylonienne ne vient pas améliorer la chose.



Il est 6 heure de bon matin, à la Chambre Impériale, et le greffier impérial emporte avec lui, comme tous les jours, le courrier. Il fait parvenir le courrier dans la Black Box. Stupéfait de recevoir non pas une boîte verte mais une boîte noire (même si le greffier n'a pas accès au courrier, à l'aide du sceau de couleur il peut passer d'une boîte verte, à une boite jaune, jusqu'à la boîte noire), l'Empereur ouvra sans attendre la boîte en passant à côté de son thé marocain très sucré.

"[...]Nous avons été harcelés, persécutés et nous avons vu la mort. La mort tant dans nos yeux, que dans les yeux des citoyens de Beja, et c'est traumatisant. S'il-vous-plaît, agissez avant qu'il ne soit trop tard et que la province ne commence à s'armer jusqu'aux dents pour passer à la révolution. Bien que le commerce soit florissant, je vous en conjure de préparer les étapes pour mettre dans la sécurité la plus totale nos marchands et commencer à mettre en place un plan de secours pour sauver cette province du chaos incontrôlable. Les forces de police ici n'ont plus aucune valeur, l'ordre n'est plus de ce monde, et nous sommes obligés de se serrer entre nous, entre commerçants et producteurs ainsi que vos bienveillants espions pour s'en sortir. Autrement nous serions morts.

Extrait du compte-rendu du Commissaire Commercial chargé de la province de Beja.


C'est alors qu'Halifax Gershwin tenta d'appeler l'Empereur en personne sur la ligne sécurisée du Commissariat Commercial.

Halifax Gershwin : Votre Majesté, Halifax Gershwin à l'appareil.

Mansa Musa II : Au rapport Monsieur Gershwin.

Halifax Gershwin : La situation empire dans la petite colonie listonienne, et nos services marchands ont mentionné pour la première fois un risque accru d'insurrection. Nous sommes dans le regret de vous conseiller de préparer l'Armée de Libération à toutes interventions pour maintenir notre intégrité.

Mansa Musa II : Soyez serein. Elle l'est.

Halifax Gershwin : Il serait également mal vu de mettre à exécution notre plan de destruction commerciale.. Voyez-vous, ils n'ont presque plus rien à perdre dès qu'ils ont perdu leur nourriture.

Mansa Musa II : Nos commerçants ont-ils une sécurité suffisante pour continuer à commercer ?

Halifax Gershwin : Plusieurs agents des services secrets ne seraient pas de trop pour les lieux les plus agressifs. Nous faisons d'ailleurs état de 4/10 actuellement de l'approvisionnement général, et du volume marchand exporté vers la province de Beja.

Mansa Musa II : Face à la situation nous devrions avoir bien plus. Poursuivez vos initiatives.

Halifax Gershwin : Entendu Votre Majesté Impériale.


L'Empereur se saisit alors de la Red Box, source de communication directe avec le triangle Empereur, Services-secrets et Militech.

Message secretInformation secrète réservée aux personnes autorisées


Red Box PC


L'Empereur n'engagera pas de dispositions supplémentaires, autres qu'énoncées lors de l'appel par la red box sur la ligne d'urgence sécurisée. L'État Major ne sera pas appelé à cette issue, et les affaires continueront à tourner au ralentis, en dépit des risques d'intégrité physique envers les marchands tryloniens. Bien que ceux-ci soient très protégés pour des marchands, voire même sur l'aspect éthique, beaucoup trop. Mais il n'y a jamais assez de sécurité...
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